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" Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs photographiques, notamment à ceux pour l'enregistrement, la copie et la reproduction des hponogrammes s.
L'invention est relative aux procédés et disposi- tifs optiques et photographiques, notamment à ceux pour l'ob- tention et la reproduction des phonogrammes.
Les photographes désignent par "halo" une auréole qui environne les régions les plus denses de l'image et qui rend souvent inutilisables les photographies à grand contras- te. Cet effet, qui n'est gênant que dans quelques cas .parti- auliere' se produit toujours à un degré plus ou moins marqué, et altère les transitions entre les différentes valeurs.
Pour 1'enregistrement photographique et pour l'éta- blissement de copies en positif on constate que les causes principales du halo sont la diffusion de la lumière par les réflexions multiples dans l'épaisseur du support transparent de l'emulstion (verre ou celluloïd), et celle résultant de l'o-
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palinité de l'émulsion.
L'effort des. photographes s est exerce principale-* ment à atténuer les effets de la premiers cause qui, d'ail- leurs, est la plus importante. Pour ce faire, ils ont appliqué sur le dos du support transparent un enduit réfringent, opa- que et évitant la réflexion, cet enduit se décollant aisément avant la mise au bain.
Ils sont également interposé une couche inactinique, teintée en rouge, entre l'êmuslion et le support, cette couche devant toutefois être aupprimée pour permettre la copie et, à cet effet, elle est généralement constituée par une matière soluble ou décolorable dans un bain spécial ou dans le bain normal
Dans le cas où on veut procéder à la reproduction. des sons à, l'aide d'un phonogramme porté par un aupport trans- parent, le halo introduit une distorsion acoustique apprécia- ble, même s'il est très minime.
Il est donc intéressant de le réduire autant que possible et d'aller, àana cette voie, beau- coup plus loin que les photographes, c'est-à-dire même dans les cas où ceux-ci se déclarent déjà satisfaits en ce qui concerne les causes secondaires. Parmi ces dernières, il y a. lieu de citer, en outre, la diffusion de la lumière par les surfaces des lentilles et les parois de leura monturea pour les systèmes- optiques utilisés.
L'invention a pour but, surtout, d'atténuer les différentes causes qui donnent lieu aux effets du halo pour la photographie et plus spécialement pour 1*obtention 169 la copie et la reproduction des phonogrammes.
Elle consiste, principalement: -- pour ce qui est des procédés d'enregistrement photo- graphiques --, à atténuer le halo, dû à la diffusion de la lu-
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mière résultant de l'utilisation d'un support transparent, $rYl, ' coloran ce support de manière qu'il laisse passer des radia- tions actiniques autres que celles choisies, pour impression- ner ladite émulsion;
et à atténuer le halo, résultant de l'o-
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palinité de l'émulsion, en utiliaanta pour impressionner cet- te émulsion, des radiations actiniques peu diffusibles,, en ayant, par exemple, une grande longueur d'onde, et-- pour ce qui est des procédés pour obtenir des co- pies en positif -- à utiliser, pour l'éclairage pendant la copie, des rayons actiniques traversant la couleur anti-halo, dans exiger l'élimination de celle-ciet à avoir recours, pour l'éclairage pendant la copie, à un groupe de radiations qui, tout au moins partiellement, est complémentaire du grou- pe de radiations utilisé pour l'enregistrement.
Elle consiste, misea à part ces dispositions prin- aipales, qui s'utilisent de préférence en même temps mais peu- vent s'utiliser indépendamment, en certaines autres disposi- tions dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notam- ment: en une deuxième disposition -- plus spécialement appli- cable au cas de l'enregistrement:
, la copie et la reproduction de phonogrammes -- consistant à constituer tout au moins la partie du suppart transparent, intéressés par ce phonogramme, de façon que ladite partie ait des propriétés anti-halo,- en une troisième disposition @ plus spécialement rela- tive au cas où on veut atténuer l'effet de distorsion dû au lors halo/de la reproduction de phonogrammes consistant,. à délimiter une petite portion du phonogramme par un diaphragme dans lequel est ménagée une fente et à disposer ce diaphragme au delà dudit phonogramme par rapport à la source lumineuse et dans un plan conjugué dudit phonogramme;
à éclairer le phonogramme, directement et sans l'inter- médiaire d'aucun système optique à. l'aide d'une source lumi- neuse suffisamment étendue pour faire travailler à pleine ou- verture les systèmes optiques situés au delà dudit phono- gramme; et à créer sur l'élément photo-sensible, utilisé pour la reproduction des sons, une aire dont l'éclairement soit uni-
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fermement réparti, indépendamment de la répartition de la densité de la portion éclairée du phonogramme, en projetant sur ledit élément photo-sensible l'image d'un objectif, d'un condensateur ou de la source elle-même, d'est-à-dire de tout objet ou de toute image réelle ou virtuelle dont la réparti- tion de brillance soit indépendante de la répartition de la densité de la portion considérée du phonogramme.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'ap- plication ainsi que certains modes de réalisation desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs pour la mise en oeuvre des procédés comportant application desdites dispositions, les éléments et appareils spéciaux propres à l'établissement de ces dispositifs ou à la transfor- mation de dispositifs existants en d'autres comportant appli- cation de l'invention, ainsi que les installations comportant de semblables dispositifs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique que comporte ce dessin.montre, schématiquement, un dispositif pour la reproduction des sons et établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réali- sation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant de supprimer les effets dûs au halo photographique et plus spécialement lora de l'enregistrement, la copie et la reproduction de phono- grammes, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
Pour atténuer, lors de l'enregistrement d'une image photographique, et plus spécialement d'un phonogramme, l'effet de halo, résultant de la diffusion de la lumière par les ré-
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flexions multiples das l'épaisseur du support transparent, en verre, en celluloïd ou autre, on peut interposer, confor- mément à l'invention, entre l'émulsion et son support ordi- naire une couche intermédiaire transparente, par exemple un vernis cellulosique et d'une couleur telle, par exemple un ' bleu d'aniline, qu'elle laisse passer des ra dimurnactiotiques au- tres que celles choisies pour impressionner l'émulsion de fa- çon que cette couche puisse agir comme anti-halo.
On peut évidemment utilisery au lieu de l'ensemble constitué par le support ordinaire et la couche intermédiaire colorée, un support transparent mais coloré de la façon indi-
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quas ci--4eaeua.
Pour atténuer, lors de l'enregistrement d'une image photographique et plus spécialement d'un phonogramme, l'ellet de halo résultant de l'opalinité de l'émulsion, on profite de la propriété de la lumière d'être d'autant moins diffusible que sa longueur d'onde est plus grande.
A cet effet on utilise, pour impressionner l'émulsion, la partie la moins réfrangible du spectre, c'est-à-dire le rouge,, le iaune et même le vert à l'exclusion de la partie la plus réfrangible, c'est-à-dire le bleu, le violet et l'ultra-violet* Ceci est facilement réalisa- ble dans l'état actuel de la technique des plaques, pellicu- les ou films panchromatiques et même avec une émulsion ordi- naire du moment qu'on a recours à un éclairement suffisante
En se basant sur ce qui a été dit ci-dessus on peut, par exemple, séparer le spectre en deux parties, de part et d'autre de la radiation F, dont la longueur d'onde est égale à 0,48 micron.
On colore, alors, le support transparent de l'i- mage, à l'aide d'un bleu d'aniline,, et on procède à l'impres- sion de l'émulsion à l'aide d'une lumière ayant traversé un filtre d'une couleur, tout au moins partiellement complémen- taire, qui laisse passer toute radiation de longueur d'onde plus grande que F. Pour l'exemple considéré on utilise donc un filtre orangé. La couleur bleue intervient comme moyen an-
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ti-halo et la lumière de grande longueur d'onde, par sanature même, est très peu diffusée par l'émulsion. '
La disposition ci-dessus présente cet autre avanta- ge qu'on peut utiliser comme anti-halo une matière colorante indélébile puisqu'il n'est plus essentiel qu'elle soit sup- primée avant de pouvoir procéder à la copie.
Cela permet de choisir une matière colorante convenant au mieux aux qualités qu'on en exige puisqu'on n'est pas limité pour son choix, par des conditions de solubilité et de décolorabilité.
L'image qu'on obtient ainsi en négatif peut être copiée, de la manière habituelle, dans une tireuse à déroule- ment continu ou discontinu. Toutefois, il est préférable de prendre également certaines précautions, pendant la copie, pour atténuer les effets du halo qui peuvent se produire sur le positif obtenu.
A cet effet, si on a adopté pour le support du film ou pour la couche intermédiaire, une couleur susceptible de laisser passer des rayons actiniques, on procède à la copie en ayant recours à une source lumineuse émettant des radiations actiniques traversant la couche anti-halo et n'exigeant pas l'élimination de celle-ci. On pourrait également utiliser, pour l'enregistrement et la copie,deux groupes de radiations tout au moins partiellement complémentaires l'un de l'autre.
C'est ainsi que, dans le cas où le support lui-même est colo- ré, par exemple en bleu, on peut procéder à la copie à la lu- mière naturelle qui, filtrée par la couche bleue anti-halo, peut impressionner l'émulsion, panchromatique ou non, généra- lement utilisée pour constituer les films vierges devant don- @ pour ner des positifs. On pourrait également,et mieux, colorer le support, avoir recoure à une matière colorante bleue capable de virer au-rouge par un réactif approprié, ce qui permet d'utiliser, quand on procède à la copie, une lumière de gran- de longueur d'onde, moins diffusible.
En ce qui concerne les phonogrammes, par exemple
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ceux que comportent les filma sonores, on n'a pas encore appli- qué, pour leur enregistrement et pour l'établissement des co- pies, des moyens anti-halo.
L'invention prévoit l'utilisation de tels moyens et plus spécialement ceux indiqués plus haut. Quand il s'agit de films sonores pour lesquels les images cinématographiques se
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trouvent groupées sous forme d'une bande qui longe une autxe,,,o, constituant le phonogramme on ne peut faire comporter les mo- yena anti-halo qu'à cette dernière bande, alors que celle ré- servée aux images est constituée comme à l'ordinaire pour ne pas devoir modifier la technique courante des prises de vues.
En ce qui concerne la reproduction des phonogrammes par des moyens optiques, il est courant d'utiliser à cet ef- fet une fente lumineuse, très fine et très voisine du film, ou encore l'image d'une fente ou celle d'un filament lumineux pour éclairer une portion du phonogramme. Cette portion agit alors sur un dispositif photo-sensible qui transforme les on- des lumineuses en ondes acoustiques.
Dans le cas d'une fente réelle, la petite distance qu'il faut laisser entre les bords de cette fente et l'émul- sion, pour ne pas rayer cette dernière, est suffisante pour entraîner la formation d'un halo important dû au dégradé.
Dans le cas d'une fente projetée,, la diffusion de la lumière par le système optique introduit un éclairage pa- rasite donnant lieu à un effet analogue.
Toutefois, le principal obstacle opposé à la nette- té et à la fidélité de la reproduction est, dans tous les cas, la diffusion de la lumière par le film lui-même autour de la région éclairée.
Si. on réalise un dispositif qui permette d'éliminer toute lumière parasite provenant du film et qui ne laisse passer strictement que les rayons provenant de la portion du phonogramme qui, à ce moment, est utilisée pour la reproduc- tion, il n'y a plus à oraindre aucune diffusion et on peut
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même éclairer le film en plein sans faire intervenir une fente, l'image d'une fente au l'image d'un filament. L'élé- ment photo-sensible, par exemple la cellule phot électrique, ne aéra touché que par la lumière provenant de la portion délimitée du phonogramme et pourra'former, sur ledit élément, une aire dont l'éclairement est uniformément reparti indé- pendamment de la densité sur la zone du film sélectionnée pour la reproduction.
L'effet produit sur l'élément photo- sensible sera donc une fonction simple de la densité de la portion délimitée.
La figure unique ai-annexée montre, sahématiquement, le dispositif optique qui permet d'obtenir le résultat indiqué plus haut. Une source lumineuse 1, assez étendue, de grande brillance et constituée, par exemple, par une lampe du type dit "à ruban de tungstène", éclaire largement le film 2 sana l'intermédiaire d'aucun système optique tel qu'un condenseur.
Un objectif 4, convenablement corrigé, donne une image du film 2 dans un plan conjugué.
Dans ce plan on établit un diaphragme avec fente réglable 5 et qui arrête tous les rayons provenant de toute autre région que celle rigoureusement choisie sur le film 2.
Il est avantageux d'adopter un objectif 4 tel et de l'établir de manière elle-même telle que l'image du film 2 soit agran- die afin de faciliter la réalisation et le réglage de la fen- te 5.
Si on considère la surface réglée, ayant.pour direc- trices le contour 8-9 de la surface êmettrice de la source et le contour 10-11 de la petite portion délimitée du phonogram- me, intéressant la reproduction et conjuguée de la fente 5 par rapport à l'objectif 4 avec diaphragme 3, la théorie mon- tre et l'expérience permet de constater ce qui suit. Tant que l'intersection de cette surface réglée et du plan passant par le diaphragme 3, est plus grande ou égale au contour 12-13 de de diaphragme et quelle que soit la forme de celui-ci, l'é-
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clairement de l'objectif 4 est uniforme sur toute l'étendue découverte par ledit diaphragme. Cet éclairement est, en ou- tre, indépendant de la répartition de la densité dans la zone du film envisagée et sélectionnée par la fente 5.
Il est éga- lement maximum, c'est-à-dire le plus élevé qui soit réalisa- ble pour une surface donnée, délimitée sur le film. Il est, en tout cas, supérieur à celui qui pourrait être obtenu par l'interposition d'un système optique quelconque entre la sour- ce 1 et l'objectif 4.
Pour diminuer l'encombrement de l'ensemble on a une tendance à rapprocher la cellule 7 de la fente 5. Ceci peut occasionner la formation d'une pseudo-image du film sur la surface active de la cellule et si cette surface n'est pas uniformément sensible, il peut en résulter un bruit de fond et une distorsion supplémentaire, notamment lors de la repro- duction de films oscillorgraphiques, à densité constante.
Pour remédier à cet inconvénient il sulfite dans le cas susindiqué, d'établir, en un point quelconque de l'axe du système optique, une lentille 6, qui projette,, sur la sur- face sensible de la cellule *7 l'image d'un objectif unifor- mément éclairé,, tel que l'objectif 4, pour que la surface u- tilisée de cette cellule soit elle-même uniformément éclairée quelle que soit la répartition de la densité dans la portion sélectionnée du film. On évite ainsi le déplacement de plages, diversement éclairées, sur la surface active de la cellule et par conséquent les causes de "bruits de fond et de distor- sion.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes réalisation de ses diverses parties, ayant plus spéciale- ment été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.