BE376159A

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Mécanisme transmetteur de puissanoeo
L'auteur de la présente inven- tion a déjà construit des mécanismes transmetteurs de puissance qui étaient montés sur le volant d'un moteur et dont quelques-uns procuraient un rapport progressivement variable des vitesses de l'arbre moteur et de l'arbre réoep-

teur, tous proourant des rapports divers de ces vitesses.

On en trouve déjà des exemples dans les brevets suisses 55254 et 93883, et français no. 385854 de 1907, 519496 de 1919 etc.

Ces mécanismes comportaient des engrenages et, pour la plupart, des embrayages à griffes qui offraient certains des mêmes inconvénients que les dispositifs ordi- nairement en usage.

Dans tous ces appareils, des roue planétaires dont l'axe était entraîné par le volant pouvait engrener aveo une ou plusieurs roues dentées de même axe que le vo- lant. Dans plusieurs de ces appareils, les rouess dentées ne restaient pas en position d'engrènement d'une manière permanente.

L'objet de la présente invention est un transmetteur de puissance reliant un arbre moteur à un arbre récepteur et pouvant assigner diverses valeurs au rapport des vitesses des dits arbres. Ce mécanisme est carac- térisé en ce qu'il comporte au moins un couple de roues dentées d'engrenages dont les dentures restent en position d'engenement mutuel pour toutes les valeurs du rapport des vitesses, et en ce qu'il comporte un arbre unique de oom- mande monté rotativement sur le bâti et commandant, par sa rotation, la fonotion de certains moyens, par lesquels diverses vitesses peuvent être assignées à l'arbre récep- teur par l'arbre moteur.

Les dessins oi-annexés représentent, à titre d'exemple, cinq formes d'exécution de l'objet de l'invention.

Les figures 1 à 5 concernent une première forme d'exécution.

Les figures 8, 9 et 10 une deuxième forme d'exécution, les figures 13 et 14 une troisième forme,

les figures 6 et 7 une variante applicable à diverses formes d'exécution, ainsi que les figures 11 et 12 concernant encore une autre variante la figure 14 bis concerhe une variante appli- cable aux deux premières formes d'exécution.

La figure 15 concerne une variante de la forme d'exécution représentée aux figures 13 et 14, la figure 16 un détail, les figures 17 et 18 une quatrième forme, les figures 19 et 20 une cinquième ; les figures 21,22 et 23 concernant enfin une variante des quatrième et cinquième formes d'exécution.

EMI3.1
Les formes d'exécutionreprésentées par les figures 1 à 5 et par les figures 13 et 14 sont caractérisées en ce que les couples des roues dentées mentionnés dans la revendication sont constitués d'une part par des roues cla- vetées sur un même arbre planétaire entraîné par l'un des arbres et récepteur, d'autre part par des roues dentées de même axe que les dits arbres, c'est-à-dire centrales, qui engrènent constamment avec les dites roues clavetées, l'une d'elles étant solidaire de celui des deux arbres qui ne porte pas les roues planétaires et les autres étant guidées dans la matière même de l'arbre qui porte les planétaires, ces dernières pouvant être immobilisées par des freins mis en action par l'arbre de commande et agissant sur des pla- teaux solidaires de ces roues,

l'arbre de commande pouvant en outre rendre solidaires l'un de l'autre, pour la rotation, les rabres moteur et récepteur.

Dans la forme représentée par les figures 1 à 5, les roues centrales mentionnées ci-dessus sont des couron- nes taillées intérieurement tandis que dans les figures 13 et 14 elles sont des roues dentées extérieurremento
La figure 1 et la figure 13 sont des coupes

par l'axe des deux arbres arbres moteur et récepteur du mécanisme. La figure 2 est une coupe suivant A-B de la figure 1. La figure 3 est une coupe axiale d'un volant soli- daire de l'un des arbres, destiné à recevoir les principa- les pièces mobiles du mécanisme.

La figure 4 est une coupe suivant A-B de la figure 3. La figure 5 est un détail vu en plan.

Dans les figures 1 à 5, les'mêmes chiffres et lettres désignent les mêmes organes.

La lettre a désigne le volant sur lequel est monté le mécanisme et qui est-.assemblé avec les parties a"' a', @et a"" lorsque tous les mobiles sont montés sur lui.

Ces diverses parties sont clairement visibles sur les figu- res 3 et 4. On voit qu'il est ménagé, par la superposition de ces diverses parties et leur découpage, des logements segmentaires servant à guider par leur surface intérieure, l'extérieur des roues dentées visibles à la figure 1 et désignées par e', e", e"', et e"". b est l'arbre vilebrequin d'un moteur et d est l'arbre récepteur à entraîner et auquel s'applique la résistance que le moteur doit vaincre. c est le carter du moteur qui renferme en même temps le mécanisme trans- metteur monté sur le volant a Les roues e', e", e"', e"" sont clavetées sur un arbre commun ou boulonnées ensemble.

f', f", f"' désignent des couronnes dentées intérieurement et guidées par cette denture sur les segments pleins de la figure 4 tandis que les roues a, a", et a"' sont guidées dans les segments creux de la même figure, lesquels seg- ments creux ont un axe commun excentrique, de sorte que les roues e', e"..... forment un bloc planétaire. f est un plateau solidaire de l'arbre récepteur d et muni d'une denture intérieure par laquelle il engrène avec la roue planétaire e"". Les couronnes f.', f", f"' sont respective-

dent / / en prise d'engrènement avec les roues e', e", e"'.

Dans le carter ± sont montés trois axes de commande g auxquels une liaison cinématique convenable communique les mêmes mouvements simultanément. La figure 2 montre cependant trois formes diverses du mécanisme de commande ; dans la réalité;,-on aurait le même mécanisme sur les trois arbres. Les trois formes représentées con- cernent des moyens d'exercer un freinage sur des plateaux minces j' j", j'Il solidaires des couronnes centrales pour immobiliser telle ou telle d'entre elles indépendemment des autres.

Pour cela il est prévu les modes de freina- ge représentés au haut et 6 droite de la figure 2, pour lesquels il est prévu que les plateaux minces sus-mention- nés se meuvent librement dans l'intervalle compris entre des paires d'anneaux circulaires w', w", w"', disposés librement dans le bâti et formant flasque.

Pour emprisonner les plateaux entre les anneaux w, des pièces h', h", h"' peuvent tre disposées le long de l'arbre g¯ et présenter des prolongements k', k", k"' qui forment mâchoires de pinces pour les paires d'an- neaux w. Un ressort.!. peut être disposé de part et d'autre du groupe de ces mâchoires pour fournir la force de serrage nécessaire lorsque des cames convenablement disposées sur l'arbre de commande abandonnent les dites mâchoires à cette force de serrage.

Les figures 1 et 3 montrent qu'un plateau mince a"" est solidaire de l'une des pièces assemblées avec le volant, et l'on voit sur la figure 1 qu'un plateau mince j"" est rivé sur la roue f. Des anneaux w"" emprison- nent ces deux plateaux a"" et j"" mais sont empêchés

de les serrer l'un contre l'autre par la came h lorsqu'elle se prouve introduite entre les deux anneaux, et empêche les rond'elles élastiques n maintenues tendues par un bou- lon d'exercer l'action de serrage à laquelle elles sont destinées.. La came h présente une entaille qui, lorsqu'- elle vient en regard des dites rondelles, les laisse flé- chir jusqu'à provoquer le serrage des disques a"" et j"" par l'intermédiaire des anneaux w"".

Le fonctionnement du mécanisme est le suivant
Il existe une position des arbres pour laquelle les plateaux j"" et a "" ne sont pas serrés ni aucune des paires d'anneaux emprisonnant les plateaux des couronnes. L'arbre moteur tourne alors à vide. Il 'tourne mais entraîne avec lui l'axe des roues planétaires clave- tées ou boulonnées ensembleo Comme l'une d'elles, la roue e"", engrène aveo l'arbre d, elle prend un mouvement de rotation dû au fait que l'arbre d est ordinairement soumis à un couple résistant considérable.

Tout le mobile planétaire auquel.elle appar- tient tourne donc sur lui-même et chacune de ses dentures communique à la couronne qui lui correspond une vitesse particulière, les plateaux de'ces couronnes étant laissées libres par leurs freins respeotifs..

Si l'on suppose que la came h est tournée maintenant de manière à libérer le frein n, on voit que l'assemblage des plateaux j"" et a"" procure la disposition dite prise directe, en matière d'automobiles.

On se rend compte que les organes non repré- sentés, par lesquels l'arbre ± déclenche la mise en action des divers freins peuvent être disposés sur lui de manière qu'ils les déclanchent successivement et un à un, l'un des freins s'ouvrant lorsque l'autre se'ferme. Pour toutes les vitesses de l'arbre d. autres que celles qu'il prend lors

de la prise directe, il faut-que l'une des couronnes soit immobilisée par les freins qui lui correspondent. On voit alors en considérant la figure 2 et en imaginant que l'une des couronnes est fixe et que l'axe du mobile planétaire tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, que ce mobi- le tourne sur lui-même en sens inverse. Or, c'est par ce mobile que la couronne f de l'arbre récepteur est entraîne.

Le rapport e""/i est oonstant et vaut par exemple 1/3. Si le rapport de la couronne fixe à son pignon vaut exactement 3, il y a compensation exacte entre la vitesse d'entraînement du planétaire et la vitesse de sens inverse qu'il tend à communiquer à la roue! par sa rotation sur lui-même. Si le rapport do la couronne fixe à son pignon est plus grande que
3, l'arbre récepteur prend une vitesse de sens inverse de la vitesse de l'arbre moteur. Si le rapport de la couronne fixe au pignon est inférieur à 3 dans cet exemple, on a une vites- se positive de l'arbre récepteur qui peut être fortement réduite relativement à celle de l'arbre moteur si le rapport sus-dit est de peu inférieur à 3. Dans la forme d'exécution représentée en figure 2, le plus grand rapport de couronne à pignon est fourmi par le couple qui possède le plus petit pignon.

On obtient dons la marche arrière en faisant agir les freins h" qui immobilisent la couronne f' qui engrène avec le pignon e',ce rapport étant supérieur à 3 valant ici 4,1 environ. Pour passer à la première et à la seconde vitesse, on immobilisera successivement les freins h' et h"'.

Ce mécanisme a pour avantage la commande rota- tive silencieuse ainsi que de procurer le silence dans les vitesses intermédiaires grâce à la supériorité des engrenages intérieurs sur les engrenages extérieurs, ainsi que par le mode de guidage des mobiles sur le volant.

La construction de frein donnée comme variante

à la figure 2, présente un sabot 1 destiné à agir sur les plateaux j', j", @ en appuyant contre leur pourtour exté- rieur. On voit qu'un ressort prenant appui sur le carter exerce une pression contre le frein, lequel a sa course déterminée par l'arbre qui tourillonne dans le carter.

Cet arbre présente une entaille par laquelle la course du frein se trouve augmentée lorsqu'elle est tournée en regard du ressort. A droite de la figure 2, la lettre m désigne une variante de fprme des pinces précédemment décrites.

Dans les figures 13 et 14 se trouve repré- sentée une forme d'exécution caractérisée en ce que les roues centrales ne sont pas des couronnes taillées inté- rieurement mais des roues taillées extérieurement et montées les unes sur les autres autour de l'axe principal. Ici, celle des roues centrales qui est solidaire de l'arbre récep- teur est la roue d' qui engrène avec le pignon d" du mobile planétaire. Le bloc planétaire et les freins sont disposés comme dans la figure 1, à l'exception'du dispositif de frei- nage procurant la prise directe.

Celle-ci n'est pas obtenue par assemblage direct de l'arbre d avea le volant a, mais par l'assemblage de daux roues centrales de diamètre dif- férents et qui, empêchées par là d'être entraînées à des vitesses différentes par leurs pignons'respectifs, empêchant à leur tour le,bloc planétaire de tourner sur lui-même, de sorte qu'il entraine le pignon d'ainsi que les deux roues assemblées, à la vitesse de sa révolution qui est celle de l'arbre moteur b.

Les pignons planétaires e1, e2, e3 engrènent respectivement avec les roues centrales e'1, e'2 et e'3 ainsi roues centrales sont,.assemblées des canons e le 2 et e 3 qu'avec des plateaux e"', e"" et e"' auxquels correspon- dent des freins tels que:'ceux de la figure 1. L'assemblage

sus-mentionné de deux roues pour la prise directe ae fait entre les deux plateaux voisins e"' et e"'.

Pour cela, le plateau e"' porte les leviers d'axes f liés aux segments de freins f' ces segments correspondent avec la surface intérieure cannelée d'un an- nau g solidaire du plateau e"'. Un manchon m à extrémité
1 2 conique coulisse sur le canon e" en faisant came contre
1 les extrémités des leviers f .

Des tiges h' relient ce man- baladeur 1 1 chon à un anneau i commandé par le levier d'axe j dont la
1 1 position est le-même sous la dépendance de la came k calée sur l'arbre de commande 1
1
On conçoit que les divers moyens de commande de l'arbre 1 , tels que la came k et des ergots 1' peu-
1 1 1 vent être disposés sur son pouttour de manière à entrer en action à tour de rôle et dans un ordre tel que, par exemple, une rotation toujours de même sens de l'arbre 1 le fasse
1 passer successivement par des positions auxquelles corres- pondent pour l'arbre d . une vitesse inversée, une vitesse nulle, une première et une deuxième vitesses intermédiaires et enfin la vitesse correspondant à la prise directe.

La figure 14 est une coupe suivant un plan tangent aux pignons e et e' et faisant voir la forme des
2 2 mâchoires m situées en avant de ce plan de coupe
3
On voit que les pignons peuvent l'un et l'au- tre être guidés par leur pourtour dans la matière de la pièce a" du volant pourvu que les pignons centraux aient plus d'ébat sur leurs canons et sur l'arbre d que dans les creusures de la pièce a". Les différentes parties a, a', a" du volant sont assemblées au moyen de trois boulons c
1
La figure 15 est une variante de la forme d'exécution représentées par les figures 13 et 14.

On y voit que les dent&res planétaires et les dentures centrales peuvent être réunies par.ides couronnes f ,qui peuvent aussi
2

être guidées dans la matière même des pièces du volant et qui présentent l'avantage de donner des engrenages intérieurs silencieux.

Dans les figures 8, 9 et 10 est représentée un une forme d'exécution dont le fonctionnement est analogue à celle de la figure 1 en ce sens qu'un mobile planétaire est associé avec une couronne dentée intérieurement. Mais cette couronne dentée est constituée par une chaîne dentée maintenue en forme pratiquement circulaire au moyen d'un mandrin dont les chiens coulissants supportent la chaîne tout en étant mobiles sur leurs coulisses radiales. De cette manière, la couronne formée par la chaîne a un dia- mètre qui peut varier d'une manière continue grâce à une liaison cinématique de la commande rotative avec un mandrin d'une part, et, d'autre part, avec un dispositif permettant que la roue-chaîne et le mobile planétaire restent associés par un engrenage pour toutes les valeurs qui peuvent être données au diamètre de la roue-chaîne.

La figure est une coupe axiale, la figure 9 une coupe schématique de la figure 8, et la figure 10 une coupe semi-schématique montrant une forme d'un mécanisme de liaison entre la commande rotative et une partie du mécanisme.

Un pignon 5 est monté rotativement sur un .1 arbre excentré solidaire de l'arbre moteur et constitue le mobile planétaire. Il peut présenter deux dentures différentes 5 et 5'. Une roue 3"" est montée rotativement et excentriquement sur le volant a de l'arbre moteur'et engrène avec une vis,sans fin 3""' (fig.8. et 10).

Les diverses couronnes f', f", f"' des figu- res 1 et 1 et 2 sont remplacées per une chaîne 8 portée. par les chiens 8' à coulissement radial d'un mandrin 9, porté par la partie d'arrière e' du carter.

L'arbre de commande portant la manivelle 15, porte une roue dentée 12 qui engrène avec le plateau à den- ture oentrée 12" du mandrin, qui est d'une construction oonnue quelconque. L'arbre récepteur d engrène avec le mobile planétaire 5' en permanence, par la couronne dentée 6.

2 désigne un moyeu solidaire de la roue 3"", laquelle a même axe que l'arbre 1. Le moyeu 2 est excentré par rapport à cet axe, d'une quantité égale à celle dont ,cet axe est lui-même distant de l'axe du mécanisme. Ce moyeu guide une couronne 3 présentant une denture extérieure 3' et une denture intérieure 3",
10 est un segment de frein coiffant l'extéri- eur du mandrin et pressé contre ce dernier par un frein 11 monté dans le carter, et qui sert à solidariser le mandrin et le carter. Plusieurs segments de frein semblables sont visibles sur la figure 9. 'Ils sont soumis d'autre part à l'action de ressorts 10', figure 8, ou 10", figure 9, qui oorrespondent aux deux variantes.

Le fonctionnement du mécanisme est le suivant:
On conçoit que la manoeuvre de la manivelle 15, en commandant la position des chiens, détermine le dia- mètre de la roue à dentmre intérieure formée par la chaîne, et que la position de cette roue soit fixe par rapport au carter, le ouvement des chiens sur le mandrin n'étant pas réversible). L'une des extrémités de la chaîne est fixée en 9' tandis que l'autre s'enroule dans une gorge 9"' par son extrémité 9" lorsqu'on diminue le diamètre de la couronne. La couronne 3 a pour fonction d'assurer la liaison entre la chaîne dentée et la denture 5 pour toutes les posi- tions de la chaîne, de sorte qu'un mécanisme, non représenté,

met en relation la commande 15 avec la vis 3.

Il y a également une liaison entre le levier 15 et le levier 12' qui commande le frein.

Pour obtenir la prise directe, on unit le mandrin qui porte la chaîne et le volant du'moteur. Pour cela, la manoeuvre dessert le frein 11 et libère les seg- ments de frein 10 soumis à l'action de ressorts 10' qui. les appliquent contre la pièce a' du volant. Pour que le mandrin 9 soit libéré, il faut encore qu'il cesse d'engre- ner, par sa denture 12", avec la roue 12. Pour cela, celle- ci présente, sur une partie convenable de son pourtour, un espace dépourvu de dents, lequel vient en regard de la dentu- re 12" à l'instant où le frein 11 se desserre. Rien n'em- pêche alors le volant, le madrin et les roues 6 et 7 de tourner ensemble, ce qui constitue la prise directe.

Si l'on veut à partir de là, amener le mécanis- me au point mort ou obtenir une vitesse intermédiaire, on agit sur le levier 15 dans le sens opposé à la flèche. Le frein 11 immobilise le mandrin en comprimant les mâchoires 10 et les séparant de l'anneau a'. En même temps, la roue 12 reprend son action sur la roue 12 " du mandrin et com- made l'extension de la chaîne en même temps que la vis sans fin, de façon que la roue 3 tourne dans la chaîne en entrai- nant le pignon 5 par son intérieur.

On a vu que l'axe du moyeu 2 et de la couron- ne 3 peuvent se placer sur l'axe principal. Les choses pré- vues pour que, lorsqu'il est dans cette position, le mouve- ment de rétrécissement de la chaîne ait été ,arrêté un peu avant. Avant que l'on soit arrivé à cette limite, la couron- ne, légèrement excentrée, engrenait encore avec la chaîne et tournait sur elle-même, à chaque tour du volant, d'un angle très petit, déterminé par l'angle d'engrènement d'une

paire de dents, de sorte que la. couronne ne donnait au pi- gnon qu'une très faible rotation sur lui-môme de sens inver- se du sens de la rotation du volant. Cela correspondait donc presque à la prise directe quant à la vitesse obtenue.

C'est à partir de ce moment que la chaîne cesse de se rétrécir et qu'intervient le fonctionnement des freins décrits plus haut pour donner la véritable prise directe.

On conçoit que plus on agrandit la chaîne, plus vaugmente la rotation de la couronne sur elle-même et, par suite, celle du pignon 5, de sorte que la vitesse négative qui se retranche de la vitesse positive du mouvement plané- taire dans la transmission à l'arbre entraîné, augmente aùssi.

La vitesse positive de cet arbre diminue donc et peut é'an- nuler. Elle s'annule à l'instant où le diamètre de la roue- chaîne est le double du diamètre extérieur de la couronne.

Cela est du moins le cas ici où le rapport de la couronne 3 au pignon 5 est le même que celui de la couronne 6 au pignon 5'. Lorsqu'oh agrandit encore plus la roue-chaîne de manière que son rapport à la denture extérieure de la couronne 3 soit plus grand que 2, le mouvement de l'arbre 7 se trouve inver- sé, ce qui donne la marche arrière dans une automobile.

Les figures 11 et 12 montrent une variante de la forme d'exécution à chaîne décrite ci-dessus'; la figure 11 est une coupe partielle par l'axe et la figure 12 une coupe suivant A-B de la figure 11. l'our obtenir une multi- plication de vitesse dans la transmission au lieu d'une ré- duction, on a prévu la construction suivante: Au lieu de monter directement l'arbre 1 sur une pièce du volant, il est fixé à une cuvette 18 guidée dans l'intérieur de la roue 3. Dans ce cas, la denture intérieure 3" disparaît et

le pignon 6 retrouve.-son.mouvement en engrenant sur un pignon central 19 solidaire de la roue 3. Le sens de rotation du pignon 5 étant renversé par rapport au cas décrit ci-des- sus, on obtient une multiplication de vitesse pour les posi- tions où l'on avait une réduction.

Les figures 11 et 12 ne correspondent cependant pas exactement à cette construction; le sens primitif de rotation du pignon 5 y est établi grâce à une couronne 20 dentée intérieurement qui relie les deux pignons 5 et 19. Dans ce cas, les fonctions sont les mêmes que pour les figures 8, 9 et 10, en ce qui concerne les effets du mouvement d'excentration.

Les figures 6 et 7 représentent un mécanisme d'embrayage qui peut constituer une variante dans les modes d'accouplement décrits à propos des figures 1 et 13 et pro- curant la prise.directe, sans qu'il soit recouru au frotte- ment comme moyen essentiel donnant lieu aux forces tangen- tielles nécessaires à l'entraînement' d'un arbre pari.l'autre.

Ce mécanisme, qui s'applique à deux arbres de même axe, comporte une -couronner dentée intérieurement soli daire de l'un des arbres et un plateau solidaire de 1'-autre arbre.

Dans la forme,représentée en figure 6, ce plateau est constitué par la roue qui engrène avec le pignon e"". Ce plateau porte des pignons planétaires r, guidés par des noyaux r'. Ces pignons planétaires engrènent d'une part avec la denture intérieure z. et d'autre part avec un pignon central extensible. Ce pignon est constitué de plusieurs secteurs, de même que son moyeu p'- Ce moyeu présente des surfaces coniques qui, par le fait que le moyeu est brisé, peuvent s'introduire dans une rainure conique -

appartenant à un manchon o qui peut coulisser le long de l'arbre d. Ce manchon présente une gorge dans laquelle ,s'introduit un levier de commande.

Le fonctionnement du mécanisme est le suivant:
Lorsqu'on manoeuvre le manchon o dans la direc- 'tion de la flèche u, le pignon extensible n prend son dia- mètre le plus petit pour lequel son engrnement avec les pla- nétaires est correct. Il n'y a alors entre l'arbre ± et l'ar- bre b aucune autre liaison que celle qui peut résulter des frottements inévitables entre des dentures correctes. Le couple résistant appliqué à l'arbre.1 fait que les planétaires tournent sur eux-mêmes, lorsque le volant a est mis en rota- tion, et qu'il entraîne en sens inverse le pignon 1? et le manchon o monté fou sur le moyeu claveté de la roue f.

Lors- qu'on manoeuvre le manchon dans le sens de la flèche v', la surface conique pleine du manchon o force le tronc de cône brisé du moyeu à prendre ses plus grandes dimensions. Il s'ensuit d'abord que l'engrènement devient incorrect, et cela d'une,-manière progressive si la manoeuvre du manchon se fait peu à peu. Il arrive un moment où l'engrènement est si incor= rect que les pignons planétaires ne peuvent plus tourner sur' eux-mêmes.

Par le fait qu'ils ne tournent plus, ils en- trainent leurs noyaux ou guides r', c'est-à-dire le plateau f claveté sur l'arbre d. On obtient donc bien la prise directe..

Au lieu d'être guidés par des noyaux, les pi- gnons pourraient être guidés par leur pourtout dans des creusures pratiquées dans le plateau f.

La figure 7 montre pour 1 un des planétaires, un autre moyen de rendre l'engrènement des dentures 1? et r

incorrect et qui ne nécessite pas que le pignon soit exten- sible. Ce moyen consiste en une douille excentrique s qui permet de renforcer l'engrenage ou de l'affaiblir lorsqu'on la fait tourner dans un sens ou dans l'autre.

Ce mécanisme à pignon extensible décrit ci-dessus trouve encore des applications dans les quatrième et cinquiè- me formes d'exécution représentées par les figures 17 à 20, où l'on voit, figure 19, les pignons planétaires être exten- sibles.

La forme d'exécution représentée par les figures 17 et 18 présente aussi des roues dentées d'engrenages qui restent constamment en position d'engrènement. Leur mise en fonction est opérée ici par un embrayage indépendant des engrenages eux-mêmes. Le volant a du moteur porte le méca- nisme d'embrayage décrit ci-dessus, qui permet de réunir l'ar- bre b à un arbre 21 par la commande de l'arbre à cames 22 du levier 23. La commande des changements de vitesse est assu- rée par les leviers 24,25 et 26.

Le long de l'arbre 21 sont disposés les uns à la suite des autres plusieurs éléments de transmission com- portant chacun les organes suivants :Un pignon central et une couronne intérieure de même axe-reliés l'un à l'autre par une couronne dentée intérieurement et extérieurement, laquelle engrène par son intérieur avec le pignon et par son extérieur avec la couronne dentée intérieurement. La figure 17 montre deux de ces élémentd puis un troisième constitué par un pignon 27 et une couronne intérieure centrale 28 réu- nis par un pignon planétaire 29.

Le pignon central 31 du premier élément est claveté sur l'arbre 21.' Sur cet arbre et de part et d'autre de ce pignon est monté fou un noyau

-excentrique solidaire d'un plateau denté 32.La couronne 33 . est guidée sur ce noyau 30 par sa denture intérieure. La cou- ronne dentée intérieurement 34 est solidaire d'un disque 35 et-d'un manchon 36. Sur ce manchon est claveté le pignon -central du second élément et sur une partie de la longueur de ce pignon, tourillonne le noyau excentré du second élé- ment solidaire du disque 57.

On conçoit qu'un nombre quel- conque d'éléments semblables peuvent être disposés les uns à la suite des autres, et qu'à chacun correspond un rapport de réduction déterminé entre la vitesse du pignon central et celle de la couronne intérieure. Dans la forme représentée, le-manchon du deuxième élément porte, claveté sur lui, le pignon 27 du train planétaire. Enfin, le manchon de la cou- ronne intérieure 28 de ce train porte, claveté sur lui, le manchon 38 d'accouplement de l'arbre récepteur.

Chacune des couronnes dentées intérieurement 34, 41 et 28 porte, sur son pourtour extérieur, une bague 95 dont elle est sclidaire pour la rotation, mais qui peut coulisser sur ses clavettes et qui présente une denture 96 sur l'une de ses faces, capable de correspondre avec la den- ture du disque voisin. Ces bagues présentent une gorge annu- laire qui a deux fonctions: l'une consiste à recevoir les ex- trémités du levier tel que 24 en forme de fourche, (figure 18) et dont l'autre consiste à transmettre les déplacements que lui imprime ce levier, à un petit levier tel que 39 semblable à un cliquet à griffes.

Le fonctionnement du mécanisme cst le suivant:
Les cames de l'arbre 22 sont réglées les unes par rapport aux autres de manière que l'on passe successive- ment de la marche arrière à l'arrêt puis aux diverses vites-

ses positives dans l'ordre de leur croissance. Pour la marche arrière, il faut que le levier 23 embraye l'arbre 21, puis que les leviers 24 et 25 placent les petits leviers dans les positions représentées et que 26 place le petit levier qui lui correspond dans son autre position. On voit que les disques dentés des deux premiers noyaux excentrés sont immo- bilisés par ces leviers. Le pignon 31 communique donc une vitesse réduite à la couronne 34 qui la transmet sans chan- gement au pignon 40 lequel transmet encore avec réduction une vitesse à la couronne 41.

Celle-ci entraîne le pignon 27, lequel communique une vitesse de sens inverse à la couronne 28 par le planétaire 29. four passer à la vitesse nulle, il suffit de débrayer par le levier 23, puis pour passer à la première vitesse, d'amener le levier 26 dans la position re- présentée. Les rapports réducteurs des deux premiers éléments de transmission se multiplient alors l'un par l'autre. Pour passer à la deuxième vitesse, il faut laisser seul en action l'un des deux éléments en faisant coulisser la bague et rele.. ver le cliquet de celui qui ne doit pas fonctionner.

Enfin, la troisième vitesse sera donnée par celui des deux éléments qui fournit le moindre rapport de réduction qui est ici' le premier élément, puis la prise directe par la solidarisation au moyen de l'embrayage des bagues, de tous les éléments de transmission, de sorte que tous tournent ensemble. On voit que deux éléments de transmission peuvent fournir quatre vi- fesses par le simple jeu d'une commande rotative.

Dans la forme d'exécution représentée par les figures 19 et 20, on a disposé un seul élément semblable à ceux qui viennent d'être décrits, cela immédiatement à proxi-

mité du volant. Cet élément assure une première réduction de vitesse entre le volant et un plateau 42 portant la den- ture intérieure d'un mécanisme d'accouplement à pignon exten- sible tel que décrit plus haut; ce mécanisme diffère cepen- dant de celui déjà décrit en ce que ce sont les pignons pla- nétaires 51 qui sont extensibles. Un mécanisme identique 42' est représenté non coupé. Il est commandé par le levier 59 et tourné en sens inverse du premier. Ces deux mécanismes sont disposés sur l'axe principal des arbres moteur et récep- teur.

Ces deux arbres sont séparés l'un de .L'autre par le plateau 42 dans lequel tourillonne le bout de l'arhre b pour lequel est prévue une bague anti-friction 45. Le plateau 42 porte, d'autre part, un arbre-noyau 66 qui tourillonne dans un trou de l'arbre 64 pourvu de la bague anti-friction 66'.

49 est un arbre-renvoi d'une boite de changement de vitesse ordinaire et porte les roues 48, 53 dt 56.

L'élément de transmission comporte le pignon central 43, la couronne à deux dentures 46 et la couronne dentée intérieurement 44. Le pignon 47 est claveté sur le ca- non solidaire de la couronne 44, lequel canon est lui-môme claveté sur le canon solidaire du plateau 42. Le pignon 47 n'engrène pas directement avec le renvoi 48 ; il est relié à lui par une couronne dentée intérieurement 50 qui est guidée dans le carter. 53 et 54 désignent les doux roues de l'engre- nage de petite vitesse qui n'engrènent pas non plus ensemble mais seulement par l'intermédiaire de la couronne 55 à dentu- re intérieure. La roue 32 donne la marche arrière par le fait qu'elle peut engrener directement avec la roue 54 lors- que la commande 57 et 63 amène cette roue dans le plan de

la roue 32 par coulissement sur l'arbre 64.

Un arbre 58 porte les cames à gorge qui commandent les mouvements des leviers à fourchette 63, 59, 60 et 61. Le levier 61 commande l'embraya- ge de prise directe de la bague 45 avec le disque denté 63 du noyau excentré.

Le fonctionnement du mécanisme est le suivant :
Supposons l'énergie arrivant de l'arbre b par son pignon 43. Si l'on embraye d'une part la bague 45 et diautre part le mécanisme d'accouplement 42 en débrayant 42', les-trois arbres successifs b, 66 et 64, se trouvent accou- plés en prise directe; cela est possible grâce au fait que la roue 54 est solidaire en rotation du plateau 42' de la même manière que le pignon 47 est solidaire du plateau 42, c'est-à-dire par le moyen de clavette avec cette différence que les clavettes de la roue 54 la laissent coulisser sur, l'arbre. L'embrayage 42' étant débrayé, la roue 54 mûe par la roue 53, tourne à vide. Si l'on débraye 42, on peut em- brayer 42', on aura la vitesse correspondant aux deux rap- ports réducteurs de la roue 47 à la roue 48 et de la.roue 53 à la roue 54.

Si, sans rien changer d'autre, on débrayées, on .-introduit un rapport réducteur de plus,-celui de l'élé- ment de transmission 43,46, 44. C'est alors la plus petite vitesse. Enfin, on peut débrayer 42' et 45 et embrayer 42, ce qui donne la vitesse correspondant au rapport de réduc- tion de l'élément de transmission sus-mentionné. Enfin, on peut obtenir une vitesse de marche arrière plus lente que la première indiquée, en laissant débrayer 45, en débrayant
42, en embrayant 42' et en faisant' coulisser 54 jusqu'à l'en- grènement avec 32.

On conçoit'que les cames puissent être cons-.

truites de manière à produire successivement ces divers effets dans un ordre donné.

Les figures 21,22 et 23 concernant une variante relative à l'élément de transmission des figures 17 à 20.

La figure 21 montre une autre manière de rendre ,'immobiles les noyaux excentrés. Celui-ci, qui porte le numéro 68, peut être ou non associé à un roulement à billes pour guider en rotation la couronne 69. Celle-ci est encore guidée par l'extérieur de son anneau dans un disque à ouverture ex- centrée 70, lequel porte la denture à griffe qui reste centrée sur l'axe de l'arbre b. On conçoit que si l'on immobilise par son pourtour ce disque 70, le noyau 68 qui est fou sur l'arbre sera maintenu dans une position-invariable par l'inter- médiaire de la couronne même qu'il sert à guider.La. bague 73 présente une forme variante par laquelle elle peut coopérer avec une rampe de la griffe 74.

Cette grif@e peut, lorsqu'elle entre dans la denture 70, repousser en même temps la bague 73.

Une vue suivant le plan C-D est représentée en figure 22, pour montrer une autre forme concernant la griffe 79 qui peut immo- biliser la denture 70 par le jeu de la cane 77 montée sur l'arbre 76 de commande et agissant sur le levier 78.

La figure 23 est une coupe suivant A-B de la figure 21 pour montrer que l'espace vide 70' peut être rempli par un croissant de matière 75, ce qui donne encore le même effet de guidage du noyau.

La figure 16 est un complément aux divers mé- canismes de transmission ci-dessus décrits, un ce sens que lorsqu'un véhicule se trouve arrêté sur une pente grâce à un mécanisme de transmission de marche arrière, il faut qu'il

puisse être empêché de revenir en arrière sans le secours d'un frein. On utilise habituellement dans ce but un cliquet agissant sur l'arbre de transmission. Le dispositif de la figure 16 agit sur la roue dentée fixée au différentiel. Il comprend un levier de commande 88 d'axe 87 et soumis à un ressort de rappel 89. Sur l'arbre d'axe 8 pivote une douille excentrée, qui guide en rotation un cliquet 80 présentant une denture 82. Ce cliquet présente en outre une partie lisse 81 et une gorge 83 séparées par une arête 84.

Le fonctionne- ment de ce mécanisme est le suivant:
Quand le véhicule marche en avant, la roue dentée 85 tourne dans le sens de la flèche 91. A ce moment, la denture 82 est écartée de la roue grâce à l'excentricité - de la douille 86. Si le véhicule tend à reculer, la roue 85 tourne dans le sens de la flèbhe 92 ; on approche alors la denture 82 en commandant la douille 86 par le levier 88. Le ressort soulève légèrement la partie 81 ; une dent de la roue 85 rencontre l'arête 84, ce qui tend à faire tourner le cli- quet 80 dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui fait engrener la denture 82 dans la roue 85 et immobilise le véhi- cule .

REVENDICATIONS :
1. Mécanisme transmetteur de puissance reliant un arbre moteur à un arbre récepteur et pouvant assigner diverses valeurs au rapport des vitesses des dits arbres, mécanisme caractérisé en ce qu'il comporte au moins un coupe de roues dentées d'engrenage dont les dentures restent en

position d'engrènement mutuel pour toutes les valeurs du rapport des vitesses, ainsi qu'un arbre unique de commande monté rotativement sur le bâti et commandant par sa rotation, la fonction de certains moyens par lesquels diverses vitesses peuvent être assignées à l'arbre récepteur par l'arbre moteur.

2.Mécanisme selon la revendication 1, oarac- térisé en ce -que les couples de roues dentées mentionnés sont constitués d'une part par des roues clavetées sur un même arbre planétaire entraîné par l'un des arbres moteur et récepteur, d'autre part par des roues dentées de même axe que les dits arbres, c'est-à-dire centrales, qui engrènent cons- tamment avec les dites roues clavetées, l'une d'elles étant solidaire de celui des deux arbres qui ne porte pas les roues planétaires et les autres étant guidées dans la matière même de l'arbre qui porte les planétaires, ces dernières pouvant être immobilisées par des freins mis en action par l'arbre de commande et agissant sur des plateaux solidaires de ces roues, l'arbre de commande pouvant en outre, rendre soli- daires l'un de l'autre, pour la rotation, les arbres moteur et récepteur.

3. Mécanisme selon la revendication 2, carac- térisé en ce que les moyens mis en oeuvre par la commande rotative pour immobiliser les roues mentionnées, sont des freins agissant sur l'un ou sur l'autre des disques apparte- nant aux dites roues selon la position de l'arbre de commande.

4. Mécanisme selon la revendication 2, carac- térisé en ce que les roues dentées immobilisables par les freins sont des couronnes de même axe que les arbres, tail- lées intérieurement.

5. Mécanisme selon la revendication 2, carac- térisé en ce que les roues dentées immobilisables par les freins sont dos roues taillées extérieurement disposées sur un axe commun aux deux arbres et présentant des joues plus grandes que leurs dentures par lesquelles les freins agis- sent sur elles.

6. Mécanisme selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que l'arbre rotatif de commande solidarise, lorsqu'il est dans l'une de ses positions, un disque solidaire de celui des arbres qui porte les pignons planétaires avec une couronne solidaire de l'autre arbre.

7. Mécansime selon la revendication 2, carac- térisé en ce que les nombres de dents attribués aux roues dentées des divers couples d'engrenage sont tels que pour l'un d'eux au moins, les vitesses des deux arbres sont de sens inverses puis en ce que les autres couples fournissent chacun un rapport de vitesse particulier.

8. Mécanisme selon la revendication 2, carac- térisé en ce que le groupe des roues planétaires forme un tout boulonné et guidé en relation par ses dentures dans,la matière même d'un volant solidaire de l'un des arbres.

9. Mécanisme selon la revendication 4, carac- térisé en ce que les couronnes dentées intérieurement sont guidées en rotation par leur intérieur au moyen de noyaux levés dans la matière même d'un plateau portant le groupe de planétaires et solidaire de l'un des arbres.

10. Mécanisme selon la revendication 2, .carac- térisé en ce que les freins agissant sur les disques'sont

des pinces ordinairement ouvertes que la commande rotative a pour effet d'abandonner à l'action d'un ressort; qui les ferme.
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llo :r:écanisf.lO selon la evenc?¯c.zion 2, carac- térisé en ce que les freins qui agissent sur les disques sont dés freins à ruban dont les leviers de serrage sont actionnés par des cames de l'arbrerotatif de commande.
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12. ?1àaàlisre selon la revendication 5, carac- térisé en ce que les rouescentrales qui entendit avec les planétaires sont guidées par leur pourtour; ajustées qu'elles sont dans des creusures convenables pratiquées Jans la matière de celui des arbres qui porte les planétaires.
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13. 1.±écaiiivL.c Ljclon la revendication i, carac- térisé en ce qu'il comporte au L.oix: lin couple de 1'(,;':0[; den- tées dont l'une des roues est constituée }.":.J: une chaîne den- tée maintenue en i'ori-ie pn"ctiquerlGllt circulaire au r:o;'en d'un mandrin dont les chiens coulissants supportent la chaîne tout on étant mobiles sur leurs coulisses radiales,

de sorte que la couronne cornée par la chaîne a un dia être qui peut varier d'une manière continue grâce à une liaisoh cinématique de la commande rotative avec un plateau du mandrin d'une part et dlautre part avec un dispositif permettant que la roué- chaîne et le mobile planétaire restent associés par engre- nage pour toutes les valeurs qui peuvent être données au
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diamètre de la roue-chaînee.

14. l1écaniULle selon la revendication 13, ca rac- térisé en ce que le dispositif associé la cOY:JmI-'úc1ü rotative .comporte un er,rNjae de roue eu vÜ, sans JJin par lequel est déterminée la position angulaire d' LLO C, lU'O' 1:'; r.; '12 1" sur un

noyau excentrique.

15. Mécanisme selon la revendication 14, carac- térisé en ce que la couronne mobile est taillée intérieure- ment et extérieurement et relie, par ses dentures; un pi- gnon d'axe excentré à lu roue formée par la chaîne.

16. Mécanisme selon la revendication 14, carac- térisé en ce''que la couronne mobile sur le noyau excentrique est solidaire d'un pignon de même axe qu'elle engrenant avec un pignon porté par une pièce montée à l'intérieur de la dite couronne par lequel la rotation est transmise à l'arbre récepteur.

17. Mécanisme selon la revendication 16, carac- térisé en ce que les deux pignons mentionnés engrènent-par l'intermédiaire d'une couronne d'entée intérieurement, ce qui renverse le sens de marche.

18. Mécanisme selon la revendication,1, carac- térisé en ce que les deux arbres moteur et récepteur peuvent être accouplés au moyen d'un mécanisme d'embrayage dans .lequel l'un des deux arbres est solidaire d'une couronne dentée intérieurement, à lui concentrique', et en ce.

que l'au- tre porte un plateau concentrique avec lui, lequel plateau porte au moins un pignon planétaire monté relativement et excentriquement sur lui et engrenant d'une part avec la den- ture intérieure de la sus-dite couronne et d'autre part avec un pignon central, l'un au moins des pignons planétaire et central étant extensible garce que constitué de plusieurs secteurs, de même que son moyeu, lequel coopère par une sur- face conique, avec un manchon de même axe monté de manière à pouvoir coulisser le long de cet axe commun sous l'action d'une commande appropriée, l! agrandissement du pignon exten-

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sible par cette col::

c,lde ayant pour e.'ie do ;aLc.li'e son 8n- térinement progressivement incorrect, jusqu'à rendre la 'trans- mission impossible et de solidariser ainsi les deux arbres par l'intermédiaire du pignon planétaire devenu immobile.

19. Mécanisme selon la revendication 18, carac- térisé en ce que son mécanisme d'embrayage a pour pignon ex- tensible le pignon central.
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20. L'écaniGme ::..;olon 1,. >ievciidic;;>ior: la', oarao- térisé en ce que les pipnons planétaires! Jn ndcanisne d'or.:- brayage sont r.1011-i;ÉS librenent sur des noyaux: <111 plateau.

±la r.:Óomli::'11.1G :;olon la revendication 1, carac- térise en ce que les pignons planutaireo >1.;1 ;:8co.niGme d'eu- brayage sont >ontés libreucnt dans <1.":G creusures du plateau, de sorte que leur pourtour liante: est guidé par la matière mène du plateau.

22. Mécanisme selon le. revendication 18, carac-
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térisé en ce que son accanisne (1' GDbr8.r8..::e COTJlJorte quatre pignons planétaires seublables.

25. Gcarlis#le selon la revendication 18, carae- térisé en ce qu'il comporte un pignon extendible composé, de même que le moyen de ce pignon, d'autant de secteurs qu'il y a de dents.
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24. 1.:80ani3[1<) selon la revendication 18, carac- témisé en ce qu'il présente un pignon extensible composé de
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sec Leurs semblables COJ::J.l;Ol'1,n.,lL chacun deux dents.

25. Mécanisme selon la revendication 18, carac- térisé en ce qu'il a pour pignon extensible au moins un pi- gnon planétaire.

26. Mécanisme selon la revendication 25,
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dans lequel plusieurs 1)ic>..C...8 pij¯yi,)1,jj¯re;s sont extensibles

caractérisé en ce que l'extension de ces pignons est com- mandée par un organe de manoeuvre commun coulissant sur un arbre central et agissant sur tous leurs moyeux respectifs simultanément.

27. Mécanisme selon la revendication 1, carc- térisé en ce qu'il comporte au moins une couronne dentée in-, térieurement et extérieurement, mobile autour d'un axe ex- centré, couronne servant d'organe de transmission entre un pignon.et une couronne à denture intérieure qui sont mobiles l'un par rapport à l'autre autour de'31'axe principal commun aux arbres moteur et récepteur, l'axe excentre autour duquel est mobile la couronne à deux dentures étant celui d'un noyau cylindrique guidant cette couronne par un anneau solidaire d'elle et ajustée sur lui,

le dit noyau étant mobile'autour de l'axe principal et solidaire d'un disque par lequel la commande rotative peut l'immobiliser pour mettre en action les éléments de transmission ainsi'formés, éléments dont le pignon et la couronne dentée intérieurement sont l'un le mobile moteur et l'autre le mobile récepteur.

28. Mécanisme selon la revendication 27, com- portant plusieurs éléments de transmission du type ci-dessus défini, caractérisé en ce que les éléments sont disposés sur l'axe principal les uns à la suite des autres, leurs couron- nes dentées intérieurement étant chacune solidaire d'un pla- -beau, lequel plateau présente sur sa face opposée à celle qui porte la couronne, un manchon cylindrique sur lequel est claveté un pignon de plus petit diamètre, ce manchon servant à guider cet ensemble en rotation.

29. Mécanisme selon la revendication 28, aaraa- térisé en ce que le pignon central du premier élément est

solidaire d'un arbre qu'un mécanisme d'embrayage relie à l'un des deux arbres moteur et récepteur tandis que les pignons centraux des éléments suivants sont clavetés sur les manchons mentionnés ci-dessus comme étant solidaires des couronnes dentées intérieurement..

30. Mécanisme selon la revendication 27, carac- térisé en ce que les éléments, du premier l'avant dernier, ont pour disques par lesquels la commande rotative peut immo- biliser leurs noyaux excentrés, des disques à pourtour denté dont les dentures ont même diamètre que des dentures à griffes correspondantes, présentées par des anneaux coulissant sur des clavettes extérieures aux couronnes dentées intérieurement, dans le but que lorsque la commande fait s'interpénétrer les dites dentures, les éléments de transmission soient hors d'action, un anneau semblable à griffes, qui coulisse sur le dernier élément, correspondant à une denture à griffes d'un plateau ordinaire portant des pignons planétaires qui reçoi- vent leur mouvement du pignoi.

claveté sur 1 avant-dernier canon pour le transmettre à une dernière couronne dentée intérieurement, cette disposition permettant en outre, lors- quelles disques dentés sont immobilisés, que les divers élé- ments puissent servir chacun à accoupler les deux arbres l'un à l'autre aussi bien isolément que par l'intermédiaire de l'un au moins des autres éléments.

31. Mécanisme selon les revendications 27 à 30, caractérisé en ce que l'arbre de commande port# des cames à rainures coopérant avec des leviers pour déterminer la posi- tion, le long de l'axe principal, des anneaux à rainure cla- vetée sur chaque élément, laquelle position détermine à son tour celle d'une bascule à griffes dont les griffes immobi-

lisent les disques dentés lorsque les anneaux ooulissants s'éloignant de ces disques.

32. Mécanisme selon la revendication 27, compor- tant un élément de transmission tel que décrit, caractérisé en ce qu'il est associé à un mécanisme de changement de vites- se comportant un arbre parallèle à l'axe principal, les roues dentées de cet arbre pouvant être reliés aux roues den- tées appartenant à l'un des-deux arbres moteur et récepteur
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par l'intermédiaire de-couroiines-dent6es'-int6rieurement,qu. 1 sont guidées par leur extérieur dans le parler, ces couronnes ayant pour effet de -..rendre l'engrènement silencieux.
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RESUME ..-..' T
Mécanisme pour--transmettre une puissance motrice . d'un arbre rotatif à un autre, applicable aux automobiles- comme liaison entre.-les roues de'la voiture et le moteur. Ce mécanisme.permet de commander la voiture par la manoeuvre .d'une seule manette et de la faire passer de la marche arriè- re au point mort et aux diverses vitesses positives, inter- médiaires et de priser directe-'par un mouvement toujours de même sens de la dite manette. De plus ces organes de trans- mission mis;en jeu sont silencieux grâce à des'engrenages in- térieurs.

Les changements, de vitesse eux-mêmes se font' silen- cieusement pour la.plupart des formes d'exécution grâce au fait que les roues dentées des éléments de transmission ré- ducteurs de vitesse restent constamment en position d'engrè- nement qu'elles soient' en action ou non. Enfin,-l'une des for- mes d'exécution permet une variation continue du rapport ré- ducteur global de la transmission.

Pour