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"DISPOSITIF D'ENCLENCHEMENT ET DE DECLENCHEMENT POUR DISJONCTEURS OU AUTRES APPAREILS ANALOGUES"
La présente invention a pour objet un dis- positif d'enclenchement et de déclenchement pour interrup- teurs, disjoncteurs ou autres appareils analogues, essen- tiellement constitué de pièces plates découpées montées sur des axes et en prise les unes avec les autres.
La forme de ces pièces facilite la fabricationen
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grande série des appareils munis de ce dispositif , d'autre part, elle permet de juxtaposer les pièces d'un même gabarit afin d'augmenter la résistance des organes d'un dispositif déterminé ; on conçoit qu'il est ainsi possible de réaliser, avec un même outillage, la fabrication d'appareils de di f fé- rent es puissances.
Sur les dessins auxquels on se réfère dans la des- cription qui va suivre ; les fig. 1 et 2, qui représentent un exemple d'application du dispositif, objet de la présente invention, à un disjoncteur, montrent respectivement l'appareil "enclen- ché" et "déclenché" ; les fig. 3 et 4 représentent des cliquets, défi- nis ci-dessous, dans deux phases successives du verrouillage.
Sur toutes ces figures les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes éléments ou organes.
Sur le support 1 du contact mabi le du disjoncteur est articulée une bielle l' qui pivote autour d'un axe 2 situé à l'extrémité d'un levier 3. Ce dernier peut osciller autour d'un axe fixe de rotation 4 qui est commun audit levier et à un levier 14 dont il sera question par la suite.
Enfin le levier 3 porte, échelonnés, les axes de rotation respectifs 8,9 et 10 de cliquets 5,6 et 7 judicieusement profilés en vue de réaliser le verrouillage d'enclenchement, et de dimensions appropriées à une démultiplication déterminée des bras de leviers qu'ils constituent.
L'extrémité inférieure du levier 14 porte une poignée 17 qu'on peut faire pivoter légèrement, autour d'un axe 16, pour mettre en action son épaulement 18.
L'encliquetage réalisé dans la position montrée fig. 1 est tel que le levier 14 est maintenu dans la position
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verticale-car l'accrochage de sa broche 22à un crochet 20 pouvant osciller autour de l'axe fixe 19.
Le levier 14 porte une seconde broche 15 à laquelle est accroché le cliquet 5 par son épaulement 23, l'extrémité 26 de ce cliquet étant logée dans un évidement 28 présenté par le cliquet 6. Ce cliquet 6 est maintenu immobile en raison de la position de son extrémité 31 vis-à-vs d'un cran 34 porté par le cliquet 7 ; un ressort 11 attaché en 30 au cliquet 6 maintient le bras 12 du cliquet 7 dans la position d'accrochage.
Il convient de remarquer dès à présent que le levier
3 tend à pivoter autour de l'axe 4 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, en raison de la pression existant aux contacts. Cette rotation est empêchée, dans la position "enclenché", du fait de l'accrochage ou verrouillage décrit ci-dessus.
Le déclenchement est déterminé par une action exercée sur le cliquet 7 en sens inverse de celle du ressort 11 au moyen soit de la butée de relais 13 soit de l'épaulement 18 de la poignée 17.
L'une ou l'autre de ces manoeuvres libère l'extrémité 31 (cliquet 6) du cran 34 (cliquet 7) ce qui a pour effet de permettre la rotation du levier 6 autour de son axe 9 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, sous la sollicitation de l'extrémité 26 du cliquet 5.
Le cliquet 5 pouvant alors tourner librement autour de son axe 8 dans le sens des aiguilles d'une montre, l' épaulement 23 peut se libérer de la broche 15 ; la rotation du levier 3 est possible du fait de ce déverrouillage, elle s'effectue sans entrave et ledit levier vient occuper la position montrée fig. 2.
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Il convient de remarquer que seul un léger déplacement autour de leurs axes respectifs est permis aux cliquets 5,6 et 7 qui doivent se retrouver après le déclenchement dans une position facilitant: le réenclenchement par le simple jeu de la poignée ; en effet l'extrémité 26 du cliquet 5 est arrêtée dans sa course par l'épaulement 27 du cliquet 6, la course de ce cliquet 6 étant elle-même limitée par la butée de son extrémité 31 sur un cran 32 du cliquet 7. Simultanément l'arrondi 37 que présente le cliquet 6 s'emboîte dans la cavité 36 ménagée dans le cli- quet 7. Cette dernière disposition facilite l'agencement des pièces se faisant vis-à-vis et le cliquet 7, qui tend à former un angle moins aigu avec le levier 3, sous l'effet de la force centrifuge, est,ainsi arrêté dans sa rotation autour de l'axe 10.
Le réenclenchement s'effectue en deux temps qui réalisent le verrouillage et l'accrochage des leviers de la manière suivante :
On ramène, par la poignée 17, le levier 14 vers le levier 3 en le faisant pivoter autour de l'axe 4 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre ; ce mouvement est autorisé par l'effacement du crochet 20 devant la broche 22, déterminé dès le début de la rotation, un galet 21 monté sur une branche solidaire dudit crochet 20 venant en contact avec une rampe 38 présentée par le levier 3.
Les figures 3 et 4 représentent, ainsi qu'il a été dit précédemment, deux phases successives du verrouil- lage déterminé par la rotation du levier 14.
Dans la première phase (fig. 3) la broche 15 du levier 14 vient se loger sous l'épaulement 23 du cliquet 5 et fait pivoter ce cliquet dans le sens contraire à celui
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des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que son extrémité 26 pousse à son tour l'épaulement 29 du cliquet 6 ; suite, le cliquet 6 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre (voir fig. 4) et son extrémité 31 parcourt la rampe 33 du cliquet 7 jusqu'au moment; où elle s'engage dans le cran 34, le ressort 11 assurant cette dernière opération.
Le verrouillage est alors terminé, il suffit de ramener la poignée 17 dans la position verticale pour accrocher le crochet 20 à la broche 22. Tous les organes se retrouvent alors dans la position indiquée fige 1 (appareil enclenché).
Le jeu des trois cliquets 5, 6 et 7 et des deux leviers 3 et 14 constitue la caractéristique de la présente invention.
Les dispositifs accessoires, connus en eux-mêmes, comme le contact mobile et l'accrochage 20 - 22, n'ont natu- rellement pas un caractère limitatif.
On conçoit que d'après la forme des pièces et la nature des encliquetages, il suffise de doubler, par juxtapo- sition, les épaisseurs des pièces identiques pour passer d'un type d'appareil déterminé à un type plus puissant, c'est-à- dire supportant; de plus grands efforts.
Une propriété intéressante du dispositif est qu'un effort relativement faible peut provoquer le déclen- chement, le réenclenchement étant empêché.