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Perfectionnement au réglage des machines commandées par des moteurs à vent.
La présente invention a. pour objet un disposi- tif permettant de régler les machines commandées par des mo- teurs à vent de telle sorte qu'elles absorbent automatique-
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ment et à chaque instant toute la puissance que ceux-ci sont susceptibles de fournir pour chaque valeur de la vitesse du vent, ou encore qu'elles freinent automatiquement ces moteurs à vent de façon à tourner à vitesse constante.
-- On sait que si on appelle V la vitesse du vent et N la vitesse de rotation d'un moteur à vent chaque valeur du rapport ' caractérisera un régime bien déterminé de fonctionnement de ce moteur. Il en résulte qu'une certaine valeur de ce rapport en caractérisera par exemple la puis- sanoe maxima et que, si V augmente ou diminue, il suffira de faire augmenter ou diminuer N suivant la même loi pour que la puissance disponible sur l'arbre conserve toujours la va- leur maxima compatible à chaque instant avec la vitesse du vent.
Cette observation a déjà été utilisée par
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franc ais frlii ai!! les Demandeurs dans leur brevet 652.575 du 11 avril 1928, pour: l'établissement d'un différentiel mécanique donnant au- tomatiquement le réglage optimum désiré de la puissance four- nie par les moteurs 4 vent.
Le même problème peut encore être résolu, et dans certains cas d'une façon plus avantageuse encore par la constitution d'une espèce de différentiel électrique qui est l'objet de la présente invention.
L'exemple ci-après fera bien comprendre la na- ture de cette invention. La figure, toute schématique, repré- sente en M un moteur à vent qui oommande directement une gé-
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nératrice d'électricité G à courant confina-, dont l'inducteur est I et le circuit d'utilisation est C, avec batterie-tampon, B. Ce même moteur M commande également, par l'intermédiaire d'une transmission à engrenages 3 une petite dynamo généra- trice D.
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D'autre part un moteur à vent auxiliaire M1 commande une autre dynamo D l en tout semblable à, D. Ce mo- teur et cette dynamo, surtout si l'on prend soin de choisir le moteur assez puissant, tourneront à une vitesse N1 sen- siblement proportionnelle à la vitesse V du vent, ot est à dire égale à 1/K V, K étant un coefficient constant.
Si l'on détermine la transmission par engrenages E de telle sorte que, lorsque le vent souffle à la vitesse V et que le moteur à vent M fournit le maximom de puissance compatible avec la vitesse V, la dynamo D tourne à la vitesse N, égale à N , on aura pour ce régime de fonctionnement
N = N1 = 1/K V ou
V/N = K = constante
Or, comme il a été dit, les dynamos D et D sont exactement semblables. Puisqu'elles tournent à la même vitesse et que les points 0 et O1 de leurs circuits respec- tifs sont ainsi qu'il est montré sur la figure, des points communs électriquement, les voltages en V et V1 seront égaux et il ne circulera aucun courant entre ces deux points V et V1.
Par contre, suivant que la dynamo D tournera plus vite ou moins vite que la dynamo D1. un courant circulera de V vers V1 ou de V1 vers V respectivement.
Dès lors on conçoit aisément que ce courant puisse être utilisé pour actionner un régulateur quelconque composé par exemple, comme sur la figure, par un solénoïde S dont le noyau insère dans le circuit de l'inducteur I de la génératrice G une portion plus ou moins grande de la résis- tance R. Bien entendu ce régulateur peut être d'un type quel- conque, soit électrique agissant, directement ou non, sous l'in fluence de la différence de tension entre V et V1. ou mécani-
1 que agissant sous l'influence des efforts mécaniques que
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l'on peut toujours créer quand on dispose d'une différence de tension.
Ainsi le moteur à vent M pourrait par exemple commander une pompe ou un compresseur dont le noyau du solé- noïde S ferait varier la course des pistons, ou encore l'ou- verture d'une vanne, soit directement, soit par l'intermé- diaire d'un servo-moteur.
Revenant au cas de la figure, l'on voit aisé- ment que si pour une raison quelconque pouvant dépendre d'une variation de V ou d'une variation de l'état de charge du ré- seau, N augmente plus vite que N1 la portion de la résistance R en série avec l'inducteur 1 diminuera par l'action du solé- noïde S, la tension fournie par la génératrice G croîtra, le courant de charge de la batterie B croîtra également, la gé- nératrice G ralentira et freinera le moteur M de plus en plus, et la nouvelle valeur de N tendra vers la nouvelle valeur de N1, ce qui de nouveau assurera l'absorption par la batterie et le circuit d'utilisation de la puissance maxima compatible avec la: valeur actuelle de V et inversement. Tout cela bien entendu dans les limites permises par les divers éléments de l' installation.
Il va sans dire aussi que ladite installation pourra posséder tous les moyens connus (fusibles, relais, con- joncteurs-disjoncteurs, etc....,nécessaires pour protéger la batterie et le réseau contre les surcharges et les surten- sions.
Il serait possible, évidemment, de remplacer les deux dynamos D et D1 par deux magnétos. dont les tensions seraient de la même façon mises en opposition, la différence de tension servant à déclencher des relaie tensimétriques agissant sur le réglage par l'un quelconque des moyens con- nus.
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De plus le moteur M1 peut 'être, soit comme dans le cas de la figure, un petit moteur à vent auxiliaire spé- cial, soit le serve-moteur éolien employé dans certaines installations. On peut de même, lorsque le réglage se fait par l'intermédiaire de relais tensimétriques,, remplacer l'en- semble du moteur M1 et de la dynamo D1 par un simple anémo- mètre à magnéto. la tension ainsi obtanue servant à. la fois à mesurer la. tlitesse V du vent et à 'être mise en opposition avec la tension d'une magnéto semblable commandée par le moteur principal M.
Il peut arriver que l'on ait parfois intérêt à régler le moteur à vent de telle sorte que sa vitesse soit maintenue constante quelle que soit la vitesse du vent,par exemple si la génératrice G doit produire du courant non plus continu mais alternatif à. périodicité constante.Dans ce cas il est clair qu'il suffira de remplacer l'ensemble du moteur éolien M1 et de la génératrice ])1 par un organe fournissant une tension constante, par exemple une batterie d'accumula- teurs.
REVENDICATIONS.
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