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"Perfectionnements aux procédés et appareils pour déceler les défauts des conducteurs électriques"
La présente invention concerne des moyens pour déceler les irrégularités, les défauts, les fissures, les pailles ou autres inclusions et, d'une façon générale, les conditions anormales des feuil- les, fils ou barres de métal des rails ou autres objets analogues.
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Les défauts en question peuvent, soit être cachés, soit être à la surface ou près de la surface,/ faciles à discerner.
La présente invention vise, en outre, un dispositif spécial pour déceler les défauts ou fis- sures des rails de chemins de fer, soit avant, soit après que ceux-ci ont été placés sur la voie; en effet, de telles fissures sont fréquemment la cause desruptures de rails, des déraillements et des accidents qui en résultent.
On sait qu'un procédé a déjà été proposé pour déceler les fissures en question, procédé dans lequel on utilisait les propriétés magnétiques des rails.
Dans le procédé connu en question, le rail était placé dans uh champ magnétique puissant que l'on déplaçait par rapport au rail et on utilisait des dispositifs pour déceler les variations produi- tes dans le champ sous l'influence des variations de perméabilité magnétique du rail de point en point.
Suivant la théorie sur laquelle le procédé en question était fondé:, une fissure cachée provo- quait un changement dans le nombre des lignes de force qui passaient à travers l'objet traité et la dite fissure était décelée du fait de la variation correspondante qui se produisait dans le champ en- tourant l'objet en question ; le procédé précité n'a pas donné les résultats attendus car des varia- tions étaient provoquées dans le champ mis en oeuvre non seulement par les fissures, mais aussi, et même de façon plus prononcée, par d'autres variations dans les caractéristiques ,..physiques du rail telles
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que des parties dures, des parties tendres, des traces de martelage, des marques xxxxxxxxx etc...
Le dit procédé s'est révélé inefficace pour l'obtention des résultats désirés étant donné qu'il était impossible de faire la distinction en- tre les indications correspondant aux fissures et celles correspondant à d'autres causes qui, en fait n'affaiblissaient pas le rail de façon importante.
Il est évident, en outre, que le procédé en question ne permettait pas d'essayer d'autres métaux que les métaux magnétiques tels que le fer ou l'acier puisqu'il était fondé sur la perméabi- lité magnétique du matériau traité.
Au contraire, dans le procédé qui fait l'objet de la présente invention, au lieu de faire passer des lignes de force magnétiques a travers la masse de l'objet à essayer, on y fait passer un courant électrique, soit continu, soit alter- natif de puissance convenable et on décèle les variations provoquées dans la régularité d'écoule- ment du courant à travers le rail .lorsque le cou- rant passe le long des défauts ou fissures, le dit courant, surtout lorsqu'il est continu,n'étant re- lativement pas influencé par lesparties dures ou autres éléments analogues indiqués plus haut.
invention Le procédé qui fait l'objet de la présente invention par suite, semblable aux procédés déjà antérieurement par la demanderesse décrits xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx mais il s,'en distingue par le fait qu'il évite l'obligation d'u- tiliser des contacts de détection appliqués sur le rail. repétées
Après des expériences/et des essais pra-
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tiques réalisés sur les voies de chemins de fer, on a constaté qu'il était difficile d'obtenir, de façon régulière, un bon contact entre les balais du détecteur et le rail lorsqu'il s'agissait de voies en service; certains rails sont, en effet, recouverts d'une couche isolante tenace qui nui- sait sérieusement à la grande précision nécessaire pour déceler de façon précise les fissures.
Dans le dispositif qui fait l'objet de la présente invention, on évite l'obligation d'u- tiliser des balais de détecteur pour percevoir les variations de potentiel; au lieu d'utiliser le pro- cédé par contact en question, la demanderesse place, au voisinage du rail, à travers lequel on fait pas- ser le courant, un organe, tel qu'un fil ou un en- roulement sensible aux variations.du champ magné- tique qui entoure le conducteur et qui est provoqué par le passage du courant dans ce dernier.
L'organe en question peut être relié, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un dispositif amplificateur, au dispositif indicateur ou d'enregistrement.
Etant donné que l'enroulement précité et le conducteur se déplacent l'un par rapport à l'autre, l'enroulement coupe les lignes de force qui entourent le conducteur et qui sont produites par le courant qui s'écoule à travers ce dernier; par suite, une petite force électro-motrice prend naissance, par induction, dans l'enroulement.
La dite force électro-motrice est toujours plus ou moins alternative,que le courant primaire soit alternatif ou continu.
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Le fil ou enroulement dont il vient d'ê- tre parlé est placé de manière que ces éléments soient, d'une façon générale, disposés parallèle- ment au sens d'écoulement du courant dans le con- ducteur afin que les lignes de force électro-ma- gnétique passent à travers l'enroulement ou la boucle formés.
Tant que le champ existant autour du conducteur reste uniforme, le courant induit dans l'enroulement reste uniforme, mais toute variation du champ provoque immédiatement une variation de la force électro-motrice dans l'enroulement, va- riation qui peut être décelée.
Si l'on suppose que la vitesse d'écoule- ment du courant est constante et que la vitesse du déplacement relatif des éléments est également constante, la seule condition qui est susceptible de provoquer une variation dans le champ susvisé est une modification dans le trajet suivi par le courant à travers le conducteur.
Dans un rail de chemin- de fer ordinaire une telle modification du dit trajet ne peut résul- ter que d'un défaut ou d'un joint de rail ou d'un croisement ou d'un cas analogue.
On a, en outre, prévu des moyens pour em- pêcher que les indications fournies par le détec- teur ne soient influencées par les variations qui se produiraient dans le courant primaire ou dais la vitesse de déplacement des enroulements détec- teurs.
Les autres buts et avantages de ltinven- tion apparaîtront dans la description détaillée
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qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre de l'in, vention représenté à titre d'exemple sur le dessin annexé dans lequel :
La figure 1 représente en élévation une vue latérale schématique du châssis de wagon dressai sur lequel est monté le mode de mise en oeuvre précité de l'invention;
La figure 2 est une vue en plan du trai- neau d'essai qui repose sur le rail au-dessous du induits wagon, la dite vue montrant les xxxxxxxxxxx tournants'! utilisés: comme enroulements détecteurs dans le mode de réalisation dont il s'agit;
La figure 3 est une vue en élévation de profil du traineau précité, la même vue montrant, en coupe, le rail sur lequel glisse le traineau;
La figure 4 est un schéma de connexions montrant le plus simple des différents modes de mise en oeuvre de l'invention; schéma schéma
La figure 5 est un second,/, re- présentant xxxxxxxxxxxxx un mode de mise en ceu- vre dans lequel on utilise, au lieu d'un simple fil, des enroulements de détection compensateurs, les indicateurs étant constitués par des écouteurs.
La figure 6 est également un schéma montrant de quelle manière on peut empêcher les joints des rails d'agir sur les organes indicateurs;
La figure 7 montre schématiquement une variante de réalisation de l'enroulement détecteur;
La figure 8 est un schéma montrant les connexions des enroulements détecteurs avec un dis- positif amplificateur;
La figure 9 est une vue en plan schéma-
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tique d'un dispositif indicateur ou enregistreur susceptible d'être utilisé en combinaison avec le dispositif objet de l'invention;
La figure 10 représente, en élévation, une vue latérale en partie schématique d'une appli- cation de l'invention à l'essai d'un fil dans un train de laminage;
La figure 11 représente une vue en éléva- tion de profil de l'un des principaux balais d'ali- mentation en courant;
La figure 12 représente une vue en éléva- tion de profil de l'ensemble de l'appareil, l'obser- vateur étant supposé regarder dans le sens de la flèche qui est indiquée sur la figure 10;
La figure 13 est une vue de détail de l'un des groupes de balais principaux d'alimenta- tion, les organes représentés étant montrés en coupe.
Si, en se référant tout d'abord aux fi- gures 4 et 5, on suppose que la barre 1 à travers laquelle on fait passer le courant fourni par le générateur G ne comporte ni défaut caché, ni fis- sure, le courant s'y écoulera de façon uniforme et, par suite, elle sera entourée d'un champ magnétique ¯également uniforme.,
Si, au contraire, la dite barre comporte, par exemple au point 2, une fissure ou une soufflure située au voisinage de sa partie supérieure, la majeure partie du courant passera au-dessous de la dite fissure conformément à ce qui est indiqué par la flèche 3.
Il s'ensuivra naturellement une modifica-
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tion dans le champ magnétique qui entoure la barre au point considéré et il se produira un affaiblisse- ment du champ au-dessus de la barre.
Si, en même temps, on déplace, par rapport à la barre et au voisinage de la surface de cette dernière, soit le fil 4 de la figure 4, soit l'enrou- lement ou les enroulements 6 et 7 de la figure 5, la force électro-motrice ou le courant induit dans ces éléments varieront au moment où ils passeront au-dessus du point 2 et les variations dont il s'a- git pourront être utilisées pour indiquer le défaut considéré.
Les dite? variations peuventêtre amplifiées de n'importe quelle façon convenable en 4', par exemple, au moyen d'un dispositif de valves thermoioniques (voir figure 8) et peuvent, après leur amplification, être utilisées pour faire fonctionner un disposi- tif d'enregistrement (voir figure 9) ou un disposi- tif indicateur 5'; les enroulements pourraient éga- lement être reliés à des écouteurs 5 qui rempliraient à la fois le rôle d'amplificateurs et celui d'indicateurs.
De préférence, chaque enroulement comporte un noyau 6' d'une substance ayant une perméabilité magnétique élevée de façon que l'enroulement soit traversé par la,plus grande quantité possible de lignes de force.
L'expérience de la demanderesse tend, jusqu'à présent, à lui faire considérer le remarquable alliage connu sous le nom "permalloy" xxxxxxxxx comme étant celui qui, au point de vue du résultat précité, donne le mieux satisfaction.
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L'alliage en question devient saturé pour des densités magnétiques faibles et lorsqu'il est feuilleté, il ne présente que des pertes par hys- térésis de faible importance.
En outre, la demanderesse utilise, de préférence, un deuxième enroulement 7 relié trans- versalement à l'enroulement 6 de façon à faire dis- paraître l'effet des variations qui pourraient se produire dans la vitesse de déplacement relatif de l'enroulement et du conducteur ainsi que l'effet des variations qui pourraient se produire dans le courant principal d'alimentation qui passe à tra- vers le dit conducteur, soit au point de vue vol- tage s'il s'agit d'un courant continu, soit au point de vue fréquence s'il s'agit d'un courant alternatif.
En d'autres termes, si une variation sensible apparaît dans la quantité de courant qui s'écoule à travers le conducteur ou dans la vitesse de déplacement des éléments, une modification se produit simultanément dans la force électro-mo- trice de chaque enroulement, mais, étant donné que ceux-ci sont opposés l'un à l'autre, les mo- difications dont ils sont le siège se compensent et aucune indication parasite n'est envoyée, soit à l'amplificateur, soit au récepteur, soit à l'indicateur.
Sur les figures 1 et 2, on a représenté le mode de mise en oeuvre de l'invention qui est considéré comme le meilleur et dans lequel il n'est pas nécessaire d'utiliser un dispositif am- plificateur auxiliaire; le mode de réalisation en
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question est spéoialement aménagé pour vérifier les rails placés sur la voie.
L'appareil est monté sur un wagon d'es- sai 8.
Sous ce wagon et au-dessous de chaque rail est suspendu un traineau ou carter 10 qui, pendant le fonctionnement du dispositif,s'appuie sur le rail ou est maintenu près du rail.
Le dit traineau est représenté domme ayant des côtés et des extrémités-arrondis.
Il contient deux induits 11 et 12 que l'on fait tourner à une bonne vitesse, par exemple au moyen d'un moteur 13 monté sur le wagon et re- lié par une transmission flexible 14 à un pignon 15 qui engrène avec un pignon 16 monté sur un arbre 17 commun aux deux induits.
Le dit arbre ou du moins la partie 17' de cet arbre qui relie les deux induits doit être en une substance non magnétique.
Conformément à ce qui est représenté, chaque induit comporte un noyau feuilleté enroulé et comprend, en outre, de préférence, des pièces polaires 13' qui ne sont pas enroulées et qui sont très perméables de façon à diriger à travers l'in- duit la plus grande quantité possible de lignes de force.
Le commutateur et les carters de balais 18 sont également, de préférence, établis en une substance non magnétique.
Comme dans le cas des deux enroulements 6 et 7, les induits précités, sont reliés transver salement de manière que le courant ne passe à travers
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le dispositif que lorsque la òrne électro-motrice de l'un des induits varie par rapport à la force électro-motrice de l'autre ce qui supprime l'effet des variations qui peuvent se produire dans le vol- tage du courant d'alimentation, dans la vitesse, etc...
En faisant tourner les induits à grande vitesse on peut déceler un défaut sans recourir à d'autres moyens d'amplification supplémentaires ; induit en effet, l'xxxxxxxx qui tourne coupe rapidement les lignes de force et donne naissance à un courant suffisant pour faire fonctionner les bobines-relais des dispositifs indicateurs.
Le traineau 10 peut être relevé ou abaissé au moyen d'un levier coudé de renvoi 27 dont un des bras est relié à une barre 28 à laquelle le traineau proprement dit est suspendu par l'inter- médiaire de tiges 29, des ressorts à boudin 30 étant prévus autour des dites tiges 29 pour main- tenir le traineau appliqué contre la voie.
11 est bien entendu toutefois que les in- duits tournants ne touchent pas la voie mais sont maintenus à une faible distance de cette dernière.
Le levier de renvoi 27 est commandé au moyen d'une bielle 31 reliée à un levier à main 32.
Au-dessus du traiheau est aménagé un dais ou toit 33 (voir figure 3) destiné à mettre le dit traineau à l'abri de la pluie et des matiè- res étrangères et à protéger le dispositif contre les champs de dispersion magnétiques ou électriques.
Le traineau comporte des prolongements 20 dont chacun supporte les balais d'alimentation en courant 21 et 22.
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Chacune des deux extrémités porte égale- ment un balai auxiliaire respectivement 23, 23' qui est en contact avec le rail.
Le rôle de ces balais est d'immobiliser momentanément l'indicateur au moment où l'appareil passe au-dessus d'un joint de rail; on évite ainsi qu'un joint ne soit,confondu avec une fissure.
Dans le mode de réalisation représenté (voir figure 6) les deux balais 23, 23' sont reliés à un relaismagnétique 24 qui, lorsqu'il est excité, attire l'armature 25 et provoque l'ouverture d'un interrupteur 26.
Ce dernier est intercalé dans le circuit des écouteurs 5 ou de l'indicateur qui les remplace et, par suite, le circuit en question se trouve in- terrompu.
Lorsque les deux balais 23 et 23' sont en contact avec le même rail, il ne passe à travers ce ou nul relais qu'un courant très peu important/étant donné la faible résistance du rail. Mais, lorsqu'on ren- contre un joint de rail, la résistance est suffi- sante pour faire passer à,travers le relais magné- tique la quantité de courant voulue pour attirer l'armature 25 et interrompre le circuit de l'indi- cateur.
Le dit relais pourrait également faire fonctionner un dispositif convenable quelconque 117 servant à compter les rails.
La figure 7 représente un type d'enroule- ment détecteur dans lequel le fil est enroulé sur un noyau 34 ayant une perméabilité magnétique éle- vée et reliant les pièces d'extrémité ou prolongements
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latéraux 35 constituant des élargissements.
Lorsqu'on utilise comme courant primaire un courant alternatif, le noyau doit être feuilleté et avoir de faibles pertes par hystérésis.,
Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, les en- roulements peuvent être reliés à un dispositif amplificateur à valves thermoioniques.
Conformément à ce qui est représenté sur la figure 8, deux paires d'enroulements re- liés transversalement entre eux 6 et 7, 6' et 7', sont reliées à la grille 140' de la première lam- pe 140 et un certain nombre de lampes amplifica- trices sont utilisées pour faire fonctionner les relais qui commandent le dispositif indicateur.
La mise en oeuvre des deux paires d'en- roulements a pour effet d'éliminer l'effet éven- tuel du magnétisme rémanent qui peut exister dans le rail.
Conformément à ce qui est indiqué, on utilise des lampes et des relais présentant des degrés de sensibilité différents, ceci, afin de distinguer les joints de rail des différents dé- fauts ainsi que l'importance relative des divers défauts décelés. XIII
L'ensemble du dispositif peut, bien en- tendu, être modifié de façon à s'adapter aux con- ditions et au type du courant primaire ainsi qu' aux différents éléments accessoires.
Les lampes amplificatrices intermédiaires 100 et 101 sont du type perfectionné dit "à grille écran'\ c'est-à-dire qui comporte, outre la grille habituelle, le filament et la plaque, une grille
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écran 102 reliée à une batterie particulière,103.
La plaque de la dernière lampe 104 est reliée à plusieurs relais 105,106, 107 qui comman- dent et contrôlent le dispositif indicateur ou d'enregistrement proprement dit lequel est, de pré- férence, constitué par plusieurs plumes commandées magnétiquement 111, 112, 113, plumes.. qui enregis- trent, sur une bande de papier P'(voir figure 9), qui avance de façon continue, les observations effectuées.
Dans le mode de réalisation représenté on utilise un relais de joint de rail séparé 108 qui xxxxxxxxx contrôle, la plume au moyen de la- quelle sont inscrites les indications correspon- dant aux joints de rail.
La dit relais est, de préférence, relié à un jeu particulier de lampes amplificatrices 109, 110 dont le coefficient d'amplification est infé- rieur à celui des lampes 100, 101,
La grille 109' de la lampe 109 est mon- tée en parallèle avec la grille de la lampe 101 du groupe principal et la plaque 110' de la dernière lampe 110 est reliée au relais de joint de rail 108.
Les différents contacts de relais de plume sont respectivement reliés aux différentes plumes à commande magnétique 111, 112, 113, tandis que le relais de joint de rail est relié à la plu- me à commande magnétique 114 qui marque les joints de rail.
De préférence, l'enroulement 115 qui cor- respond à l'autre rail est organisé de façon à
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commander la même armature 116 que l'enroulement
114 et de manière à le faire déplacer en sens op- posé afin que sur le carton d'enregistrement les joints de rail soient représentés par une ligne tracée tout d'abord dans une direction puis dans l'autre, conformément à ce qui est indiqué sur la figure 9.
Sur cette dernière figure on a indiqué, pour le rail de gauche,trois électro-aimants d'in- dioation de défauts 111, 112 et 113 et un électro- aimant d'indication de joints 114 et, pour le rail de droite, on a indiqué trois électro-aimants d'in- dication de défauts 111', 112', 113' et un électro- aimant d'indication de joints 115, mais on n'a in- diqué, pour les deux rails, qu'une seule plume commune d'indication de joints 114'.
L'enroulement 120 indiqué sur la figure 8 commande le compteur de joints de rail 117.
Comme on l'a indiqué plus haut, les dif- férents relais sont réglés et ont leur enroulement ajusté de manière à avoir des sensibilités diffé- rentes.
Dans le cas présent, le relais magnéti- que 108 est relativement peu sensible et n'est ac- tionné que par les joints de rail ou autres brèches de rail.
Les autres relais sont progressivement de plus en plus sensibles.
Dans le cas d'un faible défaut, c'est, ,par exemple, le relais 105 seulement qui sera éta- bli de façon à fonctionner; pour une large fissure, les deux relais 105 et 106 entreront en jeu et pour
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un défaut très important, les trois relais 105, 106 et 107 agiront.
Par suite, les trois sortes d'indications portées sur le carton d'enregistrement montreront, en même temps que leur existence, l'importance re- lative des fissures.
Si l'on se reporte à la figure 9, on voit¯que les joints de rail du rail de gauche sont indiqués en a, b, ceux du rail de droite étant porteindiqués en d et e étant donné que le/plume 116 des enroulements 114 et 115 n'est actionné,, que par les joints de rail en question.
Une toute petite fissure est indiquée en f sur le rail de gauche étant donné que c'est seulement le relais le plus sensible 105 de la plume à commande électro-magnétique 111 qui a été mis en mouvement.
Un défaut plus important est indiqué eh g, toujours sur le rail de gauche et, enfin, un défaut réellement grave est indiqué, d'une part, en h sur le rail de gauche, d'autre part, en h' sur le rail de droite.
Il est bien entendu que le carton d'en- registrement P représenté sur la figure 9 est mû à l'aide de moyens convenables de manière que sa vitesse de déplacement corresponde à la vitesse de déplacement du wagon d'essai sur lequel l'appareil est monté.
Il est évident que le procédé objet de l'invention est également applicable, de façon satisfaisante, pour essayer n'importe quel fil ou tige métallique.
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Sur les figures 10, 11 et 12 on a repré- senté le mode de mise en oeuvre de l'invention qui est considéré comme le meilleur pour essayer un fil au moment où ce dernier passe à travers le laminoir.
Le fil ent question est représenté en 50 et se déplace rapidement entre les rouleaux 51(et
52 dans le sens de la flèche tracée sur le dessin.
Le courant est fourni au fil par les ba- lais principaux 53 et 54.
Entre ces derniers sont disposés deux en- roulements déteoteurs 55 et 56 qui sont placés à une certaine distance et qui, dans le cas présent, entourent le fil dans une mesure déterminée.
En outre, on place, de préférence, au delà des balais 54, une deuxième paire d'enroulements détecteurs 55', 56' en vue d'obtenir le résultat qui sera indiqué plus loin.
Egalement de préférence, tous les enroule- ments en question sont, ainsi que les noyaux,en al- liage à grande perméabilité magnétique 57, divisés ou ouverts sur un de leurs côtés et sont montés sur des bâtis articulés 58 et 59 de façon qu'on puisse les ouvrir, conformément à ce qui est indiqué en traits pointillés sur la figure 12, les deux bâtis étant montés sur une sorte de charnière 60.
Chacun des bâtis 58 et 59 est muni d'une o- reille ou prolongement respectivement 61 et 62 qui s'étend au delà de la charnière 60, les deux oreilles en question étant reliéesentre elles par uh ressort ,63 qui a normalement tendance à les rapprocher et à les maintenir dans la position dans laquelle elles sont représentées en traits pointillés sur la figure
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12, c'est-à-dire dans la position qui correspond à l'ouverture des enroulements.
Sur les dites oreilles 61 et 62 sont, d'autre part, articulées deux bielles pivotantes 65 et 65' qui constituent un pantographe.
L'extrémité externe de ce dernier peut coulisser dans une rainure 67' pratiquée dans un support 67, la dite extrémité étant normalement maintenue vers l'avant, conformément à ce qui est représenté sur la figure 12,par un cliquet 68 fixé sur un axe 69,
Lorsque le cliquet précité 68 tourne de façon à se relever et à venir occuper la position dans laquelle il est représenté en traits pointil- lés sur la figure, le ressort 63 fait immédiatement ouvrir les enroulements suivant ce qui est indiqué sur la dite figure 12; il libère ainsi le fil et fait prendre aux enroulements une position dans laquelle ceux-ci ne se trouvent plus en danger d'être abîmés par l'extrémité libre du fil lorsque cette dernière se déplace 4 travers l'appareil.
Du côté droit de ce dernier se trouve une roue 70 qui s'appuie sur le fil et qui est mise en rotation par le dit fil lorsque celui-ci passe audessous d'elle.
La roue en question commande, par l'in- termédiaire d'un engrenage conique convenable 71, un arbre 72 qui commande lui-même, par l'intermé- diaire d'une transmission flexible 72', un disposi- .se présente tif de mesure 73; de cette manière, s'il xxxxxx un défaut, la partie de fil dans laquelle se trouve celui-ci peut facilement être localisée.
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Le même arbre commande un indicateur de vitesse 74.
La roue 70 est montée sur un levier coudé
75 qui pivote autour d'un axe 76, le bras vertical 77 du dit levier coudé étant normalement en contact avec un interrupteur 78.
Par suite, lorsque le fil cesse de passer sous la roue 70, celle-ci descend et provoque le déplacement du bras 77 qui s'écarte de l'interrup- teur 78.
Ce dernier est intercalé dans le circuit principal d'alimentation des balais et, par suite, le dispositif précité interrompt le dit circait d'alimentation au moment où on atteint l'extrémité du fil traité; on évite ainsi la production d'étin- celles de rupture importantes aux balais principaux d'alimentation.
De préférence aussi, la demanderesse re- lie l'indicateur de vitesse 74 à une résistance ou à un dispositif analogue permettant de faire varier l'importance du courant d'alimentation.
Elle a constaté qu'il était avantageux d'envoyer dans le fil un courant aussi important que possible et la quantité de courant envoyée peut, bien entendu, être augmentée en même temps que la vitesse du fil étant donné qu'en raison de sa vitesse de déplacement élevée celui-ci n'aura pas le temps de chauffer et pourra supporter le passage d'un courant d'une valeur égale à plusieurs .fois celle de la valeur du courant maximum qu'il pourraitsupporter s'il était immobile.
Par suite, on a prévu des dispositifs
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permettant de faire @croitre le courant en même temps que la vitesse au,suivant une autre méthode, de faire décroître xxxxxxxxxxxxx le courant lorsque la vitesse décroît, cette façon d'opérer assurant, dans tous les cas, des conditions de fonctionnement optimum sans qu'on aità craindre de surchauffer le fil.
En vue d'obtenir le résultat indiqué, l'indicateur de vitesse fait fonctionner un rhéos- tat ou une résistance variable 40, l'organe mobile 41 du rhéostat étant relié au dit indicateur de vitesse ou étant commandé par lui , de manière que, pour une faible vitesse, le courant envoyé dans le fil soit lui-même plus faible que celui qui est envoyé lorsque la vitesse est plus grande.
De préférence également, on a prévu des dispositifs pour, ainsi qu'on le fait pour les en- roulements détecteurs, écarter les balais princi- paux du trajet de l'extrémité libre du fil lorsque cette extrémité est atteinte.
A cet effet, oh monte les balais princi- paux d'alimentation de façon qu'ils coulissent dans quatre rainures radiales 80 pratiquées dans un cadre 81 (voir figure 11) de manière que les dits balais puissent être amenés en.,contact avec le fil 50 ou être éloignés de lui.
Sur chaque balai est fixée une pointe 82 destinée à établir la liaison avec la rainure qui est voisine du balai, la dite pointe prenant appui sur un des éléments d'une came quadruple 83.
On voit facilement que, lorsque la dite came tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire dans le sens indiqué par la
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flèche représentée sur la figure 11, les quatre ba- lais sont écartés du fil 50 et cessent d'être en contact avec lui.
Ces mêmes balais sont normalement mainte- nus appliqués contre le fil par un ressort continu 84 qui forme ceinture autour d'eux (voir figure 13).
En outre, les balais en question sont, de préférence disposée de façon à former chacun, avec le fil, un angle légèrement différent, confor- mément à ce qui est représenté.
De préférence, c'est l'abaissement du rouleau 70 qui, au moment où il atteint l'extrémité du@fil, fait tourner la came 83 de façon à provo- quer le retrait des balais, le dit abaissement ayant en même temps, les conséquences dont il a été parlé plus haut.
Conformément à ce qui est indiqué, une bielle 85 articulée sur la came précitée est re- liée, à son autre extrémité, à un levier 86 qui pi- vote autour d'un axe 87.
L'extrémité externe de ce dernier est, à son tour, reliée à une bielle 88 articulée sur un levier coudé 89.
Ce dernier se trouve, enfin, fixé sur un arbre 89' commandé par l'arbre 76 par l'intermédiaire d'un engrenage conique 76'.
A son extrémité inférieure, le levier coudé 89 agit sur le levier coudé 68 par l'intermé- diaire d'une connexion par ergot et rainure 90 de manière que les balais principaux d'alimentation soient retirés au moment même où les enroulements fendus s'ou- vrent de façon à empêcher toute détérioration de
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l'appareil.
La deuxième paire d'enroulements fendus 55', 56' peut être établie et commandée de la même façon que les enroulements d'essaisprincipaux.
Il convient toutefois de remarquer que cette deuxième paire d'enroulements est placée au- tour du fil en un point où il ne passe plus de cou- rant.
Par suite, lorsqu'un courant est induit dans les dits enroulements, il est provoqué par le magnétisme rémanent du fil.
L'enregistrement fourni par ces derniers enroulements peut être comparé avec celui fourni par les enroulements principaux en vue d'obtenir les renseignements complémentaires au sujet de la constitution interne du fil et, par exemple, de la présence de points durs, de l'état de cristallisa- tion, etc...
De telles variations dans la dite consti- tution interne ont un effet réel sur le champ magné- tique résultant du magnétisme du fil lui-même, alors qu'ils n'ont pas d'effet ou qu'il n'ont que très peu d'effet sur l'écoulement du courant à travers le fil.
On a décrit ci-dessus le principe et le fonctionnement de l'invention en se référant à la définition de cette dernière et à l'appareil que l'on considère actuellement comme constituant le meilleur mode de mise en oeuvre; toutefois, il est bien entendu que le dit appareil a été décrit et représenté exclusivement à titre d'exemple et que l'invention dont il s'agit pourrait être mise en
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oeuvre à l'aide de dispositifs différents. En outre, le mode de réalisation indiqué pourrait être modi- fié dans sés détails dexécution et pourrait être complété par tout dispositif accessoire utile sans pour cela que l'on sorte du domaine de la dite in- vention.