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Disposition permettant de pulvériser des substances mauvaises conductrices dans les lampes à vide, d invention se rapporte à une disposition permettant de pulvériser des substances dans les lampes à vide, la disposi- tion selon cette invention rendant possible de vaporiser ces substances aussi bien au cours de la fabrication des lampes que plus tard, si une vaporisation devenait nécessaire pendant le fonctionnement ou lors de la mise en marche des lampes.
C'est par cela que le dispositif selon l'invention se différencié des autres dispositifs connus dans lesquels les substances à pulvériser sont éventuellement placées sur un filament auxiliaire, qui est chauffé tellement fort avant la fabrication de la lampe, qu'il n'est plus possible de con- tinuer l'opération de pulvérisation après la mise en marche.
11 est déjà connu également de pulvériser des matières dans les lampes à vide en les chauffant par les courants de Foucauid. Toutefois de cette façon on ne peut pulvériser avec une certaine efficacité que des substances ayant une
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conductibilité déterminée, Quand en outre on calcule la forme de ces substances de façon à pouvoir y produire des courante de Foucauld d'une force suffisante,par le moyen d'un champ produit en dehors de la lampe, 11 est possible par exemple de vaporiser dans la lampe des substances génératrices telles que le magnésium, par échauffement par les rayons de foucauld, par contre si on doit vaporiser, ou même simplement chauf- fer des sels ou d'autres substances mauvaises conductrices ou non conductrices ou électrolytiques,
ce procède ne peut pas être employé parce qu'on ne peut pas induire des courants de Foucauld en quantité sensible, dans les matières mauvaises conductrices. La disposition selon la présente invention permet au contraire de vaporiser à l'intérieur d'une lampe, même des matières mauvaises conductrices,
Conformément à 11 invention, il est disposé dans la lampe des substances en matière conductrice conformées de telle manière que certains endroits puissent être amenés à une température particulièrement élevée lorsqu'on fait agir sur la lampe, par l'extérieur, un champ magnétique d'une fréquence adéquate, on peut alors, conformément à 11 invention, appliquer dans le voisi- nage le plus immédiat possible de ces endroits particulièrement fort échauffés,
la substance à échauffer, .Spécialement lorsque la matière à échauffer est non conductrice,, il est possible de la disposer de facon à ce qu'elle entoure l'endroit à chauffer fortement, de façon que son chauffage puisse se produire par conduction calorique. Hais lorsqu'elle possède une certaine conductibilité il peut être préférable de la disposer à une dis- tance modérée de l'endroit fortement chauffable afin que la présence de cette substance n'exerce pas une influence nuisible sur la donduction de courant de Foucauld dans la partie à chaut. fer fortement,
La pulvérisation de substances, conformément à l'invention, trouve son principal emploi dans la fabrication de cathodes 4 forte puissance d'émission.
La pastille d'oxyde de baryum et de silicium ou de ferro-silicium et aluminium à employer d'après
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la demande de brevet du même inventeur du 25 février 1929, N provisoire 282.529. est généralement une substance de très basse conductibilité électrique, ou bien contient une substance de cette naturel Si on veut la pulvériser sous forme de pastille ou de perle sur la surface intérieure de l'anode , par chauffage par courant de Foucauld, 11 est nécessaire que l'anode soit chauffée particulièrement fort en le point de fixation, D'après la présente invention, l'anode recevra sur les côtés du point d'attache de la substance à pulvériser, deux fentes de façon que le point d' attache constitue un pont pour le passage des courants de Foucault;
ces courants s'étranglent ainsi en cet endroit sur une petite partie de la surface et produisent ainsi un échauffe- ment plus fort,
L'essence de l'invention est expliquée ci-après sur la base de quelques exemples d'ax cution.
Fig.1 représente le système d'électrodes monté dans une lampe à vide, dans lequel on reconnaît particulièrement claire- ment l'anode 1 de forme cylindrique, Cette anode 1 n'est pas construite de la même façon dans toute sa périphérie, mais elle possède en un endroit des entailles 2 en forme de fentes, ne laissant libre qu'un pont étroit 3, Lors du chauffage par le courant de Foucaul, par exemple par une bobine établie à l'ex- térieur par dessus l'ampoule de verre ou par dessus le système d'électrodes, et dont l'axe coïncide avec l'axe de il, anode cy- lindrique,
les courants de Foucauld induits circulent en lignes essentiellement circulaires autour du manteau cylindrique de l'anode 1 mais par suite des fentes 2 les lignes circulaires se concentrent très fortement sur le pont 3, produisant un échauf- fement particulièrement .tort en cet endroit de il anode . à peu près en la façon indiquée au dessin. Il est possible de dispo- ser la matière vaporiser selon cette invention, sous la forme d'une perle 4 sur le pont 3.
Si cette substance est non conduc- trice, le passage de courant ne sera pas sensiblement modifié par sa présence et par conséquent il se produira dans le pont 3 la
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même quantité de chaleur que si la substance 4 ne s'y trouvait pas, toutefois la chaleur développée dans le pont 3, sera déviée par le corps 4 ce qui tait qu'il se produira dans ce corps 4 1'effet que lion veut obtenir par l'action de la chaleur, Le corps 4 est fixé sur le pont, sur la face interne de l'anode et peut consister en un mélange susceptible de réaction selon la demande de brevet précitée du 25 février 1929, l'effet que lion veut obtenir par l'action de la chaleur est la pulvérisation de la substance 4, pour former une couche à forte puissance d'émission sur la cathode 6.
Le système d'électrodes selon la Fig.l est complété par la grille 7.
Les fentes 2 dans l'anode peuvent être faites particulière- ment étroites; toutefois, si l'on craignait dans les lampes particulièrement sensibles, des dérangements par le dégagement d'électrons qui pourraient se produire dans ces fentes, on pourrait en outre les recouvrir de matière non conductrice: il est possible par exempt de les faire, comme on le voit dans le dessin, d'une largeur égale à l'épaisseur d'une plaque de mica et d'introduire alors dans les tentes 2 une ou plusieurs plaques de mica 5, Fig.2 montre une autre forme d' exécution de l'invention dans laquelle il s'agit de chauffer un corps en matière conduc- trice.
Dans ce cas il ne conviendrait pas de placer la perle 4 directement sur le pont 3 de l'anode. on pourrait alors rétré- cir très fortement le pont pour obtenir ainsi un très fort échauf- fement et disposer la substance à échauffer, qui peut avoir une mauvaise conductibilité restant cependant sensible, en dehors de 1'anode par dessus le pont 3 de façon à ce qu'elle ne soit pas en liaison conductrice avec l'anode et soit alors chauffée simplement par le rayonnement de chaleur du pont 3,
Le corps 4 peut consister en un morceau de magnésium ou une autre substance génératrice convenable, Pour la pulvérisation des substances génératrices convient spécialement une forme d'e- xécution correspondant à la Fig.2.
En calculant convenablement
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les dimensions de la substance génératrice 4 et en la disposant à un écartement convenable de l'anode 2, on peut obtenir que la pulvérisation du magnésium lors de la fabrication de la lampe, ne se produise qu'aprés le dégazage des parties métalliques,
Alors que la disposition représentée dans la Fig.2 convient particulièrement pour la pulvérisation d'une substance généra- trice,la disposition selon la fig.1 convient surtout pour la confection d'une cathode à forte puissance d'émission. Toute- fois, rien n'empêcherait de placer directement sur la surface extérieure de l'anode la matière à pulvériser comme substance génératrice.
En outre dans l'exemple d'exécution montré dans la Fig.2 les fentes 2 pourraient également être garnies de bandes de mica 5.
Quelque soit la forme de réalisation qu'on donne à 1' inven- tion, il s'agit toujours de déterminer la répartition de cou- rants de Foucauld dans un conducteur métallique de façon à ce qu*il se produise en un ou plusieurs points, par les courants de Foucauld induits..
un échauffement plus fort que dans les points voisins, Si l'invention est particulièrement utilisée à pulvériser des matières plus ou moins mauvaises conductrices par la chaleur des courants de Foucauld générés dans le conduc- teur métallique, il faut naturellement que le point de fusion ou le point de pulvérisation du conducteur métallique exige une température plus élevée que le point de pulvérisation de la substance en question, Toutefois il n'est pas absolument néces- saire pour cela que le point de pulvérisation soit beaucoup plus bas que le point de fusion du conducteur métallique.
Au con- traire dans les exemples d'exécution décrits et représentés on obtient un avantage spécial en ce que l'anode, généralement construite en tôle de nickel, possède un point de fusion qui n'est pas beaucoup plus élevé que le point de vaporisation de la préparation au baryum, de façon que pour le dégazage de l'anode on peut déjà. la chauffer à une température considérable sans produire une pulvérisation sensible de la préparation au baryum,