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"Appareil aspirateur pour cheminées et autres applications."
La présente invention a pour objet la réali- sation d'un appareil d'aspiration pour cheminées d'immeubles d'usines, ainsi que pour conduits d'aéra- tion et toutes autres applications similaires.
Cet appareil est établi de manière,, à utiliser les déplacements naturels de l'air atmosphérique pour créer, quelle que soit la direction de ces dé- placements, une action de dépression à l'intérieur des chambres de l'appareil en vue de produire l'as- piration du fluide à évacuer ( fumées, air vicié. etc ...), , cette action étant consécutive , suivant le sens de déplacement de l'air:soit à une action
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de compression de cet air, guidé et passant entre des parois convergentes, combinée avec une action de dépre- ssion due à l'écoulement dudit air entre des parois divergentes faisant suite aux parois convergentes;
soit à une action de compression s'exerçant sur une des parois extérieures de l'appareil et combinée avec une action de dépression générale se produisant au- tour des autres parois extérieures ; parois conver- gentes-divergentes ci-dessus étant combinées avec un ou plusieurs moye= de guidage de l'air ; pleins ou creux, convenablement disposés.
Dans un autre mode d'exécution.de l'invention l'appareil est établi de manière à fonctionner, non seulement comme aérateur-aspirant, mais aussi comme aérateur-refoulant, ce qui permet non seulement d'éva- suer l'air vicié ou les fumées, mais encore de les remplacer, sous l'action d'un refoulement, par de l' - air frais pris à l'extérieur.
L'expérience a prouvé que l'action du vent se fait diversement sentir à l'orifice d'un conduit ordinaire de fumée ou d'aération, produisant, sui- vant la direction du vent, une aspiration ou un refou- lement dans le conduit.
P ar, exemple, si le vent est ascendant, il créé, au dessus du conduit, une aspiration irré- gulière, suivant la vitesse du vent Si le vent souffle dans une direction horizontale, il coupe la veine de fumée ou d'air vicié, supprimant ainsi le tirage.
Si le vent est plongeant, il pénètre dans le conduit , refoulant la fumée, y amenant les im-
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puretés qu'il contient et même de l'eau en 'quanti- tés parfois considérables, par les temps de pluie ou d'axes. orage.
Les variations atmosph éri ques influent égale- ment sur le tirage. Par certains temps, par exemple lorsque la pression,barométrique baisse, le tirage est ralenti. U n coup de soleil sur le sommet des con- duits d'une souche multiple produira une dépression dans les foyers non allumés, formant appel, et cest dans les appartements où le feu n'est pas allumé, que sera appelée la fumée du ou des foyers voisins susceptible de produire des accidents.
Pour remédier à ces inconvénients on se sert d' appareils mobiles oufixes.
L es appareils mobiles s'orientent dans la direction du vent (lorsque les pivots ne sont pas en- crassés par la fumée ou oxydés par la pluie) pour permettre de laisser libre l'écoulement de la fumée sous le vent.
Il arrive, à l'usage, que ces appareils tour- nent mal ou ne tournent plus du tout, grave inc onvé- nient, car,--le vent s'y engouffre et produit à l'inté- rieur, un refoulement plus violent que dans les con- duits ordinaires.
Il existe en outre des appareils fixes, qui n'utilisent pas le vent d'une façon rationnelle; en effet, ils n'utilisent que l'action de dépression, de manière alternative, suivant la direction du vent, et il est impossible de les assembler pour former une sou che à plusieurs conduits, ou de les placer contre un mur, sans provoquer des refoulements et diminuer le tirages.
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L'appareil faisant l ob jet de la présente invention supprime tous les inconvénients que l'on vient de signaler.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple seulement, diverses formes d'exécution de l'appareil aspirateur en question.
Les figures 1,2,3,4,5,6 représentent,en cou- pe horizontales, certaines de ces formes d'exécu- tion.
Lesfigures 7,8,9,10,11,12 sont des coupes permettant de comprendre le principe de fonction nement de ces appareils.
La figure 13 est une vue en coupe verticale d'un appareil comportant une superposition des chambres d'aspiration.
La figure 14 est une vue en coupe faite par la ligne A Bde la figure 13.
La figure 15 est une vue d'un appareil consismk xxxxxx en une souche à trois conduits, formant un bloc exécuté en ciment , asbeste.
La figure 16 est une vue en coupe par la ligne C- D de la figure 15 .
La figure 17 est une vue en perspective d'un appareil aspirateur sans superpositiondes cham- bres.
La figure 18 est une vue en perspective d'une usine avec les appareils d'aération.
La figure 19 est une vue en élévation d'une cheminée d'usine construite sur le principe de l'appareil des figures 2 et 9.
La figure /est une vue partielle d'un immeuble dont la souche ordinaire a été rempla- cée par une souche aspiratrice suivant l'invention.
La figure 21 représente un appareil aérateur-
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a ani ronf -4. -e- -
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-aspirant et aérat'éÍÍr-refou1ant.
Les figures 23 à 28 sont des coupes schémati- ques horizontales omettant de se rendre compte de la circulation des différents courants gazeux dans l'appareil représenté sur la figure 21.
La figure 22 représente une pièce d'apparte- ment aérée au moyen des dispositif faisant l'objet de l'invention.
Les appareils représentés sur les figures 1, 2,3,4,5,6, comportent un certain nombre de chambres ,indiquées en 1, disposées verticalement,, L es parois extérieures, de forme quelconque de ces chan- bres sont indiquées en 6, leurs parois intérieures indiquées en 2, forment entre elles, des angles convergents-divergents, et délimitent des passages verticaux 5 pour la sortie des gaz. D-es noyaux 4/sont placés à distance devant les orifices des chambres.
L-a figure 8, représente une coupe verticale de!-l'appareil de la figure 5 . Cet appareil est munt d'un/tôît amovible afin de permettre le nettoyage' dans leschambres 1" , Entre le dessus 8 de l'- appareil dans lequel on aura aménagé une ouverture 10, et les bords inférieurs de la calotte du toit on laissera un intervalle, maintenu à une distance réglable.Ce toit agit principalement par vent refoulant, par suite de la déflexion des filets d'air sur la partie supérieure de la calotte.
La chambre centrale 1, figure 8, est munie d'un toit 11, pour augmenta l'écoulement dans les orifi- ces 5.
Pour augmenter le tirage, il est préférable de disposer dans toutes les directions, des passa- ges convergents, en superposant les chambres, de xx
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telle xxxxxxx façon que les chambres de l'une de ces parties soient placées au dessus d'un passage convergent de l'autre. Ces parties sont séparées par une capacité intermédiaire qui permet la communication des chambres.
Les figures 13 et 15 représentent une dis- position des chambres d'aspiration, du type de celle, que l'on vient d'indiquer, constituée à l'aide d'un appareil suivant la figure 1.
On voit nettement sur la figure 13, la super- position des chambres d'aspiration dans les condi- tions exposées ci-dessus 15 désigne la chambre intermédiaire faisant communiquer les dites chambres.
LX L'élément supérieur comporte également une chambre 16 surmontée d'un couvercle 17.
Sur cet appareil lorte de ramonage est indiquée en 14 .Cet appareil est posé sur un bois- seau 13.
Bien entendu, pn pourra constituer l'appareil avec un plus ou moins grand nombre de parties su- perposées.
Les figures 15 et 16 montrent le groupement de plusieurs dispositifs tel que celui de la figure 13.
D ansle cas de la figure 2, au lieu d'avoir des chambres 1, pour conduire les gaz à évacuer, l'appareil est formé d'une chambre unique cylindri- que 1, percée d'un plus ou moins grand nombre d'- ouvertures verticales 5, devant lesquelles sont placées, à la distance voulue, des parois 4' combinées avec des parois ou ailettes 2', ces pa- rois formant entre elles des passages convergents divergents dont on comprend le rôle en examinant les flèches de ladite figure.
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Il est facile de concevoir le fonctionnement de ces dispositifs. On se référera, à cet effet, aux figures 10,11, 12. a) (Figure 10).Si le courant d'air arrive dans la direction de la flèche F, il pénètre dans le passage 4 rencontre une section de plus en plus rétrécie et, par écoulement dans les divergent D, augmente de vitesse, Guidé par le noyau central 4, il passe devant les orifices 5 des chambres, où il produit une dépression , qui aspire le fluide contenu dans ces chambres puis il s'écoule par les divergents D. D 'attire part, il est défléchi par les surfaces courbes extérieures latérale(µ et augmente ainsi par écoulement et par déflexion l'a& piration dans les chambres 1. b) (Figure 11).On supposera que le courant d'- air arrive dans la direction de la flèche F1.
I 1 pénètre dans le passage % et il est défléchi par- la surface courbe 6, créant ainsi une aspiration de dans leschambres 1 par écoulement et par déflexion sur les divergents D. c) (figure 12). Dans ce cas le courant d'air arrive dans la direction F2. Rencontrant la surface courbe 6 de l'appareil, il exerce une pression sur 1/6 de la surface de cet appareil et une dépression sur les autres 5/6. L 'action d'entraînement'créée de la sorte sur les divergents D, amène l'aspiratue dans les chambres 1.
Les appareils représentés sur les figures 7,8 9 comportent les mêmes éléments caractéristiques de l'invention.
S-i l'on se reporte à. l'appareil aérateur aspirant et aérateur-refoulant représenté sur les figures22,23,24,25,26,27, et 28 les chambres indi-
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quées en 1' produisne zone de compression, à l'intérieur des pièces à/aérer, les chambres 2' servent à l'arrivée de l'air intérieur vici é, qui est appelé par la dépression énergique résultant du frottement du vent sur le cylindre extérieur de telle sorte que l'air vicié se trouve constamment remplace par de l'air frais.
Le vent, arrivant dans le sens de la flèche F, arrive dans un passage convergent 6 est .dévié par le noyau, plein ou creux H, arrive dans les chambres 1' et , par les compressions qu'il produit @ est dirigé par les conduits/dans la pièces a aérer ; l'air vicié qui est chassé est aspiré par les conduits 3 vers les chambres 2'.
Pour éviter l'entrée des poussières dans les conduits de refoulement on peut munir des ouver- turesdes chambresde grillagesmétalliques 5.
Dans l'installation représentée par la figure 22, l'air arrivant des chambres 1' (figures 23 à 28) passe par les conduits 1" jusqu'aux orifices 4 par lesqaels il s'échappe dans la pièce, chassant l'air vicié vers le plafond où il est appelé à travers l'ouverture 3', on peut d'ailleurs ménager au plafond une ou plusieurs ouvertures 3' et les dissimuler par toute décoration appropriée et no- tamment par des appliques de lampes.
E nfin l'appareil représenté sur la figure 21 peut être surmontéd'une calotte 7', munie d'ouver- tures convergentes-divergentes, qui communiquent avec le noyau H.