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"Arme à main munie de petits couteaux".
@ L'objet de la présente invention est une arme à main qui est destinée principalement à servir d'arme défensive contre des atta- ques imprévues. Cette arme peut être portée sans éveiller la curio- sitéet employée immédiatement en cas de danger.
Cette arme à main consiste essentiellement en une ou plusieurs petites pointes aiguës ou tranchantes, comme des couteaux de forme voulue quelconque, qui sont fixées à une poignée et invisibles quand on ne s'en sert pas. Les pointes peuvent 'être disposées directement sur la poignée ou logées dans une boite appropriée qui est reliée d'une façon convenable à la poignée. Comme poignée on peut employer notamment des bagues d'un genre et d'un agencement quelconques, par exemple des bagues de fantaisie et des bagues à cachet.
La configuration extérieure et l'agencement de la boite recou- vrant ou contenant les pointes en forme de couteaux, peuvent 'être choisis à volonté. Elle peut avoir par exemple une forme carrée, rectangulaire, polygonale, ronde, ovale, elliptique, être munie de décorations quelconques et de pierres de joaillerie ou agencée comme un miroir. @
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Une bague munie du présent dispositif constitue pour des per- sonnes plutôt faibles, notamment des femmes, une arme défensive ab- solument sure et toujours prête à être employée, attendu que pour s'en servir il suffit de démasquer ou de redresser les pointes en forme de couteaux et de tourner la bague de façon que les pointes se trouvent sur la paume de la main.
Les blessures occasionnées à un agresseur avec les pointes en forme de couteaux, sont, il est vrai, peu graves et en aucun cas mortelles, mais elles sont extrêmement douloureuses et provoquent de fortes pertes de sang. De cette façon elles empêchent l'agresseur d'attaquer et facilitent son signalement.
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Les blessures sont occasionnées tout-à-fait automatiquement à l'agresseur, attendu que chaque personne attaquée cherche à repousser son agresseur avec les mains et doit blesser celui-ci en le touchai
Outre les blessures du corps, les vêtements de l'agresseur peuvent aussi 'être lacérés, attendu que les petits couteaux, quoique très petits, sont extrêmement tranchants et fixes.
Cette arme à main peut 'être construite de différentes façons.
Ou bien les pointes en forme de couteaux sont fixes sur la poignée et démasquées par l'enlèvement eu le déplacement d'une boite qui les recouvre, ou bien les pointes sont mobiles et se redressent en se calant pour qu'on puisse s'en servir. Dans ce cas la boite de re- couvrement est munie de coulisses correspondantes pour le passage des pointes. Le redressement et le calage des pointes, respective- ment leur rabattement, s'effectuent de l'extérieur de la boîte, tan- dis que le mécanisme est logé à l'intérieur de celle-ci. Les dispo- sitifs à employer à cet effet peuvent être exécutés et actionnés de différentes façons.
Le dessin annexé représente plusieurs exemples de réalisation de l'invention. Dans ce dessin : fig.l est une vue en élévation d'une bague à pointes fixes et à chapeau recouvrant celles-ci. fig.2 est une vue de côté de la fig.l, le chapeau étant enlevé. fig.3 montre une bague à pointes fixes et à chapeau rabattable.
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Fig.4 est une coupe suivant B-B dela f ig, 5 Dd une beilelaved pointes redressables et dispositif de déclanchement spécial pour la mise en position et le calage.
Fig.5 est une coupe suivant A-A de la fig.4.
Fig.6 est une vue de dessus de la boite contenant le mécanisme.
Fig.7 est une coupe suivant la ligne C -C de la fig.6 Fig.8 est une vue de dessus d'un mécanisme pour le redressement des pointes avec tringle calable au moyen d'encoches.
Pig.9 est une coupe suivant la ligne D-D de la fig.8.
Fig.10 est une vue de dessus d'un mécanisme pour le redresse- ment des pointes au moyen d'un ressort de traction.
Fig.ll est une vue de côté de la fig.10.
Fig.12 est une coupe suivant la ligne E-E de la fig.10.
Fig.13 montre une bague à mécanisme intérieur et couvercle su- périeur.
Fig.14 montre une bague avec couvercle intérieur et boite à mécanisme introduite par le bas.
Dans les figures on a toujours représenté deux pointes.
Il va de soi qu'on peut aussi employer une seule pointe ou plus de deux pointes.
Dans la forme de réalisation des figs.l & 2, les pointes en forme de couteaux b sont f ixes sur la bague a Quand on ne s'en sert pas, les pointes b sont recouvertes d'un chapeau c qui est fixé à la bague a par un pas de vis ou une pince.
Fig.3 montre une bague a, laquelle est également munie de poin- tes fixes b, le chapeau se composant de deux parties c1 et c2 qui sont articulées à la bague Comme le montre cette figure, les pointes b sont démasquées après simple rabattement des parties de chapeau c1 et c2.Les figs. 4-7 montrent une disposition de ppintes rabattables b dans une boite d qui est fermée par un couvercle e.
Celui-ci est muni de coulisses f pour le passage des pointes b Les pointes b sont rotatives sur un axe ± fixé à l'intérieur de la boite d Les pointes b sont reliées par une pièce h, à laquelle est articulée une tringle qui seprolonge à l'intérieur de la boite et est munie ici d'un bouton de manoeuvre k pour le calage des pointes
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b respectivement de la tringle 1. dans la position d'usage (fig.7) on a prévu la disposition suivante :
Sur la tringle i on a prévu une saillie il, tandis que dans la botte de logement d est fixé un ressort 1 possédant une encoche l1
Lorsqu'on retire la tringle i (fig. 7), la saillie ou nez i glisse sur le ressort jusqu'à ce qu'il s'engage dans l'encoche l1 La trin- gle i1 et par conséquent les pointes b sont ainsi calées en place.
Les pointes trouvent encore derrière elles un point d'appui aux ex- trémités des coulisses f. Pour le dégagement du ressort 1 on a prévu sur celui-ci une petite tringle !!,'munie d'un ressort à boudin m et possédant un bouton 0 à. son extrémité extérieure. Une traction sur ce bouton o dégage le ressort 1 de la tringle i et celle-ci peut ê- tre repoussée pour ramener les pointes à la position de repos.
Dans la forme de réalisation des figs.8 & 9, les pointes en forme de couteaux b sont disposées de la même façon que dans la for- me des figs.4 - 7 et actionnées au moyen d'une tringle i Mais ici la tringle.!. se trouve au-dessus d'une lame de ressort ,± qui la re- pousse vers le haut. La tringle 1. est munie d'une encoche i2 Elle se déplace dans une coulisse de la boite. Lorsque la tringle 1. est déplacée vers sa position d'usage, le ressort ±¯ repousse la tringle vers le haut et la paroi de la boite s'engage dans l'encoche i2, ce qui produit le calage de la tringle 1 et des pointes b.
Par l'abais- sement de la tringle 1. à l'encontre de l'action du ressort p on dé- gage la tringle et celle-ci, ainsi que les pointes b, peuvent 'être ramenées à leur position de repos.
Les fige.10-12 montrent une disposition, dans laquelle les pointes en forme de couteaux mobiles b sont amenées à leur position d'usage par un ressort en spirale r et maintenues dans cette posi- tion par un ressort d'arrêt s. Celui-ci, en vue du dégagement, est abaissé au moyen d'une saillie dépassant à l'extérieur et permet alors le rabattement des pointes à lapain- Le ressort maintient aussi les pointes dans cette position .
La fig 13 montre une bague a, dans laquelle est sertie la boi- te d avec le mécanisme, tandis que le couvercle e est monté sur la bague.
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A la fig.l4,le couvercle ± est serti dans la bague a & la boête d contenant le mécanisme est introduite dans le couvercle e par le bas.
REVENDICATIONS.
1. Une arme à main munie de petits couteaux,caractérisée par le fait que sur une poignée,par exemple une bague,sont disposées directement ou indirectement une ou plusieurs pointes aiguës et tranchantes.de forme quelconque,de telle sorte que dans la position de repos elles sont in- visibles,mais qu'elles font saillie dans la position d'usage.