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"Bassin de clarification mécanique pour les eaux en général,avec ou sans récupération des corps gras."
L'objet de la présente invention est un bassin de clarifica- tion mécanique pour les eaux et liquides en général, avec ou sans récupération des corps gras, caractérisé essentiellement par le fait que le liquide à clarifier préalablement additionné, en cas de nécessité, d'un ou de plusieurs réactifs, p.E.du chlore libre, descend par un conduit, dans lequel il est intimement malaxé;
dans le compartiment central d'un bassin, dans lequel il est débar- rassé de la majeure partie de ses impuretés lourdes, pour remonter et passer au-dessus d'une chicane dans un second compartiment, ser- vant à retenir une autre partie des boues ou impuretés, puis dans un 'troisième, quatrième etc..compartiment, agencé de la même façon, le liquide sortant finalement à l'état clarifié par trop plein du dernier compartiment.
Les boues déposées dans les différents compartiments sont de préférence maintenues en mouvement réglé par des dispositifs méca- niques appropriés ou par insufflation d'air ou de gaz, pour que le liquide à clarifier puisse se filtrer à travers ces dép'ots, de sor- te que chaque volume de liquide entrant dans le bassin, apporte la matière filtrante pour les liquides qui suivent, l'excès de cette
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matière filtrante étant de temps à autre expulse vers le bas dans un collecteur fermé en haut et en bas par des vannes, et dans lequel les boues sont traitées avant leur enlèvement définitif.
Dans le cas où les boues filtrantes sont trop légères, on y in- truduit et méle.ngera de préférence de la chaux, du sable, de la terre agglutinante ou toute autre matière appropriée, de façon à former un magma consistant, maintenu en mouvement comme dit plus haut et propre à filtrer le liquide (eaux résiduaires, eaux argileuses, etc.. ) en- trant dans le 'bassin.
Avant de quitter le.bassin et quand il s'agit de produire une eau absolument limpide, ou potable, l'eau*est amenée à travers un filtre horizontal ou vertical, compose d'une couche inférieure de cailloux ou équivalente, d'une couche centrale d'eau et d'une couche supérieure le gravier, de billes en céramique ou en aluminium quand il s'agit d'adoucir l'eau.
L'appareil est placé de préférence au-dessus du sol, de façon que l'eau sortant du bassin tombe sous forme de pluie ou de mince nappe dans une rigole qui la conduit au réservoir. Pendant sa chute, l'eau est de préférence fortement oxydée, ce qui est avantageux sur- tout pour éliminer l'excès de chbre etc.. et stériliser l'eau.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, représente plusieurs formes de réalisation de l'objet de l'invention.
Fig.1 est une coupe verticale longitudinale du bassin de clari- fication purement mécanique. Fig.2, est une vue analogue d'une varian- te de ce bassin. Fig.3 montre le bassin de clarification combiné avec un filtre supplémentaire horizontal, et Fig.4 montre la combinaison avec un filtre vertical.
Le liquide à traiter entre dans le bassin par un conduit central 1. surmonté d'un entonnoir 2. et dans lequel sont disposés des agita- teurs appropriés 3. servant à malaxer fortement le liquide préalable- ment mélangé à un ou plusieurs réactifs tels que le chlore libre,etc.
Le liquide arrive ainsi dans un compartiment central 4, dans lequel il se débarrasse de la majeure partie de ses grosses impuretés grâce au changement brusque de direction et au ralentissement de sa vites- se. Du compartiment 4 le liquide à traiter passe dans un second, puis
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dans un troisième, quatrième etc..compartiment , respectivement b. 6
5'6', chacun de ces compartiments étant muni d'une chicane 7 qui o- blige le liquide de descendre au fond du compartiment. Le liquide sort finalement du bassin par trop plein en 8. Un peu au-dessus du fond en forme d'entonnoir de chaque compartiment se trouve un agi- tateur 9, mis en mouvement d'une façon appropriée et servant à remu- er et à maintenir en mouvement les boues déposées dans chacun des compartiments.
De cette façon le liquide à clarifier est filtré par- faitement par sa propre boue, l'excès de boue étant périodiquement évacuédans un collecteur inférieur 10, fermé en haut par une vanne 11 et en bas par une vanne 12. Dans chaque collecteur 10 débouche un tuyau 13 (voir détail fig.l) servant à amener de l'air, du lait de chaux, etc..dans la boue recueillie dans le collecteur par l'ouvertu- re de la vanne 11, dans le but de concentrer la boue avant son évacu- ation définitive par la vanne 12, l'excès d'eau contenu dans la boue .étant évacuée par' une vanne 14.
Les matières légères, grasses et autres, sont recueillies à la surface du liquide dans des collecteurs 15.
Le ou les collecteurs de boues 10 jouent un rôle important dans etc. les traitements des eaux résiduaires, notamment d'égouts,/parce qu' ils permettent de se débarrasser facilement de leurs boues encombran- tes, qu'on est presque partout obligé de transporter en mer, à grands frais, en réduisant d'abord un pourcentage élevé de leur contenance en eau, avant de les évacuer des bassins d'épuration, pour les sou- mettre à leur sortie au séchage et à leur incinération par leur pro- pre combustion, selon mes nouvelles méthodes .qui vont faire l'objet d'un brevet d'invention spécial.
Le collecteur 10 se compose, de préférence, d'un appareil ré- ducteur d'eau des boues, formant tube de préférence, de dimensions appropriées, qui peut se fermer et s'ouvrir en haut et également en bas, par des vannes 11, 12 à volonté.
La vanne supérieure 11 reste généralement ouverte et n'est fer- mée que pendant le traitement des boues qui précède leur évacuation, tandis que la vanne inférieure 12 reste généralement fermée et j'est
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ouverte que pour vidanger les boues traitées.
Cet appareil, il peut y en avoir plusieurs, est muni de dispo- sitifs soit pour y injecter de la vapeur, ou tout autre système de chauffage, pour chauffer l'eau boueuse afin de faire fondre les ag- glomérés de boue et de graisse, en dégageant celle-ci qui remonte a- lors à la surface des bassins, et de dispositifs pour y introduire de la chaux et autres précipitants ou épuratifs, sous leur forme la mieux appropriée, de dispositifs pour aérer les boues, et de robinets de sortie pour évacuer, à la hauteur nécessaire, l'eau qui remonte naturellement ou que les précipitants fera remonter, tandis que les résidus tassés et comprimés seront évacués à volonté.
Quand il s'agira de traiter des eaux particulièrement grasses, cornue nar ex.celles provenant du lavage des laines, celles-ci seront soumises, dans un ou des compartiments extrêmes des bassins d'épu- ration, à la protection vigoureuse d'air comprimé ou l'équivalent 17, l'agitation violente de l'eau venant se casser contre des parois de petites chicanes 17' placées de préférence en rosaces etc.:
, de façon à donner au frappage de l'eau, ainsi effectué, une action très com- plète en même temps qu'une oxydation importante, ayant pour effet de séparer les corps gras des matières différentes qui les occupent.-
En cas de besoin et pour parfaire cette séparation de la graisse des autres matières on introduira, en pleine agitation produite par l'introduction d'air violente, les produits chimiques les mieux ap- propriés à cet effet.
Dans la variante représentée à. la fig.2, le magma qui se forme au fond de chaque compartiment 5, 6 du bassin de clarification, est maintenu en mouvement par de l'air ou du gaz approprié, insufflé par des bouches 16. D'autres bouches d'air comprimé peuvent être prévues dans certains ou tous les compartiments pour oxyder l'eau ou le li- quide en traitement.
Le bassin de clarification peut *être combiné, comme le montre la fig.3, avec un filtre supplémentaire quand il s'agit de produire de l'eau absolument limpide ou potable. Comme le montre la fig. 3,1e liquide en traitement pénètre dans ce cas en quittant le dernier oom-
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partiment 5, par une vanne 18 dans un compartiment 19 contenant un filtre horizontal, formé d'une couche inférieure de cailloux ou au- tres matières analogues 20, d'une couche intermédiaire d'eau 21 et d'une couche supérieure de gravier, de billes en céramique, aluminium, dont l'action adoucissante est bien connue, etc..22..
L'eau est obli- gée de traverser ce filtre de bas en haut pour sortir par trop plein en 8, où se trouve de préférence une plaque horizontale 23, sur la- quelle l'eau passe pour tomber ensuite en forme de pluie ou de mince nappe dans une rigole 24 qui la conduit au réservoir. Des bouches d'air comprimé 25 peuvent 'être prévues au-dessus du-filtre pour acti- ver l'oxydation du liquide.
Pour séparer les graisses etc.. on n'a qu'à fermer momentanément les vannes 18 : le niveau du liquide s'élève alors dans le bassin et les matières grasses se déversent dans les collecteurs 15.
Dans la variante de la fig.4, le filtre 20, 21,22 est disposé verticalement, la couche intermédiaire 21 étant divisée en plusieurs parties par des cloisons horizontales 27, et chaque partie étant mu- nie d'une ou de plusieurs bouches d'air comprimé 26 pour insuffler de l'air servant à oxyder le'liquide et à en accélérer le passage à travers le filtre. Dans cette disposition l'eau ou le liquide clari- fié sort de la couche filtrante 22, sous forme de pluie, pour tomber dans la rigole 24
La fig. 4 montre en outre un petit réservoir 28 contenant le ré- actif à mélanger au liquide à traiter.
La couche intermédiaire d'eau placée entre les deux couches de matières filtrantes est d'une intervention importante dans l'établis- sement des filtres, ceux-ci étant de préférence horizontaux.
Quand la couche de matière filtrante inférieure 20, composée de préférence de cailloux, est colmatée par les boues en remonte, cette couche agissant comme dégrossissement des matières à filtrer, qui s'y sont introduites et que le nettoyage automatique des filtres s'impose, de temps à autre, on ferme la vanne 18 d'entrée du liquide, dans le compartiment 19 des filtres, et on ouvre les vannes de sortie inférieures 12.
Il se produit alors un contre-courant, une descente générale des
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eaux -les filtres, l'eau 21 contenue entre les deux couches des ma - tières filtrantes 20 & 22 trouve un passage rapide de toute part à travers les interstices des cailloux, enlève et entraîne avec elle les boues ou impuretés qui s'y étaient logées, vers la vanne d'éva- cuation 12, d'où. elles sont éliminées, tandis que l'eau de surface dominant la couche supérieure des matières filtrantes, en descente, entraîne les impuretés qui s'y sont introduites.
Quand les matières filtrantes paraissent suffisamment propres, on rouvre la vanne d'entrée 18 après avoir fermé la vanne d' évacua- tion 12, pour faire reprendre aux filtres leur travail ordinaire.
Les mêmes opérations s'opèrent pour le filtre vertical, mais au lieu d'une descente de l'eau de haut en bas, celle-ci s'effectue ver- ticaleent vers le centre de l'appareil complet. Pour ce bassin, le nettoyage des filtres peut aussi se faire par pression d'air exercé dans le sens du centre de l'appareil également, dans la oouche inter- médiaire entre les deux couches de matière filtrante.
Il va de soi que les dispositifs spéciaux des différentes formes de réalisation représentées peuvent 'être combinées dans un seul et même bassin, et que les détails de construction, de disposition et de forme, peuvent varier suivant la nature des liquides à traiter, à l'infini, sans que le principe de l'invention soit changé.
REVENDICATIONS.
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