<Desc/Clms Page number 1>
"PROCEDE DE LAVAGE DES CHARBONS? MINERAIS ET AUTRES MATIERES ANALOGIES, ET APPAREIL DENOMME AUTO-SEPARATEUR A COURANT D'EAU" POUR LA REALISATION DE CE PROCEDE"
Dans le brevet principal N du 9 novembre 1925 on a décrit un procédé de lavage de matières telles que les minerais, charbons et analogues, ainsi que des dispositions d'appareils propres à en permettre 1 'exécution
Dans sa généralité;
, ce procédé consiste à provoquer, l'aval d'un déversoir, la division en deux portions de la masse de grains formée en un lit de lavage, et à retraiter ensuite chacune desdites portions, notamment! à amener un reclassement de la portion légère de laquelle on sépare les particules dont la densité est supérieure à une limite que, l'on/est figée;
et à amener la portion dense à tomber i en chute libre dans une masse liquide en mouvement, mouvement bel que les particules de densité moindre qu'une certaine limite soient emportées par le courant liquide, tandis que* les particules de densité supérieure poursuivent leur mouve- ment de descente pour être finalement évacuées
Ainsi que défini au di't brevet, la division s'obtient* à l'aide d'un plan capteur convenablement orienté dans la veine liquide, la portion légère étant reçue dans un couloir et épurée dans celui-ci de ses particules les plus denses,' tandis que la portion dense est reçue dans un appareil à colonnes,, et y est soumise à l'action d'un courant liquide
<Desc/Clms Page number 2>
ascensionnel, les particules entraînées par ce courant,
réunies à,celles éliminées de la portion légère, étant, soit simplement reclassées et divisées en catégories, soit sou- mises. à une répétition des opérations indiquées.
Le but actuellement poursuivi est d'améliorer le rende- ment du procédé en s'efforçant de réaliser unéparation plus nette et une plus grande homogénéité des diverses caté- gories de produits composant la masse des grains soumis au traitement.
A cet effet : d'une part, pour éviter que, dans le ou les appareils à colonnes,Inaction des courants ascensionnels ne soit in- fluencée dans certains cas par le courant descendant de l'entièreté de la masse liquide libérée au plan capteur, on tolère ou provoque l'écoulement, de tout ou partie de oette masse,en un courant de dérivation, du reste réglable à vo- lonté, ce qui permet de conserver aux courants ascensionnels leur pleine efficacité en évitant de façon certaine l'éva- cuation anticipée de particules dont la densité serait moin- dre que la limite exacte fixée.
Le courant de dérivation est ensuite réuni au curant issu de l'appareil à colonnes pour subir ultérieurement le même traitement que ce dernier;. d'autre part, dans chaque masse de grains venant d'un appareil à colonnes, avec ou sans adjonction des particules denses des catégories plus légères, on détermine un reclas- sement plus précis, en ayant pour ce recours, de préférence, à la formation d'un lit fixe de lavage, et l'on élimine ou évacue chacune des différentes portions en faisant interve- nir dans ce but, à chacune, certaines ou toutes les ouver- tures de sortie, des courants liquides, additionnels et réglables,propres à porter, dévier et maintenir dans le lit mobile les particules 'des portions plus légères, en évitant ainsi leur évacuation.
Et afin que les dits perfectionnements puissent être bien compris, ils seront ci-après plus complètement décrits
<Desc/Clms Page number 3>
en même temps¯que les appareils propres à leur réalisation, schématiquement représentés aux dessins annexés dans les- quels:
Fig. 1 montre un appareillage, analogue à celui de la figure correspondante du brevet principal, mais dont certaines parties sont modifiées, plus spécialement établi pour le traitement des masses de matières, et notamment de charbon, de moyenne composition;
Fig. 2 montre un appareillage analogue, mais compre- nant deux appareils à colonnes, et propre au traitement de masses de matières contenant de fortes proportions de pro- duits intermédiaires.
Les figs. 3 et 4 montrent, à plus grande échelle, le détail de l'agencement des dispositifs d'introduction des courants liquides additionnels dans le lit mobile des matiez res reclassées.
En se référant tout d'abord aux figures 1, 3 et 4, et ainsi qu'expliqué au brevet principal, la masse des grains est mise dans un couloir incliné A1 et entraînée dans celui-ci par un courant liquide, de façon à l'amener dans un couloir A2 terminé par un déversoir a, couloir dans lequel se trouve ainsi formé un lit fixe de la matière à traiter .
La veine fluide passant au déversoir a est divisée par un plan capteur b, dont l'écartement c-d, et l'inclinaison sont convenablement réglés ppur obtenir la séparation de la masse en une portion comprenant, principalement, les particules d'une densité moindre qu'une densité donnée, et une portion comprenant} principalement, les particules de densité supérieure à cette 1 imite
Comme dans le brevet principal, la portion légère est recueillie sur une cloison e formant couloir, où elle subit un reclassement} les particules plus denses que la limite sont évacuées, dans le présent cas par une ouverture oo se déchargeant dans une goulotte g, et le rester considéré comme produit pur, est ..déchargé, à l'extrémité du couloir, A3o,
<Desc/Clms Page number 4>
dans un récipient ou trémie d'emmagasinage Q.
La portion dense, libérée au plan capteur, au lieu de tomber directement dans. la cheminée B2 de l'appareil à colon- nes B, est au contraire, reçue en t'été d'un couloir Ao2 auquel est suspendu le dit appareil à colonnes. Le couloir Ao2 réunit l'entrée de la cheminée ou colonne B2 et la sortie de la colonne B1,toutefois avec interposition d'un cloisonne- ment f1 dont la hauteur h sera réglable à volonté.
Dans le brevet principal, la totalité de la masse li- quide passant à 1 'ouverture 0, suivait, avec les produits denses, la colonne B2 au bas de laquelle se produit la rencontre avec le courant venant de T1. Dans certains cas, Inaction de ce courant pouvait, de ce fait, se trouver con- trariée. Grâce à la disposition actuelle, tout ou partie de la masseiliquide libérée au plan capteur peut être dérivée vers le couloir Ag, le réglage de la hauteur du cloisonnement f1 permettant le contrôle de cette dérivation en même temps que celui de la charge.hydrostatique de la colonne B , avec par voie de conséquense, la possibilité de régler exactement l'action du courant issu de T1.
Au delà du cloisonnement f1 et de la sortie de la colonne B1, un couloir fait -'suite au couloir Ao * 0 'est dans ce couloir A3 que s'opérera le reclassement et l'évacua- tien des catégories des graine, portés par le courant dérivé, issue de la colonne B1 et amenés par la goulotte g.
Pour favoriser un reclassement précis, on provoque la formation d'un lit de lavage fixe et, à cet effet.on dispose, dans le fond du couloir, et sur la largeur de celui-ci, des petits caissons G, G1 dont le rôle apparaîtra plus complète- ment ci-après* Ces caissons sont raccordés, par les tuyau-j teries t, munis de robinets r, r1, au réservoir à ni- veau constante alimentant les autres arrivées d'eau de l'ap- pareil, dont il a été question au brevet principal.
Ils sont en outre placés en communication avec des ajutages D, D1
<Desc/Clms Page number 5>
terminés par des ouvertures réglables o12, o13 débitant dans des récipients ou trémies P1, P2, et, par des ouvertures o2, o3, avec le couloir A3. Oes ouvertures o2, o sont munies du cote du couloir de plans inclinés p, p1 ainsi qu'il est clairement représente aux figures 3 et 44
Les saillies des caissons G, ±¯ dans le couloir A3, déterminent la constitution, en amont et entre les caissons,du lit fixe de lavage sur lequel cheminera le lit mobile au sein duquel s'effectue le reclassement des grains, que fa- vorise et accélère la résistance au mouvement des couches inférieures du lit mobile sur le lit fixe.
Arrivé au plan incliné p, précédent l'orifice o2 du caisson G, le lit mobile suit ce plan pour se présenter à cet orifice.La masse liquide qui entraîne ce lit mobile suit également ce plan, mais -- si l'arrivée d'eau dans G a été convenablement réglée -- la veine liquide se redresse- ra en venant se superposer à la veine fluide passant du caisson G dans le couloir!3 (fig. 3).
Sous l'action de la pression exercée par le lit mobile et la masse liquide entraînant ce lit, la veine fluide issue de l'orifice ¯02 suit une trajectoire horizontale, dans le voisinage de l'arête m, pour se redresser progressivement en se rappro- chant de l'arête n, ou elle épouse la direction du plan p1.Il en résulte que,se présentant à l'orifice o2, les particules du lit mobile sont soumises à une action dynamique, ascendante, qui va en s'accentuant de l'arête m à l'arête n.
D'autre part, dans une section telle que m-n du lit mobile se présentant à l'orifice o2, les densités des parti- cules vont en diminuant de,l'arête m à l'arête n4
On conçoit dès lors, qu'en réglant judicieusement l'in- tensité du courant traversant l'orifice o2, on puisse con- server aux particules des couches inférieures du lit mobile une trajectoire plongeante qui les amène dans le caisson G -- d'où elles sont entraînées à l'ajutage D et évacuées
<Desc/Clms Page number 6>
dans Par l'orifice o21 tandis que celles des couches supérieures, plus légères, seront ramenées dans le couloir A3 en remontant le plan p1.
Au delà du caisson G, la masse retenue dans le couloir A3 continue à se classer sur le lit fixe formé entre les deux caissons.
Au droit de l'ouverture 2.3 du caisson G une nouvelle séparation s'opère suivant le même processus que celui pré- cédemment décrit, et il va de soi que l'on pourrait multi plier le nombre de caissons G3, G1, suivant le nombre de catégories de grains que l'on désire séparer.
Les grains ramenés dans le couloir !3,au caisson G1, ou au dernier des caissons de la série, peuvent être considérés comme produit pur et évacués à l'extrémité du couloir dans la trémie Q d'emmagasinement.
Dans le cas plus spécial du traitement de charbon de moyenne composition, le courant T1 est tout d'abord réglé de façon à ne jamais laisser passer à l'ajutage B3 que des particules dont la teneur en cendres est supérieure à un cer- tain pourcentage qui dépend de la nature du charbon .Inexpérience démontre que dans ce cas le courant ascensionnel de la colonne B1 doit emporter non seulement les particules de charbon, les mixtes ou barrés, mais encore les petites particules de schistes de forme lamellaire.
La masse à traiter dans le couloir A3 est alors composée : a) de particules schisteuses, fortement cendreuses,plates et petites, b) de particules dites mixtes, dont les teneurs en cen- dres sont intermédiaires entre celle des charbons et celle des schistes, de formes plates également, mais de dimensions plus fortes que les précédentes; c) de particules de charbon de forme plus ou moins eubi- que.
Dans le couloir les parties denses, petites et plates
<Desc/Clms Page number 7>
gagnent rapidement le fond du lit, tandis que les particules légères, de forme plus ou moins cubique, se tiennent à la partie supérieure,'les particules de formes et de densités intermédiaires occupant le centre du lit.
Le lit mobile atteignant le caisson G, si l'arrivée d'eau y a été convenablement réglée, on y obtiendra l'élimina- tion des particules schisteuses, tandis que les couches contenant les mixtes et les charbons seront rejetés dans le couloir.
La masse de ces particules continue à se reclasser au delà du caisson G sur le lit fixe formé entre les deux caissons et,au droit de l'ouverture o3 -- si l'arrivée d'eau au caisson
G1 a été convenablement réglée -- on obtiendra l'élimination des mixtes ou plats charbonneux, tandis que les charbons rejetés dans le couloir, s'évacuent à l'extrémité de celui- ci.
L'appareil décrit comporte donc deux sorties pour les terres ou schistes, une pour les mixtes et deux pour les charbons! l'ajutage B3 évacue leseshistes les plus gros et les plus cendreux; l'ajutage o21 du caisson G, les schistes petits ou plats; l'ajutage.2. du caisson G1 les mixtes ou barrés , constitués par les schistes charbonneux, plats, trop
Peu cendreux pour être évacués avec les schistes et trop oen- dreux pour être incorporés aux charbons purs ; les couloirs
Ao3 et A3, deux catégories de charbons pratiquement purs, mais à teneurs en cendres différentes, les plus purs étant récoltés au couloir Ao3.
A supposer que la matière traitée comprenne de fortes proportions de produits intermédiaires, on pourra combiner l'appareillage de manière à lui faire comprendre deux ou plusieurs appareils à colonnes. Un agencement à deux appa- reils à colonnes est schématiquement représenté à la fig. 2 des dessins. Il est dans sa généralité analogue à celui
<Desc/Clms Page number 8>
montré à la fig. 2 du brevet principal mis à part les perfec- tionnements y apportés.
La masse des particules est tout d'abord divisée par un premier plan oapteur b, la portion légère étant recueillie après élimination des particules denses par les ouvertures
EMI8.1
04 et j3g et les goulottes vs et
La portion dense est traitée dans un appareil à colonnes, B, comme il a été expliqué plus haut, et la masse, constituée des produits amenés par le courant dérivé, ceux issus de la colonne et ceux déchargés de la goulotte g5, amenée dans un couloir A12est à son tour divisée par un plan capteur b1, les deux portions résultant de cette division subissant les trai- tements dont il a été question plus haut (couloir A13, passage
EMI8.2
et goulotte ± - appareil B1 avec couloir !002' évacuation B et cloison f- - couloir A3 agencé comme précédemment).
On remarquera que l'ouverture o6 et la goulotte g6 sont disposées de manière à décharger les produits récoltés.
EMI8.3
au delà du plan capteur bl, ces produits sont suffisamment purs pour -- après élimination des quelques particules plus denses -- être incorporés aux produits du couloir a13.
II va néanmoins de soi que la disposition pourrait être dif- férente
Comme on l'a déjà laissé entendre, il est bien entendu que diverses modifications pourraient être apportées tant au procédé qu'aux appareillages décrits et représentés, sans s'écarter de leurs principes.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.