BE1023194B1 - Cuvette avec système d'aspiration d'odeurs - Google Patents

Abstract

Cuvette associée à un système d'aspiration d'odeur, dans laquelle la conduite d'aspiration (12) ou le boitier (110) du ventilateur ou turbine (11) au voisinage de son entrée d'aspiration (110A) présente un moyen anti éclaboussure (113), ledit moyen anti éclaboussure (113) se trouvant avantageusement dans la conduite d'aspiration (12)

Description

Cuvette avec un système d'aspiration d'odeurs L'invention a pour objet une cuvette associée à un système d'aspiration d'odeurs.

On connaît un urinoir comportant un corps formant une cuvette adaptée pour recevoir de l'urine, ladite cuvette présentant un fond avec une ouverture d'évacuation, avantageusement associée à une crépine, ladite ouverture étant associée à un système avec un syphon dont l'ouverture de sortie débouche dans une conduite sensiblement verticale destinée à être raccordée à une canalisation d'évacuation, ledit syphon présentant une partie en U adaptée à retenir une quantité d'urine pour former un système apte à-empêcher le passage d'odeurs en provenance de la conduite sensiblement verticale, ledit urinoir étant en outre associé à un système d'aspiration des odeurs comportant un ventilateur ou une turbine relié à un canal d'aspiration d'odeurs provenant de la cuvette, et à un canal de refoulement des odeurs.

Les urinoirs de ce type présentent un ou plusieurs des problèmes suivants : - en cas de canalisation d'évacuation bouchée, il existe un risque de mouvement de fluide (eau et/ou urine) vers le ventilateur, en particulier lors de l'utilisation de déboucheur destiné à créer des mouvements d'aspiration et de refoulement de fluide dans la canalisation, via la crépine de la cuvette de l'urinoir. - risque d'aspiration de goutellettes d'urine ou de fluide vers le ventilateur, eh particulier lors du déversement d'un sceau dans la cuvette dé l'urinoir. - problème d'encombrement,

La présente invention vise à remédier à un ou plusieurs des problèmes cités ci-avant, en particulier au risque de passage de goutellettes d'urine ou de fluide vers et dans le ventilateur. L'urinoir selon l'invention est donc avantageusement un urinoir permettant d'éviter le transfert de goutelletes de fluide ou d'urine vers le ventilateur ou dans le ventilateur, lorsque la canalisation d'évacuation est bouchée, lors de l'utilisation d'un déboucheur type ventouse, et lors de la vidange d'un sceau dans la cuvette de l'urinoir. Des formes de réalisation de l'urinoir selon l'invention présentent en outre l'un ou l'autre des avantages suivants : - assurer un volume tampon d'air suffisant à la fois dans le canal d'aspiration et dans le canal de refoulement pour assurer un écoulement de l'urine sensiblement sans aspiration dans le bas du canal d'aspiration, et/ou pour assurer un passage d'air en cas de canalisation d'évacuation bouchée et/ou pour mieux contrôler le différence de pression existant entre le côté amont et le côté aval du syphon et/ou pour créer une surpression contrôlée côté amont du syphon de manière à éviter que tout le liquide présent dans le syphon soit aspiré, et/ou - former un ensemble urinoir compact, prenant moins de place en profondeur, et/ou - former un ensemble urinoir facilement démontable. L'invention a pour objet une cuvette de WC ou d'urinoir comprenant ou étant associée : (*) à un réservoir d'eau comprenant une chambre principale, (*) à une première conduite destinée pour amener de l'eau du réservoir dans la. cuvette, (*) à une deuxième conduite d'évacuation de déjections liquides et/ou solides vers une canalisation d'évacuation, une chasse mobile entre une position ouverte pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette via la première conduite et une position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette, et (*) à un dispositif de commande de la chasse entre sa position ouverte pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette via la première conduite et sa position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette, ledit réservoir présentant un trop-plein conduisant l'eau éventuellement présente au-dessus du niveau du trop-plein vers la cuvette, avantageusement via la première conduite, le réservoir étant associé à un boîtier contenant un ventilateur ou une turbine, ledit boîtier étant associé à une conduite d'aspiration adapté pour aspirer de l'air ou des odeurs de la cuvette via au moins partiellement la première conduite, et à une conduite de refoulement adaptée pour refouler Pair ou les odeurs refoulés par le ventilateur ou la turbine dans la deuxième conduite d'évacuation et/ou vers la canalisation d'évacuation.

La cuvette est essentiellement caractérisée en ce que le réservoir comporte au voisinage de son fond une paroi intérieure supplémentaire définissant avec la paroi . extérieure du réservoir, une chambre distincte dans le réservoir ou par rapport au réservoir, cette chambre distincte communiquant directement (a) avec la première conduite destinée pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette lorsque la chasse est en position ouverte, et (b) avec le boîtier de ventilateur ou de turbine via la conduite d'aspiration, et en ce que la chasse sensiblement en forme de tube comporte également un moyen destiné à former un trop plein pour évacuer du fluide du réservoir vers la chambre définie par là paroi intérieure lorsque le niveau de fluide dans le réservoir dépasse un niveau prédéterminé, et en ce que la conduite d'aspiration ou le boîtier du ventilateur ou turbine au voisinage de son entrée d'aspiration présente un moyen anti éclaboussure, ledit moyen anti éclaboussure se trouvant avantageusement dans la conduite d'aspiration, de préférence à un niveau de plus de 5cm, avantageusement de plus de 10cm au dessus du niveau de raccordement de la première conduite à la chambre définie par la paroi intérieure.

Selon une particularité avantageuse, le boîtier de ventilateur ou de turbine présente une ouverture associée à un clapet ou valve mobile entre une position obturée et une position ouverte, ledit clapet ou valve étant associé à un moyen de contrôle adapté pour amener le clapet ou vlave en position ouverte lorsque la pression à l'intérieur du boîtier est inférieure d'au moins 150Pa, avantageusement d'au moins 1 OOPa, en particulier d'au moins 50Pa par rapport à la pression régnant dans la chambre principale du réservoir d'eau.

Selon une forme de réalisation préférentielle, la chasse comprend un tube présentant à son extrémité supérieure une ouverture de trop plein et un moyen formant un conduit s'étendant entre l'ouverture de trop plein et une ouverture inférieure située à un niveau au moins 1 cm, avantageusement au moins 2cm en dessous du niveau de trop plein, ledit conduit étant adapté pour ne permettre le passage de fluide ou d'air du réservoir vers l'ouverture de trop plein que via la dite ouverture inférieure.

De manière encore plus préférentielle, le tube de chasse est ouvert à son extrémité supérieure pour former l'ouverture de trop plein, tandis que le moyen formant un conduit vers l'ouverture de trop plein est une cloche dont le ou les bords latéraux entourent au moins partiellement la paroi latérale du tube au voisinage du trop plein.

Selon une particularité, la cloche est montée mobile sur le tube de chasse, et est associée à au moins un flotteur de manière à adapter la position de la cloche par rapport au tube, en fonction du niveau de liquide dans le réservoir principal.

Selon un détail d'une forme de réalisation, la cuvette est associée à un nez électronique envoyant un signal vers un moyen de commande du moteur électrique entraînant le ventilateur ou la turbine, en particulier pour faire varier la vitesse de rotation du moteur en fonction du signal émis par le nez électronique et/ou à un système pour amener au moins un liquide d'entretien vers ou dans la cuvette ou dans le réservoir ou dans la chambre définie par la paroi intérieure, et un détecteur de présence adapté pour émettre ou envoyer un signal vers le système d'amenée pour contrôler la quantité de produit d'entretien amené dans ou vers la cuvette.

Des particularités et détails de l'invention ressortiront de la description détaillée suivante dans laquelle il est fait référence aux dessins ci-annexés qui représentent des formes de réalisation préférentielles données à titre d'exemple uniquement.

Dans ces dessins, - la figure 1 est une vue avant d'un urinoir suivant l'invention, - la figure 2 est une vue de l'urinoir après enlèvement de la coque avant formant la cuvette, - la figure 3 est une vue schématique montrant le mouvement entre la coque et le support de l'urinoir, - la figure 4 est une vue schématique d'un urinoir associé à un meuble lavabo avec la porte en position fermée, - la figure 5 est une vue du meuble de la figure 4 sans la porte, - la figure 6 est une vue du meuble avec la porte ouverte montrant le déplacement de l'urinoir vers l'extérieur du meuble, - la figure 7 est une vue schématique d'une cuvette avec réservoir, et - les figures 8 à 10 sont des vues d'un autre meuble avec urinoir, avec ou sans dispositif d'aspiration d'odeur, en particulier avec dispositif d'aspiration d'odeur. L'urinoir de la figure 1 comporte un corps (1) formant une cuvette (2) adaptée pour recevoir de l'urine, ladite cuvette (2) présenatant un fond (3) avec une ouverture d'évacuation (4), avantageusement associée à une crépine (5).

Le corps 1 est avantageusement réalisé en une seule pièce en une matière présentant sensiblement aucune aspérité en surface, par exemple en PVC avec ou sans revêtement hydrophobe. L'urinoir étant du type sans chasse d'eau, le corps 1 ne présente pas de bride, ni d'orifice de chasse d'eau. Les bords latéraux 1A présentent des gouttières horizontales IB se terminant à leur partie inférieure avec un casse-goutte adapté pour diriger les gouttes d'urine accidentelles à tomber sur le sol et non de couler sur la paroi ou mur sur lequel est monté l'urinoir.

La partie arrière 3 A de la cuvette 3 est inclinée par rapport à un plan vertical, de manière à ce que le bord inférieur de la partie arrière 3 A soit plus rapprochée du mur que le bord supérieur de cette partie arrière 3 A.

La coque 1 repose sur un support 20 attché au mur La coque est maintenue en place au moins de vis ou de verrouillage, par exemple à clef, sur le support 20.

La coque 1 présente sur son bord supérieur, côté intérieur, une aile destinée à prendre appui dans un rail 20A du support 20. La coque peut ainsi être enlevée du support après retrait des vis ou après déverrouillage, par simple mouvement vers le haut. :· .

La coque est creuse le long de sa face arrière formant ainsi une chambre dont les parois recouvrent au moins le support 20, mais qui est également adaptée pour recevoir le ventilateur et autres conduits.

La figure 2 montre le support 20 de l'urinoir après enlèvement de la coque 1. L'ouverture 4 de la cuvette 2 est associée le long de la face intérieure tournée vers la chambre de la coque 1, à un systèeme de connexion 4A comprenant un système de joint flexible en caoutchous pour assurer une étanchéité lors du placement de la coque sur le support 20.

Ladite ouverture (4) est ainsi associée à un système (6) avec un syphon (6A) dont l'ouverture de sortie (7) débouche dans une conduite sensiblement verticale (8) destinée à être raccordée à une canalisation d'évacuation (9), ledit syphon (6A) présentant une partie en U adaptée à retenir une quantité d'urine pour former un système apte à empêcher le passage d'odeurs en provenance de la conduite sensiblement verticale (8). L'urinoir est en outre associé à un système d'aspiration (10) des odeurs comportant un ventilateur ou une turbine (11) relié à un canal d'aspiration d'odeurs (12) provenant de la cuvette (2), et à un canal de refoulement des odeurs (13). Une fois la coque placée sur le support 20, ces pièces ne sont plus visibles de l'extérieur.

Le canal d'aspiration (12) présente une première extrémité ouverte (12A) communiquant avec une partie du système (6) avec syphon (6A) s'étendant entre l'ouverture d'évacuation (4) de la cuvette (2) et le syphon (6A), et une deuxième extrémité ouverte (12B) communiquant avec une ouverture d'aspiration (14) du ventilateur ou de la turbine (11), tandis que le canal de refoulement (13) relie une ouverture de refoulement (15) du ventilateur ou de la turbine (11) à la conduite sensiblement verticale (8) destinée à être raccordée à une canalisation d'évacuation (9)·

Le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou de la turbine (11) présentent chacun une partie haute (12H, 13H) située à un niveau de plus de 20cm, avantageusement de plus de 25 cm respectivement par rapport au niveau de la première extrémité ouverte (12 A) du canal d'aspiration (12) et par rapport au niveau l'ouverture d'aspiration (14) du ventilateur ou turbine (11).

Le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) présentent une section de passage moyenne d'au moins 3cm2.

Dans la forme représentée, le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou de la turbine (11) présentent chacun une partie haute (12H,13H) située à un niveau de 30cm à 50cm au-dessus respectivement du niveau de la première extrémité ouverte (12A) du canal d'aspiration (12), et par rapport au niveau de l'ouverture de sortie (7) du syphon (6A) dans la conduite sensiblement verticale (8).

Le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou de la turbine (11) définissent chacun un volume de plus de 200cm3, avantageusement de 200cm3 à 2000cm3, de préférence de 250cm3 à 2000 cm3. Ces volumes tampons sont intéressant pour protéger le ventilateur en cas de disfonctionnement.

Le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou de la turbine (11) présentent chacun une partie supérieure (12H,13H) courbe définissant un angle de courbure d'environ 180°. Ceci permet d'assurer un volume tampon important tout en conservant un urinoir compact. L'ouverture d'aspiration (14) du ventilateur ou de la turbine (11) se situe à un niveau situé au plus 15cm, avantageusement au plus 10cm au dessus du niveau de l'ouverture d'évacuation (4) de la cuvette (2), en particulier au niveau de l'ouverture d'évacuation (4) de la cuvette (2), voire en dessous du niveau de . l'ouverture (4) de la cuvette (2).

Le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) de la turbine ou du ventilateur est/sont associé(s) à un ou des systèmes anti retour comprenant un élément mobile 60 (tel qu'une boule de densité inférieure à l)entre une position (définie par une grille 61) permettant le. passage d'air et d'odeur au moins tant que le niveau de liquide de l'urinoir n'a pas atteint le niveau de trop plein (NTP), en particulier à un niveau compris entre le niveau de la crépine et le niveau de trop plein, mais de préférence 3 à 10cm sous le niveau de trop plein, et une position (définie par une plaque 62 avec une ouverture 63) empêchant le passage de liquide en cas de remontée de liquide respectivement dans le canal d'aspiration 12 en provenance du syphon 6A, et dans le canal de refoulement 13 en provenance du conduit 9.

Dans la forme représentée, l'urinoir comprend : (a) un support (20) portant le ventilateur ou turbine (11), le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou turbine, et la conduite sensiblement verticale (8) destinée à être raccordée à la canalisation d'évacuation,, (b) une coque (1) définissant sur sa face avant une cuvette (2) avec un fond (3) présentant une ouverture d'évacuation (4), et sur sa face arrière une chambre ou un creux (1 A) adapté pour recevoir au moins le ventilateur ou turbine (11), le canal d'aspiration (12) et le canal de refoulement (13) du ventilateur ou turbine, et la conduite sensiblement verticale (8) destinée à être raccordée à la canalisation d'évacuation (9), ladite coque (1) étant montée mobile par rapport au support (20), entre une position fermée rapprochée du support (20) pour laquelle le ventilateur ou turbine, le canal d'aspiration et le canal de refoulement du ventilateur ou turbine, et la conduite sensiblement verticale destinée à être raccordée à la canalisation d'évacuation sont situés dans la chambre ou creux (1 A) de la face arrière de la coque, et une position ouverte dans laquelle la coque (1) est éloignée du support (20) pour permettre un accès au ventilateur ou turbine, au canal d'aspiration et au canal de refoulement du ventilateur ou turbine, et à la conduite sensiblement verticale destinée à être raccordée à la canalisation d'évacuation, (c) un mécanisme de verrouillage (22) pour maintenir la coque (1) dans sa position fermée par rapport au support (20), et • (d) un ou des moyens (23) pour monter le support (20) sur un mur ou une paroi. L'urinoir est associé à un nez électronique (24) envoyant un signal vers un moyen de commande (25) du moteur électrique entraînant le ventilateur ou la turbine, en particulier pour faire varier la vitesse de rotation du moteur en fonction du signal émis par le nez électronique. L'urinoir est en outre associé à un système (26) (par exemple monté à la partie supérieure de la coque pour amener au moins un liquide d'entretien vers ou dans la cuvette, et un détecteur de présence ou de proximité (27) adapté pour émettre ou envoyer un signal vers le système d'amenée, optionnellement via un moyen de commande, pour contrôler la quantité de produit d'entretien amenée dans ou vers la cuvette (2).

Pour encore mieux protéger le moteur du ventilateur ou de la turbine, l'urinoir est associé à un moyen de mesure de pression (28) dans le canal de refoulement (13) et/ou dans le canal d'aspiration (12), ledit moyen (28) émettant un signal vers un moyen de contrôle ou vers une alarme (25), qui émet un signal de contrôle de d'alarme lorsque la pression mesurée ou la différence de pression mesurée entre la pression de refoulement et la pression de l'aspiration se trouve en dehors d'une gamme de valeurs prédéterminée.

Pour le placement de la coque 1 sur le support, la coque est d'abord déplacée (flèche I) avec une légère inclinaison par rapport à sa position d'utilisation pour introduire une aile de la coque dans un rail supérieur du support, ensuite est pivotée dans sa position d'utilisation, avant de subir un léger mouvement vers le bas (flèche II) pour assurer une bonne étanchéité entre la face intérieure de la cuvette et le joint 4A.

La figure 4 montre un meuble (30) comportant une paroi ou porte (31) mobile entre une position ouverte et une position fermée, ce meuble (30) définissant une chambre (32) dans laquelle est situé l'urinoir au moins lorsque la paroi ou porte mobile (31) est en position fermée.

Les portes 31 sont montées à pivotement par rapport à un axe 31 A. Une fois en position ouverte et pivotée de 90°, les portes peuvent coulisser le long des parois latérales 30L du meuble. Les portes 31 peuvent également pivoter sur 270°

Le meuble 30 porte à sa partie supérieure un lavabo 34. L'urinoir est monté sur un support 20 mobile par rapport au meuble le support mobile étant commandé lors de l'actionnement de la porte 31, soit pour déplacer vers l'avant l'urinoir lors de l'ouverture de la porte, soit pour déplacer l'urinoir dans le meuble lors de la fermeture des portes 31. Dans ce cas l'urinoir est raccordé avec un flexible à la conduite 9. Le mécanisme de commande est par exemple un système de vérin commandé par un moteur électrique recevant un signal soit d'ouverture de porte soit de fermeture de porte. D'autres mécanismes sont possibles.

La figure 8 montre un meuble, avantageusement muni d'un lavabo 34, comportant une porte 31 sur laquelle est montée la cuvette d'un urinoir, associée à un couvercle 2A mobile (pivotant). L'ouverture inférieure de la cuvette est reliée (avec ou sans syphon) à la conduite d'évacuation 9 via un système 70 permettant une communication entre l'urinoir et la conduite verticale 9 en position ouverte de la porte (position permettant l'usage de l'urinoir), mais également en position fermée de la porte 31 et avantageusement lors du mouvement d'ouverture ou de fermeture de la porte.

Ce système 70 aurait pu être un flexible ou un autre système permettant le mouvement de la porte tout en conservant la communication de l'urinoir avec la conduite de décharge 9.

Aux figures 8 à 10, le système 70 comporte deux mécanismes 71,72 permettant des rotations le long d'axes parallèles C,D entre eux. l'urinoir est associé à un premier conduit 73 se terminant par un coude 74. Le coude 74 est relié à rotation le long de l'axe C par rapport au coude 75 du conduit 76. L'extrémité du conduit 76 se termine par une connection en T ou un coude 77 dont la partie verticale est montée à rotation par rapport au coude inférieur 78 de la conduite 79 amenant l'urine vers la conduite 9. Ce mouvement de double rotation le log des axes parrallèles C,D permet de rentrer l'urinoir dans la chambre du meuble tout en conservant la communication de l'urinoir avec la conduite 9.

La conduite 79 est avantageusement associé à un système anti retour 80.

Si, comme montré à la figure 8, à titre d'exemple uniquement, l'urinoir est associé à un dispositif d'aspiration d'odeur, le ventilateur 11 est relié par un canal d'aspiration à la conduite 7, ou plus exactement à la jonction verticale supérieure de la partie en T 77. La connection entre la partie 77 et le canal d'aspiration (ou son extrémité communiquant avec la partie 77) est avantageusment à rotation par rapport à l'axe D. Le ventilateur refoule directement les odeurs dans la conduite d'évacuation.

La conduite d'évacuation dans l'exemple représenté sert également de conduite d'évacuation pour le lavabo 34.

La figure 7 est une vue schématique d'une cuvette (100) de WC ou d'urinoir.

La cuvette (100) est associée à : (*) un réservoir d'eau (101) (par exemple du type suspendu) comprenant une chambre principale (102), (*) une première conduite (103) destinée pour amener de l'eau du réservoir (101) dans la cuvette (100), (*) à une deuxième conduite (104) avec un syphon (104A) d'évacuation de déjections liquides et/ou solides vers une canalisation d'évacuation (105), (*) une chasse mobile (106) entre une position ouverte pour amener de l'eau du réservoir (101) dans la cuvette (100) via la première conduite (103) et une position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette (100), et (*) à un dispositif de commande de la chasse (mécanique ou automatique -dispositif connu en tant que tel) entre sa position ouverte pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette via la première conduite et sa position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette.

Le réservoir (101) présentant un trop-plein (107) conduisant l'eau éventuellement présente au-dessus du niveau du trop-plein vers la cuvette (100), avantageusement au moins via la première conduite (103). Le réservoir (101) est associé à un boîtier (110) (situé dans la chambre 102, au dessu du niveau de trop plein, par exemple au moins 3 cm au dessus du niveau du trop plein) contenant un ventilateur ou une turbine (11). Le boîtier (110) est associé à une conduite d'aspiration (12) adapté pour aspirer de l'air ou des odeurs de la cuvette (100) via au moins partiellement la première conduite (103), et à une conduite de refoulement (13) adaptée pour refouler l'air ou les odeurs refoulés par le ventilateur ou la turbine (11) dans la deuxième conduite d'évacuation (104) (en particulier après le syphon 104A ou au niveau du syphon 104A, mais du côté de la canalisation 105) et/ou vers la canalisation d'évacuation (105).

Le réservoir (101) comporte au voisinage de son fond (101A) une paroi intérieure supplémentaire (101B) définissant avec la paroi extérieure du réservoir (100), une chambre (112) distincte dans le réservoir (101) ou par rapport au réservoir (101), cette chambre distincte (112) communiquant directement (a) avec la première conduite (103) destinée pour amener de l'eau du réservoir 101 dans la cuvette 100 lorsque la chasse (106) est en position ouverte (position levée), et (b) avec le boîtier (110) de ventilateur ou de turbine (11) via la conduite d'aspiration (12).

La chasse (106) sensiblement en forme de tube comporte également un moyen destiné à former un trop plein (107) pour évacuer du fluide du réservoir (102) vers la chambre définie par la paroi intérieure (101 B) lorsque le niveau de fluide dans le réservoir dépasse un niveau prédéterminé.

La conduite d'aspiration (12) ou le boîtier (110) du ventilateur ou turbine (11) au voisinage de son entrée d'aspiration (110A) présente un moyen anti éclaboussure (113), ledit moyen anti éclaboussure (113) se trouvant avantageusement dans la conduite d'aspiration (12), de préférence à un niveau de plus de 5 cm, avantageusement de plus de 10cm au dessus du niveau de raccordement de la première conduite (103) à la chambre (112) définie par la paroi intérieure (101B). Le moyen anti éclaboussure est par exemple un filtre ou une grille, ou une série de grilles, ou encore un système comportant une série de chicanes.

Le boîtier (110) de ventilateur ou de turbine (11) présente une ouverture (114) associée à un clapet ou valve (115) mobile entre une position obturée et une position ouverte, ledit clapet ou valve (115) étant associé à un moyen de contrôle adapté pour amener le clapet ou vlave (115) en position ouverte lorsque la pression à l'intérieur du boîtier (110) est en dépresion par rapport à la pression de la chambre 102, par exemple inférieure d'au moins 150Pa, avantageusement d'au moins lOOPa, en particulier d'au moins 50Pa par rapport à la pression régnant dans la chambre principale (102) du réservoir d'eau (101).

Dans la forme de réalisation représentée, la chasse comprend un tube (106) présentant à son extrémité supérieure (106E) une ouverture de trop plein (107) et un moyen (108) formant un conduit s'étendant entre l'ouverture de trop plein (107) et une ouverture inférieure (108A) située à un niveau au moins 1 cm, avantageusement au moins 2cm en dessous du niveau de trop plein (107), ledit conduit (106) étant adapté pour ne permettre le passage de fluide ou d'air du réservoir (102) vers l'ouverture de trop plein (107) que via ladite ouverture inférieure (108A). Le tube de trop plein 106 est le tube de chasse commandé pour se déplacer verticalement V lors de l'actionnement de la chasse.

Le tube de chasse (106)est ouvert à son extrémité supérieure pour former l'ouverture de trop plein (107), tandis que le moyen formant un conduit vers l'ouverture de trop plein est une cloche ou un chapeau ou un couvercle (108) dont le ou les bords latéraux (109) entourent au moins partiellement la paroi latérale du tube (106) au voisinage du trop plein (107). . La cloche peut être montée mobile sur le tube de chasse (106), et est par exemple associée à au moins un flotteur (108F) de manière à adapter la position de la cloche (108) par rapport au tube (106), en fonction du niveau de liquide dans le réservoir principal (102). Par exemple, la cloche 108 peut obturer l'ouverture 107 tant que le niveau d'eau dans le réservoir 101 est inférieur à un niveau prédéterminé. Dès que le niveau d'eau a atteint un niveau prédéterminé, la cloche est déplacée vers le haut pour ne plus obturer l'ouverture de trop plein 107. Toutefois, l'eau passe dans le conduit formé entre les parois 109 de la cloche et le tube 106, de manière à former un moyen s'opposant au passage d'air du réservoir 101 via le tube 106, mais permettant en cas de niveau trop important dans le réservoir, le passage d'eau via le trop plein 107.

Tout comme l'urinoir de la figure 1, la toilette peut être associée à un nez électronique envoyant un signal vers un moyen de commande du moteur électrique entraînant le ventilateur ou la turbine, en particulier pour faire varier la vitesse de rotation du moteur en fonction du signal émis par le nez électronique, et/ou à un système pour amener au moins un liquide d'entretien vers ou dans la cuvette ou dans le réservoir ou dans la chambre définie par la paroi intérieure, et un détecteur de présence adapté pour émettre ou envoyer un signal vers le système d'amenée pour contrôler la quantité de produit d'entretien amené dans ou vers la cuvette.

Le nez électronique de la toilette est avantageusement associé au système de commande de chasse, pour activer au moins la libération de deux quantités distinctes de liquide vers la cuvette. La chasse est par exemple mobile entre une position fermée, une position à demi ouverte et une position complètement ouverte. Le nez électronique permet donc de manière automatique, la libération soit d'une première quantité d'eau (par exemple 3 litres) lorsque le niveau d'odeur est en dessous d'un seuil déterminé (seuil correspondant à un niveau d'odeur de déjections fécales), soit d'une deuxième quantité d'eau (par exemple 6 litres) plus importante que la première quantité d'eau lorsque le niveau d'odeur a déassé un seuil déterminé (seuil correspondant à un niveau d'odeur de déjections fécales).

Le nez électronique peut également controller la quantité de produit d'entretien libéré soit dans la cuvette, soit dans le réservoir, soit dans le conduit amenant l'eau du réservoir vers la cuvette. Par exemple, lorsque le nez détecte un niveau d'odeur inférieur à un niveau prédéterminé (par exemple niveau correspondant à des déjections fécales), le nez envoyé un signal vers un moyen de commande du dispositif de libération de produit d'entretien pour libérer une première quantité de produit, en particulier d'un premier produit d'entretien, tandis que lorsque le nez détecte un niveau d'odeur supérieur à ce niveau prédéterminé, le nez envoyé un signal vers un moyen de commande du dispositif de libération de produit d'entretien pour libérer une deuxième quantité de produit d'entretien, quantité plus grande que la première quantité, ou pour libérer une quantité d'un autre produit d'entretien que le premier produit d'entretien, avantageusement en plus de la première quantité de premier produit d'entretien.

Le système d'amenée de produit d'entretien est avantageusment situé dans la chambre 102 du réservoir, tandis que le détecteur d'odeur est avantageusement disposé dans le canal d'aspiration 12 ou au niveau de la cuvette.. L'urinoir ou la cuvettte selon lime quelconque des revendications jointes comporte avantageusement un dispositif de détection de présence, commandant ou contrôlant le fonctionnement du ventilateur ou de la turbine, par exemple pour commander le fonctionnement dès qu'une présence est détectée et tant que la présence d'un utilisateur est détectée. Ce dispositif comporte alors avantageusement un moyen qui arrête le fonctionnement du ventilateur ou turbine, soit dès que la présence d'un utilisateur n'est plus détectée, soit après un certain délai ou retard après la non détection d'un utilisateur. L'invention a également pour objet un ensemble comprenant une cuvette d'urinoir ou WC associée à un réservoir d’eau, en particulier un ensemble tel que revendiqué aux revendications 12 à 18, ledit pour urinoir ou WC, le réservoir comprenant ou étant associé à un moyen d'amenée de produit d'entretien commandé par un système de commande pour contrôler l'amenée ou non de produit d'entretien dans le réservoir rempli d'eau et/ou pour contrôler la quantité de produit d'entretien amenée au réservoir. L'ensemble est associé à un détecteur de présence qui envoyé un signal vers le système de commande pour amener du produit d'entretien dans le réservoir dès que la présence d'un utilisateur ou utilisateur potentiel est détecté. Avantageusement, une fois la quantité de produit d'entretien est la quantité désirée, le système de commande interromp l'amenée de produit d'entretien. De cette manière le produit d'entretien conserve son maximum d'efficacité lors de l'actionnement de la chasse. L'amenée de produit d'entretien au réservoir peut également être interrompue au moment du décelchement de la chasse.

Dans les cuvettes avec réservoir selon l'invention, le système de chasse est en particulier du type automatique. Par exemple, un mécanisme est activé par la présence d'un utilisateur ou d'un utilisateur potentiel de l'urinoir ou toilette, le mécanisme actionnant la chasse après activation au moment de la détection d'un autre signal par le détecteur.

Claims (7)

1. Revendications

   1. Cuvette (100) de WC ou d'urinoir comprenant ou étant associée : (*) à un réservoir d'eau (101) comprenant une chambre principale (102), (*) à une première conduite (103) destinée pour amener de l'eau du réservoir (101) dans la cuvette (100), (*) à une deuxième conduite (104) d'évacuation de déjections liquides et/ou solides vers une canalisation d'évacuation (105), une chasse mobile (106) entre une position ouverte pour amener de l'eau du réservoir (101) dans la cuvette (100) via la première conduite (103) et une position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette (100), et (*) à un dispositif de commande de la chasse entre sa position ouverte pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette via la première conduite et sa position fermée s'opposant au passage d'eau vers la cuvette, ledit réservoir (102) présentant un trop-plein (107) conduisant l'eau éventuellement présente au-dessus du niveau du trop-plein vers la cuvette (100), avantageusement au moins via la première conduite (103), le réservoir (101) étant associé à un boîtier (110) contenant un ventilateur ou une turbine (11), ledit boîtier (110) étant associé à une conduite d'aspiration (12) adapté pour aspirer de l'air ou des odeurs de la cuvette (100) via au moins partiellement la première conduite (103), et à une conduite de refoulement (13) adaptée pour refouler l'air ou les odeurs refoulés par le ventilateur ou la turbine (11) dans la deuxième conduite d'évacuation (104) et/ou vers la canalisation d'évacuation (105), caractérisée en ce que le réservoir (102) comporte au voisinage de son fond (101 A) une paroi intérieure supplémentaire (101 B) définissant avec la paroi extérieure du réservoir (100), une chambre (112) distincte dans le réservoir (102) ou par rapport au réservoir (102), cette chambre distincte (112) communiquant directement (a) avec la première conduite (103) destinée pour amener de l'eau du réservoir dans la cuvette lorsque la chasse (106) est en position ouverte, et (b) avec le boîtier (110) de ventilateur ou de turbine (11) via la conduite d'aspiration (12), et en ce que la chasse (106) sensiblement en forme de tube comporte également un moyen destiné à former un trop plein (107) pour évacuer du fluide du réservoir (102) vers la chambre définie par la paroi intérieure (101B) lorsque le niveau de fluide dans le réservoir dépasse un niveau prédéterminé, et en ce que la conduite d'aspiration (12) ou le boîtier (110) du ventilateur ou turbine (11) au voisinage de son entrée d'aspiration (110A) présente un moyen anti éclaboussure (113), ledit moyen anti éclaboussure ( 113 ) se trouvant avantageusement dans la conduite d'aspiration (12), de préférence à un niveau de plus de 5 cm, avantageusement de plus de 10cm au dessus du niveau de raccordement de la première conduite (103) à la chambre (112) définie par la paroi intérieure (101 B).
2. 2. Cuvette selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le boîtier (110) de ventilateur ou de turbine (11) présente une ouverture (114) associée à un clapet ou valve (115) mobile entre une position obturée et une position ouverte, ledit clapet ou valve (115) étant associé à un moyen de contrôle adapté pour amener le clapet ou vlave (115) en position ouverte lorsque la pression à l'intérieur du boîtier (110) est inférieure d'au moins 150Pa, avantageusement d'au moins lOOPa, en particulier d'au moins 50Pa par rapport à la pression régnant dans la chambre principale (102) du réservoir d'eau.
3. 3. Cuvette suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la chasse comprend un tube (106) présentant à son extrémité supérieure (106E) une ouverture de trop plein (107) et un moyen (108) formant un conduit s'étendant entre l'ouverture de trop plein (107) et une ouverture inférieure (108A) située à un niveau au moins 1 cm, avantageusement au moins 2cm en dessous du niveau de trop plein (107), ledit conduit (106) étant adapté pour ne permettre le passage de fluide ou d'air du réservoir (102) vers l'ouverture de trop plein (107) que via ladite ouverture inférieure (108A).
4. 4. Cuvette selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le tube de chasse (106)est ouvert à son extrémité supérieure pour former l'ouverture de trop plein (107), tandis que le moyen formant un conduit vers l'ouverture de trop plein est une cloche (108) dont le ou les bords latéraux (109) entourent au moins partiellement la paroi latérale du tube (106) au voisinage du trop plein (107).
5. 5. Cuvette selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la cloche est montée mobile sur le tube de chasse (106), et est associée à au moins un flotteur (108F) de manière à adapter la position de la cloche (108) par rapport au tube (106), en fonction du niveau de liquide dans le réservoir principal (102).
6. 6. Cuvette suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est associée à un nez électronique envoyant un signal vers un moyen de commande du moteur électrique entraînant le ventilateur ou la turbine, en particulier pour faire varier la vitesse de rotation du moteur en fonction du signal émis par le nez électronique.
7. 7. Cuvette suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle est associée à un système pour amener au moins un liquide d'entretien vers ou dans la cuvette ou dans le réservoir ou dans la chambre définie par la paroi intérieure, et un détecteur de présence adapté pour émettre ou envoyer un signal vers le système d'amenée pour contrôler la quantité de produit d'entretien amené dans ou vers la cuvette.