BE1022171B1 - Element thermiquement isolant a paroi(s) creuse(s) a base de materiau naturel de structure alveolaire ou liege pour emballage isotherme - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un emballage isotherme à base d'au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (2) comprenant au moins un élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau nnaturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1), ledit élément ayant une épaisseur d'au moins 15 mm et d'au plus 600 mm et comprenant au moins un première feuille à base d'au moins ujn matériau naturel isotherme (10), une lame de gas (11), une seconde feuille à base d'au moins un matériau naturel isotherme (12) et un ou des moyens de solidarisation (13, 13') entre lesdites feuilles à base d'au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dite(sd) moyens (13, 13') étant situé(s) à la périphérie desdites feuilles (10,12) à base d'au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dits moyens comprenant un ou des modules à base d'au moins un matériau naturel isotherme (130), le(s)dit(s) module(s) (130) se présentant sous forme d'excroissances émanant d'au moins une feuille à base d'au moins unn matériau naturel isotherme (10,12) ou étant ajouté(s) à ladite feuille (10,12), le(s)dit(s) moyens(s) de solidarisation (13) comprenant également des premiers moyens de fixation (131), au moins une des deux feuilles (10,12) étant à base d'au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, le(s)dit(s) premier(s) moyen(s) de fixation et le(s)dit(s) module(s) de solidarisation, formant le ou les moyens de solidarisation, étant confondus ou non, ledit élement thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) comprenant des accumulateurs de froid positif ou négatifs dans ou moins une lame de gaze (11).
Description
Elément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme 1. Domaine de l’invention
Le domaine de l’invention est celui des éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme, de leur procédé d’obtention et de leur utilisation.
Plus précisément, l’invention concerne un emballage isotherme comprenant au moins un élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ledit emballage isotherme étant destiné pour tout type de produits sensibles thermiquement (P.S.T.) sous forme solides, liquides ou gazeux tel que, par exemple, des denrées agroalimentaires fraîches ou surgelée, des produits cosmétiques, des médicaments, des vaccins, du vivant, etc., nécessitant un transport sous température dirigée dans un espace temps défini. 2. Solutions de l’art antérieur
Les matériaux isothermes ou isolants thermiques sont des matériaux caractérisés par une faible conductivité thermique qui permettent d’isoler, jusqu’à un certain point, du milieu ambiant. Ils sont utilisés pour réduire les échanges thermiques entre deux milieux de température différente et ainsi d’éviter l’établissement d’un équilibre thermique entre les deux milieux. Lorsque lesdits matériaux sont incorporés au sein d’un emballage, ils permettent de conserver une température constante à l’intérieur de l’emballage qu’ils constituent et ce indépendamment des variations de température extérieur. Dans le bâtiment, selon la norme française RT2012, un matériau est considéré comme isolant thermique si sa conductivité thermique est inférieure à 0,065 W/m.K pour une température de 20°C.
Lesdits matériaux isothermes ou isolants thermiques se présentent généralement sous la forme d’une matrice solide dans laquelle est emprisonnée une dispersion de poches de gaz statiques, cette immobilisation ayant pour objet de rendre impossible les phénomènes de convection thermique. Les matériaux constituant la matrice solide sont par exemple des matériaux composites et/ou synthétiques dont la plupart sont dérivés du raffinage du pétrole tels que le polystyrène, le polypropylène, le polyuréthane. Le gaz emprisonné est généralement de l’air.
Depuis toujours, les matériaux isolants thermiques, plus particulièrement utilisés dans le domaine des emballages isothermes, font appel à des matériaux composites et/ou synthétiques dont la plupart sont dérivés du raffinage du pétrole tels que le polystyrène expansé (PSE), le polypropylène expansé (PPE), le polyéthylène expansé extradé (PEE), le polyuréthane (PU) ou la mousse de polyéthylène expansé extradé ou la mousse de polyuréthane. Le problème lié à l’utilisation de tels matériaux composites et/ou synthétique réside dans leur faible biodégradabilité, leur faible aptitude au recyclage, leur impact environnemental important (tel que leur bilan carbone déplorable ou leur contribution à l’effet de serre) car nécessitant des procédés mise en œuvre pour leur obtention libérant une très grande quantité de carbone ou le fait que les emballages isothermes à base desdits matériaux composites et/ou synthétiques ne sont pas pour la plupart agréé au contact alimentaire, voir pour certains de ces matériaux composites et/ou synthétiques leurs propriétés isothermes trop faibles, leur faible résistance au feu et/ou aux chocs, leur faible résistance mécanique ou le fait que leur combustion dégage des gaz hautement toxiques.
Le document US1527167 décrit un emballage isotherme avec des matériaux naturels, ledit colis étant composé d’une première enveloppe de type carton ondulé et d’une seconde enveloppe elle-même cartonnée se présentant sous la forme d’un système de cloisonnement de panneaux creux, ledit cloisonnement de panneaux creux obtenu étant éventuellement rempli de matières fibreuses naturelles tel que du coton, du son, des cheveux, du kapok, de la sciure, des tissus ouaté (bourre) ou de fine coupe de liège qui permettent une isolation thermique de l’emballage. Le cloisonnement de panneaux creux est reproduit sur toute la surface intérieure dudit emballage afin de maintenir au-dessous ou au-dessus une température sur un espace et un temps donné. Les denrées périssables fraîches sont placées à l’intérieur de cet emballage amélioré et renforcé par la double enveloppe pour garantir la conservation de leur fraîcheur par une iso-thermie suffisante durant leurs acheminements jusqu’au destinataire final.
Cependant, le transport de denrées périssables fraîches requiert habituellement Putilisation d’accumulateurs de froid positifs ou négatifs. Par les termes « froid positif », on entend désigner une température comprise entre 0°C et 10 °C, préférentiellement comprise entre 0°C et 8°C. Par les termes «froid négatif», on entend désigner une température inférieure ou égale à 0°C. L’emballage tel que décrit dans le document US 1527167 ne peut être en adéquation avec la réglementation du contact direct alimentaire du fait de la composition de sa structure de base faite essentiellement de carton, matière restant perpétuellement en contact avec les denrées périssables même si celles-ci sont préalablement et soigneusement emballées à l’aide d’un suremballage agréé au contact alimentaire. En outre, l’emballage tel que décrit dans le document US 1527167 ne peut en aucun cas être utilisé avec des accumulateurs de froid positif ou négatif tel que blocs de glace d’eau ou glaçons d’eau, gels eutectiques, glace carbonique, .... Le matériau naturel utilisé étant du carton qui est par nature sensible à l’humidité et donc à l’apparition de gouttes d’eau provoquée par le réchauffement ou décongélation des accumulateurs de froid sous forme de gel eutectique, de glaçons d’eau, bloc de glace d’eau ou de neige carbonique. Sous l’effet de l’apparition des goûtes d’eau, les matériaux utilisés peuvent être abîmés, détériorés, humidifiés ou trempés ce qui peut entraîner : • un risque de développement de bactéries néfastes et une contamination des produits frais transportés entraînant des problèmes d’hygiène et de santé publique, • une diminution de la rigidité mécanique lors de son acheminement, • une contamination d’autres colis par phénomène de suintement durant le transport par l’entrechoquement et le frottement desdits emballages.
En outre, ledit emballage en matériaux naturels est de par sa structure difficilement réutilisable ou recyclable mais également présente une faible résistance mécanique entraînant une limitation au niveau du poids de charge, du volume et de la nature des matières périssables transportées.
De plus, la méthode utilisée et décrite dans le brevet de P invention N° US 1527167 pour donner une certaine isolation au colis favorise des fuites de ponts thermiques fragilisant d’autant plus les performances d’isolation du colis.
Le document FRI 318983 décrit un élément thermiquement isolant comprenant une première feuille en polystyrène expansé sur laquelle est directement collée, à l’aide d’une colle plastique, une seconde feuille en liège, ledit élément étant dépourvu de lame d’air entre les deux feuilles. En outre, le document FRI 3118983 décrit également l’utilisation d’un tel élément au sein d’un emballage isotherme. Un tel élément et l’emballage le comprenant présentent du fait de l’utilisation de polystyrène une incapacité à pouvoir réaliser une paroi creuse du fait de la faible résistance aux chocs dudit polystyrène, un impact environnemental déplorable et une faible biodégradabilité. 3. Objectifs de l’invention L’invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l’art antérieur.
Plus précisément, un objectif de l’invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de fournir un élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme, qui ait un impact environnemental exemplaire, qui puisse être utilisé dans le cadre d’un contact alimentaire direct, qui soit imputrescible aux gaz et aux liquides, qui soit stérilisable, qui soit chimiquement neutre, qui soit biodégradable, recyclable et réutilisable et qui présente des propriétés d’isolation thermique améliorées.
Un autre objectif de l’invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en œuvre un procédé d’obtention dudit élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme. L’invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a encore pour objectif de fournir un emballage isotherme dont le matériau de base le constituant soit recyclable, réutilisable et biodégradable, ledit emballage isotherme : • présentant un faible impact environnemental et des propriétés d’isolation thermique améliorées, • étant démontable et remontable à souhait, stockable à plat pour un gain de place dans son entreposage et dans son transport d’approvisionnement, • étant biodégradable, recyclable et/ou réutilisable, • nécessitant l’utilisation de moins grande quantité d’accumulateur de froid (gels eutectiques ou glace carbonique par exemple). 4. Exposé de l’invention
Conformément à un mode de réalisation particulier, l’invention concerne un élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme, ledit élément ayant une épaisseur d’au moins 15 mm et d’au plus 600 mm.
Selon l'invention, un tel élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) comprend au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, une lame de gaz, une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme et un ou des moyens de solidarisation entre lesdites feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dit(s) moyen(s) étant situé(s) à la périphérie desdites feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme et comprenant un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau isotherme naturel de structure alvéolaire ou liège, le(s)dit(s) module(s) se présentant sous forme d’excroissance(s) émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ou étant ajouté(s) à ladite feuille, le(s)dit(s) moyen(s) de solidarisation comprenant également des premiers moyens de fixation, au moins une des deux feuilles étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, préférentiellement la première et la seconde feuille sont à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, le(s)dit(s) premier(s) moyen(s) de fixation et le(s)dit(s) module(s) de solidarisation, formant le ou les moyens de solidarisation, étant confondus ou non.
Le principe général de l’invention repose sur l’introduction d’une lame de gaz entre deux feuilles, lesdites feuilles étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme dont l’une au moins est à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, préférentiellement la première et la seconde feuille sont à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège.
Ainsi, l’invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive, les inventeurs ayant déterminé que de manière surprenante l’introduction de ladite lame confère à un emballage isotherme comprenant ledit élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) une augmentation de l’ordre de 15% des propriétés d’isolation thermique ; en outre l’utilisation de feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme dont l’une au moins est à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, préférentiellement les deux feuilles sont à base d’au moins un matériaux naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, permet de disposer d’un élément thenniquement isolant à paroi(s) creuse(s) présentant un faible impact environnemental, ledit élément thermiquement isolant étant biodégradable, réutilisable, imputrescible aux gaz et aux liquides, stérilisable et chimiquement neutre. Par ailleurs, le couplage de la lame d’air avec la grande souplesse du matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège favorise l’amortissement des chocs et la souplesse de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) selon l’invention permet d’éviter l’utilisation de moyen de rigidifïcation de type entretoise au sein dudit élément, par rapport à un élément de même taille à base de matériau synthétique.
Par les termes « matériau naturel isotherme», on entend désigner un matériau isotherme issu de la nature, qui n’a reçu aucune ou du moins très peu de modifications de l’homme. Ledit matériau naturel est un matériau organique d’origine végétale (coton, chanvre, fibres de bois ou cellulose, le son, le chanvre, le lin, le liège,...) ou animale (cheveux, laine de mouton,...).
Par les termes « matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège», on entend désigner un matériau organique d’origine végétale composé de cellule ayant la forme de microalvéoles, pentagonal ou hexagonal, dont la hauteur ne dépasse pas les 40 à 50 micromètres, les plus petites cellules ne mesurant que 20 ou même 10 micromètres, lesdites cellules étant gorgées d’un mélange de gazeux à 95% similaire aux gaz composant l’air. Préférentiellement, le matériau naturel à structure alvéolaire est du liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés de liège et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple. " Par les termes « lame de gaz », on entend désigner l’espace ou les espaces vides entre les première et deuxième feuilles.
Par les termes « à base de matériau naturel isotherme» ou « à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège », on entend respectivement désigner le fait que l’élément thermiquement isolant selon l’invention est constitué d’au moins 50% en poids en au moins un matériau naturel isotherme ou en au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, préférentiellement en au moins 70% en poids en au moins un matériau naturel ou en au moins matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, plus préférentiellement en au moins 90% en poids en au moins un matériau naturel isotherme ou en au moins matériau naturel isotherme de structure 2 alvéolaire ou liège, le plus préférentiellement en au moins 99% en poids en au moins un matériau naturel isotherme ou en au moins matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège.
Par les termes « lesdits moyens étant situés à la périphérie desdites feuilles en matériau naturel isotherme », on entend désigner le fait que les moyens de solidarisation sont situés sur ou à faible distance des bords des feuilles côté pleine face ou sur la tranche desdites feuilles. Par les termes « à faible distance », on entend désigner une distance exprimée en valeur absolue par rapport aux bords ou à la tranche desdites feuilles d’au moins 0 mm, préférentiellement d’au moins 20 mm, plus préférentiellement d’au moins 25 mm, le plus préférentiellement d’au moins 30 mm. Ladite distance étant fonction du positionnement final de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) au sein de l’emballage isotherme, une distance d’au moins 15 mm dans la partie horizontale et d’au moins 20 mm dans la partie verticale par rapport au positionnement final de l’élément thermiquement isolant au sein de l’emballage isotherme sont préférées, une distance d’au moins 15 mm dans la partie horizontale et d’au moins 25 mm dans la partie verticale par rapport au positionnement final de l’élément thermiquement isolant au sein de l’emballage isotherme sont plus préférées, une distance d’au moins 20 mm dans la partie horizontale et d’au moins 30 mm dans la partie verticale par rapport au positionnement final de l’élément thermiquement isolant au sein de l’emballage isotherme sont préférées. —
Par le terme « feuille », on entend désigner une plaque plane ou incurvée, la première et la seconde feuille ayant préférentiellement des dimensions (longueur, largeur, rayon de courbure) identiques.
Par les termes « premiers moyens de fixation », on entend désigner des moyens de fixation de type mécanique tel que feuillure, mortaise, tenon, trou borgne et cheville et/ou chimique tels que des colles, mastics et adhésifs. Préférentiellement, on entend désigner des moyens de fixation chimiques tels que des colles alimentaires.
Par les termes « le(s)dit(s) premier(s) moyen(s) de fixation et le(s)dit(s) module(s) de solidarisation, formant le ou les moyens de solidarisation, étant confondus », on entend désigner le fait que chaque moyen de solidarisation est mono-pièce, le(s)dit(s) premier(s) moyen(s) de fixation et le(s)dit(s) module(s) de solidarisation sont fusionnés de manière à constituer une ou des pièces (un ou des moyens de solidarisation) d’un seul tenant, c’est-à-dire qu’ils sont constitués de la même matière. Comme c’est cas par exemple d’un élément thermiquement isolant obtenue par moulage d’un première feuille, du ou des moyens de solidarisation et de la seconde feuille.
Selon un mode de réalisation particulier du mode précédent, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège est tel que la première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme à une épaisseur d’au moins 5 mm et d’au plus 200 mm, préférentiellement à une épaisseur d’au moins 6 mm et d’au plus 200 mm, plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 8 mm et d’au plus 200 mm, le plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 10 mm et d’au plus 200 mm, la lame de gaz à une épaisseur d’au moins 5 mm et d’au plus 200 mm, préférentiellement à une épaisseur d’au moins 6 mm et d’au plus 200 mm, plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 8 mm et d’au plus 200 mm, le plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 10 mm et d’au plus 200 mm, la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme à une épaisseur d’au moins 5 mm et d’au plus 200 mm, préférentiellement à une épaisseur d’au moins 6 mm et d’au plus 200 mm, plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 8 mm et d’au plus 200 mm, le plus préférentiellement à une épaisseur d’au moins 10 mm et d’au plus 200 mm.
Selon un mode de réalisation particulier, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme est tel que le(s)dit(s) module(s) se présente(nt) sous forme d’excroissance(s) émanant de deux feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ou étant ajouté(s) auxdites feuilles, le ou lesdits moyens de solidarisation comprenant également des premiers moyens de fixation, au moins une des deux feuilles étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège.
Selon un mode de réalisation particulier, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme est tel que les moyens de solidarisation situés à la périphérie desdites feuilles en matériau naturel sont disposés de manière telle que, en conjugaison avec les première et seconde feuilles, ils emprisonnent complètement la lame d’air.
Avantageusement, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme est tel qu’il comprend à la suite de la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, une structure supplémentaire comprenant au moins une lame de gaz et une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ladite structure étant reproduite n fois, avec n un nombre entier supérieur ou égal à 1, préférentiellement n est inférieur ou égal à 3, plus préférentiellement n est inférieur ou égal à 2, le plus préférentiellement n est égal à 1. La répétition de la structure feuille/lame de gaz/feuille conduisant à une amélioration des propriétés d’isolation thermique.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermique isolant à paroi(s) creuse(s) est tel que la première et la deuxième feuille sont solidarisées de manière telle que l’une est décalée par rapport à l’autre dans le sens vertical et/ou horizontal, de manière à créer un bord libre, ledit bord libre jouant le rôle de premier moyen d’assemblage pour former l’emballage isotherme. Par le terme « décalé », on entend désigner le fait qu’une des feuilles a subi par rapport à l’autre feuille qui lui fait face un déplacement horizontal et/ou vertical dans le plan desdites feuilles.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme est du liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi * aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple. L’avantage d’un élément thermiquement isolant à base de liège est que ledit élément est biodégradable, imputrescible aux liquides et aux gaz, a une longue durée de vie, est chimiquement neutre et présente une grande souplesse et une stabilité dimensionnelle.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme est tel que la lame de gaz comprend au moins un gaz sélectionné parmi l’azote, l’oxygène, le dioxyde de carbone, l’argon, le krypton et leurs mélanges. Ce type de gaz permet d’obtenir des propriétés d’isolation thermique améliorées.
Selon un mode de réalisation alternatif, la lame de gaz consiste essentiellement en de l’air.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme est tel que le(s) moyen(s) de solidarisation comprenn(ent)d un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dit(s) module(s) se présentant sous forme d’excroissances émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme. Préférentiellement, le ou lesdits modules sont à base de liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple. L’avantage de(s) moyen(s) de solidarisation comprenant des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme, plus préférentiellement à base d’au moins matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, est qu’il(s) permet(tent) de disposer d’un élément thermiquement isolant présentant un faible impact environnemental, ledit élément thermiquement isolant étant biodégradable.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège est tel qu’au moins une partie ou la totalité d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, est recouverte d’au moins un matériau isolant thermique. Ledit matériau isolant thermique est sélectionné parmi la paraffine, les aérogels tel que les aérogels de silice, les préparations à base de poussière de liège telles que les préparations dite de colmatage. L’avantage associé à l’utilisation d’au moins un matériau isolant thermique déposé sur au moins une partie ou la totalité d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, est qu’il permet d’en améliorer les propriétés isolantes mais également de conférer des propriétés additionnelles telles qu’une amélioration des propriétés hydrofuges, anti-feu ou antibactériennes audit élément. En outre, l’utilisation simultanée d’une lame de gaz comprenant du krypton ou de l’argon couplée avec un matériau isolant thermique déposé sur au moins une partie ou la totalité d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, permet d’obtenir un emballage isotherme comprenant ledit élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) présentant une augmentation de l’ordre de 30% des propriétés d’isolation thermique.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, est tel qu’il comprend un ou des moyens de rigidification, le(s)dit(s) moyen(s) étant situé(s) dans la lame de gaz le ou lesdits moyens comprenant une ou des unités de rigidification à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, la(es)dite(s) unité(s) se présentant sous forme d’excroissances émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme ou étant ajouté(s) à ladite feuille, préférentiellement des deux feuilles, le(s)dits moyen(s) de rigidification comprenant également des seconds moyens de fixation, le(s)dit(s) second(s) moyen(s) de fixation et ladite(s) unité(s) de rigidification, formant le ou les moyens de rigidification, étant confondus ou non.
Par les termes «le(s)dits moyen(s) de rigidification comprenant également des seconds moyens de fixation, le(s)dit(s) second(s) moyen(s) de fixation et ladite(s) unité(s) de rigidification, formant le ou les moyens de rigidification, étant confondus ou non», on entend désigner le fait que chaque moyen de rigidification est mono-pièce, le(s)dit(s) second(s) moyen(s) de fixation et ladite(s) unité(s) de solidarisation sont fusionnés de manière à constituer une ou des pièces (un ou des moyens de rigidification) d’un seul tenant, c’est-à-dire qu’ils sont constitués de la même matière. Comme c’est cas par exemple d’un élément thermiquement isolant obtenue par moulage d’une première feuille, du ou des moyens de solidarisation, du ou des moyens de rigidification et de la seconde feuille.
Par les termes « seconds moyens de fixation », on entend désigner des moyens de fixation de type mécanique tel que feuillure, mortaise, tenon, trou borgne et cheville et/ou chimique tels que des colles, mastics et adhésifs. Préférentiellement, on entend désigner des moyens de fixation chimiques tels que des colles alimentaires. L’avantage associé audit(s) moyen(s) de rigidification est qu’ils permettent, par leur présence, de conférer à l’élément isolant une résistance et une rigidité constante indépendamment de la taille dudit élément. Il est à noter que la présence ou non desdits moyens de rigidification est liée à l’importance de la taille dudit élément thermiquement isolant mais également de l’importance de la ou des paroi(s) creuse(s).
Préférentiellement, les unités de rigidification sont à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, plus préférentiellement à base de liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple. Les unités de rigidification peuvent prendre de multiples formes telles que parallélépipédiques ou cylindriques. Préférentiellement, les unités de rigidification ont la forme d’un parallélépipède à base rectangulaire, un moyen de rigidification comprenant une telle unité formant par exemple une entretoise.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme, est tel que il comprend, sur au moins une tranche, préférentiellement sur l’ensemble de ses tranches, un premier moyen d’assemblage de type mécanique sous forme d’au moins une feuillure et/ou d’au moins une mortaise et/ou d’au moins un trou borgne et/ou d’au moins un tenon. La présence de ce premier moyen d’assemblage est de permettre l’auto assemblage d’une pluralité d’éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) mais également de permettre d’éviter la présence de « fuites de température » éventuelles ou de ponts thermiques.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, le premier moyen d’assemblage de type mécanique comprend au moins un moyen de solidarisation.
Selon un mode de réalisation préférentiel ou conforme à l’invention, l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, est tel que la première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, le(s) moyen(s) de solidarisation comprenant un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme et le(s) moyen(s) de rigidification comprenant une ou des unités de rigidification sont à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, préférentiellement à base de liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple.
Les modes de réalisation de l’élément thermiquement isolant ne se limitent pas aux modes exposés ci-avant mais peuvent également résulter d’une combinaison de deux ou plusieurs d’entre eux.
Le procédé de fabrication de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme selon l’invention est un procédé selon lequel la première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, comprenant ou non un ou des moyens de rigidification, est solidarisée à la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, par un ou des moyens de solidarisation, ladite seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, comprenant ou non des moyens de rigidification.
Selon un mode de mise en œuvre préféré, le procédé de fabrication de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme selon l’invention est tel que au moins un des modules de solidarisation, préférentiellement l’ensemble des modules, à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, formant en tout ou partie le ou les moyens de solidarisation, le(s)dit(s) module(s) se présentant sous forme d’excroissances, est (sont) obtenu(s) par creusement ou évidage d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, par compression d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, par extrusion d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ou par moulage d’une structure constituée d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, et desdits modules ou sont ajoutés à ladite feuille par collage. Préférentiellement, le ou lesdits modules se présentent) sous forme d’excroissances, est (sont) obtenu(s) par creusement ou évidage d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège.
Selon un mode de mise en œuvre préféré, le procédé de fabrication de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme selon l’invention est tel que l’unité ou les unités de rigidification constituant le ou les moyens de rigidification à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, est ou sont obtenues par creusement ou évidage d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, par compression d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, par extrusion d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, ou par moulage d’une structure constituée d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, et desdites unités de rigidifïcation constituant le ou les moyen(s) de rigidification ou sont ajoutées à ladite feuille par collage. Préférentiellement, l’unité ou les unités de rigidification constituant le ou les moyens de rigidification à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, est ou sont obtenues par creusement ou évidage d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège.
Selon un mode de mise en œuvre préféré, le procédé de fabrication de l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme selon l’invention est tel qu’au moins une partie d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme, de préférence à base d’au moins un matériau isotherme de structure alvéolaire ou liège, est recouverte d’au moins un matériau isolant thermique avant solidarisation. Ledit matériau isolant thermique est sélectionné parmi la paraffine, les aérogels tel que les aérogels de silice, les préparations à base de poussière de liège telles que les préparations dite de colmatage. L’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège pour emballage isotherme selon l’invention possède un vaste domaine d’utilisation. L’invention s’adresse tout particulièrement aux utilisations possibles de l’élément thermique isolant pour la réalisation d’un emballage isotherme destiné au transport et aux conditions de manutentions liées audit transport (résistance, dimension,...). L’invention concerne donc également les emballages isothermes à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège comprenant un ou des éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) tels que décrits précédemment.
Selon un mode de réalisation préféré, l’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel qu’il comprend : a. un premier élément thermiquement isolant ou base munie d’un second moyen d’assemblage de type mécanique et/ou chimique, de préférence de type mécanique, b. un second ou une pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège tels que décrits précédemment formant les parois latérales de l’emballage, la pluralité desdits seconds éléments étant aptes à s’auto-assembler, le ou lesdits seconds éléments étant munis ou non d’un premier moyen d’assemblage de type mécanique et/ou chimique, de préférence de type mécanique, le second moyen d’assemblage dudit premier élément ou base permettant à la fois de maintenir droit à la verticale et/ou à l’horizontale le ou la pluralité de seconds éléments formant les parois latérales de l’emballage, c. un troisième élément isolant ou couvercle muni d’un troisième moyen d’assemblage de type mécanique et/ou chimique, préférentiellement de type mécanique.
Par les termes « emballage isotherme », on entend désigner un emballage dont le coefficient global de transfert thermique K est inférieur ou égal à 1,50 W/m2.K, préférentiellement inférieur ou égal à 1,30 W/m2.K, plus préférentiellement inférieur ou égal à 0,80 W/m2.K, le plus préférentiellement inférieur ou égal à 0,40 W/m2.K.
Pour caractériser les performances d’un emballage isotherme, on détermine le coefficient global de transfert thermique K. Le coefficient K représente la quantité de chaleur transmise à travers une unité de surface, par unité de temps et par degré de différence de température. Ledit coefficient K est mesuré selon la méthode AFF (décrite au lien http://arobase- com.fr/aff/image/fichierUpload/medicamentch2et3.pdf) et décrite ci-après ainsi que par la norme AFNOR NF S99 700. Pour que la mesure soit fiable, le dispositif d’essai ne doit pas modifier l’un des paramètres thermiques des matériaux et ne doit pas apporter des échanges supplémentaires par rapport à l’usage normal de l’enceinte testée (conteneur, emballage ou véhicule).
Le coefficient global K est mesuré par un dispositif d’essai adapté, en tenant compte de l’ensemble des matériaux intervenant dans la conception du dispositif et des techniques d’assemblage. En maintenant une différence de température constante entre l’intérieur et l’extérieur (régime permanent), le coefficient global de transfert thermique est déduit de la relation (1):
(1)
Avec q : représentant le flux thermique, exprimé en W, est la quantité de chaleur échangée (entre l’intérieur et l’extérieur) par unité de temps, ledit flux est égale à. la puissance thermique dépensée (généralement par des résistances électriques) S : représentant la surface d’échange thermique en m2. S est la moyenne géométrique de la surface intérieure Sj et de la surface extérieure Se de l’emballage isotherme et est donnée par la relation (2):
(2) ΔΤ : représentant la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur en Kelvin. La température de chaque milieu est la moyenne des températures de ce milieu.
La quantité de chaleur, exprimée en Joules (J), échangée pendant une durée t est donnée par la relation (3):
(3) - Où t est exprimé en seconde
Si l’enceinte (conteneur ou emballage) n’est pas parfaitement étanche ou si elle subit des ouvertures pendant la période d’utilisation, la quantité de chaleur échangée par les infiltrations d’air (transfert de chaleur par transfert de matière) sera rajoutée à la quantité échangée à travers les parois.
La méthode de chauffage intérieur en régime permanent (perte de chaleur par unité de surface) consiste à placer le volume isolant dans une cellule d’essai. La température de la cellule d’essai est maintenue à + 5°C et la température intérieure de la caisse isolante est maintenue constante à +35°C, avec des résistances électriques ventilées.
La détermination des deux surfaces Si et Se est faite en tenant compte des singularités de structure de la caisse ou des irrégularités de la surface, telles qu'arrondis, décrochements pour passage des roues, etc. Si par exemple, la caisse comporte un revêtement du type tôle ondulée, la surface à considérer est la surface droite de ce revêtement et non la surface développée. Le coefficient global de transfert thermique K est donc calculé en utilisant les valeurs moyennes de la température et de la puissance thermique pendant les six dernières heures du régime permanent.
Avantageusement, le premier élément isolant ou base et/ou le troisième élément isolant ou couvercle sont à base d’au moins un matériau naturel isotherme, préférentiellement à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, plus préférentiellement à base de liège sous forme expansée (liège ayant été chauffé à haute température et gonflé d’air), naturelle (liège brut n’ayant subi aucun traitement, excepté l’ébouillantage) ou agglomérée (liège fabriqué à partir de granulés et/ou de poussière de liège auxquels on ajoute un liant, ledit liant pouvant être naturel ou synthétique, de préférence un liant convenant au contact direct alimentaire et respectant la santé et l’hygiène publique tel qu’une colle alimentaire polyuréthane par exemple ou toute résine naturelle non toxique tel que la subérine par exemple. Plus préférentiellement, le premier élément isolant ou base et/ou le troisième élément isolant ou couvercle sont des éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège tels que décrits précédemment.
Selon un mode de réalisation préféré du mode précédent, l’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel que le second moyen d’assemblage de type mécanique et le premier moyen d’assemblage de type mécanique, et/ou, le troisième moyen d’assemblage de type mécanique et le premier moyen d’assemblage de type mécanique s’emboîtent l’un dans l’autre de manière telle que leur emboîtement ne laisse apparaître aucun bord droit. Par les termes « bord droit », on entend désigner le fait que la ligne de séparation entre lesdits moyens est une ligne brisée. Un tel mode d’emboîtement permet avantageusement de réduire la formation de ponts thermiques.
Ainsi le troisième élément thermiquement isolant ou couvercle permet de maintenir solidairement la pluralité desdits second éléments thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, tels que décrits précédemment, entre eux, de telle sorte que la jonction du troisième moyen d’assemblage, sous forme d’un rebord par exemple, dudit couvercle avec les premiers moyens d’assemblage, sous forme d’excroissance, desdits second éléments favorise l’absence de ponts thermiques au sein de l’emballage.
Selon une alternative avantageuse, des accumulateurs de froid positif ou négatif tel que blocs de glace d’eau ou glaçons d’eau, gels eutectiques, glace carbonique,... sont placés dans au moins une lame de gaz d’au moins un des éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège tels que décrits précédemment.
Selon un mode de réalisation préféré, l’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel que le premier, le second et/ou le troisième moyen d’assemblage de type mécanique est sélectionné parmi les moyens d’assemblage de type feuillure, mortaise, tenon, trou borgne et cheville, préférentiellement de type feuillure.
Selon un autre mode de réalisation préféré, l’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel que le premier, le second et/ou le troisième moyen d’assemblage de type chimique est sélectionné parmi le groupe des colles, mastics et adhésifs.
Selon un mode de réalisation préféré, l’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel que les extrémités ou bords supérieurs et/ou inférieurs du ou des seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège formant les parois latérales dudit emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège sont situés dans un même plan.
Selon un mode de réalisation préféré, l’emballage à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est tel que le premier élément isolant ou base et/ou le troisième élément isolant ou couvercle, préférentiellement le premier élément isolant ou base et le troisième élément isolant ou couvercle, est/sont muni(s) d’un rebord formant une partie du premier et/ou du troisième moyen d’assemblage de type mécanique. Ledit rebord peut être de dimension et de hauteur variable ce qui favorise avantageusement pour la base ou premier élément isolant d’éviter un suintement lors du transport de matière sécrétant un liquide et évitant ainsi toute propagation dudit liquide. L’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège selon l’invention est apte à être inséré dans un carton ondulé pouvant aller jusqu’à la palette-conteneur de 1 à 2 m3, dans un sac à dos ou dans un sac cabas ou tout autre enveloppe naturelle ou pas et ayant pour fonction de maintenir lesdits premiers, second(s) et troisième éléments ensemble. L’emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège selon l’invention est destiné à tout type de produits thermosensibles (PST) (denrées agroalimentaires fraîches ou surgelée, de produits cosmétiques, de médicaments, de vaccins, de vivants...) nécessitant un transport sous température dirigée dans un espace-temps défini et répondant à des besoins de phases de température allant de -200°C à + 130°C dont les performances de l’emballage selon l’invention peuvent couvrir lesdits besoins. 5. Liste des figures D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, lesdits dessins n’étant pas à l’échelle, parmi lesquels : • la figure 1 présente un élément thermiquement isolant à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1) selon l’invention, de manière « explosée » (les différents constituants étant non joints),ledit élément thermiquement isolant (1) comprenant au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12) et des moyens de solidarisation entre lesdites feuilles en matériau naturel isotherme (13, 13’), lesdits moyens étant situés à la périphérie desdites feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme, et comprenant des modules (130, 130’) à base d’au moins un matériau naturel isotherme, ajouté(s) à ladite feuille, lesdits moyens de solidarisation (13, 13’) comprenant également des premiers moyens de fixation (131, 131’), au moins une des deux feuilles étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège. • la figure 2 illustre différentes formes possibles de modules (130) constituant les moyens de solidarisation (13) • la figure 3 décrit, de manière « explosée » (les différents constituants étant non joints), les positionnements possibles des moyens de solidarisation à base d’au moins un matériau naturel isotherme (13, 13’), lesdits moyens comprenant des premiers moyens de fixation (131, 13Γ) et des modules (130, 130’) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège dans un élément thermiquement isolant selon l’invention (1), ledit élément (1) comprenant au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12). • La figure 4 présente, de manière « explosée » (les différents constituants étant non joints), un élément thermiquement isolant à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1), au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12) et des moyens de solidarisation (13, 13’) entre lesdites feuilles en matériau naturel isotherme (10, 12), lesdits moyens (13, 13’) étant situés à la périphérie desdites feuilles (10, 12) à base d’au moins un matériau naturel isotherme, et comprenant des modules (130, 130’) à base d’au moins un matériau naturel isotherme et des moyens de fixation (131, 131’), au moins une des deux feuilles (10, 11) étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, ledit élément (1) étant muni d’un moyen rigidification (15), comprenant une unité en matériau isotherme naturel (150) et un second moyen de fixation (151). • La figure 5 présente, de manière « explosée » (les différents constituants étant non joints), un élément thermiquement isolant à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1), au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12) et des moyens de solidarisation (13, 13’) entre lesdites feuilles en matériau naturel isotherme (10, 12), lesdits moyens (13, 13’) étant situés à la périphérie desdites feuilles (10, 12) à base d’au moins un matériau naturel isotherme, et comprenant des modules (130, 130’) à base d’au moins un matériau naturel isotherme et des moyens de fixation (131, 13 Γ), au moins une des deux feuilles (10, 11) étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, ledit élément (1) étant muni d’un moyen rigidification (15), comprenant une unité en matériau isotherme naturel (150) et un second moyen de ' fixation (151). • La figure 6 présente, de manière « explosée » (les différents constituants étant non joints), une partie latérale d’un élément thermiquement isolant à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1), au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12) et des moyens de solidarisation (13, 13’) entre lesdites feuilles en matériau naturel isotherme (10, 12), lesdits moyens (13, 13’) étant situés à la périphérie desdites feuilles (10, 12) à base d’au moins un matériau naturel isotherme, et comprenant des modules (130, 130’) à base d’au moins un matériau naturel isotherme et des moyens de fixation (131, 13Γ), au moins une des deux feuilles (10, 11) étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme à structure alvéolaire ou liège, ledit élément (1) étant muni d’un moyen rigidification (15), comprenant une unité en matériau isotherme naturel (150) et un second moyen de fixation (151). • La figure 7 présente une coupe transversale horizontale de l’emballage isotherme conforme à l’invention (2) posé sur un premier élément isolant ou base, ledit emballage comprenant une pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) (21) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège formant les parois latérales de l’emballage isotherme (2), la pluralité desdits seconds éléments étant aptes à s’auto-assembler, le ou lesdits seconds éléments étant munis ou non d’un premier moyen d’assemblage mécanique (210), le second moyen d’assemblage (200) dudit premier élément ou base (20) permettant à la fois de maintenir droit à la verticale et/ou à l’horizontale et un troisième élément isolant ou couvercle (30) muni d’un troisième moyen d’assemblage mécanique (300). • La figure 8 présente une coupe transversale verticale de l’emballage isotherme conforme à l’invention (2) posé sur un premier élément isolant ou base (20), ledit emballage isotherme (2) comprenant un premier élément isolant ou base (20) munie d’un second moyen d’assemblage de type mécanique (200) et/ou chimique (201), un second ou une pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) (21) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège conforme à l’invention formant les parois latérales de l’emballage isotherme (2), la pluralité desdits seconds éléments étant aptes à s’auto-assembler, le ou lesdits seconds éléments étant munis ou non d’un premier moyen d’assemblage mécanique (210) et/ou chimique (211), le second moyen d’assemblage (200) dudit premier élément ou base (20) permettant à la fois de maintenir droit à la verticale et/ou à l’horizontale lesdits second éléments formant les parois latérales dudit emballage et un troisième élément isolant ou couvercle (30) muni d’un troisième moyen d’assemblage mécanique (300) et/ou chimique (301).
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés ci-dessus. En particulier, l’Homme du Métier pourra apporter toute variante dans la morphologie des modules des moyens de solidarisation et des unités des moyens de rigidification ainsi que dans le positionnement des première et seconde feuilles en regard l’une de l’autre constituant l’élément d’isolation selon l’invention. 6. Description d’un mode de réalisation de l’invention
Un exemple d’élément isolant thermique selon l’invention est présenté ci-après de même qu’un mode de réalisation dudit élément. En outre, un exemple d’emballage isotherme comprenant ledit élément ainsi qu’un mode de réalisation dudit emballage sont également présentés.
Conception d’un élément isolant (1) selon l’invention formant la paroi du petit côté d’un emballage isotherme selon l’invention (2).
Première feuille (10):
Cette première feuille (10) de surface plane comprenant une face intérieure, une face extérieure et constituant le petit côté d’un emballage isotherme (2) selon l’invention, dans le cas présent de l’exemple telle que ladite feuille (10) est de dimensions: 350 mm de longueur, 245 mm de largeur et de 20 mm d’épaisseur. * Telle que la face intérieure de la dite feuille laisse apparaître après creusement, évidage, moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation d’une excroissance formant un module de solidarisation (130) réparti sur la périphérie de cette face de 10 mm d’épaisseur et/ou de hauteur, d’une largeur de 25 mm à la verticale et de 20 mm à l’horizontale située à une distance de 0 mm du bord de la dite feuille laissant apparaître une « zone creuse » formant la lame de gaz (11) sur la surface totale restante de la face interne de cette feuille (10). Cette première feuille (11) est plus longue que la deuxième feuille (12) dans le cas présent de cet exemple et compte tenu de la forme géométrique que Ton souhaite obtenir.
Cependant, Ton peut aussi considérer une seconde méthode dans la réalisation de la dite première feuille (10) de mêmes dimensions que citées ci-dessus mais d’une épaisseur minimale de Tordre de 15 mm permettant ainsi de réaliser une excroissance (130) d’épaisseur et/ou hauteur minimale réduite de moitié au regard de ce qui a été décrit ci-dessus soit 5 mm d’épaisseur permettant ainsi à la deuxième feuille (12) de dimensions différentes que la première (10) mais étant réalisée de la même manière favorisant, optimisant et facilitant un assemblage de qualité des deux feuilles constituant l’élément isolant (1) et permettant ainsi d’éviter d’éventuels risques de ponts thermiques.
Enfin, les dimensions, les épaisseurs, les distances et le positionnement respectivement des excroissances ou modules de solidarisation (130) desdites feuilles sont telles, qu’elles en facilitent la finition de qualité d’un creusement, d’évidage de moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation d’une excroissance ou module de solidarisation (130) réparti sur la périphérie de cette face.
Deuxième feuille (12):
Cette deuxième feuille (12) comprenant une face intérieure, une face extérieure et constituant le petit côté, dans le cas présent de l’exemple d’un élément isolant pour réaliser un emballage isotherme telle que de dimensions : 330 mm de longueur, 282 mm de largeur et de 10 mm d’épaisseur. Telle que la face intérieure de la dite feuille vient se positionner sur l’excroissance ou module de solidarisation de la première feuille de telle sorte que cet assemblage crée laisse apparaître d’une part : - des premiers moyens d’assemblage (210) sous forme d’excroissances de type feuillure de part et d’autres de chacune des feuilles respectivement situées à l’horizontale et à la verticale. Chaque premier moyen d’assemblage (210) sous forme d’excroissance de type feuillure de dimensions identiques de part et d’autre à la verticale de l’élément isolant (1) réalisé créée ainsi après assemblage des faces internes des deux dites feuilles (10, 12) pour réaliser l’élément isolant (1) ayant pour fonction dans le cas présent de l’exemple d’un emballage isotherme (2) d’accomplir le rôle du petit côté, est située ; à partir de l’extérieur de la tranche de la dite face interne de l’élément isolant (1) à savoir 10 mm de large du bord de la dite face interne de l’élément isolant (1) et d’une longueur verticale de 245 mm. - des premiers moyens d’assemblage (210) sous forme d’excroissances de type feuillure de part et d’autres de chacune des feuilles (10, 12) respectivement situées à l’horizontale et à la verticale. Chaque premier moyen d’assemblage (210) sous forme d’excroissance de type feuillure de dimensions identiques de part et d’autre à l’horizontale et de bas en haut de l’élément isolant (1) réalisé créée ainsi après assemblage des faces internes des deux dites feuilles (10, 12) pour réaliser l’élément isolant (1) ayant pour fonction dans le cas présent de l’exemple d’un emballage isotherme (2) d’accomplir le rôle du petit côté, est située; à partir de l’extérieur de la tranche de la dite face extérieure de l’élément isolant (1) à savoir 20 mm de large du bord de la dite face interne de l’élément isolant (1) et d’une longueur horizontale de 330 mm. d’autre part crée et laisse apparaître :
La deuxième feuille (12) dépassant à la verticale en base et en hauteur de 20 mm de part et d’autre de la dite première feuille (10) afin que cette dernière dépasse à son tour mais à l’horizontale de 10 mm de part et d’autre de l’élément isolant (1) de sorte que cette différence dimensionnelle crée le jeu de feuillure (210) suffisant conférant ainsi à l’élément isolant (1) réalisé de s’insérer aisément et sans difficulté dans l’assemblage avec les autres parties constituant l’emballage isotherme (2). Enfin, quelle que soit la méthode de fabrication et/ou d’assemblage utilisé pour la réalisation des deux feuilles (10, 12) constituant l’élément isolant (1), ces dernières créent en son cœur une paroi dite creuse conférant une lame d’air (11) emprisonnée et hermétiquement fermée à l’aide des moyens de solidarisation (130) réalisé à partir des modules de solidarisation et de moyen de fixation (131) tel que colle synthétique ou résine naturelle respectant l’hygiène et la santé publique.
Cependant, l’on peut aussi considérer une seconde méthode dans la réalisation de la dite deuxième feuille (12) de mêmes dimensions que citées ci-dessus mais d’une épaisseur minimale de l’ordre de 15 mm permettant ainsi de réaliser un module de solidarisation ou excroissance (130) d’épaisseur et/ou hauteur minimale de 5 mm d’épaisseur permettant ainsi à la première feuille (10) de dimensions différentes que la deuxième (12) mais étant réalisée de la même manière favorisant, optimisant et facilitant un assemblage de qualité des deux feuilles (10, 12) constituant l’élément isolant et permettant là aussi d’éviter d’éventuels risques de ponts thermiques. L’assemblage des deux feuilles (10, 12) laissant apparaître les premiers moyens d’assemblage (210) sous forme d’excroissance de type feuillure telles qu’elles sont décrites ci-dessus tant à l’horizontale qu’à la verticale de part et d’autre du dit élément (1), remplissant dans le cas présent de l’exemple pour un emballage isotherme (2) la fonction du petit côté.
Enfin, les dimensions, les épaisseurs, les distances et le positionnement des modules de solidarisation (130) ou excroissances respectivement des feuilles (10, 12) sont telles, qu’elles en facilitent la finition de qualité d’un creusement, * d’évidage, de moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation.
De plus, la possibilité d’apporter au sein de la paroi creuse de l’élément isolant (1), la présence d’unités de rigidification (150) sous forme d’excroissances situées sur la face interne de ladite première (10) et/ou deuxième feuille (12) par la technique de creusement, d’évidage, de moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation et favorise non seulement l’avantage d’apporter une rigidité suffisante que demanderait l’élément isolant (1) mais également de pouvoir diviser en son sein une pluralité de zones creuses tout en conférant des performances d’isolations analogues puisque pouvant toutes recevoir totalement et/ou partiellement une projection d’aérogel (100, 120) favorisant l’avantage d’une bonne résistance à la compression, performant l’isolation de l’élément de par le remplissage des éventuelles aspérités de surface survenu lors de la production des dites feuilles (10, 12), n’étant pas nocif pour la santé publique; il en est de même pour le mélange poussière de liège avec un liant naturel ; ou encore une pulvérisation de paraffine améliorant le coefficient de friction d’une part entre les éléments isolant dans leur assemblage pour former un emballage isotherme (2), de performer l’élément (1) de par sa qualité isolante et de par le remplissage des éventuelles aspérités de surface survenu lors de la production des dites feuilles (10, 12) performant d’autant l’élément (1), d’avoir la faculté de respecter l’hygiène et la santé publique d’une manière générale ou tout autre substance favorisant ainsi l’amélioration des performances de l’emballage (2) à proprement dit et que ces mêmes éléments (1) peuvent également être simultanément, en leur(s) zone(s) creuse(s) dites lame de gaz (11), en fonction des performances d’isolations thermiques désirées, remplies partiellement ou totalement en plus d’au moins un gaz tel que l’argon, krypton etc.... ou de leur mélange ; améliorant d’autant plus les performances d’isolations thermiques escomptées. En outre, les tailles, les dimensions, les épaisseurs, les débits, le nombre de parois creuses sont variables en fonction des besoins et des. applications). La pluralité d’unité de rigidification (150) sous forme d’excroissance de formes et de tailles et de leur positionnement est possiblement variables fonction des besoins et des performances désirées.
Toutefois, il est à noter que l’absence d’unité de rigidification (150) sous forme d’excroissance permet de pouvoir également favoriser une certaine compensation de l’augmentation de l’épaisseur des modules de solidarisation (130) sous forme d’excroissance situées initialement en périphérie de la dite feuille (10, 12) et au nombre maximum possible jusqu’à n fois quatre, n désignant ici l’unité d’épaisseur initiale de la feuille (10, 12) concernée, cette amélioration a pour avantage de conférer à l’élément isolant (1) d’augmenter sa performance d’amortissement des chocs éventuels d’en alléger le poids total de l’élément isolant (1) ainsi réalisé dû au besoin matière moindre tout en lui conférant des performances analogues.
Une telle augmentation n’est pas recommandé pour des éléments (1) dites de moindre taille car l’effet serait inversé et la paroi risquerait de se fendre voir de s’ouvrir et ce pour une épaisseur telle que cité ci-dessus. En outre, il est possible de remédier à cela soit par augmentation de l’épaisseur des modules de solidarisation (130) sous forme d’excroissances situées initialement en périphérie de la dite feuille (10, 12) et au nombre maximum possible jusqu’à n fois deux, n désignant ici l’épaisseur initiale de la feuille (10, 12) concernée, ou soit pour des épaisseurs de feuilles (10, 12) plus importantes tel que supérieure ou égale de Tordre de 50 mm minimum où le contrainte ne se poserait plus.
Conception d’un élément isolant (1) selon l’invention formant la paroi du grand côté d’un emballage isotherme selon l’invention (2). _. . .
Première (10) et deuxième feuille (12) :
Pour la réalisation dans le cas du présent exemple de la réalisation d’un élément isolant (1) ayant pour fonction au sein d’un emballage isotherme (2) d’accomplir le rôle de « grand côté » ; la méthode employée est identique en tout point avec celle décrite ci-dessus concernant le dit « petit côté » à la seule différence des dimensions ainsi pour la première feuille (10) nous notons 500 mm de longueur, 240 mm de largeur et pour la deuxième feuille (12) nous notons 460 mm de longueur, 280 mm de largeur. Conférant ainsi les qualités et performances respectives entre le petit et le grand côté.
Conception du premier élément thermiquement isolant ou base (20) et du troisième élément thermiquement isolant ou couvercle (30) de l’emballage isotherme (2).
Ces deux parties (20, 30) ne sont en fait à la base que leur propre réplique exacte sur la conception de dite la feuille mais en de plus grande dimensions. La base (20) et le couvercle (30) sont constituées respectivement telle qu’une feuille de surface plane comprenant une face intérieure, une face extérieure et de dimensions dans le cas présent de l’exemple tel que : 500 mm de longueur, 390 mm de largeur et de 40 mm d’épaisseur, laisse apparaître après creusement, évidage, moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation sur la face intérieure de la dite feuille d’un second moyen d’assemblage (200) ou d’un troisième moyen d’assemblage (300) sous forme d’une excroissance réparti sur la périphérie de ladite face de 20 mm d’épaisseur et/ou de hauteur, d’une largeur de 20 mm située à une distance de 0 mm du bord de la dite feuille laissant apparaître une « zone creuse » sur la surface totale restante respectivement de la base (20) et du couvercle (30).
La base (20) d’une part, servant de support structurel du montage et de l’assemblage maintenant en position verticale la mise en assemblage des éléments isolants (1) tels que les petits et grands côtés de l’emballage isotherme. Et d’autre part permettant de par sa conception de supporter une charge maximale telle que défini dans la convention collective régissant le transport de colis et/ou de la manutention soit 30Kg maximum.
Le couvercle (30) assurant à l’aide des troisièmes moyens d’assemblage (300) sous forme d’excroissances situées en sa périphérie sur sa face intérieure de s’insérer telle une mâchoire tout autour et uniformément desdits premiers moyens s’assemblage (210) sous forme de feuillures situées sur la partie supérieure de chacune des faces internes des éléments isolants (1) composant l’emballage (2) tout en permettant d’autre part au couvercle (300) de reposer simultanément sur la largeur supérieure de chacune des faces extérieures des éléments isolants (1) composant l’emballage (2). Par cette conception, le couvercle (300) dudit emballage isotherme (2) confère à ce dernier une fermeture uniforme et quasi hermétique maintenant ainsi une pression d’assemblage suffisante des éléments isolants (1) entre eux pour favoriser l’absence de ponts thermiques au sein de l’emballage isotherme.
Enfin, les dimensions, les épaisseurs, les distances et le positionnement respectivement desdits premier (200), second (210) et troisième (300) moyens d’assemblage, desdits modules de solidarisation (130) et/ou desdites unités de rigidification (150), sous forme d’excroissances sont telles, qu’elles en facilitent la finition de qualité d’un creusement, d’évidage, de moulage ou toute autre méthode permettant la réalisation.
Phase de montage de l’emballage isotherme (2) au sein d’une enveloppe extérieure telle un carton ondulé:
Chaque partie (1, 20, 30) constituant l’emballage isotherme (2) peut être montée ou démontée et repositionnée à souhait.
Chaque partie (1, 20, 30) est positionnée au sein d’une enveloppe extérieure telle un carton ondulé plus grand en taille d’ 1 à 2mm que le dit emballage isotherme de sorte que le montage des éléments isolants (1) composant l’emballage isotherme (2) puisse s’effectuer aisément et sans aucune difficulté. Le carton ondulé a pour fonction unique, un éventuel rôle de maintien de l’emballage isotherme (2). Lorsque le montage du carton scotché à sa base et l’emballage isotherme (2) assemblé puis hermétiquement fermé, rabattre sur l’emballage isotherme (2) et scotcher entre elles, les parties supérieures du carton ondulé qui est maintenant prêt à être expédié.
La conception générale de la présente invention, permet de conserver l’optimisation des performances de l’emballage isotherme (2) tout en utilisant d’une part moins de matière première tel que le liège, mais également d’autre part de favoriser une utilisation moindre de gels eutectiques à contrario des emballages composites tel que le polystyrène existant sur le marché, soit au minimum environ 35% en moins.
Dans le cas présent de l’exemple, l’emballage isotherme (2) de forme rectangulaire est constitué de plusieurs éléments isolants tels qu’une base structurelle (20), de deux grands côtés suivi de deux petits côtés constitués d’éléments isolants thermiques (1) et enfin de son couvercle (30) pour sa fermeture.
Cet assemblage s’effectue de la manière suivante :
Première étape :
Après avoir scotché correctement le fond du carton, le premier élément isolant ou base (20) de l’emballage isotherme (2) est inséré dans ladite enveloppe carton ondulé, de telle sorte que la surface plane de ce premier élément isolant ou base (20) repose à plat en son fond.
Deuxième étape :
Une fois positionné à plat et au fond du dit carton la base, le grand côté de l’emballage isotherme (1) va se positionner à la verticale de sorte que le premier moyen d’assemblage (210) sous forme d’excroissance inférieure de l’élément thermiquement isolant (1) constituant le grand côté repose pleinement sur le second moyen d’assemblage (200) sous forme d’excroissance respectivement en longueur de la base (20). La face extérieur de l’élément thermiquement isolant (1) constituant le grand côté sera contre la face intérieur du grand côté de l’enveloppe du carton ondulé, laissant ainsi le visuel de la face intérieure de l’élément isolant (1) apparaître. Répéter une nouvelle fois cette étape en disposant symétriquement l’élément isolant (1) constituant le deuxième grand côté par rapport au premier.
Troisième étape :
Une fois positionné à la verticale dans le sens de la longueur du premier moyen d’assemblage (210) sous forme d’excroissance inférieur de l’élément isolant (1) constituant le grand côté et reposant pleinement sur le second moyen d’assemblage (200) sous forme d’excroissance respectivement de la base (20), en veillant à ce que le premier moyen d’assemblage (210) de type « feuillure » situé sur la partie inférieure de la face intérieur de l’élément isolant (1) constituant le grand côté épouse parfaitement à angle droit à partir de la partie inférieure du second moyen d’assemblage (200) sous forme d’excroissance et sur toute la longueur du premier élément thermiquement isolant ou base (200) de l’emballage isotherme (2).
Quatrième étape :
Une fois positionné à la verticale les deux éléments isolants (1) ayant pour fonction de formé les grands côtés de l’emballage isotherme (2), insérer l’élément isolant (1) ayant pour fonction dans l’emballage isotherme (2) le petit côté. En prenant soin de mettre la face extérieure dudit élément isolant (1) face à la partie intérieure du petit côté de l’enveloppe carton ondulé en insérant cet élément isolant en le faisant glisser entre les deux éléments thermiquement isolant (1) formant les grands côtés et déjà disposés. Répéter à nouveau de la même manière cet assemblage à l’aide d’un deuxième élément isolant (1) ayant pour fonction de formé un petit côté. Conférant ainsi un emballage isotherme (2) monté dont il ne restera plus qu’à le fermer avec le troisième élément isolant ou couvercle (300) de l’emballage isotherme (2).
Cinquième étape :
Une fois positionné à la verticale les quatre seconds éléments isolants (1) sur le 2 premier éléments isolant ou base (20) il ne reste plus qu’à prendre le troisième élément isolant ou couvercle (30) de l’emballage isotherme (2) en prenant soin de positionner la face intérieure du dit élément muni d’excroissance et de positionner ce troisième élément thermiquement isolant ou couvercle grâce en prenant les premiers moyens d’assemblage (210) sous forme de feuillures supérieures de la totalité des éléments isolants (1) et permettant après une légère pression afin de l’insérer correctement en butée de sorte que d’une part le troisième moyen d’assemblage (300) sous forme d” excroissance du troisième élément thermiquement isolant ou couvercle (30) épouse parfaitement à plat sur la totalité de la périphérie formée et située sur la partie supérieure de la face extérieure des premiers moyens d’assemblage (210) sous forme d’excroissance de chacun des éléments isolant (1) permettant ainsi d’assurer une qualité de fermeture quasi hermétique de l’emballage isotherme (2) et de maintenir une pression suffisante afin de maintenir fermement les éléments isolants (1, 20, 30) entre eux, et favorisant ainsi l’absence de ponts thermiques.
Enfin, il reste plus qu’à rabattre les parties supérieures du carton sur la face extérieure plane de la coiffe de l’emballage isotherme (2) procédant ainsi à l’aide de scotch la fermeture complète de l’emballage isotherme (2).
Claims (19)
- REVENDICATIONS1. Emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (2) comprenant au moins un élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1), ledit élément ayant une épaisseur d’au moins 15 mm et d’au plus 600 mm et comprenant au moins une première feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10), une lame de gaz (11), une seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12) et un ou des moyens de solidarisation (13, 13’) entre lesdites feuilles à base d’au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dit(s) moyens (13, 13’) étant situé(s) à la périphérie desdites feuilles (10, 12) à base d’au moins un matériau naturel isotherme, le(s)dits moyens comprenant un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme (130), le(s)dit(s) module(s) (130) se présentant sous forme d’excroissances émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12) ou étant ajouté(s) à ladite feuille (10, 12), le(s)dit(s) moyen(s) de solidarisation (13, 13’) comprenant également des premiers moyens de fixation (131), au moins une des deux feuilles (10, 12) étant à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège, le(s)dit(s) premier(s) moyen(s) de fixation et le(s)dit(s) module(s) de solidarisation, formant le ou les moyens de solidarisation, étant confondus ou non, ledit élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) comprenant des accumulateurs de froid positif ou négatife dans au moins une lame de gaz (11).
- 2. Emballage isotherme selon la revendication 1, tel que l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1) comprend à la suite de la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12), une structure supplémentaire (14) comprenant au moins une lame de gaz (141) et une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (142), ladite structure étant reproduite n fois, avec n un nombre entier supérieur ou égal à 1.
- 3. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel que les feuilles (10, 12) constituant l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1) sont à base de liège sous forme expansée, naturelle ou agglomérée
- 4. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel que la lame de gaz (11) comprend au moins un gaz sélectionné parmi l’azote, l’oxygène, le dioxyde de carbone, l’argon, le krypton et leurs mélanges.
- 5. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel qu’un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme (130), se présentent) sous forme d’excroissances émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12).
- 6. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel qu’au moins une partie ou la totalité de la au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12) est recouverte d’au moins un matériau isolant thermique (100, 120).
- 7. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel que l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège comprend un ou des moyens de rigidification (15), le ou lesdits moyen(s) étant situés dans la lame de gaz (11), le ou lesdits moyens comprenant une ou des imités en matériau naturel isotherme (150), la(es)dite(s) unité(s) (150) se présentant sous forme d’excroissances émanant de la au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12) ou étant ajouté(s) à ladite feuille (10, 12), lesdits moyens de rigidification (15) comprenant également des seconds moyens de fixation (151), le(s)dit(s) second(s) moyen(s) de fixation (151) et la(es)dite(s) unité(s) de rigidification (150) formant le ou les moyens de rigidification (15), étant confondus ou non.
- 8. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications précédentes, tel que l’élément thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (1) comprend, sur au moins une tranche (16), un premier moyen d’assemblage de type mécanique (161) sous forme d’au moins une feuillure et/ou d’au moins une mortaise et/ou d’au moins un trou borgne et/ou d’au moins un tenon.
- 9. Emballage isotherme à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (2) selon la revendication 1, tel qu’il comprend : a. un premier élément thermiquement isolant ou base (20) muni d’un second moyen d’assemblage (200) de type mécanique et/ou chimique, b. un second ou une pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (21) formant les parois latérales de l’emballage (2), la20 pluralité desdits seconds éléments thermiquement isolant à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (21) étant aptes à s’auto-assembler, le ou lesdits seconds éléments thermiquement isolant(s) (21) étant munis ou non d’un premier moyen d’assemblage de type mécanique et/ou chimique (210), le second moyen d’assemblage (200) dudit premier élément ou base (20) permettant à la fois de maintenir droit à la verticale et/ou à l’horizontale le(s)dit(s) second(s) élément(s) thermiquement isolant (21) formant les parois latérale dudit emballage (2), c. un troisième élément thermiquement isolant ou couvercle (30) muni d’un troisième moyen d’assemblage de type mécanique et/ou chimique (300).
- 10. Emballage isotherme selon la revendication 9, tel que les moyens d’assemblage de type mécanique (100, 200, 300) sont sélectionnés parmi les moyens d’encrage de type feuillure, mortaise, tenon, trou borgne et cheville.
- 11. Emballage isotherme selon la revendication 9, tel que le moyen d’assemblage de type chimique (100, 200, 300) est sélectionné parmi le groupe des colles, mastics et adhésife.
- 12. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 11, tel que les extrémités ou bords supérieurs et/ou inférieurs du ou des second éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base de matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège formant les parois latérales dudit emballage sont situés dans un même plan.
- 13. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 12, tel que le second ou la pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (21) comprend à la suite de la seconde feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (12), une structure supplémentaire (14) comprenant au moins une lame de gaz (141) et une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (142), ladite structure étant reproduite n fois, avec n un nombre entier supérieur ou égal à 1.
- 14. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 13, tel que les feuilles (10, 12) constituant le second ou la pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure?0 alvéolaire ou liège (21) sont à base de liège sous forme expansée, naturelle ou agglomérée
- 15. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 14, tel que la lame de gaz (11) comprend au moins un gaz sélectionné parmi l’azote, l’oxygène, le dioxyde de carbone, l’argon, le krypton et leurs mélanges.
- 16. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 15, tel qu’un ou des modules à base d’au moins un matériau naturel isotherme (130), se présente(nt) sous forme d’excroissances émanant de la au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12).
- 17. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 16, tel qu’au moins une partie ou la totalité de la au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12) est recouverte d’au moins un matériau isolant thermique (100, 120).
- 18. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 àl7, tel que le second ou la pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (21) comprend un ou des moyens de rigidification (15), le ou lesdits moyen(s) étant situés dans la lame de gaz (11), le ou lesdits moyens comprenant une ou des imités en matériau naturel isotherme (150), la(es)dite(s) unité(s) (150) se présentant sous forme d’excroissances émanant d’au moins une feuille à base d’au moins un matériau naturel isotherme (10, 12) ou étant ajouté(s) à ladite feuille (10, 12), lesdits moyens de rigidification (15) comprenant également des seconds moyens de fixation (151), le(s)dit(s) second(s) moyen(s) de fixation (151) et la(es)dite(s) unité(s) de rigidification (150) formant le ou les moyens de rigidification (15), étant confondus ou non.
- 19. Emballage isotherme selon une quelconque des revendications 9 à 18, tel que le second ou la pluralité de seconds éléments thermiquement isolants à paroi(s) creuse(s) à base d’au moins un matériau naturel isotherme de structure alvéolaire ou liège (21) comprend, sur au moins une tranche (16), un premier moyen d’assemblage de type mécanique (161) sous forme d’au moins une feuillure et/ou d’au moins une mortaise et/ou d’au moins un trou borgne et/ou d’au moins un tenon.
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BE2013/0439A BE1022171B1 (fr) | 2013-06-24 | 2013-06-24 | Element thermiquement isolant a paroi(s) creuse(s) a base de materiau naturel de structure alveolaire ou liege pour emballage isotherme |
PCT/EP2014/063182 WO2014206941A1 (fr) | 2013-06-24 | 2014-06-23 | Emballage thermiquement isolant a paroi(s) creuse(s) munie(s) d'au moins une ouverture a base de materiau isolant isotherme et son procédé de fabrication |
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Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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BE2013/0439A BE1022171B1 (fr) | 2013-06-24 | 2013-06-24 | Element thermiquement isolant a paroi(s) creuse(s) a base de materiau naturel de structure alveolaire ou liege pour emballage isotherme |
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Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
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BE2013/0439A BE1022171B1 (fr) | 2013-06-24 | 2013-06-24 | Element thermiquement isolant a paroi(s) creuse(s) a base de materiau naturel de structure alveolaire ou liege pour emballage isotherme |
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Citations (3)
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---|---|---|---|---|
CH147246A (de) * | 1930-04-11 | 1931-05-31 | Schlittler Tschudi E | Lager- und Transportbehälter für zu kühlendes Gut. |
FR1126869A (fr) * | 1955-06-29 | 1956-12-03 | Rayonne Soc Ind Pour La | Emballages isothermes de formes parallélipipédiques |
EP2412640A1 (fr) * | 2010-07-27 | 2012-02-01 | Knauf Industries Gestion | Dispositif modulaire pour le conditionnement de produits thermiquement sensibles |
-
2013
- 2013-06-24 BE BE2013/0439A patent/BE1022171B1/fr active
Patent Citations (3)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
CH147246A (de) * | 1930-04-11 | 1931-05-31 | Schlittler Tschudi E | Lager- und Transportbehälter für zu kühlendes Gut. |
FR1126869A (fr) * | 1955-06-29 | 1956-12-03 | Rayonne Soc Ind Pour La | Emballages isothermes de formes parallélipipédiques |
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