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PROCÉDÉ DE NETTOYAGE ET D'ASSAINISSEMENT
DES TEXTILES EN FIBRES VÉGÉTALES,
ANIMALES OU SYNTHÉTHIQUES, SEULS OU EN MÉLANGES ET L'ÉQUIPEMENT SPÉCIAL POUR CE FAIRE.
Ce procédé permet de grandes économies, au moins, sur le poste"détergents". De plus, il réduit fort la pollution des effluents. Dans la majorité des cas, il permet de travailler à froid, sans dépasser 25 à 35 C Cependant, les graisses minérales et les goudrons résistent.
Pour les premiers essais, réalisés dans une salle de bains, l'équipement ménager, ciaprès, fort sommaire, fut suffisant : a) une cuve en plastique de 20 à 25 litres. b) une cuve en plastique de 40 à 50 litres. c) une essoreuse dont le panier rotatif, vertical, peut déjà contenir un veston assez lourd. d) quelques seaux et un bac plat en plastique.
Seule la grande cuve"b"tronc-cônique, permet de bien agiter son contenu. Rien de nouveau en tout ceci ! Cependant, nous avions observé en hiver qu'une lessive usagée fermente vite ! Non seulement des micro-organismes y pullulent, mais, vers 10-20 C, la lessive devient visqueuse et sent mauvais ! Plusieurs"anti-ferments"furent essayés, le meilleur étant la formaldéhyde. Comme la lessive est finalement à jeter, bien des"produits"sont susceptibles de la stabiliser biologiquement dont, même, au besoin, de nombreux sels alcalino-terreux. Nous doutons qu'on trouve mieux que le formol L'un de nous, (Paul-Henri Lefebvre), l'utilisa vers 1955, avec succès, pour stabiliser des pOIS crus qu'il fallait amener à l'étranger, afin d'y essayer un "hydro-cyclone géant" sensé convenir en conserverie On pouvait jeter les graines ensuite.
Il est inutile de chercher quelle est la dose minimale de formaldéhyde, qui convient car, les objectifs, nouveaux, sont de réutiliser la lessive aussi longtemps que possible et de détruire un maximum de microorganismes, spores et, même virus, alors qu'on ne peut faire bouillir ! Le procédé à
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ceci de remarquable on peut économiser sur tout ce qui est coûteux, mais"gaspiller" le temps !
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Les fameuses enzymes des"meilleurs"produits du commerce sont assez instables. En présence d'eau, leur durée de vie est courte. De plus, leur activité dépend
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beaucoup de facteurs tels (a) la température ; (b) le pH ou niveau d'acidité libre. Il y a longtemps, Paul-Henri Lefebvre s'occupa de l'amylase et surtout de la catalase.
Aussi estime-t-il que la bonne solution est d'ajuster les conditions suivantes : pH, température, concentration, pour chacune des enzymes à utiliser, soit, surtout : lipases, protéases, amylases. Ceci est réalisable grâce à l'essoreuse d'un type nouveau de la figure 1, où on a :
1 : bâti en acier inoxydable.
2 : panier perforé, rotatif, en acier inoxydable.
3 : panier perforé, amovible, en plastique mais dont le fond, robuste, est en acier inoxydable..
4 : textiles essorés.
5 : moteur.
6 : vanne pour le recyclage du liquide, via 7 à 10.
7 : cuve.
8 : pompe.
9 : tuyau.
10 : distributeurs de liquide.
Un couvercle isolant, amovible, en deux parties, permet d'obturer le dessus de (1).
Un autre équipement, plutôt nouveau, est la cuve décrite par la figure 2, où on a : 11 : grand cylindre en acier inoxydable.
12 : fond conique, utile pour décanter la lessive et en éliminer la majorité des impuretés insolubles et denses.
Le volume utile de cette cuve dépasse 50 et même 100 litres.
Elle permet une bonne agitation, ainsi que de longs trempages, de 10 à 48 heures, par exemple.
Les impuretés insolubles d'une lessive peuvent être éliminées par sédimentation, collage, filtration, centrifugation, mais la nouvelle essoreuse de la figure 1, seule, mérite des commentaires, soit : (9) (10) sont amovibles, quand les textiles en (4), sont bien rincés, on peut facilement les réchauffer, les imbiber de détergents ou d'enzymes ou d'antiseptique,
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car le liquide recyclé via 9-10-4-6-7-8-9 laisse, dans les textiles (4), ce qu'il y faut comme "produit" à la température idéale ! Une alternative aux enzymes du commerce sont ceux exsudés par certains microorganismes ! Aussi peut-on traiter les textiles en (4) afin que, dans un conteneur isothermique ou, mieux, un incubateur, les"souillures"qui importent soient bien digérées par certains enzymes.
Par kilo de textiles secs, il faut, à peine 1 litre de solution active, aussi, seul le facteur"temps"est-il limitatif. A noter que tous les économiquement faibles peuvent se passer d'une essoreuse perfectionnée et, aussi, que l'antiseptique, formol ou autre, permet d'éviter qu'une"buanderie"de village, ou de quartier, répande des germes dangereux ! Les phases possibles du nouveau procédé sont : a) inspection sommaire. b) pré-nettoyage, à sec ou avec de l'eau, même usée. c) trempage dans une lessive froide. d) élimination par et dans l'eau froide, des souillures fragilisées et assainies en (c). e) l'action d'enzymes. f) l'action de micro-organismes. g) l'action d'un bactéricide de finition. h) rinçage.
On peut inverser certains postes, mais il est rare que la suite"a-b-c-d-e"soit à modifier.
Un accident, aux U. S. A., quand les tensioactifs de synthèse furent lancés, montre l'importance des contrôles. Un représentant dynamique ayant distribué des échantillons d'un nouveau"produit"aux ménagères d'une petite ville, toutes l'essayèrent, à peu près, simultanément ! Or, il se forma tellement de mousses à la station d'épuration que son préposé s'y noya ! Il avait été aveuglé par la mousse et tomba dans un des bassins d'aération intensive.
Cette invention résulte du concept suivant. l'ère du gaspillage est terminée, car il ne
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reste. aucun continent à conquérir Dès lors, il faut économiser. A ce propos, le procédé semble aussi pouvoir réduire les besoins en"couches-culottes"et autres destructeurs de forêts Le drame dit"de la dioxine", montre combien limités sont les cerveaux des"élites" d'un pays avancé, tel la Belgique, toutes communautés et partis politiques
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confondus ! Or, partout, survint pareil ou pire. Donc, afin que les textiles mal lavés et désinfectés, transmettent moins de maladies infectieuses, sera-t-il judicieux qu'en chaque"village, quartier ou communauté", la buanderie soit sous contrôle.
La nouvelle essoreuse permettant de faire agir, par exemple, l'enzyme qui convient, à la dose qu'il faut sur les textiles imbibés, pauvres en liquide, (4), ceci nous conduit à conseiller qu'on inspecte et classe les textiles à la fin de la phase"d".
Aux U. S. A., une formation universitaire en"nettoyage"et"sanitation des usines"fut créé après la seconde guerre mondiale. Ceci se justifie mieux que bon nombre d'autres diplômes.
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CLEANING AND SANITATION PROCESS
PLANT FIBER TEXTILES,
ANIMALS OR SYNTHETICS, ALONE OR MIXTURES AND THE SPECIAL EQUIPMENT FOR THIS.
This process allows great savings, at least, on the post "detergents". In addition, it greatly reduces the pollution of effluents. In most cases, it allows you to work cold, without exceeding 25 to 35 C. However, mineral greases and tars resist.
For the first tests, carried out in a bathroom, the following basic household equipment was sufficient: a) a plastic tank of 20 to 25 liters. b) a plastic tank of 40 to 50 liters. c) a wringer whose vertical rotating basket may already contain a fairly heavy jacket. d) a few buckets and a flat plastic container.
Only the large trunk-conical tank "b" allows the contents to be well agitated. Nothing new in all this! However, we had observed in winter that a used detergent ferments quickly! Not only do microorganisms swarm there, but, around 10-20 C, the laundry becomes viscous and smells bad! Several "anti-ferments" were tried, the best being formaldehyde. As the detergent is ultimately to be discarded, many "products" are capable of stabilizing it biologically, including, if necessary, many alkaline earth salts. We doubt that we find better than formalin One of us, (Paul-Henri Lefebvre), used it around 1955, with success, to stabilize raw pOIS that had to be brought abroad, in order to try a "giant hydro-cyclone" supposed to be suitable in a cannery You could throw the seeds then.
There is no need to find out what is the minimum dose of formaldehyde, which is suitable because, the new objectives are to reuse the detergent as long as possible and destroy a maximum of microorganisms, spores and even viruses, while we do not can boil! The process
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this remarkable we can save on all that is expensive, but "waste" the time!
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The famous enzymes of the "best" commercial products are quite unstable. In the presence of water, their lifespan is short. In addition, their activity depends
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many factors such as (a) temperature; (b) pH or free acidity level. A long time ago, Paul-Henri Lefebvre took care of amylase and especially catalase.
So he believes that the right solution is to adjust the following conditions: pH, temperature, concentration, for each of the enzymes to be used, that is, above all: lipases, proteases, amylases. This is possible thanks to the wringer of a new type of figure 1, where we have:
1: stainless steel frame.
2: perforated basket, rotating, stainless steel.
3: perforated, removable plastic basket, but the robust base is made of stainless steel.
4: spun textiles.
5: motor.
6: valve for recycling the liquid, via 7 to 10.
7: tank.
8: pump.
9: pipe.
10: liquid dispensers.
An insulating cover, removable, in two parts, makes it possible to close off the top of (1).
Another, rather new, equipment is the tank described in FIG. 2, where we have: 11: large stainless steel cylinder.
12: conical bottom, useful for decanting detergent and removing the majority of insoluble and dense impurities.
The useful volume of this tank exceeds 50 and even 100 liters.
It allows good agitation, as well as long soaking, from 10 to 48 hours, for example.
The insoluble impurities of a detergent can be removed by sedimentation, gluing, filtration, centrifugation, but the new wringer of Figure 1, alone, deserves comments, either: (9) (10) are removable, when the textiles in ( 4), are well rinsed, they can easily be reheated, soaked in detergents or enzymes or antiseptic,
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because the liquid recycled via 9-10-4-6-7-8-9 leaves, in textiles (4), what is needed as a "product" at the ideal temperature! An alternative to commercial enzymes are those exuded by certain microorganisms! So we can treat textiles in (4) so that, in an isothermal container or, better, an incubator, the "stains" that matter are well digested by certain enzymes.
Per kilo of dry textiles, just 1 liter of active solution is needed, so only the "time" factor is it limiting. Note that all the economically weak can do without an improved wringer and, also, that the antiseptic, formaldehyde or other, makes it possible to prevent a "laundry room" in the village or in the neighborhood from spreading dangerous germs! The possible phases of the new process are: a) summary inspection. b) pre-cleaning, dry or with water, even used. c) soaking in cold detergent. d) elimination by and in cold water, weakened and sanitized stains in (c). e) the action of enzymes. f) the action of microorganisms. g) the action of a finishing bactericide. h) rinsing.
We can reverse certain positions, but it is rare that the sequence "a-b-c-d-e" is to be modified.
An accident in the U.S. when synthetic surfactants were launched shows the importance of controls. A dynamic representative having distributed samples of a new "product" to housewives in a small town, all of them tried it out, more or less, simultaneously! However, so much foam formed at the treatment plant that his attendant drowned! He had been blinded by the foam and fell into one of the intensive aeration basins.
This invention results from the following concept. the era of waste is over because it doesn't
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rest. no continent to conquer Therefore, it is necessary to save. In this regard, the process also seems to be able to reduce the need for "diapers" and other forest destroyers. The drama known as "dioxin" shows how limited are the brains of the "elites" of an advanced country, such as Belgium, all communities and political parties
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confused! Now, everywhere, the same or worse happened. So, in order for poorly washed and disinfected textiles to transmit less infectious diseases, will it make sense that in each "village, neighborhood or community", the laundry is under control.
The new wringer allowing to act, for example, the appropriate enzyme, at the dose it takes on soaked textiles, poor in liquid, (4), this leads us to advise that we inspect and classify textiles at the end of phase "d".
In the United States, a university training in "cleaning" and "sanitation of factories" was created after the Second World War. This is better justified than many other diplomas.