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SYSTEME DE TELECOPIE CERTIFIEE.
DESCRIPTION L'invention consiste en un système de transmission par télécopie de lettres ou documents qui authentifie d'une manière officielle ou juridiquement indiscutable la réalité de l'expédition d'un document faxé portant le numéro de téléphone/fax du destinataire et la date et l'heure de l'envoi par l'apposition de ces indications sur le texte envoyé, opération suivie par le renvoi à l'appareil de l'émetteur du document télécopié marqué des indications précitées portées sur le document faxé au destinataire, la durée totale de la communication pouvant aussi être imprimée sur le document renvoyé au destinaire ainsi que le prix de celle-ci.
Ces dernières années, le fax ou télécopieur a remplacé de plus en plus l'usage du télex pour l'envoi de textes ou documents avec réception immédiate par le destinataire sur son appareil de télécopie.
Il y a un point cependant sur lequel le fax présente un handicap par rapport au telex : c'est la garantie officielle de l'envoi et de la réception par le destinataire ; en effet, lors de l'envoi d'un télex, l'appel transite par une centrale de télécommunications qui, au moment de la transmission du
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texte dactylographié sur le clavier ou préalablement enregistré sur une bande perforée, ajoute un numéro au début du document telexé ainsi que la date et l'heure de son envoi.
Ces inscriptions sur la copie qui sort du telex émetteur et qui se trouvent aussi sur le telex reçu par l'appareil du destinataire ont force de loi quand il s'agit de prouver en justice la date et l'heure d'une communication adressée à un destinataire.' Dans l'état de connexion automatique des lignes téléphoniques lors de la composition d'un numéro pour envoyer un fax, cet appel est enregistré par une opération informatisée et comptablisé ; il peut, dans le cas des communications régionales ou internationales, apparaître sur les factures avec la date, l'heure et le coût de la communication. La régie ou organisme opérateur des télécommunications est à même de fournir à la demande des autorités judiciaires ou policières la preuve d'un envoi à telle date et à telle heure lorsque celle-ci n'apparaît pas sur la facture.
Cependant, en pratique, la mention sur une facture reçue tous les deux mois par l'abonné arrive trop tard, n'étant pas disponible immédiatement après l'envoi du fax, pour pouvoir avoir une utilisation réellement pratique lorsqu'un document de preuve est nécessaire dans l'immédiat. De plus, cette mention ne fait pas de différence entre un simple appel téléphonique ou l'envoi d'un fax.
L'invention remédie à cette lacune.
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L'invention consiste en une technique, concrétisée dans un système d'envoi par télécopieur ou fax qui donne à l'expéditeur une confirmation concrète de l'heure et de la date d'expédition du document avec garantie de réception simultanée (ou presque car il faut tenir compte du temps de réaction nécessaire à la mise en route de la procédure téléfax) par le destinataire sur son appareil télécopieur.
Celle-ci consiste à envoyer par l'intermédiaire de l'organisme opérateur chargé de la régie des téléphones le document à télécopier que ses services techniques automatisés réexpédient vers l'appareil de télécopie du destinataire, ce document portant la date et de l'heure d'envoi ; cette inscription est officialisée par le fait que cet organisme opérateur dispose d'un monopole des télécommunications qui peut être éventuellement partagé avec un nombre très réduit d'autres opérateurs.
Afin de garantir la confidentialité de l'envoi, cette opération d'envoi d'un fax doit être automatique.
Cette opération pourrait se faire par l'intermédiaire d'un prestataire de service mais comme celui-ci doit être absolument indépendant, il faudrait : soit que ce service de transmission soit celui de l'organisme opérateur lui-même, soit qu'il soit avalisé par un huissier confirmant l'envoi et la réception du document faxé, procédure qui cependant ne
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donnerait pas une garantie de transmission technique correcte comme peut l'assurer un opérateur officiel.
ETAT DE LA TECHNIQUE ou moyens existant pour la garantie officielle de l'envoi et de la réception d'un envoi télécouié.
Quels sont les moyens existants pour un expéditeur de faire homologuer ou identifier officiellement, c'est-à-dire avec la garantie d'une partie neutre et officielle, le jour et la date et l'heure d'une lettre ou d'un document à un destinataire donné ? Par voie postale, il existe le des envois recommandés avec ou non accusé de réception. Par voie judiciaire, c'est par le canal d'un officier ministériel ou huissier de justice assermenté. Toutefois, cette remise d'un document à transmettre à un destinataire nécessite un certain temps de réalisation et ne peut donc se faire à l'instant même du dépôt dans un bureau de Postes ou dans les mains de l'huissier.
Si l'on veut utiliser la télécopie, on se heurte à l'inconvénient grave que les inscriptions d'envoi et du nom de l'expéditeur ainsi que la date et l'heure qui apparaissent sur les documents télécopiés au moment de leur réception ne présentent aucune garantie d'exactitude car soit les appareils peuvent être réglés d'une manière incorrecte, soit
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les données peuvent être volontairement et aisément trafiquées A l'heure de la croissance des relations internationales, il est important de disposer de moyens de confirmation incontestables ; la réception d'un document entre correspondants de bonne foi ne présente pas de difficultés car il suffit que le destinataire confirme la réception du document qui lui a été envoyé par le renvoi du document faxé signé pour bonne réception.
Mais ce n'est pas toujours le cas notamment à l'occasion de litige.
MOYENS DE MISE EN OEUVRE DE L'INVENTION Il y a différents moyens de mettre en oeuvre cette invention.
L'une d'elle consiste en ce qu'au moment de l'envoi du document par télécopie, l'émetteur compose le numéro d'un serveur spécialement réservé par l'opérateur central à cet usage ; lorsque la communication est réalisée avec le serveur, celui-ci commande vocalement que l'envoyeur, par la pression de certaines touches prédéterminées du clavier, choisisse le language utilisé pour les commandes vocales ultérieures des opérations ; une fois ce choix fait, une autre commande vocale signifie à l'émetteur qu'il tape sur le clavier le numéro de fax du destinataire, le numéro de l'émetteur étant connu du serveur par l'établissement de la communication ; une fois cette composition du numéro du destinataire réalisée, cette
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opération amène par l'intermédiaire du serveur la connexion avec l'appareil du destinaire ;
un signal de disponibilité du fax récepteur se fait alors entendre qui autorise l'émetteur à commander à son appareil le départ de l'envoi de son fax vers le destinaire.
Cette commande d'envoi du document à faxer se fait par l'intermédaire du serveur qui, au moment de la commande d'envoi par l'envoyeur : 1) ajoute des indications de date et heure, notification du numéro de l'émetteur et du numéro du destinataire et éventuellement la mention qu'il s'agit de la télécopie d'un document qui est certifiée par lui, 2) grâce à un logiciel adéquat, aiguille le document vers une mémoire où il est stocké avec les indications ajoutées grâce à un logiciel adéquat, cette technologie existant déjà pour les écoutes téléphoniques légales ou non.
Après la réception du fax par l'appareil récepteur, celui-ci après un certain délai d'attente, attente qui correspond au délai normal de vérification qu'une suite au document qui vient d'être faxé ne va pas avoir lieu, envoie un message chez l'émetteur signifiant la bonne réception ou non du document et interrompt la communication avec le serveur ;
ce message est donc reçu par le serveur qui commande alors le renvoi vers l'appareil émetteur de la copie du document faxé qu'il a mémorisé avec les indications ajoutées, la durée de la communication et éventuellement le coût de celle-ci.
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Une autre façon de procéder est de faire passer le document à faxer par l'ordinateur du serveur qui y ajoute les indications mentionnées plus haut et le fait parvenir sur l'appareil du destinataire avec un tramage spécial ou un marquage particulier sur le document transmis qui, imprimé avec le texte du document, rendrait celui-ci en quelque sorte impossible à recopier ou à truquer. Ce document envoyé marqué par le serveur tel qu'expliqué ci-dessus pour l'envoi chez le destinataire serait retourné chez l'expéditeur de la même façon qu'indiqué plus haut.
Ces opérations peuvent nécessiter des temps de réaction nécessaires à la mise en route des diverses modalités des opérations de transmission du fax original vers le télécopieur du destinataire comprenant l'ajout de la date et de l'heure d'envoi et le renvoi à l'expéditeur d'une copie de son fax portant les indications d'envoi au destinataire.
Ce document constitue alors la preuve officielle et difficilement contestable de la date et de l'heure de l'envoi du document, cette preuve étant aussi valable pour l'expéditeur que le destinataire.
L'opérateur par son serveur destiné à l'objet de cette invention, rendant ici un service qui confirme officiellement l'envoi et la réception correcte d'un document donné, ne peut cependant pas être tenu responsable de contestations qui pourraient surgir dans le cas d'erreurs volontaires ou
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involontaires ou dans les cas où il y aurait tromperie aussi bien dans le fait de l'émetteur dont, par exemple, le numéro de fax ne serait pas le sien propre mais celui d'un tiers ou de celui du destinataire dont le numéro de fax ne correspondrait pas au nom et à l'adresse du destinataire indiquée sur le document envoyé par télécopie.
Cette méthode de l'invention de marquage officiel de l'envoi d'un fax est nouvelle et originale ; cependant elle n'a pas encore été homologuée et reconnue par les instances officielles ; il est vraisemblable qu'elle le sera et que même elle puisse présider à la naissance d'une jurisprudence la concernant.
Si la garantie donnée par le fax de renvoi portant les inscriptions confirmant les différentes données de l'envoi et de la réception apparaît valable, cette garantie est d'une nature différente de celle qui est confirmée par la signature du destinataire accusant la réalité de la réception de l'envoi lors de la remise par les services de la Poste ou par un huissier. Il est possible au cours d'un conflit que des parties de mauvaise foi contestent sa validité. Il est vraisemblable qu'elle bénéficiera d'un préjugé favorable lorsqu'un document officiellement attesté par le présent système sera présenté devant un tribunal.
Cependant dans le cas d'une absolue nécessité ou d'un doute, pour une sécurité supplémentaire, rien n'empêche l'expéditeur de confirmer son
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envoi faxé par un envoi postal par voie recommandée du document de confirmation reçu en retour de son envoi de fax.
L'invention exposée ici peut-par le retour sur l'appareil émetteur du document faxé portant les annotations de garantie de son envoi-faire la preuve immédiate d'une prise de date et d'heure d'envoi, preuve qui nécessiterait un délai plus long pour un envoi par la Poste ou une remise par voie d'un huissier assermenté.
Il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites et que bien des variantes peuvent être envisagées dans le cadre des revendications.
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CERTIFIED FAX SYSTEM.
DESCRIPTION The invention consists of a fax or letter transmission system which authenticates in an official or legally indisputable manner the reality of the dispatch of a faxed document bearing the recipient's telephone / fax number and the date and the time of sending by affixing these indications to the text sent, operation followed by the return to the device of the sender of the faxed document marked with the aforementioned indications carried on the document faxed to the recipient, the total duration of the communication which can also be printed on the document returned to the addressee as well as the price thereof.
In recent years, the fax machine has increasingly replaced the use of telex for sending texts or documents with immediate reception by the recipient on his fax machine.
There is one point however on which the fax presents a handicap compared to the telex: it is the official guarantee of the sending and the reception by the addressee; in fact, when sending a telex, the call goes through a telecommunications center which, at the time of transmission of the
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text typed on the keyboard or previously recorded on a perforated tape, adds a number at the beginning of the telexed document as well as the date and time of its sending.
These inscriptions on the copy that leaves the sending telex and which are also on the telex received by the recipient's device have the force of law when it comes to proving in court the date and time of a communication addressed to a recipient.' In the state of automatic connection of telephone lines when dialing a number to send a fax, this call is recorded by a computerized and recorded operation; it may, in the case of regional or international communications, appear on invoices with the date, time and cost of the communication. The telecommunications operator or agency is able to supply proof of dispatch on such date and at such time at the request of the judicial or police authorities when it does not appear on the invoice.
However, in practice, the mention on an invoice received every two months by the subscriber arrives too late, not being available immediately after sending the fax, to be able to have a really practical use when a document of proof is necessary immediately. In addition, this mention does not differentiate between a simple phone call or sending a fax.
The invention remedies this shortcoming.
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The invention consists of a technique, embodied in a fax or fax sending system which gives the sender concrete confirmation of the time and date of dispatch of the document with guarantee of simultaneous reception (or almost because account must be taken of the reaction time necessary for the initiation of the fax procedure) by the recipient on his fax machine.
This consists of sending the document to be faxed via its operator agency responsible for telephone management, which its automated technical services redirect to the recipient's fax machine, this document bearing the date and time. sending; this registration is made official by the fact that this operating body has a telecommunications monopoly which can possibly be shared with a very small number of other operators.
In order to guarantee the confidentiality of the sending, this operation of sending a fax must be automatic.
This operation could be done through a service provider, but since this must be absolutely independent, it would be necessary: either that this transmission service is that of the operator organization itself, or that it is endorsed by a bailiff confirming the sending and receiving of the faxed document, a procedure which however does not
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would not give a guarantee of correct technical transmission as can be assured by an official operator.
STATE OF THE ART or existing means for the official guarantee of sending and receiving a telecared shipment.
What are the existing means for a sender to have officially approved or identified, that is to say with the guarantee of a neutral and official party, on the day and date and time of a letter or document to a given recipient? By post, there are registered items with or without acknowledgment of receipt. Through the courts, it is through a sworn ministerial officer or bailiff. However, this delivery of a document to be transmitted to a recipient requires a certain amount of time and cannot therefore be done at the very moment of deposit in a Post office or in the hands of the bailiff.
If you want to use faxing, you run into the serious disadvantage that the sending inscriptions and the name of the sender as well as the date and time which appear on the faxed documents at the time of their reception. have no guarantee of accuracy since either the devices may be set incorrectly or
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data can be voluntarily and easily tampered with At a time of growth in international relations, it is important to have incontestable means of confirmation; the reception of a document between correspondents in good faith does not present any difficulties because it is enough that the recipient confirms the reception of the document which was sent to him by the return of the faxed document signed for good reception.
However, this is not always the case, particularly during litigation.
MEANS OF IMPLEMENTING THE INVENTION There are various means of implementing this invention.
One of them is that when the document is sent by fax, the sender dials the number of a server specially reserved by the central operator for this use; when the communication is carried out with the server, the latter orders by voice that the sender, by pressing certain predetermined keys on the keyboard, chooses the language used for the subsequent voice commands of the operations; once this choice has been made, another voice command indicates to the transmitter that it types on the keyboard the fax number of the recipient, the number of the transmitter being known to the server by the establishment of the communication; once this recipient number has been dialed, this
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operation brings through the server the connection with the recipient's device;
an availability signal from the receiving fax machine is then heard, which authorizes the sender to control the sending of his fax to his recipient to his machine.
This command to send the document to be faxed is made by the intermediary of the server which, at the time of the command to send by the sender: 1) adds date and time indications, notification of the sender's number and the recipient's number and possibly the mention that it is the faxing of a document which is certified by him, 2) thanks to an adequate software, directs the document to a memory where it is stored with the indications added thanks to suitable software, this technology already existing for wiretapping, legal or not.
After the reception of the fax by the receiving machine, the latter after a certain waiting time, waiting which corresponds to the normal time of checking that a continuation of the document which has just been faxed will not take place, sends a message at the sender signifying that the document has been received or not and interrupts communication with the server;
this message is therefore received by the server which then orders the return to the sending device of the copy of the faxed document which it has memorized with the added indications, the duration of the communication and possibly the cost of the latter.
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Another way of proceeding is to have the document to be faxed pass through the server computer which adds the above-mentioned indications to it and sends it to the recipient's device with a special screening or special marking on the transmitted document which , printed with the text of the document, would make it somehow impossible to copy or fake. This sent document marked by the server as explained above for sending to the recipient would be returned to the sender in the same way as indicated above.
These operations may require reaction times necessary for the initiation of the various modalities of transmission operations from the original fax to the recipient's fax machine, including the addition of the date and time of sending and the return to the sender of a copy of his fax with the indications of sending to the recipient.
This document then constitutes official and hardly disputable proof of the date and time of dispatch of the document, this proof being as valid for the sender as the recipient.
The operator by his server intended for the object of this invention, rendering here a service which officially confirms the sending and the correct reception of a given document, cannot however be held responsible for disputes which could arise in the case voluntary errors or
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involuntary or in cases where there would be deception as well in the fact of the sender whose, for example, the fax number would not be his own but that of a third party or that of the recipient whose fax number would not match the name and address of the recipient listed on the fax document.
This inventive method of officially marking the sending of a fax is new and original; however, it has not yet been approved and recognized by official bodies; it is likely that it will be and that even it can preside over the birth of a jurisprudence concerning it.
If the guarantee given by the return fax bearing the inscriptions confirming the various data of the sending and reception appears valid, this guarantee is of a different nature from that which is confirmed by the signature of the recipient acknowledging the reality of the receipt of the shipment upon delivery by the Post Office or by a bailiff. It is possible during a dispute that parties in bad faith dispute its validity. It is likely that it will benefit from a favorable bias when a document officially attested by this system is presented in court.
However in the case of an absolute necessity or a doubt, for additional security, nothing prevents the sender from confirming his
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faxed shipment by post by registered mail of the confirmation document received in return for its fax shipment.
The invention exposed here can-by the return on the sending device of the faxed document carrying the annotations of guarantee of its sending-to make the immediate proof of a recording of date and time of sending, proof which would require a delay longer for sending by post or delivery by a sworn bailiff.
It is understood that the present invention is not limited to the embodiments described and that many variants can be envisaged within the scope of the claims.