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APPAREIL DE PROTECTION TELEPHONIQUE La présente invention concerne un appareil destiné à être adjoint à un poste téléphonique standard pour protéger un abonné au téléphone contre les appels entrants indésirables et également empêcher les appels sortants non autorisés en son absence.
Cet objectif est atteint par un appareil de protection tel que défini dans les revendications. L'appareil se branche sur la ligne téléphonique en amont d'un poste téléphonique. Il permet d'assigner au téléphone protégé en entrée un code d'accès, programmable par l'abonné.
Lorsqutun appel entrant arrive sur la ligne téléphonique sur laquelle est branché l'appareil de protection suivant l'invention, l'appareil émet un message vocal enregistré qui demande à l'appelant de former le code d'accès assigné par l'abonné. Si le code formé par le correspondant appelant est correct, une sonnerie à tonalité différente de celle du téléphone ou un voyant prévient l'abonné que l'appel émane d'une personne autorisée ou identifiée, tandis que le poste téléphonique se trouve branché pour permettre la réception de l'appel. L'abonné averti peut alors répondre ou néanmoins décider de ne pas répondre.
L'appareil suivant l'invention procure donc une protection de la vie privée de l'abonné pour les appels entrants. Par l'intermédiaire d'un commutateur, l'abonné a le choix de brancher ou non l'appareil de protection pour les appels entrants.
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Lorsque l'abonné est absent ou qu'il ne souhaite pas répondre, l'appareil peut enclencher un répondeur automatique après un certain délai. Ce répondeur ne fait pas partie de l'appareil mais tout répondeur agréé peut être connecté. De même, lorsque l'appelant ne forme pas le code d'accès requis, il peut néanmoins, s'il le désire, laisser un message sur le répondeur automatique.
Si l'abonné possède plusieurs postes intérieurs, chaque poste peut être appelé directement de l'extérieur à condition de lui assigner un code propre.
L'appareil protège également l'abonné contre les appels sortants non autorisés. En l'absence de l'abonné, il peut être utile de restreindre les appels sortants, principalement les appels à grande distance. Il est possible également de limiter le nombre d'appels sortants en l'absence de l'abonné. Une mise sous clé de la prise téléphonique prévient toute fraude. En l'absence de l'abonné, l'appareil peut restreindre les appels sortants suivant la distance (appel international ou interrégional), le nombre d'appels ou suivant certains numéros.
L'appareil suivant l'invention a l'avantage de pouvoir se brancher simplement sur l'arrivée d'une ligne téléphonique normale et d'offrir une plus grande souplesse d'utilisation et finalement une plus grande efficacité de protection qu'une ligne téléphonique privée. C'est en fait l'abonné lui-même qui détermine en toute circonstance l'étendue de la protection dont il souhaite bénéficier.
L'invention est exposée plus en détails dans ce qui suit à l'aide des dessins joints.
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La figure 1 représente un poste téléphonique à touches, de modèle classique, avec un appareil de protection suivant l'invention.
La figure 2 montre un schéma par blocs d'un appareil suivant l'invention.
Se reportant à la figure 1 on voit un poste téléphonique standard 1 ainsi qu'un exemple typique d'appareil de protection suivant l'invention 2. L'appareil se présente sous la forme d'un boîtier harmonisé au poste téléphonique et se branche sur la ligne téléphonique 3 par les fils d'entrée 101 et 102 et au poste téléphonique 1 par une ligne de sortie 4. Il comprend des moyens organisés autour d'un microcontrôleur 20 pour filtrer les appels, un clavier 21 pour permettre à l'abonné de programmer l'appareil et lui assigner un code d'accès, et un afficheur à cristaux liquides 22 pour visualiser les opérations. Un interrupteur 5 permet à l'abonné de brancher ou débrancher l'appareil de protection en entrée. Une clé à deux positions 6 fixe le mode de protection en sortie : restriction ou non-restriction.
Le fonctionnement de l'appareil est assuré par le microcontrôleur 20 (voir figure 2) qui gère les circuits propres grâce à un logiciel résidant susceptible d'être modifié ou étendu suivant les applications souhaitées.
L'appareil de protection est prêt à fonctionner dès que l'abonné a introduit le code d'accès choisi à l'aide du clavier 21. Celui-ci est par exemple un clavier classique à 12 touches utilisé sur les postes téléphoniques numériques usuels pour le système de signalisation DTMF (Dual Tone Multi Frequency). Les postes téléphoniques à codage impulsionnel nécessitent un transcodeur impulsions-DTMF. Le code est choisi par l'abonné et mé-
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moisé dans le système au moyen du clavier.
Lorsqu'un appel entrant se présente sur la ligne 3, un détecteur de sonnerie 23 (figure 2) le détecte et en
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informe le microcontrôleur 20 par la ligne 103. Le microcontrôleur 20 commande alors la prise de ligne en actionnant le commutateur de prise de ligne 25 par la ligne 105. Ensuite le microcontrôleur commande l'envoi d'un message vocal numérisé ou synthétisé, préalablement enregistré par l'abonné. Ce message est envoyé sur la ligne 3 par un circuit vocal 27 par l'intermédiaire d'un transformateur de ligne 26. Le signe de référence 28 désigne un filtre. Le message peut se présenter, par exemple, sous la forme suivante :"Vous êtes en communication avec un système protégé. Veuillez former le code d'accès". Un microphone 9 (figure 1) permet à l'abonné d'enregistrer le message.
Lorsque le code est connu de l'appelant, celui-ci forme alors le code d'accès. Celui-ci est décodé par le décodeur DTMF 29 et envoyé au microcontrôleur qui vérifie la concordance entre le code reçu et le code d'accès résidant en mémoire, enregistré par l'abonné. S'il y a concordance entre les deux codes, le micro-contrôleur applique un signal de validation sur la ligne 106 afin de fermer le commutateur de ligne 10 tandis qu'il actionne la sonnerie et/ou le témoin de l'appareil par la ligne 107. Il est entendu que la commutation des commutateurs 25 et 10 se fait en respectant l'impédance de ligne, typiquement de 600 ohms.
L'abonné est ainsi informé que l'appelant connaît le code d'accès. Si l'on prévoit un code d'accès avec deux niveaux distinctifs, il est même possible à l'abonné d'identifier le correspondant appelant. Si l'abonné est
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présent et qu'il désire prendre la communication, l'abonné décroche le combiné et le détecteur d'occupation de ligne 24 en informe le micro-contrôleur qui déconnecte le commutateur de prise de ligne 25 et ferme le commutateur de ligne 10. La communication s'établit alors de la manière classique.
Lorsque l'abonné raccroche, cet état se trouve détecté par le détecteur d'occupation de ligne 24 qui informe le microcontrôleur 20 de la fin de la communication. Le microcontrôleur se remet ensuite en attente. Si l'abonné est absent ou s'il ne veut pas répondre, après un certain nombre programmable de signaux sonnerie, le microcontrôleur 20 peut enclencher un répondeur automatique 30 qui fonctionne de la manière classique.
Lorsque le correspondant appelant ne produit pas le code d'accès, le microcontrôleur n'actionne pas la sonnerie de l'appareil. Une sortie 7 permet de raccorder un répondeur automatique 30. Dans ce cas, après un message, le microcontrôleur actionne un commutateur 31 par la ligne 109 afin de brancher le cas échéant le répondeur automatique 30.
L'appareil de protection suivant l'invention permet également de contrôler et restreindre, voire même empêcher l'utilisation du poste téléphonique par une personne non autorisée. Le décrochage du combiné est détecté par le détecteur d'occupation de ligne 24 et signalé au microcontrôleur qui est ainsi averti par la ligne 104 qu'il s'agit d'un appel sortant. Le décodeur DTMF 29 l'informe de la nature de l'appel d'après le numéro formé et incrémente un registre des appels sortants. En cas d'appel international, par exemple, le microcontrôleur reconnaît le préfixe et coupe alors la
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ligne par l'intermédiaire du commutateur de ligne 10 tant que le combiné est décroché.
Le nombre des appels étant mis dans un registre, le microcontrôleur peut également couper la ligne après un nombre d'appels sortants, déterminé par l'abonné.
La prise de téléphone agréée est logée sous clé dans un coffret verrouillé 8 ; il est ainsi impossible de former un numéro d'appel autre que ceux qui sont autorisés.
Seuls les appels régionaux, par exemple, peuvent être autorisés.
Bien que l'appareil de protection suivant l'invention soit avantageusement conçu sous la forme d'une unité destinée à être adjointe à un poste téléphonique courant, il peut également être intégré à un poste téléphonique. L'ensemble peut également être réalisé sous forme modulaire pour permettre l'extension du système, par exemple : - Transformation d'un poste téléphonique en minicentrale domestique avec plusieurs postes intérieurs ; - Commande à distance d'appareils domestiques (réglage du chauffage central, mise en route d'une pompe, etc. ) ; - Système d'alarme automatique prévenant par priorité un certain nombre de personnes ; - Raccordement et gestion d'un déviateur de ligne et/ou d'un télécopieur ; - Contrôle du prix des communications ou relevé de l'ensemble des communications pendant une période déterminée ;
- Une lampe-témoin peut être prévue pour signaler que le combiné se trouve mal raccroché.
Il est à signaler qu'en cas de panne du réseau d'alimentation, le poste téléphonique fonctionne néanmoins normalement.
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The present invention relates to an apparatus intended to be added to a standard telephone set to protect a subscriber to the telephone against unwanted incoming calls and also to prevent unauthorized outgoing calls in his absence.
This object is achieved by a protective device as defined in the claims. The device plugs into the telephone line upstream of a telephone set. It allows the access protected telephone to be assigned an access code, programmable by the subscriber.
When an incoming call arrives on the telephone line on which the protective device according to the invention is connected, the device emits a recorded voice message which asks the caller to form the access code assigned by the subscriber. If the code formed by the calling correspondent is correct, a ring tone different from that of the telephone or an indicator warns the subscriber that the call comes from an authorized or identified person, while the telephone set is connected to allow receiving the call. The informed subscriber can then respond or nevertheless decide not to respond.
The device according to the invention therefore provides protection of the subscriber's privacy for incoming calls. Via a switch, the subscriber can choose whether or not to connect the protective device for incoming calls.
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When the subscriber is absent or does not wish to answer, the device can activate an automatic answering machine after a certain delay. This answering machine is not part of the device, but any approved answering machine can be connected. Similarly, when the caller does not form the required access code, he can nevertheless, if he wishes, leave a message on the automatic answering machine.
If the subscriber has several indoor stations, each station can be called directly from the outside provided that it is assigned its own code.
The device also protects the subscriber against unauthorized outgoing calls. In the absence of the subscriber, it may be useful to restrict outgoing calls, mainly long distance calls. It is also possible to limit the number of outgoing calls in the absence of the subscriber. Locking the telephone jack prevents fraud. In the absence of the subscriber, the device can restrict outgoing calls according to distance (international or interregional call), number of calls or according to certain numbers.
The device according to the invention has the advantage of being able to be simply connected to the arrival of a normal telephone line and to offer greater flexibility of use and ultimately greater protection efficiency than a telephone line. private. It is in fact the subscriber himself who determines in all circumstances the extent of the protection from which he wishes to benefit.
The invention is explained in more detail below with the aid of the accompanying drawings.
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FIG. 1 represents a telephone set with keys, of conventional model, with a protective device according to the invention.
Figure 2 shows a block diagram of an apparatus according to the invention.
Referring to Figure 1 we see a standard telephone set 1 and a typical example of a protective device according to the invention 2. The device is in the form of a housing harmonized with the telephone set and is connected to the telephone line 3 by the input wires 101 and 102 and to the telephone set 1 by an output line 4. It comprises means organized around a microcontroller 20 for filtering calls, a keyboard 21 for enabling the subscriber to program the device and assign it an access code, and a liquid crystal display 22 to view the operations. A switch 5 allows the subscriber to connect or disconnect the input protection device. A two-position key 6 fixes the output protection mode: restriction or non-restriction.
The operation of the device is ensured by the microcontroller 20 (see FIG. 2) which manages the clean circuits using resident software capable of being modified or extended according to the desired applications.
The protective device is ready to operate as soon as the subscriber has entered the chosen access code using the keypad 21. This is for example a conventional 12-key keypad used on usual digital telephone sets for the DTMF (Dual Tone Multi Frequency) signaling system. Pulse coded telephone sets require a pulse-DTMF transcoder. The code is chosen by the subscriber and
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molded in the system using the keyboard.
When an incoming call comes on line 3, a ring detector 23 (Figure 2) detects it and
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informs the microcontroller 20 by line 103. The microcontroller 20 then controls the line seizure by actuating the line seizure switch 25 by the line 105. Then the microcontroller commands the sending of a digitized or synthesized voice message, previously recorded by the subscriber. This message is sent on line 3 by a voice circuit 27 via a line transformer 26. The reference sign 28 designates a filter. The message can appear, for example, in the following form: "You are in communication with a protected system. Please enter the access code". A microphone 9 (Figure 1) allows the subscriber to record the message.
When the code is known to the caller, the caller then forms the access code. This is decoded by the DTMF decoder 29 and sent to the microcontroller which checks the agreement between the code received and the access code resident in memory, recorded by the subscriber. If there is a concordance between the two codes, the microcontroller applies a validation signal on line 106 in order to close the line switch 10 while it activates the buzzer and / or the appliance indicator by line 107. It is understood that the switching of switches 25 and 10 is done while respecting the line impedance, typically 600 ohms.
The subscriber is thus informed that the caller knows the access code. If an access code with two distinctive levels is provided, it is even possible for the subscriber to identify the calling party. If the subscriber is
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present and want to take the call, the subscriber picks up the handset and the line busy detector 24 informs the microcontroller which disconnects the line take-up switch 25 and closes the line switch 10. Communication is then established in the conventional manner.
When the subscriber hangs up, this state is detected by the line occupancy detector 24 which informs the microcontroller 20 of the end of the communication. The microcontroller then returns to standby. If the subscriber is absent or if he does not want to answer, after a programmable number of ring signals, the microcontroller 20 can switch on an automatic answering machine 30 which operates in the conventional manner.
When the calling party does not produce the access code, the microcontroller does not ring the device. An output 7 allows an automatic answering machine 30 to be connected. In this case, after a message, the microcontroller actuates a switch 31 by line 109 in order to connect the automatic answering machine 30 if necessary.
The protective device according to the invention also makes it possible to control and restrict, or even prevent the use of the telephone set by an unauthorized person. The handset pickup is detected by the line occupancy detector 24 and signaled to the microcontroller which is thus warned by the line 104 that it is an outgoing call. The DTMF decoder 29 informs it of the nature of the call according to the number formed and increments a register of outgoing calls. In the case of an international call, for example, the microcontroller recognizes the prefix and then cuts the
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line via line switch 10 while the handset is on the hook.
The number of calls being put in a register, the microcontroller can also cut the line after a number of outgoing calls, determined by the subscriber.
The approved telephone socket is locked in a locked box 8; it is thus impossible to dial a telephone number other than those which are authorized.
Only regional calls, for example, can be allowed.
Although the protective device according to the invention is advantageously designed in the form of a unit intended to be added to a standard telephone set, it can also be integrated into a telephone set. The assembly can also be produced in modular form to allow the extension of the system, for example: - Transformation of a telephone set into a domestic mini-central with several indoor sets; - Remote control of household appliances (central heating adjustment, pump start-up, etc.); - Automatic alarm system giving priority warning to a certain number of people; - Connection and management of a line diverter and / or a fax machine; - Control of the price of communications or statement of all communications during a specified period;
- A warning lamp may be provided to indicate that the handset is not on the hook.
It should be noted that in the event of a power supply failure, the telephone set nevertheless functions normally.