<Desc/Clms Page number 1>
SYSTEME DE CARTE D'ACCES.
Le but de la présente invention est de proposer un système de cartes d'accès très performant et très économique à fabriquer afin qu'il soit rentable d'utiliser une carte d'accès seulement un petit nombre de fois ou même une seule fois.
Ceci est particulièrement le cas, par exemple, pour des chambres d'hotel dans lesquelles des appareils de vente de boissons ou de cosmétiques, ou encore pour de petits coffres de protection de valeurs, ne pouvant être accédés que par un client déterminé pendant son séjour, souvent très court.
Il est aussi nécessaire de prévoir, pour des raisons psychologiques et d'hygiène, une carte neuve pour chaque nouvel utilisateur, d'où l'absolue nécessité d'un prix de carte très bas.
On voit aussi l'intérêt de pouvoir employer la même carte pour différents autres accès ou services, tels que par exemple aussi pour la porte de la chambre, pour choisir des enregistrements vidéos payants, etc...
Un autre but est de proposer un système de carte pouvant être décodé par un appareil également très simple et peu coûteux.
Un autre but est de prévoir un système permettant une publicité intégrée dans les graphismes de la carte.
Pour réaliser ces buts on propose essentiellement des moyens pour réaliser sur la carte d'accès, des graphismes en grand nombre et formant des zones ou domaines ponctuels pouvant être évalués par des émetteurs/recepteurs de lumière visible ou non, lorsque mis en relation spatiale proche de ceux-ci, des moyens sont prévus pour réaliser des graphismes s'opposant ou ne s'opposant pas au passage ou à la réflexion du rayonnement, des moyens sont prévus pour que les graphismes soient placés de façon disparates, irréguliers, colorés et/ou de transparences variables afin que le désordre crée une confusion empêchant les zones ou les domaines d'être localisés et reconnus visuellement.
<Desc/Clms Page number 2>
Pour bien faire comprendre l'invention on donnera ciaprès des exemples non-limitatifs.
On a représenté dans la FIG. I, des cartes I sur lesquelles sont imprimés des exemples de graphismes suffisamment irréguliers et désordonnés afin qu'il ne soit pas possible de reconnaître visuellement le codage qu'elles renferment.
Ces graphismes peuvent être réalisés par exemple avec des encres ou des peintures renfermant des pigments ou des particules de matières s'opposant ou ne s'opposant pas au passage du rayonnement d'émetteurs de lumière coopérant avec des récepteurs répondant aux mêmes longueurs d'ondes.
On a représenté en A, FIG. I, une carte 1 réalisée dans une matière plastique translucide sur laquelle on a imprimé des points noirs 2.
Ces points sont positionnés en partie à des endroits bien déterminés pour former des zones ou des domaines, fictifs jusqu'au moment du positionnement de la carte dans un lecteur II portant des émetteurs/récepteurs infra-rouges 12-12'placés de part et d'autre d'un logement 13, (FIG. 2, vue en plan et en profil).
Lorsque la carte sera introduite dans le logement 13 et viendra buter en fond de course en 14, les zones 3-4-5-6-7-8-9-10 de la carte seront centrées exactement en regard des émetteurs/récepteurs 12-12', dont une partie seulement est représentée symboliquement.
Eventuellement des émetteurs/récepteurs 15-15'ou 16-16' pourront permettre la lecture des zones formant le code par les émetteurs/récepteurs 12-12'seulement lorsque la carte occupera la position requise, à fond de course dans son logement.
On voit donc que les points noirs 2 de la carte I-A représentent des zones ou domaines 5-8-10 formant écran au rayonnement des émetteurs/récepteurs, et laisseront passer les rayons dans les zones 3-4- 6-7-9.
Les autres points noirs sur la carte 1-A ne servent qu'à créer un désordre empêchant de reconnaître visuellement les zones actives.
Les cartes 1-8, I-C, 1-0 donnent d'autres exemples de graphismes pouvant créer une confusion visuelle.
<Desc/Clms Page number 3>
La carte I-B par des graphismes en une mosaïque fragmentée irrégulièrement en noir et blanc.
La carte I-C, par des lignes et parties de lignes de concentrations différentes permettant de réaliser par exemple des zones ou domaines foncés 17-18-19, laissant des zones claires ou transparentes 20-21 ; et la carte I-D, par des points ou des taches dont les couleurs bigarées forment plus ou moins des filtres/écrans d'après les longueurs d'ondes de la lumière des émetteurs/récepteurs choisies.
Les zones ou domaines peuvent aussi, par exemple, être analysés par des émetteurs/détecteurs se trouvant sur la même face de l'appareil de lecture (II', FIG. 2), afin que le rayonnement des émetteurs 28 puisse être absorbé, ou reflété vers les récepteurs 29, d'après la nature réfléchissante ou absorbante des graphismes.
Le système de codage proposé permet de réaliser soit des cartes dont les zones ou domaines sont pré-établis, c. a. d. que les graphismes ont été réalisés de façon à créer d'avance des zones bien définies et formant ainsi un code connu, soit des cartes dont les graphismes sont réalisés dans un désordre dont les zones privilégiées ne sont pas connues préalablement.
On donnera ci-après des exemples d'emploi de la carte pour permettre l'accès à un petit bar réfrigéré dans une chambre d'hotel.
Les systèmes de communication entre la réception et l'ordinateur de l'hotel avec les appareils de vente ou services par cables électriques ou sans fils sont propres aux appareils employés et bien connus et ne demandent pas d'être décrits pour la bonne compréhension d'un exemple de procédure d'utilisation de la carte.
Au moment où un numéro de chambre est attribué ou a été attribué à un usager, l'employé de la réception introduit une carte, par exemple I-A, prise au hasard, dans un appareil de lecture II, FIG. 4 qui est similaire à l'appareil II de la FIG. 2.
La carte I-A est un exemple de carte dont les zones sont pré-établies.
Aussitôt que la cellule 15-15'détectera le bord de la carte contre la butée 14, les cellules de lecture 12-12'pourront être activées, par exemple dans la séquence de I à 8, et détecter ainsi des "oui"et des"non"pouvant être interprêtés par un décodeur D (22), et
<Desc/Clms Page number 4>
le code détecté, ici 209, peut être affiché et gardé dans un régistre d'attente 23.
Le décodeur D (22), suivant les tolérances de lecture prévues, établira par exemple que toutes les zones formant un écran d'au moins 80 pourcents aux rayons infra-rouges des émetteurs I2, seront considérés comme des"non", symbolisés ci-après par I, et les zones de moins de 80 pourcents comme des"oui"symbolisés par 0.
Entretemps, venant de l'ordinateur de l'hotel qui vient d'attribuer un numéro de chambre, ou formé par un clavier 24 manipulé par l'employé de la réception, le numéro de la chambre s'affiche dans le régistre d'attente 25, par exemple représentant la localisation d'un petit bar réfrigéré dans la chambre 4123.
Les informations dans les régistres 23 et 25 pourront être vérifiées et éventuellement changées.
A ce moment, un circuit de transfert CT (26) permettra d'envoyer le code contenu dans le régistre 23 vers l'un ou l'autre des régistres A, B, C, D,...... (27), équipant chaque enceinte, suivant les informations de localisation contenues dans le registre 25, (chambre 4123).
Maintenant le code, similaire à celui de la carte est enregistré et gardé en mémoire dans l'un des registres 27, protégeant cette enceinte déterminée, et il faudra dès lors une carte avec un code identique pour pouvoir chaque fois accéder à l'enceinte protégée, par comparaison du code de la carte présentée, au code imposé contenu dans le registre de l'enceinte ou des enceintes, (ici code 209).
Lors d'une perte de la carte, ou de changement d'utilisateur, il suffira de répéter à la réception de 1'hôtel la manoevre avec une autre carte, prise au hasard, pour imposer le nouveau code de cette nouvelle carte.
On donnera ci-après un exemple de la procédure d'accès en se référant au diagramme en blocs de la FIG. 6.
Chaque enceinte est équipée d'un système de verrouillage électro-mécanique, quelconque, par exemple du genre dans lequel le noyau d'un électro-aimant, repoussé par un ressort afin qu'il s'engage dans la porte, la garde normalement verrouillée lorsque la bobine de l'électroaimant n'est pas alimentée.
<Desc/Clms Page number 5>
Chaque enceinte est équipée d'un appareil de lecture de code II ou II', FIG. 2 et 4, et aussi d'un registre pouvant garder en mémoire un code imposé, A, B, C, D...... FIG. 4.
Cet appareil de lecture II permet de déterminer le code porté par une carte, comme lors de la lecture de la carte remise à l'utilisateur lors de son enregistrement.
Aussitôt qu'une carte quelconque est introduite a fond dans le logement 13 de l'appareil II équipant l'enceinte, par ex. dans la chambre 4123, le bloc C, FIG. 6 (cellules infra-rouges 15-15', FIG. 2), détectant le bord de la carte, ccmmande au circuit SQ de lire en séquence, par les cellules infra-rouges 12-12', (blocs 1 à 8), les 8 zones représentées sur la carte I-A.
Le résultat de cette lecture séquencielle, ici : 0 0 1 0 0 0 1 1 est introduit dans un registre RA, et un bloc CC compare chaque lecture avec celles contenues dans le bloc RE qui est le registre mémoire contenant le code imposé prédédemment lors de la remise de la carte à l'utilisateur.
Dans ce cas-ci, il y a concordance car la carte présentée dans l'appareil, est la même que celle qui a servi à imposer le code (ici 209), et le circuit CC permet alors au circuit A, d'alimenter la bobine S du solénoïde afin que le noyau de celui-ci se dégage mécaniquement et permet l'ouverture manuelle de l'enceinte.
Aussitôt que la carte est retirée, partiellement ou complètement du lecteur II du bar, le code des registres RA et RE ne correspondent plus, et la bobine du solenoïde S ne sera plus alimentée, et le ressort de rappel de son noyau repoussera celui-ci dans son état normal de verrouillage.
Si on emploie des cartes dont les graphismes ne forment pas des zones pré-établies mais situées aléatoirement, et dont leurs valeurs ne sont donc pas connues d'avance, un bloc E évaluera chaque lecture séquencielle, SQ, par les blocs de détection 1-8 afin que, d'après le pourcentage d'écran aux rayons infra-rouges des émetteurs de lumière de chaque zone analysée, on les transformera, d'après un seuil de tolérances établi, en"oui"ou en"non"avant de les introduire dans le registre RA.
Le code imposé par la carte remise à l'utilisateur lors de son enregistrement, se trouvant alors dans le registre RE, aura été
<Desc/Clms Page number 6>
établi de la même façon, en évaluant et transformant par le bloc ET, FIG. 4, le pourcentage d'écran aux rayons infra-rouges en"oui"ou en "non"avant d'être introduits dans le registre 23.
Ce genre de graphisme peut être illustré par exemple par celui décrit en I-C, FIG. I.
EMI6.1
Les points de lecture des cellules 12-12'peuvent être les domaines 18-19-20-21-30-31-32-33 dans lesquels on voit que les zones 18-19-33, d'après la concentration des graphismes présents dans ces zones formeront des écrans de 70% à la lumière infra-rouge, alors que la zcne 21 ne formera un écran que de 50%, les autres zones, 20-30-31-32 formant des écrans de moins de 10%.
L'évaluation de ces lectures permettra aux circuits ET, FIG. 4 et E, FIG. 6, de transformer celles-ci, d'après un seuil de pourcentage pré-établi en soit des"oui", soit des"non", mais on aura aussi la faculté de garder ces mesures séquencielles en pourcentages dans les registres RA et RE, 35-351, 36-361, 37-37', FIG. 6, et le bloc CC déterminera la concordance ou non entre les lectures imposées par la carte lors de sa remise à l'utilisateur et contenues dans le registre RE, et celles de la carte présentée à l'enceinte protégée, contenues dans le registre RA.
Le bloc CC permettra une certaine latitude de comparaison et acceptera comme concordante par exemple des différences de pourcentage de plus ou moins 5% dues aux légères différences de positionnement de la carte d'un appareil à un autre, aux tolérances des composants électroniques, aux tolérances mécaniques, etc...
Dans les graphismes désordonnés de la carte, on peut introduire une certaine cohérence à certains endroits afin de rendre lisibles certains éléments publicitaires comme par exemple des lettres X-Z (34-34', carte I-E, FIG. 3).
Cette cohérence peut être obtenue par une harmonisation de couleurs à certains endroits et/ou de leur concentration ou de leur intensité. Certains points de cette cohérence peuvent faire partie des zones, la cohérence très partielle des graphismes renforçant dans certains cas la confusion visuelle de l'ensemble des graphismes.
L'administration de l'hotel aura la faculté de supprimer à tous moments, momentanément ou définitivement les privilèges de la
<Desc/Clms Page number 7>
carte en changeant le code contenu dans le registre d'une enceinte déterminée ne laissant l'accès possible seulement que par un code d'une carte de service, par exemple lorsque le client vient de payer la note de son séjour et ne peut donc plus accéder aux appareils de vente ou autres services.
On voit que l'on peut adapter facilement le système pour réaliser des codes simples ou plus complexes d'après l'importance des enceintes ou services à protéger et adapter le coût des appareils de lecture suivant les besoins de quantité de différents codes seulement nécessaires.