FR3081483A1 - Ensemble de serrure automatique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de serrure pour verrouiller un battant (10) monté à pivotement sur un dormant (12). Il comprend : une gâche (40) installée dans ledit dormant (12) et un pêne (42) installé dans ledit battant (10) ; un organe de retenue (58) installée dans ledit battant (10) pour pouvoir retenir ledit pêne (42) dans ledit battant (10) ; un premier élément magnétique (78) solidaire dudit organe de retenue (58) et un deuxième élément magnétique (82) monté dans ledit dormant (12) pour pouvoir provoquer à distance le pivotement dudit organe de retenue (58) vers une position de relâchement lorsque ledit pêne (42) vient en regard de ladite gâche (40) ; un organe de rappel (86) pour rappeler dudit organe de retenue (58) lorsque ledit pêne est commandé en rétraction à l'intérieur dudit battant (10) et que ledit battant est écarté dudit dormant (12). Ledit organe de rappel (86) comprend un troisième élément magnétique (86).

Description

Ensemble de serrure automatique

La présente invention se rapporte à un ensemble de serrure automatique pour verrouiller automatiquement un battant monté à pivotement sur un dormant.

Le dormant, ou huisserie, installé dans l'embrasure d'une ouverture pratiquée dans une paroi, délimite, grâce à ses deux montants et sa traverse qui les relie, une baie destinée à être obturée par un battant. Le battant communément appelé, porte, présente un bord monté pivotant sur l'un des montants et un bord opposé destiné à venir s'étendre en regard de l'autre montant lorsqu'il obture la baie. Un ensemble de serrure est installé dans ledit bord opposé et sur le montant correspondant pour pouvoir verrouiller automatiquement le battant lorsqu'il est dans sa position d'obturation de la baie.

Des dispositifs connus permettent déjà de remplir cette fonction et ils mettent en œuvre un pêne demi-tour installé dans le bord du battant et dont l'extrémité active libre est en biseau à 45°, tandis que le montant correspondant est équipé d'une gâche. De la sorte, lorsque le battant se rabat à l'intérieur du dormant, l'extrémité libre en biseau du pêne vient prendre appui sur le bord de la gâche et se rétracte élastiquement en comprimant des moyens élastiques prévus à cet effet. Dès que le battant est encastré à l'intérieur de la baie, l'extrémité libre du pêne demi-tour s'étend en regard de l'orifice de la gâche, et il se relâche à l'intérieur de cette dernière grâce aux moyens élastiques qui se détendent de manière à verrouiller la porte à l'intérieur de la baie.

Aussi, il a été imaginé de mettre en œuvre des moyens magnétiques dans le montant du côté de la gâche d'une part, et dans le bord du battant d'autre part, de manière à ce que ces moyens magnétiques interagissent à distance l'un avec l'autre pour actionner un pêne lorsque le battant se rabat à l'intérieur du dormant. On pourra se référer au document FR 2 937 990 lequel décrit un tel ensemble de serrure. De la sorte, on verrouille automatiquement le battant à l'intérieur du montant grâce aux deux moyens magnétiques qui s'attirent l'un l'autre et déclenchent ainsi le verrouillage, autrement dit, la translation du pêne vers la gâche.

Toutefois, lorsque l'on vient actionner le pêne en translation à l'inverse pour pouvoir déverrouiller le battant du dormant, le réarmement mécanique du dispositif permettant d'actionner le pêne automatiquement par le biais des moyens magnétiques est malaisé à mettre en œuvre. En effet, le dispositif comprend une béquille, ou organe de retenue, qui vient bloquer le pêne en translation dans le bord du battant tant que ce dernier n'est pas immobilisé à l'intérieur du dormant et que le pêne ne vient pas s'étendre en regard de la gâche. Et l’organe de retenue est alors entraîné en mouvement par les moyens magnétiques pour pouvoir libérer le pêne à l'intérieur de la gâche. Cet organe de retenue est alors équipé d'un ressort de rappel pour pouvoir le rappeler lorsque le pêne est rétracté à l'intérieur du battant et que celui-ci est écarté du dormant. Il est alors nécessaire d'équilibrer la puissance des moyens magnétiques avec la force de rétraction du ressort de rappel pour assurer un bon fonctionnement de l'ensemble de serrure automatique. En effet, les moyens magnétiques doivent être suffisamment puissants, non seulement pour écarter l’organe de retenue arc-bouté contre le pêne qu'il bloque en translation, et au surplus pour tendre le ressort de rappel.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un ensemble de serrure automatique qui permette de simplifier le réarmement de l’organe de retenue lorsque le battant est écarté du dormant.

Dans ce but, il est proposé un ensemble de serrure automatique pour verrouiller automatiquement un battant monté à pivotement sur un dormant, ledit ensemble comprenant : une gâche adaptée à être installée dans ledit dormant et un pêne adapté à être installé dans ledit battant, ledit pêne étant apte à venir en regard de ladite gâche lorsque ledit battant est entraîné l’intérieur dudit dormant ; un organe de retenue installé dans ledit battant pour pouvoir retenir ledit pêne dans ledit battant lorsque ledit organe de retenue est dans une position de retenue ; un premier élément magnétique solidaire dudit organe de retenue et un deuxième élément magnétique monté dans ledit dormant pour pouvoir provoquer à distance le pivotement dudit organe de retenue vers une position de relâchement lorsque ledit pêne vient en regard de ladite gâche, de façon à autoriser la translation dudit pêne à travers ladite gâche ; et, un organe de rappel pour rappeler ledit organe de retenue vers sa position de retenue dudit pêne lorsque ledit pêne est commandé en rétraction à l’intérieur dudit battant et que ledit battant est écarté dudit dormant. Ledit organe de rappel dudit organe de retenue comprend un troisième élément magnétique pour pouvoir rappeler ledit organe de retenue vers sa position de retenue lorsque ledit battant est écarté dudit dormant.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre d'un troisième élément magnétique qui vient remplacer ou à tout le moins suppléer l'organe de rappel et qui permet ainsi de rappeler l’organe de retenue dans sa position de retenue du pêne lorsque le battant est à nouveau écarté du dormant après que le pêne a été rétracté à l'intérieur. Autrement dit, le troisième élément magnétique permet d'exercer un effort sur l’organe de retenue, lorsque le battant est écarté de sa position d'obturation de la baie, et non pas de manière permanente, pour que l’organe de retenue retrouve sa position de retenue du pêne. En effet, selon l'art antérieur, le ressort de rappel a un effet permanent que les deux éléments magnétiques doivent surmonter lorsqu'ils interagissent l'un avec l'autre. On observera que les éléments magnétiques sont avantageusement des aimants permanents ne nécessitant aucun courant électrique de commande.

Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdits premier et deuxième éléments magnétiques présentent des polarités opposées orientées l’une vers l’autre pour pouvoir s’attirer l’un l’autre. Ainsi, lorsque le pôle nord du deuxième élément magnétique est orienté vers le battant, alors le pôle sud du premier élément magnétique est orienté vers le montant correspondant du dormant, de manière à ce que les deux éléments magnétiques puissent s'attirer l'un l'autre lorsqu'ils viennent s'étendre en regard de l'un de l'autre. Partant, l’organe de retenue tend à pivoter vers le montant du dormant lorsque le battant vient s'engager à l'intérieur du dormant. On obtient bien évidemment le résultat lorsqu'à l'inverse, le pôle sud du deuxième élément magnétique est orienté vers le battant et que le pôle nord du premier élément magnétique est orienté vers le montant.

Par ailleurs, ledit troisième élément magnétique est selon un mode préféré de mise en œuvre, installé dans ledit dormant. De la sorte, l'espace disponible pour installer le troisième élément magnétique est plus important, que celui du battant. Avantageusement, ledit troisième élément magnétique est installé dans une position latérale par rapport audit deuxième élément magnétique. Autrement dit, les deuxième et troisième éléments magnétiques sont sensiblement écartés latéralement l'un de l'autre. Et préférentiellement, lesdits premier et troisième éléments magnétiques présentent des polarités identiques orientées l’une vers l’autre pour pouvoir se repousser l’un l’autre. Ainsi, lorsque le battant est porté à l'intérieur du dormant, le premier élément magnétique solidaire de l’organe de retenue vient s'étendre en regard du deuxième élément magnétique logé dans le dormant et partant, s'attirant l'un l'autre, l’organe de retenue est entraîné en pivotement vers le deuxième élément magnétique et le pêne est relâchée à travers la gâche. En revanche, le troisième élément magnétique est déporté latéralement par rapport au deuxième élément magnétique, et lorsque le battant est entraîné pour libérer la baie, après que le pêne a été rétracté, le premier élément magnétique vient s'étendre un instant en regard du troisième élément magnétique et se repoussant l'un l'autre, ces derniers provoquent le retour de l’organe de retenue dans sa position de retenue du pêne.

Au surplus, et selon une caractéristique de l'invention particulièrement avantageuse, l'ensemble de serrure comprend un quatrième élément magnétique, ledit troisième élément magnétique et ledit quatrième élément magnétique présentant des polarités opposées pour qu’ils puissent s’attirer l’un l’autre. De la sorte on augmente les efforts exercés sur l’organe de retenue, en les doublant sensiblement, pour permettre la libération du pêne à travers la gâche. Préférentiellement, ledit quatrième élément magnétique est installé sur l’organe de retenue, comme on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description. De surcroît, la mise en œuvre de ce quatrième élément permet de réaliser des ensembles de serrure aptes à être installés sur un battant pouvant s’ouvrir à droite ou bien à gauche comme on l’expliquera également ci-après.

Selon une variante de réalisation de l'invention particulièrement avantageuse, l'ensemble de serrure comprend en outre une tringle de commande pour pouvoir commander ledit pêne en translation selon une direction horizontale lorsque ladite tringle est entraînée en translation selon une direction verticale, et l’organe de retenue coopère avec ladite tringle de commande pour retenir ledit pêne dans ledit battant. Ainsi, le pêne est équipé d'un téton latéral qui vient s'engager dans une lumière oblongue ménagée dans la tringle et inclinée par rapport à la direction d'entraînement de la tringle. Aussi, la tringle est équipée d'une crémaillère tandis que l’organe de retenue présente un ergot apte à coopérer avec la crémaillère, le téton coopérant avec la lumière inclinée en formant rampe comme on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description.

Selon cette variante de réalisation, l'ensemble de serrure comprend en outre, et de manière préférentielle, au moins une autre gâche adaptée à être installée dans ledit dormant à distance de ladite une gâche et au moins un autre pêne adapté à être installé dans ledit battant, ledit au moins un autre pêne étant apte à venir en regard de ladite au moins une autre gâche lorsque ledit battant est entraîné l’intérieur dudit dormant, et ladite tringle de commande est adaptée à venir commander ledit au moins un autre pêne. Ainsi, la tringle permet de commander simultanément les deux pênes. Comme on l'expliquera ci-après, la tringle peut commander simultanément une pluralité de pênes, lesquels pênes s'engagent simultanément dans les gâches d'une pluralité de gâches.

En outre, l'ensemble de serrure comprend un organe de commande manuel installé sur ledit battant pour commander ledit pêne. L'organe de commande est par exemple une poignée de porte permettant d'entraîner en translation, notamment la tringle précitée.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la Figure 1 est une vue schématique de face d’une installation équipée de l’objet de l’invention selon un premier état ;

- la Figure 2 est une vue schématique de détail de l’objet de la Figure 1 situé dans le cercle II, vu en transparence ;

- la Figure 3 est une vue schématique en perspective et de trois quarts arrière en transparence de l’objet de la Figure 2 ;

- la Figure 4 est une vue schématique en coupe selon le plan IV - IV représenté sur la Figure 2 ; et,

- la Figure 5 est une vue schématique partielle de l’objet de la Figure 1, vu en transparence.

La Figure 1 montre un battant 10 vu de l’intérieur d’une habitation et installé à l’intérieur d’un dormant 12. Ce dernier présente deux montants opposés, un montant droit 14 opposé à un montant gauche 16. Les deux montants 14, 16 étant reliés ensemble par une traverse 18 en linteau. Les deux montants 14, 16 et la traverse 18 constituent une huisserie installée dans une ouverture pratiquée dans une paroi 20. L’huisserie définit ainsi une baie 22 à l’intérieur de laquelle s’étend le battant 10.

Le battant 10 est monté à pivotement le long du montant droit 14 auquel il est relié par des paumelles 24, 26.

A l’opposé, le battant 10 présente une bordure 28 dans l’épaisseur de laquelle un coffre 30 s’étendant longitudinalement. Le coffre 30 contient des organes de verrouillage, tandis que le montant gauche 16 comporte d’autres organes de verrouillage permettant de verrouiller le battant 10 à l’intérieur de la baie 22.

La Figure 2 illustre en détail et en transparence à travers la bordure 28 et le coffre 30, l’ensemble de serrure conforme à l’invention. Tout d’abord, on observera que le montant gauche 16, qui est immobile, est séparé par une ligne en trait interrompu 32, de la bordure 28 du battant 10, qui elle est amenée à être entraînée dans une direction perpendiculaire au plan de la Figure 2. La ligne en trait interrompu 32 sépare aussi le chant 34 du battant 10, du fond 36 de la feuillure dans laquelle vient se loger la bordure 28 lorsque le battant 10 obture la baie 22.

Aussi, le fond 36 est formé par une paroi métallique d’un profilé métallique définissant le montant gauche 16. Un orifice 40 pratiqué dans le fond 16 forme ainsi une gâche à l’intérieur de laquelle vient s’étendre un pêne 42. Le pêne 42 est monté en translation dans un support 44 installé dans l’épaisseur de la bordure 28 et il s’étend, sur la Figure 2, à travers le chant 34 pour rejoindre la gâche 40.

Le pêne 42 est ainsi mobile en translation selon une direction horizontale H et il est commandable selon cette direction grâce a une tringle méplate 46 qui elle est commandable selon une direction verticale V. On se reportera à la Figure 3 avant de revenir sur la Figure 2 pour décrire le mode de coopération de la tringle méplate 46 et du pêne 42. On retrouve sur la Figure 3 la tringle méplate 46 et le pêne 42 lequel est engagé dans le support 44. La tringle méplate 46 présente une lumière oblongue 48 inclinée sensiblement à 45° par rapport à la tige méplate 46. Cette dernière est apte à être entraînée en translation verticalement selon la direction V contre le flanc 50 du support 44. Par ailleurs, le pêne 42 est équipé d'un téton latéral 52 venant s'étendre à l'intérieur de la lumière oblongue 48. Cette dernière présente deux bords d'appui opposés, l'un inférieure 54 l'autre supérieur 56. Ces deux bords opposés 54, 56 sont aptes à former rampes lorsque la tringle méplate 46 est entraînée en translation pour pouvoir entraîner le téton 42 lui-même en translation selon une direction perpendiculaire au mouvement de la tringle méplate 46 et partant, entraîner le pêne 42 lui-même en translation.

On se reportera de nouveau sur la Figure 2 sur laquelle apparaît un organe de retenue 58 monté pivotant autour d'un pivot 60 solidaire de l’ossature du coffre 30, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la tringle méplate 46. Ledit organe de retenue 58 est formé d'une pièce cornière présentant une première aile 62 s'étendant sensiblement parallèlement à la tringle méplate 46 et une seconde aile 64 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la première aile 62. La première aile 62 présente une extrémité supérieure libre 66 solidaire du pivot 60, tandis que la seconde aile est sensiblement déportée axialement par rapport à l'extrémité supérieure libre 66. L’organe de retenue 58 s'étend sur la Figure selon une direction verticale et il est apte à pivoter autour du pivot 60 dans le sens trigonométrique comme on l'expliquera ci-après.

On retrouve sur la Figure 3 l’organe de retenue 58 et plus précisément sa première aile 62 montée pivotante autour du pivot 60, ainsi que sa seconde aile 64 qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la première aile 62. La seconde aile 64 présente une face externe de réception 68, et une extrémité inférieure 70 munie d'un ergot d'arrêt 72 s'étendant latéralement dans le plan de la seconde aile 64 qu'elle définit.

S'agissant de l'ergot 72, on observera qu'il vient s'étendre en regard d'une crémaillère 74, laquelle crémaillère 74 est solidaire de la tringle méplate 46. La crémaillère 74 s'étend selon une direction parallèle à la tringle méplate 46. Elle présente des crans entre un premier 75 et un dernier 76, les crans étant destinés à coopérer avec l'ergot 72 comme on l'expliquera dans la suite de la description.

On se reportera à présent sur la Figure 4, montrant, vue de dessus, l’organe de retenue 58 présentant sa première aile 62 et sa seconde aile 64. On retrouve également l'extrémité supérieure 66 montée sur le pivot 60. Par ailleurs on retrouve également le montant gauche 16.

Aussi, la face externe de réception 68 de la seconde aile 64 présente une première portion écartée de la première aile 62 et sur laquelle est installé un premier élément magnétique 78. Ce premier élément magnétique 78 est de forme parallélépipédique rectangle. Ce premier élément magnétique 78 est un aimant permanent et il est orienté de manière à ce que son pôle nord 80 soit opposé à la face externe de réception 68 et vienne s'étendre en regard du montant gauche 16. En regard, et précisément à l'intérieur du montant gauche 16, est installé parallèlement un deuxième élément magnétique 82 dont le pôle sud 84 est orienté vers le premier élément magnétique 78. Les polarités 80, 84 en regard des premier 78 et deuxième 82 éléments magnétiques étant opposées, ils s'attirent l'un l'autre et partant, ils tendent à exercer un premier effort F1 sur la seconde aile 64 de l’organe de retenue 58, comme illustré sur la Figure 2. De la sorte, l’organe de retenue 58 est maintenu dans sa position verticale telle que représentée sur la Figure 2, grâce à l'action réciproque des premier 78 et deuxième 82 éléments magnétiques. On observera que ce premier effort F1, est très largement supérieur à un effort de rappel en sens inverse exercé par un ressort hélicoïdal 85 installé autour du pivot 60. Fort de ce ressort hélicoïdal 85 formant ressort de rappel, l’organe de retenue 58 peut également être apparenté à un cliquet de retenue.

Aussi, la Figure 4 montre un troisième élément magnétique 86 monté à l'intérieur du montant gauche 16, latéralement par rapport au deuxième élément magnétique 82 et parallèlement à ce dernier. Le troisième élément magnétique 86 est également un aimant permanent présentant une forme parallélépipédique rectangle sensiblement équivalente à celle du deuxième élément magnétique 82. En revanche, le troisième élément magnétique 86 présente des polarités anti-parallèles à celles du deuxième élément magnétique 82. Et il est ainsi orienté de manière à ce que son pôle nord 88 vienne s'étendre en regard de la seconde aile 64 de l’organe de retenue 58.

Et à l'opposé, la seconde aile 64 est précisément équipée d'un quatrième élément magnétique 90, installé dans une seconde portion de la face externe de réception 68 rapprochée de la première aile 62. Le quatrième élément magnétique 90 est alors contigu au premier élément magnétique 78. C'est également un aimant permanent présentant une forme parallélépipédique rectangle sensiblement équivalente à celle du premier élément magnétique 78. En revanche, le quatrième élément magnétique 90 présente des polarités antiparallèles à celles du premier élément magnétique 78. Et il est orienté de manière à ce que son pôle sud 92 vienne s'étendre en regard du pôle nord 88 du troisième élément magnétique 86.

De la sorte, les polarités nord 88, sud 92 en regard des troisième 86 et quatrième 90 éléments magnétiques étant opposées, provoquent une attraction réciproque de ceux-ci et ils tendent à exercer un second effort F2 sur la seconde aile 64 de l’organe de retenue 58, comme illustré sur la Figure 2.

Avant de décrire de manière fonctionnelle l'objet de l'invention, on se reportera à la Figure 5 montrant partiellement et par transparence, la bordure du battant 10 et le montant gauche 16. On retrouve sur cette Figure également l’organe de retenue 58 et le support 44 destiné à guider le pêne 42. On retrouve également la tringle méplate 46 qui s'étend verticalement jusqu'à un mécanisme de serrure 94 commandable grâce a une poignée 96. La poignée 96 va permettre par le biais du mécanisme de serrure 96 d'entraîner en translation la tringle méplate 46 selon une direction verticale ascendante, afin de la porter dans une position haute, comme on va l'expliquer ci-après. On observera que la tringle méplate 46, entre le support 44 et le mécanisme de serrure 94 longe un autre support 44' dans lequel vient coulisser un autre pêne 42'. La tringle méplate 46 présente une autre lumière oblongue inclinée 48' apte à coopérer avec l'autre pêne 42' pour pouvoir l'entraîner en translation à travers une autre gâche 40'.

On observera également que le mécanisme de serrure 94 est apte à commander un pêne demi-tour 98.

Ainsi, dès lors que le mouvement de la poignée 96 est autorisé, et qu'elle est donc manœuvrée, grâce au mécanisme de serrure 94, la tringle méplate 46 est entraînée en translation verticale selon la flèche T vers sa position haute. En se reportant sur la Figure 3, on comprend que le mouvement de la tringle méplate 46 selon la flèche T va provoquer le mouvement du téton 52 qui prend appui alors sur le bord inférieur 54 de la lumière oblongue 48. Le bord inférieur 54 forme rampe vis-à-vis du téton 52. Le mouvement du téton 52 induit la rétraction du pêne 42 à travers le support 44 vers l'intérieur de la bordure 28 du battant 10. Le pêne 42 libère ainsi la gâche 40. Par ailleurs, on observera que la crémaillère 74 a également été entraînée en translation et que l'ergot d'arrêt 72 s'étend maintenant en regard des crans situés au voisinage du premier cran 75.

Aussi, simultanément, l'autre pêne 42' représenté sur la Figure 5 est de la même façon rétracté, tout comme le pêne demi-tour 98. Dans cette situation, le battant 10 va pouvoir être écarté de la baie, tandis que la poignée 96 est maintenue en position.

On se reportera tout d'abord à la Figure 4, puis sur la Figure 3, pour illustrer le mouvement de l’organe de retenue 58. Ainsi, lorsque le battant est entraîné en pivotement selon la flèche P illustrée sur la Figure 4, au début de sa course, l'attraction réciproque du premier élément magnétique 78 et du deuxième élément magnétique 82 va tendre à s'atténuer puis à disparaître, tandis que le pôle nord 80 du premier élément magnétique 78 vient en regard du pôle nord 88 du troisième élément magnétique 86. À cet instant, le troisième élément magnétique 86 et le quatrième élément magnétique 90 échappent à la portée l'un de l'autre et ne s'attirent plus. Par conséquent, les seuls efforts qui s'exercent sur la seconde aile 64 sont liés à la seule répulsion du premier élément magnétique 78 et du troisième élément magnétique 86 dont les deux pôles nord 80, 88 viennent en regard de l'un de l'autre.

Partant, en se reportant sur la Figure 3, on comprend que l’organe de retenue 58 va alors pivoter autour du pivot 60 selon la flèche R et que l'ergot d'arrêt 72 va alors venir s'engager sous le premier cran 75 par exemple. Le mouvement du battant 10 se poursuivant, le premier élément magnétique 78 échappe à son tour à la portée du troisième élément magnétique 86, et le seul ressort hélicoïdal 85 permet de maintenir l’organe de retenue 58 dans sa position inclinée où l'ergot d'arrêt 72 coopère avec le premier cran 75 et partant, retient la tringle méplate 46 dans sa position haute, dès lors que l'on cesse de maintenir la poignée 96 en position.

Aussi, le battant 10 peut être écarté de la baie 22 pour pouvoir la traverser, tandis que la tringle méplate 46 est maintenue dans sa position haute grâce à l’organe de retenue 58 et par conséquent, que les pênes 42, 42' sont maintenus dans une position rétractée à l'intérieur de leur support 44, 44'.

À l'inverse, lorsque le battant 10 va de nouveau être entraîné vers l'intérieur de la baie 22, à des fins de l'obturer, les éléments magnétiques 78, 82, 90, 86 vont pouvoir respectivement s'attirer et provoquer le verrouillage du battant 10 dans le dormant 12. En effet, lorsque le battant 10 revient à l'intérieur de la baie 22, le premier élément magnétique 78 vient s'étendre en regard du deuxième élément magnétique 82, tandis que le quatrième élément magnétique 90 vient lui, s'étendre en regard du troisième élément magnétique 86. Comme indiqué ci-dessus, ils s'attirent respectivement deux à deux, et partant, entraîne en pivotement l’organe de retenue 58, qui revient alors dans la position verticale telle qu'illustrée sur la Figure 3. Partant, l'ergot d'arrêt 72 libère la crémaillère et en particulier le premier cran 75, de sorte que la tringle méplate 46 sous l'effet de la gravité, et/ou d'un ressort de rappel, est entraînée vers sa position basse telle que représentée sur la Figure 3. Ainsi, le bord supérieur 56 de la lumière oblongue 48 est venu en appui contre le téton 52 et en formant rampe, a permis de l'entraîner en translation pour que le pêne 42 coulisse à l'intérieur du support 44 et soit entraîné à l'intérieur de la gâche 40. Simultanément, le pêne 42' a été entraîné à l'intérieur de la gâche 40' de la même façon.

Ainsi, grâce à la double action des deux paires d'éléments magnétiques 78, 82, 90, 86, les efforts qui s'exercent sur l’organe de retenue 58 sont suffisants, malgré le ressort de rappel 85, pour désengager l'ergot d'arrêt 72 des crans 75 à 76 de la crémaillère 74, et libérer ainsi de manière automatique la tringle méplate 46 commandant l'éjection des pênes 42, 42'.

Par ailleurs, s'agissant du réarmement de la tringle méplate 46, qui correspond à son maintien en position haute, on observera qu'il peut être opéré, quel que soit le sens de pivotement du battant, ou bien quel que soit le montage à droite ou à gauche de l'ensemble de serrure conforme à l'invention. Car en effet, le deuxième élément magnétique 82 agirait de la même façon visà-vis du quatrième élément magnétique 90, car le pôle sud 92 du quatrième élément magnétique 90 viendrait en regard du pôle sud du deuxième élément magnétique 82, et se repousseraient l'un l'autre de manière à faire pivoter l’organe de retenue 58 de manière à réengager l'ergot d'arrêt 72 dans la crémaillère 74.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Ensemble de serrure automatique pour verrouiller automatiquement un battant (10) monté à pivotement sur un dormant (12), ledit ensemble comprenant :

   - une gâche (40) adaptée à être installée dans ledit dormant (12) et un pêne (42) adapté à être installé dans ledit battant (10), ledit pêne étant apte à venir en regard de ladite gâche (40) lorsque ledit battant (10) est entraîné l’intérieur dudit dormant (12) ;

   - un organe de retenue (58) installé dans ledit battant (10) pour pouvoir retenir ledit pêne (42) dans ledit battant (10) lorsque ledit organe de retenue (58) est dans une position de retenue ;

   - un premier élément magnétique (78) solidaire dudit organe de retenue (58) et un deuxième élément magnétique (82) monté dans ledit dormant (12) pour pouvoir provoquer à distance le pivotement dudit organe de retenue (58) vers une position de relâchement lorsque ledit pêne (42) vient en regard de ladite gâche (40), de façon à autoriser la translation dudit pêne à travers ladite gâche ;

   - un organe de rappel (86) pour rappeler ledit organe de retenue (58) vers sa position de retenue dudit pêne (42) lorsque ledit pêne est commandé en rétraction à l’intérieur dudit battant (10) et que ledit battant est écarté dudit dormant (12) ;

   caractérisé en ce que ledit organe de rappel (86) dudit organe de retenue (58) comprend un troisième élément magnétique pour pouvoir rappeler dudit organe de retenue (58) vers sa position de retenue lorsque ledit battant (10) est écarté dudit dormant (12).
2. 2. Ensemble de serrure selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits premier (78) et deuxième (82) éléments magnétiques présentent des polarités opposées orientées l’une vers l’autre pour pouvoir s’attirer l’un l’autre.
3. 3. Ensemble de serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit troisième élément magnétique (86) est installé dans ledit dormant (12).
4. 4. Ensemble de serrure selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit troisième élément magnétique (86) est installé dans une position latérale par rapport audit deuxième élément magnétique (82).
5. 5. Ensemble de serrure selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que lesdits premier (78) et troisième (86) éléments magnétiques présentent des polarités identiques orientées l’une vers l’autre pour pouvoir se repousser l’un l’autre.
6. 6. Ensemble de serrure selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend un quatrième élément magnétique (90), et en ce que ledit troisième élément magnétique (86) et ledit quatrième élément magnétique (90) présentent des polarités opposées pour pouvoir s’attirer l’un l’autre.
7. 7. Ensemble de serrure selon la revendication 3 et 6, caractérisé en ce que ledit quatrième élément magnétique (90) est installé sur ledit organe de retenue (58).
8. 8. Ensemble de serrure selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une tringle de commande (46) pour pouvoir commander ledit pêne (42) en translation selon une direction horizontale lorsque ladite tringle de commande (46) est entraînée en translation selon une direction verticale, et en ce que ledit organe de retenue (58) coopère avec ladite tringle de commande (46) pour retenir ledit pêne dans ledit battant (10).
9. 9. Ensemble de serrure selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins une autre gâche (42’) adaptée à être installée dans ledit dormant (10) à distance de ladite une gâche (40) et au moins un autre pêne (42’) adapté à être installé dans ledit battant (10), ledit au moins un autre pêne (42’) étant apte à venir en regard de ladite au moins une autre gâche (40’) lorsque ledit battant (10) est entraîné l’intérieur dudit dormant (12), et en ce que ladite tringle de commande (46) est adaptée à venir commander ledit au moins un autre pêne (42’).
10. 10. Ensemble de serrure selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’elle comprend un organe de commande manuel (96) installé sur ledit battant (10) pour commander ledit pêne (42’).