FR3046462A1 - METHOD AND DEVICE FOR QUICK AND IN-SITU LOCALIZATION OF POLLUTANT SOURCE IN INTERNAL ENVIRONMENT - Google Patents

METHOD AND DEVICE FOR QUICK AND IN-SITU LOCALIZATION OF POLLUTANT SOURCE IN INTERNAL ENVIRONMENT Download PDF

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Abstract

Le procédé (100) de localisation rapide et in-situ de sources de pollution en environnement intérieur comporte : - une première étape (105) de mesure d'une quantité d'au moins un polluant dans l'air de l'environnement et - pour chaque quantité d'un polluant mesurée au-delà d'une valeur limite prédéterminé, une étape (110) de localisation de la source du dit polluant comportant : - une étape (115) de déplacement d'un point de prélèvement dans l'environnement, suivi d'une deuxième étape (120) de mesure du polluant et/ou - une étape (125) de détermination d'une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.The method (100) for rapid and in-situ localization of sources of pollution in an indoor environment comprises: a first step (105) of measuring a quantity of at least one pollutant in the air of the environment and for each quantity of a pollutant measured beyond a predetermined limit value, a step (110) for locating the source of said pollutant comprising: - a step (115) of moving a sampling point in the environment, followed by a second pollutant measuring step (120) and / or - a step (125) of determining a source of pollution as a function of the measured quantity and stored data.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un procédé et un dispositif de localisation rapide et in-situ de source de polluant en environnement intérieur. Elle s’applique, notamment, à la mesure de la qualité de l’air intérieur dans un local public ou privé.

ETAT DE LA TECHNIQUE

La qualité de l’air intérieur, ou « QAI », se rapporte à l’état de pollution de l’air à l’intérieur d’un espace clos. Les polluants de l’air intérieur se répartissent en trois catégories : - polluants physiques : particules fines contenues notamment dans la fumée de tabac et dans l’air extérieur, - polluants chimiques : polluants gazeux (Composés Organiques Volatils (COV), CO, NOx, CO2, hydrocarbures, radon) émis par exemple par les appareils à combustion, les matériaux et les produits de construction, d’ameublement, de décoration et d’entretien, par des activités humaines comme le tabagisme et - polluants biologiques : bactéries, virus et spores fongiques dus à la présence d’animaux domestiques, de moisissures, d’acariens, de blattes. Ces polluants sont responsables de 15 à 20% des maladies allergiques de la population. L’humidité n’est pas un polluant au sens où on l’entend habituellement mais elle est la principale cause d’insalubrité. Elle favorise le développement des blattes, des allergènes, des acariens et la présence de moisissures.

En France, des valeurs-guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées exclusivement sur des critères sanitaires, visent à préserver la population générale de tout effet néfaste lié à l’exposition à une substance via l’air. Ces valeurs, proposées par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) constituent le socle scientifique utilisé par les pouvoirs publics pour fixer des valeurs réglementaires de surveillance de la qualité de l’air intérieur. A l’heure actuelle, uniquement les polluants chimiques font l’objet de VGAI.

Du fait d’une isolation de plus en plus accrue des bâtiments, la pollution de l’air intérieur est devenue une préoccupation grandissante pour le confort et la santé des occupants. Cependant, il n’existe pas aujourd’hui de méthode simple pour déterminer en temps réel la qualité de l’air intérieur principalement pour deux raisons :

Il existe plus d’un millier de polluants chimiques dans l’air intérieur ayant chacun différents impacts sur le confort, la santé et la sécurité des occupants

La concentration de ces polluants est généralement très faible, de l’ordre de quelques parties par milliard (ppb).

Pour évaluer la QAI, des capteurs bas coût, de l’ordre de quelques centaines d’euros voire moins, donnent une estimation du taux de pollution de l’air in situ et en temps réel mais sans discriminer les polluants ayant un impact sur la santé de ceux qui n’en n’ont pas. Il est dans ce cas impossible pour un utilisateur de savoir comment réduire le niveau de pollution de l’air intérieur, mis à part aérer, sans avoir recours à un expert.

Une autre façon est de prélever l’air sur des cartouches et de les analyser en laboratoire avec des analyseurs chers, dont le coût est de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros, mais très performants. Bien que cette deuxième méthode soit aujourd’hui considérée comme une référence, elle comporte plusieurs inconvénients : - avant de savoir si l’environnement est pollué, il est nécessaire d’attendre plusieurs jours : le prélèvement dure entre 1 heure et 5 jours et l’analyse des résultats en laboratoire prend en moyenne 2 semaines et, dans le cas où il s’avère que l’environnement est pollué, il est nécessaire de prélever de nouveaux échantillons d’air et de les analyser afin de localiser la source d’émission de pollution et de commencer à émettre des préconisations pour remédier à ce problème de pollution, - son coût est élevé : le ministère de l’environnement et du développement durable estime le coût d’un diagnostic à environ 2600 euros par établissement et - elle nécessite un opérateur expert pour être capable d’identifier l’origine de la pollution.

Aujourd’hui, des mesures de QAI sont obligatoires, ou le deviendront, pour certains types d’intérieurs.

La loi portant engagement national pour l’environnement a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant un public sensible (articles L. 221-8 et R. 221-30 et suivants du code de l’environnement). Les établissements concernés sont notamment ceux accueillant des enfants.

Le dispositif réglementaire encadrant la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans ces établissements, en cours de publication, comporte : - une évaluation des moyens d’aération qui peut être effectuée par les services techniques de l’établissement et - la mise en oeuvre, au choix : - d’une campagne de mesures de polluants (formaldéhyde, benzène, CO2 pour évaluer le confinement et éventuellement perchloréthylène pour les établissements contigus à un pressing) par un organisme accrédité et/ou - d’une autoévaluation de la qualité de l’air au moyen du guide pratique pour une meilleure qualité de l’air dans les lieux accueillant des enfants, complétée par un plan d’action.

La première échéance, fixée à 2018, concerne les crèches, écoles maternelles et écoles primaires.

Dans le cas où une campagne de mesure est réalisée par un organisme accrédité, le diagnostic d’air intérieur est effectué via des techniques classiques : prélèvements par cartouches de prélèvement puis analyses en laboratoire avec résultats fournis sous deux semaines.

Les cartouches sont installées soit par des professionnels, soit par les clients eux-mêmes. Dans le cas où ce sont les clients qui installent eux-mêmes les cartouches, il y a un risque que les prélèvements ne soient pas effectués correctement (mauvais placement, mauvaise manipulation) induisant ainsi des résultats faussés.

Selon des précédentes campagnes de mesure à l’échelle nationale, l’Observatoire pour la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) estime que 20% des établissements sont susceptibles de dépasser les seuils réglementaires en 2018 et 80% en 2023 dû à un abaissement de seuil entre 2018 et 2023. Du fait du caractère obligatoire de publication des résultats, les établissements et collectivités locales souhaitent recourir à des pré-diagnostics afin d’éviter une communication anxiogène. Ces pré-diagnostics doivent être rapides, efficaces, facilement déployables et à moindre coût.

Des techniques contemporaines, dites d’analyse spontanée, comportent des bâtonnets qui se colorent en présence d’un polluant spécifique (aujourd’hui, c’est le cas uniquement pour le formaldéhyde). Le résultat peut être lu immédiatement mais aucune préconisation n’est fournie. Seules des recommandations générales, diffusées par le ministère MEDDE, l’OQAI (Observatoire pour la Qualité de l’Air Intérieur) ou l’ADEME sont éventuellement fournies.

Enfin, d’autres techniques contemporaines, dites d’analyse en continu, permettent d’effectuer des analyses in-situ en temps réel. Ces techniques consistent en un contrôle de confort des paramètres de QAI : température, C02, humidité relative et ajout éventuel des COV (Composés Organiques Volatils) totaux, voire identification de problèmes liés à la ventilation.

Cependant, dans ces systèmes, l’interprétation des résultats n’est pas suffisante pour identifier les sources de pollution. La présence d’un expert est nécessaire.

Il est donc nécessaire de trouver un système capable de réaliser des mesures en temps réel et in-situ. Ce système devra également permettre de discriminer les polluants d’intérêts et présenter un niveau d’expertise embarquée suffisamment élevé pour une interprétation des résultats instantanément, évitant ainsi le déplacement d’un expert.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de localisation rapide et in-situ de sources de pollution en environnement intérieur, qui comporte : - une première étape de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air de l’environnement et - pour chaque quantité d’un polluant mesurée au-delà d’une valeur limite prédéterminée, une étape de localisation de la source du dit polluant comportant : - une étape de déplacement d’un point de prélèvement dans l’environnement, suivi d’une deuxième étape de mesure du polluant et/ou - une étape de détermination d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.

Grâce à ces dispositions, un opérateur non expert en QAI et manipulant un dispositif mettant en oeuvre le procédé peut à la fois diagnostiquer l’environnement à la recherche de quantités de polluants excessives et rechercher une source de cette pollution en cas de quantité de polluant excessive déterminée. De cette manière, il n’est pas nécessaire de transmettre à un laboratoire distant du lieu de prélèvement des échantillons captés. La mesure est, dans le cas du procédé objet de la présente invention, in-situ avec la recherche de source réalisée immédiatement après la mesure. En ajoutant à ce procédé une étape d’affichage de recommandations ou de préconisations, il est de plus possible d’informer l’opérateur d’actions à réaliser susceptibles de minimiser l’impact de la source de pollution sur la QAI de l’environnement.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte, en aval d’une étape de mesure, en fonction de la quantité d’au moins un polluant mesurée, une étape d’apport d’air neuf dans l’environnement.

Ces modes de réalisation permettent de réaliser immédiatement une action de ventilation avec apport d’air neuf susceptible de dissiper ou d’amoindrir la source de polluant lorsque ce polluant est présent dans une quantité susceptible de porter une atteinte immédiate à la santé humaine.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte, en amont de l’étape de localisation de la source d’un polluant, une étape de réponse, par un utilisateur, à un questionnaire, les données représentatives de chaque réponse au questionnaire constituant au moins une partie des données mémorisées mises en oeuvre au cours de l’étape de localisation.

Ces modes de réalisation permettent de déterminer la source spatiale de pollution en fonction des réponses aux questions auxquelles a répondu un opérateur réalisant le procédé. Les questions posées correspondent au cheminement intellectuel habituellement mis en oeuvre par un expert mandaté pour déterminer la source de pollution dans un environnement. De cette manière, le procédé objet de la présente invention permet un affranchissement de la présence habituellement obligatoire d’un expert.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte : - en amont de chaque première étape de mesure, une étape de sélection d’un type d’environnement, chaque première étape de mesure étant réalisées en fonction du type d’environnement sélectionné, - pour un même polluant, une pluralité d’étapes de mesure successives et - une étape d’interprétation des résultats de mesure de quantités de polluant pour déterminer les polluants à localiser au cours de l’étape de localisation en fonction d’une valeur limite prédéterminée.

Ces modes de réalisation permettent de discriminer des résultats incohérents de manière à ne pas identifier à tort la présence de polluants dans l’environnement.

Dans des modes de réalisation, au moins une étape de mesure est réalisée par un analyseur à spectroscopie photo-acoustique.

Ces modes de réalisation permettent de réaliser des mesures rapides, de l’ordre d’une mesure multi-gaz inférieure à quinze minutes.

Dans des modes de réalisation, l’étape de localisation est mise en oeuvre par un système expert.

Ces modes de réalisation permettent de remplacer un expert humain par un dispositif réalisant le même diagnostic.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de localisation rapide et in-situ de source de polluant pour mettre en oeuvre le procédé de localisation de sources de pollution en environnement intérieur objet de la présente invention, qui comporte : - un moyen de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air dans l’environnement, - une mémoire de données de localisation de source et - un moyen de localisation d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.

Dans des modes de réalisation, le moyen de mesure est un analyseur à spectroscopie photo-acoustique.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du dispositif objet de la présente invention étant similaires à ceux du procédé objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière du procédé objet de la présente invention et - la figure 2 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE REALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On appelle « quantité d’un polluant » une mesure absolue ou relative, en masse ou en volume par exemple, d’un composé particulier.

On observe, sur la figure 1, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du procédé 100 objet de la présente invention. Ce procédé 100 de localisation de sources de pollution en environnement intérieur, comporte : - une première étape 105 de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air de l’environnement et - pour chaque quantité d’un polluant mesurée au-delà d’une valeur limite prédéterminée, une étape 110 de localisation de la source du dit polluant comportant : - une étape 115 de déplacement d’un point de prélèvement dans l’environnement, suivi d’une deuxième étape 120 de mesure du polluant et/ou - une étape 125 de détermination d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.

Au cours de la première étape 105 de mesure, un opérateur met par exemple en œuvre un dispositif de prélèvement et d’analyse temps réel ou quasi-temps réel (analyse en quelques minutes voire dizaines de minutes) et in-situ d’un échantillon d’air de l’environnement. Ce dispositif mettant en œuvre ou non un moyen d’aspiration de l’air vers une tête de prélèvement.

Ce dispositif de prélèvement et d’analyse comporte un ou plusieurs capteurs spécifiques à un ou plusieurs polluants prédéterminés, chaque capteur étant mis en œuvre pour déterminer une quantité de chaque dit polluant associé audit capteur.

Par polluant, on entend par exemple : - le dioxyde de carbone, - le formaldéhyde, - l’acétaldéhyde, - le toluène, l’éthylbenzène et les o,p,m-xylènes et - le benzène.

De manière additionnelle, l’humidité relative peut être considérée comme un polluant au regard de la QAI de l’environnement.

Les capteurs peuvent être mis en œuvre séquentiellement ou simultanément.

Préférentiellement, le dispositif de prélèvement et d’analyse est un analyseur à spectroscopie photo-acoustique.

On rappelle que la spectroscopie photo-acoustique est une technique employée pour la détection de gaz à l’état de trace. Elle est basée sur l’effet photoacoustique, conversion de la lumière en signal sonore dans tous les matériaux, solides, liquides et gaz. Le faisceau laser excite les molécules dans la cellule d’analyse qui vibrent. Ces vibrations entraînent une élévation de la température et donc une augmentation de pression dans la cellule. Du fait que l’excitation des molécules s’effectue par intermittence, la température et donc la pression fluctuent au cours du temps. Ce sont les variations de pression acoustique qui sont détectées par un microphone. L’analyseur mis en œuvre est, par exemple, l’analyseur décrit dans les documents WO 2014/122135 et EP 2503387. Cet analyseur est capable de mesurer et discriminer plus d’une centaine de composés gazeux. Les principales caractéristiques rendant cet analyseur différenciant sont : - le caractère rapide, quasi en temps réel des mesures, - le caractère in-situ des mesures, - la réalisation rapide de recherche de source, c’est-à-dire lorsqu’une seule longueur d’onde de mesure n’est mise en œuvre, de l’ordre de trois secondes par recherche, - la réalisation rapide de mesure de quantités de plusieurs polluants simultanément, inférieure à 15 minutes pour une mesure multi-gaz de cinq gaz et - les seuils de mesure de l’ordre de quelques parties par milliard.

Cet analyseur est capable de mesurer, par exemple, les polluants suivants dans les gammes d’intérêt, non limitatives, suivantes : - le dioxyde de carbone, entre 400 et 4500 parties par million, - le formaldéhyde, entre 9 et 200 microgrammes par mètre cube, - l’acétaldéhyde, entre 140 et 2000 microgrammes par mètre cube, - le toluène, l’éthylbenzène et les o,p,m-xylènes, entre 25 et 20000 microgrammes par mètres cube, - le benzène, entre 250 et 3500 microgrammes par mètre cube, et - l’humidité relative entre 10 et 90%.

Ainsi, au cours de l’étape 105 de mesure, la présence d’un ou plusieurs polluants dans l’air de l’environnement est mesurée. Si aucun des polluants mesurés n’est présent dans une quantité supérieure à une valeur limite prédéterminée, dite « seuil intermédiaire » dans le tableau ci-dessous, représentative d’un risque pour la santé humaine, l’environnement présente une QAI satisfaisante et aucune analyse complémentaire n’est requise.

Le tableau ci-dessous correspond aux valeurs limites en France.

Inversement, pour chaque polluant dont la quantité dépasse la valeur limite prédéterminée, une étape de localisation 110 a lieu.

On appelle « données mémorisées >> des données enregistrées localement, dans un terminal portable par exemple, ou à distance, dans un serveur par exemple. Ces données peuvent être prédéterminées ou apprises itérativement à chaque mise en oeuvre du procédé 100 par un dispositif permettant cette mise en oeuvre, chaque dispositif communicant pour enrichir une base commune d’apprentissage accessible pour chaque dispositif. Ces données mémorisées comportent, par exemple : - au moins une grille de réponses à un questionnaire prédéterminé, chaque grille de réponse correspondant à une localisation de source ou à une recommandation de déplacement prédéterminée et/ou - au moins une localisation de source ou une recommandation de déplacement apprise en fonction d’au moins une grille de réponse, d’au moins une quantité mesurée de polluant, d’une recommandation de déplacement en conséquence et d’une détermination préalablement réalisée à la suite d’une étape de déplacement 115 subséquente à la recommandation de déplacement. L’étape de localisation 110 est mise en oeuvre par un programme informatique mis en oeuvre sur un terminal portable communicant, par exemple. On appelle « terminal portable communicant >>, tout dispositif comportant une interface homme-machine et un moyen de communication, telle une antenne ou un câble de transmission de données, avec un dispositif de mesure mis en oeuvre au cours de l’étape 105 de mesure. Par terminal portable communicant on entend par exemple une tablette numérique, un ordiphone ou un ordinateur personnel. Préférentiellement, l’étape 110 de localisation est mise en oeuvre par un système expert déployée sur un terminal communicant.

Au cours de cette étape de localisation 110, en fonction des données mémorisées, soit la source de pollution d’un polluant peut-être directement déterminée et l’étape de détermination 125 est mise en oeuvre, soit plusieurs sources sont possibles et des opérations supplémentaires sont alors nécessaires pour discriminer les sources invalides.

Afin de réaliser cette discrimination de sources, et en fonction de la quantité de polluant mesurée et des données enregistrées, une recommandation de déplacement d’un point de prélèvement est émise.

Cette recommandation peut, par exemple, consister à : - approcher le point de prélèvement du plafond, - approcher le point de prélèvement vers un meuble ou - approcher le point de prélèvement vers un mur. L’opérateur réalisant le procédé 100 déplace manuellement ou automatiquement le point de prélèvement vers un lieu indiqué dans la recommandation, au cours de l’étape de déplacement 115.

La deuxième étape de mesure 120 est réalisée par le même dispositif de mesure mis en oeuvre au cours de la première étape de mesure 105. Préférentiellement, lorsqu’un analyseur optique est utilisé, la longueur d’onde d’excitation, pour chaque polluant, est fixe afin de diminuer le temps d’acquisition de mesure à seulement quelques secondes.

Au cours de cette deuxième étape de mesure 120, le dispositif recherche exclusivement chaque polluant dont la quantité mesurée au cours de la première étape de mesure 105 dépassait la valeur limite prédéterminée.

Si la quantité mesurée au cours la deuxième étape de mesure 120 est supérieure à une deuxième valeur limite prédéterminée, plus élevée que la valeur limite prédéterminée mise en oeuvre pour l’étape de localisation 110, une source, correspondant au lieu de réalisation de la deuxième mesure 120, est déterminée au cours de l’étape de détermination 125.

Si la quantité mesurée au cours de la deuxième étape de mesure est inférieure à la valeur limite prédéterminée mise en oeuvre pour l’étape de localisation 110, une source correspondant à la zone de l’environnement de réalisation de la deuxième mesure 120 est discriminée et une nouvelle recommandation de déplacement est émise afin qu’une nouvelle deuxième étape de mesure 120 soit réalisée en une nouvelle zone.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tel que celui représenté en figure 1, le procédé 100 comporte, en aval d’une étape, 105 et/ou 120, de mesure, en fonction de la quantité d’au moins un polluant mesurée une étape 130 d’apport d’air neuf dans l’environnement.

Dans ces modes de réalisation, l’étape de déplacement 115 peut être inhibée, c’est-à-dire que le point de prélèvement est déplacé, ou laissé immobile, au lieu de la réalisation de la première étape de mesure 105.

Cette étape d’apport d’air neuf 130 est préférentiellement réalisée lorsqu’une quantité mesurée d’un polluant est supérieure à une valeur limite prédéterminée, dite « valeur max >> dans le tableau ci-dessus, représentative d’un risque immédiat pour la santé humaine (pour une exposition de courte durée de quelques dizaines de minutes). L’étape d’apport d’air neuf 130 est réalisée, par exemple, par la mise en oeuvre d’un moyen de ventilation, tel un ventilateur par exemple, ou par l’ouverture d’un ouvrant de l’environnement, tel une porte ou une fenêtre par exemple.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tel que celui représenté en figure 1, le procédé 100 comporte, en amont de l’étape 110 de localisation de la source d’un polluant, une étape 135 de réponse, par un utilisateur, à un questionnaire, les données représentatives de chaque réponse au questionnaire constituant au moins une partie des données mémorisées mises en oeuvre au cours de l’étape de localisation. L’objectif du questionnaire est de contextualiser la quantité de chaque polluant mesuré de manière à localiser une source probable d’émission de chaque dit polluant. Les questions du questionnaire portent, par exemple, sur des données : - d’environnement extérieur à l’environnement analysé, - de surfaces absorbant et réémettant des polluants, - de ventilation de l’environnement, - de nouveauté d’éléments dans l’environnement et/ou - d’activité polluante ayant eu lieu dans l’environnement.

Cette étape de réponse 135 est réalisée, par exemple, par la mise en oeuvre d’une interface homme-machine, telle : - un écran tactile permettant de réaliser une saisie déclarative ou la sélection d’items représentatifs de choix d’un questionnaire à choix multiples ou - un clavier, et/ou une souris, associé à un écran.

Par exemple, soit les concentrations de polluant mesurées :

Et deux réponses différentes à un questionnaire identique :

Dans le premier cas, la réalisation d’une deuxième étape de mesure de formaldéhyde au niveau du plafond de l’environnement sera recommandée.

Dans le deuxième cas, la réalisation d’une deuxième étape de mesure de formaldéhyde au niveau du tapis de l’environnement sera recommandée.

Ainsi, malgré deux mesures pourtant identiques, la localisation de la source de polluant varie en fonction de particularités de l’environnement analysé.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tel que celui représenté en figure 1, le procédé 100 comporte : - en amont de chaque première étape 105 de mesure, une étape 150 de sélection d’un type d’environnement, chaque première étape 105 de mesure étant réalisées en fonction du type d’environnement sélectionné, - pour un même polluant, une pluralité d’étapes, 105 et/ou 120, de mesure successives et - une étape d’interprétation, 140 et/ou 145, des résultats de mesure de quantités pour déterminer les polluants à localiser au cours de l’étape de localisation en fonction d’une valeur limite prédéterminée. L’étape de sélection 150 est réalisée, par exemple, par un opérateur muni du terminal communicant. Par exemple, cet opérateur sélectionne, parmi une liste d’environnements type affichée sur une interface du terminal, l’un des environnements correspondant à la nature du bâtiment dans lequel est réalisé le procédé 100. Cette liste comporte, à titre d’exemple, les environnements : - école, - bâtiment industriel et - bureau.

Le terminal communicant communique avec le moyen de mesure mis en œuvre pour réaliser chaque première étape 105 de mesure afin de transmettre au moyen de mesure 105 une liste de polluants dont les quantités doivent être mesurées. En effet, selon le type d’environnement, les polluants susceptibles d’être présents ne sont pas les mêmes.

Dans des modes de réalisation préférentiels, le terminal communicant transmet au moyen de mesure la liste de polluants à mesurer ainsi que, pour chaque polluant, une valeur de paramètre de mesure du polluant.

Dans le cas d’un analyseur à spectroscopie photo-acoustique, un paramètre de mesure de polluant est, par exemple, une longueur d’onde à mettre en œuvre. Pour un analyseur optique, le terminal communicant : - détermine, pour chaque polluant à mesurer, une zone spectrale d’intérêt Azone dans laquelle le polluant est excité, cette zone répond aux critères suivants : - le polluant d’intérêt absorbe l’intensité lumineuse incidente produite par l’analyseur, - l’analyseur est suffisamment sensible pour détecter cette absorption aux concentrations attendues pour le polluant d’intérêt, - il n’y a pas ou peu d’interférence sur la mesure avec les autres polluants et composés présents dans l’environnement analysé, l’analyseur devant être capable de détecter l’absorption du gaz, ses gaz susceptibles d’interférer sur la mesure étant ceux qui sont a priori présents et à des concentrations a priori telles que leur absorption à une longueur d’onde donnée masque celle du gaz d’intérêt à cette longueur d’onde, - pour effectuer une mesure multi-gaz, l’analyseur peut être amené à balayer plusieurs zones spectrales, dans ce cas, le temps que met l’analyseur pour passer d’une zone spectrale à une autre doit être compatible avec la durée maximale souhaitée pour effectuer un diagnostic, - détermine une largeur de la bande spectrale excitée dans la zone spectrale d’intérêt suffisamment large pour qu’elle contienne un ou plusieurs pics d’absorption du polluant, plus la zone contient de pics d’absorption du polluant sans interférence avec les gaz a priori présents dans l’environnement analysé, plus la mesure de la quantité de polluant est juste et - détermine une résolution d’acquisition dans la bande spectrale suffisamment fine pour que l’impact d’un polluant ou composé interférant sur l’enveloppe du spectre d’absorption du polluant dans la largeur de bande spectrale excitée soit observable.

Par exemple, une mesure multi-gaz d’une durée inférieure à 15 minutes dans les environnements intérieurs de crèches et d’écoles, le paramétrage de l’analyseur photo-acoustique est le suivant :

Dans des modes de réalisation préférentiels, chaque valeur de paramètre de mesure est déterminée en fonction de la nature de chaque polluant de la liste transmise par le terminal communicant. Chaque valeur de paramètre est déterminée de manière à éviter les interférences de mesure.

Par exemple, si dans la liste de polluants à mesurer figurent deux polluants mesurables chacun pour une plage de valeurs d’un paramètre donné (plage d’absorption spectrale dans le cas d’un analyseur optique), ces deux plages se recoupant au moins partiellement, le terminal communicant détermine respectivement une valeur de paramètre, pour chaque polluant, hors des valeurs communes. Ainsi, même si une valeur de paramètre est optimale pour un polluant donné, celle-ci peut ne pas être mise en œuvre du fait que des interférences sont possibles pour cette valeur de paramètre.

Dans le cas d’un analyseur à spectroscopie photo-acoustique, pour chaque polluant, une valeur de longueur d’onde est transmise par le terminal communicant de manière à ce que ces longueurs d’onde ne provoquent pas d’interférence de mesure. A titre d’exemple, si l’opérateur sélectionne l’environnement type « école », le terminal communicant identifie une liste de polluants à mesurer réduits, pour cet exemple, à deux polluants « A » et « B ». Le polluant A est mesurable sur une plage de valeurs de longueur d’onde comprise entre deux bornes Ainf et Asup et le polluant B est mesurable sur une plage de valeurs de longueurs d’onde comprise entre deux bornes Binf et Bsup avec l’inégalité suivante :

Ainf < Binf < Asup < Bsup

Le polluant A présente une valeur optimale de mesure Amax comprise entre Binf et Asup tandis que la valeur optimale de mesure de B , Bmax, est supérieure à Asup·

Le terminal communicant transmet à l’analyseur photo-acoustique la valeur Bmax, non susceptible d’interférences de mesure avec A, et Aopt, la valeur de mesure optimisée de A inférieure à Binf n’étant ainsi pas susceptible d’interférences.

Inversement, dans l’environnement type « bureau », la liste de polluants, « A » et « C », à mesurer ne présente pas de valeurs de recoupement de longueur d’ondes à mettre en œuvre et le terminal communicant transmet simplement Amax et Cmax.

Préférentiellement, en plus des interférences entre polluants à mesurer, le terminal communicant détermine la valeur de chaque paramètre de mesure en fonction de composés, non mesurés, susceptibles d’être présent dans le type de lieu sélectionné et d’interférer avec la mesure des polluants d’intérêt.

Dans l’exemple de l’école ci-dessus, cette disposition se traduit par l’ajout d’un composé, non mesuré, « D >> excité sur une plage de valeurs Dm à Dsup avec l’inégalité suivante :

Dinf < Ainf < Dsup < Binf < Asup < Bsup

Dans cet exemple le terminal communicant transmet à l’analyseur, pour B, la valeur Bmax et pour A la valeur A0pt correspondant à la valeur de mesure optimale du polluant A comprise entre Dsup et Binf.

Chaque étape d’interprétation, 140 et/ou 145, est réalisée directement par le terminal communicant. Au cours de cette étape d’interprétation, 140 ou 145, le terminal communicant : - calcule la moyenne des quantités mesurées pour chaque polluant et - détermine la validité des résultats obtenus pour chaque polluant grâce à au moins l’un des indicateurs suivants :

Le premier indicateur met en évidence un problème de mise en oeuvre lors de l’analyse : lorsque le diagnostic est réalisé dans un environnement instable, par exemple lorsque le point de prélèvement est situé dans une zone de courants d’air, ceci induit une variation rapide des concentrations mesurées en ce point. Cet indicateur se base sur l’écart-type des concentrations mesurées : Si l’écart-type des concentrations mesurées est supérieur à deux fois l’écart-type des concentrations moyennes déterminées lors d'un étalonnage pour des concentrations supérieures à la limite de quantification de l’analyseur, alors la moyenne des quantités du polluant calculée n’est pas représentative. L’expertise déportée conseille donc à l’opérateur d’effectuer, de nouveau, une série d’étapes de mesure, 105 et/ou 120, dans un environnement stable. Pour s’affranchir des courants d’air, l’opérateur peut par exemple fermer les ouvrants de la pièce ou déplacer le point de prélèvement.

Le deuxième indicateur met en évidence un problème lié à l’analyseur. Cet indicateur se base sur le taux d’hygrométrie mesuré par l’analyseur, dans le cas où les mesures sont effectuées par un analyseur optique. Si ce taux est aberrant, par exemple inférieur à 1% ou supérieur à 99,9%, alors l’expertise déportée indique à l’opérateur que les résultats du diagnostic ne sont pas valables du fait d’un problème lié à l’analyseur.

Le troisième indicateur met en évidence la présence d’interférents : c’est-à-dire la présence d’autres polluants ou composés qui absorbent dans la même zone spectrale d’intérêt que celle des gaz inclus dans le diagnostic et qui masquent la mesure. La concentration mesurée pour le gaz d’intérêt est dans ce cas surestimée par rapport à la réalité. Ce troisième indicateur se base sur l’écart entre la réponse spectrale théorique de l’analyseur pour le polluant d’intérêt et la réponse mesurée lors de la mesure. Plus cet écart est important, plus l’impact d’interférents sur la mesure est important et donc plus la moyenne des quantités est surestimée. Si cet écart est supérieur à l’écart entre la réponse spectrale théorique de l’analyseur pour le polluant d’intérêt et la réponse théorique incluant le bruit intrinsèque de mesure de l’analyseur, ajusté d’un coefficient, l’expertise déportée alerte l’opérateur sur la présence d’interférents et donc de la surestimation la moyenne calculée.

Ce troisième indicateur est applicable dans le cas où sont utilisés : - des analyseurs optiques permettant d’avoir accès au profil de la réponse spectrale de l’analyseur, tel, par exemple, à un pic de forme Gaussienne, Lorentzienne, ou autre, - ou d’autres types d’analyseurs offrant la possibilité d’avoir accès à un profil de réponse qui diffère en présence d’interférents, tel, par exemple, la forme du pic sur un chromatogramme.

Préférentiellement, le procédé 100 comporte une étape d’affichage (non représentée) de recommandations pour traiter une source localisée au cours de l’étape de localisation 110. Cette étape d’affichage est mise en œuvre, par exemple, par un écran du terminal communicant. Dans des variantes, des offres commerciales visant à réduire l’impact d’un ou plusieurs polluants sont également affichées.

Comme on le comprend à la lecture de la présente description, le procédé 100 mis en œuvre est préférentiellement le suivant : - l’air de l’environnement est analysé pendant quelques minutes de manière à mesurer une quantité d’au moins un polluant d’intérêt, - pendant ce temps, l’opérateur répond, sur un terminal communicant, à un questionnaire dont les questions sont relatives à l’environnement analysé, - une fois l’air analysé, les quantités mesurées sont affichées sur le terminal communicant de l’opérateur et une indication globale de QAI est fournie, - en fonction des résultats, l’opérateur est amené à suivre certaines instructions fournies par l’expertise déportée, telles la sur-ventilation jusqu’à résolution du problème de QAI en cas de danger ou recherche de source de pollution en cas de QAI médiocre, - dans ce deuxième cas, la recherche de source de pollution est effectuée de la façon suivante, à partir des résultats de mesure multi-polluant, des réponses au questionnaire et des données statistiques de la base de données : - dans le cas où l’expertise déportée dans le terminal communicant suppose que le polluant est toujours présent dans la pièce, une recommandation de déplacement est émise de sorte que l’opérateur doive effectuer une mesure ciblée sur un polluant particulier à un endroit particulier, tel par exemple, la recherche d’une source de formaldéhyde au niveau du plafond : - si l’opérateur observe une augmentation de la concentration de formaldéhyde lorsqu’il approche le dispositif de mesure de cet endroit particulier, l’opérateur confirme, sur une interface du terminal communicant, l’hypothèse proposée par le terminal communicant ; - si l’opérateur ne constate pas d’élévation de la concentration, il infirme l’hypothèse et le terminal communicant émet une nouvelle recommandation de déplacement ou suggère la recherche d’une source pour un autre polluant, cette boucle étant réitérée jusqu’à ce que l’opérateur identifie la source de pollution ou, si l’opérateur ne parvient pas à identifier la source de pollution, jusqu’à ce que l’expertise déportée conseille d’effectuer des mesures complémentaires en d’autres zones de l’environnement, - dans le cas où l’expertise déportée suppose que le polluant n’est plus présent dans la pièce, cette expertise détermine les sources à partir du questionnaire et des informations statistiques issues de la base de données et - une fois le problème de QAI localisé, l’expertise déportée est à même de proposer des solutions de remédiation.

On observe, en figure 2, schématiquement, un mode de réalisation du dispositif 200 objet de la présente invention. Ce dispositif 200 de localisation de source de polluant pour mettre en oeuvre le procédé de localisation de sources de pollution en environnement intérieur tel que décrit en regard de la figure 1, comporte : - un moyen 205 de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air stable d’un environnement fermé, - une mémoire 210 de données de localisation de source et - un moyen 215 de localisation d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.

Le moyen de mesure 205 est, par exemple, un analyseur à spectroscopie photo-acoustique tel que décrit en regard de la figure.

La mémoire 210 est, par exemple, une mémoire distante, tel une mémoire d’un serveur par exemple, accessible par un terminal communicant.

Le moyen de localisation 215 est, par exemple, le terminal communicant, ce moyen de localisation 215 étant configuré pour mettre en oeuvre l’étape de localisation 110 décrite ci-dessus.

TECHNICAL FIELD OF THE INVENTION

The present invention relates to a method and a device for rapid localization and in-situ source of pollutant in indoor environment. It applies, in particular, to the measurement of indoor air quality in public or private premises.

STATE OF THE ART

Indoor air quality, or "IAQ", refers to the state of air pollution inside an enclosed space. Indoor air pollutants fall into three categories: - physical pollutants: fine particles contained especially in tobacco smoke and in outdoor air, - chemical pollutants: gaseous pollutants (Volatile Organic Compounds (VOCs), CO, NOx , CO2, hydrocarbons, radon) emitted for example by combustion appliances, materials and construction, furnishing, decoration and maintenance products, by human activities such as smoking and - biological pollutants: bacteria, viruses and fungal spores due to the presence of domestic animals, molds, mites, cockroaches. These pollutants are responsible for 15 to 20% of allergic diseases in the population. Moisture is not a pollutant as it is usually understood, but it is the main cause of insalubrity. It promotes the development of cockroaches, allergens, mites and the presence of mold.

In France, indoor air quality guide-lines (IAGVs), based exclusively on health criteria, aim to protect the general population from any adverse effects related to exposure to a substance via air. These values, proposed by the National Agency for Sanitary Safety of Food, Environment and Labor (ANSES), constitute the scientific base used by the public authorities to set regulatory values for monitoring air quality. inside. At present, only chemical pollutants are subject to IAGVs.

Due to the increasing insulation of buildings, indoor air pollution has become a growing concern for the comfort and health of occupants. However, there is no simple method today to determine the quality of indoor air in real time mainly for two reasons:

There are more than 1,000 chemical pollutants in indoor air each with different impacts on comfort, health and occupant safety

The concentration of these pollutants is generally very low, of the order of a few parts per billion (ppb).

To evaluate the IAQ, low-cost sensors, of the order of a few hundred euros or even less, give an estimate of the air pollution rate in situ and in real time, but without discriminating pollutants having an impact on air quality. health of those who do not have it. In this case, it is impossible for a user to know how to reduce the level of indoor air pollution, apart from airing, without having recourse to an expert.

Another way is to take the air on cartridges and analyze them in the laboratory with expensive analyzers, whose cost is of the order of several tens of thousands of euros, but very powerful. Although this second method is now considered as a reference, it has several disadvantages: - before knowing if the environment is polluted, it is necessary to wait several days: the levy lasts between 1 hour and 5 days and analysis of laboratory results takes an average of 2 weeks and, in the event that the environment is polluted, it is necessary to take new air samples and analyze them in order to locate the source of emission and start issuing recommendations to address this pollution problem, - its cost is high: the Ministry of Environment and Sustainable Development estimates the cost of a diagnosis to about 2600 euros per establishment and - she requires an expert operator to be able to identify the origin of the pollution.

Today, IAQ measures are mandatory, or will become, for some types of interiors.

The law on the national commitment to the environment made mandatory the monitoring of indoor air quality in certain establishments receiving a sensitive public (Articles L. 221-8 and R. 221-30 et seq. Of the Environmental Code). ). The institutions concerned include those with children.

The regulatory framework governing the monitoring of indoor air quality in these establishments, currently being published, includes: - an assessment of the means of aeration that can be carried out by the technical services of the establishment and - the implementation of choice of: - a pollutant measurement campaign (formaldehyde, benzene, CO2 to evaluate containment and possibly perchlorethylene for establishments adjoining a dry-cleaner) by an accredited body and / or - a self-assessment of the quality of air using the practical guide for better air quality in child-friendly areas, supplemented by an action plan.

The first deadline, set for 2018, concerns nurseries, kindergartens and primary schools.

In the case where a measurement campaign is carried out by an accredited body, the diagnosis of indoor air is carried out using conventional techniques: sampling by sampling cartridges then laboratory analyzes with results provided within two weeks.

The cartridges are installed either by professionals or by the customers themselves. In the case where the customers install the cartridges themselves, there is a risk that the samples are not carried out correctly (misplacement, mishandling) thus inducing distorted results.

According to previous national measurement campaigns, the Observatory for Indoor Air Quality (OQAI) estimates that 20% of establishments are likely to exceed the regulatory thresholds in 2018 and 80% in 2023 due to a lowering thresholds between 2018 and 2023. Due to the mandatory publication of results, institutions and local authorities wish to use pre-diagnosis to avoid anxiety-provoking communication. These pre-diagnoses must be fast, efficient, easily deployable and cost-effective.

Contemporary techniques, called spontaneous analysis, include rods that stain in the presence of a specific pollutant (today, this is the case only for formaldehyde). The result can be read immediately but no recommendation is provided. Only general recommendations disseminated by the MEDDE ministry, the OQAI (Observatory for Indoor Air Quality) or ADEME are eventually provided.

Finally, other contemporary techniques, called continuous analysis, make it possible to perform in-situ analyzes in real time. These techniques consist of a comfort control of the IAQ parameters: temperature, CO 2, relative humidity and possible addition of total VOCs (Volatile Organic Compounds), or even identification of problems related to ventilation.

However, in these systems, the interpretation of the results is not sufficient to identify sources of pollution. The presence of an expert is necessary.

It is therefore necessary to find a system that can perform measurements in real time and in situ. This system must also make it possible to discriminate pollutants of interest and present a level of embedded expertise high enough for an interpretation of the results instantly, thus avoiding the displacement of an expert.

OBJECT OF THE INVENTION

The present invention aims to remedy all or part of these disadvantages. For this purpose, according to a first aspect, the present invention aims at a method for rapid localization and in-situ pollution sources in indoor environment, which comprises: - a first step of measuring a quantity of at least one pollutant in the air of the environment and - for each quantity of a pollutant measured beyond a predetermined limit value, a step of locating the source of the said pollutant comprising: a step of moving a sampling point in the environment, followed by a second pollutant measurement step and / or - a step of determining a source of pollution as a function of the measured quantity and of the stored data.

Thanks to these provisions, a non-expert operator in QAI and manipulating a device implementing the method can both diagnose the environment in search of excessive amounts of pollutants and search for a source of this pollution in case of excessive amount of pollutant determined. In this way, it is not necessary to transmit to a remote laboratory the place of sampling of the captured samples. The measurement is, in the case of the method that is the subject of the present invention, in-situ with the source search carried out immediately after the measurement. By adding to this process a step of posting recommendations or recommendations, it is also possible to inform the operator of actions to be carried out likely to minimize the impact of the source of pollution on the IAQ of the environment. .

In embodiments, the method which is the subject of the present invention comprises, downstream of a measuring step, as a function of the quantity of at least one pollutant measured, a step of introducing fresh air into the environment. .

These embodiments make it possible to immediately perform a ventilation action with fresh air intake that can dissipate or reduce the source of pollutant when the pollutant is present in a quantity likely to cause an immediate injury to human health.

In embodiments, the method that is the subject of the present invention comprises, upstream of the step of locating the source of a pollutant, a step of response, by a user, to a questionnaire, the data representative of each response. the questionnaire constituting at least a part of the stored data implemented during the location step.

These embodiments make it possible to determine the spatial source of pollution as a function of the answers to the questions answered by an operator carrying out the process. The questions asked correspond to the intellectual progress usually made by an expert appointed to determine the source of pollution in an environment. In this way, the method which is the subject of the present invention makes it possible to free the usually obligatory presence of an expert.

In embodiments, the method that is the subject of the present invention comprises: - upstream of each first measuring step, a step of selecting an environment type, each first measuring step being performed according to the type of selected environment, - for the same pollutant, a plurality of successive measuring steps and - a step of interpreting the pollutant quantity measurement results to determine the pollutants to be located during the locating step as a function of a predetermined limit value.

These embodiments make it possible to discriminate inconsistent results so as not to wrongly identify the presence of pollutants in the environment.

In embodiments, at least one measurement step is performed by a photoacoustic spectroscopy analyzer.

These embodiments make it possible to carry out rapid measurements of the order of a multi-gas measurement of less than fifteen minutes.

In embodiments, the location step is implemented by an expert system.

These embodiments make it possible to replace a human expert with a device performing the same diagnosis.

According to a second aspect, the present invention aims a device for rapid localization and in-situ source of pollutant for implementing the method of locating sources of pollution in indoor environment object of the present invention, which comprises: - a means of measuring a quantity of at least one pollutant in the air in the environment, - a source location data memory and - a means of locating a source of pollution as a function of the quantity measured and data stored.

In embodiments, the measuring means is a photoacoustic spectroscopy analyzer.

Since the aims, advantages and particular characteristics of the device forming the subject of the present invention are similar to those of the method that is the subject of the present invention, they are not recalled here.

BRIEF DESCRIPTION OF THE FIGURES Other advantages, aims and particular characteristics of the invention will become apparent from the following nonlimiting description of at least one particular embodiment of the device and method that are the subject of the present invention, with reference to the accompanying drawings. , in which: FIG. 1 represents, schematically and in the form of a logic diagram, a particular sequence of steps of the method which is the subject of the present invention; and FIG. 2 schematically represents a particular embodiment of the device which is the object of the invention. the present invention.

DESCRIPTION OF EXAMPLES OF EMBODIMENT OF THE INVENTION

This description is given in a nonlimiting manner, each feature of an embodiment being able to be combined with any other feature of any other embodiment in an advantageous manner.

It is already noted that the figures are not to scale.

The term "quantity of a pollutant" is an absolute or relative measure, in mass or volume for example, of a particular compound.

FIG. 1, which is not to scale, shows a schematic view of an embodiment of the method 100 which is the subject of the present invention. This method 100 for locating sources of pollution in an indoor environment comprises: a first step 105 for measuring a quantity of at least one pollutant in the air of the environment and for each quantity of a pollutant measured beyond a predetermined limit value, a step 110 of locating the source of said pollutant comprising: a step 115 of displacement of a sampling point in the environment, followed by a second step 120 of measuring the pollutant and / or - a step 125 of determining a source of pollution as a function of the measured quantity and stored data.

During the first measurement step 105, an operator implements, for example, a real-time or quasi-real-time sampling and analysis device (analysis in minutes or even tens of minutes) and in-situ of a sample. of air from the environment. This device implements or not a means of suction of air to a sampling head.

This sampling and analysis device comprises one or more sensors specific to one or more predetermined pollutants, each sensor being implemented to determine a quantity of each said pollutant associated with said sensor.

By pollutant is meant for example: - carbon dioxide, - formaldehyde, - acetaldehyde, - toluene, ethylbenzene and o, p, m-xylenes and - benzene.

Additionally, the relative humidity can be considered a pollutant with respect to the IAQ of the environment.

The sensors can be implemented sequentially or simultaneously.

Preferably, the sampling and analysis device is a photoacoustic spectroscopy analyzer.

It is recalled that photoacoustic spectroscopy is a technique used for the detection of trace gases. It is based on the photoacoustic effect, conversion of light into sound signal in all materials, solids, liquids and gases. The laser beam excites the molecules in the analysis cell that vibrate. These vibrations cause a rise in temperature and therefore an increase in pressure in the cell. Because the excitation of the molecules occurs intermittently, the temperature and therefore the pressure fluctuate over time. It is the sound pressure variations that are detected by a microphone. The analyzer used is, for example, the analyzer described in the documents WO 2014/122135 and EP 2503387. This analyzer is capable of measuring and discriminating more than one hundred gaseous compounds. The main characteristics that make this analyzer differentiating are: - the rapid, almost real-time nature of the measurements, - the in-situ nature of the measurements, - the rapid realization of source search, ie when only one measurement wavelength is implemented, of the order of three seconds per search, - the rapid measurement of quantities of several pollutants simultaneously, less than 15 minutes for a multi-gas measurement of five gases and - measurement thresholds of the order of a few parts per billion.

This analyzer is able to measure, for example, the following pollutants in the following nonlimiting ranges of interest: - carbon dioxide, between 400 and 4500 parts per million, - formaldehyde, between 9 and 200 micrograms per meter cube, - acetaldehyde, between 140 and 2000 micrograms per cubic meter, - toluene, ethylbenzene and o, p, m-xylenes, between 25 and 20000 micrograms per cubic meter, - benzene, between 250 and 3500 micrograms per cubic meter, and - the relative humidity between 10 and 90%.

Thus, during the measurement step 105, the presence of one or more pollutants in the air of the environment is measured. If none of the measured pollutants is present in a quantity greater than a predetermined limit value, referred to as the "intermediate threshold" in the table below, representative of a risk to human health, the environment has a satisfactory IAQ and no further analysis is required.

The table below corresponds to the limit values in France.

Conversely, for each pollutant whose quantity exceeds the predetermined limit value, a location step 110 takes place.

The term "stored data" is used to store data stored locally, for example in a portable terminal, or remotely, in a server for example. These data may be predetermined or iteratively learned each time the method 100 is implemented by a device enabling this implementation, each communicating device to enrich a common learning base accessible for each device. These stored data comprise, for example: at least one response grid to a predetermined questionnaire, each response grid corresponding to a source location or a predetermined displacement recommendation and / or at least one source location or a recommendation displacement pattern learned based on at least one response grid, at least one measured amount of pollutant, a displacement recommendation as a result and a determination previously made following a subsequent displacement step 115 to the recommendation of displacement. The location step 110 is implemented by a computer program implemented on a communicating portable terminal, for example. A "portable communicating terminal" is any device comprising a human-machine interface and a communication means, such as an antenna or a data transmission cable, with a measuring device implemented during step 105 of measured. For communicating portable terminal means for example a digital tablet, a computer or a personal computer. Preferably, the location step 110 is implemented by an expert system deployed on a communicating terminal.

During this location step 110, depending on the stored data, either the pollution source of a pollutant can be directly determined and the determination step 125 is implemented, or several sources are possible and additional operations are then necessary to discriminate the invalid sources.

In order to achieve this discrimination of sources, and according to the amount of pollutant measured and the data recorded, a recommendation to move a sampling point is issued.

This recommendation may, for example, consist in: - approaching the point where the ceiling is taken from the ceiling, - approaching the sampling point towards a piece of furniture or - approaching the sampling point towards a wall. The operator carrying out the process 100 manually or automatically moves the sampling point to a location indicated in the recommendation, during the displacement step 115.

The second measuring step 120 is performed by the same measuring device used during the first measuring step 105. Preferably, when an optical analyzer is used, the excitation wavelength, for each pollutant, is fixed to reduce the measurement acquisition time to only a few seconds.

During this second measurement step 120, the device searches exclusively for each pollutant whose quantity measured during the first measuring step 105 exceeded the predetermined limit value.

If the quantity measured during the second measurement step 120 is greater than a second predetermined limit value, greater than the predetermined limit value used for the location step 110, a source corresponding to the location of the second measurement 120, is determined during the determination step 125.

If the quantity measured during the second measuring step is less than the predetermined limit value implemented for the locating step 110, a source corresponding to the zone of the environment for producing the second measurement 120 is discriminated and a new displacement recommendation is issued so that a new second measurement step 120 is performed in a new zone.

In preferred embodiments, such as that represented in FIG. 1, the method 100 comprises, downstream of a step, 105 and / or 120, of measurement, as a function of the quantity of at least one pollutant measured a step 130 of supply of fresh air into the environment.

In these embodiments, the displacement step 115 can be inhibited, that is to say that the sampling point is moved, or left stationary, instead of carrying out the first measurement step 105.

This fresh air supply step 130 is preferably carried out when a measured quantity of a pollutant is greater than a predetermined limit value, called "max value" in the table above, representative of an immediate risk for human health (for a short exposure of a few tens of minutes). The fresh air supply step 130 is carried out, for example, by the implementation of a ventilation means, such as a fan for example, or by the opening of an opening of the environment, such as a door or a window for example.

In preferred embodiments, such as that represented in FIG. 1, the method 100 comprises, upstream of the step 110 of locating the source of a pollutant, a step 135 of response, by a user, to a questionnaire , the representative data of each questionnaire response constituting at least a part of the stored data implemented during the location step. The objective of the questionnaire is to contextualize the quantity of each pollutant measured in order to locate a probable source of emission of each pollutant. The questions in the questionnaire relate, for example, to data from: - the environment outside the analyzed environment, - surfaces that absorb and re-emit pollutants, - ventilation of the environment, - novelty of elements in the environment. environment and / or - polluting activity occurring in the environment.

This response step 135 is performed, for example, by the implementation of a human-machine interface, such as: a touch screen enabling a declarative input or the selection of representative items of choice of a questionnaire to be made; multiple choices or - a keyboard, and / or a mouse, associated with a screen.

For example, the measured pollutant concentrations:

And two different answers to an identical questionnaire:

In the first case, the completion of a second formaldehyde measurement step at the ceiling of the environment will be recommended.

In the second case, the realization of a second step of measurement of formaldehyde at the level of the carpet of the environment will be recommended.

Thus, despite two identical measurements, the location of the pollutant source varies according to the particularities of the environment analyzed.

In preferred embodiments, such as that represented in FIG. 1, the method 100 comprises: - upstream of each first measurement step 105, a step 150 of selection of an environment type, each first measurement step 105 being carried out according to the type of environment selected, - for the same pollutant, a plurality of steps, 105 and / or 120, successive measurements and - an interpretation step, 140 and / or 145, measurement results quantities for determining the pollutants to be located during the locating step according to a predetermined limit value. The selection step 150 is performed, for example, by an operator equipped with the communicating terminal. For example, this operator selects from among a list of typical environments displayed on an interface of the terminal, one of the environments corresponding to the nature of the building in which the process 100 is carried out. This list includes, by way of example, the environments: - school, - industrial building and - office.

The communicating terminal communicates with the measuring means used to perform each first measurement step 105 in order to transmit to the measurement means 105 a list of pollutants whose quantities must be measured. Indeed, depending on the type of environment, pollutants that may be present are not the same.

In preferred embodiments, the communicating terminal transmits to the measurement means the list of pollutants to be measured and, for each pollutant, a pollutant measurement parameter value.

In the case of a photoacoustic spectroscopy analyzer, a pollutant measurement parameter is, for example, a wavelength to be implemented. For an optical analyzer, the communicating terminal: - determines, for each pollutant to be measured, a spectral zone of interest Azone in which the pollutant is excited, this zone meets the following criteria: - the pollutant of interest absorbs the luminous intensity incident produced by the analyzer, - the analyzer is sufficiently sensitive to detect this absorption at the expected concentrations for the pollutant of interest, - there is little or no interference with the other pollutants and compounds present in the analyzed environment, the analyzer having to be able to detect the absorption of the gas, its gases likely to interfere with the measurement being those which are a priori present and at a priori concentrations such as their absorption at a length of given wave mask that of the gas of interest at this wavelength, - to perform a multi-gas measurement, the analyzer can be made to scan several spectral zones, in this case s, the time taken by the analyzer to go from one spectral zone to another must be compatible with the maximum duration desired for a diagnosis, - determine a width of the excited spectral band in the spectral zone of sufficiently wide interest for it to contain one or more absorption peaks of the pollutant, the more the zone contains pollutant absorption peaks without interference with the gases a priori present in the analyzed environment, the more the measurement of the quantity of pollutant is just and - determines an acquisition resolution in the spectral band sufficiently fine so that the impact of a pollutant or interfering compound on the envelope of the pollutant absorption spectrum in the excited spectral bandwidth is observable.

For example, a multi-gas measurement lasting less than 15 minutes in the interior environments of nurseries and schools, the parametrization of the photo-acoustic analyzer is as follows:

In preferred embodiments, each measurement parameter value is determined according to the nature of each pollutant in the list transmitted by the communicating terminal. Each parameter value is determined to avoid measurement interference.

For example, if in the list of pollutants to be measured there are two pollutants each measurable for a range of values of a given parameter (spectral absorption range in the case of an optical analyzer), these two ranges overlapping at least partially , the communicating terminal determines respectively a parameter value, for each pollutant, out of the common values. Thus, even if a parameter value is optimal for a given pollutant, it may not be implemented because interference is possible for this parameter value.

In the case of a photoacoustic spectroscopy analyzer, for each pollutant, a wavelength value is transmitted by the communicating terminal so that these wavelengths do not cause measurement interference. For example, if the operator selects the "school" type environment, the communicating terminal identifies a list of pollutants to be measured reduced, for this example, two pollutants "A" and "B". Pollutant A is measurable over a range of wavelength values between two terminals Ainf and Asup and pollutant B is measurable over a range of wavelength values between two terminals Binf and Bsup with the following inequality :

Ainf <Binf <Asup <Bsup

Pollutant A has an optimum Amax measurement value between Binf and Asup while the optimal measurement value of B, Bmax, is greater than Asup ·

The communicating terminal transmits to the photoacoustic analyzer the value Bmax, which is not susceptible to measurement interference with A, and Aopt, the optimized measurement value of A less than Binf being thus not susceptible to interference.

Conversely, in the "office" type environment, the list of pollutants, "A" and "C", to be measured does not have wavelength overlap values to be used and the communicating terminal simply transmits Amax and Cmax.

Preferably, in addition to the interference between pollutants to be measured, the communicating terminal determines the value of each measurement parameter as a function of compounds, unmeasured, likely to be present in the type of selected location and to interfere with the measurement of the pollutants. interest.

In the example of the school above, this arrangement results in the addition of a compound, unmeasured, "D >> excited over a range of values Dm to Dsup with the following inequality:

Dinf <Ainf <Dsup <Binf <Asup <Bsup

In this example, the communicating terminal transmits to the analyzer, for B, the value Bmax and for A the value A0pt corresponding to the optimum measurement value of the pollutant A between Dsup and Binf.

Each interpretation stage, 140 and / or 145, is performed directly by the communicating terminal. During this interpretation stage, 140 or 145, the communicating terminal: - calculates the average of the quantities measured for each pollutant and - determines the validity of the results obtained for each pollutant by means of at least one of the following indicators:

The first indicator shows a problem of implementation during the analysis: when the diagnosis is made in an unstable environment, for example when the sampling point is located in an area of drafts, this induces a variation rapid concentrations measured at this point. This indicator is based on the standard deviation of the measured concentrations: If the standard deviation of the measured concentrations is greater than twice the standard deviation of the average concentrations determined during calibration for concentrations above the limit of quantification of the analyzer, then the average of the quantities of the calculated pollutant is not representative. The remote expertise therefore advises the operator to perform, again, a series of measurement steps, 105 and / or 120, in a stable environment. To avoid drafts, the operator can for example close the openings of the room or move the sampling point.

The second indicator highlights a problem with the analyzer. This indicator is based on the hygrometry measured by the analyzer, in the case where the measurements are performed by an optical analyzer. If this rate is aberrant, for example less than 1% or greater than 99.9%, then the remote expertise indicates to the operator that the results of the diagnosis are not valid because of a problem related to the analyzer .

The third indicator shows the presence of interferents: that is, the presence of other pollutants or compounds that absorb in the same spectral zone of interest as that of the gases included in the diagnosis and which mask the measurement. . The concentration measured for the gas of interest is in this case overestimated with respect to reality. This third indicator is based on the difference between the theoretical spectral response of the analyzer for the pollutant of interest and the response measured during the measurement. The larger the difference, the greater the impact of interferences on the measurement and therefore the more the average of the quantities is overestimated. If this difference is greater than the difference between the theoretical spectral response of the analyzer for the pollutant of interest and the theoretical response including the intrinsic measurement noise of the analyzer, adjusted by a coefficient, the remote survey alert the operator on the presence of interferents and thus overestimation the calculated average.

This third indicator is applicable in the case where are used: optical analyzers making it possible to have access to the profile of the spectral response of the analyzer, such as, for example, a peak of Gaussian, Lorentzian, or other shape, or other types of analyzers offering the possibility of having access to a response profile that differs in the presence of interferents, such as, for example, the peak shape on a chromatogram.

Preferably, the method 100 includes a step of displaying (not shown) recommendations for processing a localized source during the location step 110. This display step is implemented, for example, by a terminal screen. communicating. In variants, commercial offers aimed at reducing the impact of one or more pollutants are also displayed.

As understood by reading the present description, the method 100 used is preferably the following: the air of the environment is analyzed for a few minutes so as to measure a quantity of at least one pollutant of interest, - during this time, the operator responds, on a communicating terminal, to a questionnaire whose questions are related to the environment analyzed, - once the air analyzed, the measured quantities are displayed on the communicating terminal of the operator and a global indication of IAQ is provided, - depending on the results, the operator is led to follow certain instructions provided by the deported expertise, such as over-ventilation until resolution of the problem of IAQ in case of danger or search for a source of pollution in case of poor IAQ, - in this second case, the search for source of pollution is carried out as follows, from the results of multi-pollutant measurement , answers to the questionnaire and statistical data from the database: - in the case where the expertise deported in the communicating terminal assumes that the pollutant is still present in the room, a displacement recommendation is issued so that the the operator must make a targeted measurement of a particular pollutant at a particular location, such as looking for a source of formaldehyde at the ceiling: - if the operator observes an increase in formaldehyde concentration when approaching the measurement device of this particular place, the operator confirms, on an interface of the communicating terminal, the hypothesis proposed by the communicating terminal; if the operator does not observe an increase in the concentration, he invalidates the hypothesis and the communicating terminal issues a new displacement recommendation or suggests the search for a source for another pollutant, this loop being repeated until what the operator identifies the source of pollution or, if the operator fails to identify the source of pollution, until the deported expertise advises to carry out additional measures in other areas of the environment, - in the case where the deported expertise assumes that the pollutant is no longer present in the room, this expertise determines the sources from the questionnaire and statistical information from the database and - once the problem of Localized QAI, the remote expertise is able to propose remedial solutions.

FIG. 2 diagrammatically shows one embodiment of the device 200 which is the subject of the present invention. This pollutant source localization device 200 for implementing the method for locating pollution sources in an indoor environment as described with reference to FIG. 1, comprises: a means 205 for measuring a quantity of at least a pollutant in the stable air of a closed environment, a memory 210 of source location data and a means 215 for locating a source of pollution as a function of the measured quantity and of the stored data.

The measuring means 205 is, for example, a photoacoustic spectroscopy analyzer as described with reference to the figure.

The memory 210 is, for example, a remote memory, such as a memory of a server for example, accessible by a communicating terminal.

The locating means 215 is, for example, the communicating terminal, this locating means 215 being configured to implement the locating step 110 described above.

Claims (7)

REVENDICATIONS 1. Procédé (100) de localisation rapide et in-situ de sources de pollution en environnement intérieur, caractérisé en ce qu’il comporte : - une première étape (105) de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air de l’environnement et - pour chaque quantité d’un polluant mesurée au-delà d’une valeur limite prédéterminé, une étape (110) de localisation de la source du dit polluant comportant : - une étape (115) de déplacement d’un point de prélèvement dans l’environnement, suivi d’une deuxième étape (120) de mesure du polluant et/ou - une étape (125) de détermination d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.1. Method (100) for rapid and in-situ localization of pollution sources in an indoor environment, characterized in that it comprises: a first step (105) for measuring a quantity of at least one pollutant in the environment; environmental air and - for each quantity of a pollutant measured beyond a predetermined limit value, a step (110) for locating the source of said pollutant comprising: - a step (115) of displacement of a sampling point in the environment, followed by a second pollutant measuring step (120) and / or - a step (125) of determining a source of pollution as a function of the measured quantity and of the stored data . 2. Procédé (100) selon la revendication 1, qui comporte, en aval d’une étape (105, 120) de mesure, en fonction de la quantité d’au moins un polluant mesurée une étape (130) d’apport d’air neuf dans l’environnement.2. Method (100) according to claim 1, which comprises, downstream of a measurement step (105, 120), depending on the quantity of at least one pollutant measured a step (130) of supply of fresh air in the environment. 3. Procédé (100) selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte : - en amont de chaque première étape (105) de mesure, une étape (150) de sélection d’un type d’environnement, chaque première étape de mesure étant réalisées en fonction du type d’environnement sélectionné, - pour un même polluant, une pluralité d’étapes (105, 120) de mesure successives et - une étape d’interprétation (145, 150) des résultats de mesure de quantités de polluant pour déterminer automatiquement les polluants à localiser au cours de l’étape de localisation en fonction d’une valeur limite prédéterminée.3. Method (100) according to one of claims 1 or 2, which comprises: - upstream of each first step (105) of measurement, a step (150) for selecting a type of environment, each first step measured by the type of environment selected, - for the same pollutant, a plurality of successive measurement steps (105, 120) and - an interpretation step (145, 150) of the quantity measurement results pollutant to automatically determine pollutants to be located during the locating step based on a predetermined limit value. 4. Procédé (100) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins une étape (105, 120) de mesure est réalisée par un analyseur à spectroscopie photoacoustique.4. Method (100) according to one of claims 1 to 3, wherein at least one measurement step (105, 120) is performed by a photoacoustic spectroscopy analyzer. 5. Procédé (100) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’étape (110) de localisation est mise en oeuvre par un système expert.5. Method (100) according to one of claims 1 to 4, wherein the step (110) of location is implemented by an expert system. 6. Dispositif (200) de localisation rapide et in-situ de source de polluant pour mettre en oeuvre le procédé de localisation de sources de pollution en environnement intérieur selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comporte : - un moyen (205) de mesure d’une quantité d’au moins un polluant dans l’air de l’environnement, - une mémoire (210) de données de localisation de source et - un moyen (215) de localisation d’une source de pollution en fonction de la quantité mesurée et de données mémorisées.6. Device (200) for rapid localization and in-situ source of pollutant for implementing the method of locating pollution sources in indoor environment according to one of claims 1 to 5, characterized in that it comprises: means (205) for measuring a quantity of at least one pollutant in the air of the environment, a source location data memory (210) and a location locating means (215); a source of pollution depending on the measured quantity and stored data. 7. Dispositif (200) selon la revendication 6, dans lequel le moyen (205) de mesure est un analyseur à spectroscopie photo-acoustique.7. Device (200) according to claim 6, wherein the means (205) for measuring is a photoacoustic spectroscopy analyzer.
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