FR2992456A1 - System for processing agronomic and geoclimatic data of wheat culture in plot for evaluation of risk linked to e.g. fusariose about culture, has processing unit implementing risk calculation with default values in absence of certain values - Google Patents

System for processing agronomic and geoclimatic data of wheat culture in plot for evaluation of risk linked to e.g. fusariose about culture, has processing unit implementing risk calculation with default values in absence of certain values Download PDF

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FR2992456A1
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FR
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pathology
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Inventor
Axel Olivier
Celine Denieul
Caroline Dizien
David Talec
Sebastien Fonlupt
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Invivo Agrosolutions SAS
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Invivo Agrosolutions SAS
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    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
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    • G06Q50/02Agriculture; Fishing; Mining

Abstract

The system has a working station (21) including a data processing unit arranged to calculate a reduction of harmfulness according to possible plant protection treatments received by a plot. The working station includes a posting unit arranged for displaying a level of risk binding with a pathology about a culture according to obtained results. The processing unit is arranged to implement risk calculation with values by default in absence of certain values of used parameters to dynamically start the processing to obtain one of missing values. An independent claim is also included for a method for processing agronomic and geoclimatic data of a culture of a plot stored on a storage unit of a working station for evaluation of a risk linked to a pathology about the culture.

Description

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL La présente invention concerne le domaine de l'agronomie assistée par ordinateur.GENERAL TECHNICAL FIELD The present invention relates to the field of computer-assisted agronomy.

Plus précisément elle concerne un procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture. ETAT DE L'ART L'agronomie est l'ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques et sociales, et des techniques auxquelles il est fait appel dans la pratique et la compréhension de l'agriculture. Ces techniques ont permis l'augmentation continue des rendements 15 agricole. Les agriculteurs disposent en effet par exemple d'une batterie de produits phytosanitaires permettant de lutter efficacement contre les insectes, les maladies, les mauvaises herbes, etc. L'utilisation de ces produits doit toutefois être faite de façon réfléchie : Selon la culture, le moment dans l'année, le type de problème, etc., leur efficacité peut 20 complètement changer. Il est en outre à noter que des réglementations strictes encadrent l'agriculture pour des questions de sécurités alimentaire. Les agriculteurs doivent dorénavant optimiser la gestion de leurs parcelles en combinant différents enjeux : - agronomique : ajustement des pratiques culturales au plus 25 près des besoins de la plante ; - environnemental : réduction de l'empreinte de l'activité agricole ; - économique : augmentation de la compétitivité par une plus grande efficacité des pratiques. 30 La gestion parcellaire impose une gestion bien plus fine, qui passe par l'utilisation de l'informatique. Ainsi sont apparus des outils de prise de décision. Ces outils, basés sur des données issues d'années d'expérience des agronomes, permettent d'indiquer à l'agriculteur les choix optimums à faire en termes d'utilisation de produits ou de pratiques sur ses terres lorsqu'il doit faire face à telle ou telle difficultés sur telle ou telle parcelle. Les outils existants offrent des résultats intéressants par exemple en termes de détermination des interventions à entreprendre en réponse à des observations, mais s'avèrent insuffisants en ce qui concerne d'autres problématiques, en particulier celle de la prévision de risques liées à des pathologies. En effet de nombreux traitements sont faits de façon préventive en 10 agriculture. Il serait intéressant de pouvoir calculer à tout instant si une culture d'une parcelle court un vrai risque vis-à-vis d'une maladie, et le cas échéant seulement de lancer un traitement préventif. La présente invention vise à ainsi à proposer un calculateur évaluant dynamiquement les risques vis-à-vis des pathologies des cultures de 15 céréales à paille (c'est-à-dire les maladie cryptogamique provoquant des lésion de la culture et des pertes de rendements). PRESENTATION DE L'INVENTION 20 La présente invention propose un procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle stockées sur des moyens de stockage d'un poste de travail pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture, ladite pathologie étant choisie parmi une pluralité de pathologies de référence, le procédé étant caractérisé en ce 25 qu'il comprend la mise en oeuvre par des moyens de traitement du poste de travail d'étapes de : (a) Calcul d'un paramètre de nuisibilité globale (NG) à partir desdites données agronomiques et géoclimatiques de la parcelle ; (b) Calcul d'un taux de risque de nuisibilité spécifique de ladite 30 pathologie en fonction du paramètre NG et de paramètres de sensibilité de la culture par rapport à ladite pluralité de pathologies de référence ; (c) Expression du risque de nuisibilité de ladite pathologie sous la forme d'une perte de rendement escomptée en fonction dudit taux de risque de nuisibilité et d'objectifs de rendement de la parcelle ; (d) Calcul d'une éventuelle réduction de nuisibilité en fonction d'éventuels traitements phytosanitaires reçus par la parcelle ; (e) Affichage sur des moyens d'interface dudit poste de travail d'un niveau de risque lié à ladite pathologie sur la culture d'après les résultats obtenus.More specifically, it relates to a method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel for the evaluation of a risk related to a pathology on the crop. STATE OF THE ART Agronomy is the totality of the exact, natural, economic and social sciences and techniques that are used in the practice and understanding of agriculture. These techniques have allowed the continuous increase of agricultural yields. For example, farmers have a battery of plant protection products that effectively fight insects, diseases, weeds, and so on. The use of these products, however, must be done in a thoughtful way: Depending on the culture, the time of year, the type of problem, etc., their effectiveness can completely change. It should also be noted that strict regulations regulate agriculture for food security issues. Farmers must henceforth optimize the management of their plots by combining different issues: - agronomic: adjustment of cultivation practices to the greatest extent of the needs of the plant; - environmental: reducing the footprint of agricultural activity; - economic: increased competitiveness through greater efficiency of practices. 30 Parcel management requires a much finer management, which involves the use of computers. Thus appeared decision-making tools. These tools, based on data from years of experience of agronomists, can indicate to the farmer the optimal choices to make in terms of use of products or practices on their land when faced with this or that problem on a particular plot. The existing tools offer interesting results, for example in terms of determining the interventions to be undertaken in response to observations, but prove to be insufficient with regard to other problems, in particular that of the prediction of risks related to pathologies. Indeed, many treatments are done preventively in agriculture. It would be interesting to be able to calculate at any time if a crop of a parcel runs a real risk with regard to a disease, and if necessary only to launch a preventive treatment. The present invention thus aims to propose a calculator dynamically evaluating the risks vis-à-vis the pathologies of straw cereal crops (that is to say the cryptogamic diseases causing damage to the crop and losses of yields ). PRESENTATION OF THE INVENTION The present invention provides a method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel stored on storage means of a workstation for the evaluation of a risk related to a plant. pathology on culture, said pathology being selected from a plurality of reference pathologies, the method being characterized in that it comprises the implementation by processing means of the workstation of steps of: (a) Calculation a global nuisance parameter (NG) from said agronomic and geoclimatic data of the parcel; (b) calculating a specific harm rate of said pathology as a function of the NG parameter and sensitivity parameters of the culture with respect to said plurality of reference pathologies; (c) Expression of the risk of deleteriousness of said pathology in the form of a loss of expected yield as a function of said rate of risk of nuisance and yield objectives of the parcel; (d) Calculation of a possible reduction of the nuisance according to possible phytosanitary treatments received by the parcel; (e) Display on interface means of said workstation a risk level related to said pathology on the culture based on the results obtained.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention : - en l'absence de valeurs pour certains des paramètres utilisés le calcul de risque est mis en oeuvre avec des valeurs par défaut, le procédé étant dynamiquement relancé si au moins une des valeurs manquantes est 15 obtenue ; - l'étape (a) prend en compte un facteur semis, un facteur variété, un facteur climatique et un facteur régional ; - le paramètre NG est donné par la formule NG =1,65*(1- a * 13 * y * ô) , a,/3,y,6 étant les facteurs semis, variété, climatique et régional ; 20 - le taux de risque de nuisibilité spécifique N de la pathologie P est donné (10- NS(P))* poids(P) par la formule N(P)= NG* les pi étant les (10 - NS(p,))* poids(p1) ' différentes pathologies, NS(p) étant la note de sensibilité variétale à une pathologie p, et poids(p) étant le ratio de la pathologie p par rapport aux pathologies pi observé localement ; 25 - le risque de nuisibilité après réduction obtenu à l'issue de l'étape (d) est égal à la perte de rendement escomptée multipliée par un coefficient inversement proportionnel à l'efficacité du ou des traitements phytosanitaires reçus ; - la pathologie est choisie parmi la fusariose, la septoriose et la rouille 30 brune.According to other advantageous and nonlimiting features of the invention: in the absence of values for some of the parameters used, the risk calculation is implemented with default values, the method being dynamically restarted if at least one of the missing values is obtained; step (a) takes into account a sowing factor, a variety factor, a climatic factor and a regional factor; - the parameter NG is given by the formula NG = 1.65 * (1- a * 13 * y * ô), a, / 3, y, 6 being the factors sowing, variety, climatic and regional; The rate of specific harmfulness N of the pathology P is given (10-NS (P)) * weight (P) by the formula N (P) = NG * the pi being the (10-NS (p, )) * weight (p1) 'different pathologies, NS (p) being the varietal sensitivity note to a pathology p, and weight (p) being the ratio of pathology p compared to pi pathologies observed locally; The risk of harm after reduction obtained at the end of step (d) is equal to the expected yield loss multiplied by a coefficient inversely proportional to the efficacy of the phytosanitary treatment or treatments received; pathology is selected from fusarium, septoria and brown rust.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un système comprenant au moins un poste de travail comprenant des moyens de stockage de données et des moyens de traitement de donnés configurés pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture selon le premier aspect BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préférentiel. Cette description sera donnée en référence aux 15 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'un système d'aide à la prise de décision agronomique selon l'invention ; - les figures 2a et 2b représentent deux variantes d'un système d'aide à la prise de décision agronomique selon l'invention ; 20 - la figure 3 est un diagramme schématique d'un procédé pour l'évaluation d'un risque selon l'invention ; - la figure 4 est une carte de France utilisée dans un mode de réalisation d'un procédé pour l'évaluation d'un risque selon l'invention ; 25 - les figures 5 et 6 sont des vues d'une interface utilisée dans un mode de réalisation d'un procédé pour l'évaluation de l'efficacité d'un traitement phytosanitaire selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION PREFERE 30 Architecture En référence à la figure 1, la présente invention concerne selon un premier aspect un système 1 d'aide à la prise de décision agronomique. Par « agronomique », on entend toutes les problématiques ayant trait à la agriculture, qu'elles soient d'ordre phytosanitaire (choix d'un programme, calcul d'un risque maladie, etc.) ou d'ordre réglementaire, économique, etc. Ce système 1 présente trois « niveaux ». Au premier niveau, on trouve un serveur principal appelé le serveur maitre 10 (qui peut éventuellement être composé de plusieurs serveurs). Disposé en particulier dans les locaux du fournisseur de l'outil d'aide à la décision, il comprend des moyens de traitement de données et des moyens de stockage sur lesquels sont stockés un ensemble de méthodes de calcul et des données agronomiques de référence pour la mise en oeuvre desdites méthodes de calcul. Lesdites données agronomiques de référence forment une base appelée « référentiels » d'un volume conséquent. Il s'agit des données accumulées sur des années qui font la valeur d'un outil d'aide à la décision. Les référentiels comprennent en particulier des données relatives à des matières actives (i.e. des molécules ayant des effets phytosanitaires), des produits, des programmes de traitement phytosanitaires, des usages, des types de cultures, des configurations de parcelles etc. Il s'agit de toutes données permettant le paramétrage de toutes lesdites méthodes de calcul, c'est pourquoi on parle également de référentiels « communs » de données. Ces méthodes sont les fonctions dont l'exécution entraîne la résolution des cas pour lesquels une aide à la décision est requise, en fonction des données de référence et de données d'exploitation (qui seront décrites plus loin) de l'agriculteur qui utilise l'outil d'aide à la décision. Les méthodes de calcul permettent par exemple de calculer une efficacité d'un traitement phytosanitaire, le respect d'une réglementation, un risque phytosanitaire, un besoin en fertilisation, un indicateur environnemental, etc. Certaines de ces méthodes seront décrites en détail plus loin. Les méthodes de calcul et les données de références peuvent être par exemple modifiées au niveau de ce serveur maître 10 seulement au moyen d'une interface spécifique et sécurisée (par exemple un unique poste de travail), disposée également dans des locaux du fournisseur. Le fait de combiner toutes les données de référence utiles à l'ensemble des méthodes de calcul dans une seule base, et de combiner 5 des méthodes de calcul très diverses dans un seul ensemble permet en outre de minimiser le nombre d'interventions à faire au niveau du serveur maître 10 pour effectuer une mise à jour. Par ailleurs cela permet de réduire le volume global de données (et donc la bande passante nécessaire aux mises à jour), puisque cela permet d'éviter tout « doublon » de données. 10 Enfin, cela permet également de rajouter facilement une nouvelle méthode sans toucher aux donner ce référence. Cette structure « unifiée » des outils d'aide à la décision apportés par le système selon l'invention est donc très avantageuse. Le deuxième niveau, visible sur la figure 1, consiste en au moins un 15 serveur de coopérative 20, 30. Par coopérative, on entend un groupement d'utilisateurs qui s'allient pour mutualiser des ressources, qu'il s'agisse de matériel, de locaux (espaces de stockage de matériel) ou de données. Par « serveur de coopérative », on entend tout serveur secondaire (par rapport au serveur maître 10) situé au niveau local et regroupant une pluralité de 20 professionnels amenés à travailler ensemble. On compte en moyenne une cinquantaine d'utilisateurs au niveau d'une coopérative. Les serveurs de coopérative comprennent des moyens de traitement de données et des moyens de stockage, chaque serveur de coopérative 20, 30 étant connecté de façon permanente au serveur maitre 10. Ces serveurs 25 de coopérative 20, 30 sont en effet fixes, et disposent de moyens de connexion réseau permanente, par exemple via Ethernet. La connexion entre le serveur maître 10 et les serveurs de coopérative 20, 30 se fait notamment grâce au réseau Internet. Par « permanente », on entend de façon sensiblement discontinue. On comprendra ainsi que cette connexion 30 peut être de temps en temps brièvement interrompue, par exemple pour effectuer une maintenance ou en cas de coupure réseau, mais l'essentiel du temps la connexion est active.According to another aspect, the invention relates to a system comprising at least one work station comprising data storage means and data processing means configured for implementing the method of processing agronomic and geoclimatic data of a cultivation of a parcel for the evaluation of a risk related to a pathology on the crop according to the first aspect BRIEF DESCRIPTION OF THE FIGURES Other characteristics and advantages of the present invention will appear on reading the following description of a preferred embodiment. This description will be given with reference to the appended drawings in which: FIG. 1 is a diagram of an agronomic decision support system according to the invention; FIGS. 2a and 2b show two variants of a system for assisting agronomic decision-making according to the invention; FIG. 3 is a schematic diagram of a method for the evaluation of a risk according to the invention; FIG. 4 is a map of France used in one embodiment of a method for evaluating a risk according to the invention; FIGS. 5 and 6 are views of an interface used in an embodiment of a method for evaluating the efficacy of a phytosanitary treatment according to the invention. DETAILED DESCRIPTION OF A PREFERRED EMBODIMENT Architecture With reference to FIG. 1, the present invention relates, according to a first aspect, to a system 1 for assisting agronomic decision-making. By "agronomic" we mean all the issues related to agriculture, whether phytosanitary (choice of a program, calculation of a health risk, etc.) or regulatory, economic, etc. . This system 1 has three "levels". At the first level, there is a main server called the master server 10 (which can possibly be composed of several servers). Disposed in particular in the premises of the supplier of the decision-making tool, it comprises data processing means and storage means on which are stored a set of calculation methods and agronomic reference data for the implementing said calculation methods. Said agronomic reference data form a base called "reference frames" of a large volume. This is the data accumulated over years that make the value of a decision support tool. The standards include in particular data relating to active ingredients (i.e., molecules having phytosanitary effects), products, phytosanitary treatment programs, uses, types of crops, plot configurations, etc. This is all data allowing the setting of all the said calculation methods, which is why we also speak of "common" data repositories. These methods are the functions whose execution results in the resolution of cases for which decision support is required, based on the reference data and farm data (which will be described later) of the farmer using the 'tool to aid decision. Calculation methods make it possible, for example, to calculate the effectiveness of a phytosanitary treatment, the respect of a regulation, a phytosanitary risk, a need for fertilization, an environmental indicator, etc. Some of these methods will be described in detail later. The calculation methods and the reference data can for example be modified at the level of this master server 10 only by means of a specific and secure interface (for example a single workstation), also arranged in premises of the provider. Combining all the reference data useful for all the calculation methods in a single database, and combining a wide variety of calculation methods in a single set, also makes it possible to minimize the number of interventions to be made at the same time. level of the master server 10 to perform an update. In addition, it reduces the overall volume of data (and therefore the bandwidth required for updates), since this avoids any "duplicate" data. Finally, it also makes it easy to add a new method without affecting the reference. This "unified" structure of decision support tools provided by the system according to the invention is therefore very advantageous. The second level, visible in FIG. 1, consists of at least one cooperative server 20, 30. By cooperative is meant a group of users who combine to pool resources, whether they be hardware , premises (storage spaces for equipment) or data. By "cooperative server" is meant any secondary server (relative to the master server 10) located at the local level and comprising a plurality of 20 professionals to work together. On average, there are about 50 users at the level of a cooperative. The cooperative servers comprise data processing means and storage means, each cooperative server 20, 30 being permanently connected to the master server 10. These cooperative servers 20, 30 are in fact fixed, and have means of permanent network connection, for example via Ethernet. The connection between the master server 10 and the cooperative servers 20, 30 is in particular through the Internet. By "permanent" is meant substantially discontinuous. It will thus be understood that this connection 30 may be briefly interrupted from time to time, for example to carry out maintenance or in the event of a mains failure, but most of the time the connection is active.

Avantageusement, chacun de ces serveurs de coopérative 20, 30 est isolé du reste du réseau Internet par un pare-feu (« firewall » en terminologie anglo-saxonne), configuré pour bloquer tout trafic qui ne soit pas destiné à la réplication de données agronomiques, comme il sera montré plus loin. Le troisième et dernier niveau est constitué d'au moins au moins un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 d'un utilisateur. Chaque poste de travail dépend d'un unique serveur de coopérative 20, 30. (A une exception près, représentée par le poste 41, qui sera décrite plus loin). Par exemple, sur la figure 1 les postes 21 et 22 dépendent du serveur de coopérative 20, et les postes 31, 32 et 33 dépendent du serveur de coopérative 30. Chaque poste de travail 21, 22, 31, 32, 33 est connecté à son serveur de coopérative 20, 30 de façon au moins intermittente, avantageusement toujours via le réseau internet. « intermittente » s'oppose à « permanente » dans la mesure où le système 1 accepte qu'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 soit déconnecté plusieurs heures par jour, voire davantage. Comme expliqué précédemment, il est en effet courant que l'utilisateur soit au milieu d'un champ, hors de portée de tout réseau Wi-Fi via lequel son poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 pourrait établir une connexion avec son serveur de coopérative 20, 30. On comprendra toutefois que l'on n'est pas limité à un mode discontinu, et il est tout à fait possible qu'un ou plusieurs postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 soient connectés à leur serveur de coopérative 20, 30 de façon permanente. L'au moins un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 peut être toute sorte d'équipement informatique, y comprise un terminal mobile (smartphone, tablette tactile, etc.). Il comprend des moyens de traitement de données et des moyens de stockage sur lesquels sont stockés des données agronomiques d'exploitation de l'utilisateur. Ces données d'exploitation sont les données personnelles de l'utilisateur. Elles décrivent ses parcelles, ses cultures, leur stade de développement, les traitements faits et/ou prévus, etc. Ces données peuvent être saisie manuellement par l'utilisateur, par exemple via des moyens de saisie du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 de l'utilisateur tel qu'un clavier ou une interface tactile, ou via des équipements spécifiques disposés sur ses parcelles et connectés (éventuellement en intermittence) au poste de travail, qui génèrent directement des données d'exploitation. Sur chacun des niveaux, les données sont avantageusement 5 stockées sous la forme d'une ou plusieurs bases de données relationnelles, les opérations sur ces bases étant notamment effectuées grâce au langage SQL (« Structured Query Language »). En effet, couplée à des mécanismes de réplication, l'architecture à trois niveaux permet, comme on le verra mieux plus tard, une propagation optimale des données entre les différents 10 acteurs pour une disponibilité parfaite des outils d'aide à la décision et une sécurité maximale des données. Mécanismes de réplication 15 Le système 1 selon l'invention est remarquable en ce qu'il met en oeuvre des mécanismes particulier de réplication de données dans la structure décrite précédemment. En effet, les mises à jour de l'ensemble de méthodes de calculs et/ou des données de référence se font au niveau du serveur maître 10 par le fournisseur de l'outil d'aide à la décision (via 20 l'éventuelle interface sécurisée décrite précédemment). Ces mécanismes de réplication permettent la propagation de ces mises à jour jusqu'aux postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 sans les désavantages de l'art antérieur mentionnés précédemment. Les moyens de traitement de données du serveur maitre 10, de l'au 25 moins un serveur de coopérative 20, 30 et de l'au moins un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 sont en particulier configurés de sorte à mettre en oeuvre deux mécanismes de réplication, avantageusement via des requêtes SQL comme expliqué. Le premier mécanisme vise à une réplication entre les deux premiers 30 niveaux (serveur maître 10 et serveurs de coopérative 20, 30), et le second vise à une réplication entre les deuxième et troisième niveaux (serveurs de coopérative 20, 30 et postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41).Advantageously, each of these cooperative servers 20, 30 is isolated from the rest of the Internet network by a firewall ("firewall" in English terminology), configured to block any traffic that is not intended for the replication of agronomic data. as will be shown later. The third and last level consists of at least one workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a user. Each workstation depends on a single cooperative server 20, 30. (With one exception, represented by the station 41, which will be described later). For example, in FIG. 1 the stations 21 and 22 depend on the cooperative server 20, and the stations 31, 32 and 33 depend on the cooperative server 30. Each workstation 21, 22, 31, 32, 33 is connected to its cooperative server 20, 30 at least intermittently, advantageously still via the Internet. "Intermittent" is opposed to "permanent" in that system 1 allows a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 to be disconnected several hours a day or more. As explained previously, it is indeed common that the user is in the middle of a field, out of reach of any Wi-Fi network via which his workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 could establish a connection with its cooperative server 20, 30. However, it will be understood that it is not limited to a discontinuous mode, and it is quite possible that one or more workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41 are connected to their cooperative server 20, permanently. The at least one workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 can be any kind of computer equipment, including a mobile terminal (smartphone, touch pad, etc.). It comprises data processing means and storage means on which are stored agronomic operating data of the user. This operating data is the personal data of the user. They describe its plots, crops, stage of development, treatments made and / or planned, etc. This data can be entered manually by the user, for example by input means of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of the user such as a keyboard or a touch interface, or via specific equipment arranged on its plots and connected (possibly intermittently) to the workstation, which directly generate operating data. On each of the levels, the data is advantageously stored in the form of one or more relational databases, the operations on these bases being notably performed using the SQL (Structured Query Language) language. In fact, coupled with replication mechanisms, the three-level architecture makes it possible, as will be seen better later, for optimal data propagation between the various actors for a perfect availability of the decision-making tools and a maximum data security. Mechanisms of Replication The system 1 according to the invention is remarkable in that it implements particular data replication mechanisms in the structure described above. Indeed, the updates of the set of calculation methods and / or reference data are done at the level of the master server 10 by the supplier of the decision-making tool (via the possible interface secure described above). These replication mechanisms allow the propagation of these updates to the workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41 without the disadvantages of the prior art mentioned above. The data processing means of the master server 10, the at least one cooperative server 20, 30 and the at least one workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 are in particular configured from so to implement two replication mechanisms, preferably via SQL requests as explained. The first mechanism aims at replication between the first two levels (master server 10 and cooperative servers 20, 30), and the second aims at replication between the second and third levels (cooperative servers 20, 30 and workstations). 21, 22, 31, 32, 33, 41).

La structure à trois niveaux fait qu'à tout instant le serveur maître 10 n'a besoin de communiquer qu'avec les serveurs de coopérative 20, 30, qui sont bien moins nombreux que les postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41. Il aurait été en effet impossible en termes de bande-passante (couplé de surcroit avec le problème de connexion intermittente des postes de travail) de pouvoir mettre à jour à tout moment tous les utilisateurs. L'architecture du système 1 permet ainsi une très bonne disponibilité des données, et facilite les mises à jour.The three-level structure means that at any moment the master server 10 only needs to communicate with the cooperative servers 20, 30, which are much less numerous than the workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41. It would indeed be impossible in terms of bandwidth (coupled in addition to the problem of intermittent connection of workstations) to be able to update all users at any time. The architecture of the system 1 thus allows a very good availability of data, and facilitates updates.

Le premier mécanisme est avantageusement un mécanisme dit de « réplication transactionnelle unidirectionnelle ». De façon générale, ce premier mécanisme assure qu'à tout instant soient dupliqués sur les moyens de stockage de données de chaque serveur de coopérative 20, 30 lesdits ensemble de méthodes de calcul et données agronomiques de référence du serveur maitre 10. En d'autres termes, toute mise à jour des données au niveau du serveur maître se traduit automatiquement par la même mise à jour instantanée au niveau de chaque serveur de coopérative 20, 30. Cela est rendu possible par le fait que la connexion entre ces serveurs est permanente.The first mechanism is advantageously a so-called "unidirectional transactional replication" mechanism. In a general manner, this first mechanism ensures that at any given instant, duplicate data storage means of each cooperative server 20, 30, said set of calculation methods and reference agronomic data of the master server 10. In other words, any updating of the data at the level of the master server automatically results in the same instant update at the level of each cooperative server 20, 30. This is made possible by the fact that the connection between these servers is permanent.

Ce mécanisme de réplication est unidirectionnel, cela fait que toute modification des données de référence au niveau d'un serveur de coopérative 20, 30 qui pourrait avoir lieu à cause volontairement ou non (par exemple suppression d'une partie des données, tentative de remplacement de méthodes, etc.) non seulement ne se propage pas au serveur maître 10, mais est immédiatement corrigée par reduplication des données du serveur maître. Outre un éventuel firewall, le deuxième niveau sert ainsi « d'écran » qui protège le serveur maître de tout risque de corruption des données. Dans le mode « transactionnel » avantageux, la réplication (par exemple d'une mise à jour de quelques-unes des données de référence au niveau du serveur maître), alors appelée transaction, qui fait passer la base de données (ici la copie des données de référence au niveau d'un serveur de coopérative 20, 30) d'un état A antérieur à la transaction à un état B postérieur, est mise en oeuvre via une suite d'opérations respectant des critères d'atomicité, de cohérence, d'isolation et de durabilité (critère abréviés par le sigle ACID). La transaction est atomique : la suite d'opérations est indivisible, en 5 cas d'échec en cours d'une des opérations, la suite d'opérations doit être complètement annulée (commande SQL ROLLBACK) quelque soit le nombre d'opérations déjà réussies. La transaction est cohérente : le contenu de la base de données à la fin de la transaction doit être cohérent sans pour autant que chaque 10 opération durant la transaction donne un contenu cohérent. Un contenu final incohérent doit entraîner l'échec et l'annulation de toutes opérations de la transaction. La transaction est isolée : lorsque deux transactions A et B sont exécutées en même temps, les modifications effectuées par A ne sont ni 15 visibles par B, ni modifiables par B tant que la transaction A n'est pas terminée et validée (commande SQL COMMIT). La transaction est durable : une fois validé, l'état de la base de données doit être permanent, et aucun incident technique tel qu'une coupure de connexion ne doit pouvoir engendrer une annulation des 20 opérations effectuées durant la transaction. Le respect de ces critères garantit à l'utilisateur qu'à tout instant les moyens de stockage de données de chaque serveur de coopérative 20, 30 comprennent une copie exacte et parfaitement à jour de l'ensemble de méthodes de calcul et des données agronomiques de référence du serveur 25 maitre 10. Le deuxième mécanisme de réplication est avantageusement un mécanisme dit de « fusion bidirectionnelle ». De façon générale ce mécanisme assure qu'à une connexion d'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 30 33, 41 à un serveur de coopérative 20, 30 d'une part soit dupliquée sur les moyens de stockage de données du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 au moins une partie desdits ensemble de méthodes de calcul et données agronomiques de référence dudit serveur de coopérative 20, 30, et d'autre part soient dupliquées sur les moyens de stockage de données dudit serveur de coopérative 20, 30 lesdites données agronomiques d'exploitation du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41. On note que ce mécanisme de réplication est mis en oeuvre lors 5 d'une connexion. En effet, dans le cas d'une connexion intermittente, le mécanisme de réplication peut être lancé à chaque fois qu'une connexion est établie entre un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 et son serveur de coopérative 20, 30. Le système selon l'invention n'est toutefois pas limité à cette régularité, et on comprendra que la fréquence de mise en oeuvre de la 10 réplication dépend des périodes de temps pendant lesquelles un poste de travail est connecté ou non. Par exemple dans un cas où le poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 est connecté en permanence, on peut imaginer soit de mettre en oeuvre à tout instant une réplication transactionnelle similaire à celle du premier 15 mécanisme, soit que la réplication soit tentée à intervalles réguliers (par exemple tous les soirs à minuit). Alternativement, dans le cas d'une connexion intermittente, on peut mettre en oeuvre un timer (par exemple 24h), la réplication étant mise en oeuvre soit à l'expiration du timer si le poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 20 est connecté, soit à la première connexion après l'expiration du timer. L'homme du métier saura adapter l'invention au cas par cas. Dans tous les cas, il faut remarquer que la réplication est bidirectionnelle, c'est-à-dire que non seulement des données sont copiées depuis le serveur de coopérative 20, 30 vers le poste de travail 21, 22, 31, 25 32, 33, 41 (sens descendant), mais également dans l'autre sens (sens montant). Les données qui sont copiées dans le sens descendant sont tout ou partie desdits ensemble de méthodes de calcul et données agronomiques de référence du serveur de coopérative 20, 30 (lesquels sont une copie 30 exacte de ceux du serveur maître 10). Le transfert peut être partiel, si par exemple l'utilisateur ne s'est abonné qu'à certaines des méthodes proposées par l'outil d'aide à la décision. Il est donc inutile de consommer de la bande passante pour lui transférer des données qu'il n'utilisera pas. Cela permet en outre une sécurité accrue des données. Les données qui sont copiées dans le sens montant sont des données agronomiques d'exploitation de l'utilisateur stockées sur son poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41. Il s'agit comme expliqué précédemment de données personnelles de l'utilisateur, sur la base desquelles les méthodes de calculs provenant du serveur maître 10 peuvent être exécutées. La remontée des données d'exploitation des utilisateurs fait que chaque serveur de coopérative 20, 30 récupère les données de chacun de ses adhérents, comme l'on voit à la figure 2a, ce qui permet d'avoir une vue d'ensemble au niveau de la coopérative, et de mettre en oeuvre une stratégie commune. Selon un mode de réalisation alternatif représenté par la figure 2b, les moyens de traitement de données de l'au moins un serveur de coopérative 20, 30 et de l'au moins un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 sont en outre configurés de sorte qu'à chaque connexion d'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 à un serveur de coopérative 20, 30 soient également dupliqués sur les moyens de stockage de données du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 au moins une partie desdits ensemble de méthodes de calcul et données agronomiques d'exploitation du serveur de coopérative 20, 30 issues de chacun des postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 en connexion intermittente avec ledit serveur de coopérative 20, 30. En d'autre termes, la fusion bidirectionnelle est « totale », ce qui signifie que les données d'exploitation d'un utilisateur remontées à un serveur de coopérative 20, 30 sont redistribuées à tous les postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 connectés au serveur de coopérative 20, 30, au même titre que l'ensemble de méthodes de calcul et les données agronomiques de référence. Ainsi, chaque utilisateur dispose des données d'exploitation de tous les utilisateurs de sa coopérative, ce qui lui permet de mettre en oeuvre les outils d'aide à la décision en tenant en compte des paramètres de ses co-adhérents, afin de favoriser encore davantage l'émergence d'une stratégie commune.This replication mechanism is unidirectional, which means that any modification of the reference data at the level of a cooperative server 20, 30 which could take place voluntarily or otherwise (for example deletion of part of the data, attempt to replace method, etc.) not only does not propagate to the master server 10, but is immediately corrected by reduplication of the master server data. In addition to a possible firewall, the second level serves as a "screen" that protects the master server from any risk of data corruption. In the advantageous "transactional" mode, the replication (for example of an update of some of the reference data at the master server level), then called a transaction, which makes the database go through (here the copy of the reference data at a cooperative server 20, 30) of a state A prior to the transaction at a later state B, is implemented via a series of operations respecting atomicity, coherence, insulation and durability (criteria abbreviated by ACID). The transaction is atomic: the sequence of operations is indivisible, in case of failure during one of the operations, the sequence of operations must be completely canceled (SQL ROLLBACK command) regardless of the number of operations already successful. . The transaction is consistent: the content of the database at the end of the transaction must be consistent without each transaction during transaction giving consistent content. Inconsistent final content must result in the failure and cancellation of all transactions in the transaction. The transaction is isolated: when two transactions A and B are executed at the same time, the modifications made by A are neither visible to B nor modifiable by B until the transaction A is completed and validated (SQL COMMIT command). ). The transaction is sustainable: once validated, the state of the database must be permanent, and no technical incident such as a connection break must be able to cause a cancellation of the operations performed during the transaction. The respect of these criteria guarantees to the user that at all times the data storage means of each cooperative server 20, 30 comprise an exact and perfectly up-to-date copy of the set of calculation methods and the agronomic data of The second replication mechanism is advantageously a so-called "bidirectional fusion" mechanism. In general, this mechanism ensures that at a connection of a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 to a cooperative server 20, on the one hand is duplicated on the data storage means of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 at least a part of said set of calculation methods and reference agronomic data of said cooperative server 20, 30, and secondly be duplicated on the storage means data of said co-operative server 20, said agronomic operating data of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41. It is noted that this replication mechanism is implemented during a connection. Indeed, in the case of an intermittent connection, the replication mechanism can be started each time a connection is established between a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 and its cooperative server 20 30. The system according to the invention is however not limited to this regularity, and it will be understood that the frequency of implementation of the replication depends on the periods of time during which a workstation is connected or not. For example, in a case where the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 is permanently connected, one can imagine either to implement at any time a transactional replication similar to that of the first mechanism, or that replication is attempted at regular intervals (eg every night at midnight). Alternatively, in the case of an intermittent connection, it is possible to implement a timer (for example 24 hours), the replication being implemented either at the expiration of the timer if the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 is connected either to the first connection after the expiration of the timer. Those skilled in the art will be able to adapt the invention on a case by case basis. In any case, it should be noted that the replication is bidirectional, that is to say that not only data are copied from the cooperative server 20, 30 to the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 (downward direction), but also in the other direction (upward direction). The data that is copied in the downward direction is all or part of said set of cooperative methodologies and agronomic data of the cooperative server 20, 30 (which are an exact copy of those of the master server 10). The transfer can be partial, if for example the user has subscribed to only some of the methods proposed by the decision support tool. It is therefore unnecessary to consume bandwidth to transfer data that it will not use. It also allows for increased data security. The data that is copied in the uplink direction is the user's agronomic data stored on his workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41. As explained previously, this is the personal data of the user. user, on the basis of which the calculation methods from the master server 10 can be executed. The feedback of user operating data means that each cooperative server 20, 30 retrieves the data of each of its members, as can be seen in FIG. 2a, which makes it possible to have an overall view of of the cooperative, and to implement a common strategy. According to an alternative embodiment represented by FIG. 2b, the data processing means of the at least one cooperative server 20, 30 and the at least one workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 are further configured so that at each connection of a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 to a cooperative server 20, are also duplicated on the data storage means of the workstation. Work 21, 22, 31, 32, 33, 41 at least a part of said set of calculation methods and agronomic data of operation of the cooperative server 20, 30 from each of the workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41 in intermittent connection with said cooperative server 20, 30. In other words, the bidirectional merge is "total", which means that a user's operating data is sent to a cooperative server 20, 30 are redistributed to all workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41 connected to the Cooperative dreamer 20, 30, as well as the set of calculation methods and the agronomic reference data. Thus, each user has the operating data of all the users of his cooperative, which enables him to implement decision-making tools taking into account the parameters of his co-subscribers, in order to further promote more the emergence of a common strategy.

Dans ce mode dit non-partitionné, on remarque en outre que les postes des abonnés n'ont pas besoin d'être nominatifs (ils partagent les mêmes données au final). Cela simplifie encore la gestion. Il est à noter que le choix entre ces deux modes de fonctionnement 5 peut être fait coopérative par coopérative. Mode Web Services et contextes Il est en outre avantageusement prévu des options au système 1 10 selon l'invention. Comme l'on voit sur la figure 1, le serveur maitre 10 peut comprendre une interface réseau configurée pour autoriser alternativement une connexion directe via Internet avec un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 d'un utilisateur. Il s'agit de permettre des calculs via Web Services, alternativement 15 aux calculs en local sur le poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 avec les données propagées par réplication. Dans ce mode, un navigateur appelle une fonction en envoyant un flux par exemple XML (dans le langage de balisage « eXtensible Markup Language ») depuis une interface utilisateur, par exemple un navigateur du poste de travail. Ce flux contient les données 20 (issues des données d'exploitation de l'utilisateur) nécessaire à la mise en oeuvre des méthodes de calcul. Le flux XML peut éventuellement être encapsulé dans une couche de chiffrement telle que SSL (« Secure Sockets Layer »). Les moyens de traitement qui réalisent alors l'exécution des fonctions choisies sont alors ceux du serveur maître 10 et non ceux d'un 25 poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 Il peut s'agir des mêmes fonctions d'aide à la décision que le mode d'utilisation principal, mais par exemple via un abonnement moins haut de gamme (donc pour d'autres utilisateurs que ceux bénéficiant de la réplication, par exemple des utilisateurs non liés à une coopérative : il s'agit 30 du cas représenté sur la figure 1, où le poste de travail 41 ne dépend d'aucun serveur de coopérative). Ce mode de fonctionnement impose en effet la connexion internet, et ne permet pas la récupération de l'ensemble de méthodes de calcul et des données de référence sur le poste de travail 41 de l'utilisateur. Alternativement, ce mode de fonctionnement alternatif est ouvert à tous ceux disposant du mode de fonctionnement en local, mais réservé à 5 certaines fonctions, par exemple celles pour lesquelles le fournisseur ne souhaite pas communiquer des données de référence. Encore alternativement, ce mode est prévu pour des postes de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 d'un type différent, par exemple des smartphones, qui ont un accès à internet plus facile (via 3G), mais des ressources plus faibles 10 aussi bien en puissance des moyens de traitement qu'en espace de stockage. Dans tous les cas, l'utilisation du système 1 étant essentiellement en local, ce mode Web Services n'augmente que très peu les besoins en bande passante du système. 15 Par ailleurs, comme on voit toujours sur la figure 1, l'ensemble de méthodes de calcul peut être associé à des « contextes » prédéterminés, chaque utilisateur disposant de tout ou parties de ces contextes. Un contexte est une suite ordonnée de méthodes de l'ensemble de 20 méthodes de calcul à exécuter totalement ou partiellement. En d'autres termes, un contexte peut être vu comme un script dont l'exécution appelle un certain nombre de méthodes. Un contexte est modélisé par un fichier XML. A titre d'exemple, les méthodes peuvent être regroupées par 25 catégorie (par exemple usage, homologation, mélange, etc.), et un contexte permet, au choix, exécuter seulement les méthodes d'une catégorie ou en combiner plusieurs (usage+mélange, usage+mélange+fréquence, etc.). Les contextes offrent une flexibilité automatiser les outils d'aide à la décision et permettent notamment de paramétrer quelques spécificités en 30 fonction d'une région, d'un pays ou des conditions d'utilisation du service selon qu'il s'agit de contrôler un produit, une solution ou l'ensemble des solutions d'une parcelle.In this so-called non-partitioned mode, we also note that subscriber stations do not need to be nominative (they share the same data in the end). This further simplifies management. It should be noted that the choice between these two modes of operation can be made cooperative by cooperative. Web Services and Contexts Mode Advantageously, there are also options for the system 1 10 according to the invention. As seen in Figure 1, the master server 10 may include a network interface configured to alternatively enable a direct connection via the Internet with a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a user. This is to allow calculations via Web Services, alternatively to local calculations on the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 with the data propagated by replication. In this mode, a browser calls a function by sending a stream eg XML (in the "eXtensible Markup Language") from a user interface, for example a workstation browser. This stream contains the data (from the user's operating data) necessary for the implementation of the calculation methods. The XML stream may optionally be encapsulated in an encryption layer such as SSL ("Secure Sockets Layer"). The processing means which then carry out the execution of the functions chosen are then those of the master server 10 and not those of a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41. It may be the same functions of decision-making that the main mode of use, but for example via a less high-end subscription (so for other users than those benefiting from replication, for example users not related to a cooperative: it s' is the case shown in Figure 1, where the workstation 41 does not depend on any cooperative server). This operating mode requires the internet connection, and does not allow the recovery of the set of calculation methods and reference data on the workstation 41 of the user. Alternatively, this alternative mode of operation is open to all those having the local mode of operation, but reserved for certain functions, for example those for which the provider does not wish to communicate reference data. Still alternatively, this mode is provided for workstations 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a different type, for example smartphones, which have an easier access to the Internet (via 3G), but resources weaker both in terms of power of the processing means and in storage space. In any case, since the use of the system 1 is essentially local, this Web Services mode only increases the bandwidth requirements of the system very little. Moreover, as is still seen in FIG. 1, the set of calculation methods can be associated with predetermined "contexts", each user having all or part of these contexts. A context is an ordered sequence of methods of the set of 20 computation methods to be executed totally or partially. In other words, a context can be seen as a script whose execution requires a number of methods. A context is modeled by an XML file. For example, the methods can be grouped by category (for example, use, approval, blending, etc.), and a context allows, as desired, to execute only the methods of a category or to combine several (use + mixing, use + mixing + frequency, etc.). Contexts offer flexibility to automate the decision support tools and make it possible, in particular, to set up certain specificities depending on a region, a country or the conditions of use of the service depending on whether it is a question of controlling a product, a solution or all the solutions of a parcel.

En outre, les contextes facilitent d'éventuelles mises à jour des fonctions. Enfin, plus spécifiquement, les contextes peuvent permettre d'augmenter la sécurité des données. Les méthodes de calcul ne sont ainsi 5 avantageusement pas exécutables directement au niveau d'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 d'un utilisateur sans utiliser un contexte. Cela permet ainsi par exemple de restreindre l'utilisation des méthodes en fonction de catégories d'abonnements, ou d'empêcher des utilisateurs peu scrupuleux de faire de la « rétroingénierie » sur les méthodes de calcul et 10 les données de référence. Vont à présent être décrites des méthodes de calcul innovantes que peut proposer le système selon l'invention. De façon générale, les méthodes de calcul sont choisies parmi des méthodes permettant de 15 calculer une efficacité d'un traitement phytosanitaire, le respect d'une réglementation, un risque phytosanitaire, un besoin en fertilisation, un indicateur environnemental. Calcul des risques 20 Selon un deuxième aspect, l'invention concerne ainsi un procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle stockées sur des moyens de stockage d'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la 25 culture, ladite pathologie étant choisie parmi une pluralité de pathologies de référence. Ce procédé est mise en oeuvre par des moyens de traitement du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41. On comprendra toutefois, à titre d'exception, en référence au mode de réalisation particulier du système 1 30 d'aide à la prise de décision selon le premier aspect de l'invention dans lequel on utilise des Web Services que le procédé peut être mis en oeuvre, au moins partiellement, au niveau du serveur maître 10.In addition, the contexts facilitate possible updates of the functions. Finally, more specifically, contexts can increase data security. The calculation methods are thus advantageously not executable directly at a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a user without using a context. This allows, for example, to restrict the use of methods based on subscription categories, or to prevent unscrupulous users from "reverse engineering" on calculation methods and reference data. Will now be described innovative calculation methods that can offer the system according to the invention. In general, the calculation methods are chosen from among methods that make it possible to calculate the effectiveness of a phytosanitary treatment, the respect of a regulation, a phytosanitary risk, a need for fertilization, an environmental indicator. Risk Calculation According to a second aspect, the invention thus relates to a method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel stored on storage means of a workstation 21, 22, 31, 32 , 33, 41 for the evaluation of a risk related to a pathology on the culture, said pathology being chosen from a plurality of reference pathologies. This method is implemented by means of processing the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41. However, it will be understood, by way of exception, with reference to the particular embodiment of the system 1 30. decision support according to the first aspect of the invention in which Web Services is used that the method can be implemented, at least partially, at the level of the master server 10.

Le but de cette méthode de calcul est d'évaluer dynamiquement les risques vis-à-vis des pathologies des cultures, en particulier de céréales à paille (c'est-à-dire notamment les maladies cryptogamiques provoquant des lésions de la culture et des pertes de rendements). Par culture on entend 5 une espèce végétale cultivée, et par pathologies de référence on entend une pluralité de pathologies qui ont un impact similaire et une exposition similaire. L'invention n'est limitée à aucun ensemble particulier de pathologies de référence. Avantageusement, il s'agit de la fusariose, la septoriose, et la rouille brune. Alternativement, comme on va le voir la 10 septoriose et la rouille brune sont très voisines, et on observe des résultats particulièrement bons en ne prenant en compte que ces deux pathologies dans l'ensemble de référence. La fusariose touche les grains, qui prennent un aspect rugueux et galeux, et une couleur brune claire, rose ou blanc-gris. 15 Cette pathologie est causée par certains champignons du genre Fusarium couramment présents dans les sols, mais ayant dans ces cas un développement parasitaire. Il existe en effet de nombreuses espèces de Fusarium, dont certaines seulement sont des pathogènes et/ou sont susceptibles d'émettre des mycotoxines (fusariotoxines en l'occurrence). 20 La septoriose et la rouille brune sont des pathologies dites foliaires, c'est-à-dire qu'elles provoquent des lésions des feuilles. Les septorioses et la rouille brune sont également des maladies fongiques des végétaux (causées principalement par Septoria tritici et Septoria nodorum pour la première, et Puccinia recondita pour la 25 deuxième). Elles sont particulièrement fréquentes chez le blé et autres céréales et se trouvent dans toutes les zones de culture à travers le monde. Elles peuvent occasionner des pertes de rendement de plus de 40 %. Les épidémies peuvent être très dommageables car ce sont des épidémies à développement exponentiel. 30 Par évaluation d'un risque, on entend estimation de la probabilité d'être touché par la pathologie, et des pertes de rendement possibles dans ce cas-là. Comme on le verra, le procédé permet surtout de comparer le risque dans divers scénarios de traitement, d'où une aide précieuse dans la prise de décision de traiter (Traitement ? Si, oui quel traitement ? A quel stade de développement de la culture ? etc.). Avant de lancer le procédé, est avantageusement mis en oeuvre un test d'éligibilité de la culture. En effet, comme expliqué précédemment, 5 certaines cultures ne sont pas sensibles à telle ou telle pathologie. Il est alors inutile de continuer le calcul. Dans le cas où la culture de la parcelle étudiée est éligible au calcul du risque, le procédé pour l'évaluation d'un risque lié à la pathologie prend 10 en compte des paramètres agronomiques et géoclimatiques. Il s'agit d'un sous-ensemble des données de référence et des données d'exploitation mentionnées précédemment. En particulier, comme l'on voit sur la figure 3 qui représente schématiquement le procédé, les paramètres agronomiques et géoclimatiques comprennent un facteur semis y, un facteur variété 6, un 15 facteur climatique a et un facteur régional p . Chacun de ces facteurs est ici une valeur numérique autour de 1. Plus un de ces facteurs est bas, plus la culture est prédisposée à subir une pathologie. Il est important de préciser que ces paramètres ne sont pas spécifiques de la pathologie que l'on étudie. La distinction entre les 20 pathologies du groupe de pathologies de référence se fait plus en aval dans le procédé. Le facteur semis y est le premier paramètre agronomique. Il correspond à l'effet de la date de semis. En effet, on remarque par exemple que des cultures tardives sont plus résistantes. 25 Le facteur variété 6 est le deuxième paramètre agronomique. Il correspond à la prédisposition d'une variété aux pathologies de l'ensemble de référence. Parmi les cultures éligibles, certaines sont en effet naturellement assez résistantes, alors que d'autres au contraire sont sensibles. De façon générale, est connue pour de nombreuses variétés une 30 Note de Sensibilité Globale (NSG), sur une échelle de 1 à 10. Avantageusement, le calcul du facteur variété est donné par la formule 6 = 0,95 + 0.02* (NSG -1) .The purpose of this method of calculation is to dynamically evaluate the risks with regard to pathologies of crops, in particular straw cereals (that is to say in particular cryptogamic diseases causing lesions of the crop and vegetables). yield losses). By culture is meant a cultivated plant species, and by reference pathologies is meant a plurality of pathologies that have a similar impact and similar exposure. The invention is not limited to any particular set of reference pathologies. Advantageously, it is Fusarium wilt, septoria, and brown rust. Alternatively, as will be seen septoria and brown rust are very similar, and particularly good results are observed by taking into account only these two pathologies in the reference set. Fusarium wilt affects grains that look rough and mangy, and have a light brown, pink, or white-gray color. This pathology is caused by certain Fusarium fungi commonly present in soils, but having in these cases a parasitic development. There are indeed many species of Fusarium, some of which are only pathogens and / or are likely to emit mycotoxins (fusariotoxins in this case). Seporia and brown rust are so-called foliar pathologies, that is, they cause leaf lesions. Septoria and brown rust are also fungal diseases of plants (mainly caused by Septoria tritici and Septoria nodorum for the first, and Puccinia recondita for the second). They are particularly common in wheat and other grains and are found in all growing areas around the world. They can cause yield losses of more than 40%. Epidemics can be very damaging because they are epidemics with exponential development. By risk assessment is meant an estimate of the probability of being affected by the pathology, and possible yield losses in this case. As we will see, the process allows the risk to be compared in various treatment scenarios, which is of great help in making the decision to treat (treatment, if, yes, what treatment, at what stage of development of the culture? etc.). Before starting the process, is advantageously implemented a culture eligibility test. Indeed, as explained above, some cultures are not sensitive to this or that pathology. It is then useless to continue the calculation. In the case where the cultivation of the plot studied is eligible for the calculation of the risk, the process for the evaluation of a risk related to the pathology takes into account agronomic and geoclimatic parameters. This is a subset of the reference data and operating data mentioned above. In particular, as can be seen in Figure 3 which schematically represents the process, the agronomic and geoclimatic parameters include a sowing factor y, a variety factor 6, a climatic factor a and a regional factor p. Each of these factors is here a numerical value around 1. The lower one of these factors, the more likely the culture is to undergo a pathology. It is important to note that these parameters are not specific to the pathology being studied. The distinction between the pathologies of the reference disease group is further downstream in the method. The sowing factor is the first agronomic parameter. It corresponds to the effect of the sowing date. Indeed, we note for example that late crops are more resistant. The variety factor 6 is the second agronomic parameter. It corresponds to the predisposition of a variety to the pathologies of the reference set. Among the eligible crops, some are naturally quite resistant, while others are sensitive. In general, a global sensitivity score (NSG) is known for many varieties on a scale of 1 to 10. Advantageously, the calculation of the variety factor is given by the formula 6 = 0.95 + 0.02 * (NSG). -1).

Le facteur climatique a est le premier paramètre géoclimatique. Il correspond à l'effet du climat. Des classes de valeurs sont données parmi les données de référence en fonction d'épisodes climatiques (l'humidité favorise par exemple la maladie).The climatic factor a is the first geoclimatic parameter. It corresponds to the effect of climate. Classes of values are given among the reference data as a function of climatic episodes (the humidity favors for example the disease).

Enfin, le facteur régional 13 est le deuxième facteur géoclimatique. Par défaut, une valeur est donnée par département. Par exemple, la figure 4 montre des classes de valeur par département sur une carte française. On comprendra que les exemples ci-dessus sont purement illustratifs et que l'invention n'est limitée en aucune manière à un ensemble particulier 10 de paramètres agronomiques et géoclimatiques. Grâce à ces paramètres, les moyens de traitement du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 de l'utilisateur calculent un paramètre dit de Nuisibilité Globale (NG). Le paramètre NG, exprimé en pourcentage, 15 représente le risque que la parcelle contracte une pathologie, mais n'est pas encore spécifique de ladite pathologie étudiée, comme expliqué précédemment. A titre d'exemple, le paramètre NG peut être donné par la formule NG = 1,65 * (1 -a* p * y * Ô) . Dans le cas de la septoriose et la rouille brune, 20 le paramètre NG est plus précisément un paramètre de Nuisibilité Globale Foliaire (NGF). De façon particulièrement avantageuse, le calcul du paramètre NG est effectué de façon « dynamique ». Cela signifie que le procédé est automatiquement relancé dès que la valeur d'un paramètre est modifiée. 25 Cela permet que la valeur de certains paramètres soit initialement absente, voire ignorée. Pour cela, l'ensemble de données de référence comprend pour chacun des paramètres agronomiques et géoclimatiques une valeur par défaut. Les moyens de traitement du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 tentent initialement d'obtenir une valeur (par exemple grâce 30 aux processus expliqués précédemment), et en cas d'échec utilisent la valeur par défaut. En cas de modification des paramètres d'exploitation de l'utilisateur et/ou de mise à jour de la base de données de référence, une tentative d'obtention des paramètres manquants est effectuée. Le procédé est alors dynamiquement relancé, de façon totalement transparente pour l'utilisateur si au moins une des valeurs manquantes est obtenue. Ceci est répété itérativement.Finally, the regional factor 13 is the second geoclimatic factor. By default, a value is given by department. For example, Figure 4 shows value classes by department on a French map. It will be appreciated that the above examples are merely illustrative and that the invention is in no way limited to a particular set of agronomic and geoclimatic parameters. With these parameters, the processing means of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of the user compute a so-called parameter of Global Nuisance (NG). The parameter NG, expressed as a percentage, represents the risk that the parcel will contract a pathology, but is not yet specific to said pathology studied, as explained above. By way of example, the parameter NG can be given by the formula NG = 1.65 * (1-a * p * y * δ). In the case of septoria and brown rust, the NG parameter is more precisely a parameter of Global Foliar Nuisance (NGF). In a particularly advantageous manner, the calculation of the parameter NG is carried out "dynamically". This means that the process is automatically restarted as soon as the value of a parameter is changed. This allows the value of certain parameters to be initially absent or even ignored. For this purpose, the reference data set includes a default value for each of the agronomic and geoclimatic parameters. The workstation processing means 21, 22, 31, 32, 33, 41 initially attempt to obtain a value (for example by the processes explained above), and in case of failure use the default value. In case of modification of the user's operating parameters and / or update of the reference database, an attempt is made to obtain the missing parameters. The process is then dynamically restarted, in a manner totally transparent to the user if at least one of the missing values is obtained. This is repeated iteratively.

Dans une deuxième étape, les moyens de traitement du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 de l'utilisateur calculent un taux de risque de nuisibilité spécifique de ladite pathologie en fonction du paramètre NG et de paramètres de sensibilité de la culture par rapport à ladite pluralité de pathologies de référence. En particulier, le taux de risque de nuisibilité spécifique N de la pathologie P est avantageusement donné par la formule (10- NS (P))* poids(P) N(P) = NG * les pi étant les différentes (10 - NS (p,))* poids(p1) pathologies, NS(p) étant la note de sensibilité variétale à une pathologie p, et poids(p) étant le ratio de la pathologie p par rapport aux pathologies pi observé localement. Le sigma signifie une somme sur les pathologies de l'ensemble de référence. Les notes de sensibilité variétales sont des paramètres issus des donnés de référence. L'idée est d'isoler la nuisibilité due à la pathologie spécifique que l'on 20 étudie. Les poids des différentes pathologies sont en effet des valeurs correspondant à l'occurrence de telle pathologie par rapport aux autres observée localement, choisies telles que poids(p1) = 1. A titre d'exemple, on observe que dans le nord de la France la rouille brune est quatre fois plus présente que la septoriose, alors que c'est l'inverse dans le sud. 25 Dans une troisième étape, les moyens de traitement permettent d'exprimer un risque de nuisibilité de ladite pathologie sous la forme d'une perte de rendement escomptée en fonction dudit taux de risque de nuisibilité et d'objectifs de rendement de la parcelle. En particulier, cela est 30 réalisé par exemple en multipliant le taux de risque de nuisibilité spécifique obtenu par un objectif de rendement exprimé en quintaux par hectare.In a second step, the processing means of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of the user calculate a specific risk of harm rate of said pathology according to the parameter NG and sensitivity parameters of culturing with respect to said plurality of reference pathologies. In particular, the rate of specific harm N of the pathology P is advantageously given by the formula (10-NS (P)) * weight (P) N (P) = NG * the pi being the different (10-NS) (p,)) * weight (p1) pathologies, where NS (p) is the varietal sensitivity score for pathology p, and weight (p) is the ratio of pathology p to pi pathology observed locally. The sigma means a sum on the pathologies of the set of reference. Varietal sensitivity notes are parameters derived from the reference data. The idea is to isolate the harm caused by the specific pathology that is being studied. The weights of the different pathologies are in fact values corresponding to the occurrence of such pathology compared to others observed locally, chosen such as weight (p1) = 1. For example, we observe that in the north of France brown rust is four times more present than septoria, whereas it is the opposite in the south. In a third step, the treatment means make it possible to express a risk of damaging the said pathology in the form of an expected loss of yield as a function of the said level of risk of damage and yield objectives of the parcel. In particular, this is done for example by multiplying the rate of specific pest risk obtained by a yield objective expressed in quintals per hectare.

Comme expliqué précédemment, cette valeur peut être laissée vide, et une valeur par défaut est temporairement utilisée (par exemple, pour le blé tendre, l'objectif par défaut est 80 q/ha). La valeur obtenue est la perte de rendement escomptée. En effet, si le risque de nuisibilité spécifique est nul (pas de risque que la culture soit affectée par la pathologie) alors, la perte escomptée est de 0 q/ha. Dans une quatrième étape, également visible sur la figure 3, les moyens de traitements de données prennent en compte des traitements phytosanitaires faits ou prévus. La valeur de perte de rendement escomptée peut être ainsi corrigée via le calcul d'une éventuelle réduction de nuisibilité en fonction d'éventuels traitements phytosanitaires reçus par la parcelle. Le risque de nuisibilité après réduction obtenu à l'issue de cette étape est avantageusement égal à la perte de rendement escomptée 15 multipliée par un coefficient inversement proportionnel à l'efficacité du ou des traitements phytosanitaires reçus. En particulier, en l'absence de traitement, ce coefficient vaut 1. La perte de rendement escomptée ne change pas. De façon avantageuse, cette étape prend en compte des durées de 20 protection offertes par un traitement. En effet, un traitement phytosanitaire va initialement prévenir l'apparition d'une pathologie (voire la stopper si ce n'est pas un traitement préventif), mais cette protection va progressivement s'estomper. Le risque baisse donc initialement, puis remonte. A titre d'exemple, un coefficient d'efficacité d'un traitement contre la DP1raitement 25 septoriose peut être donné par la formule c = , DPtraitement 0,55 * N(P) +13,12 étant la durée de protection offerte par le traitement mis en oeuvre. Si l'utilisateur saisit qu'il a effectué un traitement mais ne précise pas la durée de protection offerte par ce traitement, la valeur par défaut prise par les moyens de traitement pour le coefficient est par exemple 0,3. 30 Dans une dernière étape, un affichage sur des moyens d'interface (tel un écran) dudit poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 d'un niveau de risque lié à ladite pathologie sur la culture d'après les résultats obtenus permet est mis en oeuvre. De façon avantageuse, l'interprétation du risque se fait selon 4 classes - - si la perte de rendement escomptée après réduction est inférieure à 4 q/ha, le niveau de risque est faible ; - si la perte de rendement escomptée après réduction est comprise entre 4 et 10 q/ha, le niveau de risque est moyen ; - si la perte de rendement escomptée après réduction est comprise entre 10 et 25 q/ha, le niveau de risque est fort ; - si la perte de rendement escomptée après réduction est supérieure à 25 q/ha, le niveau de risque est très fort. Un code couleur sur l'interface utilisateur permet avantageusement de visualiser ces niveaux de risque de façon particulièrement ergonomique.As explained previously, this value can be left empty, and a default value is temporarily used (for example, for soft wheat, the default target is 80 q / ha). The value obtained is the expected loss of return. Indeed, if the risk of specific harm is zero (no risk that the culture is affected by the pathology) then the expected loss is 0 q / ha. In a fourth step, also visible in Figure 3, the data processing means take into account phytosanitary treatments made or planned. The value of expected yield loss can thus be corrected by calculating a possible reduction of the nuisance according to possible phytosanitary treatments received by the parcel. The risk of harm after reduction obtained at the end of this step is advantageously equal to the expected yield loss multiplied by a coefficient inversely proportional to the effectiveness of the phytosanitary treatment or treatments received. In particular, in the absence of treatment, this coefficient is equal to 1. The expected loss of return does not change. Advantageously, this step takes into account the protection times offered by a treatment. Indeed, a phytosanitary treatment will initially prevent the appearance of a pathology (or even stop it if it is not a preventive treatment), but this protection will gradually fade. The risk therefore falls initially, then goes back up. By way of example, a coefficient of efficacy of a treatment against DP septoriose treatment can be given by the formula c = DP treatment 0.55 * N (P) + 13.12 being the duration of protection offered by the treatment implemented. If the user enters that he has carried out a treatment but does not specify the duration of protection offered by this treatment, the default value taken by the processing means for the coefficient is for example 0.3. In a final step, a display on interface means (such as a screen) of said workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a risk level related to said pathology on the culture according to the results obtained allows is implemented. Advantageously, the interpretation of the risk is done according to 4 classes - - if the expected loss of yield after reduction is lower than 4 q / ha, the level of risk is low; - if the expected yield loss after reduction is between 4 and 10 q / ha, the level of risk is medium; - if the expected yield loss after reduction is between 10 and 25 q / ha, the level of risk is high; - If the expected yield loss after reduction is greater than 25 q / ha, the risk level is very high. A color code on the user interface advantageously makes it possible to visualize these levels of risk in a particularly ergonomic way.

Au vu du mode dynamique, ce risque est recalculé en permanence. A tout instant, la prise en compte d'un nouveau paramètre peut faire changer sensiblement le risque, et entraîner un changement de niveau. Cela est immédiatement visible sur l'interface utilisateur. On peut par ailleurs prévoir des alertes au niveau du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 automatiquement déclenchées en cas de changement d'un niveau de risque, afin que l'utilisateur soit immédiatement prévenu pour appliquer au plus vite les mesures adéquates. Par ailleurs, il est à noter que d'autres paramètres, tels le fait ou non 25 qu'un labour ait été effectué, un type de culture précédente, etc. peuvent être pris au cas par cas pour affiner les résultats relatifs à une pathologie. Efficacité des traitements 30 Selon un troisième aspect, l'invention concerne en outre un procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle stockées sur des moyens de stockage d'un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 pour l'évaluation de l'efficacité d'un traitement phytosanitaire contre une cible (voir plus bas) donnée, ledit traitement phytosanitaire comprenant l'application d'au moins un produit phytosanitaire comprenant au moins un principe actif à une dose donnée. Ce procédé est également mis en oeuvre par des moyens de traitement du poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41. On comprendra toutefois à nouveau, à titre d'exception, en référence au mode de réalisation particulier du système d'aide à la prise de décision selon le premier aspect de l'invention dans lequel on utilise des Web Services, que le procédé peut, au moins partiellement, être mis en oeuvre au niveau du serveur maître 10.Given the dynamic mode, this risk is recalculated continuously. At any time, taking into account a new parameter can make a significant change in the risk, and cause a change of level. This is immediately visible on the user interface. We can also provide alerts at the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 automatically triggered in case of change of a level of risk, so that the user is immediately warned to apply as quickly as possible the appropriate measures. On the other hand, it should be noted that other parameters, such as whether or not plowing has been done, a previous type of crop, etc. can be taken on a case by case basis to refine the results relating to a pathology. Efficiency of treatments According to a third aspect, the invention furthermore relates to a method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel stored on storage means of a workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 for evaluating the efficacy of a phytosanitary treatment against a given target (see below), said phytosanitary treatment comprising the application of at least one phytosanitary product comprising at least one active ingredient to a given dose. This method is also implemented by means of processing the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41. It will, however, again be understood, by way of exception, with reference to the particular embodiment of the system of work. decision support according to the first aspect of the invention in which Web Services is used, that the method can, at least partially, be implemented at the level of the master server 10.

Le but de cette méthode de calcul est d'évaluer évaluer l'efficacité d'un traitement phytosanitaire comprenant l'application d'un ou plusieurs produit pour lutter contre une problématique phytosanitaire donnée. Par problématique phytosanitaire on comprendra toute affection de la culture causée par la présence d'organismes (cryptogames, ravageurs, adventice) pouvant lui être nuisible et impacter négativement son rendement. On emploie ainsi plus particulièrement le terme « cible » pour désigner l'organisme nuisible qui peut être ciblé par un traitement phytosanitaire. Il est ainsi à noter que contrairement au procédé pour l'évaluation d'un risque décrit précédemment, qui était adapté uniquement aux pathologies, c'est-à- dire des affections de la culture causées par une maladie, le procédé d'évaluation d'une efficacité est également adapté à des cibles telles que les ravageurs (insectes, etc.) et les adventices (en d'autres termes les mauvaises herbes). Selon deux modes alternatifs particulièrement avantageux, le procédé concerne d'une part l'évaluation de l'efficacité d'un traitement phytosanitaire fongicide, et d'autre part l'évaluation de l'efficacité d'un traitement phytosanitaire herbicide. Ces deux modes de réalisation seront décrits par la suite.The purpose of this method of calculation is to assess the effectiveness of a phytosanitary treatment including the application of one or more product to fight against a given phytosanitary problem. By phytosanitary problem will be understood any affection of the culture caused by the presence of organisms (cryptogamous, pests, adventitious) which can be harmful to him and negatively impact its yield. The term "target" is therefore more particularly used to designate the pest that can be targeted by a phytosanitary treatment. It should thus be noted that, unlike the method for the evaluation of a risk described above, which was only adapted to pathologies, that is to say diseases of the culture caused by a disease, the evaluation method of 'an effectiveness is also suitable for targets such as pests (insects, etc.) and weeds (in other words weeds). According to two particularly advantageous alternative methods, the method concerns on the one hand the evaluation of the effectiveness of a fungicidal phytosanitary treatment, and on the other hand the evaluation of the effectiveness of an herbicide phytosanitary treatment. These two embodiments will be described later.

Un traitement phytosanitaire correspond à l'application d'un ou plusieurs produits à une dose donnée, c'est-à-dire un volume de produit par hectare. Ce produit contient un ou plusieurs principes actifs (ou « matières actives ») à une concentration fixée.A phytosanitary treatment corresponds to the application of one or more products at a given dose, that is to say a volume of product per hectare. This product contains one or more active ingredients (or "active ingredients") at a fixed concentration.

A titre d'exemple, un produit A comprend deux principes actifs, en l'occurrence le prothioconazole à 150 g/L et le bifaxen à 75 g/L. Il s'agit d'antifongiques. Un traitement avec ce seul produit A à une dose de 0,8 L/ha entraîne 5 un apport de 120 g/ha de prothioconazole et 60 g/ha de bifaxen. Comme on verra plus tard, il est possible de prévoir plusieurs passages à différents moments dans un traitement. Le procédé de calcul d'efficacité selon l'invention commence par une 10 sélection par l'utilisateur, grâce à une interface de saisie de son poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41, d'une plage de stades de développement de la culture pendant laquelle l'application dudit traitement phytosanitaire est prévue. Par « stade de développement », on entend une étape visuellement identifiable dans la croissance d'une culture. Par exemple, pour le blé, on 15 compte 44 stades de développement tels que « 1 noeud », « apparition de la dernière feuille », « épiaison », « début floraison », « sénescence », etc. Une partie de ces stades sont visibles sur la figure 5. Grâce à son interface, l'utilisateur sélectionne sa plage en choisissant un stade de début de plage et un stade de fin de plage. Sur la figure 5, deux plages 20 d'étendues différentes sont représentées. Il est à noter que la plage peut être discontinue (en d'autre terme une union de plusieurs plages continues). Dans une première étape de traitement, les moyens de traitement du 25 poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 calculent pour chaque principe actif et chaque stade de développement de la culture de ladite plage d'un taux spécifique d'efficacité du principe actif à la dose donnée contre ladite cible à ce stade de développement. On comprend que plus la plage sélectionnée est large, plus le calcul est long. 30 On obtient un taux spécifique d'efficacité EFF(P) d'un principe actif P à une dose d contre ladite cible à un stade de développement. Le calcul de ce taux spécifique d'efficacité diffère selon le type de cible. Dans le cas d'une cible cryptogames (traitement fongicide), il n'y a pas de formule particulière, des taux d'efficacité d'un principe actif à un stade étant connus dès lors que l'on dépasse une valeur seuil de dose. L'étape consiste alors en une comparaison de la dose donnée avec la dose seuil dans chacun des cas et l'interrogation des données de référence.For example, a product A comprises two active ingredients, namely prothioconazole at 150 g / l and bifaxen at 75 g / l. These are antifungals. Treatment with this product alone at a dose of 0.8 L / ha results in a feed of 120 g / ha of prothioconazole and 60 g / ha of bifaxen. As will be seen later, it is possible to provide several passages at different times in a treatment. The efficiency calculation method according to the invention starts with a selection by the user, thanks to an input interface of his workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41, a range of stages. development of the crop during which the application of said phytosanitary treatment is provided. By "stage of development" is meant a visually identifiable stage in the growth of a crop. For example, for wheat, there are 44 stages of development such as "1 node", "appearance of the last leaf", "heading", "early flowering", "senescence", etc. Some of these stages are visible in Figure 5. Through its interface, the user selects his range by choosing a start of beach stage and an end of range stage. In Figure 5, two ranges of different extents are shown. It should be noted that the range may be discontinuous (in other words a union of several continuous ranges). In a first processing step, the processing means of the workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 calculate for each active ingredient and each development stage of the culture of said range a specific rate of efficacy of the active ingredient at the given dose against said target at this stage of development. It is understood that the larger the selected range, the longer the calculation. A specific level of effectiveness EFF (P) of an active ingredient P at a dose against said target at a development stage is obtained. The calculation of this specific efficiency rate differs according to the type of target. In the case of a cryptogamous target (fungicidal treatment), there is no particular formula, levels of effectiveness of an active ingredient at a stage being known when one exceeds a threshold value of dose . The step then consists of a comparison of the dose given with the threshold dose in each case and the interrogation of the reference data.

Dans le cas d'une cible adventices (traitement herbicide), un taux spécifique d'efficacité EFF(P) d'un principe actif P à une dose d contre ladite cible à un stade de développement est donné à titre d'exemple par la formule EFF (P)= EFF* (1 1 ) EFF,', d50 et b étant des 1+(d/d50)b paramètres de référence dépendants du principe actif, de la culture, de la 10 cible et du stade de développement. d50 est une dose seuil qui correspond à une dose où l'efficacité est égale à la moitié de l'efficacité maximale EFF,'. A titre d'exemple en référence à la figure 6, le cas d'un produit B (qui est un antidicolytédone dont le seul principe actif est du prosulfocarbe) à une dose de 4,5 L/ha sur du blé tendre contre de la fumeterre (une plante 15 sauvage) donne une efficacité de 87,01% au stade « jeune » et 58,18% au stade « développé ». Dans une deuxième étape, le procédé combine les principes actifs de sorte à calculer pour chaque stade de développement de la culture de ladite 20 plage un taux global d'efficacité du traitement contre ladite cible à ce stade de développement, en fonction des taux d'efficacité des principes actifs des produits phytosanitaire du traitement phytosanitaire à ce stade de développement. Un taux global d'efficacité EFF d'un traitement phytosanitaire contre 25 une cible en fonction des taux d'efficacité des principes actifs Pi des produits phytosanitaire du traitement phytosanitaire à ce stade de développement est avantageusement obtenu soit via la formule EFF = 1- ni (1 - EFF (Pi)) (il s'agit d'une moyenne géométrique), soit par la formule EFF = (EFF (Pi)), K étant un coefficient dépendant de la cible (il I K 30 s'agit alors d'un moyenne arithmétique pondérée).In the case of an adventitious target (herbicide treatment), a specific level of efficacy EFF (P) of an active ingredient P at a dose against said target at a stage of development is given by way of example by the EFF (P) = EFF * (1 1) EFF, ', d50 and b being 1+ (d / d50) b reference parameters dependent on active ingredient, culture, target and stage of development . d50 is a threshold dose which corresponds to a dose where the efficacy is equal to half of the maximum efficacy EFF, '. By way of example with reference to FIG. 6, the case of a product B (which is an antidicolytedone whose only active ingredient is prosulfocarb) at a dose of 4.5 L / ha on soft wheat against fumeterre (a wild plant) gives an efficiency of 87.01% at the "young" stage and 58.18% at the "developed" stage. In a second step, the method combines the active ingredients so as to calculate for each stage of development of the culture of said range an overall rate of effectiveness of the treatment against said target at this stage of development, depending on the levels of effectiveness of the active ingredients of the phytosanitary products of the phytosanitary treatment at this stage of development. A global efficacy rate EFF of a phytosanitary treatment against a target as a function of the effectiveness rates of the active ingredients Pi of phytosanitary products of the phytosanitary treatment at this stage of development is advantageously obtained either via the formula EFF = 1- ni (1 - EFF (Pi)) (this is a geometric mean), either by the formula EFF = (EFF (Pi)), K being a coefficient depending on the target (it is then 'a weighted arithmetic mean).

Le premier cas est préféré dans le cas d'un traitement herbicide et le deuxième est préféré dans le cas d'un traitement fongicide. Dans ce dernier cas, le coefficient K est fixé. Par exemple, si la cible est le piétin verse ou l'oïdium, il est de 1. Pour la rouille brune mentionnée 5 précédemment, plus résistante, il est de 1,3. Dans tous les cas, les taux spécifiques d'efficacité d'un principe actif à une dose contre ladite cible à un stade de développement peuvent être pondérés par des coefficients de résistance. En l'absence de tels coefficients, des valeurs par défaut sont utilisées. 10 Comme expliqué précédemment, le traitement peut comprendre plusieurs passages, éventuellement à des stades de développement de la culture différents. Dans ce cas, est calculé pour chacun des passages le taux global d'efficacité, et l'efficacité totale est la somme des efficacités globales des passages. 15 Si dans l'un ou l'autre des calculs on dépasse 100%, 100% est gardé comme valeur finale. Les moyens de traitement mettent enfin en oeuvre une comparaison des taux d'efficacité globaux calculés de sorte à identifier un stade de développement optimal où l'efficacité globale du traitement phytosanitaire 20 contre ladite cible est la plus élevée. Dans le cas d'un programme à plusieurs passages, cette étape est répétée passage par passage. Dans une dernière étape, comme dans le procédé de calcul de risque un affichage sur des moyens d'interface dudit poste de travail 21, 22, 25 31, 32, 33, 41 d'un niveau d'efficacité de traitement phytosanitaire sur la cible d'après les résultats obtenus permet est mis en oeuvre. Ce procédé permet ainsi, en consommant peu de ressources, d'obtenir directement la combinaison optimale en termes de planning de traitement. L'utilisateur sait alors l'efficacité maximale qu'il peut obtenir, et 30 sait immédiatement si ce traitement vaut le coup. Il peut en outre comparer facilement une pluralité de produits, et agir de façon optimale. De façon avantageuse, l'interprétation de l'efficacité se fait selon 5 classes : - si l'efficacité globale au stade optimal est inférieure à 50%, le niveau d'efficacité est insuffisante ; - si l'efficacité globale au stade optimal est comprise entre 50 et 70%, le niveau d'efficacité est faible ; - si l'efficacité globale au stade optimal est comprise entre 70 et 90%, le niveau d'efficacité est bon ; - si l'efficacité globale au stade optimal est comprise entre 90 et 100%, le niveau d'efficacité est très bon ; - si l'efficacité globale au stade optimal atteint 100%, le niveau d'efficacité est excellent. Un code couleur sur l'interface utilisateur permet avantageusement de visualiser ces niveaux d'efficacité de façon particulièrement ergonomique.The first case is preferred in the case of a herbicide treatment and the second is preferred in the case of a fungicidal treatment. In the latter case, the coefficient K is fixed. For example, if the target is trampling or powdery mildew, it is 1. For the previously mentioned brown rust, which is more resistant, it is 1.3. In any case, the specific efficacy levels of an active ingredient at a dose against said target at a developmental stage can be weighted by resistance coefficients. In the absence of such coefficients, default values are used. As previously explained, the treatment may comprise several passages, possibly at different growth stages of the culture. In this case, the overall rate of effectiveness is calculated for each of the passages, and the total efficiency is the sum of the overall efficiencies of the passages. If in one or other of the calculations one exceeds 100%, 100% is kept as the final value. The processing means finally implement a comparison of the overall efficiency rates calculated so as to identify an optimum development stage where the overall effectiveness of the phytosanitary treatment against said target is highest. In the case of a multi-pass program, this step is repeated passage-by-passage. In a final step, as in the risk calculation method, a display on interface means of said workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 of a phytosanitary treatment efficiency level on the target according to the results obtained allows is implemented. This process thus makes it possible, by consuming few resources, to directly obtain the optimal combination in terms of treatment planning. The user then knows the maximum efficiency that he can obtain, and knows immediately if this treatment is worth it. It can also easily compare a plurality of products, and act optimally. Advantageously, the interpretation of the efficiency is done according to 5 classes: - if the overall efficiency at the optimal stage is less than 50%, the level of efficiency is insufficient; - if the overall efficiency at the optimal stage is between 50 and 70%, the efficiency level is low; - if the overall efficiency at the optimal stage is between 70 and 90%, the level of efficiency is good; - if the overall efficiency at the optimal stage is between 90 and 100%, the level of efficiency is very good; - if the overall efficiency at the optimal stage reaches 100%, the level of efficiency is excellent. A color code on the user interface advantageously makes it possible to visualize these levels of efficiency in a particularly ergonomic way.

Exemple Soit un exemple de traitement phytosanitaire (sur du blé, contre la rouille brune) dans lequel on effectue deux passages, le premier comportant l'application d'un produit C à 1,33 L/ha, et le second l'application d'un produit D à 1 L/ha et d'un produit E à 0,3 L/ha. Les principes actifs du premier passage sont la propiconazole, la cyproconazole et le chlorothalonil. Les principes actifs du second passage sont le boscalid, l'epoxiconazole et la pyraclostrobine. Le premier passage est au stade « 2 noeuds », et le second entre les 25 stades « Dernière feuille pointante » et « Floraison ». La mise en oeuvre du procédé permet d'obtenir les résultats suivants : 1er passage (le stade optimum est « 2 noeuds ») EFFpropiconazole = 3% 30 EFFcyproconazole = 20% EFFchlorothalonil = 2% 2e passage (le stade optimum est « Apparition de la dernière feuille ») EFFboscalid = 0% EFFepoxiconazole = 50% EFFpyraclostrobine = 35% Le coefficient K étant de 1,3 pour la rouille brune, on obtient une efficacité globale du 1er passage de 19% et une efficacité globale du 2e passage de 65%.Example An example of phytosanitary treatment (on wheat, against brown rust) in which two passes are made, the first involving the application of a product C at 1.33 L / ha, and the second the application of product D at 1 L / ha and product E at 0.3 L / ha. The active ingredients of the first pass are propiconazole, cyproconazole and chlorothalonil. The active ingredients of the second pass are boscalid, epoxiconazole and pyraclostrobin. The first pass is at the "2 knots" stage, and the second between the 25 "Last leaf" and "Flowering" stages. The implementation of the method makes it possible to obtain the following results: 1st pass (the optimum stage is "2 knots") EFFpropiconazole = 3% EFFcyproconazole = 20% EFFchlorothalonil = 2% 2nd pass (the optimum stage is "Appearance of the last leaf ") EFFboscalid = 0% EFFepoxiconazole = 50% EFFpyraclostrobin = 35% The coefficient K being 1.3 for brown rust, we obtain an overall efficiency of the first pass of 19% and an overall efficiency of the second pass of 65% .

Le taux total d'efficacité est ainsi de 84%, soit un niveau « bon ». Systèmes Selon un quatrième et un cinquième aspect, l'invention concerne des 15 systèmes pour mettre en oeuvre les procédés objets des deuxième et troisième aspects de l'invention. Ces systèmes peuvent être bien plus modestes que le système selon le premier aspect de l'invention. En particulier, ces systèmes 1 comprennent au moins un poste de travail 21, 22, 31, 32, 33, 41 comprenant des moyens de stockage de 20 données et des moyens de traitement de donnés configurés pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture selon le deuxième aspect de l'invention et/ou le procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une 25 culture d'une parcelle pour l'évaluation de l'efficacité d'un traitement phytosanitaire contre une cible donnée selon le troisième aspect de l'invention. De façon particulièrement préféré, on utilise pour ces procédés le système 1 selon le premier aspect, qui comme expliqué précédemment 30 permet grâce à ses référentiels communs de donnés de mettre en oeuvre à lui seul ces deux procédés (ainsi que d'autres), mais l'invention ne lui est pas limité.The total efficiency rate is thus 84%, a "good" level. Systems According to a fourth and fifth aspect, the invention relates to systems for carrying out the methods of the second and third aspects of the invention. These systems can be much more modest than the system according to the first aspect of the invention. In particular, these systems 1 comprise at least one workstation 21, 22, 31, 32, 33, 41 comprising data storage means and data processing means configured for implementing the method of processing data. agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel for the evaluation of a risk related to a disease on the crop according to the second aspect of the invention and / or the method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop Cultivating a plot for evaluating the effectiveness of a phytosanitary treatment against a given target according to the third aspect of the invention. In a particularly preferred manner, system 1 according to the first aspect is used for these methods, which, as previously explained, makes it possible, by virtue of its common data standards, to implement these two processes (and others) by itself, but the invention is not limited to him.

Claims (12)

REVENDICATIONS1. Système (1) de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle stockées sur des moyens de stockage d'un poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) du système (1) pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture, ladite pathologie étant choisie parmi une pluralité de pathologies de référence, le système étant caractérisé en ce que (a) le poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) comprend des moyens de traitement de données configurés pour : Calculer un paramètre de nuisibilité globale (NG) à partir desdites données agronomiques et géoclimatiques de la parcelle ; Calculer un taux de risque de nuisibilité spécifique de ladite pathologie en fonction du paramètre NG et de paramètres de sensibilité de la culture par rapport à ladite pluralité de pathologies de référence ; Exprimer le risque de nuisibilité de ladite pathologie sous la forme d'une perte de rendement escomptée en fonction dudit taux de risque de nuisibilité et d'objectifs de rendement de la parcelle ; Calculer une éventuelle réduction de nuisibilité en fonction d'éventuels traitements phytosanitaires reçus par la parcelle ; (b) le poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) comprend des moyens d'affichage configurés pour : Afficher un niveau de risque lié à ladite pathologie sur la culture d'après les résultats obtenus ; Les moyens de traitement de données étant en outre configurés pour, en l'absence de valeurs pour certains des paramètres utilisés, mettre en oeuvre le calcul de risque avec des valeurs par défaut, le traitement étant dynamiquement relancé si au moins une des valeurs manquantes est obtenue.REVENDICATIONS1. System (1) for processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a field stored on storage means of a workstation (21, 22, 31, 32, 33, 41) of the system (1) for the evaluation of a risk related to a pathology on the culture, said pathology being chosen from a plurality of reference pathologies, the system being characterized in that (a) the workstation (21, 22, 31, 32, 33, 41) comprises data processing means configured to: calculate a global nuisance parameter (NG) from said agronomic and geoclimatic data of the parcel; Calculating a specific risk of harm rate of said pathology as a function of the parameter NG and of sensitivity parameters of the culture with respect to said plurality of reference pathologies; Express the risk of harmfulness of the pathology in the form of a loss of yield expected according to the rate of risk of harm and yield objectives of the plot; Calculate a possible reduction of the nuisance according to possible phytosanitary treatments received by the parcel; (b) the workstation (21, 22, 31, 32, 33, 41) comprises display means configured to: Display a risk level related to said pathology on the culture according to the results obtained; The data processing means being further configured to, in the absence of values for some of the parameters used, implement the risk calculation with default values, the processing being dynamically restarted if at least one of the missing values is obtained. 2. Système selon la revendication 1, dans lequel le calcul d'un paramètre de nuisibilité globale prend en compte un facteur semis, un facteur variété, un facteur climatique et un facteur régional.The system of claim 1, wherein calculating a global pest parameter takes into account a sowing factor, a variety factor, a climatic factor and a regional factor. 3. Système selon la revendication 2, dans lequel le paramètre NG est donné par la formule NG = 1,65*(1 -a* )61*y * ) , a,I3,y,8 étant les facteurs semis, variété, climatique et régional.3. System according to claim 2, wherein the parameter NG is given by the formula NG = 1.65 * (1-a *) 61 * y *), a, I3, y, 8 being the factors sowing, variety, climate change and regional 4. Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le taux de risque de nuisibilité spécifique N de la pathologie P est (10 - NS(P)) * poids(P) donné par la formule N(P)= NG* , les pi étant EGO - NS(pi))* poids(p i) les différentes pathologies, NS(p) étant la note de sensibilité variétale à une pathologie p, et poids(p) étant le ratio de la pathologie p par rapport aux pathologies pi observé localement.4. System according to one of the preceding claims, wherein the rate of specific harmfulness N pathology P is (10 - NS (P)) * weight (P) given by the formula N (P) = NG * , pi being EGO-NS (pi)) * weight (pi) different pathologies, NS (p) being the varietal sensitivity score for pathology p, and weight (p) being the ratio of pathology p with respect to pi pathologies observed locally. 5. Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le risque de nuisibilité après réduction obtenu est égal à la perte de rendement escomptée multipliée par un coefficient inversement proportionnel à l'efficacité du ou des traitements phytosanitaires reçus.5. System according to one of the preceding claims, wherein the risk of damage after reduction obtained is equal to the expected yield loss multiplied by a coefficient inversely proportional to the effectiveness of the phytosanitary treatment or treatments received. 6. Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la pathologie est choisie parmi la fusariose, la septoriose et la rouille brune.6. System according to one of the preceding claims, wherein the pathology is selected from Fusarium wilt, septoria and brown rust. 7. Procédé de traitement de données agronomiques et géoclimatiques d'une culture d'une parcelle stockées sur des moyens de stockage d'un poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) pour l'évaluation d'un risque lié à une pathologie sur la culture, ladite pathologie étant choisie parmi une pluralité de pathologies de référence, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend la mise en oeuvre par des moyens de traitement du poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) d'étapes de :Calcul d'un paramètre de nuisibilité globale (NG) à partir desdites données agronomiques et géoclimatiques de la parcelle ; Calcul d'un taux de risque de nuisibilité spécifique de ladite pathologie en fonction du paramètre NG et de paramètres de sensibilité de la culture par rapport à ladite pluralité de pathologies de référence ; Expression du risque de nuisibilité de ladite pathologie sous la forme d'une perte de rendement escomptée en fonction dudit taux de risque de nuisibilité et d'objectifs de rendement de la parcelle ; Calcul d'une éventuelle réduction de nuisibilité en fonction d'éventuels traitements phytosanitaires reçus par la parcelle ; Affichage sur des moyens d'interface dudit poste de travail (21, 22, 31, 32, 33, 41) d'un niveau de risque lié à ladite pathologie sur la culture d'après les résultats obtenus. dans lequel, en l'absence de valeurs pour certains des paramètres utilisés, le calcul de risque est mis en oeuvre avec des valeurs par défaut, le procédé étant dynamiquement relancé si au moins une des valeurs manquantes est obtenue.7. A method of processing agronomic and geoclimatic data of a crop of a parcel stored on storage means of a workstation (21, 22, 31, 32, 33, 41) for the evaluation of a risk related to a pathology on the culture, said pathology being chosen from a plurality of reference pathologies, the method being characterized in that it comprises the implementation by treatment means of the workstation (21, 22, 31 , 32, 33, 41) steps of: calculating a global nuisance parameter (NG) from said agronomic and geoclimatic data of the parcel; Calculating a specific risk of harm rate of said pathology according to the parameter NG and sensitivity parameters of the culture with respect to said plurality of reference pathologies; Expression of the risk of harm of said pathology in the form of a loss of expected yield based on said rate of risk of harm and yield objectives of the plot; Calculation of a possible reduction of the nuisance according to possible phytosanitary treatments received by the parcel; Display on interface means of said workstation (21, 22, 31, 32, 33, 41) of a risk level related to said pathology on the culture according to the results obtained. wherein, in the absence of values for some of the parameters used, the risk calculation is implemented with default values, the method being dynamically restarted if at least one of the missing values is obtained. 8. Procédé selon la revendication 7, dans lequel l'étape (a) prend en compte un facteur semis, un facteur variété, un facteur climatique et un facteur régional.The method of claim 7, wherein step (a) takes into account a seed factor, a variety factor, a climatic factor and a regional factor. 9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel le paramètre NG est donné par la formule NG =1,65 * (1 - a * fi * y* b') , a, fi,y,s étant les facteurs semis, variété, climatique et régional.9. The method according to claim 8, wherein the parameter NG is given by the formula NG = 1.65 * (1 - a * f * y * b '), a, fi, y, s being the factors sowing, variety , climatic and regional. 10. Procédé selon l'une des revendications 7 à 9, dans lequel le taux de risque de nuisibilité spécifique N de la pathologie P est donné par la (10 -NS(P))* poids(P) i étant les di formule N(P) = NG * , les p fférentes (10 - NS(p,))* poids(p) pathologies, NS(p) étant la note de sensibilité variétale à une pathologie p,et poids(p) étant le ratio de la pathologie p par rapport aux pathologies pi observé localement.10. Method according to one of claims 7 to 9, wherein the rate of specific harmfulness N pathology P is given by the (10 -NS (P)) * weight (P) i being di formula N (P) = NG *, the different (10 - NS (p,)) * weight (p) pathologies, NS (p) being the varietal sensitivity score for pathology p, and weight (p) being the ratio of the pathology p with respect to pathologies pi observed locally. 11. Procédé selon l'une des revendications 7 à 10, dans lequel le 5 risque de nuisibilité après réduction obtenu à l'issue de l'étape (d) est égal à la perte de rendement escomptée multipliée par un coefficient inversement proportionnel à l'efficacité du ou des traitements phytosanitaires reçus.11. A method according to one of claims 7 to 10, wherein the risk of harm after reduction obtained at the end of step (d) is equal to the expected yield loss multiplied by a coefficient inversely proportional to the effectiveness of the phytosanitary treatment (s) received. 12. Procédé selon l'une des revendications 7 à 11, dans lequel la 10 pathologie est choisie parmi la fusariose, la septoriose et la rouille brune.12. The method according to one of claims 7 to 11, wherein the pathology is selected from Fusarium wilt, septoria wilt and brown rust.
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