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BOITIER DE COMMANDE AVEC CAPTEUR D'EMPREINTES DIGITALES Domaine de l'invention
L'invention se rapporte à un boîtier de commande comprenant un capteur d'empreintes digitales ; capteur étant capable de transmettre hors du boîtier une instruction de commande déterminée dépendante de l'orientation détectée d'un doigt sur le capteur.
Ce type de boîtier de commande peut par exemple être intégré dans un système de commande d'un dispositif automatique, avec authentification basée sur la reconnaissance biométrique ou non, pour un système de contrôle d'accès ou de commande de verrouillage, un système anti-vol pour véhicule, de contrôle pour véhicule (avec paramétrage et limitation de vitesse par exemple) ou un système de pistage (tracking) par satellite d'une flotte de véhicules.
État de la technique
On connaît de tels types de boîtier de commande, ou interface de commande, dans l'état de la technique.
La demande de brevet américain US 2004/0132490 Al par exemple divulgue un terminal de téléphone mobile présentant un écran et un clavier. Un détecteur biométrique est disposé sur la surface d'opération pour scanner et identifier une empreinte digitale. Le terminal est commandé en particulier selon l'orientation de l'empreinte digitale.
Il est par exemple possible pour un utilisateur de composer un numéro de téléphone par identification successive de son empreinte digitale dans des orientations différentes sur le détecteur. Afin de terminer la composition du numéro de
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téléphone, l'utilisateur laisse le doigt représentant le dernier chiffre sur le détecteur plus longtemps qu'un intervalle donné, ce qui enclenche automatique la composition effective du numéro de téléphone pour l'établissement de la communication.
Bien que les boîtiers de commande, ou interfaces de commande, de l'état de la technique présentent d'incontestables avantages pour une commande aisée d'un dispositif et permettent par exemple une navigation intuitive à travers un menu, ceux-ci peuvent se révéler difficiles à utiliser pour le grand public. En effet, poser son doigt pour l'identification de son empreinte digitale pendant une durée précisément inférieure ou précisément supérieure à une durée déterminée, respectivement par exemple pour composer un nouveau chiffre d'un numéro de téléphone ou pour terminer la composition d'un numéro, peut se révéler délicat et mener à des erreurs de manipulation.
Résumé de l'invention
Un but de l'invention est de fournir un boîtier de commande plus aisé à utiliser pour le grand public et menant généralement à moins d'erreurs de manipulation.
A cette fin, le boîtier de commande selon l'invention est caractérisé en ce que le capteur nécessite une première durée pour détecter la présence d'un doigt et une deuxième durée pour acquérir l'empreinte digitale, la première durée étant inférieure à la deuxième durée ; le boîtier étant capable de transmettre hors de celui-ci une instruction de commande déterminée dépendante du fait qu'un doigt reste posé sur le capteur soit, de manière substantiellement immobile, durant une durée de pose plus longue qu'une
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troisième durée, la troisième durée étant supérieure aux première et deuxième durées ;
de manière mobile ou immobile, durant une durée de pose plus courte que la troisième durée, peu importe que la durée de pose soit inférieure ou supérieure à la deuxième durée.
Le boîtier de commande selon l'invention est plus facile d'utilisation et entrer avec celui-ci deux commandes distinctes déterminées est plus aisé pour les raisons suivantes.
Alors que, dans l'état de la technique, une identification de l'empreinte est nécessaire pour la génération de toute commande et la durée de l'identification permet de distinguer de la commande générée, le boîtier de commande selon l'invention permet d'engendrer ou provoquer une commande même dans le cas où l'empreinte n'est pas identifiée.
Un capteur nécessitant une première durée, un premier laps de temps, pour détecter la présence d'un doigt sur le capteur et une deuxième durée supérieure à la première pour capter l'empreinte digitale est utilisé. La première durée peut par exemple être d'une milliseconde et la deuxième durée de 100 millisecondes. Une troisième durée, supérieure aux deux premières, sépare les deux commandes distinctes et constitue d'une certaine manière la frontière pour l'interprétation du choix d'un utilisateur. Cette troisième peut par exemple être fixée à 500 millisecondes. Les utilisateurs ayant une perception intuitive suffisante de ce que constitue une durée supérieure ou inférieure à la troisième durée n'ont pas de difficulté à poser leur doigt pendant une durée inférieure ou supérieure à la troisième
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durée.
Ils n'ont donc pas de problème pour engendrer l'une ou l'autre commande. En revanche, les utilisateurs présentant une moins bonne perception de la durée ou présentant un habileté digitale ou manuelle moindre, peuvent, et c'est là un effet significatif de l'invention, se contenter d'effleurer le capteur, c'est-à-dire qu'ils peuvent se contenter de passer leur doigt sur la surface du capteur afin d'engendrer une des deux commandes distinctes.
Dans le cas d'un effleurement, le doigt étant mobile, peu importe la durée de l'effleurement, il n'y a pas de détection de l'empreinte digitale, mais juste une détection de la présence d'un doigt. Dans ce cas, c'est donc toujours la commande liée à une durée inférieure à la troisième durée qui est engendrée. Afin d'engendrer la commande liée à une durée supérieure à la troisième durée, il suffit de laisser le doigt immobile suffisamment longtemps sur le capteur, ce qui ne présente généralement pas de difficulté.
Le boîtier selon l'invention est donc plus aisé à utiliser pour le grand public et en particulier pour les personnes ayant une mauvaise perception du temps ou une habileté digitale ou manuelle moindre, et le boîtier mène donc généralement à moins d'erreurs de manipulation. Il est à noter toutefois que la possibilité d'engendrer une des deux commandes par effleurement du capteur n'exclut pas la possibilité d'engendrer cette commande par identification de courte durée, contrôlée. Deux approches sont donc possibles pour engendrer la commande liée à la plus courte durée, soit la pose pendant une durée contrôlée (inférieure à la troisième durée), soit l'effleurement (ne menant pas une identification). Le boîtier est donc flexible, en ce sens qu'il est adapté à deux utilisations différentes.
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Le boîtier de commande selon l'invention offre une grande sécurité d'accès grâce à la nécessité d'une identification d'empreintes digitales pour l'accès à certaines commandes, une grande richesse de commandes distinctes potentielles pour une navigation intuitive dans un menu ou une arborescence par exemple et enfin une relative facilité et flexibilité d'utilisation. Plusieurs orientations d'un même doigt et de doigts différents peuvent en effet engendrer des commandes distinctes. De plus, au moins deux commandes distinctes déterminées peuvent être engendrées en fonction de la durée de pose du doigt.
Elles peuvent aussi être engendrées en fonction du fait que le capteur soit simplement effleuré (mobilité d'un doigt sur le capteur) ou qu'un doigt soit posé sur le capteur pendant une durée supérieure à la troisième durée (immobilité prolongée d'un doigt sur le capteur).
L'homme du métier comprendra que par l'expression le capteur est capable de transmettre hors du boîtier une instruction de commande déterminée dépendante de l'orientation détectée d'un doigt sur le capteur , pour être tout à fait précis, il faut bien entendu comprendre le capteur est capable de transmettre hors du boîtier une instruction de commande déterminée dépendante de l'empreinte d'un doigt et de son orientation sur le capteur, c'est-à-dire non seulement dépendante de l'individu auquel appartient le doigt mais aussi de l'orientation du doigt lors de la pose sur le capteur .
Une réalisation particulière du boîtier selon l'invention comprend en outre une unité centrale gérant l'état du boîtier, au sens d'un état d'une machine d'états finis ; et au moins deux sources lumineuses commandables
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disposées près du capteur pour la communication de l'état du boîtier à un utilisateur.
Cette réalisation particulière présente l'avantage d'une simplicité de visualisation des états du système, d'une manière particulièrement compacte et non compréhensible par des tiers ne connaissant pas la signification des codes. Deux sources lumineuses permettent de représenter quatre états distincts, trois sources lumineuses huit états distincts, et ainsi de suite.
Une réalisation particulière du boîtier selon l'invention comprend une surface de commande sur laquelle est disposé le capteur, et sur laquelle le capteur est le seul et unique composant actif d'entrée, ou périphérique d'entrée, présent.
De nombreux interfaces de commande de l'état de la technique, bien que basées sur une reconnaissance biométrique doivent être programmées par l'intermédiaire d'un périphérique extérieur telle que une télécommande, un clavier intégré ou non au boîtier 2, un ordinateur ou un périphérique dédié. En cas de vol du périphérique extérieur ou dispositif de programmation externe, toute personne en possession du dispositif peut potentiellement s'enregistrer, c'est-à-dire enregistrer son empreinte digitale comme une empreinte autorisée, désenregistrer quelqu'un ou réinitialiser le système d'authentification ou de commande. En permettant l'entrée de données uniquement via une empreinte digitale, le boîtier selon la réalisation particulière de l'invention empêche tout piratage du système.
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Dans une réalisation particulière du boîtier selon l'invention, une base de données ou liste d'empreintes digitales autorisées sont répertoriées. Afin d'entrer les doigts ou empreintes autorisés, c'est-à-dire les doigts ou empreintes ayant l'autorisation d'engendrer des commandes via le boîtier de commande, un ou plusieurs doigts maîtres (c'est-à-dire un ou plusieurs doigts administrateurs) ou une ou plusieurs empreintes maîtres sont enregistrés lors de l'initialisation du boîtier de commande. Ces doigts ou empreintes maîtres peuvent à leur tour enregistrer des doigts ou empreintes autorisées et ainsi programmer ou paramétrer le comportement du boîtier de commande vis-à-vis des empreintes digitales.
Le boîtier comprenant un système de doigts maîtres - doigts utilisateurs selon une réalisation particulière de l'invention vise à permettre de substantiellement garantir l'inviolabilité de la programmation du système par une reconnaissance formelle, via ses caractéristiques biométriques, de la personne qui souhaite programmer le boîtier.
Selon une réalisation particulière de l'invention, le boîtier de commande peut être programmé et la base de données ou liste d'empreintes (avec leurs attributs d'autorisation) peut être remplie uniquement grâce au capteur d'empreintes digitales (seul périphérique d'entrée dans ce cas) et grâce à un indicateur de l'état du système.
L'indicateur de l'état du système peut par exemple être une série de sources lumineuses commandables, par exemple des diodes électroluminescentes (LED), compactes et fiables.
Une interface utilisateur compacte et sécurisée est ainsi réalisée.
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Brève description des figures
Ces aspects ainsi que d'autres aspects de l'invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l'invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :
Fig.1 montre une vue schématique d'une réalisation particulière du boîtier selon l'invention;
Fig. 2 montre une vue schématique d'une autre réalisation particulière du boîtier selon l'invention, présentant deux sources lumineuses commandables;
Fig. 3 à 5 montre trois lignes du temps illustrant le principe de fonctionnement du boîtier de commande selon l'invention;
Fig. 6 montre un exemple de menu arborescent apte à être parcouru par une réalisation particulière du boîtier de commande selon l'invention;
Fig. 7 illustre schématiquement une méthode d'enregistrement de doigts ou empreintes dans une réalisation particulière du boîtier de commande selon l'invention;
Fig. 8 montre schématiquement un capteur et des sources lumineuses commandables d'une réalisation particulière du boîtier de commande selon l'invention;
Fig. 9 illustre schématiquement les composantes d'un système de reconnaissance et de pistage (tracking) selon un autre aspect de l'invention ; Fig. 10 illustre schématiquement une méthode de reconnaissance et de pistage (tracking) selon cet autre aspect de l'invention.
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Les figures ne sont pas dessinées à l'échelle.
Généralement, des éléments semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures.
Description détaillée de modes de réalisation particuliers
Les lignes de temps des Fig. 3 à 5 illustrent les possibilités de commandes basées sur la durée d'une pose mobile ou immobile d'un doigt 14 sur le capteur 6 selon l'invention. La flèche en pointillée dessinée au-dessus de la ligne en trait continu dans chacune des trois figures représente la durée de la pose d'un doigt ou la durée de l'effleurement par un doigt 14 du capteur 6. Les trois flèches en trait continu représentent les trois durées Ta, Tb et Tc. Une pose ou un effleurement d'une durée inférieure à la première durée Ta sont considérés comme n'étant pas survenus du point de vue du capteur 6, puisque indétectables.
Six cas peuvent se produire : une pose d'un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la première durée Ta mais inférieure à la deuxième durée Tb (voir Fig.
3), (II) une pose d'un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la deuxième durée Tb mais inférieure à la troisième durée Tc (voir Fig. 4), (III) une pose d'un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la troisième durée Tc (voir Fig. 5), (IV) un effleurement par un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la première durée Ta mais inférieure à la deuxième durée Tb (voir Fig. 3), (V) un effleurement par un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la deuxième durée Tb mais inférieure à la troisième durée Tc (voir Fig. 4), et (VI) un effleurement par un doigt 14 sur le capteur 6 d'une durée supérieure à la troisième durée Tc (voir Fig. 5).
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Dans le cas (I), la présence du doigt 14 est détectée mais l'empreinte digitale n'est pas identifiée ; dansles cas (II) et (III), la présence est détectée et l'empreinte est identifiée ; dansles cas (IV), (V) et (VI), la présence est détectée mais l'empreinte ne l'est pas (le scannage n'étant pas possible vu l'effleurement, c'est-à-dire la mobilité du doigt). Une première commande déterminée correspond aux cas (I), (II), (IV), (V) et (VI) et une deuxième commande déterminée correspond au cas (III).
Un capteur d'empreintes digitales 6 de type RF FingerLoc AFS 8600, disponible chez AuthenTec, 709 S.
Harbor City Blvd., Melbourne, Florida 32901, Etats-Unis d'Amérique, peut par exemple être utilisé. Ce capteur 6 ne réagit qu'à la présence d'un doigt dont la peau est irriguée par le sang. Il réalise un grand nombre de prises d'image par seconde (jusqu'à 1500). Si le capteur 6 en question est configuré pour envoyer 1500 signaux par seconde, Ta est alors égal à 0,66 millisecondes. Le nombre de signaux successifs transmis par le capteur 6 lui-même à l'unité de traitement peut avantageusement être compté de manière à calculer la durée de pose ou d'effleurement d'un doigt 14 sur le capteur 6, et ainsi décider d'une action ou l'autre suivant ce temps. Le temps nécessaire au scannage complet d'une empreinte digitale est d'environ 100 millisecondes, Tb vaut donc environ 100 millisecondes dans ce cas.
Le capteur FingerLoc AFS 8600 mesure 9216 points de l'empreinte digitale interne (environ 1 millimètre sous la peau) sur 1 centimètre carré de surface sensorielle. Puis il analyse ces 9216 points pour en extraire entre .12 et 20
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qui présentent des caractéristiques spéciales appelées minuties et comportant chacune 4 paramètres. Ces points caractéristiques constituent une signature ou gabarit numérique de l'empreinte. Chaque doigt 14 présenté est alors analysé et comparé aux signatures en mémoires. Lorsqu'un gabarit en mémoire correspond à celui du doigt présenté, le processeur donne alors l'ordre de l'action correspondant à ce gabarit .
La Fig. 1 illustre schématiquement une réalisation particulière d'un boîtier de commande 2 selon l'invention, comprenant un capteur d'empreintes digitales 6 sur une surface de commande 4, le boîtier 2 étant capable de transmettre un signal de commande représentant une instruction de commande 8.
Le boîtier de commande 2 selon cette réalisation particulière fait partie d'un système de commande plus général comprenant, outre un capteur d'empreintes digitales 6, une unité de mémoire (non représentée) capable de contenir au moins des données électriques représentant un état parmi des états possibles du système, et des unités d'acquisition des données provenant du capteur 6, de traitement de celles-ci et de commande pour la génération de la commande réelle (d'ouverture ou de verrouillage d'une porte par exemple).
L'unité de mémoire (non représentée) permet de mémoriser un état au sens d'un état d'une machine à états finis, et permet également la mémorisation des données relatives aux empreintes autorisées.
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L'unité d'acquisition (non représentée) est constituée de moyens électromagnétiques ou électroniques pour acquérir des données issues du capteur 6 et de transmettre un signal acquis (non représenté), électrique, électromagnétique ou optique par exemple, en fonction des données acquises.
L'unité de traitement (non représentée) est constituée de moyens électromagnétiques ou électroniques pour recevoir le signal acquis, pour consulter et/ou modifier les données de l'unité de mémoire en fonction du signal acquis, et donc modifier par exemple l'état du système, pour transmettre un signal, électrique, électromagnétique ou optique par exemple, en fonction des données et représentant l'état du système, et pour transmettre un signal représentant la commande .
L'unité de commande (non représentée) est constituée de moyens électromagnétiques ou électroniques pour recevoir le signal représentant la commande, et est capable de transmettre une commande physique en fonction du signal.
Les unités de mémoire, d'acquisition, de traitement et de commande peuvent être ou non toutes présentes dans le boîtier 2 lui-même. Dans une réalisation particulière du boîtier 2 de commande selon l'invention et du système plus globale de commande englobant le boîtier 2 selon l'invention, les unités de traitement, de mémoire et de commande sont désolidarisées du capteur 6. Dans cette réalisation particulière, un boîtier séparé, dissimulé ou disposé dans un endroit difficile d'accès comprend les unités de traitement (ou gestion), de mémoire et de commande. Cette technologie peut être dite à intelligence déportée .
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Dans cette réalisation particulière et avec l'utilisation d'un capteur AFS 8600 par exemple, le capteur 6 lui-même peut présenter des dimensions de 20 x 20 x 1.5 millimètres et le boîtier 2 lui-même d'environ 28 x 28 x 6 millimètres. Le boîtier séparé comprenant les unités de traitement, de mémoire et de commande peut présenter des dimensions de 84 x 55 x 24 millimètres par exemple. Ces exemples soulignent le caractère compact et potentiellement discret des deux boîtiers.
Séparer physiquement la zone d'identification ou acquisition (c'est-à-dire le capteur biométrique 6 et l'unité d'acquisition) de la zone de commande (c'est-àdire les unités de traitement, de mémoire et de commande) permet d'éviter qu'une personne puisse accéder à la partie commande en arrachant l'interface utilisateur et puisse court-circuiter l'identification ou authentification, ou bien puisse remplacer le boîtier par un autre configuré à son avantage.
La Fig. 2 montre une vue schématique d'une autre réalisation particulière du boîtier 2 selon l'invention, présentant deux sources lumineuses commandables 12 et commandées par une unité centrale 10. Les sources lumineuses 12, par exemples des diodes électroluminescentes, jouent le rôle de périphérique de sortie. Chaque état du système est représenté sur les diodes par une combinaison binaire, permettant à l'utilisateur de connaître à tout instant où il se trouve dans un menu, par exemple un menu de programmation du système ou un menu d'accès ou de commande. Les sources lumineuses 12 peuvent être remplacées par d'autres types de
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périphérique sonore (tel qu'un vibreur ou ronfleur (buzzer) par exemple) ou tactile par exemple.
La Fig. 6 montre un exemple de menu arborescent qui peut être parcouru par une réalisation particulière du boîtier 2 de commande selon l'invention.
Lors de l'initialisation, il est nécessaire d'enregistrer via le capteur 6 au moins un doigt maître, qui est alors considéré comme administrateur de plus haut niveau. La possibilité est alors donnée au maître de programmer et de gérer le boîtier 2, la liste des empreintes et utilisateurs autorisées, etc.
L'utilisateur possédant les droits de programmation commence par s'authentifier sur le capteur 6. Une fois reconnu, le boîtier 2 l'autorise à entrer dans le mode programmation. Le périphérique de sortie indique dans quelle partie du menu de type arborescent "se trouve" l'utilisateur via un code défini par le programmeur (par exemple un code binaire affiché sur des diodes électroluminescentes). Chaque nouvelle acquisition d'une image via le périphérique d'entrée (avec utilisation et nouvelle vérification des données d'authentification - pour une plus grande sécurité - ou non - pour la rapidité de traitement), c'est-à-dire par exemple le capteur d'empreintes digitales, permet de rentrer dans le sous-menu local et/ou de valider.
Pour passer d'un option à l'autre plusieurs façons sont possibles suivant le type de technologie utilisée (effleurement, ou pose d'une durée inférieure à la troisième durée comme expliqué plus haut, ou encore changement de doigt 16 dans le cas d'un capteur 2
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d'empreintes digitales, changement de main pour la reconnaissance de la forme des mains, etc.).
La Fig. 7 illustre schématiquement une méthode d'enregistrement de doigts 14 ou empreintes selon une réalisation particulière du boîtier 2 selon l'invention.
Cette méthode permet la programmation du boîtier 2. Une fois le doigt maître (ou doigt administrateur , peu importe le nom qui lui est donné) enregistré, le système passe dans une position donnée A dans le menu. Si une empreinte de courte durée est détectée (si la durée de l'identification est inférieure à la troisième durée comme expliqué plus haut) (cas (I) ou (II) ) ou si un effleurement est détecté (engendrant une détection de présence, mais pas d'identification) (cas (IV), (V) ou (VI) ), l'état du boîtier, c'est-à-dire dans ce cas-ci la situation dans le menu, passe en position A+l , c'est-à-dire dans une position suivante de même niveau dans l'arborescence.
Si, en revanche, une pose immobile ou identification d'une durée plus longue que la troisième durée est détectée (cas (III) ), l'état du boîtier 2, c'est-à-dire dans ce cas-ci la situation dans le menu, passe dans un sous-menu si toutefois un tel sous-menu existe. Si c'est le cas le même schéma de navigation tel que décrit plus haut est à nouveau engendré. S'il n'y a pas de sous-menu, un cas (III) déclenche alors la validation de l'option choisie (une action particulière est réalisée), un signal optional visuel ou sonore de validation est émis et la méthode se termine.
Ceci n'est qu'exemple de menu de programmation parcouru par un doigt maître. Des menus semblables peuvent exister pour une commande classique par un doigt
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utilisateur ou intermédiaire. Le boîtier de commande 2 et du système de commande dont il fait partie présentent des caractéristiques de sécurité plus robustes que les boîtiers de commande et systèmes de commande classiques faisant usage d'un mot de passe, d'une carte ou de tout autre moyen d'identification non biométrique.
Pour un doigt maître , une fois reconnu, le processeur permet de rentrer dans le menu de programmation et autorise ainsi le propriétaire du doigt 14 à paramétrer le programme ou utiliser certaines de ses fonctions telles que l'enregistrement d'un nouvel utilisateur, l'enregistrement de doigts maîtres additionnels, l'effacement d'un utilisateur, le paramétrage du niveau de sécurité souhaité, l'acquisition d'informations sur l'état du système (mémoire utilisée, version, ...) , etc.
La position dans le menu est donnée à l'utilisateur grâce à un ensemble de sources lumineuses commandables 12.
Dans une réalisation particulière du boîtier 2 selon l'invention, le capteur 6 est rectangulaire ou carré et est voisin à chaque coin d'une diode électroluminescente 12 (LED). L'utilisateur qui connaît le code de sortie est capable de se repérer grâce à la séquence d'allumage des diodes électroluminescentes 12 (LED).
La méthode la plus simple consiste à coder en binaire sur les 4 diodes électroluminescentes 12 (LED), ce qui permet d'avoir 16 possibilités :
EMI16.1
<tb>
<tb> Séquence <SEP> LED <SEP> 1 <SEP> LED <SEP> 2 <SEP> LED <SEP> 3 <SEP> LED <SEP> 4
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<tb> 2 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP>
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<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
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La Fig. 8 montre schématiquement un capteur 6 présentant quatre sources lumineuses commandables 12 d'une réalisation particulière du boîtier 2 selon l'invention. En haut à gauche est présenté le schéma de base du capteur 6 entouré de quatre diodes 12, les trois autres capteurs représentant avec une séquence donnée (un cercle noir représentant une diode allumée) à titre d'exemple.
Ce type de boîtier 2 comprenant capteur 6 et diodes 12 est à la fois robuste, compact et discret. Des diodes de couleurs différentes peuvent aussi être utilisées pour enrichir l'interface.
Dans un de ses aspects, l'invention porte également sur un système de contrôle d'accès et de paramétrisation d'un véhicule comprenant un capteur d'empreintes digitales 6, et permettant la lutte efficace contre la piraterie routière (car-jacking), que ce soit la prévention du vol (anti-vol) ou le traitement du vol (après-vol). En particulier le système est un système de reconnaissance et pistage (tracking) d'utilisateurs via des systèmes biométriques et la transmission d'information sur réseaux (satellite, de téléphone mobile ou similaire) pour la gestion d'autorisations d'utilisation, de suivis de véhicules et moyens (engins de chantiers, remorques, ...) et de traçage d'utilisateurs.
Actuellement, les dispositifs de pistage (tracking) de véhicules permettent de connaître exactement la position d'un véhicule. Il existe également des systèmes permettant d'agir éventuellement sur les commandes de la voiture
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(alimentation de carburant, alimentation électrique, ....).
Ces techniques étant principalement utilisées par les entreprises ayant des flottes importantes de véhicules.
D'autres systèmes, pouvant être combinés à celui mentionné ci-dessus, permettent de reconnaître un utilisateur grâce à l'usage de codes, mot de passe, badges, etc. Grâce à des contrôleurs et une gestion centrale, on cherche à savoir qui est passé où , sans vraiment y arriver et sans vraiment contrôler tout ce qui se passe.
Les systèmes d'identification utilisés (badges, mots de passe, codes, ...) ne permettent pas de s'assurer de façon fiable de l'identité de la personne qui se présente. En effet ces systèmes contrôlent ce que la personne qui se présente possède (badge), ou sait (code, mot de passe), mais pas qui elle est physiquement. Ainsi, une autre personne ayant eu accès à un identifiant, peut tromper ces contrôleurs, et se faire passer pour un ayant droit .
L'invention consiste à authentifier et à s'assurer de l'identité réelle de la personne, en utilisant un ou des systèmes biométriques basés sur la reconnaissance de caractères physiques intrinsèques à chaque personne (empreintes digitales de surface et/ou révélée par flux sanguin (ou effet capacitif) ou technologie équivalente, forme de la main, fréquences et modulation de la voix, ...), afin de contrôler la bonne utilisation de moyens (véhicules, engins de chantier, ...), en terme d'espace et de temps (utilisation dans un secteur et laps de temps défini).
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Le système nécessite l'identification de l'utilisateur afin de pouvoir employer un véhicule ou moyen donné, et permet de connaître à distance l'identité de l'utilisateur, sa position et l'heure de l'action.
A cette fin, le système selon l'invention couple des capteurs biométriques avec des systèmes de pistage (tracking) par satellite (ou réseau) et de gestion de flotte ou équivalent par réseau et/ou satellite.
L'identification obligatoire avant chaque mise en marche du véhicule (ou autre moyen), permet de s'assurer que l'utilisateur est bien autorisé à l'employer, et d'envoyer via réseau (Internet, GSM, ...) un signal à la centrale de surveillance indiquant les identifiants du véhicule et de l'utilisateur, ainsi que sa position géographique, l'heure de l'évènement, et éventuellement les actions mises en marche. Afin de s'assurer constamment de la bonne utilisation des moyens, la centrale peut également demander une identification à une fréquence prédéfinie, afin d'éviter la mise en marche par un autorisé , et la manipulation par un tiers non autorisé .
A distance, la centrale peut aussi envoyer des données via réseau : nouveaux utilisateurs, modifications des horaires ou lieux autorisés, etc. L'objectif de l'invention est de s'assurer de la bonne utilisation des moyens (d'une entreprise, collectivité, ...) suivant une charte pré-établie et connue à la fois de la centrale et des utilisateurs autorisés. Les fichiers biométriques gérés ne permettent pas de reproduire physiquement les caractéristiques captées, assurant ainsi un respect des libertés individuelles. Seulement certains points sont connus, et non l'empreinte totale.
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L'invention peut être élargie à tout système de gestion à distance d'utilisateurs prédéfinis et identifiés grâce à des procédés biométriques : empreintes digitales, morphologie des mains, reconnaissance de la voix, du visage, de l'iris, etc. Il peut être appliqué à tout domaine nécessitant la connaissance instantanée d'un utilisateur de véhicule ou moyen : gestion d'une flotte de véhicules d'entreprise, gestion d'un ensemble de véhicules industriels, ou application spécifique de type maritime, aéronautique, etc.
La Fig. 9 illustre schématiquement les composantes d'un système de reconnaissance et de pistage (tracking) selon la réalisation particulière décrite ci-dessus.
Les communications entre l'unité de traitement du boîtier 2, le boîtier de pistage (tracking) et la centrale de surveillance peuvent se faire par plusieurs réseaux ou protocoles de communication : ethernet, internet, satellite, GSM, GPS, USB, RS232 ou autres. Les principales informations qui sont envoyées à la centrale sont : le fichier de signature numérique de l'empreinte du doigt présenté, la position géographique, l'heure, la date, etc.
Les données renvoyées par la centrale permettent au moyen (véhicule, engin de chantier, ...) de commencer à fonctionner dans les conditions définies.
L'historique des données et informations échangées est enregistré, pour un temps défini spécifiquement pour chaque application. A un intervalle t , également paramétrable, la centrale interroge le boîtier et réactualise les données (avec éventuellement la demande d'une nouvelle
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identification) en renvoyant les commandes correspondant à la personne identifiée, la position géographique, l'heure, la date, etc de manière à faire fonctionner le véhicule ou moyen en conditions normales, restreindre le fonctionnement suivant la personne identifiée (fonctions spéciales, limitation de vitesse, ...), etc.
La Fig. 10 illustre schématiquement une méthode de reconnaissance et de pistage (tracking) selon l'aspect de l'invention discuté ci-dessus. Une fois un doigt 14 détecté, si celui-ci est reconnu, une requête d'autorisation est envoyée à la centrale. La requête comprend la signature d'empreinte digitale (ou plus généralement la signature biométrique), la position géographique, etc. La centrale vérifie quelles actions peuvent être entreprises par l'utilisateur correspondant à l'empreinte reçue, au temps T donné. Si les actions requises ne sont pas acceptées, un signal de refus est envoyé, sinon un signal ou des signaux autorisant des actions limitées ou non est envoyé.
En outre, une communication à intervalles réguliers est établie entre le boîtier du véhicule (ou autre moyen) et la centrale de manière à permettre l'enregistrement de l'historique des actions de l'utilisateur et du véhicule au cours du temps.
Dans une variante de l'invention, le capteur d'empreintes digitales 6 est remplacé par un capteur des caractéristiques de la main, un capteur des caractéristiques de l'iris, ou encore un capteur des caractéristiques d'un visage. Dans le cas de la détection des caractéristiques de la main, la description ci-dessus s'applique mutatis mutandis. Dans le cas de la détection des caractéristiques de l'iris, l'oeil gauche et l'#il droit
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peuvent servir tour à tour pour engendrer des instructions de commande différentes déterminées et naviguer dans un menu par exemple. La durée d'exposition de l'iris au détecteur peut également servir pour engendrer des instructions de commande différentes déterminées.
Par commande ou instruction de commande, il faut comprendre tout signal représentant une instruction de commande permettant la commande d'un dispositif automatique. Par boîtier de commande, il faut comprendre toute interface de commande, d'enregistrement, d'authentification, de gestion, de programmation ou de contrôle via un système de reconnaissance biométrique, même faisant partie d'une surface de commande plus étendue.
L'homme du métier comprendra que tout type de capteur 6 d'empreintes digitales peut être utilisé dans le boîtier 2 selon l'invention, dans la mesure où le temps de détection de la présence d'un doigt (durée Ta) est plus court que le temps de détection d'une empreinte (durée Tb).
L'utilisation de capteur d'empreintes sous-cutanées, sans trace , permet d'accroître sensiblement le niveau de sécurité par rapport aux autres technologies utilisées par les capteurs d'empreintes de surface, puisqu'il est impossible de tromper le capteur 6 avec de faux doigts 14.
L'invention concerne également une interface utilisateur telle que revendiquée (revendication 9) et un programme d'ordinateur ou support ou signal contenant un tel programme, tels que revendiqués (revendication 10).
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Dans une variante de l'invention, le capteur d'empreintes digitales 6 n'est pas capable de transmettre hors du boîtier 2 une instruction de commande déterminée 8 dépendante de l'orientation détectée d'un doigt 14 sur le capteur 6, mais présente les autres caractéristiques de l'invention. Dans cette variante, le capteur 6 est totalement insensible à l'orientation de l'empreinte digitale.
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CONTROL BOX WITH DIGITAL FINGER SENSOR Field of the invention
The invention relates to a control box comprising a fingerprint sensor; sensor being able to transmit out of the housing a particular control command dependent on the detected orientation of a finger on the sensor.
This type of control unit can for example be integrated into a control system of an automatic device, with authentication based on the biometric recognition or not, for an access control or locking control system, an anti-tampering system. vehicle theft, vehicle control (with parameterization and speed limitation for example) or a satellite tracking system for a fleet of vehicles.
State of the art
Such types of control box, or control interface, are known in the state of the art.
US patent application US 2004/0132490 A1 for example discloses a mobile phone terminal having a screen and a keyboard. A biometric detector is disposed on the operation surface for scanning and identifying a fingerprint. The terminal is controlled in particular according to the orientation of the fingerprint.
It is for example possible for a user to dial a telephone number by successive identification of his fingerprint in different orientations on the detector. In order to finish the composition of the
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phone, the user leaves the finger representing the last digit on the detector longer than a given interval, which automatically triggers the effective dialing of the telephone number for the establishment of the communication.
Although the control units, or control interfaces, of the state of the art have undeniable advantages for easy control of a device and allow for example intuitive navigation through a menu, these may be revealed. difficult to use for the general public. Indeed, put his finger for the identification of his fingerprint for a precisely shorter duration or precisely greater than a fixed period, respectively for example to dial a new number of a phone number or to complete the composition of a number can be tricky and lead to manipulation errors.
Summary of the invention
An object of the invention is to provide a control box easier to use for the general public and generally leading to fewer handling errors.
To this end, the control unit according to the invention is characterized in that the sensor requires a first duration to detect the presence of a finger and a second duration to acquire the fingerprint, the first duration being less than the second. duration; the housing being capable of transmitting thereto a particular control command dependent on whether a finger remains resting on the sensor is substantially immobile, during a longer exposure time than
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third duration, the third duration being greater than the first and second durations;
moving or stationary, during a duration of laying shorter than the third duration, it does not matter that the duration of laying is lower or greater than the second duration.
The control unit according to the invention is easier to use and entering with it two distinct commands determined is easier for the following reasons.
Whereas, in the state of the art, an identification of the impression is necessary for the generation of any command and the duration of the identification makes it possible to distinguish from the command generated, the control unit according to the invention makes it possible to generate or cause a command even in the case where the imprint is not identified.
A sensor requiring a first duration, a first period of time, to detect the presence of a finger on the sensor and a second period greater than the first to capture the fingerprint is used. The first duration may for example be one millisecond and the second duration of 100 milliseconds. A third duration, superior to the first two, separates the two distinct commands and is in a way the boundary for the interpretation of the choice of a user. This third can for example be set at 500 milliseconds. Users who have a sufficient intuitive perception of what constitutes a duration greater or less than the third duration have no difficulty in putting their finger for a period shorter or longer than the third
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duration.
So they have no problem generating one or the other order. On the other hand, users with a poorer perception of the duration or having a lower digital or manual skill can, and this is a significant effect of the invention, simply touch the sensor, ie that is, they can simply pass their finger on the surface of the sensor to generate one of two distinct commands.
In the case of a touch, the finger being mobile, regardless of the duration of the touch, there is no detection of the fingerprint, but just a detection of the presence of a finger. In this case, it is therefore always the command related to a duration less than the third duration that is generated. In order to generate the command linked to a duration greater than the third duration, it suffices to leave the finger motionless for a long time on the sensor, which generally presents no difficulty.
The housing according to the invention is therefore easier to use for the general public and in particular for people with poor perception of time or a lesser digital or manual skill, and the housing therefore generally leads to fewer handling errors. It should be noted, however, that the possibility of generating one of the two commands by touching the sensor does not exclude the possibility of generating this command by short term identification, controlled. Two approaches are therefore possible to generate the command related to the shorter duration, ie the pose for a controlled duration (less than the third duration), or the touch (not leading an identification). The housing is flexible, in that it is suitable for two different uses.
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The control unit according to the invention offers a great security of access thanks to the need for a fingerprint identification for access to certain commands, a great wealth of potential distinct commands for intuitive navigation in a menu or a tree for example and finally a relative ease and flexibility of use. Several orientations of the same finger and different fingers can indeed generate separate commands. In addition, at least two distinct determined commands can be generated depending on the duration of laying of the finger.
They can also be generated according to the fact that the sensor is simply touched (mobility of a finger on the sensor) or that a finger is placed on the sensor for a duration greater than the third duration (prolonged immobility of a finger on the sensor).
Those skilled in the art will understand that by the expression the sensor is able to transmit out of the housing a determined control instruction dependent on the detected orientation of a finger on the sensor, to be quite precise, it must of course to understand the sensor is able to transmit out of the housing a specific control instruction dependent on the fingerprint and its orientation on the sensor, that is to say, not only dependent on the individual to which the finger belongs but also the orientation of the finger when laying on the sensor.
A particular embodiment of the housing according to the invention further comprises a central unit managing the state of the housing, in the sense of a state of a finite state machine; and at least two controllable light sources
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disposed near the sensor for communicating the state of the housing to a user.
This particular embodiment has the advantage of simplicity of visualization of the states of the system, in a particularly compact manner and not understandable by third parties who do not know the meaning of the codes. Two light sources make it possible to represent four distinct states, three light sources eight distinct states, and so on.
A particular embodiment of the housing according to the invention comprises a control surface on which the sensor is arranged, and on which the sensor is the only active input component or input device present.
Many state-of-the-art control interfaces, although based on a biometric recognition, must be programmed via an external device such as a remote control, a keyboard integrated or not to the housing 2, a computer or a computer. dedicated device. In case of the theft of the external device or external programming device, anyone in possession of the device can potentially register, that is to say, register his fingerprint as an authorized fingerprint, de-register someone or reset the system. authentication or command. By allowing the entry of data only via a fingerprint, the housing according to the particular embodiment of the invention prevents any hacking of the system.
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In a particular embodiment of the housing according to the invention, a database or list of authorized fingerprints are listed. In order to enter the authorized fingers or fingerprints, ie the fingers or fingerprints having the authorization to generate commands via the control box, one or more master fingers (that is to say one or more than one administrator finger) or one or more master fingerprints are recorded when the control box is initialized. These fingers or fingerprints may in turn register authorized fingers or fingerprints and thus program or parameterize the behavior of the control box vis-à-vis the fingerprints.
The housing comprising a master finger finger system according to a particular embodiment of the invention is intended to substantially guarantee the inviolability of the programming of the system by a formal recognition, via its biometric characteristics, of the person who wishes to program the system. housing.
According to a particular embodiment of the invention, the control unit can be programmed and the database or fingerprint list (with their authorization attributes) can be fulfilled only by means of the fingerprint sensor (only peripheral device). input in this case) and through a system status indicator.
The indicator of the state of the system may for example be a series of controllable light sources, for example light-emitting diodes (LEDs), compact and reliable.
A compact and secure user interface is thus realized.
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Brief description of the figures
These and other aspects of the invention will be clarified in the detailed description of particular embodiments of the invention, with reference to the drawings of the figures, in which:
Fig.1 shows a schematic view of a particular embodiment of the housing according to the invention;
Fig. 2 shows a schematic view of another particular embodiment of the housing according to the invention, having two controllable light sources;
Fig. 3 to 5 shows three lines of time illustrating the operating principle of the control unit according to the invention;
Fig. 6 shows an example of a tree menu adapted to be traversed by a particular embodiment of the control unit according to the invention;
Fig. 7 schematically illustrates a method of recording fingers or fingerprints in a particular embodiment of the control box according to the invention;
Fig. 8 schematically shows a sensor and controllable light sources of a particular embodiment of the control unit according to the invention;
Fig. 9 schematically illustrates the components of a recognition and tracking system according to another aspect of the invention; Fig. 10 schematically illustrates a method of recognition and tracking according to this other aspect of the invention.
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The figures are not drawn to scale.
Generally, similar elements are denoted by similar references in the figures.
Detailed description of particular embodiments
The time lines of Figs. 3 to 5 illustrate the possibilities of controls based on the duration of a mobile or immobile pose of a finger 14 on the sensor 6 according to the invention. The dotted arrow drawn above the line in solid lines in each of the three figures represents the duration of the laying of a finger or the duration of the touch by a finger 14 of the sensor 6. The three arrows in solid lines represent the three durations Ta, Tb and Tc. A pose or a touch of a duration less than the first duration Ta are considered not to have occurred from the point of view of the sensor 6, since they are undetectable.
Six cases can occur: a laying of a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the first duration Ta but less than the second duration Tb (see FIG.
3), (II) a fitting of a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the second duration Tb but less than the third duration Tc (see FIG. 4), (III) a laying of a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the third duration Tc (see Fig. 5), (IV) a touch by a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the first duration Ta but less than the second duration Tb (see Fig. 3), (V) a touch by a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the second duration Tb but less than the third duration Tc (see Fig. 4), and (VI) a touch by a finger 14 on the sensor 6 with a duration greater than the third duration Tc (see FIG 5).
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In the case (I), the presence of the finger 14 is detected but the fingerprint is not identified; in cases (II) and (III), the presence is detected and the fingerprint is identified; in the cases (IV), (V) and (VI), the presence is detected but the imprint is not (scanning is not possible because of the touch, ie the mobility of the finger). A first determined command corresponds to cases (I), (II), (IV), (V) and (VI) and a second determined command corresponds to case (III).
FingerLoc AFS 8600 RF fingerprint sensor 6, available from AuthenTec, 709 S.
Harbor City Blvd., Melbourne, Florida 32901, United States of America, may for example be used. This sensor 6 reacts only to the presence of a finger whose skin is irrigated by the blood. It performs a large number of frames per second (up to 1500). If the sensor 6 in question is configured to send 1500 signals per second, Ta is then equal to 0.66 milliseconds. The number of successive signals transmitted by the sensor 6 itself to the processing unit can advantageously be counted so as to calculate the duration of laying or touching a finger 14 on the sensor 6, and so decide one action or the other following this time. The time required for a complete scan of a fingerprint is about 100 milliseconds, Tb is therefore about 100 milliseconds in this case.
The FingerLoc AFS 8600 sensor measures 9216 points of the internal fingerprint (approximately 1 millimeter under the skin) on 1 square centimeter of sensory surface. Then he analyzes these 9216 points to extract between .12 and 20
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which have special features called minutiae and each having 4 parameters. These characteristic points constitute a signature or digital template of the imprint. Each finger 14 presented is then analyzed and compared to the signatures in memories. When a template in memory corresponds to that of the presented finger, the processor then gives the order of the action corresponding to this template.
Fig. 1 schematically illustrates a particular embodiment of a control box 2 according to the invention, comprising a fingerprint sensor 6 on a control surface 4, the housing 2 being capable of transmitting a control signal representing a control command 8 .
The control box 2 according to this particular embodiment is part of a more general control system comprising, in addition to a fingerprint sensor 6, a memory unit (not shown) capable of containing at least electrical data representing a state among possible states of the system, and data acquisition units from the sensor 6, processing thereof and control for the generation of the actual control (opening or locking a door for example).
The memory unit (not shown) makes it possible to store a state in the sense of a state of a finite state machine, and also allows the storage of the data relating to the authorized fingerprints.
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The acquisition unit (not shown) consists of electromagnetic or electronic means for acquiring data from the sensor 6 and transmitting an acquired signal (not shown), electrical, electromagnetic or optical, for example, based on the data acquired.
The processing unit (not shown) is constituted by electromagnetic or electronic means for receiving the acquired signal, for consulting and / or modifying the data of the memory unit as a function of the acquired signal, and thus modifying for example the state of the system, for transmitting a signal, electrical, electromagnetic or optical, for example, depending on the data and representing the state of the system, and for transmitting a signal representing the command.
The control unit (not shown) consists of electromagnetic or electronic means for receiving the signal representing the command, and is capable of transmitting a physical command as a function of the signal.
The memory units, acquisition, processing and control may or may not all be present in the housing 2 itself. In a particular embodiment of the control box 2 according to the invention and the more global control system including the box 2 according to the invention, the processing, memory and control units are separated from the sensor 6. In this particular embodiment, a separate housing, hidden or arranged in a difficult to access location includes processing units (or management), memory and control. This technology can be called remote intelligence.
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In this particular embodiment and with the use of an AFS 8600 sensor for example, the sensor 6 itself may have dimensions of 20 x 20 x 1.5 millimeters and the housing 2 itself of about 28 x 28 x 6 millimeters. The separate housing including processing, memory and control units may have dimensions of 84 x 55 x 24 millimeters for example. These examples underline the compact and potentially discrete nature of the two cases.
Physically separating the identification or acquisition area (i.e. biometric sensor 6 and acquisition unit) from the control area (i.e. processing, memory and control units) ) prevents a person from accessing the control part by tearing the user interface and bypassing the identification or authentication, or can replace the box with another configured to its advantage.
Fig. 2 shows a schematic view of another particular embodiment of the housing 2 according to the invention, having two controllable light sources 12 and controlled by a central unit 10. The light sources 12, for example light-emitting diodes, act as a peripheral device. exit. Each state of the system is represented on the diodes by a binary combination, allowing the user to know at any time where he is in a menu, for example a system programming menu or an access menu or command. The light sources 12 may be replaced by other types of
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sound device (such as a vibrator or buzzer for example) or touch for example.
Fig. 6 shows an example of a tree menu that can be traversed by a particular embodiment of the control box 2 according to the invention.
During initialization, it is necessary to record via the sensor 6 at least one master finger, which is then considered as a higher level administrator. The possibility is then given to the master to program and manage the housing 2, the list of fingerprints and authorized users, etc.
The user having the programming rights begins by authenticating on the sensor 6. Once recognized, the box 2 authorizes it to enter the programming mode. The output device indicates in which part of the tree type menu "is" the user via a code defined by the programmer (for example a binary code displayed on light-emitting diodes). Each new acquisition of an image via the input device (with use and new verification of the authentication data - for greater security - or not - for the speed of processing), that is to say for example the fingerprint sensor, allows to enter the local submenu and / or validate.
To switch from one option to the other several ways are possible according to the type of technology used (touch, or pose of a duration less than the third duration as explained above, or even change of finger 16 in the case of a sensor 2
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fingerprint, change of hands for recognition of the shape of hands, etc.).
Fig. 7 schematically illustrates a method of recording fingers 14 or fingerprints according to a particular embodiment of the housing 2 according to the invention.
This method allows the programming of the box 2. Once the master finger (or administrator finger, no matter what name it is given) saved, the system goes to a given position A in the menu. If a short fingerprint is detected (if the duration of the identification is less than the third duration as explained above) (case (I) or (II)) or if a touch is detected (generating a presence detection, but no identification) (case (IV), (V) or (VI)), the state of the case, that is to say in this case the situation in the menu, goes to position A + l, that is to say in a next position of the same level in the tree.
If, on the other hand, a still pose or identification of a duration longer than the third duration is detected (case (III)), the state of the case 2, that is to say in this case the situation in the menu, go into a submenu if however such a submenu exists. If this is the case, the same navigation scheme as described above is generated again. If there is no submenu, a case (III) then triggers the validation of the chosen option (a particular action is performed), an optional visual or audible validation signal is issued and the method ends. .
This is just an example of a programming menu that is traversed by a master finger. Similar menus may exist for a classic finger command
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user or intermediary. The control box 2 and the control system of which it is part have more robust security features than conventional control units and control systems using a password, a card or any other means of control. non-biometric identification.
For a master finger, once recognized, the processor can enter the programming menu and allows the owner of the finger 14 to set the program or use some of its functions such as the registration of a new user, the recording additional master fingers, erasing a user, setting the desired security level, acquiring system status information (memory used, version, etc.), etc.
The position in the menu is given to the user through a set of controllable light sources 12.
In a particular embodiment of the housing 2 according to the invention, the sensor 6 is rectangular or square and is adjacent to each corner of a light emitting diode 12 (LED). The user who knows the exit code is able to find his way through the ignition sequence of light emitting diodes 12 (LED).
The simplest method is to code in binary on the 4 light-emitting diodes 12 (LED), which allows to have 16 possibilities:
EMI16.1
<Tb>
<tb> Sequence <SEP> LED <SEP> 1 <SEP> LED <SEP> 2 <SEP> LED <SEP> 3 <SEP> LED <SEP> 4
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP>
<tb> 2 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP>
<Tb>
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EMI17.1
<Tb>
<tb> 3 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<Tb>
Fig. 8 schematically shows a sensor 6 having four controllable light sources 12 of a particular embodiment of the housing 2 according to the invention. At the top left is shown the basic diagram of the sensor 6 surrounded by four diodes 12, the other three sensors representing with a given sequence (a black circle representing a lit diode) as an example.
This type of housing 2 comprising sensor 6 and diodes 12 is robust, compact and discrete. Diodes of different colors can also be used to enrich the interface.
In one of its aspects, the invention also relates to a system for controlling access and parameterization of a vehicle comprising a fingerprint sensor 6, and allowing the effective fight against car-jacking, whether the prevention of theft (anti-theft) or the treatment of theft (after-flight). In particular, the system is a system for recognizing and tracking users via biometric systems and transmitting information over networks (satellite, mobile phone or similar) for the management of authorization of use, monitoring vehicles and means (construction machines, trailers, ...) and user tracing.
Currently, the tracking devices of vehicles make it possible to know exactly the position of a vehicle. There are also systems allowing to act possibly on the controls of the car
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(fuel supply, power supply, ....).
These techniques are mainly used by companies with large fleets of vehicles.
Other systems, which can be combined with the one mentioned above, make it possible to recognize a user through the use of codes, passwords, badges, etc. Through controllers and central management, we are trying to find out who has gone where, without really getting there and without really controlling everything that's going on.
The identification systems used (badges, passwords, codes, etc.) do not make it possible to reliably ascertain the identity of the person who presents himself. Indeed, these systems control what the person who comes has (badge), or knows (code, password), but not who she is physically. Thus, another person having had access to an identifier, can deceive these controllers, and pretend to be entitled.
The invention consists in authenticating and ensuring the real identity of the person, by using one or more biometric systems based on the recognition of physical characters intrinsic to each person (fingerprints of surface and / or revealed by blood flow (or capacitive effect) or equivalent technology, shape of the hand, frequencies and modulation of the voice, ...), in order to control the good use of means (vehicles, construction equipment, ...), in term of space and time (use in a sector and defined time period).
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The system requires identification of the user in order to be able to use a given vehicle or medium, and allows to know remotely the identity of the user, his position and the time of the action.
To this end, the system according to the invention pairs biometric sensors with tracking systems by satellite (or network) and fleet management or equivalent by network and / or satellite.
The mandatory identification before each start of the vehicle (or other means), ensures that the user is authorized to use it, and send via network (Internet, GSM, ...) a signal to the central monitoring station indicating the identifiers of the vehicle and the user, as well as its geographical position, the time of the event, and possibly the actions started. In order to constantly ensure the proper use of the means, the central can also request identification at a pre-defined frequency, to prevent startup by an authorized, and manipulation by an unauthorized third party.
From a distance, the control panel can also send data via the network: new users, changes to schedules or authorized locations, etc. The objective of the invention is to ensure the proper use of the means (of a company, community, ...) following a pre-established and known charter of both the central and authorized users. Managed biometric files do not physically reproduce captured features, thus ensuring respect for individual freedoms. Only certain points are known, not the total footprint.
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The invention can be extended to any system for remote management of predefined users identified by biometric methods: fingerprints, morphology of the hands, recognition of the voice, face, iris, etc. It can be applied to any field requiring instant knowledge of a vehicle user or medium: management of a fleet of company vehicles, management of a set of industrial vehicles, or specific application of the maritime, aeronautical, etc. .
Fig. 9 schematically illustrates the components of a recognition and tracking system according to the particular embodiment described above.
The communications between the case processing unit 2, the tracking unit and the central monitoring unit can be done by several communication networks or protocols: ethernet, internet, satellite, GSM, GPS, USB, RS232 or other . The main information that is sent to the central are: the fingerprint digital signature file presented, the geographical position, the time, the date, etc.
The data returned by the central allow the means (vehicle, construction equipment, ...) to start operating under the defined conditions.
The history of the data and information exchanged is recorded, for a time defined specifically for each application. At an interval t, which can also be parameterized, the control panel interrogates the housing and updates the data (possibly with the request for a new
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identification) by returning orders corresponding to the identified person, geographical position, time, date, etc. in order to operate the vehicle or means in normal conditions, restrict the operation according to the identified person (special functions, limitation of speed, ...), etc.
Fig. 10 schematically illustrates a method of recognition and tracking according to the aspect of the invention discussed above. Once a finger 14 detected, if it is recognized, an authorization request is sent to the central. The request includes the signature of fingerprint (or more generally the biometric signature), the geographical position, etc. The control panel verifies what actions can be taken by the user corresponding to the received impression, at given time T. If the required actions are not accepted, a refusal signal is sent, otherwise a signal or signals allowing limited actions or not is sent.
In addition, a communication at regular intervals is established between the vehicle housing (or other means) and the central to allow the recording of the history of actions of the user and the vehicle over time.
In a variant of the invention, the fingerprint sensor 6 is replaced by a sensor of the characteristics of the hand, a sensor of the characteristics of the iris, or a sensor of the characteristics of a face. In the case of the detection of the characteristics of the hand, the description above applies mutatis mutandis. In the case of detection of characteristics of an iris, the left eye and the right eye
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can be used in turn to generate different control commands determined and navigate a menu for example. The duration of exposure of the iris to the detector can also be used to generate different control commands determined.
By command or control instruction, it is necessary to understand any signal representing a command instruction for the control of an automatic device. By control box is meant any control, registration, authentication, management, programming or control interface via a biometric recognition system, even as part of a larger control surface.
Those skilled in the art will understand that any type of fingerprint sensor 6 can be used in the housing 2 according to the invention, insofar as the detection time of the presence of a finger (duration Ta) is shorter. than the detection time of a fingerprint (duration Tb).
The use of subcutaneous impression sensor, without trace, makes it possible to substantially increase the level of safety compared to the other technologies used by the surface impression sensors, since it is impossible to deceive the sensor 6 with false fingers 14.
The invention also relates to a user interface as claimed (claim 9) and a computer program or support or signal containing such a program, as claimed (claim 10).
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In a variant of the invention, the fingerprint sensor 6 is not able to transmit out of the housing 2 a determined control command 8 dependent on the detected orientation of a finger 14 on the sensor 6, but present the other features of the invention. In this variant, the sensor 6 is totally insensitive to the orientation of the fingerprint.