DISPOSITIF DE VEILLE OMNIDIRECTIONNEL A COUVERTURE OPTIMALE DE L'ESPACE ENVIRONNANT PAR JONCTION DE
CHAMPS.
L'invention se rapporte au domaine de la prise de vue ou de l'observation nécessitant une couver¬ ture angulaire importante. De telles observations sont requises, par exemple, lorsqu'il s'agit d'effectuer de la veille ou de la surveillance panoramique. Le domaine spectral concerné est celui des radiations visibles ou infrarouges suivant les conditions de fonctionnement (de nuit, de jour, dans l'espace, au sol). Le choix du type de détecteurs utilisés (détecteurs CCD au sili- cium, détecteurs hybrides infrarouges, intensificateurs de lumière, tube vidicon, etc..) est alors déterminé en fonction notamment de la coïncidence entre son do¬ maine spectral de sensibilité et le domaine des radia¬ tions visé. L'objet de l'invention concerne, plus par¬ ticulièrement, un dispositif de veille omnidirection- nelle couvrant la totalité de l'espace environnant à l'aide de champs d'observation jointifs.
L'invention s'applique aussi bien à la veille aéroportée que terrestre, sans limitation du domaine spectral :
- en veille aéroportée, l'observation cou¬ vre alors 4U stéradians ;
- en version sol-air, la couverture est alors limitée au demi espace supérieur ;
- la bande spectrale couverte est fonction du type de mission dédiée : par exemple, la bande spec¬ trale concernée est 3 - 5 μm par la mise en oeivre d'un détecteur au platine-silicium (Pt-Si) lorsque l'on s'at-
tache plus particulièrement à la détection de points chauds, tels que des missiles ou des propulseurs.
Pour obtenir une couverture d'espace angu¬ laire importante, deux méthodes sont à l'heure actuelle utilisées. Ces méthodes d'observation s'analysent tant sur le plan de la couverture spatiale fournie, que sur le plan de la résolution angulaire et de la cadence d'exploration obtenues.
La première méthode consiste à associer un objectif fixe à très grand champ, appelée classiquement "fish eye" dans le domaine de la photographie, à un détecteur bidimensionnel de type matriciel. L'utilisa¬ tion dans la bande infrarouge d'un tel objectif (avec un champ de 112° et une ouverture à F/1,2) associée à une matrice détectrice Pt-Si de 512 x 512 capteurs élé¬ mentaires est décrite dans le Journal SPIE volume 1488, pages 368 à 375.
L'avantage principal de cette méthode ré¬ side dans le fait qu'elle permet de s'affranchir de l'utilisation d'un dispositif de balayage optomécanique : en effet, un détecteur matriciel capte directement toute l'image de la scène observée, sans nécessiter de balayage par projection de cette image sur le détecteur à l'aide d'un groupe optique de focali- sation adapté. L'exploration du paysage peut ainsi s'ef¬ fectuer à une cadence très élevée, limitée seulement par les temps d'intégration des charges libérées au niveau du capteur proportionnellement à 1' éclairement qu'il reçoit, selon la technique CCD bien connue. L'inconvénient majeur de ce type de solu¬ tion est sa faible résolution angulaire. La résolution angulaire se définit classiquement comme l'angle mini¬ mal pour lequel deux objets, situés à une distance cor¬ respondant à une portée donnée, sont vus distinctement par un même capteur. Plus le champ à couvrir est impor-
tant, plus la résolution est médiocre. Dans le cas de détecteurs matriciels et pour un champ donné, la résolu¬ tion est en fait directement limitée par la surface des capteurs élémentaires du détecteur matriciel et donc, pour une matrice de dimension donnée, par le nombre de capteurs élémentaires dans cette matrice. D'autre part, cette résolution ne peut être considérée comme cons¬ tante que le long du champ, c'est-à-dire pour les cap¬ teurs situés au centre de la matrice et dont les champs objets conjugués ne subissent pratiquement pas de dis¬ torsion.
Une deuxième méthode, plus classiquement utilisée dans le domaine de l'infrarouge, met en oeuvre un système optomécanique de balayage associé à un détec- teur permettant de couvrir un champ plus large.
Le détecteur se présente alors sous la forme d'une barrette longitudinale comportant un nombre réduit de rangées de capteurs élémentaires. Le système optomécanique effectue le balayage de la barrette sur une image intermédiaire formée par un système optique de tête qui, suivant les dimensions-de la barrette, est effectué selon une direction (balayage trame) ou deux directions (balayage ligne et trame). Le balayage est réalisé à l'aide d'un miroir oscillant ou d'un prisme tournant avec une certaine période définissant la ca¬ dence de balayage. Il a été par exemple réalisé un sys¬ tème à tête de balayage par miroir assurant une couver¬ ture de 120° x 80° dans le domaine des radiations infra¬ rouges à une cadence de 2 hertz. Un système à balayage par prisme est par ailleurs décrit dans le Journal SPIE volume 782, pages 300, 38 et suivantes. Ce j isme as¬ sure une exploration de 3,3 stéradians à une fréquence de 3,6 hertz.
Les inconvénients des systèmes basés sur une exploration par balayage sont multiples :
les cadences d'exploration sont faibles : elles sont limitées par les besoins en por¬ tée qui imposent un champ objet élémentaire exploré faible durant le temps d'intégration des charges du détecteur ; la résolution que doit fournir le système (typiquement 0,5°) ne peut dès lors être atteinte qu'au détriment de la vitesse de balayage ; les rendements de balayage sont médiocres : au cours du balayage, les capteurs élémen- taires voisins sont amenés à "voir" des portions d'es¬ pace identiques de sorte que la couverture angulaire de l'espace n'est pas optimale ; de même l'obtention d'une résolution constante dans le champ impose généra¬ lement des rendements de balayage faible ; - ce type de système à très large champ de vision nécessite des hublots de fermeture (dômes) de réalisation complexe et de coût élevé.
Mais, que ce soit avec ou sans système opto-mécanique de balayage, les systèmes antérieurs n'offrent pas une couverture totale de tout l'espace environnant. Afin d'obtenir une telle couverture, avec une bonne résolution angulaire et à une cadence de "ra¬ fraîchissement" d'image élevée, l'invention propose d'utiliser plusieurs objectifs à grand champ du type "fish eye", chaque objectif étant associé à un détec¬ teur bidimensionnel pour former un module de détection, l'ensemble des modules de détections couvrant de ma¬ nière optimale un espace objet de dimension aussi grande que voulue ; de plus, la distorsion de chaque objectif est adaptée de manière à rendre les champs objets de deux mosaïques détectrices jointives sans se chevaucher, le nombre de modules de détection étant déterminé en fonction de l'espace à couvrir.
Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de veille omnidirectionnel à couverture
optimale de l'espace environnant par jonction de champs, comportant des moyens optiques de formation d'images sur au moins un détecteur bidimensionnel du type CCD capable de délivrer un signal vidéo de visuali- sation de l'image projetée, caractérisé en ce que les moyens optiques comprennent plusieurs objectifs grand angulaire de type "fish eye", chaque objectif grand angulaire étant associé à un détecteur bidimensionnel pour former un module de détection, en ce que le nombre de modules de détection est adapté à la dimension glo¬ bale de l'espace environnant à couvrir, et en ce que chaque objectif grand angulaire possède une loi de dis¬ torsion choisie pour rendre jointifs les champs objets limités couverts par deux détecteurs voisins. Selon une forme de réalisation, le disposi¬ tif de vei-lle omnidirectionnelle selon l'invention cou¬ vre une sphère objet complète, c'est-à-dire un angle solide de 4H stéradians, à l'aide de six objectifs grands angulaires associés à six détecteurs pour former six modules de détection disposés sur les faces d'un cube.
Le dispositif selon l'invention offre une résolution angulaire satisfaisante et uniforme quelle que soit la position de l'objet observé dans l'espace environnant. En effet, la multiplication du nombre d'ob¬ jectifs restreignant le champ couvert par chacun, par exemple de l'ordre de 2 stéradians dans la forme de réalisation proposée, la résolution angulaire n'est pas entachée (<0,5°) et reste uniforme du fait de la distor- sion relativement conservative des objectifs grand angu¬ laire utilisés.
L'invention autorise des cadences d'explo¬ ration importantes (100 Hz à 1 KHz) pour une complexité mécanique minimale, sans nécessiter de dôme de ferme- ture de conception délicate, ni de système de balayage.
Avantageusement, lorsque les détecteurs présentent des taux de remplissage de capteurs élémen¬ taires insuffisants, il est adjoint à chaque détecteur un élément de microbalayage, du type à lame tournante, pour supprimer les zones de l'espace objet rendues inac¬ cessibles du fait de l'existence de zones aveugles si¬ tuées entre les capteurs élémentaires du détecteur.
L'invention sera mieux comprise et d'au¬ tres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées qui représentent respectivement :
- à la figure 1, un exemple d'objectif grand angulaire de type "fish eye" utilisé par l'invention ; - à la figure 2, un mode de réalisation de l'invention permettant de couvrir un espace de 41Ï stéradians ;
- à la figure 3, un schéma illustrant la couverture angulaire d'un objectif grand angulaire lors- que les champs couverts par deux objectifs voisins du dispositif selon l'invention sont jointifs ;
- à la figure 4, une lame à faces parallè¬ les de microbalayage pour un détecteur bidimensionnel ;
- aux figures 5a à 5d, quatre positions d'un capteur élémentaire du même détecteur bidimension¬ nel au cours du microbalayage.
Un exemple d'architecture optique d'un objectif grand angulaire de type "fish eye", opérant dans la bande spectrale 3 à 5 μm, est fournie à la fi- gure 1. Cet objectif comporte un groupe optique d'en¬ trée divergent 1 associé, le long d'un même axe optique XX' , à un second groupe optique globalement convergent 2. Un tel objectif ouvert à F/1 couvre un champ de 110° ; les rayons lumineux provenant de ce champ tels que ceux symbolisés par des traits fléchés sur la fi-
gure 1, traversent les groupes optiques 1 et 2 de façon à être projetés sur un détecteur D. Le plan de la pu¬ pille de sor tie P du système optique coïncide avec l'écran froid d'un cryostat de refroidissement C dans lequel est disposé le détecteur D, de sorte que ce der¬ nier ne "voit" que le flux utile provenant du champ d'observation.
L'association entre un objectif grand angu¬ laire du type décrit et un détecteur de type bidimen- sionnel est appelé dans ce qui suit un module de détec¬ tion. Un détecteur matriciel classique de 256 x 256 capteurs élémentaires formant un réseau de pas spatial égal à 50 μm peut être utilisé dans un tel module ; dans ces conditions, l'objectif possède alors une dis- tance focale de l'ordre de 8,2 mm et un diamètre de pupille de sortie de même valeur, pour une ouverture F/1.
Une association de six modules de détec¬ tion, tel que celui qui vient d'être décrit constitue une forme de réalisation du dispositif de veille omnidi¬ rectionnel selon l'invention. Cette forme de réalisa¬ tion est représentée à la figure 2. Sur cette figure, chacun des six modules de détection, EF1 à EF6, chaque module est composé d'un objectif grand angulaire, res- pectivement 01 à 06, et d'un détecteur Dl à D6 ; possède un axe de symétrie qui traverse perpendiculai¬ rement et en son centre, une face, respectivement FI à F6, d'un cube K. Les axes de symétrie de deux ensembles de focalisation opposés sont confondus et forment trois axes XI X6, X2 X4 et X3 X5 qui se croisent au centre 0 du cube.
Les cryostats de refroidissement des détec¬ teurs (non représentés) peuvent être soit indépen¬ dants, soit regroupés pour ne former qu'un seul système de refroidissement commun. Les circuits de traitement
vidéo des détecteurs forment six séquences d'images visualisées simultanément sur six moniteurs différents, ou bien peuvent, par commutation, former alternative¬ ment une des séquences d'images sur un seul moniteur. La réalisation de tels systèmes de refroidissement ou de tels circuits de commutation est à la portée de l'homme du métier.
Selon l'invention, la distorsion de chaque objectif grand angulaire est adaptée pour que les champs objets de deux détecteurs voisins soient join¬ tifs sans se chevaucher. Le schéma de la figure 3 qui représente la couverture angulaire d'un fish eye permet de définir les conditions pour que les champs couverts par deux objectifs voisins soient jointifs. Sur cette figure, a été représenté le cube K précédent, centré au point 0, et les sommets MNPQ de la face frontale F3 traversée par l'axe X30X5 des modules de détection fron¬ tale et arrière. Les modules de détection EF1 à EF6 de la figure 2 ne sont pas représentés sur la figure 3 pour des raisons de clarté.
Chacun des objectifs grand angulaire doit couvrir un champ minimal pour que la somme de tous ces champs couvre tout l'espace environnant. Ce champ mini¬ mal est en même temps maximal pour que les champs explo- rés par les six modules de détection restent jointifs sans se chevaucher sur 411 stéradians. Par exemple sur la figure 3, le module de détection frontale couvre l'angle solide centré sur O et s'appuyant sur les som¬ mets M, N, P, Q du cube K. Dans ces conditions, le demi angle maximal de champ jointif pour l'objectif frontal est défini par l'angle (0X3, ON) et vaut : θmax = Arc cos (1/-T 3) ≈ 54,735° ce qui correspond à un champ maximal d'ouverture dou¬ ble, c'est-à-dire d'environ 109,5°.
Afin d'obtenir des champs jointifs, l'an¬ gle de champ couvert par chacun des objectifs grand angulaire d'un dispositif de veille omnidirectionnelle selon l'invention est modulé en adaptant la distorsion provoquée par chacun des objectifs grand angulaire.
Une telle adaptation dans l'exemple de réalisation proposée peut résulter d'un calcul basé sur une loi générale de distorsion du type :
P = k (β) .f.θ
dans laquelle θ est le demi-angle d'ouverture de champ k(θ) est un coefficient d'adaptation fonc- tion de θ f est la focale paraxiale k(θ).f est la focale équivalente p est la distance à l'axe d'un --apteur élémentaire du détecteur. Un calcul simple de k pour des valeurs extrêmes de p, c'est-à-dire pour les capteurs élémentai¬ res situés en bordure du détecteur à un sommet et à un milieu des côtés d'un détecteur matriciel supposé carré et supposé disposé près du centre 0, correspondant par exemple aux ouvertures angulaires de champ respective¬ ment 0X3, OP et 0X3, 01, montre que le coefficient k est une fonction faiblement croissante de θ de 0° à environ 55° : la distorsion adaptée augmente donc la focale équivalente en bordure de champ, ce qui corres- pond à une distorsion de type coussinet. Plus exacte¬ ment, pour un détecteur matriciel carré de demi-côté a et pour un capteur élémentaire quelconque de ce détec¬ teur matriciel repéré à l'aide de coordonnées cartésien¬ nes y et z par rapport au centre de la mosaïque, le coefficient k varie selon la loi suivante :
k = ly +z / Arc cos (a/1y •»z +a ) Cette loi fournit des valeurs de k proches de 1, en variant de 1,273 pour les capteurs situés en bordure du détecteur matriciel sur les milieux des cô- tés de la matrice (θ = 45°), à k = 1,480 pour les cap¬ teurs situés aux sommets de la matrice (θ=θmax≈55°) .
Dans ces conditions la loi de distorsion est proche de la loi p= f.θ et le champ élémentaire couvert par chaque objectif grand angulaire est alors relativement conservatif : la résolution, qui peut être mesurée, pour une portée donnée, par la dimension du champ élémentaire correspondant à un capteur élémen¬ taire du détecteur via l'objectif grand angulaire, est donc relativement conservative c'est-à-dire uniforme le long de chaque champ objet correspondant à chaque objec¬ tif grand angulaire. Ainsi, pour un détecteur matriciel de 256 x 256 capteurs élémentaires, supposés jointifs, une résolution angulaire uniforme de 0,37° sur 4fi stéradians peut être obtenue. En réalité les capteurs élémentaires des détecteurs bidimensionnels ne sont pas jointifs. Pour des raisons d'ordre technologique, ils sont séparés par des zones aveugles non photosensibles. Pour accéder à l'information perdue par ces zones aveugles, il est connu d'effectuer un microbalayage permettant de capter les flux lumineux normalement destinés à ces zones aveu¬ gles mais déviés, grâce à ce microbalayage, sur les capteurs élémentaires photosensibles. De tels microba¬ layages sont obtenus à l'aide de lames à faces parallè- les dont la mise en oeuvre est décrite par exemple dans les brevets FR 2 647 995 ou EP 289 182.
Pour obtenir une couverture totale sans zone de champ aveugle dans l'espace objet, correspon¬ dant aux zones aveugles des détecteurs, il est proposé d'adjoindre .une lame à faces parallèles dans le flux
convergent de chaque module de détection, par exemple entre la pupille de sortie de chaque objectif grand champ et le détecteur associé, selon une mise en oeuvre particulière illustrée à la figure 4. Sur cette figure, une lame à face parallèle L a une épaisseur e et est inclinée selon un très petit angle α, exagérément agran¬ di sur la figure à des fins de clarté. La lame L est entraînée en rotation autour de l'axe optique XX' et est placée en faisceau convergent de chaque objectif grand angulaire du système de veille. Un moteur, par exemple un moteur asynchrone, effectue la rotation de la lame à l'aide d'une pignonerie adaptée.
Cette lame inclinée provoque un décalage des faisceaux optiques. Par exemple le rayon central, RC, représenté par un trait fléché sur la figure 4, est réfracté en traversant la lame à faces parallèles L selon un angle α' et ressort de la lame avec un déca¬ lage Δ égal à e sin(α-α' )/cosα ' . L'angle α est calculé pour que la rotation de la lame imprime au champ élémen- taire, correspondant à chaque capteur élémentaire, une nutation permettant la couverture des zones de champ aveugle. Ceci se traduit par une nutation "virtuelle" correspondante de chaque capteur élémentaire permettant la couverture des zones aveugles situées sur le détec- teur.
Sur les figures 5a à 5d, ont été représen¬ tées quatre positions extrêmes "virtuelles", d'un cap¬ teur élémentaire, RSTU, successivement prises au cours de la rotation de la lame à faces parallèles. Les zones hachurées, qui représentent les zones aveugles entou¬ rant le capteur élémentaire, sont successivement ba¬ layées par portion au cours de la rotation de la lame. L'angle d'inclinaison α de la lame est calculé pour que, par exemple> le point S effectue la nutation repré-
sentée sur la figure 5a par la courbe circulaire dessi¬ née en pointillés, pendant la rotation de la lame.
Pour adapter la résolution du système à la dimension des capteurs élémentaires "virtuels", l'inté- gration des charges est effectuée entre les différentes positions extrêmes a, b, c, d de la figure 5. L'intégra¬ tion se fait alors quatre fois par tour de lame.' La cadence de rafraîchissement de l'image complète s'effec¬ tuant à chaque tour de lame, la cadence d'exploration est divisée par quatre dans l'exemple de réalisation proposée. Par exemple, pour des temps d'intégration entre chaque passage de l'ordre de 2,5 millisecondes, soit 400 KHz, les cadences d'exploration obtenues sont de 100 KHz, ce qui reste bien supérieur aux performan- ces des systèmes à balayage (de l'ordre de quelques hertz.
Dans le cas où les objets à détecter sont au moins de l'ordre de grandeur de la dimension des capteurs élémentaires, le microbalayage n'est bien en- tendu plus nécessaire.