DISPOSITIF ESCAMOTABLE DE BACHAGE ET DE DEBACHAGE D'UN ESPACE BI OU TRIDIMENSIONNEL
DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention concerne le domaine technique du bêchage et du debâchage d'un espace au sens général, de caractère bi ou tridimensionnel, tel qu'une surface ou un volume donné.
L'invention trouve une application dans tous les domaines ou un espace bi ou tridimensionnel doit être recouvert par un élément d'occultation ou de protection, comme par exemple une bâche au sens général. L'invention est adaptée, en particulier, pour permettre de couvrir la surface d'une piscine ou la surface ou le volume de chargement d'un véhicule, d'un wagon ou d'un conteneur.
TECHNIQUE ANTERIEURE
Dans l'application préférée du bâchage d'un véhicule, l'état de la technique a proposé divers types de dispositifs pour couvrir l'espace ou le volume de chargement par l'intermédiaire d'une bâche de protection. D'une manière générale, ces dispositifs comportent une bâche montée sur une série de traverses ou d'arceaux qui sont supportés par des moyens pour les déplacer selon un sens de bâchage et un sens contraire de debâchage. Les moyens de déplacement sont constitués, d'une manière habituelle, par des câbles ou des chaînes montés en sans fin ou des créma llères. Les moyens de déplacement sont adaptés sur les côtés longitudinaux de l'espace à recouvrir.
Tous les dispositifs connus actuellement présentent l'inconvénient de laisser subsister, en position débâchée, sur les côtés de l'espace à recouvrir, des organes nécessaires au déplacement de la bâche. De tels organes sont soumis, en position de debâchage, à diverses détériorations en fonction de l'application visée, ce qui entraîne des anomalies de fonctionnement, voire une destruction complète du dispositif.
Cette situation arrive fréquemment dans le cas où le dispositif de bâchage équipe un véhicule à benne destiné à recevoir des matériaux chargés par des appareils du type pelle mécanique.
Il apparaît, également, que Les dispositifs connus de l'art antérieur ne permettent pas, en raison de leur principe, d'équiper des véhicules à benne dont Le déversement s'effectue Latéralement ou par La partie arrière de la benne.
EXPOSE DE L'INVENTION
La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus en proposant un dispositif pour recouvrir et découvrir un espace bi ou tridimensionnel, apte à pouvoir être escamoté en position de debâchage, de manière à ne subir aucune détérioration dans cette position de non utilisation. Pour atteindre cet objectif, le dispositif selon l'invention comporte des moyens de déplacement constitués par au moins un équipement comportant :
~ une chaîne rigide au moins en poussée, commandée en translation et comportant une extrémité reliée à la poutre de tête,
- une série de moyens assurant une liaison temporaire relativement entre la chaîne et La bâche et destinés à être répartis Le Long de La bâche en position de bâchage, '
- et un système adapté pour désolidariser, au niveau du magasin et au moins selon Le sens de debâchage, La bâche par rapport à La chaîne, permettant un rangement successif de la bâche dans Le magasin indépendemment du rangement de La chaîne et un escamotage complet de L'équipement par rapport à l'espace à recouvrir. Le dispositif selon l'invention permet donc d'assurer le bâchage et Le debâchage d'un espace bi ou tridimensionnel et présente L'avantage d'être totalement escamoté en position de
debâchage, interdisant toute détérioration susceptible d'intervenir dans cette position débâchée.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non Limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Fig. 1 est une vue en perspective schématique d'un dispositif de bâchage et de debâchage conforme à L'invention équipant, à titre d'exemple, une benne.
La Fig. 2 est une coupe en élévation prise sensiblement selon les lignes II-II de La Fig. 1 et montrant le dispositif selon L'invention.
La Fig. 3 est une vue en coupe transversale prise sensiblement selon les Lignes III-III de la Fig- 2.
La Fig. 4 est une vue en coupe prise sensiblement selon la ligne IV-IV de la Fig. 2 et montrant un détail caractéristique de l'invention.
La Fig. 5 est une coupe transversale prise selon Les lignes V-V de la Fig. 2 et montrant un détail caractéristique. La Fig. 6 est une vue en coupe analogue à La Fig. 2 montrant Le dispositif selon l'invention en position de debâchage, adapté sur une benne à déversement latéral.
La Fig. 7 est une vue en perspective illustrant une autre variante de réalisation des moyens de liaison temporaire selon l ' invention.
La Fig. 8 est une vue en coupe-élévation montrant un exemple de réalisation d'un dispositif de bâchage et debâchage conforme à l'invention, destiné à équiper notamment une piscine.
La Fig. 9 est une coupe transversale prise sensiblement selon les lignes IX-IX de la Fig. 8 et illustrant un détail caractéristique de L'invention.
MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION
Dans L'exemple illustré sur les dessins, Le dispositif selon L'invention est conçu pour recouvrir et découvrir, par L'intermédiaire d'une bâche 1, un espace bidimensionnel 2 constitué par la surface supérieure d'un volume délimité par une benne 3. La bâche 1 est montée par tous moyens appropriés connus en soi sur une poutre avant ou de tête 4 et, dans L'exemple illustré, sur une série de traverses ou d'arceaux 5 en nombre adapté à la nature de la bâche et à la taille de la surface 2 à couvrir. Les traverses 5 et La poutre 4 sont reliées entre elles par L'intermédiaire d'un câble 6 permettant de déterminer, en position de bâchage, L'écartement entre Les traverses et entre La poutre de tête et la traverse voisine. Le dispositif selon L'invention comporte des moyens pour assurer Le déplacement de la bâche dans un sens de bâchage f_. et un sens contraire de debâchage f-,, entre un magasin 7 de réception de La bâche en position débâchée et une position, de bâchage total de la surface 2. Les moyens de déplacement sont constitués par au moins un, et dans L'exemple illustré, par deux équipements A, B adaptés chacun selon une ridelle longitudinale 9 de La benne 3.
Tel que cela apparaît plus précisément aux Fig. 1 et 2, chaque équipement , B comporte une chaîne 11 présentant La propriété de devenir rigide au moins' en poussée. Dans L'exemple illustré, chaque chaîne 11 est constituée d'une série de maillons 12 comportant chacun sur leurs deux joues 13, des épaulements 14 destinés à venir s'appuyer Les uns contre Les autres au fur et à mesure de leur sortie d'un carter d'entraînement 15 placé à L'entrée du magasin 7. Les épaulements 14 sont adaptés pour autoriser un pivotement relatif des maillons 12 dans un sens donné et pour interdire un tel pivotement dans Le sens contraire.
De préférence, chaque carter d'entraînement 15 est monté sur un poteau avant 16 de La benne, à sa partie supérieure, de manière qu'en sortie du carter, La chaîne 11 puisse se déplacer
sur une voie de guidage 17 rapportée ou ménagée sur la partie supérieure des ridelles 9. Certains des maillons 12 de la chaîne 11 sont équipés de pièces rapportées de guidage ou, comme dans L'exemple illustré, de bords tombés 18 prolongeant Les joues 13. Les bords tombés 18 coopèrent avec Le profil de La voie 17, en vue d'assurer un guidage convenable de la chaîne le long de la voie 17 (Fig. 3).
Chaque carter 15 comporte intérieurement un pignon d'engrènement 19 dont Les dents coopèrent avec des rouleaux 20 portés chacun par un axe 21 d'articulation des maillons entre eux. Dans l'exemple illustré, les pignons 19 sont montés sur un arbre commun 22 s'étendant transversalement entre les ridelles 9, en dehors de l'espace 2 à couvrir. L'arbre 21 est piloté en rotation dans Les deux sens, par L'intermédiaire d'une commande manuelle ou automatique, non représentée.
Comme cela ressort plus précisément de la Fig. 4, chaque carter 15 est pourvu de deux flasques 23 s'étendant de part et d'autre du pignon 19 selon des plans parallèles à celui contenant le pignon. Les flasques 23 sont pourvus de butées de réaction 24 sur lesquelles roulent, lors du développement de La chaîne autour du pignon 19, des galets d'entraînement 25 portés par la chaîne. Dans L'exemple illustré aux Fig. 2 et 4, les butées de réaction 24 sont disposées sur une plage angulaire de l'ordre de 180° pour permettre un renvoi de la chaîne à 180°. Les maillons 12 sont maintenus prisonniers, lors de leur engrènement autour du pignon 19, à L'intérieur du carter entre Les dents du pignon 19 et Les butées 24 qui absorbent La réaction de poussée. Au cours du déplacement de la chaîne 11 sur la voie de guidage 19, les maillons 12 sont en appui sur La voie 19, tandis que leurs épaulements 14 sont en contact les uns contre les autres. Une telle chaîne conserve une articulation nécessaire à son entraînement et à ses changements d'orientation, tout en présentant un caractère rigide au moins en poussée, mais également en traction dans l'exemple illustré. II est à noter que la réaction de poussée peut être
reprise par une butée centrale 24 coopérant directement avec les rouleaux 20 des maillons, lors de leur engrènement autour du pignon 19. Selon cette variante, les galets d'entraînement 25 peuvent être supprimés. Bien entendu, il peut être prévu d'utiliser une chaîne dont la fonction de rigidité en poussée est réalisée par des moyens différents de ceux décrits ci-dessus. A titre d'exemple, il peut être envisagé de mettre en oeuvre une chaîne dont certains des maillons, par exemple un sur deux, sont pourvus de moyens d'accrochage sur la voie, tels que des bords tombés assurant un guidage de La chaîne tout en interdisant, au cours de Leur déplacement sur la voie, une cassure ou un pivotement des maillons entre eux. Dans le même sens, il peut être envisagé de mettre en oeuvre une chaîne conçue pour être rigide selon plusieurs plans et réalisée, par exemple, à partir de divers brins de chaînes qui assemblés entre eux permettent d'obtenir une chaîne rigide en poussée.
Chaque chaîne 11 se présente sous la forme d'au moins un brin dont L'une des extrémités est reliée rigidement à La poutre de tête 4, comme illustré à la Fig. 1. La poutre de tête 4 est donc apte à se déplacer entre la ridelle arrière 26 de La benne et L'entrée du magasin 7 qui se trouve placé du côté extérieur de la ridelle avant 27 par rapport à L'espace 2.
Chaque équipement A, B selon l'invention comporte, également, une série de moyens 30 assurant une liaison temporaire ou démontable entre La chaîne 11 et Les traverses 5 et destinés à être répartis Le Long de La bâche en position de bâchage. Les moyens 30 assurent ainsi un montage ou un assemblage, de préférence, ponctuel de La bâche sur La chaîne. Dans La variante de réalisation illustrée aux Fig. 1 à 6, les moyens 30 sont conçus pour assurer, au moins en dehors du magasin 7, une Liaison relative des traverses 5 par rapport à la chaîne 11, selon une direction au moins normale à celle de déplacement de la chaîne, et une liaison temporaire entre la chaîne et La bâche selon au moins le sens de debâchage f-,. Dans l'exemple illustré, Les moyens de
liaison 30 sont portés par des chariots ou des supports 31 équipant chaque traverse 5 et sont constitués par des moyens d'accrochage 32 destinés à coopérer avec Les maillons 12 de la chaîne. A titre d'exemple, chaque chariot 31 comporte une semelle d'appui 33 de largeur inférieure à la mesure transversale séparant les deux joues 13 opposées d'un maillon, afin de permettre son engagement entre ces dernières. Chaque semelle 33 est fixée de manière rigide à une traverse 5 par L'intermédiaire d'une tige de Liaison 34, de sorte que la semelle s'étende dans un plan sensiblement parallèle à celui occupé par La traverse.
Chaque semelle 33 est pourvue de deux plaques parallèles 35 dans lesquelles sont ménagés les moyens d'accrochage 32. Les plaques 35 s'étendent sensiblement perpendiculairement à la semelle 33, à l'opposé de La tige 34 et sont séparées L'une de l'autre d'une mesure assurant le passage entre elles des dents du pignon 19. Chaque plaque 35 est aménagée pour présenter un crochet 36 ouvert en direction de La partie arrière du chariot considéré par rapport au sens de bâchage f _, . Le crochet 36 présente une forme en demi-Lune, en vue de s'engager partiellement autour d'un rouleau 20 de La chaîne. Chaque plaque 35 est conformée pour présenter, à la partie arrière du chariot, un doigt d'engagement 38 adapté pour s'insérer entre deux rouleaux 20 consécutifs et prolongé par une butée 39 destinée à venir reposer sur Le dernier desdits deux rouleaux '20, considérés dans Le sens f-. Chaque plaque 35 est pourvue, à la partie avant du chariot, d'une contre-butée 41 prolongeant le crochet 36 pour venir en position d'accrochage, en appui sur leur rouleau 20 consécutif à celui coopérant avec le crochet. Les butées 39 et contre-butées 41 permettent, en combinaison avec le crochet 36, d'interdire en position d'accrochage, le basculement du chariot dans un plan perpendiculaire à la semelle, quelles' que soient les sollicitations exercées sur la bâche. Le crochet 36 assure ainsi une liaison des traverses par rapport à la chaîne selon une direction au moins normale à celle
de déplacement de la chaîne. Tel que cela apparaît dans La suite de La description, le doigt d'engagement 38 constitue un moyen de liaison temporaire entre La chaîne et Les traverses, selon au moins le sens de debâchage (f-,) permettant à La chaîne d'entrainer Les traverses jusqu'au magasin 7.
Chaque équipement A B, selon L'invention, comporte également un système 42 adapté pour désolidariser, au niveau du magasin 7 et au moins selon le sens de debâchage, les traverses par rapport à la chaîne. Dans l'exemple illustré à la Fig. 2, chaque système 42 est placé à L'entrée du magasin 7 et agit sur Les moyens 30 pour assurer La séparation avec La chaîne, des traverses 5 qui se présentent successivement à L'entrée du magasin, lors du déplacement de La chaîne dans Le sens de debâchage f_. Tel que cela ressort plus précisément des Fig. 2 et 4, chaque système de désoLidarisation 42 est constitué par un rail centré sur L'axe de déplacement de la chaîne en présentant une Largeur inférieure à La mesure séparant Les deux plaques 35 du chariot 31. Le rail 42 s'étend verticalement à l'intérieur du magasin et présente un nez d'engagement 42.., s'étendant selon une courbure orientée en direction du sens f... Le nez d'engagement 42.. présente une extrémité qui vient s'établir à proximité des dents du pignon 19, au niveau sensiblement du plan médian de déplacement de la chaîne, de manière à être situé au-dessus du parcours d'évolution des rouleaux 20 des maillons, lorsque ces derniers présentent une disposition développée correspondant à celle d'engrènement sur Le pignon. Le nez 42.. du rail est donc apte à s'engager entre la semelle 33 du chariot et les rouleaux 20 des maillons. Le rail de reprise 42 permet de séparer Les traverses 5 de La chaîne 11, tout en assurant de ranger successivement à L'intérieur du magasin 7, Les traverses 5 qui se présentent à l'entrée du magasin. Les chariots 31 glissent par gravité sur le rail, en vue d'obtenir un rangement superposé des traverses 5 qui supportent La bâche dans une position repliée. Tel que cela apparaît à la Fig. 5, les chariots 31 sont maintenus en position stable sur le rail 42 par L'intermédiaire d'un guide 44.
Le fonctionnement du dispositif de bâchage et de debâchage selon l'invention découle directement de la description qui précède.
Dans La position de debâchage de la surface 2, illustrée à la Fig. 6, La bâche 1 est stockée en position repliée à l'intérieur du magasin 7, tandis que la poutre de tête 4 occupe une position sensiblement à L'aplomb de la ridelle avant 27 et des poteaux avant 16. Lorsque les pignons d1engrènement 19 sont commandés en rotation, dans Le sens de bâchage fJ , Les chaînes 11 sortent des carters 15 ayant pour effet de déplacer la poutre de tête 4 dans le sens tJ . Le mouvement de la poutre 4 entraîne le déplacement concomitant de la traverse 5 voisine, en raison de La liaison établie entre cette dernière et la poutre par l'intermédiaire du câble 6. La traverse supérieure 5, stockée dans Le magasin 7, glisse par les semelles 33 de ses chariots 31 sur les rails 42. Il est à considérer que le rail 42 assure, également dans cet exemple, une fonction d'amenée et de guidage des chariots jusqu'à L'entrée du magasin 7. Bien entendu, il peut être envisagé que la fonction de guidage des chariots soit assurée par un système différent du rail de reprise 42.
Les semelles 33 et les plaques 35 des chariots sont engagées progressivement entre les joues des maillons au cours du pivotement du chariot 31, d'une position verticale (a) à une position intermédiaire (b) (Fig. 2). Un tel pivotement du chariot 31 permet d'obtenir l'engagement des 'crochets 36 entre deux rouleaux 20 de La chaîne qui occupe dans cette région une position développée. La poursuite du déplacement de la chaîne 11, dans le sens de la flèche f-, permet au crochet 36 de venir coopérer avec un rouleau 20, tandis que le doigt 38 est engagé entre deux rouleaux 20 consécutifs. Les butées 39 et contre-butées 41 viennent en appui sur les rouleaux 20, de sorte que le chariot 31 se trouve dans une position (c) d'assemblage ou de solidarisation efficace avec la chaîne. Les traverses 5 se trouvent ainsi montées sur La chaîne par l'intermédiaire des chariots qui sont équipés des moyens 36, 39, 41 permettant d'assurer leur Liaison avec La chaîne
selon un plan sensiblement perpendiculaire à celui de déplacement des chaînes.
Selon une caractéristique avantageuse, chaque chariot 31 est équipé d'un chemin de guidage 46 destiné à coopérer, au cours du pivotement des chariots les faisant passer d'une position verticale à une position horizontale, avec une glissière de guidage 47. Chaque glissière 47 s'étend sensiblement selon un quart de circonférence, à distance de L'enveloppe décrite par les maillons 12 au cours de Leur engrènement et, en s'ouvrant sensiblement selon une direction verticale parallèle au rail 42 et selon une direction horizontale parallèle à La voie 17 de glissement de la chaîne. A titre d'exemple, chaque glissière 47 est formée par un retour tombé présenté par un flasque 23 du carter 15. La largeur des glissières 47, prise dans Le plan transversal à celui de déplacement de La chaîne (Fig. 4), est Limité pour laisser subsister au niveau du carter 15, un passage pour les tiges de Liaison 34. Le chemin de guidage 46 s'étend en saillie à partir de La semelle 33, en étant décalé transversalement par rapport à La tige 34. IL est à noter que Le chemin de guidage 46 possède un profil courbe adapté pour favoriser le pivotement des chariots et Leur assemblage avec les maillons 12 de La chaîne.
Les traverses 5 se trouvent successivement solidarisées à La chaîne 11, au fur et à mesure du déplacement de celle-ci dans le sens de bâchage f-.. Bien entendu, la chaîne 11 possède un pas qui détermine la mesure séparant les traverses 5 en position de bâchage, en vue d'assurer la coopération des moyens d'accrochage 32 des chariots avec les maillons de la chaîne, comme expliqué ci-dessus. L'effort de poussée exercé par Les chaînes 11 est suffisant pour écréter, par exemple, les dômes de matériaux se formant Lors du chargement de la benne.
En position de bâchage complet de La surface 2, La poutre avant 4 stationne à proximité de La ridelle arrière 26 de La benne, tandis que La dernière traverse 5 peut être bloquée en position par l'intermédiaire d'une butée non représentée pour permettre une tension convenable de La bâche 1. Dans une telle position, la bâche
est accrochée fixement à La chaîne par Les moyens de Liaison temporaire 30 en divers points dont Le nombre est adapté à L'application, de manière à constituer un équipement de bâchage rigide, offrant L'avantage d'être insensible aux coups de vent et de maintenir la bâche en position tendue, même lorsqu'elle subit un effort en son milieu.
Lors d'une opération de debâchage, les pignons d'engrènement 19 sont commandés en rotation pour assurer le déplacement de la chaîne selon un sens f-,, de sorte que les chariots 31 sont déplacés dans Le même sens par l'intermédiaire des doigts 38 poussés par les rouleaux 20 des maillons. La traverse 5, placée à proximité de L'entrée du magasin 7, pénètre en premier à l'intérieur de celui-ci. Au début du développement de La chaîne sur Le pignon, la partie arrière de La semelle 33 du chariot tend à s'écarter du rouleau 20 sur lequel elle repose. La partie arrière de la semelle 33 rencontre alors l'extrémité du rail 42 placée sur sa trajectoire. Au fur et à mesure de la rentrée du chariot à L'intérieur du magasin 7, Le rail 42 pénètre entre la semelle 33 et les rouleaux 20 de la chaîne. Le pivotement du chariot 31 guidé par La glissière 47 permet d'obtenir le décrochage du chariot par rapport à la chaîne. Les chariots glissent ainsi par gravité sur Le rail de reprise 42, de manière à obtenir Le rangement des traverses à L'intérieur du magasin. En position de debâchage, le magasin 7 contient toutes Les traverses 5 placées de manière superposée les unes aux autres, tandis que la poutre de tête 4 est placée avantageusement à l'aplomb des poteaux avant de la benne. Dans cette position, tous les organes constitutifs du dispositif selon L'invention sont escamotés, de sorte que des opérations de chargement de benne peuvent être exécutées sans, toutefois, entraîner des détériorations au dispositif selon l'invention.
En position de debâchage, il est à noter que l'extrémité libre de la chaîne, opposée de celle assemblée à la poutre 4, est également escamotée et rangée d'une manière indépendante par rapport à La bâche. A titre d'exemple, illustré à La Fig. 2, la
chaîne 11 peut être renvoyée à 180° par les pignons 19 pour s'engager dans un logement 49 ménagé à La partie supérieure de la ridelle 9.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention illustrée à la Fig. 6, il peut être prévu de renvoyer à 90° la chaîne, à La sortie des pignons 19, de manière à la conduire vers un pignon 19' de renvoi à l'intérieur d'un Logement 49' ménagé sous la partie fixe inférieure de La ridelle 9 qui peut basculer Librement. Le dispositif selon l'invention peut ainsi équiper une benne à déversement latéral.
Le dispositif selon l'invention présente l'avantage de pouvoir escamoter totalement les moyens de déplacement de La bâche en position de debâchage. De plus, l'extrémité de la chaîne, opposée à celle reliée à la poutre 4, peut être placée dans une configuration choisie qui est fonction de l'application visée.
Dans L'exemple illustré, les chaînes 11 se déplacent sur les bords Longitudinaux des ridelles 9. De préférence, chaque traverse 5, ainsi que La poutre 4, sont composées de deux tronçons montés de manière télescopique, comme illustré à la Fig. 5, de manière à absorber la déformation des traverses et de La poutre, en cas de non parallélisme entre Les voies de déplacement 17 des chaînes.
Selon la description qui précède, le dispositif selon L'invention comporte deux équipements A et B montés sur Les côtés longitudinaux de la benne. Bien entendu, il peut être prévu de mettre en oeuvre un unique équipement comportant une chaîne centrale de poussée. De même. Le dispositif selon l'invention est apte à recouvrir un espace 2 bi ou tridimensionnel par L'intermédiaire d'une bâche ou de tous moyens d'occultation ou de protection connus, tels que des plaques ou des panneaux. A cet égard, îL peut être envisagé, pour certaines applications et en fonction de La nature de la bâche utilisée, de modifier le montage de La bâche en supprimant Les traverses 5. Les supports ou chariots 31 sont alors directement aménagés sur La bâche ou montés solidaires de La bâche par tous moyens appropriés.
Dans certaines applications, par exemple relatives au recouvrement par une bâche du dessus et des côtés Latéraux d'un véhicule, il peut être prévu de remplacer Les moyens 36, 39, 41 de Liaison des traverses par rapport à la chaîne selon une direction normale à celle de déplacement de la chaîne, par des liens équipant Les bordures Longitudinales de la bâche et destinés à être fixés sur les côtés du véhicule. Les traverses sont montées sur la chaîne en étant liées ou immobilisées relativement à la chaîne par l'intermédiaire de la tension de bâche réalisée par Les Liens.
La Fig. 7 illustre une autre variante de réalisation des moyens de liaison temporaire 30, constitués par des moyens d'accrochage 51 ménagés sur certains des maillons 12 et destinés à venir coopérer avec des moyens complémentaires 52 qui sont portés par chaque chariot 31 équipant les traverses 5. Les moyens d'accrochage 51 sont ménagés sur des maillons distants les uns des autres, d'un pas correspondant à celui séparant Les traverses 5 en position de bâchage. Selon cet exemple, Les moyens 51 sont formés par deux rampes s'étendant transversalement à partir des joues 13 des maillons. Les moyens complémentaires 52 sont formés par une tige 53 s'étendant parallèlement aux rouleaux 20 des maillons et portée grâce à un axe de liaison 54, par la semelle 33 du chariot. L'axe de liaison 54 est apte à s'engager entre Les deux rampes 51 pour permettre à La tige 53 d'être coincée par Les rampes 51. La semelle 33 du chariot est équipée de' la tige de liaison 54 avec les traverses et, du chemin de guidage 46 non représenté. Les traverses 5 se trouvent ainsi liées à la chaîne par coincement, selon une direction normale à celle de déplacement de La chaîne et d'une manière temporaire selon le sens de debâchage f . Les opérations d'accrochage et de décrochage d'un tel chariot sur la chaîne sont identiques à celle décrite dans le fonctionnement déjà cité.
Les Fig. 8 et 9 illustrent une autre variante de réalisation de l'objet de l'invention, adaptée pour assurer un stockage de La bâche dans un plan sensiblement parallèle à celui de
déplacement f-, f_ de la chaîne. Cette variante du dispositif trouve une application particulièrement avantageuse pour le bâchage d'une piscine.
Selon cette variante, Les moyens de liaison temporaire 30 sont conçus de manière que Les traverses 5 ne se trouvent pas complètement désolidarisées de La chaîne 11, avec laquelle elles restent montées ou assemblées. Les moyens de Liaison temporaire 30 comportent des moyens assurant une Liaison avec La chaîne 5, selon au moins la direction perpendiculaire à celle de déplacement de la chaîne, et constitués par des parties complémentaires ménagées à La fois sur La chaîne 11 et sur Les chariots ou supports 31 des traverses 5. Dans L'exemple illustré, les maillons de la chaîne 11 sont pourvus de bords tombés 61 s'étendant de manière symétrique et normale à partir des joues 13 des maillons, tandis que les chariots ou supports 31 sont pourvus chacun d'une tige de butée 62 engagée entre les joues des maillons pour coopérer avec Les bords tombés 61 et limiter Le déplacement relatif des traverses par rapport à la chaîne, selon un plan perpendiculaire à La direction de déplacement de la chaîne. Les traverses 5 peuvent ainsi coulisser relativement par rapport à la chaîne 11.
Selon cette variante, les moyens 30 comportent des moyens de liaison temporaire entre la chaîne et La bâche, selon au moins Le sens de debâchage f-,, pour permettre à La chaîne d'entraîner La bâche jusqu'au magasin. Ces moyens sont constitués par un doigt 63 adapté pour s'insérer entre Les rouleaux 20 de la chaîne et possédant une capacité de déformation élastique autorisant son escamotage par rapport au rouleau de la chaîne, lorsque L'effort qu'il subît dans Le sens de debâchage dépasse
un seuil prédéterminé. Dans l'exemple illustré, chaque doigt 63 est monté pivotant sur La tige 62 dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe des rouleaux 20. Tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 8, L'extrémité de La bâche non reliée à la poutre de tête 5 est fixée, de préférence par l'intermédiaire d'un ressort de rappel 64, à une butée 65 montée pour s'interposer sur
le trajet des traverses. La butée 65 est destinée à agir sur les moyens de liaison 30, afin d'assurer La désolidarisation selon Le sens de bâchage de la bâche par rapport à la chaîne.
Le fonctionnement du dispositif illustré aux Fig. 8, 9 découle directement de la description qui précède. Lors du déplacement de la chaîne 11 dans le sens de bâchage f. , la poutre de tête 4 est déplacée dans le même sens entraînant le déplacement de la traverse 5 adjacente dans le même sens, par l'intermédiaire de la bâche. IL est à noter que selon le sens de bâchage f-,, le doigt élastique 63 est conçu pour pivoter Librement pour permettre le coulissement relatif de la chaîne par rapport aux chariots 31 supportant les doigts 63. Les traverses 5 sont ainsi déplacées successivement pour être réparties régulièrement le long de la chaîne avec un écarte ent donné dépendant de la distance de montage des traverses sur la bâche en position tendue de cette dernière.
Lors de L'opération de debâchage, La chaîne 11 est commandée dans Le sens f^, de sorte que Les traverses 5 se trouvent solidarisées avec la chaîne dans le sens f2 par l'intermédiaire des maillons 20 agissant sur les doigts 63 qui sont sollicités, comme illustré à la Fig. 8, dans Le sens horaire. Les doigts 63 sont Limités dans Leur mouvement de pivotement par la semelle d'appui 33 des chariots 31. Les doigts 63 présentent une résistance suffisante pour être entraînés par Les maillons 20 dans Le sens f-,. Lorsque La traversé la plus proche du magasin 7 se rapproche de la butée 65, La partie de La bâche, placée entre cette traverse et la butée 65, a tendance à se replier. Le doigt 63 est conçu pour s'escamoter par rapport au maillon 20, lorsqu'il subit un effort prédéterminé correspondant à un pliage convenable de la bâche. Dès que cet effort est atteint, La chaîne 11 peut coulisser par rapport aux chariots 31 correspondants et peut être rangée indépendamment de la bâche. Les traverses 5 sont ainsi rangées successivement à l'intérieur du magasin 7 qui peut être constitué par un caisson monté à l'extrémité de la surface à recouvrir.
Il est à noter que, dans l'exemple illustré, la poutre de tête 4 est pourvue d'un chariot 66 muni de galets d'appui et de guidage 67 permettant d'éviter la mise en oeuvre de glissières de guidage pour les chaînes 11. Dans le même sens, il peut être prévu que Les chaînes 11 se trouvent montées de manière à ne pas être en appui sur la surface de roulement du chariot 66. Selon cette application, la chaîne 11 s'établit selon un profil en arc de cercle, entre le magasin 7 et La poutre de tête, tandis que La bâche forme La corde de L'arc ainsi formé. Par ailleurs, les parties complémentaires ménagées sur la chaîne et les traverses peuvent présenter diverses formes de réalisation. Ainsi, il peut être envisagé de réaliser des maillons pourvus de lumières ou de bords tombés s'étendant vers l'extérieur de la chaîne, tandis que les traverses sont équipées de tétons mobiles destinés à coopérer avec Les bords tombés ou les lumières. Afin de permettre le rangement de La chaîne 11 dans le magasin 7, il peut être envisagé de monter le pignon d'entraînement 19 selon un axe perpendiculaire au plan de déplacement de la bâche. Selon cette variante, les axes des maillons 20 s'étendent selon une direction perpendiculaire à la direction f.,, f-, de déplacement de La chaîne.
POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE
L'invention trouve une ap/pLication pour le bâchage et le debâchage de tout espace bi ou tridimensionnel, constituant notamment La surface d'une piscine ou Le volume de chargement d'un véhicule.
L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, car diverses modifi ations peuvent y être apportées