FR3128357A1 - Chaussure pour la pratique du ski - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne une chaussure pour la pratique du ski (1000) comportant un contrefort arrière (300), et un collier (200) mobile en rotation comprenant deux bras (210) latéraux articulés de chaque côté du pied sur le contrefort arrière (300) par un dispositif d’articulation (100) comportant : un écrou positionné du côté de la face interne du contrefort arrière (300) et une vis coopérant avec l’écrou pour former une articulation du collier (200) par rapport au contrefort arrière (300). Le dispositif d’articulation (100) comporte en outre des moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou de façon à laisser libre la rotation du collier (200) par rapport au contrefort arrière (300), quel que soit le degré de serrage de la vis dans l’écrou. Figure pour l’abrégé: Fig 1

Description

CHAUSSURE POUR LA PRATIQUE DU SKI
L’invention se rattache au domaine des sports de glisse, et en particulier aux sports de glisse sur neige.
L'invention concerne plus particulièrement une chaussure pour la pratique du ski, comportant un collier mobile en rotation par rapport au contrefort arrière de la chaussure grâce à un dispositif d’articulation plus résistant à l’usure et qui ne se dérègle pas au cours du temps. Elle sera décrite ci-après principalement pour une chaussure de ski de fond, mais peut trouver une application pour d’autres types de chaussures de ski, telles que celle dédiée à la pratique du ski alpin ou du ski de randonnée.
Techniques antérieures
De façon générale, une chaussure de ski de fond comporte une semelle destinée à être fixée sur la face supérieure d’un ski. La semelle est surmontée d’une tige, destinée à couvrir et protéger le pied et éventuellement la cheville d’un utilisateur. La tige comporte généralement des moyens de réglage du serrage, afin d’adapter le maintien de la chaussure à la préférence et au type de pratique de l’utilisateur. De manière classique, la tige est recouverte d’une couverture d’étanchéité afin de protéger de l’infiltration de l’eau toute la partie supérieure du pied et éventuellement la cheville, ainsi que les moyens de réglage.
L’invention concerne en particulier les chaussures de ski de fond permettant de pratiquer la technique du pas "du patineur", ou plus communément dénommée "skating".
Ce type de chaussures comporte généralement un collier épousant le bas de la jambe et articulé en rotation sur un contrefort arrière rigide enveloppant les malléoles à l’arrière du pied. Le collier permet ainsi un transfert des impulsions et de la poussée de la jambe vers le ski.
Le collier comporte généralement deux bras latéraux positionnés en regard des malléoles. La portion terminale haute des bras est reliée à un bracelet destiné à entourer le bas de la jambe, tandis que la portion terminale basse des bras est articulée sur le contrefort arrière.
Pour ce type de chaussures, le collier permet un débattement de 30 à 90°. Dans le cas particulier des chaussures de ski de fond, le collier peut également adopter une position rabattue vers l’arrière pour faciliter l’insertion ou l’extraction du pied dans la tige.
De manière classique, la rotation du collier sur le contrefort arrière est assurée par un dispositif d’articulation comprenant quatre pièces. Un écrou est encastré puis collé dans une ouverture ménagée dans le contrefort arrière, de sorte à le rendre solidaire du contrefort arrière. Une rondelle est ensuite positionnée en regard de l’écrou, puis la portion terminale basse des bras est alignée avec l’écrou et la rondelle. La portion terminale basse des bras comporte également une ouverture renforcée par la présence d’une pièce de finition positionnée à l’extérieur des bras. Une vis est ensuite insérée à travers la pièce de finition, une ouverture ménagée dans la portion terminale des bras et la rondelle. La vis est enfin serrée dans l’écrou encastré dans le contrefort arrière.
Visser ou dévisser la vis dans l’écrou permet ainsi de faire varier la longueur entre la tête de la vis et l’écrou. Plus cette distance est faible et moins il y a de chances de perdre la vis, mais à l’inverse, plus les pièces du dispositif d’articulation sont proches et frottent les unes contre les autres, générant une résistance au mouvement en rotation du collier, et favorisant leur usure. En revanche, plus cette distance entre la tête de la vis et l’écrou est grande et plus il y a de chances de perdre la vis. En outre, plus la distance est grande et plus il y a de jeu entre les pièces du dispositif d’articulation.
Ainsi, le réglage du dispositif est complexe et ce dernier tend d’ailleurs à se dérégler au cours du temps, ce qui peut entrainer l’apparition d’un jeu au niveau de l’articulation ou encore le blocage de l’articulation. Ainsi, la pratique du ski se dégrade au cours du temps car la transmission des efforts est moins efficace.
Il a également été remarqué que l’écrou encastré et collé dans les ouvertures du contrefort arrière tend à s’user et se décoller, entrainant notamment la dégradation du contrefort arrière. Il est alors impossible de changer uniquement la pièce et le skieur doit se résoudre à changer l’ensemble de la chaussure. Ce phénomène est d’autant plus marqué que les pièces (contrefort/collier) peuvent être formées dans certains cas en matériaux composites, comprenant notamment des fibres de carbones. Ces pièces sont alors très rigides mais aussi cassantes.
Le problème technique que se propose de résoudre l’invention est donc de mettre au point une chaussure pour la pratique du ski, dont le dispositif d’articulation du collier sur le contrefort arrière permet de remédier aux problèmes évoqués ci-dessus.
Pour résoudre ces problèmes, le Demandeur propose de mettre au point une chaussure pour la pratique du ski comportant :
- une partie basse destinée à envelopper au moins une partie du pied d’un utilisateur, la partie basse comprenant un contrefort arrière, et
- un collier mobile en rotation comprenant un bracelet destiné à enserrer le bas de la jambe de l’utilisateur, le bracelet étant prolongé vers le bas par deux bras latéraux, les bras étant articulés de chaque côté du pied sur le contrefort arrière par un dispositif d’articulation comportant :
- un écrou dont la tête est positionnée du côté de la face interne du contrefort arrière et dont le corps traverse une première ouverture ménagée dans le contrefort arrière ; et
- une vis dont la tête est positionnée du côté de la face externe la portion terminale du bras et dont le corps traverse une seconde ouverture, ménagée dans la portion terminale du bras, la vis coopérant avec l’écrou pour former une articulation du collier par rapport au contrefort arrière.
L’invention est caractérisée en ce que le dispositif d’articulation comporte en outre des moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou de façon à laisser libre la rotation du collier par rapport au contrefort arrière, quel que soit le degré de serrage de la vis dans l’écrou.
Autrement formulé, le Demandeur a mis au point une chaussure pour la pratique du ski dont le dispositif d’articulation permet de rendre indépendant le degré de serrage du dispositif vis-à-vis de la distance entre la tête de la vis et l’écrou. Ainsi, même si l’utilisateur cherche à resserrer la vis dans l’écrou, la distance entre la vis et l’écrou ne dépasse pas une valeur limite autorisant la rotation du collier sans serrage excessif. L’invention permet donc avantageusement de limiter le déréglage du dispositif d’articulation au cours du temps. Le dispositif d’articulation ne présente ainsi quasiment pas de jeu, ou plus précisément le jeu minimum permettant juste aux pièces de tourner les unes par rapport aux autres, et ne risque pas de se bloquer. Une chaussure dotée d’un tel dispositif est donc globalement plus efficace pour le skieur.
En pratique, les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou incluent une entretoise positionnée entre le contrefort arrière et la tête de la vis. L’entretoise reçoit ainsi l’appui de la tête de la vis et prend appui contre le contrefort arrière.
L’entretoise peut être typiquement de forme tubulaire creuse. Elle s’insère sur le corps de la vis et/ou de l’écrou de telle sorte à venir buter, d’un côté sur la tête de la vis, et de l’autre côté, sur l’écrou, et ce de manière directe ou indirecte. Ainsi, dans le cas de figure où les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou sont constitués de la seule entretoise, la longueur totale de l’entretoise définit cette distance minimale d’écartement.
Selon un mode de réalisation avantageux, l’entretoise comporte deux portions tubulaires latérales et une bague centrale, la bague centrale étant positionnée dans l’ouverture de la portion terminale du bras de sorte à renforcer l’ouverture de la portion terminale du bras. Les deux portions tubulaires creuses permettent ainsi d’accueillir la vis et/ou l’écrou. En pratique, le diamètre interne des première et seconde portions tubulaires latérales de l’entretoise est égal au diamètre du corps de l’écrou, au jeu mécanique près. C’est-à-dire que le diamètre interne de l’entretoise est choisi pour permettre à la vis et/ou l’écrou de coulisser dans l’entretoise, mais également pour limiter les mouvements verticaux de la vis et de l’écrou dans l’entretoise.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou comprennent en outre une rondelle interposée entre le contrefort arrière et la portion terminale du bras du collier. La rondelle reçoit ainsi l’appui de la bague centrale de l’entretoise. La rondelle permet d’améliorer la transmission des efforts de rotation entre l’entretoise et l’écrou tout en limitant l’usure du contrefort arrière. La rondelle peut également recevoir l’appui d’une partie de la portion terminale du bras du collier.
Dans le cas où la rondelle est de largeur inférieure à la longueur de la portion tubulaire latérale de l’entretoise, la distance minimale d’écartement est toujours définie par la longueur totale de l’entretoise. En revanche, lorsque la rondelle est de largeur supérieure à celle de la portion tubulaire latérale de l’entretoise, les efforts sont transmis au niveau du contact entre la bague centrale de l’entretoise et la rondelle. La distance minimale d’écartement est alors définie par la somme de la largeur de la rondelle, additionnée à la largeur de la bague centrale et à la longueur de la portion tubulaire latérale de l’entretoise.
En pratique, la rondelle présente une ouverture centrale traversée par l’écrou et/ou la vis. En outre, une portion tubulaire latérale de l’entretoise peut pénétrer au moins en partie l’ouverture centrale de la rondelle.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou comprennent en outre une pièce de finition destinée à être positionnée à l’extérieur de la portion terminale du bras du collier, en regard de la seconde ouverture, la pièce de finition recevant l’appui de la tête de la vis et venant en appui sur la bague centrale de l’entretoise.
A l’instar de la rondelle, la pièce de finition permet d’améliorer la transmission des efforts de rotation entre l’entretoise et la tête de la vis, tout en limitant l’usure de la portion terminale du bras du collier. La pièce de finition a également un but d’esthétisme et de protection du dispositif d’articulation des chocs et des rayures.
Dans le cas où la pièce de finition est de largeur inférieure à celle de la portion tubulaire latérale de l’entretoise, la distance minimale d’écartement est toujours définie par la longueur de la portion tubulaire latérale de l’entretoise. En revanche, lorsque la pièce de finition est de largeur supérieure à celle de la portion tubulaire latérale de l’entretoise, les efforts sont transmis au niveau du contact entre la bague centrale de l’entretoise et la pièce de finition. La distance minimale d’écartement est alors définie par la somme de la largeur de la pièce de finition, additionnée à la largeur de la bague centrale et, le cas échéant, additionnée à la largeur de la rondelle.
En pratique, la pièce de finition est pénétrée au moins en partie par l’écrou et une portion tubulaire latérale de l’entretoise. Par ailleurs, dans certains modes de réalisation, le corps de l’écrou traverse à la fois l’ouverture du contrefort arrière et l’ouverture de la portion terminale du bras du collier.
Outre les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou, la vis peut comporter une tête, prolongée par un corps comprenant :
- une portion filetée coopérant avec un filetage formée dans une cavité de l’écrou, et
- un épaulement coopérant avec une butée formée dans la cavité de l’écrou, de manière à limiter le vissage de la vis dans l’écrou.
La vis et l’écrou peuvent donc également être configurés pour maintenir une distance minimale entre la tête de la vis et l’écrou. Ces moyens supplémentaires permettent d’améliorer le réglage du dispositif. Ainsi, l’accès à la vis se fait par l’extérieur de la chaussure. Le vissage et le dévissage du dispositif peuvent alors s’effectuer en bloquant la rotation de l’écrou, par exemple à l’aide d’une clé et en tournant la vis dans l’écrou.
En outre, l’écrou peut avantageusement être laissé libre en rotation dans l’ouverture du contrefort arrière. Ainsi, la sollicitation de l’écrou lors des rotations du collier n’est pas transmise au contrefort arrière, ce qui permet d’en limiter l’usure. En outre, l’écrou n’étant plus collé dans l’ouverture du contrefort arrière, les possibilités d’arrachement sont plus limitées. Or, l’arrachement dégrade définitivement la chaussure et nécessite son remplacement complet. Un écrou indépendant de l’ouverture du contrefort arrière permet donc de faciliter le remplacement du dispositif d’articulation si une pièce vient à être endommagée.
Description des figures
La manière de réaliser l’invention, ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l’appui des figures annexées dans lesquelles :
La est une vue en perspective du côté externe d’une chaussure de ski de fond selon un mode de réalisation de l’invention,
La est une vue en perspective du côté interne de la chaussure de ski de la ,
La est une vue en coupe longitudinale du dispositif d’articulation des figures 1 et 2, et
La est une vue en perspective éclatée du dispositif d’articulation de la .
Description détaillée des modes de réalisation
Tel qu’illustré sur les figures 1 et 2, une chaussure1000pour la pratique du ski de fond comporte une semelle400, surmontée d’une tige500et éventuellement une couverture d’étanchéité510recouvrant la tige500. A l’arrière de la chaussure1000, un contrefort arrière300s’étend depuis la semelle400, en direction du haut de la tige500sur quelques centimètres, typiquement entre 3 et 7 cm. Le contrefort arrière300peut présenter deux portions latérales sensiblement triangulaires, qui recouvrent la tige500et la couverture d’étanchéité510, permettant ainsi de rigidifier les zones de la chaussure1000qui sont destinées à être positionnées en regard du bas de la cheville d’un utilisateur. Ces deux portions latérales du contrefort peuvent être reliées par un pont de matière à l’arrière de la chaussure, pour ne former qu’une seule et même pièce, continue.
Dans la partie haute de la chaussure, un collier200destiné à épouser le bas de la jambe et en particulier à rigidifier les portions latérales de la cheville est ajouté. Ce dernier présente une hauteur comprise entre 18 et 21 cm et est réalisé dans un matériau plastique ou encore dans un matériau léger présentant des propriétés de haute ténacité comme par exemple un matériau composite à base de fibres de carbone. Le collier200comporte un bracelet220formant la partie haute du collier200. Le bracelet220est un arc de cercle d’une hauteur comprise entre 3 et 7 cm. Il est destiné à épouser l’arrière du bas de la jambe située au-dessus de la partie proéminente du tendon d’Achille. Le bracelet220est complété à l’avant par des moyens de serrage, qui se présentent par exemple sous la forme d’une bande autoagrippante, généralement disposée en regard de la partie basse du tibia de l’utilisateur. La bande autoagrippante peut présenter une hauteur de 1 à 3 cm. Elle peut être fixée sur une extrémité du bracelet220et configurée pour traverser une fente située sur la seconde extrémité du bracelet220. La bande autoagrippante peut ainsi être tirée et rabattue sur elle-même afin de régler le serrage du collier200.
Le collier 200se prolonge ensuite au niveau de deux bras210latéraux destinés à venir en regard des malléoles de l’utilisateur. Pour ce faire, les bras210ont une hauteur comprise entre 5 et 7 cm et une largeur comprise entre 1 et 3 cm.
Dans le cas d’une chaussure de ski de fond illustrée aux figures 1 et 2, le collier200est articulé en rotation sur le contrefort arrière300de la chaussure1000grâce à un dispositif d’articulation100. Le collier200peut ainsi basculer entre deux positions : une position haute et une position basse. Dans la position haute, le collier200épouse le bas de la jambe. Et dans la position basse, le collier200est basculé contre le talon de la chaussure1000.
En outre, en position haute, le collier200présente un débattement compris entre 30 et 90°, c’est-à-dire que lorsque l’utilisateur pratique le ski, le collier200permet une certaine liberté de rotation avant/arrière de la cheville.
Pour ce faire, tel qu’illustré sur les figures 4 et 5, le dispositif de fixation100comporte une vis10présentant une tête11de diamètre compris entre 0.5 et 3 cm et de longueur comprise entre 1 et 3 cm. De préférence, la vis est de type M4 dans le système standardisé, et la tête11de la vis10présente un diamètre de 1.3 cm. La tête11de la vis10présente également une empreinte coopérant avec un outil permettant de régler le dispositif d’articulation100. Avantageusement, la vis10est réalisée dans un matériau plastique ou en métal, typiquement en acier.
Le corps12de la vis peut présenter un filetage sur la totalité de sa longueur ou seulement sur sa portion terminale. De préférence, la vis10comporte un frein filet, c’est-à-dire qu’une portion du filetage est recouverte d’une colle permettant de limiter le jeu, les fuites et la corrosion. Avantageusement, la vis10présente un épaulement14, c’est-à-dire que le corps12de la vis110présente une première portion non filetée de diamètre supérieur à la seconde portion, qui, elle, présente un filetage.
Le dispositif de fixation100comporte également un écrou20comprenant une tête21dont le diamètre externe est compris entre 1 et 3 cm, prolongée par un corps22de diamètre compris entre 0.1 et 0.7 cm et de longueur comprise entre 1 et 3 cm. La tête21de l’écrou20peut également présenter une empreinte coopérant avec un outil permettant de régler le dispositif d’articulation100. En variante, une clé peut être insérée autour de l’écrou20, pour empêcher sa rotation lors du réglage du dispositif d’articulation100.
Le corps22de l’écrou est de forme tubulaire creuse et peut présenter un filetage sur la totalité de sa paroi interne ou seulement sur une portion de sa paroi interne. Avantageusement, l’écrou présente une butée24, c’est-à-dire que le diamètre interne du corps22de l’écrou présente une première portion filetée de diamètre supérieur à la seconde portion de moindre diamètre, qui, elle, ne présente avantageusement pas de filetage. En variante, le filetage interne de l’écrou peut également présenter le frein filet. De préférence, l’écrou20présente une longueur totale de 0.9 cm et une ouverture dimensionnée pour recevoir des vis de type M4. Avantageusement, l’écrou20est réalisée dans un matériau plastique ou en métal, typiquement en acier.
En pratique, la vis10coopère avec l’écrou20de telle sorte que lorsque la vis est insérée dans le corps de l’écrou20, l’épaulement14vient au contact de la butée24, de telle sorte que la vis10ne peut être vissée plus en avant dans le corps22de l’écrou20.
Le dispositif100comporte également des moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête11de la vis10et l’écrou20de façon à laisser libre la rotation du collier200par rapport au contrefort arrière300, quel que soit le degré de serrage de la vis10dans l’écrou. Ces moyens permettent de caler les différents éléments mobiles entre eux, et éviter que la tête de la vis ne frotte sur le collier, et que ce dernier ne frotte excessivement sur le contrefort. Ainsi, les efforts générés par le collier ne s’appliquent pas directement sur la tête de la vis ou le contrefort, mais au travers de ces moyens additionnels.
Ces moyens incluent notamment une entretoise40présentant une forme sensiblement cylindrique de diamètre externe compris entre 0.5 et 3 cm et de longueur comprise entre 0.5 et 2 cm. L’entretoise40présente en outre une bague centrale43de plus grand diamètre, typiquement compris entre 1 et 3 cm et d’épaisseur comprise entre 0.2 et 1 cm. Le diamètre interne de l’entretoise40est compris entre 0.2 et 1 cm.
Dans un mode de réalisation privilégié, le diamètre de la bague centrale43est de 1.45 cm, le diamètre interne est de 0.76 cm et l’épaisseur de la bague centrale43est de 0.6 0,2 cm . L’épaisseur de la bague centrale43correspond sensiblement à l’épaisseur de la paroi du collier dans laquelle elle est positionnée.
L’entretoise40comporte deux portions tubulaires latérales41,42s’étendant de part et d’autre de la bague centrale43. Les portions tubulaires41,42sont creuses et permettent ainsi d’accueillir l’écrou20. En pratique, le diamètre interne des deux portions tubulaires latérales est égal au diamètre du corps de l’écrou, au jeu mécanique près, afin de limiter les mouvements transversaux de l’écrou et la vis qui en est solidaire et à l’intérieur de l’entretoise.
L’entretoise40est avantageusement réalisée dans un alliage antifriction ou en variante, en acier ou en matériau polymérique. Un lubrifiant peut être ajouté sur la paroi interne de l’entretoise pour limiter les frictions avec la vis10et/ou l’écrou20.
Le dispositif comporte avantageusement une rondelle30de diamètre compris entre 2 et 4 cm, d’épaisseur comprise entre 0.1 et 0.5 cm et présentant une ouverture centrale comprise entre 0.5 et 1.5 cm. La rondelle30est de préférence réalisée en métal ou en matériau polymérique. Dans un mode de réalisation privilégié, la rondelle30présente un diamètre de 2.6 cm, une épaisseur de 0.25 cm et une ouverture centrale de 1 cm de diamètre.
Le dispositif100comporte enfin une pièce de finition50de diamètre compris entre 2 et 4 cm, d’épaisseur comprise entre 0.1 et 0.5 cm et présentant une ouverture centrale comprise entre 0.1 et 1.5 cm. La pièce de finition50est de préférence réalisée en métal ou en plastique. Dans un mode de réalisation privilégié, la pièce de finition50présente un diamètre de 2.3 cm, une épaisseur de 0.35 cm et une ouverture centrale de 1 cm de diamètre.
En pratique, lors du montage du dispositif d’articulation100, la tête21de l’écrou20est positionnée du côté interne du contrefort arrière300, c’est-à-dire entre la tige500/le chausson et le contrefort arrière300. Le corps22de l’écrou est positionné à travers une ouverture ménagée dans le contrefort arrière300. Le corps22de l’écrou traverse également une seconde ouverture ménagée dans la portion terminale des bras210. Ensuite, les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête11de la vis10et l’écrou20sont insérés sur le corps22de l’écrou20. En premier lieu, la rondelle30, puis l’entretoise40. Une portion tubulaire latérale42de l’entretoise40est insérée dans l’ouverture centrale de la rondelle30jusqu’à ce que la bague centrale43de l’entretoise vienne buter contre la rondelle30. La bague centrale43de l’entretoise se positionne dans l’ouverture ménagée dans la portion terminale des bras210, tandis que la seconde portion tubulaire41se positionne du côté externe de la portion terminale des bras210. Ensuite, la pièce de finition50est insérée sur le corps22de l’écrou et sur la seconde portion tubulaire41, à l’extérieur de la portion terminale des bras210, de sorte à venir buter contre la bague centrale43de l’entretoise. Enfin, la vis10est insérée dans le corps22de l’écrou20et la tête11de la vis10vient buter contre la pièce de finition50. A cet effet, la tête de la vis est de préférence de diamètre supérieur au diamètre de l’ouverture de la pièce de finition50. Avantageusement, la section de l’écrou20et de la vis10est circulaire. Ainsi le dispositif100est libre en rotation par rapport au collier200et au contrefort arrière300.
Bien que décrite spécifiquement pour une chaussure de ski de fond, il est clair que l’invention peut s’appliquer à d’autres types de chaussures notamment celles prévues pour la pratique du ski alpin ou du ski de randonnée. Dans ces derniers cas, la partie basse de la chaussure correspond à la coque de la chaussure accueillant le pied et le bas de la jambe, généralement avec l’interposition d’un chausson. La chaussure comporte de la même manière un collier enserrant la région haute ou médiane de la jambe. Ce collier est articulé en rotation sur le contrefort arrière de la coque. Cette articulation est principalement activée lors de la marche pour une chaussure de ski alpin, et pendant les phases d’ascension pour les chaussures de ski de randonnée.
Pour conclure, l’invention permet d’obtenir une chaussure pour la pratique du ski, plus résistante à l’usure et qui ne se dérègle pas au cours du temps.

Claims (12)

  1. Chaussure pour la pratique du ski (1000) comportant :
    - une partie basse destinée à envelopper au moins une partie du pied d’un utilisateur, la partie basse comprenant un contrefort arrière (300), et
    - un collier (200) mobile en rotation comprenant un bracelet (220) destiné à enserrer le bas de la jambe de l’utilisateur, le bracelet (220) étant prolongé vers le bas par deux bras (210) latéraux, les bras (210) étant articulés de chaque côté du pied sur le contrefort arrière (300) par un dispositif d’articulation (100) comportant :

    - un écrou (20) dont la tête (21) est positionnée du côté de la face interne du contrefort arrière (300) et dont le corps (22) traverse une première ouverture ménagée dans le contrefort arrière (300) ; et
    - une vis (10) dont la tête (11) est positionnée du côté de la face externe de la portion terminale du bras (210) et dont le corps (12) traverse une seconde ouverture, ménagée dans la portion terminale du bras (210), la vis (10) coopérant avec l’écrou (20) pour former une articulation du collier (200) par rapport au contrefort arrière (300),
    caractérisée en ce que le dispositif d’articulation (100) comporte en outre des moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête (11) de la vis (10) et l’écrou (20) de façon à laisser libre la rotation du collier (200) par rapport au contrefort arrière (300), quel que soit le degré de serrage de la vis (10) dans l’écrou (20).
  2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête (11) de la vis (10) et l’écrou (20) incluent une entretoise (40) recevant l’appui de la tête (11) de la vis (10) et prenant appui contre le contrefort arrière (300).
  3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que l’entretoise (40) comporte deux portions tubulaires latérales (41, 42) et une bague centrale (43), la bague centrale (43) étant positionnée dans l’ouverture de la portion terminale du bras (210) du collier.
  4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le diamètre interne des première et seconde portions tubulaires latérales (41, 42) de l’entretoise (40) est égal au diamètre du corps (22) de l’écrou (20).
  5. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête (11) de la vis (10) et l’écrou (20) comprennent en outre une rondelle (30) interposée entre le contrefort arrière (300) et la portion terminale du bras du collier (210), la rondelle (30) recevant l’appui de la bague centrale (43) de l’entretoise (40).
  6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce que la rondelle (30) présente une ouverture centrale traversée par l’écrou (20) et/ou la vis (10).
  7. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce qu’ une portion tubulaire latérale (41, 42) de l’entretoise (40) pénètre au moins en partie l’ouverture centrale de la rondelle (30).
  8. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens permettant de maintenir une distance minimale entre la tête (11) de la vis (10) et l’écrou (20) comprennent en outre une pièce de finition (50) destinée à être positionnée à l’extérieur de la portion terminale du bras du collier (210), en regard de la seconde ouverture, la pièce de finition recevant l’appui de la tête (11) de la vis (10) et venant en appui sur la bague centrale (43) de l’entretoise (40).
  9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée en ce que la pièce de finition (50) est pénétrée au moins en partie par l’écrou (20) et une portion tubulaire latérale (41, 42) de l’entretoise (40).
  10. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la vis (10) comporte une tête (11), prolongée par un corps (12) comprenant :
    - une portion filetée (13) coopérant avec un filetage formée dans une cavité de l’écrou (20), et
    - un épaulement (14) coopérant avec une butée (24) formée dans la cavité de l’écrou (20), de manière à limiter le vissage de la vis (10) dans l’écrou (20).
  11. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l’écrou (20) est libre en rotation dans l’ouverture du contrefort arrière (300).
  12. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps (22) de l’écrou (20) traverse l’ouverture de la portion terminale
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US3945134A (en) * 1974-09-13 1976-03-23 Alpine Research, Inc. Ski boot
DE102016201131A1 (de) * 2015-02-03 2016-08-04 Atomic Austria Gmbh Sportschuh mit einer Schale umfassend Hartkunststoff, Verbundwerkstoffe oder eine Kombination davon
US20170280818A1 (en) * 2016-04-04 2017-10-05 Rossignol Lange S.R.L. Ski boot

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