FR3082406A1 - Etui cosmetique comprenant un conditionnement inferieur reutilisable - Google Patents

Abstract

Etui cosmétique (1) comprenant un ensemble formé d'une cartouche amovible (2) assemblée à un insert perdu (3), ledit ensemble étant assemblé à un conditionnement inférieur (4) réutilisable, la cartouche amovible (2) comprend un raisin de produit cosmétique logé dans un mécanisme tournant qui comprend à son extrémité inférieure une couronne (5) qui comprend une paroi cylindrique extérieure (51) qui s'étend à son extrémité inférieure, transversalement en direction du centre de la couronne (5) par une paroi inférieure (52) prolongée par une paroi cylindrique intérieure (53) s'étendant axialement en direction de l'extrémité supérieure de l'étui cosmétique (1), l'insert perdu (3) comprend une excroissance creuse (33) enchâssée dans la paroi cylindrique intérieure (53) de la couronne (5) et comprend un moyen de blocage en rotation et un moyen de blocage en translation de l'insert perdu (3) par rapport à la couronne (5), le conditionnement inférieur (4) comprend une excroissance axiale (43) enchâssée dans l'excroissance creuse (33) de l'insert perdu (3) et comprend un moyen de blocage en translation, un moyen de blocage dans un sens de rotation et un moyen de libération dans l'autre sens de rotation, du conditionnement inférieur (4) par rapport à l'insert perdu (3).

Description

Description

Titre de l’invention : ETUI COSMETIQUE COMPRENANT UN CONDITIONNEMENT INFERIEUR REUTILISABLE [0001] La présente invention concerne un étui cosmétique muni d’une cartouche amovible équipée d’un raisin de rouge à lèvres ou de crème labiales.

[0002] Dans le domaine des étuis cosmétiques haut de gamme, comme dans les produits de grande consommation, dès qu’un bâton de produit cosmétique arrive en fin de vie, l’intégralité de l’étui est jetée au rebus.

[0003] Un étui haut de gamme, généralement métallique, peut présenter une matière précieuse ou semi-précieuse, une forme, une sérigraphie et des traitements de surface particuliers. Lors de la consommation du raisin de rouge à lèvres, il est peu satisfaisant de devoir se débarrasser de l’intégralité de l’étui cosmétique.

[0004] Un besoin se fait ressentir de pouvoir soit recharger l’étui en produit cosmétique, soit d’utiliser divers rouges à lèvres de nuances différentes, tout en conservant le même conditionnement extérieur.

[0005] De manière commune, un étui cosmétique est formé d’un conditionnement inférieur, dans lequel est assemblé un mécanisme se présentant par une couronne inférieure solidaire d’une gaine intérieure dans laquelle évolue un curseur destiné à recevoir un bâton de rouge à lèvres. La gaine intérieure est enchâssée dans une gaine extérieure, dont sa rotation entraîne le curseur dans un mouvement simultané de translation axiale et de rotation. Différents mécanismes tournants sont disponibles sur le marché. Usuellement, le curseur est muni de deux ergots diamétralement opposés, traversant chacun une lumière longitudinale de la gaine intérieure et étant emboîté chacun dans une rainure hélicoïdale agencée dans la gaine extérieure. La gaine extérieure étant communément enchâssée dans une chemise métallique.

[0006] Une couronne d’un mécanisme tournant est usuellement formée à sa base d’un trou circulaire prolongé vers l’intérieur par une partie cylindrique, telle que divulgué dans les documents LR 2 642 624, LR 2 684 278 et LR 2 670 998.

[0007] De manière également conventionnelle, le conditionnement inférieur comprend des pattes d’attache rectilignes et flexibles, s’étendant perpendiculairement depuis sa paroi inférieure, et se prolongeant par des éléments d’enclipsage. L’enchâssement des pattes d’attache rectilignes dans la partie cylindrique de la couronne, ainsi que le blocage des éléments d’enclipsage au niveau de l’extrémité supérieure de la partie cylindrique, permettent un assemblage permanent du conditionnement inférieur au mécanisme de l’étui cosmétique.

[0008] Des étuis cosmétiques comprenant une cartouche amovible, ont été développés.

[0009] Les documents US 3 623 821 et US 4 505 607, décrivent des cartouches amovibles et des conditionnements inférieurs réutilisables. Cependant, les structures des cartouches amovibles sont spécifiquement adaptées aux structures des conditionnements inférieurs correspondants.

[0010] La présente invention propose un étui cosmétique comprenant une cartouche conventionnelle, permettant de pallier les inconvénients précités.

[0011] Ainsi, un étui cosmétique selon l’invention, comprend un ensemble formé d’une cartouche amovible assemblée à un insert perdu, ledit ensemble étant assemblé à un conditionnement inférieur réutilisable, la cartouche amovible comprend un raisin de produit cosmétique logé dans un mécanisme tournant qui comprend à son extrémité inférieure une couronne qui comprend une paroi cylindrique extérieure qui s’étend à son extrémité inférieure, transversalement en direction du centre de la couronne par une paroi inférieure prolongée par une paroi cylindrique intérieure s’étendant axialement en direction de l’extrémité supérieure de l’étui cosmétique, l’insert perdu comprend une excroissance creuse enchâssée dans la paroi cylindrique intérieure de la couronne et comprend un moyen de blocage en rotation et un moyen de blocage en translation de l’insert perdu par rapport à la couronne, le conditionnement inférieur comprend une excroissance axiale enchâssée dans l’excroissance creuse de l’insert perdu et comprend un moyen de blocage en translation, un moyen de blocage dans un sens de rotation et un moyen de libération dans l’autre sens de rotation, du conditionnement inférieur par rapport à l’insert perdu.

[0012] Selon une caractéristique, l’excroissance creuse comprend dans son profilé longitudinal un espace intercalaire.

[0013] Selon la caractéristique précédente, l’excroissance creuse comprend deux parois transversales délimitant deux espaces intercalaires.

[0014] Selon la caractéristique précédente, l’excroissance creuse comprend au moins un dégagement borgne dans sa paroi périphérique intérieure, en tant que moyen d’engagement d’une patte de fixation.

[0015] Selon un mode de réalisation, l’excroissance axiale comprend un élément de blocage emboîté dans un espace intercalaire.

[0016] Selon le mode de réalisation précédent, l’élément de blocage comprend une nervure transversale qui comprend une face latérale plane en tant que moyen de blocage en rotation et une face latérale courbe en tant que moyen de libération, les parois latérales étant au contact des parois de l’excroissance creuse délimitant un espace intercalaire.

[0017] Ajoutons que les parois latérales de la nervure transversale sont en contact des parois latérales de l’excroissance creuse agencées en opposition des parois transversales constitutives de l’excroissance creuse, délimitant un espace intercalaire.

[0018] Selon un mode de réalisation, le sens de rotation du moyen de blocage du condi tionnement inférieur par rapport à Γ insert perdu, est le sens de rotation de sortie du raisin.

[0019] Selon une caractéristique complémentaire, l’excroissance creuse est bloquée en translation à la paroi cylindrique intérieure par au moins un élément d’enclispage à son extrémité supérieure, et par une paroi inférieure sur laquelle s’étend perpendiculairement l’excroissance creuse.

[0020] Selon une caractéristique supplémentaire, la paroi cylindrique extérieure de la couronne comprend des godrons, et en ce que l’insert perdu comprend à sa périphérie extérieure des saillies de blocage en rotation, assemblées aux extrémités inférieures des godrons.

[0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

[0022] Les figures 1 à 5 sont des vues de l’étui cosmétique, selon un mode de réalisation de l’invention, le capot de fermeture n’étant pas représenté.

[0023] [fig.l] est une vue de dessus.

[0024] [fig.2] est une vue en coupe selon A-A de la figure 1.

[0025] [fig.3] est une vue en coupe selon B-B de la figure 2 [0026] [fig.4] est une vue en coupe selon C-C de la figure 3.

[0027] [fig.5] est une vue en grossissement du détail A de la figure 4.

[0028] Les figures 6 à 10 sont des vues de l’insert perdu selon un mode de réalisation de l’invention.

[0029] [fig. 6] est une vue en perspective de dessus.

[0030] [fig.7] est une vue en perspective de dessous.

[0031] [fig. 8] est une vue de dessus.

[0032] [fig.9] est une vue de face.

[0033] [fig. 10] est une vue en coupe selon A-A de la figure 9.

[0034] Les figures 11 à 13 sont des vues du conditionnement inférieur selon un mode de réalisation de l’invention.

[0035] [fig. 11] est une vue de dessus.

[0036] [fig. 12] est une vue en coupe selon A-A de la figure 11.

[0037] [fig. 13] est une vue en coupe selon B-B de la figure 12.

[0038] Les figures 14 et 15 sont des vues d’une cartouche amovible selon un autre mode de réalisation.

[0039] [fig. 14] est une vue en perspective de dessous.

[0040] [fig. 15] est une vue en coupe selon B-B de la figure 14.

[0041] Ainsi, l’étui cosmétique (1) selon l’invention comprend une cartouche amovible (2), un insert perdu (3), un conditionnement inférieur (4) réutilisable, ainsi qu’un capot de protection, non représenté.

[0042] Ajoutons qu’une cartouche amovible (2) comprend un mécanisme tournant équipé d’un raisin de produit cosmétique.

[0043] Un mécanisme tournant est un assemblage d’une succession de pièces de révolution, dans lesquelles évolue un curseur équipé d’un raisin de produit cosmétique.

[0044] Un mécanisme tournant comprend de manière conventionnelle, deux gaines enchâssées l’une dans l’autre, l’une comprenant deux lumières longitudinales, l’autre comprenant deux rainures hélicoïdales. Le curseur comprend deux ergots latéraux, diamétralement opposés, emboîtés chacun dans une lumière longitudinale et une rainure hélicoïdale. L’une des gaines, à son extrémité inférieure, étant solidaire d’une embase. L’embase se présentant par une couronne (5) inférieure.

[0045] La rotation de la gaine extérieure par rapport à la couronne (5) entraîne le curseur dans un mouvement simultané de rotation et de translation axiale.

[0046] La couronne (5) se présente par une paroi cylindrique extérieure (51) qui s’étend à son extrémité inférieure, transversalement en direction du centre de la couronne (5) par une paroi inférieure (52) prolongée par une paroi cylindrique intérieure (53) s’étendant axialement en direction de l’extrémité supérieure de l’étui cosmétique (1).

[0047] La couronne (5) comprend en outre une série de godrons latéraux (54) agencés au niveau de sa paroi cylindrique extérieure (51).

[0048] Ajoutons que 1’insert perdu (3) comprend une paroi inférieure plane (31) se présentant sous la forme d’un disque muni d’un orifice central (32), autour duquel est localisée une excroissance creuse (33) formée de deux parois transversales (331), présentant un rayon de courbure extérieur correspondant au rayon interne de la paroi cylindrique extérieure (51) de la couronne (5).

[0049] L’insert perdu (3) est en matériau synthétique, l’excroissance creuse (33) est flexible. [0050] Notons que les deux parois transversales (331) délimitent deux espaces intercalaires (34) agencés de manière diamétralement opposés.

[0051] Notons également que les extrémités latérales (35) des deux parois transversales (331) de l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3), ont des arêtes saillantes.

[0052] Plus précisément, chacune des extrémités latérales (35) précitées est formée d’une face latérale plane (351), d’une face frontale courbe (352) et d’une face arrière courbe (353), tandis que l’interface de deux faces (351, 352, 353) forme une arête saillante.

[0053] Ajoutons que la paroi inférieure (31) de l’insert perdu (3), comprend à la périphérie extérieure de sa face supérieure des saillies de blocage (36), perpendiculaires, régulièrement réparties. Ces saillies de blocage (36) sont destinées à venir s’imbriquer dans les extrémités inférieures des godrons latéraux (54) de la couronne (5).

[0054] Ces saillies de blocage (36) constituent un moyen de blocage en rotation de l’insert perdu (3) par rapport à la couronne (5).

[0055] Selon un autre mode de réalisation, non représenté, l’insert perdu (3) est soudé ou collé à la couronne (5).

[0056] Selon une caractéristique, l’excroissance creuse (33) comprend des éléments d’enclipsage (332) s’étendant transversalement vers l’extérieur, dans une direction opposée au centre de l’insert perdu (3).

[0057] Selon la caractéristique précédente, ce sont les deux parois transversales (331) de l’insert perdu (3) qui comprennent chacune à leur extrémité supérieure un élément d’enclipsage (332), destiné à interagir avec l’extrémité supérieure de la paroi cylindrique intérieure (53) de la couronne (5), et jouant le rôle de moyen de blocage en translation de l’insert perdu (3) par rapport à la couronne (5) et ainsi, par extension, à la cartouche amovible (2).

[0058] Selon une caractéristique complémentaire, l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3) comprend dans son profilé intérieur, des moyens d’engagement de la cheminée du conditionnement inférieur (4), tel qu’explicité plus en détail dans la suite de la description.

[0059] Selon la caractéristique précédente, les moyens d’engagement se présentent par deux dégagements borgnes (333) localisés en partie basse de chacune des parois transversales (331) de l’excroissance creuse (33).

[0060] L’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3), plus précisément les parois transversales (331), est/sont enchâssée(s) de manière solidaire dans la paroi cylindrique intérieure (53) de la couronne (5), de telle manière à ce que l’insert perdu (3) soit bloqué tant en rotation par la coopération des godrons latéraux (54) avec les saillies de blocage (36), qu’en translation par les éléments d’enclipsage (332) montés en collaboration avec la surface supérieure de la paroi cylindrique intérieure (53) et la mise en contact des parois inférieures (31, 52) respectives de l’insert perdu (3) et de la couronne (5).

[0061] Le conditionnement inférieur (4) comprend une paroi périphérique extérieure (41), une paroi inférieure (42) et une excroissance axiale (43) se présentant sous la forme d’une cheminée.

[0062] L’excroissance axiale (43) est en matériau synthétique flexible.

[0063] La paroi périphérique extérieure (41) du conditionnement inférieur (4) est destinée à emmancher la partie inférieure de la cartouche amovible (2), notamment la couronne (5).

[0064] L’excroissance axiale (43) est destinée à s’enchâsser dans l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3).

[0065] Selon une caractéristique supplémentaire, l’excroissance axiale (43) est composée de deux pattes de fixation (431) diamétralement opposées, munies à leurs extrémités supérieures respectives d’un élément de blocage (432) dans un sens de rotation.

[0066] Précisons que les pattes de fixation (431) ont un rayon de courbure extérieure cor respondant au rayon de courbure intérieure de l’excroissance creuse (33), plus précisément des parois transversales (331).

[0067] Les éléments de blocage (432) s’étendent transversalement au profilé longitudinal de chacune des pattes de fixation (431) qui sont dirigées perpendiculairement à la paroi inférieure (42) du conditionnement inférieur (4).

[0068] Une partie des éléments de blocage (432) est destinée à s’emboîter dans les espaces intercalaires (34) de l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3).

[0069] Précisons que chacun des éléments de blocage (432) a un profilé en arc de cercle qui comprend une nervure transversale (433) centrée sur le profilé précité.

[0070] Une nervure transversale (433) comprend une face frontale (433a), une face latérale plane (433b), délimitant une arête saillante avec la face frontale (433a), et une face latérale courbe (433c).

[0071] La partie d’emboîtement d’un élément de blocage (432) correspond à la nervure transversale (433), qui est destinée à s’insérer dans un espace intercalaire (34) de l’excroissance creuse (33).

[0072] Plus précisément telle qu’illustré à la figure 5, une nervure transversale (433), en position assemblée, est emboîtée dans un espace intercalaire, en correspondance d’un moyen d’engagement, à savoir des dégagements borgnes (333).

[0073] Notons que la coopération d’une nervure transversale (433) avec l’extrémité intérieure (334) de la paroi inférieure (31) d’un espace intercalaire (34), constitue un moyen de blocage en translation du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert (3).

[0074] Ainsi, l’assemblage d’un étui cosmétique (1) selon l’invention, consiste en l’enchâssement de l’insert perdu (3) dans la cartouche amovible (2), puis en l’enchâssement de l’excroissance axiale (43) du conditionnement inférieur (4) dans l’orifice central (32) de l’insert (3), suivi d’un mouvement de rotation pour engager les nervures transversales des moyens d’engagement vers les espaces intercalaires (34) de l’insert (3).

[0075] En position assemblée, les faces latérales (433b, 433c), à savoir la face latérale plane (433b) et la face latérale courbe (433c), de la nervure transversale (433), sont chacune au contact d’une face latérale (351) opposée des parois transversales (331), à savoir au contact des parois délimitant un espace intercalaire (34), tandis que les surfaces en prolongement de la nervure transversale (433) du profilé en arc en cercle d’un élément de blocage sont au contact des faces arrières courbes (353) des parois transversales (331) de l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3).

[0076] Ainsi, la face latérale plane (433b) de la nervure transversale (433) constitue un moyen de blocage dans un sens de rotation, tandis que la face latérale courbe (433c) constitue un moyen de libération dans l’autre sens de rotation du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert perdu (3), et, par extension, à la cartouche amovible (2).

[0077] En effet, tel qu’illustré à la figure 5, dans le sens du moyen de blocage, la face latérale plane (433b) de l’excroissance axiale (43) est en butée contre une face latérale (351) de l’excroissance creuse (33), empêchant la désolidarisation, par un mouvement de rotation, du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert perdu (3), tandis que dans le sens du moyen de libération, la face latérale courbe (433c) de l’excroissance axiale (43) est au contact contre une face latérale (351) de l’excroissance creuse (33), une pression exercée contre la face latérale (351) précitée, permet la désolidarisation du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert perdu (3).

[0078] Rappelons que les nervures transversales (433) constituent un moyen de blocage en translation du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert (3).

[0079] A cet effet, l’excroissance axiale (43), à savoir les pattes de fixation (431), comprennent une rainure (434) agencée parallèlement à la paroi inférieure (42), à savoir perpendiculairement au profil général de l’excroissance axiale (43). Chacune des pattes de fixation (431) comprend une rainure (434) destinée à venir s’emboîter contre l’extrémité intérieure (334) de la paroi inférieure (31) d’un espace intercalaire (34), de l’insert perdu (3).

[0080] Précisons que les faces latérales courbes (433c) des deux nervures transversales (433) sont localisées de manière diamétralement opposée.

[0081] Selon un mode de réalisation préféré, les faces latérales courbes (433c) des nervures transversales (433) sont positionnées de telle manière à ce que la rotation dans le sens de la descente du raisin en butée basse du mécanisme tournant, désengage le conditionnement inférieur (4) de l’insert perdu (3), tandis que la rotation dans le sens de montée du raisin en butée haute du mécanisme est bloquée en rotation par la coopération des faces latérales planes (433b) des nervures transversales (433) et des faces latérales planes (351) des parois transversales (331) de l’excroissance creuse (33).

[0082] Selon un autre mode de réalisation ayant un mode de fonctionnement inversé au mode de réalisation précédent, les faces latérales courbes (433c) des nervures transversales (433) sont positionnées de telle manière à ce que la rotation dans le sens de la monté du raisin en butée haute du mécanisme tournant, désengage le conditionnement inférieur (4) de l’insert perdu (3), tandis que la rotation dans le sens de descente du raisin en butée basse du mécanisme est bloquée en rotation par la coopération des faces latérales planes (433b) des nervures transversales (433) et des faces latérales planes (351) des parois transversales (331) de l’excroissance creuse (33).

[0083] L’étui cosmétique (1) selon l’invention, permet une désolidarisation de la cartouche amovible (2) par un simple mouvement de rotation du conditionnement inférieur (4), plus précisément par la continuité du mouvement de rotation, par une pression exercée en butée haute ou basse du mécanisme.

[0084] Selon une autre alternative, illustrée aux figures 14 et 15, la cartouche amovible (2) comprend à son extrémité inférieure une couronne ayant une structure équivalente à celle de l'excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3).

[0085] Selon l’alternative précédente, la couronne se présente par une paroi cylindrique extérieure (51) qui s’étend à son extrémité inférieure, transversalement en direction du centre de la couronne par une paroi inférieure prolongée par une excroissance creuse (33) s’étendant en direction de l’extrémité supérieure de l’étui cosmétique (1).

[0086] L’excroissance creuse (33) a la même structure que décrite précédemment et telle qu’illustrée aux figures 6 à 9, à l’exception des éléments d’enclipsage (332).

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Etui cosmétique (1) comprenant un ensemble formé d’une cartouche amovible (2) assemblée à un insert perdu (3), ledit ensemble étant assemblé à un conditionnement inférieur (4) réutilisable, la cartouche amovible (2) comprend un raisin de produit cosmétique logé dans un mécanisme tournant qui comprend à son extrémité inférieure une couronne (5) qui comprend une paroi cylindrique extérieure (51) qui s’étend à son extrémité inférieure, transversalement en direction du centre de la couronne (5) par une paroi inférieure (52) prolongée par une paroi cylindrique intérieure (53) s’étendant axialement en direction de l’extrémité supérieure de l’étui cosmétique (1), l’insert perdu (3) comprend une excroissance creuse (33) enchâssée dans la paroi cylindrique intérieure (53) de la couronne (5) et comprend un moyen de blocage en rotation et un moyen de blocage en translation de l’insert perdu (3) par rapport à la couronne (5), le conditionnement inférieur (4) comprend une excroissance axiale (43) enchâssée dans l’excroissance creuse (33) de l’insert perdu (3) et comprend un moyen de blocage en translation, un moyen de blocage dans un sens de rotation et un moyen de libération dans l’autre sens de rotation, du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert perdu (3). [Revendication 2] Etui cosmétique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’excroissance creuse (33) comprend dans son profilé longitudinal un espace intercalaire (34). [Revendication 3] Etui cosmétique (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’excroissance creuse (33) comprend deux parois transversales (331) délimitant deux espaces intercalaires (34). [Revendication 4] Etui cosmétique (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’excroissance creuse (33) comprend au moins un dégagement borgne (333) dans sa paroi périphérique intérieure, en tant que moyen d’engagement d’une patte de fixation (431). [Revendication 5] Etui cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes 2 à 4, caractérisé en ce que l’excroissance axiale (43) comprend un élément de blocage (432) emboîté dans un espace intercalaire (34). [Revendication 6] Etui cosmétique (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’élément de blocage (432) comprend une nervure transversale (433) qui comprend une face latérale plane (433b) en tant que moyen de

   blocage en rotation et une face latérale courbe (433c) en tant que moyen de libération, les parois latérales (433b, 433c) étant au contact des parois de l’excroissance creuse (33) délimitant un espace intercalaire (34). [Revendication 7] Etui cosmétique (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les parois latérales (433b, 433c) sont en contact des parois latérales (35) agencées en opposition des parois transversales (331), délimitant un espace intercalaire (34). [Revendication 8] Etui cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le sens de rotation du moyen de blocage du conditionnement inférieur (4) par rapport à l’insert perdu (3), est le sens de rotation de sortie du raisin. [Revendication 9] Etui cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que rexcroissance creuse (33) est bloquée en translation à la paroi cylindrique intérieure (53) par au moins un élément d’enclispage (332) à son extrémité supérieure, et par une paroi inférieure (31) sur laquelle s’étend perpendiculairement rexcroissance creuse (33). [Revendication 10] Etui cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi cylindrique extérieure (51) de la couronne (5) comprend des godrons (54), et en ce que l’insert perdu (3) comprend à sa périphérie extérieure des saillies de blocage (36) en rotation, assemblées aux extrémités inférieures des godrons (54).

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