FR3081693A1 - Housse pour element de literie - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une housse de protection de couette et de coussin comportant une ouverture facilitant la mise en place de l'élément de literie à l'intérieur de la housse. Il s'agit d'une housse (1) permettant de recouvrir l'ensemble d'un élément de literie (8), comportant deux parties superposées, une partie inférieure (2) constituée d'un pan unique de tissu recouverte d'une partie supérieure (3), la partie supérieure étant constituée de trois portions de tissu parallèles (4, 6, 7), deux desdites portions (4, 6) étant fixes et solidarisées sur trois côtés à la partie inférieure, une troisième portion (7) mobile étant positionnée entre les deux portions fixes, ladite portion mobile constituant un moyen d'accès à l'intérieur du dispositif et étant solidarisée à l'une desdites portions fixes par un moyen de solidarisation définitif et à l'autre desdites portions fixes par au moins un moyen d'attache réversible (12).

Description

HOUSSE POUR ELEMENT DE LITERIE

Domaine de (Invention

La présente invention concerne un dispositif de housse de protection de couette et de coussin. Plus particulièrement, il s'agit d'un dispositif en tissu souple comportant une ouverture facilitant la mise en place de l'élément de literie à l'intérieur de la housse.

Brève description de l'antériorité

Dans le domaine de la literie, une housse de couette est destinée à protéger et à habiller une couette ou couverture.

Traditionnellement, elle se présente sous la forme d'un sac parallélépipédique en tissu souple comportant une unique ouverture sur l'un de ses côtés. L'ouverture est destinée à l'insertion de la couette à l'intérieur de la housse. Or cette étape n'est jamais chose facile. Avec un accès aussi restreint à l'intérieur de la housse, il se révèle en effet délicat de faire correspondre les coins de la couette avec les coins de la housse tout en positionnant la couette de manière homogène et aplanie dans la housse. Et plus les dimensions de la couette et de la housse sont importantes, plus l'insertion est difficile.

Des solutions ont été recherchées, dans l'art antérieur, afin de simplifier cette opération.

Le brevet W003103460 décrit une housse comportant une face de dessous et une face de dessus constituant une enveloppe monobloc comportant un bord fermé et trois bords ouverts équipés de moyens de fermeture et d'ouverture rapides ; la couette est posée sur la face de dessous puis recouverte par la face de dessus, et les 3 bords ouverts sont joints par les moyens de fermeture rapide.

Pour autant, la mise en place de la couette dans ce type de dispositif se révèle également fastidieux puisqu'elle demande beaucoup d'espace. Par ailleurs, ces housses peuvent se révéler inconfortables pour l'usager en raison de l'importance des moyens de fixation présents sur trois côtés, avec lesquels il peut être amené à être en contact lors de son sommeil.

Le brevet GB2312164 propose une variante en prévoyant de coudre les couches supérieures et inférieures ensemble le long des 10 cm supérieurs s'étendant à partir de l'extrémité fermée, les côtés ouverts gauche, droit et l'ouverture inférieure étant fermés par du Velcro®. Mais ce dispositif ne permet pas de maintenir correctement la couette et l'inconfort et les difficultés liées à l'entretien du Velcro® sont évidents.

Le brevet FR2877553 décrit une housse de couette dont l'une des faces comporte une portion mobile pouvant être au moins partiellement détachée du reste de la housse, créant ainsi une ouverture permettant d'accéder à l'intérieur de la housse. Les brevets GB2383948, et US2003135924 par exemple, proposent des solutions comparables.

-2Mais outre que ce dispositif ne solutionne pas le problème d'accès à certains coins de la housse, la solution proposée nuit à l'aspect esthétique de l'ensemble, la housse laissant visible découpes et fixations.

Le brevet W02007069928 propose une housse de couette avec un dessus-de-lit : un drap en tissu rectangulaire à deux plis couvre la couette sur sa face en contact avec l'utilisateur, laissant une grande ouverture pour introduire et retirer la couette. Cette grande ouverture est recouverte par un dessus-de-lit qui est joint au drap en tissu. Mais il est alors souvent difficile et long d'aligner les deux pièces amovibles pour pouvoir les raccorder et la présence des moyens de raccordement entre les deux parties peut se révéler inconfortable et inesthétique.

D'une manière générale, les dispositifs existants ne proposent pas de solution efficace au problème d'insertion de la couette dans la housse, tout en permettant un bon maintien de la couette, sans sacrifier à la praticité, à l'esthétisme ou aux coûts de fabrication.

Sommaire de l'invention

La présente invention a pour but de remédier à tous les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif présentant une ouverture permettant une insertion facile et rapide d'un élément de literie de type couette, coussin, oreiller.

Il s'agit d'une housse en tissu permettant de recouvrir l'ensemble d'un élément de literie, ladite housse comportant deux parties superposées, une partie inférieure constituée d'un pan unique de tissu recouverte d'une partie supérieure, la partie supérieure étant constituée d'au moins trois portions de tissu parallèles, au moins deux desdites portions étant fixes et solidarisées sur trois côtés à la partie inférieure, au moins une troisième portion mobile étant positionnée entre les deux portions fixes, ladite portion mobile constituant un moyen d'accès à l'intérieur du dispositif et étant solidarisée à l'une desdites portions fixes par un moyen de solidarisation définitif et à l'autre desdites portions fixes par au moins un moyen d'attache réversible.

Selon une variante, la partie mobile de la partie supérieure est solidarisée sur au moins un de ses côtés à la partie inférieure de ladite housse par des moyens d'attache réversible.

Préférentiellement, la partie inférieure comporte un repli de tissu situé à l'intérieur de ladite housse constituant une butée de maintien de l'élément de literie.

De manière avantageuse, la housse comporte au moins une pince fixée à ladite housse par un moyen de liaison, ladite pince constituant un moyen d'attache de l'élément de literie.

Selon une autre mode de réalisation, la partie supérieure comporte au moins une poche.

Brève description des dessins

Dans cette description, on se réfère aux dessins suivants:

- Figure 1 : vue de la housse ouverte;

- Figure 2 : vue de la housse fermée;

- Figure 3 : vue en situation de la housse sur un lit.

-3Description détaillée des modes préférés de réalisation

L'invention a pour objet une housse (1) comportant une face inférieure (2) et une face supérieure (3) recouvrant l'ensemble d'un élément de literie (8). Selon un mode préféré de réalisation, l'élément de literie recouvert par le dispositif est une couette (8).

Lorsque la couette (8) n'est pas insérée dans la housse (1), la face inférieure (2) et la face supérieure (3) sont superposées l'une sur l'autre, la face supérieure (3) étant disposée au dessus de la face inférieure (2).

La face inférieure (2) est constituée d'un pan unique de tissu.

La face supérieure (3) est constituée de deux pans de tissus : un rabat court (4) fixe et un rabat long (5), ce dernier comportant une portion fixe (6) et une portion mobile (7) dégageant une ouverture centrale.

La housse (1) a une forme sensiblement rectangulaire et comporte quatre coins (la, 1b, le, Id). Lorsque la couette (8) est installée dans la housse (1) et que l'ensemble est positionné sur un lit (14), la longueur de la housse s'étend sur un axe parallèle à l'axe longitudinal du lit allant de la tête du lit (14a) au pied du lit (14b). La largeur de la housse correspond à un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal. La partie inférieure (2) de la housse est alors en contact direct avec le matelas du lit (14).

La housse (1) est une enveloppe monobloc réalisée dans un tissu souple, les différentes faces (2 et 3) et les différentes portions (4, 5 et 6) de la face supérieure (3) pouvant être réalisées dans le même tissu ou dans différents tissus, selon le rendu esthétique souhaité ou encore les contraintes de fabrication.

Dans leur largeur, sur leurs deux extrémités, la face inférieure (2) et la face supérieure (3) de la housse (1) sont reliées sur deux bords : le bord côté tête (9) qui se positionne du côté de la tête de lit (14a) et le bord côté pied (10) qui se positionne du côté du pied du lit (14b).

Selon un mode préféré de réalisation, la face inférieure (2) de la housse (1) et le rabat court (4) de la face supérieure (3) sont reliés sur le bord côté pied (10). Et la face inférieure (2) et le rabat long (5) de la face supérieure (3) se relient sur le bord côté tête (9).

Selon une variante de réalisation, la face inférieure (2) de la housse (1) et le rabat court (4) de la face supérieure (3) sont reliés sur le bord côté tête (9). Et la face inférieure (2) et le rabat long (5) de la face supérieure (3) se relient sur le bord côté pied (10).

Sur ces deux bords (9 et 10), la liaison est non amovible. Lorsque la couette est réalisée dans le même pan de tissu, la liaison de ces deux bords (9 et 10) peut être réalisée par une ligne de pliage faite dans le tissage. Plus généralement, la liaison est réalisée par couture.

Le rabat court (4) de la face supérieure (3) est positionné au dessus de la face inférieure (2). Ledit rabat court (4) recouvre environ 25% de la longueur de la face inférieure (2). Il est relié de manière non amovible à cette dernière sur ses deux côtés latéraux (4Q, perpendiculaires au bord côté pied (10). Seul le côté (4) du rabat court (4) parallèle au bord

-4côté pied (10) reste ouvert. Cette ouverture permet d'insérer facilement une première partie de la couette (8) dans la partie côté pied de la housse (1) en associant les deux coins de la housse aux deux coins (le, Id) formés par l'association de la face inférieure de la housse (2) et du rabat court (4) de la face supérieure. Cette enveloppe ainsi créée va également assurer et garantir le maintien en place des coins de la couette (8).

Le rabat long (5) de la face supérieure (3) de la housse (1) est préférentiellement un unique pan de tissu constitué d'une portion fixe (6) prolongée d'une portion mobile (7).

La portion fixe (6) comporte 3 côtés reliés de façon non amovible à la face inférieure (2) de la housse (1): le bord côté tête (9) et deux côtés latéraux (63 perpendiculaires à ce premier bord, ces derniers étant reliés à la face inférieure de la housse (1) par couture.

Cette portion fixe va permettre l'insertion et le maintien des deux autres coins de la couette (8) à l'intérieur de la housse (1) dans la partie côté tête (9), de manière à ce qu'ils correspondent aux deux coins (la, 1b) de la housse (1)

La portion mobile (7) prolonge la partie fixe (6) et est reliée à cette dernière sur une ligne de jonction (11), soit en la prolongeant par tissage lorsque partie fixe et partie mobile appartiennent au même pan de tissu, soit par couture lorsque partie fixe (6) et partie mobile (7) sont réalisées dans des pans de tissus différents. La portion mobile (7) n'est pas solidarisée sur ses autres côtés à la face inférieure de la housse (1).

La partie mobile (7) crée une ouverture dans la housse (1) permettant d'accéder facilement aux portions fixes (4 et 5) pour positionner la couette (8). Une fois la couette mise en place, la partie mobile vient recouvrir l'ouverture d'accès à la couette. L'extrémité mobile (73 de la portion mobile (7), qui est parallèle à la ligne de jonction (11) entre portion fixe et portion mobile, se positionne au dessus du rabat court (4) qu'elle recouvre sur quelques centimètres et est solidarisée audit rabat court par des moyens d'attache (12) réversible. Les moyens d'attache (12) peuvent être des boutons et boutonnières, des boutons pression, des fermetures à glissières, des bandes auto-adhésives, des nouettes, des lacets, etc.

La présente invention propose donc une housse dans laquelle il est possible d'insérer une couette très facilement et rapidement. L'utilisateur commence par positionner les coins de la couette (8) côté pied à l'intérieur du rabat court (4), puis les coins côté tête à l'intérieur de la portion fixe (6) du rabat long (5). L'utilisateur s'assure que les coins de la couette sont associés aux coins (la, 1b, le, Id) de la housse puis aplani l'ensemble de la couette. Il rabat ensuite la partie mobile (7) de la face supérieure (3) sur la couette (8) et attache les moyens d'attache réversible (12).

Le dispositif (1) selon l'invention comporte donc une partie inférieure (2) et une partie supérieure (3), la partie supérieure (3) étant constituée de trois portions de tissu (4, 6, 7) parallèles, deux des portions (4, 6) étant fixes et solidarisées sur trois côtés à la partie inférieure (2), une troisième portion mobile (7) étant positionnée entre les deux portions fixes

-5(4, 6), ladite portion mobile (7) constituant un moyen d'accès à l'intérieur du dispositif (1) et étant solidarisée à l'une des portions fixes (6) par un moyen de solidarisation définitif et à l'autre desdites portions fixes (4) par un moyen d'attache réversible (12).

Si dans la description ci-dessus, les trois portions (4, 6, 7) de la partie supérieure sont positionnées parallèlement dans l'axe correspondant à la largeur du lit, selon une variante, ces trois portions (4, 6, 7) peuvent être positionnées dans l'axe correspondant à la longueur du lit.

Selon une variante de réalisation, la housse (1) comporte, à l'intérieur de chacun de ses coins (la, lb, le, Id), un lien ou moyen de liaison solidaire de la housse (1) prolongé par une pince, de type pince crocodile, permettant d'attacher chaque coin de la couette (8) et de garantir encore davantage son maintien.

Selon une autre variante, les côtés latéraux de la portion mobile (7) qui sont perpendiculaires à l'extrémité mobile (79 et à la ligne de jonction (11) avec la portion fixe (6) du rabat long (5), sont solidarisés avec la face inférieure (2) de la housse par des moyens d'attache réversible. Les moyens d'attache peuvent être des boutons et boutonnières, des boutons pression, des fermetures à glissière, des bandes auto-adhésives, des nouettes, des lacets, etc.

Selon un mode de réalisation alternatif, la solidarisation entre la face inférieure (2) et les côtés latéraux (4' et 69 de la portion fixe constituant le rabat court (4) et de la portion fixe (6) du rabat long (5) est réalisée en faisant un repli du tissu à l'intérieur de la housse (1), ledit repli étant ensuite cousu. Le repli du tissu ainsi réalisé forme un ourlet dans lequel vont se positionner les côtés de la couette situés dans sa longueur et constituer ainsi une butée de maintien de ladite couette.

Selon une autre variante de réalisation, des poches (13) sont fixées sur la partie supérieure (3) de la housse (1), de préférence à proximité des coins (la, lb, le, ld) de ladite housse. Ces poches (13) permettent de ranger des peluches, doudous d'enfants, mouchoirs et autres petits objets.

Le présent dispositif (1) décrit pour une housse de couette trouve également à s'appliquer à une housse de coussin, d'oreiller, et de tout autre type d'élément de literie à deux faces nécessitant l'insertion dans une housse.

De nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-avant.

Les modifications non substantielles qui découleraient de façon évidente, pour l'homme de l'art, de l'utilisation ou de la fabrication dont le brevet est ici requis sans en altérer les dispositions originales, n'en seraient que de simples équivalents techniques et entrent également dans le cadre de la présente invention.

Claims (5)

1) Housse (1) en tissu permettant de recouvrir l'ensemble d'un élément de literie (8), ladite housse (1) comportant deux parties superposées, une partie inférieure (2) constituée d'un pan unique de tissu recouverte d'une partie supérieure (3), caractérisé en ce que la partie supérieure (3) est constituée d'au moins trois portions de tissu (4, 6, 7) parallèles, au moins deux desdites portions (4, 6) étant fixes et solidarisées sur trois côtés à la partie inférieure (2), au moins une troisième portion mobile (7) étant positionnée entre les deux portions fixes (4, 6), ladite portion mobile (7) constituant un moyen d'accès à l'intérieur du dispositif (1) et étant solidarisée à l'une (6) desdites portions fixes par un moyen de solidarisation définitif et à l'autre (4) desdites portions fixes par au moins un moyen d'attache réversible (12).

2) Housse (1) en tissu selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie mobile (7) de la partie supérieure (3) est solidarisée sur au moins un de ses côtés à la partie inférieure (2) de ladite housse par des moyens d'attache réversible.

3) Housse (1) en tissu selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie inférieure (2) comporte un repli de tissu situé à l'intérieur de ladite housse (1) constituant une butée de maintien de l'élément de literie (8).

4) Housse (1) en tissu selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite housse comporte au moins une pince fixée à ladite housse (1) par un moyen de liaison, ladite pince constituant un moyen d'attache de l'élément de literie (8).

5) Housse (1) en tissu selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie supérieure (3) comporte au moins une poche (13).