FR3077831A1 - Procede de realisation d’un mur exterieur d’un batiment, procede de construction modulaire d’un batiment et ensemble de panneaux pour la mise en œuvre desdits procedes - Google Patents

Procede de realisation d’un mur exterieur d’un batiment, procede de construction modulaire d’un batiment et ensemble de panneaux pour la mise en œuvre desdits procedes Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de réalisation d'un mur extérieur d'un bâtiment, comprenant la formation d'un premier panneau, dit panneau extérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l'extérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant, et d'un second panneau, dit panneau intérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l'intérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant opposé à ladite façade, lesdits panneaux étant accolés dos à dos, le panneau extérieur présentant une épaisseur supérieure à celle du panneau intérieur et une largeur supérieure à la largeur du panneau intérieur, la différence de largeur entre le panneau extérieur et le panneau intérieur étant au moins égale au double de l'épaisseur du panneau intérieur.

Description

PROCEDE DE REALISATION D’UN MUR EXTERIEUR D’UN BATIMENT, PROCEDE DE CONSTRUCTION MODULAIRE D’UN BATIMENT ET ENSEMBLE DE PANNEAUX POUR LA MISE EN ŒUVRE DESDITS PROCEDES
DOMAINE DE L’INVENTION
La présente invention a pour objet la fabrication et l’utilisation de panneaux standardisés de deux types différents, qui utilisés conjointement, permettent de réaliser les murs extérieurs ainsi que les murs intérieurs de tous types de bâtiments (logements, bâtiments d’entreprise, bâtiments pour l’accueil du public, ...).
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
On connaît déjà différents types de panneaux sandwichs dans le domaine de la construction de bâtiments, lesdits panneaux étant constitués d’au moins une surface rigide (comme par exemple une plaque de plâtre, de béton à faible épaisseur, fibrociment, feuille d’acier ou panneau de particules de bois, cette liste n’étant pas exhaustive) à laquelle est collée un élément thermiquement isolant (en polyuréthane, polystyrène, ou autre isolant utilisable dans le domaine de la construction). Ce type de panneau existe dans des dimensions très variées, pour couvrir des besoins dans la construction et/ou la rénovation de bâtiments. Il existe deux grandes familles de panneaux sandwichs : les panneaux « génériques » et les panneaux « adaptés ».
On entend dans le présent texte par panneaux « génériques », des panneaux sandwichs de forme sensiblement parallélépipédique (rainurés bouvetés dans leur épaisseur ou bien à bords droits), proposés dans des dimensions définies par la gamme de leur fabricant, en général une largeur unique et une à deux hauteurs différentes. Leur principal inconvénient apparaît lors de leur mise en œuvre sur le chantier du bâtiment où ils nécessitent des interventions complémentaires (outre la manutention et la mise en place des panneaux) afin de recouper les panneaux pour les adapter aux dimensions souhaitées pour le bâtiment ; et ensuite pratiquer des saignées pour, entre autres, placer les réseaux d’eau, d’électricité et de chauffage. Alternativement et suivant le type exact de panneaux, l’intervention sur le chantier consiste à fixer les réseaux hydro-électriques contre les panneaux avant de mettre en place une paroi de finition visant à masquer les réseaux et permettre l’application des finitions (peintures, tapisseries ou tout autre revêtement mural). Ces panneaux sont très généralement indépendants de l’ossature du bâtiment, cette dernière pouvant être réalisée par des montants en bois, en acier ou en béton. Ils sont utilisés aussi bien en construction qu’en rénovation. Ce type de panneaux, de par leur nature générique, peuvent être produits en grandes séries et s’adressent à un marché de masse, mais sont peu répandus en utilisation pour l’enceinte du bâtiment, du fait des contraintes lors de la mise en œuvre sur le chantier (comme énoncé plus haut). Ils sont donc principalement destinés à une utilisation en contact avec l’enceinte du bâtiment, en isolation par l’extérieur (ITE) en fixant le panneau sur la face extérieure des murs du bâtiment, ou bien une utilisation en isolation par l’intérieur en fixant le panneau sur la face intérieure des murs du bâtiment.
Les panneaux « adaptés » font référence ici à des panneaux sandwichs tout d’abord conçus en usine en fonction des besoins du maître d’ouvrage. En partant d’un modèle de panneau, un concepteur adapte le panneau en planifiant les usinages nécessaires aux diverses réservations (réseaux d’eau, d’électricité et de chauffage) en définissant la position précise de chaque prise électrique, arrivée/départ d’eau, ... ainsi que les usinages nécessaires pour l’intégration des menuiseries. Les panneaux sont ensuite fabriqués selon ces plans visant à répondre aux besoins identifiés du maître d’ouvrage. Ils sont donc livrés sur le chantier du bâtiment avec un pré-câblage (ou tout au moins une pré-réservation dans les panneaux) pour les réseaux hydro-électriques. Lors de la phase de conception des panneaux, l’ossature du bâtiment est définie, les panneaux fabriqués sont alors spécifiques à une technologie d’ossature définie lors de la conception. Ce type de panneaux « adaptés » correspondent à des réalisations sur-mesure, en très forte majorité dans la construction neuve (et peu ou pas en rénovation). Bien qu’étant produits dans des usines, du fait de leurs spécificités visant à répondre aux besoins d’un maître d’ouvrage, ils seront produits en petite série car un panneau donné ne pourra que très rarement être utilisé sur plusieurs bâtiments différents. Une alternative utilisée par les fabricants pour pallier cet inconvénient est de proposer un nombre limité de modèles de bâtiments, prédéfinis par le fabricant, afin de maximiser la réutilisation des panneaux qu’il fabrique.
Enfin, des panneaux sandwichs peuvent être conçus spécifiquement pour la réalisation des cloisons à l’intérieur du bâtiment (comme décrit dans la demande de brevet WO 2010/008295 A2) ou la réalisation des murs d’enceinte extérieure (comme décrit dans la demande de brevet WO 2016/193920 A1) ou encore le même type de panneaux utilisés pour former l’enceinte du bâtiment et les cloisons intérieures (comme décrit dans la demande de brevet WO 2012/105821 A1 ou encore le brevet US 4879850). Lorsque les panneaux sont utilisés à la fois comme enceinte de bâtiment et comme cloison intérieure, ils sont généralement inadaptés à l’un des deux modes d’utilisation : soit, placés sur l’enceinte du bâtiment, ils n’isolent pas assez thermiquement ce dernier, soit, placés en cloison intérieure, ils isolent plus que nécessaire les diverses pièces du bâtiment entre elles, et constituent des cloisons d’épaisseur supérieures au strict besoin, réduisant ainsi l’espace habitable.
Outre sa capacité à résoudre le dernier inconvénient énoncé ci-dessus, comme expliqué plus loin, la courante invention vise également à proposer une solution globale pour la réalisation des murs extérieurs et intérieurs des bâtiments.
EXPOSE DE L’INVENTION
La présente invention a donc pour objectif de remédier aux inconvénients précités et à proposer une solution globale pour la réalisation modulaire des murs extérieurs et intérieurs d’un bâtiment.
A cet effet, l’invention propose un procédé de réalisation d’un mur extérieur d’un bâtiment, comprenant la formation d’un premier panneau, dit panneau extérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l’extérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant, et d’un second panneau, dit panneau intérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l’intérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant opposé à ladite façade, lesdits panneaux étant accolés dos à dos, le panneau extérieur présentant une épaisseur supérieure à celle du panneau intérieur et une largeur supérieure à la largeur du panneau intérieur, la différence de largeur entre le panneau extérieur et le panneau intérieur étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
Selon une forme d’exécution, la formation du panneau extérieur et/ou du panneau intérieur comprend la fabrication desdits panneaux sous la forme de panneaux sandwich, la façade du panneau étant assemblée au dos de celui-ci avant la réalisation du mur.
Selon une autre forme d’exécution, la façade et la couche de matériau isolant du panneau extérieur et/ou du panneau intérieur sont fournies sous la forme d’éléments distincts et sont assemblées lors de la réalisation du mur.
De manière particulièrement avantageuse, le mur extérieur est réalisé en accolant latéralement une pluralité de paires de panneaux extérieurs et intérieurs.
Selon un mode de réalisation préféré, chaque panneau extérieur comprend un élément de parement formant la façade dudit panneau et un élément d’isolation thermique en retrait par rapport à l’élément de parement sur au moins les bords longitudinaux dudit panneau extérieur, de sorte que, lorsque deux panneaux extérieurs sont accolés latéralement, les éléments de parement soient jointifs et un intervalle creux s’étende entre les éléments d’isolation thermique desdits panneaux.
De manière avantageuse, on comble ledit intervalle creux s’étendant entre deux panneaux extérieurs accolés latéralement, soit par un élément intermédiaire constitué d’un matériau thermiquement isolant, soit par un élément intermédiaire constitué d’un matériau thermiquement isolant et présentant un logement central adapté pour recevoir un poteau vertical faisant partie de l’ossature porteuse du bâtiment.
De même, le procédé peut comprendre avantageusement la mise en place d’un élément de jonction entre deux panneaux intérieurs adjacents, la largeur de cet élément de jonction étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
Un autre objet de l’invention concerne un procédé de construction modulaire d’un bâtiment, comprenant la réalisation des murs extérieurs par un procédé tel que décrit précédemment, et la réalisation d’au moins une cloison intérieure en juxtaposant latéralement une pluralité de paires de panneaux intérieurs accolés dos à dos.
De manière avantageuse, ledit procédé comprend, avant la réalisation desdits murs et cloisons, la réalisation d’une ossature porteuse.
Ladite ossature peut être en bois, en acier et/ou en béton.
Ladite ossature peut comprendre une pluralité de lisses, de solives et de poteaux, la longueur desdites lisses et solives étant identique ou différant d’un pas égal à la largeur d’un panneau extérieur, la hauteur des poteaux étant la même pour chaque niveau du bâtiment et correspondant à la hauteur souhaitée du niveau correspondant.
Selon une forme d’exécution particulière, le procédé comprend la mise en place de la toiture sur ladite ossature avant la réalisation des murs extérieurs et intérieurs.
Un autre objet de l’invention concerne un ensemble de panneaux pour la mise en œuvre du procédé tel que décrit plus haut. Cet ensemble de panneaux est caractérisé en ce qu’il comprend :
- un panneau extérieur comprenant une façade configurée pour être au contact de l’extérieur du bâtiment et un dos opposé à ladite façade, et
- un panneau intérieur comprenant une façade configurée pour être au contact de l’intérieur du bâtiment et un dos opposé à ladite façade, le panneau extérieur présentant une épaisseur supérieure à celle du panneau intérieur et une largeur supérieure à la largeur du panneau intérieur, la différence de largeur entre le panneau extérieur et le panneau intérieur étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
Selon un mode de réalisation, chaque panneau extérieur est symétrique par rapport à un plan longitudinal perpendiculaire audit panneau et passant par le centre dudit panneau.
De manière particulièrement avantageuse, au moins un desdits panneaux extérieurs ou intérieurs comprend, au moins une saignée ou une réservation adaptée pour le logement d’un boîtier électrique, d’un câble électrique, d’une conduite de fluide et/ou d’une menuiserie.
Ledit ensemble peut en outre comprendre un élément d’angle extérieur configuré pour assurer une jonction étanche entre deux panneaux extérieurs et un élément d’angle intérieur configuré pour assurer une jonction étanche entre deux panneaux intérieurs.
Enfin, un autre objet de l’invention est un bâtiment comprenant des murs extérieurs formés d’au moins un ensemble de panneaux tel que décrit précédemment, un panneau extérieur et un panneau intérieur accolés dos à dos formant un ensemble, et des cloisons intérieures formées d’au moins une paire de panneaux intérieurs accolés dos à dos.
L’invention procure ainsi deux types de panneaux génériques (les panneaux extérieurs et les panneaux intérieurs) qui, en accolant latéralement des panneaux de même type, peuvent supporter de multiples combinaisons (afin de donner la forme souhaitée au bâtiment, positionner ses ouvertures et également définir son agencement intérieur) et en les accolant dos à dos (autrement dit, l’un contre l’autre dans l’axe de leur épaisseur), forment soit un mur extérieur du bâtiment (par accolement d’un panneau extérieur avec un panneau intérieur, comme illustré sur la figure 6), soit une cloison intérieure (par accolement d’un panneau intérieur avec un autre panneau intérieur, comme illustré sur la figure 7).
Enfin, bien que de nature rigide, les panneaux objets de l’invention n’ont pas une vocation portante pour le bâtiment dont la stabilité et la résistance sera assurée par une ossature en bois ou en acier, ou même éventuellement en béton.
Comme expliqué plus loin, outre des éléments de jonctions et des modules d’angles, les panneaux sont conçus pour permettre des configurations de bâtiments de dimensions variables par pas égal à la largeur des panneaux extérieurs.
Par la suite, l’adjectif « extérieur(e) » identifie un élément (ou la surface d’un élément) se trouvant placé(e), lors de sa mise en œuvre, le plus proche de l’environnement extérieur du bâtiment. Par opposition, l’adjectif « intérieur(e) » identifie un élément (ou la surface d’un élément) se trouvant placé(e), lors de sa mise en œuvre, le plus loin de l’environnement extérieur du bâtiment et donc le plus proche de l’espace de vie à l’intérieur du bâtiment.
Par ailleurs, le terme « vertical » désigne l’orientation des panneaux dans leur position normale de mise en place dans le bâtiment, le plancher dudit bâtiment étant supposé être horizontal.
De manière conventionnelle, considérant le panneau dans sa position normale de mise en place dans le bâtiment, on désigne par « largeur » d’un panneau sa dimension maximale dans la direction horizontale et par « hauteur » sa dimension maximale dans la direction horizontale, la troisième dimension du panneau étant désignée par « épaisseur ».
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective, éclatée, d’une maison d’habitation d’un étage, selon un mode de réalisation de l’invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective, assemblée, du bâtiment de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue en perspective du bâtiment de la figure 2, dans laquelle le premier étage, le plancher du premier étage et la toiture ont été retirés ;
- la figure 4 est une vue en perspective d’un échantillon de panneaux extérieurs selon l’invention ;
- la figure 5 est une vue en perspective d’un échantillon de panneaux intérieurs selon l’invention ;
- la figure 5bis est une vue en perspective, partiellement éclatée, représentant la mise en place des panneaux intérieurs pour former des cloisons ;
- la figure 6 est une vue en coupe, selon un plan vertical perpendiculaire à la surface principale d’un mur extérieur, d’un panneau extérieur, d’un panneau intérieur et des lisses hautes et basses ;
- la figure 7 est une vue en coupe, selon un plan vertical perpendiculaire à la surface principale d’un mur intérieur, de deux panneaux intérieurs et des lisses hautes et basses ;
- les figures 8 à 18 illustrent des étapes d’un procédé de réalisation d’un bâtiment selon l’invention.
La désignation des éléments illustrés sur les figures et détaillés plus bas utilise par convention la lettre « X » pour faire référence à tout élément d’une même série. Ainsi et par exemple, la codification « 7X » fait référence à tout élément de la série d’éléments « 7 », et donc n’importe lequel des éléments numéroté 70 à 78 sur la figure 4. Par extension, la codification « 7XA » fait référence à tout élément « A » d’éléments de la série d’éléments « 7 », et donc n’importe lequel des éléments 70A, 71A, 73A, 75A ou 78A sur la figure 4.
DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION DE L’INVENTION
La description qui suit est basée sur des panneaux sandwich, c’est-à-dire des panneaux préfabriqués comprenant au moins une façade et une couche d’un matériau isolant assemblés en usine, avant leur livraison sur le site de construction du bâtiment. Cependant, l’invention s’applique de manière similaire à des panneaux qui sont assemblés sur site, pour lesquels les façades et les couches de matériau isolant sont livrés séparés sur le site, de préférence sous la forme de plaques déjà découpées aux dimensions souhaitées, et qui sont mises en place par les opérateurs pour construire les murs intérieurs et extérieurs du bâtiment. Lors de leur mise en œuvre, les plaques de matériau isolant sont d’abord accolées latéralement, puis les plaques de façades sont apposées sur les plaques de matériaux isolants, de sorte qu’à la fin de la construction, chaque couple constitué d’une plaque de façade et d’une plaque de matériau isolant forment ensemble un panneau similaire à un panneau sandwich.
Les panneaux extérieurs sont en contact avec l’environnement extérieur du bâtiment. Ils sont d’une épaisseur supérieure à celle des panneaux intérieurs, afin de pouvoir mettre en place au cœur des panneaux des lisses et poteaux (qui assureront la stabilité de l’ouvrage et sa résistance) et un isolant thermique épais (en charge de permettre au bâtiment de respecter la réglementation thermique applicable actuellement, et en augmentant l’épaisseur de l’isolant, permettre de respecter les réglementations futures). Nous considérerons des épaisseurs d’isolant d’environ 10 cm, jusqu’à moins d’un mètre, en fonction des besoins du bâtiment et des technologies employées pour son ossature et son isolation thermique. Ces panneaux sont conçus pour réduire au maximum le passage de l’air extérieur entre les panneaux, ainsi, ils possèdent des rainures et languettes sur leurs quatre faces perpendiculaires à la surface en contact avec l’extérieur et ceci afin de ne créer aucun « joint plat » (aussi parfois appelé « joint vif » ou « plat-joint ») entre les divers panneaux (les joints plats étant les joints les moins efficaces en terme d’étanchéité à l’air et solidité de la liaison des éléments assemblés, comparativement à d’autres type de jointements bien connus comme l’assemblage à rainure/languette ou tenon/mortaise ou encore queue d’aronde). Le matériau formant la partie intérieure des panneaux (notées avec un indice « B » sur les figures 4 et 6, et donc 70B, 71 B, 72B, 73B, 74B, 75B, 76B, 77B, 78B et 7XB) pourra être réalisé en divers matériaux isolants tels que du polyuréthane (de préférence à cellules fermées), du polystyrène (expansé ou extrudé), de la ouate cellulose, de la laine de coton, de la fibre de bois (cette liste n’étant pas exhaustive). Le matériau formant la surface extérieure (ou façade) des panneaux (notées avec un indice « A » sur les figures 4 et 6, et donc 70A, 71 A, 72A, 73A, 74A, 75A, 76A, 77A, 78A et 7XA) pourra être réalisé en divers matériaux tels que des plaques de béton à faible épaisseur, fibrociment, feuille d’acier ou panneau(x) de particules de bois (cette liste n’étant pas exhaustive). L’homme de métier choisira les matériaux qu’il préfère en fonction de critères de prix, de rigidité, de facilité de mise en œuvre ou de résistance au feu (ceci étant une liste non limitative des critères possibles).
Les panneaux intérieurs sont utilisés à l’intérieur de l’enceinte formée par les panneaux extérieurs. Ils ne sont pas en contact direct avec l’environnement extérieur du bâtiment. Ils sont positionnés soit par deux, dos à dos, pour former les cloisons interne du bâtiment ou bien positionnés contre la paroi interne de panneaux extérieurs afin de finaliser la constitution des murs extérieurs du bâtiment. Ils participent à l’isolation par l’intérieur du bâtiment et permettre aussi de faire passer les réseaux d’électricité, plomberie et chauffage dans le clos chauffé (tel que demandé par la règlementation actuelle, voir DTU 25.42).
On notera que l’épaisseur totale des panneaux intérieurs a une influence directe sur les dimensions des éléments 800, 800’ et 802, mais aussi sur la différence de largeur entre les panneaux extérieurs et intérieurs : tous les éléments présentés ici étant liés par leurs dimensions afin de permettre une multitude de configurations d’enveloppe extérieure et d’aménagements intérieurs des espaces, tout en utilisant des éléments constructifs de dimensions fixes et prédéfinies. Cette approche, bien que basée sur un compromis (à savoir le pas possible de largeur de bâtiment et de cloisons), permet une grande standardisation des éléments constitutifs des murs et cloisons. Ces éléments sont définis selon les principaux critères suivants :
- L’épaisseur des panneaux extérieurs dépend de l’isolation thermique minimale souhaitée, tout en étant supérieure à l’épaisseur des éléments d’ossature du bâtiment.
- L’épaisseur des panneaux intérieurs est inférieure à celle des panneaux extérieurs, et est préférentiellement de l’ordre de 4 cm à 15 cm. Cette épaisseur dépend de l’isolation thermique/acoustique souhaitée et aussi de la profondeur des plus profondes réservations à réaliser dans ces panneaux. Ainsi, l’épaisseur combinée de leurs constituants 8XB et 8XC (les composants du panneau intérieur les plus proches de l’espace de vie du bâtiment) devra préférentiellement être supérieure ou égale à l’épaisseur d’une boîte d’encastrement électrique envisagée pour fixer, par exemple, des prises et interrupteurs (à titre d’exemple, en France, les boîtes d’encastrement standard font 40 millimètres d’épaisseur, il est également possible d’en trouver d’épaisseur inférieure/supérieure).
- Par ailleurs, on choisit une largeur pour les panneaux extérieurs (ou intérieurs) en fonction de critères de manutention, existence d’éléments de paroi dans les dimensions souhaitées, ... et on en déduit la largeur des panneaux intérieurs (ou à l’inverse, des panneaux extérieurs), par la formule : Largeurpanneau extérieur 2 LargeUTpanneau intérieur + (2 X EpaisseurPanneau intérieur). En respectant cette règle et les formes des éléments illustrés, il est possible de construire un bâtiment modulaire tel qu’expliqué dans le texte et ainsi réaliser les murs extérieurs du bâtiment et les cloisons en utilisant les mêmes dimensions de panneaux intérieurs. Alternativement, si on ne souhaite pas réaliser les cloisons du bâtiment, il est possible d’utiliser des panneaux extérieurs et intérieurs de même largeur. Il est également envisageable d’utiliser des panneaux extérieurs et intérieurs de même épaisseur, et par extension, utiliser un panneau extérieur en lieu et place d’un panneau intérieur et ainsi réaliser les murs extérieurs du bâtiment en plaçant deux panneaux extérieurs dos à dos.
Comme les panneaux extérieurs, les panneaux intérieurs sont conçus pour réduire au maximum le passage de l’air entre les panneaux. Ainsi, leur volume extérieur présente des rainures et languettes sur leurs quatre faces perpendiculaires à la surface en contact avec l’intérieur du bâtiment et ceci afin de ne créer aucun joint plat entre les divers panneaux et au contraire permettre des assemblages de type rainure/languette. Les panneaux intérieurs sont eux-aussi constitués d’au moins une surface rigide à laquelle est collé un élément isolant. Le matériau formant la partie intérieure des panneaux (notées avec un indice « B » sur les figures 5 et 7, et donc 800B, 800’B, 802B, 804B, 805B, 806B, 807B, 808B et 8XB) pourra être réalisé en divers matériaux isolants tels que du polyuréthane (de préférence à cellules fermées), du polystyrène (expansé ou extrudé), de la ouate cellulose, de la laine de coton, de la fibre de bois (cette liste n’étant pas exhaustive). Le matériau formant la surface extérieure (ou façade) des panneaux (notées avec un indice « A » sur les figures 5 et 7, et donc 800A, 800Ά et 8XA), prévue pour être soit en contact avec le même matériau d’un panneau intérieur lors d’une utilisation en cloison, soit en contact avec l’isolant d’un panneau extérieur lors d’une utilisation pour former un mur extérieur, pourra être réalisé en divers matériaux tels que des plaques de béton à faible épaisseur, fibrociment, feuille d’acier ou panneau(x) de particules de bois (cette liste n’étant pas exhaustive). Cependant, cet élément A des panneaux intérieurs est optionnel et ne constitue pas un élément déterminant de l’invention. Le matériau formant la surface intérieure des panneaux (notées avec un indice « C » sur les figures 5 et 7, et donc 801 C, 802C, 803C, 804C, 805C, 806C, 807C, 808C, 809C, 81 OC, 811C et 8XC), prévue pour être positionnée vers l’espace habitable du bâtiment et donc recevoir une finition du type tapisserie, peinture, enduit décoratif, ... pourra être réalisé en divers matériaux tels que des plaques de béton à faible épaisseur, fibrociment, feuille d’acier ou panneau(x) de particules de bois (cette liste n’étant pas exhaustive), mais préférentiellement en plaques de plâtre afin de faciliter la mise en œuvre des travaux de finition intérieure (tapisserie, peinture, ...). Comme pour les panneaux extérieurs, l’homme de métier pourra donc déterminer les matériaux pour la réalisation du complexe isolant et des parois rigides intérieures/extérieures du panneau.
Comme indiqué précédemment, la stabilité structurelle du bâtiment est assurée par des lisses et poteaux qui pourront être réalisés en bois (tels qu’utilisés dans les constructions à ossature bois et définis entre autres dans le DTU 31.2), ou en acier (tels qu’utilisés dans les constructions à ossature en acier et définis entre autres dans le DTU 32.3), ou encore en béton. Tous les poteaux de l’ossature 5X, sont de même hauteur, préférentiellement de l’ordre de 3 mètres (hauteur dépendante de la technologie employée pour les lisses et poteaux, ainsi que de la hauteur des panneaux extérieurs).
Comme visible sur la figure 1, l’invention prévoit la possibilité qu’il ne soit pas nécessaire, pour assurer la stabilité du bâtiment, d’avoir un poteau entre chaque élément 7X (les éléments de jonction 72 étant destinés à être intercalés entre deux panneaux adjacents en l’absence d’un poteau); cette possibilité dépendant alors uniquement du type d’ossature mis en œuvre, par rapport aux contraintes géotechniques et sismiques du terrain d’implantation du bâtiment. Cet avantage, inhérent à l’invention, permet une plus grande liberté de mise en œuvre de l’invention.
Les lisses ont une longueur variable en fonction des dimensions du bâtiment, mais d’un bâtiment à l’autre, les lisses ont toujours une longueur réduite ou augmentée, par pas égal à la largeur définie pour les panneaux extérieurs. Cette particularité des lisses et poteaux vise à permettre l’utilisation d’un nombre limité de variantes de lisses et poteaux et donc permettre des achats groupés et ainsi une réduction des prix d’achat. L’homme de métier pourra donc déterminer la technologie d’ossature (pour assurer la stabilité structurelle du bâtiment) qui lui semble la plus adaptée au marché qu’il vise, ainsi que les matériaux pour la réalisation du complexe isolant et de la ou les paroi(s) rigides en fonction des normes et règlementations applicables au(x) bâtiment(s) qu’il souhaite pouvoir réaliser. La présente invention ne vise pas à limiter ces paramètres.
Avantageusement, l’invention permet d’une part une production à grande échelle d’un nombre limité de variantes de panneaux sandwichs verticaux (dont les variantes principales, mais non exhaustives, sont illustrées par les figures 4 et 5), permettant ainsi une optimisation des coûts d’achat de matières premières, et des coûts de production et de stockage des pièces produites. D’autre part, la mise en œuvre de panneaux préfabriqués en usine conserve par l’invention, tous ces avantages en termes de mise en œuvre, délais de réalisation du bâtiment (qui reste nettement plus court que de la maçonnerie traditionnelle), risques réduits de mise en œuvre, propreté du chantier... Enfin, de par le mode préférentiel de réalisation, expliqué plus loin, la mise en œuvre de l’invention réduit également les coûts des autres corps de métiers (aussi bien en main-d’œuvre qu’en matière première), tel que les lots électricité, plomberie et cloisons, permettant ainsi de proposer une construction du bâtiment avantageusement économique.
De plus, l’association, par l’invention, d’un panneau extérieur avec un panneau intérieur pour former le mur d’enceinte d’un bâtiment offre plusieurs avantages additionnels :
- L’épaisseur d’isolant dans le panneau extérieur pourra varier d’un bâtiment à l’autre (ou devenir de plus en plus épais dans le futur) sans avoir d’incidence directe sur l’épaisseur des panneaux intérieurs.
-L’approche présentée respecte la dernière version du DTU 25.42 imposant le passage des réseaux hydro-électriques du côté « chaud » de l’isolant : ces gaines passent uniquement dans les panneaux intérieurs et donc bien du côté « chaud » de l’isolant, selon le DTU.
- Bien qu’offrant un grand nombre de combinaisons possibles, ce nombre est limité par rapport à une construction plus traditionnelle en briques ou parpaings, ce qui permet une conception à cycle court pour le dessin et les plans du bâtiment et donc un chiffrage plus rapide et plus fiable, ainsi qu’un cycle de vente du bâtiment raccourci.
- Le mode préférentiel de réalisation (exposé ci-après) permet également la mise en place de la toiture avant même que les murs extérieurs ne soient installés, ce qui offre plus de latitude dans la gestion du planning du chantier.
Enfin, l’association, par l’invention, de deux panneaux intérieurs, accolés dos à dos, pour former les cloisons intérieures d’un bâtiment offre plusieurs avantages additionnels :
- Une utilisation maximisée des panneaux intérieurs, qui ont été nécessaires, selon le point précédent, pour respecter le DTU 25.42.
- Une mise en œuvre rapide et simple des cloisons qui ne nécessite qu’un nombre limité d’éléments à assembler (par rapport à des cloisons en briques, carreaux de plâtre ou même BA13 sur ossature métallique).
- Un travail simplifié pour les plombiers et électriciens : les saignées et réservations pouvant être réalisées en usine, ils n’ont plus qu’à installer les équipements.
- Une meilleure connaissance pour le propriétaire de l’emplacement des gaines et conduites encastrées dans les cloisons, car celles-ci dépendent directement des panneaux employés et non de l’électricien ou du plombier réalisant les installations.
La figure 1 est une vue en perspective, éclatée, d’un exemple de réalisation d’une maison d’habitation d’un étage, utilisant le principe de construction décrit plus haut. L’élément 1 représente les fondations du bâtiment, sur lesquelles seront placés les éléments d’isolation du soubassement 2X. L’élément 3 représente une surface compactée de graviers (ou alternativement une dalle en béton (armé ou non), suivant le type de bâtiment et les contraintes géotechniques du sol) située au centre de la zone définie par l’élément 1. L’élément 4 représente une surface réalisée en matériaux isolants ayant vocation à isoler thermiquement le plancher du bâtiment et reposant sur l’élément 3. Les éléments 5X représentent l’ensemble formant l’ossature (en acier, dans cet exemple de réalisation) structurelle du bâtiment, la base de cet ensemble 5X étant posé sur les languettes des éléments 2X et fixé à l’élément de fondation 1 par des vis et chevilles (ou scellement chimique, ou tout autre moyen adapté). L’élément 6 représente l’ensemble charpente et tuiles formant la toiture du bâtiment et reposant sur l’élément 5X. Les éléments 7X représentent les panneaux extérieurs formant l’enveloppe périphérique du bâtiment, qui sont fixés à l’élément d’ossature 5X lors de la mise en œuvre sur le chantier.
La figure 2 est une vue en perspective du bâtiment présenté sur la figure 1, mais dans une vue assemblée et non plus éclatée. On retrouve sur cette figure l’élément de fondation 1. Les éléments 2X sur la figure 1 sont déclinés ici en éléments 20 (élément d’angle d’isolation du soubassement) et 21 (élément droit d’isolation du soubassement). Les éléments 7X sur la figure 1 sont déclinés ici en éléments 70 (élément d’angle de panneau extérieur), 71 (élément droit et plein de panneau extérieur), 73 (élément droit de panneau extérieur, intégrant une réservation pour une fenêtre simple), 77 (élément de jonction inférieure de panneaux extérieurs adaptés à de grands ouvrants, type porte coulissante), 75 et 78 (éléments droit et gauche de panneaux extérieurs adaptés à de grands ouvrants). L’élément 6 de la figure 1 est présent également sur la figure 2, sans plus de détail, ce dernier étant exclu du champ de la courante invention.
La figure 3 est une vue en perspective du bâtiment présenté sur la figure 2, mais dans une vue où le premier étage, le plancher du premier étage et la toiture 6 ont été enlevés du dessin afin de permettre de voir l’intérieur du bâtiment et plus particulièrement les éléments de panneaux intérieurs. Sur cette figure, les panneaux extérieurs sont les mêmes que présentés sur la figure 2, et donc seulement un sous-ensemble (20, 71 et 73) est indiqué. La figure vise à montrer les éléments de panneaux intérieurs en situation, dans une combinaison d’exemple, mais sans pour autant vouloir désigner de manière exhaustive tous ces éléments de la figure, afin de ne pas surcharger le dessin. Ainsi, seulement certains éléments 801 sont indiqués, de même pour les éléments 803, 808 et 809. Tous ces éléments sont par ailleurs décrits plus en détail sur la figure 5.
La figure 4 est une vue en perspective d’un échantillon représentatif de panneaux extérieurs (éléments 7X sur la figure 1, déclinés en 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77 et 78 sur la figure 4) et d’éléments d’isolation du soubassement (éléments 2X) sur la figure 1, déclinés en 20, 21 et 22 sur la figure 4). Pour tous les éléments de la figure 4 :
- Un chiffre désigne un élément,
- Ce même chiffre suivi de la lettre A, désigne la paroi extérieure de l’élément,
- Ce même chiffre suivi de la lettre B, désigne le matériau isolant de l’élément.
Ainsi, l’élément 21, qui constitue un élément droit pour l’isolation du soubassement, est constitué d’une paroi 21A en contact avec l’air extérieur et le remblai, et d’un matériau isolant 21 B. L’élément 21A est de forme parallélépipédique rectangle, de largeur égale à la largeur hors-tout de l’élément 21 (elle-même égale à la largeur hors-tout des éléments 71, 73, 75 et 78). L’élément 21 est symétrique selon un plan vertical passant par le milieu de sa largeur et perpendiculaire à la face extérieure de l’élément 21A. Dans sa partie supérieure, et en partant de l’extérieur vers l’intérieur, l’élément 21B offre une surface plane, en continuité de l’épaisseur de l’élément 21 A, puis la hauteur de 21B augmente pour former une langue (dans laquelle un élément 7X viendra se caler), et ensuite se réduit et forme comme une tablette (dont la face inférieure reposera sur la fondation 1 et la face supérieure recevra une lisse basse de l’ossature 5Χ du bâtiment ; ainsi cette tablette constituera une rupture thermique entre la fondation 1 et l’ossature 5Χ du bâtiment). Sur le plan horizontal, et en partant du milieu de sa largeur et en allant vers une extrémité, l’élément 21B offre une « grande » surface plane (qui sera en contact avec la fondation), puis l’épaisseur du matériau se réduit (mais pas complètement) pour laisser la place pour l’assemblage latéral soit d’un élément d’angle 20, soit d’un élément de liaison 22 tout en évitant un jointement des éléments latéraux par un assemblage à joint plat, mais au contraire en réalisant un jointement de type rainure/languette.
L’élément 22 est un élément de jonction latérale entre deux éléments 21. Il ne possède pas de paroi extérieure distincte et il est constitué uniquement d’un matériau isolant 22B dont la section rappelle un « t » minuscule. L’élément 22 ne se trouve pas en contact direct avec l’air extérieur, il permet une continuité de l’isolation du soubassement, tout en permettant le positionnement côte à côte d’éléments 21, sans que cette liaison latérale ne se fasse par joint plat. Enfin, l’élément 22 est de même largeur que les éléments 72, 74, 76 et 77, afin de permettre un alignement vertical des éléments 7Χ sur les éléments 2Χ.
L’élément 20 est un élément de jonction d’angle entre deux éléments 21. Il possède une paroi extérieure 20A, qui vue du dessus forme un « L » à branches égales, permettant une continuité de cette paroi, dans les angles, entre deux éléments 21. L’élément 20 est symétrique selon un plan vertical partageant l’angle formé par sa paroi 20A, en deux angles égaux. De même, il possède un élément isolant 20B dont la forme permet une continuité de l’isolant, dans les angles, entre deux éléments 21, et l’alignement vertical des éléments 7Χ sur les éléments 2Χ (entre autres l’alignement entre les éléments 20 et les éléments 70).
L’élément 71, qui constitue un élément droit pour la réalisation de murs extérieurs, est constitué d’une paroi 71A en contact avec l’air extérieur, et d’un matériau isolant 71 B. L’élément 71A est de forme parallélépipédique rectangle, de largeur égale à la largeur horstout de l’élément 71 (elle-même égale à la largeur hors-tout des éléments 21, 73, 75 et 78). La largeur de l’élément 71 est égale à la largeur d’un élément droit de mur intérieur (de type 801 ou 803) plus deux fois l’épaisseur des murs intérieurs : ainsi, si les murs intérieurs font 5 cm d’épaisseur, pour 115 cm de largeur, alors l’élément 71 devra mesurer 115 cm+ 2x5 cm = 125 cm de largeur. L’élément 71 est symétrique selon un plan vertical passant par le milieu de sa largeur et perpendiculaire à la face extérieure 71 A. Dans sa partie supérieure, et en partant de l’extérieur vers l’intérieur, l’élément 71B offre une surface plane, en continuité de l’épaisseur de l’élément 71 A, puis la hauteur de 71B augmente pour former une langue (dans laquelle un élément 7Χ de l’étage supérieur viendra se caler), et ensuite se réduit pour offrir une surface horizontale qui accueillera une lisse d’ossature du bâtiment, puis se réduit encore un peu pour offrir une surface horizontale plus étroite qui accueillera une lisse supérieure 90 de maintien des panneaux intérieurs 8X. Dans sa partie inférieure, et en partant de l’extérieur vers l’intérieur, l’élément 71B offre une surface plane, en continuité de l’épaisseur de l’élément 71 A, puis cette surface remonte vers le centre pour offrir une surface horizontale (permettant d’accueillir la surface plane supérieure d’éléments 21 ou 71, 73, 75 ou 78 juxtaposée à une lisse horizontale de l’élément 5X); puis cette surface remonte encore un peu vers le centre du panneau pour offrir une surface horizontale plus étroite qui accueillera une lisse inférieure 90 de maintien des panneaux intérieurs 8X. Sur le plan horizontal, et en partant du milieu de sa largeur et en allant vers une extrémité, l’élément 71B offre une « grande » surface plane (qui sera en contact avec un panneau intérieur 8X), puis l’épaisseur du matériau se réduit (mais pas complètement) pour laisser la place pour l’assemblage latéral soit d’un élément d’angle 70, soit d’un élément de liaison (72 ou 74) par un jointement de type rainure/languette.
L’élément 73 est identique à l’élément 71, à l’exception d’une ouverture parallélépipédique rectangle, traversant le panneau dans son épaisseur, pour permettre ultérieurement de placer une menuiserie extérieure (de type fenêtre) dans cette ouverture.
L’élément 75 correspond à un élément 71 sur lequel est réalisé une ouverture de forme parallélépipédique rectangle, traversant le panneau dans son épaisseur et ouvrant aussi latéralement le panneau, de telle sorte que l’élément vue par sa face intérieure, fait penser à un « C » majuscule. L’élément 78 est le miroir de l’élément 75 selon un plan vertical perpendiculaire à sa face extérieure 75A. Les éléments 76 et 77 correspondent aux parties hautes et basses d’un élément 72 privé de sa partie centrale, horizontale, de telle sorte que lorsque les panneaux 75, 76, 77 et 78 sont accolés latéralement, ils forment ensemble un élément deux fois plus large qu’un élément 71, dont le centre a été évidé pour permettre de positionner ultérieurement une menuiserie extérieure (par exemple, une baie coulissante).
L’élément 72 est un élément de jonction latérale entre un élément 71 ou 73 ou 75 et un autre élément 71 ou 73 ou 78. Il ne possède pas de paroi extérieure distincte et il est constitué uniquement d’un matériau isolant 72B dont la section rappelle un « I » majuscule. L’élément 72 ne se trouve pas en contact direct avec l’air extérieur, il permet une continuité de l’isolation des parois d’enveloppe du bâtiment, tout en permettant le positionnement côte à côte d’éléments 71, 73, 75 ou 78, par jointement de type rainure/languette. Enfin, l’élément 72 est de même largeur que les éléments 22, 74, 76 et 77, afin de permettre un alignement vertical des éléments 7X sur les éléments 2X.
L’élément 74 est identique à l’élément 72, si ce n’est que pour l’élément 74, une extrusion a été réalisée selon l’axe central vertical et sur toute sa hauteur pour permettre de positionner cet élément autour d’un poteau de l’ossature 5X.
Enfin, l’élément 70 est un élément de jonction d’angle entre un élément 71 ou 73 ou 75 et un autre élément 71 ou 73 ou 78. Il possède une paroi extérieure 70A, qui vue du dessus forme un « L » à branches égales, permettant une continuité de cette paroi, dans les angles, entre deux éléments 71, 73, 75 ou 78. L’élément 70 est symétrique selon un plan vertical partageant l’angle formé par sa paroi 70A, en deux angles égaux. De même, il possède un élément isolant 70B dont la forme permet une continuité de l’isolant, dans les angles, entre deux éléments 71, et l’alignement vertical des éléments 7X sur les éléments 2X (entre autres l’alignement entre les éléments 20 et les éléments 70). Enfin, de manière similaire à l’élément 74, l’élément 70 a subit une extrusion selon l’axe central vertical et sur toute sa hauteur pour permettre de positionner cet élément autour des éléments d’angle de l’ossature 5X.
La figure 5 est une vue en perspective d’un échantillon représentatif de panneaux intérieurs (dont certains éléments sont présentés sur la figure 3). Pour tous éléments de la figure 5 :
- Un chiffre désigne un élément,
- Ce même chiffre suivi de la lettre A, désigne la paroi extérieure de l’élément,
- Ce même chiffre suivi de la lettre B, désigne le matériau isolant de l’élément,
- Ce même chiffre suivi de la lettre C, désigne la paroi intérieure de l’élément,
Du fait de la représentation en perspective et de la forme des éléments, il n’est pas possible de voir la paroi extérieure 8XA de tous les éléments ; pour autant, à part les éléments de liaison (800, 800’, 802, 805 et 806) tous les autres éléments représentés sont constitués d’une paroi extérieure, de dimension identique pour chaque panneau et dans laquelle sont parfois réalisées des découpes (par exemple, pour une fenêtre dans le cas de l’élément 803, une baie coulissante dans le cas des éléments 804 et 807, une porte dans le cas de l’éléments 808). Cependant, il est rappelé que la paroi extérieure 8XA reste optionnelle, et ne constitue pas un élément déterminant de l’invention. Le matériaux isolant 8XB n’est pas non plus visible pour tous les éléments 8X représentés sur cette figure. Pour autant, la description fournie avec cette figure 5 et les figures suivantes permettront d’appréhender aussi bien les formes que la nature de ces éléments 8XA et 8XB.
L’élément 801, qui constitue un élément droit pour la réalisation de murs intérieurs, est constitué d’une paroi extérieure 801A (non visible sur cette figure) en contact soit avec la surface intérieure d’un élément de panneau extérieur 7X (pour la réalisation des murs d’enveloppe du bâtiment), soit avec la paroi extérieure d’un autre élément de panneau intérieur (801, 809, 810 ou 811). L’élément 801 est aussi constitué d’un matériau isolant 801B (non visible sur la figure) et d’une paroi intérieure 801 C. L’élément 801A est de forme parallélépipédique rectangle, de largeur égale à la largeur hors-tout de l’élément 801, réduite de part et d’autre de quelques centimètres, pour laisser la place pour l’assemblage latéral soit d’un élément d’angle (800 ou 800’), soit d’un élément de liaison 802 par jointement de type rainure/languette. Cette largeur de l’élément 801A est identique à la largeur des éléments 803A, 804A, 807A, 808A, 809A, 810A et 811 A. Dans sa partie supérieure, et en partant de l’extérieur vers l’intérieur, l’élément 801B offre une surface plane, en continuité de l’épaisseur de l’élément 801A pour offrir une surface horizontale qui accueillera une lisse supérieure 90 de maintien des panneaux intérieurs 8X. Dans sa partie inférieure, et en partant de l’extérieur vers l’intérieur, l’élément 801B offre une surface plane, en continuité de l’épaisseur de l’élément 801A, pour offrir une surface horizontale qui accueillera une lisse inférieure 90 de maintien des panneaux intérieurs 8X. L’élément 801C offre une surface de forme parallélépipédique rectangle, de largeur supérieure à l’élément 801B de telle manière que, lors de l’assemblage latéral soit d’un élément d’angle (800 ou 800’), soit d’un élément de liaison 802, les bords des éléments intérieurs desdits panneaux ainsi positionnés, soient jointifs. L’élément 801C offre une hauteur supérieure à l’élément 801B de telle manière que le positionnement des lisses supérieures 90 et inférieures 90 (en contact respectivement avec les parties hautes et basses des éléments 801 B) viennent affleurer sur le plan horizontal les parties hautes et basses de l’élément 801 C.
Les éléments 800 et 800’ sont des éléments d’angle dont l’utilisation est plus explicite sur la figure 5bis, décrite ci-après.
L’élément 802 est un élément de jonction latérale entre un élément 801 ou 803 ou 804 ou 808 ou 809 ou 810 ou 811 et un autre élément 801 ou 803 ou 807 ou 808 ou 809 ou 810 ou 811. Il possède une paroi extérieure 802A (non visible sur la figure 5) de dimensions identiques en largeur et hauteur, à l’élément isolant 802B. Les dimensions en hauteur de ces deux éléments 802A et 802B devant permettre la continuité des lisses 90 inférieures et supérieures. Les dimensions en largeur de ces deux éléments 802A et 802B devant permettre la continuité d’isolation des éléments de cloison lors de la jonction latérale avec des éléments 801, 803, 804, 807, 808, 809, 810 ou 811. L’élément 802C possède une hauteur égale à la hauteur, hors-tout, des autres éléments 8XC. La largeur de l’élément 802C est définie telle que lorsque l’élément 802 est accolé latéralement à un élément 801 (ou 803, 804, 807, 808, 809, 810 ou 811 ; la largeur de ces éléments étant la même), la distance mesurée horizontalement, bord à bord, entre les joues latérales opposées, des deux éléments 8XC jointifs, soit égale à la largeur des éléments 71. Cette contrainte est nécessaire pour assurer la généricité des panneaux et offrir la possibilité d’un alignement horizontal et vertical des panneaux, quelle que soit la combinaison retenue. A titre d’illustration et pour clarifier les idées, une possibilité est de choisir des panneaux 71 de largeur 125 cm, des panneaux 801 de largeur 115 cm, et ainsi l’élément 802C devra mesurer 10 cm de large. En effet, le panneau 801 va être assemblé avec un élément 802 de chaque côté, et ainsi sa largeur va être augmentée de la moitié de la largeur de 802C, de chaque côté ; il va donc former un ensemble de largeur 5 cm + 115 cm+ 5 cm, soit 125 cm, égale à largeur du panneau 71 (dans cet exemple) et ainsi permettre un centrage parfait des éléments 7X et 8X qui sont accolés dans l’axe de l’épaisseur des murs.
L’élément 803 est identique à l’élément 801, à l’exception d’une ouverture parallélépipédique rectangle, traversant le panneau dans son épaisseur. Ce panneau 803 est principalement dédié à un usage en contact avec un panneau 73 pour former une ouverture dans le mur extérieur du bâtiment et permettre l’installation d’une menuiserie extérieure de type fenêtre. Ainsi, la surface de l’ouverture réalisée dans le panneau 803 est de même dimension que celle réalisée dans l’élément 73 et est alignée avec la surface d’ouverture réalisée dans ce panneau 73.
L’élément 804 correspond à un élément 801 sur lequel est réalisé une ouverture de forme parallélépipédique rectangle, traversant le panneau dans son épaisseur et ouvrant aussi latéralement le panneau, de telle sorte que l’élément vue par sa face intérieure, fait penser à un « C » majuscule. L’élément 807 est le miroir de l’élément 804 selon un plan vertical perpendiculaire à sa face intérieure 804C. Les éléments 805 et 806 correspondent aux parties hautes et basses d’un élément 802 privé de sa partie centrale, horizontale, de telle sorte que lorsque les panneaux 804, 805, 806 et 807 sont accolés latéralement, ils forment un ensemble de largeur égale à leurs homologues 75, 76, 77 et 78, et lorsque accolés ensemble, dos à dos, le tout offre une ouverture dans le mur extérieur du bâtiment permettant l’installation ultérieure d’une menuiserie extérieure de type baie coulissante (par exemple).
L’élément 808 est identique à l’élément 803, à l’exception que l’ouverture parallélépipédique rectangle, traversant le panneau dans son épaisseur, est plus importante, pour permettre ultérieurement de placer une porte dans cette ouverture. Ce panneau 808 est principalement dédié à un usage en contact avec un autre panneau 808 pour former une ouverture dans les cloisons intérieure et ainsi permettre aux personnes de naviguer entre les pièces du bâtiment.
L’élément 809 est identique à l’élément 801, à l’exception de réservations 8XI réalisées sur ce panneau et des réservations 8XH, lesquelles sont légèrement différentes des réservations 8XH réalisées sur le panneau 801.
L’élément 810 est identique à l’élément 801, à l’exception de réservations 8XI réalisées sur ce panneau, lesquelles sont légèrement différentes des réservations 8XI réalisées sur le panneau 809.
L’élément 811 est identique à l’élément 801, à l’exception de réservations 8XH réalisées sur ce panneau, lesquelles sont légèrement différentes des réservations 8XH réalisées sur le panneau 801.
Les éléments 809, 810 et 811 illustrent, de façon non limitative ou restrictive, divers types de combinaisons de réservations/saignées qui peuvent être réalisées dans les panneaux intérieurs.
Les éléments 8XE représentés sur divers panneaux de la série 8X, illustrent des réservations optionnelles, de forme cylindriques (mais qui pourraient aussi être rectangulaires), traversants le panneau de part en part, réalisées en partie basse des panneaux et visant à permettre le passage de gaines hydrauliques entre les diverses pièces du bâtiment.
Les éléments 8XF représentés sur divers panneaux de la série 8X, illustrent des réservations optionnelles, de forme rectangulaires, traversants le panneau de part en part, réalisées en partie haute des panneaux et visant à permettre le passage de gaines électriques et/ou de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) et/ou de climatisation, entre les diverses pièces du bâtiment.
Les éléments 8XG représentés sur divers panneaux de la série 8X, illustrent des réservations optionnelles, de formes cylindriques traversants le panneau de part en part, associées à une saignée verticale traversant les éléments 8XB et 8XC des panneaux, réalisées en partie haute des panneaux et visant à permettre le passage de gaines électriques vers un coffre accueillant un volet roulant électrique.
Les éléments 8XH représentés sur divers panneaux de la série 8X, illustrent des réservations optionnelles, sous forme de saignées, traversants les couches 8XB et 8XC du panneau, sans toucher à la couche 8XA. Ces saignées visent à accueillir des gaines électriques et des boitiers encastrés pour des prises électriques, interrupteurs, ou tout autre équipement électrique.
Les éléments 8XI représentés sur divers panneaux de la série 8X, illustrent des réservations optionnelles, sous forme de saignées, traversants les couches 8XB et 8XC du panneau, sans toucher à la couche 8XA. Ces saignées visent à accueillir des canalisations hydrauliques d’eau chaude, d’eau froide et éventuellement des évacuations d’eaux usées, le tout pour le raccordement ultérieur de mitigeurs ou robinets de douches, de lavabos, lavemains, ou autre équipement utilisant de l’eau (lave-vaisselle, machine à laver le linge, ...).
Les saignées et réservations présentées (8XE à 8X1) restent des illustrations non limitatives et non exhaustives du type de saignées et réservations qui pourront être réalisées sur les panneaux, en fonction des besoins des bâtiments visés.
La figure 5bis est une vue en perspective, partiellement éclatée, représentant la mise en place des panneaux intérieurs pour former des cloisons. En bas à droite, sont représentés deux panneaux 808 mis dos à dos pour former une cloison contenant une réservation pour placer une porte intérieure. Sur cette figure, sont représentés les éléments de lisses hautes et basses nécessaires au positionnement des cloisons : éléments 90, 91, 92 et 93.
Les éléments 90 sont les éléments principaux formant les lisses de maintien des panneaux intérieurs : ils sont utilisés aussi bien en partie haute que basse des panneaux intérieurs afin de constituer les lisses hautes et basses des panneaux intérieurs. Ils sont constitués d’un rail métallique en forme de « U », de largeur égale à l’espace laissé en partie haute et basse lorsque deux panneaux intérieurs sont positionnés dos à dos (comme représenté en bas à droite pour les éléments 808, également visible sur les figures 6 et 7. La hauteur des éléments 90 est égale à la hauteur disponible en partie haute et basse des panneaux intérieurs, entre leurs éléments 8XA et 8XC, de manière à ce que lorsque les panneaux intérieurs sont placés dos à dos, et un élément 90 positionné en partie haute, un autre élément 90 positionné en partie basse, l’ensemble offre des surfaces hautes et basses parfaitement planes. La longueur du rail de l’élément 90 est égale à la largeur des panneaux intérieurs. Enfin, le rail de l’élément 90 reçoit un élément en matière isolante, de forme parallélépipédique rectangle, centré horizontalement au milieu du rail et dont la largeur comble l’espace formé à l’intérieur du « U » du rail ; la hauteur comble l’espace entre la surface intérieure basse du rail et la hauteur du rail ; la longueur de cette matière isolante est inférieure à celle du rail afin de permettre un emboîtement dans le rail de l’élément 90, des éléments de jonction des lisses : éléments 91 ou 92 ou 93.
Les éléments 91 sont des éléments permettant la jonction longitudinale d’éléments 90 afin de pouvoir ensuite positionner deux panneaux intérieurs dans le même plan vertical. Ils sont constitués d’un rail métallique en forme de « U », dont les dimensions en largeur et hauteur permettent d’emboiter ce rail de l’élément 91, à l’intérieur de l’espace laissé au creux du « U » du rail de l’élément 90. Ce rail de l’élément 91 reçoit un élément en matière isolante, de forme parallélépipédique rectangle, centré horizontalement au milieu du rail et dont la largeur comble l’espace formé à l’intérieur du « U » du rail ; la hauteur comble l’espace entre la surface intérieure basse du rail et la hauteur du rail ; la longueur de cette matière isolante est identique à celle du rail afin de permettre, lors de l’emboîtement de part et d’autre d’éléments 90, il existe une continuité de matière isolante. Ainsi, la longueur de l’élément 91 doit permettre un emboîtement latéral d’éléments 90 en comblant l’espace laissé dans l’élément 90 par le retrait de sa matière isolante.
Les éléments 92 sont des éléments permettant la jonction à angle droit d’éléments 90 afin de pouvoir ensuite positionner deux panneaux intérieurs perpendiculairement l’un par rapport à l’autre. Ils sont conçus de la même manière que les éléments 91, avec les mêmes matériaux et les mêmes contraintes dimensionnelles, sauf qu’ils ne sont pas longitudinaux, mais forment un « L » à branches égales afin de permettre l’assemblage selon deux plans verticaux perpendiculaires.
Les éléments 93 sont des éléments permettant la jonction en « T » d’éléments 90 afin de pouvoir ensuite positionner deux panneaux intérieurs perpendiculairement l’un par rapport à l’autre et un troisième panneau intérieur dans le même plan que l’un des deux premiers. Ils sont conçus de la même manière que les éléments 91, avec les mêmes matériaux et les mêmes contraintes dimensionnelles, sauf qu’ils ne sont pas longitudinaux, mais forment un « T » à branches égales afin de permettre l’assemblage de trois panneaux intérieurs selon deux plans verticaux perpendiculaires.
Ainsi, dans la partie centrale, éléments en vue éclatée, de la figure 5bis, sont représentés :
- Plus à droite, deux éléments 808, une lisse basse 90 et une lisse haute 90
- Plus au centre, une lisse basse d’angle 92, un élément d’angle 800’, une lisse haute d’angle 92, un élément d’angle 800
- Plus à gauche, deux éléments 801, une lisse basse 90 et une lisse haute 90
- Egalement des flèches illustrent le sens de déplacement appliqué aux éléments, pour leur mise en place afin de former la cloison.
Lors de la mise en œuvre, les lisses basses 90 et 92 sont positionnées au sol. Ensuite, en partant de la droite, le panneau 808 le plus en bas est positionné sur la lisse basse 90. Ensuite l’élément d’angle 800’ est accolé à l’élément 808 déjà positionné ; puis l’élément 801 le plus en bas est positionné sur sa lisse 90. Ensuite, l’élément 800 est accolé à l’élément 800’ et les éléments 808 et 801 plus en haut sont positionnés dos à dos de leurs jumeaux respectifs. Enfin, les lisses hautes 90 et 92 sont positionnées dans l’espace supérieur restant entre les panneaux intérieurs déjà positionnés.
La figure 6 est une vue en coupe, selon un plan perpendiculaire à l’épaisseur des murs extérieurs, d’un élément générique 7X, d’un élément générique 8X et de deux éléments génériques 9X. L’illustration montre ainsi, sous un autre angle, les éléments « A », « B » et « C » composants les panneaux 7X et 8X et permet de mieux appréhender les profils des divers éléments utilisés pour former les murs extérieurs d’enveloppe du bâtiment. Lors de la mise en œuvre, les panneaux 7X seront placés, puis les lisses 9X seront accolées aux panneaux 7X, et enfin les panneaux 8X seront accolés contre les panneaux 7X et encapsuleront ainsi les lisses hautes et basses 9X. Entre autres moyens de fixation, les panneaux intérieurs 8X pourront être vissés, dans leurs parties hautes et basses, aux lisses hautes et basses 9X.
La figure 7 est une vue en coupe, selon un plan perpendiculaire à l’épaisseur des murs intérieurs, de deux éléments génériques 8X et de deux éléments génériques 9X. L’illustration montre ainsi, sous un autre angle, les éléments « A », « B » et « C » composants les panneaux 8X et permet de mieux appréhender les profils des divers éléments utilisés pour former les cloisons entre les pièces du bâtiment. Lors de la mise en œuvre, la lisse basse 9X sera tout d’abord positionnée au sol (suivant les plans de positionnement des cloisons), ensuite un panneau 8X sera plaqué contre la lisse basse. Le second panneau 8X sera alors plaqué, dos contre dos, au panneau 8X déjà positionné, encapsulant ainsi la lisse basse 9X. Enfin, la lisse haute sera glissée dans l’espace supérieur restant entre les deux panneaux 8X déjà en place. Entre autres moyens de fixation, les panneaux intérieurs 8X pourront être vissés, dans leurs parties hautes et basses, aux lisses hautes et basses 9X.
La série de figures 8 à 18 vise à clarifier la mise en œuvre et donc l’intégration des éléments décrits par l’invention, dans le processus de construction d’un bâtiment. Ces illustrations présentent une méthode préférentielle de mise en œuvre sans nullement chercher à limiter la portée de l’invention à la méthode présentée. Dans toute cette série de figures, il est présenté une coupe en perspective d’un angle de bâtiment observé au niveau du rez-de-chaussée, et au fil des figures, la construction de cet angle de bâtiment évoluera, de manière chronologique, au fur et à mesure de l’emploi des éléments décrits par l’invention dans chaque figure successive.
La figure 8 représente les premiers éléments de construction du bâtiment : les fondations du bâtiment 1, ainsi qu’une surface 3 compactée de graviers (ou alternativement une dalle en béton, suivant le type de bâtiment et les contraintes géotechniques du sol) située au centre de la zone définie par l’élément 1.
La figure 9 présente l’accolement, contre les fondations 1, des éléments d’isolation du soubassement 2X et plus particulièrement des éléments 20, 21 et 22.
La figure 10 présente le positionnement des éléments d’ossature 50 (dans le cas représenté, il s’agit de poutres en acier, type U PE placées dos à dos, et de poteaux en acier, type HEB), ainsi que la mise en place de dalles isolantes 4, placée sur la surface 3.
La figure 11 présente la mise en œuvre d’une chape 110 pouvant éventuellement inclure des canalisations 111 d’eau chaude et/ou froide ; la mise en place de l’ossature de plancher 51 (dans le cas représenté, il s’agit de solives en acier, type HEA); la mise en place de divers parallélépipèdes rectangles en matière isolante (100, 101, 102 et 103) qui s’insèrent dans les espaces creux des poteaux et poutres en acier utilisés dans cette illustration, afin d’augmenter l’isolation thermique du bâtiment. Ces éléments 100, 101, 102 et 103 ne sont pas indispensables, inutiles lorsque l’ossature est réalisée en bois ou béton, ils sont fortement conseillés lorsque l’ossature est réalisée en acier (comme dans le cas présenté). Plus précisément, les éléments 100 se positionnent horizontalement dans les espaces laissés par le creux des poutres en acier de forme en « U ». Les éléments 101 se positionnent verticalement, par l’extérieur, dans les espaces laissés par le creux des poteaux en acier positionnés dans les angles du bâtiment. Les éléments 102 sont plaqués contre les poteaux intermédiaires de l’ossature, ces poteaux étant par la suite couverts à l’extérieur par des éléments 74, ces éléments 102 servent à former une surface intérieure continue des panneaux 7X pour pouvoir recevoir les panneaux intérieurs 8X. Les éléments 103 forment un « L » à branches égales et se positionnent verticalement dans le creux intérieur des poteaux en acier positionnés dans les angles du bâtiment. Ainsi, le positionnement des éléments 101 et 103 de part et d’autre des poteaux en acier positionnés dans les angles du bâtiment, confèrent aux poteaux une isolation thermique. A la fin de l’étape présentée sur cette figure, et plus particulièrement après la fixation des éléments 51 et comme l’ossature du bâtiment devient alors complète, l’installation de la toiture devient immédiatement possible, alors même que les murs extérieurs ne sont pas encore en place. L’installation de la toiture devra avoir lieu avant l’étape décrite à la figure 15 (correspondant à l’installation des premiers panneaux intérieurs 8X). Cette flexibilité temporelle pour l’installation de la toiture permet une plus grande souplesse dans la gestion du planning des travaux.
La figure 12 présente l’ajout à la construction de l’élément de mur extérieur d’angle 70 ainsi que le positionnement de divers éléments en matière isolante (104 et 105) qui viennent compléter les éléments 100 à 103, déjà positionnés, afin d’augmenter l’isolation thermique du bâtiment. Les éléments 104 se positionnent verticalement, de part et d’autre des poteaux intermédiaires en acier, et sont plus précisément placés dans les creux latéraux des poteaux (dont la section est en « I » dans l’illustration présentée). De même, les éléments 105 se positionnent verticalement, de part et d’autre des poteaux en acier formant les angles de l’ossature, et sont plus précisément placés dans les creux latéraux des poteaux (dont la section est en « I » dans l’illustration présentée).
La figure 13 complète l’ouvrage par le positionnement des panneaux extérieurs du rezde-chaussée (71, 73, 74 et 75 sur la figure). On notera l’utilisation d’un élément 74 (et non 72) pour réaliser la liaison latérale entre les panneaux 71 et 73 ; et ceci du fait de l’existence (sur l’illustration) d’un poteau intermédiaire dont l’isolant rapporté 102 est pointé sur la figure. Si un poteau intermédiaire n’avait pas été nécessaire pour assurer la stabilité de l’ouvrage, cet élément 74 aurait été remplacé par un élément 72. Enfin, les éléments 70D et 75D représentent des vis de fixation utilisés pour fixer les panneaux extérieurs (respectivement panneau 70 et panneau 75) à l’ossature du bâtiment. Sur cette figure, les éléments 70D et 75D sont présentés devant leurs positions de fixation, sans être encore placés, dans les figures suivantes, ils auront été positionnés tels que vissés dans les panneaux 7X pour les plaquer à l’ossature du bâtiment. Bien que non visible sur cette illustration, le lecteur comprendra que tous les panneaux 7X sont également fixés avec des vis 7XD à l’ossature du bâtiment. Ces vis 7XD auront des caractéristiques adaptées à la nature de l’ossature choisie pour le bâtiment, l’épaisseur des matériaux à fixer ensemble et la résistance nécessaire à une fixation durable dans le temps (et supportant, entre autres de potentiels séismes).
La figure 14 complète l’ouvrage par le positionnement des panneaux 70 et 71 de l’étage supérieur, avec les vis de fixation 71D en attente (les vis 70D pour le panneau 70 ainsi que plus généralement les vis 7XD des autres panneaux 7X de l’étage, ne sont pas représentées sur la figure). Sur cette figure, les panneaux 70, 71, 73 et 74 du rez-dechaussée sont en place, fixés par leurs vis (illustré par les éléments 70D et 75D sur la figure). Au rez-de-chaussée, les lisses de maintien des panneaux intérieurs 90, 91 et 92 sont prêtes à être installées (tel qu’expliqué précédemment au travers de la figure 6). Il en est de même pour les lisses basses des panneaux intérieurs, servant au positionnement des cloisons intérieures (non visible sur la figure).
La figure 15 illustre les lisses de maintien des panneaux intérieurs 90 et 91 misent en place (l’élément 92 n’étant pas visible sur la figure). Les panneaux extérieurs 70, 71 et 75 sont en place, fixés par leurs vis respectives 7XD. A ce stade, les parois intérieures des murs extérieurs (éléments 800’, 802, 803, 807 et 811) sont prêtes à être accolées aux panneaux extérieurs. Il est également possible, à ce stade, de placer les panneaux intérieurs formant les cloisons du rez-de-chaussée (selon les explications fournies avec la figure 5bis).
La figure 16 illustre une étape supplémentaire où les panneaux intérieurs 802, 803 et 811 sont en place (les autres éléments 8X du rez-de-chaussée sont également en place, bien que pas directement visible sur la figure). Les menuiseries extérieures 120 (telles que les fenêtres, portes, portes-fenêtres ou encore baies coulissantes) ont été installées : le bâtiment est donc « hors d’air » (et également « hors d’eau »). Au premier étage, les lisses de maintien des panneaux intérieurs 90, 91 et 92 sont prêtes à être installées (tel qu’expliqué précédemment au travers de la figure 6). Ainsi que le plancher du premier étage : représenté sur la figure sous la forme d’une tôle ondulée 130 utilisée pour former un plancher dit « collaborant ». Cette illustration basée sur un plancher collaborant ne fournissant qu’un exemple de réalisation et ne visant pas à limiter la réalisation de planchers intermédiaires à ce type de plancher, un plancher dit « sec » pourrait, par exemple, tout aussi bien être mis en œuvre.
Sur la figure 17, l’élément de plancher 130 est en place contre les lisses basses (élément 91 visible sur la figure). Les panneaux intérieurs du premier étage (éléments 802, 803 et 811 visibles sur la figure) ont également été installés.
Sur la figure 18, une chape 140 a été coulée sur le plancher collaborant 130, et également au rez-de-chaussée, sur la surface de la chape 110 qui fût présentée sur la figure
12. Ces chapes 140 permettant entre autres de caler les panneaux intérieurs 8X à leur emplacement définitif (leurs parties basses descendant sous la surface de la chape 140). Encore une fois, l’illustration utilisant un plancher de type collaborant ne propose qu’une des alternatives de réalisation du plancher des pièces, et à titre d’exemple alternatif (et non limitatif), les chapes 140 (et également les tôles ondulées 130 pour les planchers intermédiaires) auraient pu être remplacées par des planchers secs, tel que l’homme de métier sait les réaliser.
A ce stade, le bâtiment est couvert (et ce depuis l’étape entre la figure 11 et la figure 15) et il est hors d’air (depuis la mise en place des menuiseries extérieures 120, à l’étape représentée par la figure 16), les planchers de tous les niveaux ont été réalisés (étape représentée par la figure 18), les cloisons ont également été posées à tous les niveaux (étape représentée par la figure 17). Il reste alors les étapes de finitions intérieures (électricité, plomberie, VMC, climatisation, pose des menuiseries intérieures, pose des faux plafonds, jointage des panneaux intérieurs et faux plafonds, bouchage des réservations dans les panneaux intérieurs, pose de revêtements de sol (moquette, carrelage, parquet, ...), peinture et/ou pose de revêtements muraux) et extérieures (pose d’un bardage ou un enduit de façade) mais ces activités ne sont pas représentées : l’homme de métier étant parfaitement apte à les réaliser, ces dernières n’ayant aucun lien spécifique avec l’invention.
La description et les figures annexées donnent des exemples de réalisation mais, comme expliqué plus haut d’autres modes de réalisation sont possibles dans le cadre de la portée de la présente invention qui n'est donc nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés sur les figures.
En particulier, les panneaux illustrés ne constituent pas une liste exhaustive ou limitative en termes de nombre de panneaux ou forme de chacun ; cela reste une illustration d’un mode préférentiel de réalisation des dits panneaux. Et par exemple, selon la même approche, il est possible de déduire et réaliser des panneaux permettant la réalisation d’acrotères pour toitures terrasses ou de pignons de façade. De même, l’assemblage des panneaux illustrés sur les figures permet de réaliser la maison d’habitation représentée sur la figure 1. Mais comme indiqué plus haut, il existe un très grand nombre de combinaison de ces mêmes panneaux, permettant de réaliser un très grand nombre de bâtiments différents sans qu’il soit nécessaire de faire évoluer la gamme de panneaux pour réaliser ces bâtiments. Pareillement, les formes des ouvertures, saignées et réservations illustrées dans les figures pourront être réalisées dans des dimensions et formes différentes tout en restant 5 dans la portée de la présente invention.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de réalisation d’un mur extérieur d’un bâtiment, comprenant la formation d’un premier panneau, dit panneau extérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l’extérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant, et d’un second panneau, dit panneau intérieur, comprenant une façade configurée pour être au contact de l’intérieur du bâtiment et un dos comprenant un matériau thermiquement isolant opposé à ladite façade, lesdits panneaux étant accolés dos à dos, le panneau extérieur présentant une épaisseur supérieure à celle du panneau intérieur et une largeur supérieure à la largeur du panneau intérieur, la différence de largeur entre le panneau extérieur et le panneau intérieur étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la formation du panneau extérieur et/ou du panneau intérieur comprend la fabrication desdits panneaux sous la forme de panneaux sandwich, la façade du panneau étant assemblée au dos de celui-ci avant la réalisation du mur.
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la façade et la couche de matériau isolant du panneau extérieur et/ou du panneau intérieur sont fournies sous la forme d’éléments distincts et sont assemblées lors de la réalisation du mur.
  4. 4. Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le mur extérieur est réalisé en accolant latéralement une pluralité de paires de panneaux extérieurs et intérieurs.
  5. 5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel chaque panneau extérieur (71) comprend un élément de parement (71A) formant la façade dudit panneau et un élément d’isolation thermique (71 B) en retrait par rapport à l’élément de parement sur au moins les bords longitudinaux dudit panneau extérieur, de sorte que, lorsque deux panneaux extérieurs sont accolés latéralement, les éléments de parement soient jointifs et un intervalle creux s’étende entre les éléments d’isolation thermique desdits panneaux.
  6. 6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel on comble ledit intervalle creux s’étendant entre deux panneaux extérieurs accolés latéralement, soit par un élément intermédiaire (72) constitué d’un matériau thermiquement isolant, soit par un élément intermédiaire (74) constitué d’un matériau thermiquement isolant et comprenant un logement central adapté pour recevoir un poteau vertical faisant partie de l’ossature porteuse du bâtiment.
  7. 7. Procédé selon l’une des revendications 1 à 6, comprenant la mise en place d’un élément de jonction (802) entre deux panneaux intérieurs adjacents, la largeur dudit élément de jonction étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
  8. 8. Procédé de construction modulaire d’un bâtiment, comprenant la réalisation des murs extérieurs par un procédé selon l’une des revendications 1 à 7, et la réalisation d’au moins une cloison intérieure en juxtaposant latéralement une pluralité de paires de panneaux intérieurs accolés dos à dos.
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, comprenant, avant la réalisation desdits murs et cloisons, la réalisation d’une ossature porteuse.
  10. 10. Procédé selon la revendication 9, dans lequel ladite ossature est en bois, en acier et/ou en béton.
  11. 11. Procédé selon l’une des revendications 9 ou 10, dans laquelle ladite ossature comprend une pluralité de lisses, de solives et de poteaux, la longueur desdites lisses et solives étant identique ou différant d’un pas égal à la largeur d’un panneau extérieur.
  12. 12. Procédé selon l’une des revendications 8 à 11, comprenant la mise en place de la toiture sur ladite ossature avant la réalisation des murs extérieurs et intérieurs.
  13. 13. Ensemble de panneaux pour la mise en œuvre du procédé selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend :
    - un panneau extérieur comprenant une façade configurée pour être au contact de l’extérieur du bâtiment et un dos opposé à ladite façade, et
    - un panneau intérieur comprenant une façade configurée pour être au contact de l’intérieur du bâtiment et un dos opposé à ladite façade, le panneau extérieur présentant une épaisseur supérieure à celle du panneau intérieur et une largeur supérieure à la largeur du panneau intérieur, la différence de largeur entre le panneau extérieur et le panneau intérieur étant au moins égale au double de l’épaisseur du panneau intérieur.
  14. 14. Ensemble selon la revendication 13, dans lequel chaque panneau extérieur est symétrique par rapport à un plan longitudinal perpendiculaire audit panneau et passant par le centre dudit panneau.
    5 15. Ensemble selon l’une des revendications 13 ou 14, dans lequel au moins un desdits panneaux extérieurs ou intérieurs comprend, au moins une saignée ou une réservation adaptée pour le logement d’un boîtier électrique, d’un câble électrique, d’une conduite de fluide et/ou d’une menuiserie.
    10 16. Ensemble selon l’une des revendications 13 à 15, comprenant en outre un élément d’angle extérieur configuré pour assurer une jonction étanche entre deux panneaux extérieurs et un élément d’angle intérieur configuré pour assurer une jonction étanche entre deux panneaux intérieurs.
  15. 15 17. Bâtiment comprenant des murs extérieurs formés d’au moins un ensemble de panneaux selon l’une des revendications 13 à 16, un panneau extérieur et un panneau intérieur accolés dos à dos formant un ensemble, et/ou des cloisons intérieures formées d’au moins une paire de panneaux intérieurs accolés dos à dos.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US20120240512A1 (en) * 2011-03-24 2012-09-27 Ting Raymond M L Composite foam panel housing unit

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