FR3071768A1 - Couvercle modulable de reservoir - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un couvercle de réservoir pour une imprimante à jet d'encre continu, comportant une surface (4331) dite supérieure, une surface (4332) dite inférieure, entre lesquelles sont comprises une partie supérieure (433a) et une partie inférieure (433b) du couvercle, au moins cette dernière étant délimitée latéralement par une surface périphérique (Se), et : - au moins un conduit traversant (31), qui traverse le couvercle, pour amener un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure, - au moins un 1er moyen (42, 42') de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface supérieure (331), pour amener au moins le fluide à une entrée d'un conduit traversant (31) qui traverse le couvercle.

Description

COUVERCLE MODULABLE DE RESERVOIR

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE ET ART ANTERIEUR

L'invention concerne le domaine des imprimantes à jet d'encre, de type industriel, par exemple les imprimantes à jet d'encre continu (CIJ).

Elle concerne en particulier également une structure de couvercle pour un réservoir d'une telle imprimante.

Les imprimantes à jet d'encre continu (CIJ) sont bien connues dans le domaine du codage et du marquage industriel de produits divers, par exemple pour marquer des codes barre, la date de péremption sur des produits alimentaires, ou encore des références ou des repères de distance sur les câbles ou les tuyaux directement sur la chaîne de production et à grande cadence. Ce type d'imprimante se trouve également dans certains domaines de la décoration où les possibilités d'impression graphique de la technologie sont exploitées.

Un exemple de structure de circuit d'alimentation pour une telle imprimante est représenté en figure 13 de la demande EP 3124254, qui comporte 2 réservoirs séparés, l'un pour le solvant et l'autre pour l'encre.

La figure 1 ci-jointe représente 2 tels réservoirs 1, 2, l'un (référence 1) dédié au solvant, l'autre (référence 2) dédié à l'encre. Le réservoir d'encre peut avoir une partie cylindrique 5, prolongée par une partie conique 6. On comprend, sur cette représentation, que les volumes latéraux V₃, V₄ de la partie conique 6, extérieurs à celleci, sont inutilisés ; de même les volumes Vi et V₂, situés au-dessus et en -dessous du réservoir 1, sont également inutilisés.

Il en résulte une utilisation non optimale de l'espace, dans un environnement industriel qui est souvent contraint et limité. Or, on cherche à rendre une machine d'impression compacte et la structure actuelle de réservoir n'est pas adaptée à ce but. Le même problème se pose si le réservoir 2 a une structure cylindrique, englobant les volumes V₃ et V₄.

De plus, cette structure nécessite la réalisation de 2 couvercles 7, 8, chacun d'entre eux pouvant comporter des fonctions de réception de liquide de l'extérieur (par exemple pour remplissage du réservoir ou pour récupérer de l'encre d'une tête d'impression) et/ou d'envoi de ce liquide vers l'extérieur (par exemple pour alimenter les différentes parties du circuit, notamment la tête d'impression). Il en résulte un coût supplémentaire.

Par ailleurs, un couvercle de réservoir, muni notamment de fonctions de réception de liquide de l'extérieur (par exemple pour remplissage du réservoir ou pour récupérer de l'encre d'une tête d'impression), comme décrit dans le document EP 3124254 est coûteux à réaliser et ne peut en général être utilisé que pour une application spécifique, dans un environnement donné (en particulier pour un circuit fluidique donné). Il se pose donc un autre problème technique, qui est celui de réaliser un couvercle de réservoir, pouvant intégrer une ou plusieurs fonctions de réception de liquide mais adaptables à différentes configurations de circuit fluidique.

EXPOSE DE L'INVENTION

L'invention a tout d'abord pour objet un couvercle de réservoir pour une imprimante à jet d'encre continu, comportant une surface dite supérieure, une surface dite inférieure, entre lesquelles sont comprises une partie supérieure et une partie inférieure du couvercle, au moins cette dernière étant délimitée latéralement par une surface périphérique, et :

- au moins un conduit traversant, qui traverse le couvercle, pour amener au moins un fluide, notamment au moins un liquide, depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure,

- au moins un 1^er moyen de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface supérieure, pour amener au moins ledit fluide à une entrée d'un conduit traversant qui traverse le couvercle.

La surface supérieure du couvercle peut avantageusement comporter un ou plusieurs motif(s) ou orifice(s), chacun prolongé, ou pas, par un conduit traversant le couvercle pour amener un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure, un ou plusieurs de ladite pluralité de motifs définissant une ou plusieurs position(s) à laquelle/auxquelles le 1^er moyen de connexion fluidique peut être positionné.

Un liquide qui traverse le couvercle puis le 1^er moyen de connexion fluidique, peut être une encre ou un solvant d'une imprimante à jet d'encre continu.

La surface supérieure et la surface inférieure sont de préférence sensiblement parallèles entre elles et suivant un plan XY et perpendiculaires à une direction Z. La surface périphérique est de préférence au moins en partie parallèle à la direction Z.

Un couvercle selon l'invention peut comporter en outre au moins un 2^eme moyen de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface inférieure, pour amener au moins un fluide, notamment au moins un liquide, depuis une sortie dudit conduit traversant et le diriger, au moins en partie, latéralement, vers ladite surface périphérique.

La surface inférieure du couvercle peut comporter en outre un ou plusieurs motif(s) ou orifice(s), chacun prolongé, ou pas, par un conduit traversant le couvercle pour amener au moins un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure, un ou plusieurs de ladite pluralité de motifs définissant une ou plusieurs positions à laquelle/auxquelles le 2^eme moyen de connexion fluidique peut être positionné.

Ledit 2^eme moyen de connexion fluidique peut comporter au moins un conduit et une l^ere chambre délimitée par une surface intérieure dans laquelle débouche ledit conduit, la l^ere chambre étant, lorsque le 2^eme moyen de connexion fluidique est fixé sur la surface inférieure, également délimitée par ladite surface périphérique, au moins un orifice étant prévu pour permettre un écoulement de liquide contenu dans cette chambre selon une direction parallèle à ladite surface périphérique.

Au moins un 2^eme moyen de connexion fluidique peut être apte à être fixé de manière amovible sur la surface inférieure du couvercle, comportant au moins un conduit, pour amener au moins un flux de fluide ou de liquide depuis la sortie d'au moins un conduit traversant et le diriger, au moins en partie, latéralement, vers ladite surface périphérique.

Ce 2^eme moyen de connexion fluidique peut comporter 2 ou plusieurs conduits, avantageusement au moins en partie parallèles entre eux.

Un couvercle selon l'invention peut comporter une pluralité de conduits traversant, chacun traversant le couvercle, pour amener un fluide ou un liquide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure du couvercle.

Un couvercle selon l'invention peut comporter en outre un conduit d'évacuation en surface supérieure du couvercle et au moins un élément condenseur apte à être fixé sur ce conduit d'évacuation.

L'invention concerne également un réservoir comportant un corps et un couvercle selon l'invention, au moins la l^ere chambre étant fermée, latéralement, par la paroi intérieure du corps du réservoir.

Un tel réservoir peut comporter en outre des moyens pour prélever du liquide d'une partie du réservoir et pour le faire circuler vers au moins un 1^er moyen de connexion fluidique, fixé de manière amovible sur la surface supérieure, pour amener au moins le fluide à une entrée d'un conduit traversant.

Un tel réservoir peut comporter un 1^er compartiment, comportant au moins une l^ere partie, dite supérieure, et un 2^eme compartiment, délimité par une paroi latérale, chacun pouvant contenir un liquide et les 2 compartiments pouvant être assemblés l'un avec l'autre.

Le 1^er compartiment peut éventuellement comporter un volume d'extension amovible, la l^ere partie étant comprise entre le volume d'extension amovible et le 2^eme compartiment, lorsque les 2 compartiments et le volume d'extension amovible sont assemblés l'un avec l'autre.

Le volume d'extension amovible permet de prolonger le 1^er compartiment, sur un côté de celui-ci opposé à celui auquel le deuxième compartiment est, ou est destiné à être, raccordé. Ce volume d'extension est destiné à stocker le même liquide que la l^ere partie du 1^er compartiment et est en communication avec cette l^ere partie de sorte qu'ils définissent un seul et même volume de stockage, supérieur aux volumes de stockage définis par le seul volume d'extension et par la seule l^ere partie 1^er compartiment. Le couvercle ferme alors le réservoir en fermant le volume d'extension, lequel fait lui aussi partie du 1^er compartiment.

Le 1^er compartiment peut être séparé du 2^eme compartiment par une paroi disposée entre le 1^er compartiment et le 2^eme compartiment, lorsque les 2 compartiments sont assemblés l'un avec l'autre.

En variante, le 1^er compartiment comporte une 2^eme partie, dite inférieure, laquelle est disposée dans le 2^eme compartiment, dont la paroi l'entoure radialement, lorsque ces 2 compartiments sont assemblés l'un avec l'autre.

Lorsqu'un tel réservoir est assemblé, la 2^eme partie du premier compartiment pénètre alors dans le deuxième compartiment sur une partie de la longueur de celui-ci. Cette structure de réservoir permet donc d'utiliser, au profit du deuxième compartiment, les volumes V₃et V₄ (figure 1) qui, dans les structures connues, restent inemployés. Les parties Vi et V₂ du réservoir de solvant qui, selon une structure connue (figure 1), restait inemployées, peuvent cette fois être utilisées au profit d'autres composants du circuit.

Cette 2^eme partie peut comporter une section droite ou qui va en se réduisant ou en décroissant en s'éloignant de la l^ere partie jusqu'à un orifice de sortie ou d'écoulement.

Ou bien cette 2^eme partie elle peut être délimitée par une paroi de forme convergente ou comporter une section qui va en se réduisant ou en décroissant en s'éloignant de la l^ere partie, et elle peut être fermée en son point le plus éloigné de la l^ere partie.

L'invention concerne également une imprimante à jet d'encre comportant une tête d'impression, un réservoir selon l'invention, au moins un circuit d'alimentation du réservoir en encre, au moins un circuit d'alimentation du réservoir en solvant, au moins un circuit d'alimentation de la tête d'impression en encre, au moins un circuit de retour d'encre non utilisée de la tête d'impression.

Au moins l'un des circuits parmi le circuit d'alimentation du réservoir en encre et le circuit de retour d'encre peut être relié à au moins un 1^er moyen de connexion fluidique, fixé de manière amovible sur la surface supérieure du couvercle.

Un procédé d'impression peut mettre en oeuvre un dispositif, et notamment un réservoir, selon l'invention.

En particulier, par exemple pendant une impression à l'aide d'une tête d'impression sur un support d'impression :

- de l'encre et/ou du solvant peut/peuvent être injectée(és) dans un réservoir selon l'invention ; en particulier, l'encre peut être injectée à l'aide de moyens de connexion fluidique, fixés de manière amovible sur la surface supérieure;

- et/ou de l'encre peut être envoyée depuis un réservoir selon l'invention vers la tête d'impression ;

- et/ou de l'encre non utilisée pour l'impression peut être récupérée depuis la tête d'impression et être envoyée vers un réservoir selon l'invention, via des moyens de connexion fluidique, fixés de manière amovible sur la surface supérieure 33i;

- et/ou de l'encre peut être prélevée dans une partie inférieure d'un réservoir selon l'invention et être envoyée vers la partie supérieure de ce réservoir, via des moyens de connexion fluidique, fixés de manière amovible sur la surface supérieure.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

Des exemples de réalisation de l'invention seront maintenant décrits en référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 représente une vue d'une structure connue de réservoirs d'une imprimante à jets d'encre.

Les figures 2A et 2B représentent un exemple de réalisation d'un réservoir auquel l'invention peut être appliquée.

La figure 2C représente le montage d'un exemple de réalisation d'un réservoir auquel l'invention peut être appliquée.

La figure 2D représente un aspect d'un exemple de réalisation d'un réservoir auquel l'invention peut être appliquée.

Les figures 2E et 2F représentent d'autres exemples de réalisation d'un réservoir auquel l'invention peut être appliquée.

La figure 3 représente une autre vue d'un exemple de réalisation d'un réservoir, avec ses moyens de connexion fluidique, auquel l'invention peut être appliquée.

Les figures 4A et 4B représentent des réalisations de circuits fluidiques pour les exemples de réalisation d'un réservoir incorporant l'invention.

Les figures 5A - 5E représentent des variantes de réalisation d'un réservoir incorporant l'invention.

La figure 6A représente un exemple de réalisation d'un couvercle selon l'invention.

La figure 6B représente un aspect de réalisation d'un couvercle selon l'invention.

Les figures 7A - 9B représentent des éléments amovibles d'un exemple de réalisation d'un couvercle selon l'invention.

Les figures 10A et 10B représentent des étapes de montage d'un exemple de réalisation d'un couvercle selon l'invention.

La figure 11A et 11B représentent des vues en coupe de réalisations d'un couvercle selon l'invention.

La figure 12 représente un autre aspect de réalisation d'un couvercle selon l'invention, avec un élément condenseur.

La figure 13 représente un exemple de structure de tête d'impression d'une imprimante à laquelle l'invention peut être appliquée.

Dans les figures des éléments techniques similaires ou identiques sont désignés par les mêmes numéros de référence.

EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION

Dans cette description, des indications de positions relatives sont données, telles que « supérieure », « inférieure », « haut, « bas », lesquelles sont en général à comprendre lorsque le réservoir est en situation d'utilisation, aligné selon la verticale du lieu, soit la direction d'écoulement d'un liquide.

Un premier exemple de réalisation d'un réservoir selon l'invention, auquel un couvercle selon l'invention peut être appliqué, est illustré en figures 2A-2C.

Selon ce premier exemple, le réservoir comporte deux compartiments 10, 20 superposés l'un à l'autre lorsqu'ils sont dans une position assemblée telle qu'illustrée en figure 2A.

Le 1^er compartiment 10 peut contenir un 1^er liquide, le 2^eme compartiment 10 peut contenir un 2^eme liquide, de préférence différent du premier. Par exemple l'un des 2 liquides est de l'encre, l'autre est un solvant pour cette encre.

Le premier compartiment 10, encore appelé compartiment supérieur, s'étend entre un sommet 10i_s, destiné à être fermé par un couvercle 40, et une base 10ib.

Dans l'exemple illustré, il comporte une l^ere partie 10i délimitée par une paroi 12 de forme extérieure et/ou intérieure cylindrique ou principalement cylindrique, qui s'étend le long d'un axe XX' (lequel est confondu avec la direction verticale - ou direction d'écoulement d'un liquide - lorsque le réservoir est en cours d'utilisation). D'autres formes de la l^ere partie 10i sont réalisables, par exemple la section de cette partie dans un plan perpendiculaire à l'axe XX' peut être rectangulaire ou, plus généralement, polygonale, ou encore la paroi 12 peut former les parois latérales d'un prisme droit.

Dans cet exemple, cette l^ere partie est prolongée, à partir de sa base, par une 2^eme partie 10₂ qui comporte une paroi 14 tronconique, ou, plus généralement, dont la section va en se rétrécissant au fur et à mesure que Ton s'éloigne de la base de la l^ere partie et, dans cet exemple, jusqu'à un orifice de sortie 141. La portion la plus large de la 2ème partie est assemblée avec la l^ere partie. Du côté de la base de la l^ere partie, la 2^eme partie a, dans un plan perpendiculaire à XX', un diamètre ou une dimension maximale égale à celle de la l^ere partie. Le volume intérieur de la l^ere partie et de la 2^eme partie (ou du 1^er compartiment) est connexe : autrement dit, ces 2 parties assemblées forment un même compartiment pour accueillir un même liquide.

La forme extérieure et/ou intérieure de cette 2^eme partie 10₂ est de préférence adaptée en fonction de la forme de la l^ere partie : si la l^ere partie 10i a une section, dans un plan perpendiculaire à XX', qui est circulaire ou rectangulaire ou polygonale, ou qui est la section d'un prisme droit, alors la 2^eme partie a, dans un plan perpendiculaire à XX', une section identique à celle de la l^ere partie, et, dans un plan perpendiculaire à XX', est donc respectivement circulaire ou rectangulaire ou polygonale, ou est la section d'un prisme droit.

Selon la réalisation illustrée en figure 2A, cette deuxième partie 10₂ peut être prolongée, à partir de l'orifice de sortie 141 par une partie 15 (par exemple un conduit) destinée à l'écoulement, elle aussi tronconique (ou qui va, elle aussi, en se rétrécissant au fur et à mesure que Ton s'éloigne de l'orifice 141) ou cylindrique (elle est alors de largeur ou de diamètre sensiblement voisin de celui de l'orifice 141); elle se termine par un orifice d'écoulement 151. Comme expliqué plus loin, d'autres moyens de prélèvement d'un 1^er liquide dans le premier compartiment peuvent être réalisés.

Le 2^eme compartiment 20, encore appelé compartiment inférieur, s'étend entre un sommet 20s et une base 20b. Il est délimité par une paroi latérale 22, par exemple de forme extérieure et/ou intérieure qui peut être cylindrique ou de forme générale cylindrique, qui s'étend le long de l'axe XX' et qui entoure radialement la 2^eme partie 102 du premier compartiment 10, sur toute la longueur (mesurée le long de l'axe XX') de cette 2^eme partie. En fait, le 2^eme compartiment 20 a une longueur axiale (selon XX') supérieure à celle de la 2^eme partie 102 du premier compartiment 10. L'orifice d'écoulement 151 est situé à une distance d non nulle du fond du 2^eme compartiment 20 lorsque la 2^eme partie 102 est complètement engagée dans le 2^eme compartiment 20. Là encore, d'autres formes du 2^eme compartiment 20 sont réalisables, en fonction de la forme extérieure du premier compartiment 10; par exemple la section de ce 2^eme compartiment 20 dans un plan perpendiculaire à l'axe XX' peut être rectangulaire ou, plus généralement, polygonale, ou encore la paroi 22 peut former les parois latérales d'un prisme droit.

Comme on le comprend sur la vue en coupe de la figure 2A, lorsque la structure de réservoir selon cet exemple est assemblée, la 2^eme partie 10₂ du premier compartiment 10 pénètre dans le deuxième compartiment 20 sur une partie de la longueur de celui-ci, mais les 2 compartiments sont étanches l'un par rapport à l'autre : un liquide contenu dans l'un des 2 ne peut passer ou s'écouler dans l'autre. La 2^eme partie 102 du premier compartiment 10 est donc contenue dans le deuxième compartiment 20. La l^ere partie 10i du premier compartiment 10 est quant à elle extérieure au deuxième compartiment 20. L'ensemble du réservoir s'étend du pied ou de la base 20b du 2^eme compartiment au sommet ou au haut 10iS du 1^er compartiment. La longueur totale du réservoir, mesurée selon l'axe XX', est essentiellement égale à la longueur L₂ du 2^eme compartiment plus longueur Li de la l^ere partie du 1^er compartiment (plus éventuellement les épaisseurs du couvercle 40 et/ou de la bride 13).

La structure de réservoir décrite permet d'utiliser, au profit du deuxième compartiment 20, les volumes V₃ et V₄ (figure 1) qui, dans les structures connues, restent inemployés. Par rapport à une structure telle que la figure 1, dans laquelle le réservoir 2 est totalement extérieur au réservoir 1, le réservoir ou le compartiment 20 est, ici, autour d'une partie du réservoir ou du compartiment 10 d'encre. Un espace est donc libéré dans l'imprimante, qui peut avantageusement être utilisé pour d'autres éléments de circuit d'encre, ou permettre de réduire l'encombrement global de l'imprimante.

Dans le cadre d'une utilisation dans une imprimante à jet d'encre, le premier compartiment 10 peut être utilisé en tant que réservoir d'encre, tandis que le deuxième compartiment 20 l'est alors en tant que réservoir de solvant, les deux étant assemblé de manière étanche l'un par rapport à l'autre.

En variante, également dans une imprimante à jet d'encre, le premier compartiment 10 peut être utilisé en tant que réservoir de solvant, tandis que le deuxième compartiment 20 l'est alors en tant que réservoir d'encre, les deux étant assemblé de manière étanche l'un par rapport à l'autre. Ceci permet de réaliser des ajouts de solvant par gravité.

Selon un exemple numérique, le premier compartiment 10 (réservoir d'encre) a un volume d'environ 1000 cm³ (ou, plus généralement, un volume compris entre 800 cm³ et 1500 cm³ ou même 2000 cm³) tandis que le deuxième compartiment 20 (réservoir d'additif ou de solvant) a un volume d'environ 300 cm³ (ou, plus généralement, un volume compris entre 200 cm³ et 500 cm³ ou même 800 cm³).

Comme on le comprend d'après les figures 2A-2C, les deux compartiments sont initialement séparés l'un de l'autre, puis leur assemblage est réalisé par des brides 11, 21 (figure 2B) qui font partie, respectivement, du premier compartiment 10, plus précisément à la périphérie de la base 10ib de la l^ere partie 10i, et du deuxième compartiment 20 (en étant localisé en haut de cette 2^eme partie, à la périphérie de son sommet 20s) et qui prennent en sandwich une bride 13 située à la périphérie de la base du 2^eme compartiment de la partie 102 (dont la section va en se rétrécissant). L'ensemble est maintenu par exemple par vissage des brides.

La fermeture du sommet 10i_s du compartiment supérieur peut être réalisée par un capot 40 (des exemples détaillés de structures de capot sont donnés plus loin), qui peut être fixé à une bride 11' (figure 2B), localisée à la périphérie de ce sommet 10is du premier compartiment 10, par exemple par vissage.

Le capot 40 peut être muni de cannes de mesure de niveau 421, 422 pour permettre d'identifier le niveau auquel l'encre, contenue dans le réservoir 10, se situe.

Un autre avantage technique d'une structure de réservoir pouvant être utilisée en combinaison avec couvercle selon l'invention consiste en l'utilisation d'un seul couvercle 40 pour les deux compartiments, le premier compartiment 10 assurant luimême le rôle du couvercle pour le deuxième compartiment 20.

Dans l'exemple illustré en figure 2A, l'écoulement du liquide du 1er compartiment se produit par la partie 15, reliée à un conduit 26 (figure 2A) qui traverse la paroi latérale 22 du 2^eme compartiment dans une partie inférieure de celui-ci. Par exemple, ce conduit 26, de préférence dirigé de manière sensiblement perpendiculaire à la direction XX' (qui est la direction d'écoulement du liquide dans les parties 14 et 15 lorsque le dispositif est en position verticale d'utilisation), est réalisé dans une pièce d'un seul bloc avec la paroi 22 et/ou avec le fond du 2^eme compartiment. La partie 15 peut être reliée au conduit 26 par une pièce 17 d'adaptation qui est en élévation par rapport au fond du 2^eme compartiment 20 et qui permet de centrer l'extrémité du conduit 15.

Selon un exemple de réalisation, cette pièce 17 comporte une première partie 17i, qui peut être de forme extérieure cylindrique et est munie d'un alésage cylindrique ou sensiblement cylindrique 171, apte à recevoir l'extrémité du conduit 15. Cet alésage peut être prolongé par une partie tronconique 153 qui emmène à un conduit 173, lequel est dirigé selon l'axe XX' et débouche sur un coude 175 en communication avec le conduit 26. La première partie 17i de cette pièce 17 est prolongée par une deuxième partie 17₂, qui peut être elle aussi de forme extérieure cylindrique, mais de diamètre extérieur inférieur à celui de la première partie, et est traversée par le conduit 173. Elle est introduite dans un alésage réalisé dans une partie 19, de forme sensiblement cylindrique, en élévation à partir du fond du deuxième compartiment 20. L'ensemble assure un maintien ferme et en position centré de la partie 10₂ du 1^er compartiment 10.

D'une manière générale, dans cet exemple et dans les exemples décrits ci-dessous, on prend de préférence soin de réaliser une étanchéité du 2^eme compartiment 20 par rapport au 1^er compartiment 10, en particulier à l'interface entre les brides 11, 21 et le bord (ou la bride) 13 et/ou au voisinage et/ou autour de la partie 15 et/ou de l'orifice d'écoulement 151 et/ou sur tout le trajet du fluide du 1er compartiment dans le conduit 26. Cette étanchéité est par exemple obtenue par l'usage d'un ou plusieurs joints.

En particulier, l'alésage de la pièce 17 peut être muni de moyens d'étanchéité, par exemple d'un ou plusieurs joints 177, qui vont permettre de faire un barrage à toute infiltration du liquide du 1^er compartiment dans le 2^eme compartiment.

En variante, la pièce 17 peut être remplacée par un joint assurant la liaison étanche entre les compartiments 10 et 20.

L'écoulement du liquide du 2^eme compartiment se produit par un conduit 28 (figures 2A, 2D) qui, lui aussi, traverse la paroi latérale 22 du 2^eme compartiment par un orifice réalisé dans une partie inférieure de celui-ci.

Eventuellement, du liquide peut être introduit dans le 2^eme compartiment par un conduit 29 (figure 2D) qui, lui aussi, traverse la paroi 22 du 2^eme compartiment dans une partie inférieure de celui-ci. Dans ce cas, la figure 2D représente, en vue de dessus, la pièce 17 et le conduit d'écoulement 28, respectivement 29, qui vont permettre de prélever, respectivement d'introduire, du liquide du 2^eme compartiment 20, respectivement dans ce 2^eme compartiment 20.

Comme on le comprend, dans la réalisation des figures 2A et 2B, les conduits 28, et éventuellement 29, débouchent directement dans le 2^eme compartiment 20; ils sont de préférence disposés de part et d'autre du conduit 26 et/ou parallèlement à celui-ci, lequel relie la sortie 151 du conduit 15 avec l'extérieur du 2^eme compartiment.

La l^ere partie 10i et la 2^eme partie 102 du 1^er compartiment peuvent être démontables l'une par rapport à l'autre, de même que les 2 compartiments 10, 20, comme on le comprend de la vue de la figure 2C qui illustre l'ensemble du réservoir à l'état démonté et qui en fait comprendre des étapes de montage (par exemple : assemblage de la l^ere partie 10i avec la 2^eme partie 102 puis assemblage de l'ensemble avec le 2^eme compartiment 20).

Lors de l'assemblage, la bride 13 située à la base de la partie 10₂ est pincée entre les brides 11 et 21. Des trous, éventuellement filetés, pratiqués dans ces différentes pièces, permettent, éventuellement à l'aide de vis ou de tout autre moyen de serrage adapté, de maintenir l'ensemble assemblé et uni. L'extrémité de la partie 15 vient s'emboîter dans l'alésage 171 de la partie d'adaptation 17, laquelle vient, elle-même, s'emboîter dans l'alésage de la partie 19. Préalablement, un ou des joints 177 pourront avoir été disposés de manière à réaliser l'étanchéité de l'écoulement du premier compartiment 10.

Sur les figures 2A-2C sont en outre représentés, de côté :

- des moyens 60 de connexion fluidique, pour prélever du liquide qui s'écoule à partir du premier compartiment (via le conduit 26) et pour prélever du liquide à partir du bas du deuxième compartiment (via le conduit 28) et/ou, éventuellement, pour introduire du liquide dans ce dernier (via le conduit 29);

- des éventuels moyens 62, de connexion fluidique dans la partie voisine du sommet 20_s, pour mettre en communication les deux compartiments; en particulier, ces moyens 62 communiquent, via au moins un orifice réalisé dans la paroi 22, avec l'atmosphère intérieure du 2^eme compartiment 20.

Ces divers moyens 60, 62 sont représentés en vue de face en figure 3, le long de la paroi 22 du deuxième compartiment 20. Comme on le voit sur cette figure, chacune des sorties 60ι, 60₂, 60₃, 62i, 62₂ de ces moyens 60, 62 peut être munie d'un raccord, par exemple de type « sapin », afin de mieux pouvoir y connecter un conduit.

Selon une réalisation préférée, les moyens 60, qui sont de préférence réalisés en bas du deuxième compartiment 20 de manière à communiquer aisément avec les conduits 26, 28, 29, comportent un ensemble de 3 entrée/sortie (E/S) (l'une 60i pour l'entrée de solvant, l'autre 60₂ pour la sortie de solvant, et une troisième 60₃ pour une sortie d'encre à partir du bas du réservoir 10).

Dans l'exemple représenté, les moyens 62 sont réalisés à proximité du haut du deuxième compartiment 20; ils communiquent, du point de vue fluidique, avec l'atmosphère intérieure du 2^eme compartiment 20 et ils peuvent être utilisés, par exemple, pour équilibrer la pression intérieure de l'atmosphère située au-dessus du liquide contenu dans le 2^eme compartiment 20 avec celle du 1^er compartiment 10. Par exemple, un conduit (non représenté en figure 3) peut relier une sortie des moyens 62, avec des moyens de connexion fluidique tels que les moyens 42, disposés, dans cet exemple, sur le couvercle 40 et à partir desquels une communication fluidique peut être établie avec l'atmosphère intérieure du 1^er compartiment 10.

Les moyens 42 peuvent être munis de plusieurs entrées. L'une d'entre elle a déjà été mentionnée ci-dessus, pour l'équilibrage de la pression entre les compartiments 10 et 20.

Une autre entrée des moyens 42 permet, via un conduit non représenté en figure 3, de ramener, par l'intermédiaire des moyens 60 et d'un conduit, le 1^er liquide (par exemple l'encre) du bas (c'est-à-dire du voisinage de l'orifice 151) du 1^er compartiment 10 dans la partie supérieure de celui-ci, mais également d'introduire éventuellement le 2^eme liquide du 2^eme compartiment (par exemple : du solvant) dans ce 1^er compartiment 10. Le retour du liquide du 1^er compartiment 10, depuis le bas de celuici, permet de générer un brassage de liquide contenu dans ce compartiment (ce qui est particulièrement avantageux dans le cas d'une encre pigmentaire), l'introduction éventuelle de solvant permettant d'ajuster la viscosité de l'encre.

Éventuellement, une autre entrée des moyens 42 permet, via un conduit qui revient de la tête d'impression et qui est non représenté en figure 3, de ramener dans le premier compartiment 10 de l'encre qui n'a pas été utilisée pour l'impression.

Éventuellement, une autre entrée des moyens 42 permet, via un conduit, non représenté en figure 3, de relier le compartiment 10 à un circuit d'alimentation en encre, lui-même relié à une cartouche d'encre, afin d'y introduire de l'encre fraîche. En variante, ces différentes fonctions qui consistent à amener ou à ramener de l'encre dans le réservoir 10 peuvent être assurées par des moyens 4200 (voir figure 2B) formant connecteur disposés le long de la paroi 12, face à un plusieurs orifices de celle-ci, de préférence dans sa partie supérieure. Ces moyens 4200 sont par exemple identiques ou similaires aux moyens 60, 62 déjà décrits.

Lorsque le 2^eme compartiment contient de l'encre, le retour de l'encre qui revient de la tête d'impression et la liaison avec un circuit d'alimentation en encre peuvent être réalisés via le conduit 29 ou par les moyens 62 qui peuvent alors comporter plus de sorties du type des sorties 62i, 62₂.

Des exemples de réalisation du couvercle 40 et de ses moyens 42 sont donnés plus loin.

En figure 2A est représenté un aspect d'un exemple particulier de réalisation : des moyens 310 tels que par exemple une ou plusieurs vis, peuvent être dans le fond du 2^eme compartiment 20; ces moyens offrent la possibilité de vidanger, par exemple par ouverture « manuelle », les deux compartiments 10, 20 par la partie inférieure du dispositif.

Un autre exemple de réalisation d'un réservoir auquel un couvercle selon l'invention peut être appliqué est illustré en figure 2E.

Dans cet autre exemple, comme dans le premier exemple, le réservoir comporte deux compartiments 10, 20 superposés l'un à l'autre lorsqu'ils sont dans une position assemblée telle qu'illustrée en figure 2E.

Mais le prélèvement du liquide du 1^er compartiment est effectué à l'aide d'un conduit ou tuyau 429 qui plonge dans ce 1^er compartiment et qui permet d'amener ce liquide, par pompage, vers l'extérieur du réservoir via le couvercle 40 ou vers un connecteur 62' disposé le long du réservoir 10, par exemple comme représenté en figure 2F ou disposé plus bas, le long de la paroi 12. En variante encore, il est possible de prélever un liquide (par exemple de l'encre) comme décrit dans la demande EP 2298123, par un conduit disposé de manière à effectuer un prélèvement dans une zone médiane du 1^er compartiment, par exemple située entre :

- un premier niveau A, défini par un niveau situé à au moins l/20^eme ou l/10^eme ou % ou 1/3 de la hauteur du 1^er compartiment, mesurée depuis son point le plus bas 14_υ en proportion de la hauteur H du 1^er compartiment (elle-même mesurée entre le point le plus bas 14i et son point le plus haut du 1^er compartiment, lorsque celui-ci est en fonctionnement),

- et un deuxième niveau B défini par le tiers ou le quart supérieur (là encore, mesuré en proportion de la hauteur H du du 1^er compartiment, comme expliqué ci-dessus).

Dans cette zone médiane, entre les niveaux A et B, la concentration d'une encre en pigment reste sensiblement constante et égale à la concentration nominale initiale.

Dans le cas où le prélèvement du liquide du 1^er compartiment est effectué à l'aide d'un conduit ou tuyau, il n'est plus nécessaire, comme on le voit en figure 2E, de disposer de l'ensemble des moyens 15,17,17i, 26, 60₃ pour l'écoulement du liquide du 1^er compartiment. L'extrémité inférieure 14i de la 2^eme partie du 1^er compartiment peut être fermée, comme on le voit en figure 2E.

L'aspect extérieur du réservoir est encore semblable à ce qui est représenté en figures 2B et 3 et, à l'état démonté, à ce qui est représenté en figure 2C.

Autrement dit, sauf le prélèvement du liquide du 1^er compartiment, les divers aspects et avantages techniques expliqués ci-dessus en lien avec le précédent exemple de réalisation peuvent être conservés, en particulier les avantages liés à la compacité du système et à la réalisation d'un couvercle 40 unique. De même, l'écoulement du liquide à partir du 2^eme compartiment peut être le même que dans l'exemple précédent de réalisation, via le conduit 28. Les moyens 60', là encore de préférence réalisés en bas du deuxième compartiment 20 de manière à communiquer aisément avec les conduits 26 et 28 comportent un ensemble de 2 entrée/sortie (E/S) (l'une 60i pour l'entrée de liquide dans ce 2^eme compartiment, l'autre 60₂ pour la sortie de liquide à partir de ce 2^eme compartiment).

On peut noter que, quelle que soit la réalisation, on peut, en variante, prévoir des moyens pour:

- prélever du liquide du 2^eme compartiment 20 par un conduit qui sort latéralement par le haut de la paroi de ce 2^eme compartiment (par exemple par les moyens, ou le connecteur hydraulique, 62) ;

- et/ou prélever l'un et/ou l'autre des 2 liquides par le bas, à travers la paroi inférieure 180 du 2^eme compartiment.

La figure 4A représente de manière schématique un circuit fluidique d'une imprimante à jet d'encre, ce circuit comportant un réservoir selon le premier exemple décrit ci-dessus (figures 2A-2D).

Les références 201 et 202 désignent, respectivement, des cartouches de solvant et d'encre, qui sont amovibles par rapport au reste du circuit. Ces cartouches peuvent être enlevées, soit pour remplacement par des cartouches neuves, soit par exemple pour entretien du circuit.

Un circuit 203 d'alimentation permet d'envoyer du solvant, depuis la cartouche 201 vers le compartiment 20 du réservoir, par l'intermédiaire d'une entrée des moyens de connexion 60. Ce circuit 203 comporte notamment une pompe 205.

Un circuit 204 d'alimentation permet d'envoyer de l'encre, depuis la cartouche 202 vers le compartiment 10 du réservoir, par l'intermédiaire d'une entrée des moyens de connexion 42. Ce circuit 204 comporte notamment une pompe 206.

Un circuit 208 d'alimentation permet d'envoyer du solvant, depuis le compartiment 20, par l'intermédiaire d'une sortie des moyens de connexion 60, vers le compartiment 10, par l'intermédiaire d'une entrée des moyens de connexion 42. Ce circuit 208 comporte notamment une pompe 210.

Un conduit 211 permet de relier une sortie des moyens de connexion 62 et une entrée de moyens 42' (similaires ou identiques aux moyens 42) du compartiment

20, permettant d'équilibrer les pressions entre les atmosphères des deux compartiments, comme déjà expliqué ci-dessus. Comme indiqué ci-dessus, selon une variante, ces moyens 42, 42' peuvent être remplacés et/ou complétés par des moyens 4200 situés contre la paroi 12.

Un circuit 212 d'alimentation permet d'envoyer de l'encre, depuis le compartiment 10, par l'intermédiaire d'une sortie des moyens de connexion 60, vers la tête d'impression 1. Ce circuit 212 comporte une pompe 214.

Un circuit 216 de retour permet d'envoyer de l'encre qui n'a pas servi à l'impression, depuis la tête 1 vers le compartiment 10, par l'intermédiaire d'une entrée des moyens de connexion 42'. Ce circuit 216 comporte une pompe 218.Chacun des circuits d'alimentation et de retour est représenté sur la figure 4A de manière simplifiée. Il peut comporter un ou plusieurs conduits et une ou plusieurs vannes.

La figure 4B représente de manière schématique un circuit fluidique d'une imprimante à jet d'encre, ce circuit comportant un réservoir selon le deuxième exemple décrit ci-dessus (figure 2E). Les références numériques identiques à celles de la figure 4A y désignent des mêmes éléments. Le prélèvement de l'encre est effectué par le haut du 1^er compartiment, à l'aide de la pompe 214. Dans le cas de la réalisation de la figure 2F, la pompe 214 serait connectée aux moyens 62' disposés le long de la paroi 12.

Quel que soit le mode de réalisation (parmi ceux décrits ci-dessus ou décrits ci-dessous, notamment avec en lien avec les figures 5A-5E ou avec les figures 6A12), un portique (plus généralement : des moyens de maintien) non représenté permet d'installer la tête d'impression 1 face à un support d'impression 800, lequel se déplace selon une direction matérialisée par une flèche. Cette direction est par exemple perpendiculaire à un axe d'alignement des buses. La tête d'impression est de préférence maintenue à une distance du support d'impression 800 qui peut être au moins égale 4 mm ou 5mm. Le support d'impression 8 peut avoir une surface non plane, auquel cas le portique (ou, plus généralement, les moyens de maintien) peut être commandé de manière à maintenir la tête d'impression à une distance adaptée en fonction de la géométrie du support 8.

Un exemple de tête d'impression 1, comportant des moyens pour former un ou plusieurs jets, est expliqué ci-dessous, en lien avec la figure 13.

La tête comprend un générateur de goutte la. Ce générateur comporte une plaque à buses 2 sur laquelle sont alignées, selon un axe X (contenu dans le plan de la figure), un nombre entier n de buses 4, dont une première 4i et une dernière buse 4_n.

Le nombre n de buses du dispositif peut varier de 1 à plusieurs dizaines, par exemple 64 ou 128.

Dans la représentation de la figure 13, la première buse et la dernière buse (4_υ 4n) sont les buses les plus éloignées l'une de l'autre.

Chaque buse a un axe d'émission d'un jet parallèle à une direction ou un axe Z (situé dans le plan de la figure 13), perpendiculaire à la plaque à buses et à l'axe X mentionné précédemment. Un troisième axe, Y, est perpendiculaire à chacun des deux axes X et Z, les deux axes X et Z s'étendant dans le plan de la figure 13.

Sur la figure, on voit la buse 4_X. Chaque buse est en communication hydraulique avec une chambre pressurisée de stimulation. Le générateur de gouttes comporte autant de chambres de stimulation que de buses. Chaque chambre est équipée d'un actuateur, par exemple un cristal piézo-électrique. Un exemple de conception d'une chambre de stimulation est décrit dans le document US 7,192,121.

En aval de la plaque à buses se trouvent des moyens, ou bloc de tri, 6 qui permettent de séparer les gouttes destinées à l'impression des gouttes ou tronçons de jets qui ne servent pas à l'impression.

Ces moyens pour séparer des gouttes ou des tronçons d'un ou plusieurs desdits jets destinés à l'impression des gouttes ou tronçons qui ne servent pas à l'impression peuvent comporter au moins une électrode formée contre, ou dans, une paroi qui délimite la cavité dans laquelle les jets sont produits. Au moins une électrode peut affleurer la surface de la paroi en question. Ainsi les gouttes ou tronçons qui ne servent pas à l'impression sont déviés par effet électrostatique d'au moins une électrode sur les gouttes.

Les gouttes émises ou tronçons de jets, émis par une buse et destinés à l'impression, suivent une trajectoire selon l'axe Z de la buse et vont frapper un support d'impression 800, après être passés par une fente 17a de sortie. Cette fente est ouverte sur l'extérieur de la cavité et permet la sortie des gouttes d'encre destinées à l'impression ; elle est parallèle à la direction X d'alignement des buses, les axes de direction Z des buses passant à travers cette fente, qui se trouve sur la face opposée à la plaque à buses 2. Elle a une longueur au moins égale à la distance entre la première et la dernière buse.

La zone de l'espace dans laquelle circule l'encre entre la plaque à buses 2 et la fente 17a de sortie des gouttes destinées à l'impression ou entre la plaque à buses et la gouttière de récupération est appelée « cavité ». La plaque à buses 2 forme en fait une paroi supérieure de la cavité. Latéralement, la cavité est délimitée par des parois latérales, sensiblement parallèles au rideau de jets constitué par les différents jets émis par les buses. Une de ces parois a déjà été évoquée ci-dessus, en lien avec une électrode de déviation des jets.

Les gouttes, ou les tronçons de jets, émis par une buse et non destinés à l'impression, sont déviés par les moyens 6 et sont récupérés par une gouttière de récupération 7 puis cette encre est recyclée (par exemple par le circuit 216 de la figure 4). La gouttière a, dans la direction X, une longueur au moins égale à la distance entre la première et la dernière buse.

Un réservoir tel que décrit ci-dessus et plus loin, avec une capacité d'encre particulièrement optimisée, est très avantageux pour le cas d'une tête d'impression comportant n buses, par exemple avec n compris entre 10 et 200.

Quelle que soit la réalisation envisagée, les instructions, pour activer les moyens de la tête d'impression pour produire un ou des jets d'encre et/ou les moyens de pompage et/ou l'ouverture et la fermeture de vannes sur le trajet des différents fluides (encre, solvant, gaz) et/ou pour contrôler les moyens de maintien de la tête d'impression peuvent être envoyées par les moyens de contrôle (encore appelés « contrôleur ») d'une imprimante. En particulier, ce sont ces instructions qui vont permettre de faire circuler de l'encre sous pression en direction de la tête d'impression 1, puis de générer les jets en fonction des motifs à imprimer sur un support. Ces moyens de contrôle sont par exemple réalisés sous forme d'un processeur ou d'un microprocesseur, programmé pour mettre en œuvre, notamment, un procédé d'impression, qui peut être réalisé de manière simultanée à la circulation des différents fluides dans les différents circuits expliqués cidessus.

Pour accroître encore l'avantage volumique conféré par une structure de réservoir telle que décrite ci-dessus, il est possible de prolonger la l^ere partie du 1^er compartiment 10' par un volume d'extension 50, amovible ou démontable par rapport à ladite l^ere partie et communiquant avec celle-ci de sorte que le volume de liquide pouvant être contenu dans l'ensemble de cette l^ere partie et de son extension 50 soit supérieur au volume pouvant être contenu dans la seule l^ere partie 10i ou dans le seul volume d'extension 50.

Le volume du compartiment 10, formé du volume d'extension 50, de la l^ere partie et éventuellement de la 2^eme partie, est connexe.

La l^ere partie 10i est comprise, dans l'état assemblé du réservoir, entre d'une part le volume d'extension 50 et d'autre part la 2^eme partie 10₂ (lorsque celle-ci est présente) et le 2^eme compartiment.

Cette structure est représentée en figures 5A - 5E.

Le volume d'extension 50 est de préférence de forme intérieure et/ou extérieure sensiblement cylindrique ou, plus généralement, a la même forme extérieure et/ou intérieure que la l^ere partie 10i. Il peut être relié à la l^ere partie 10i par une bride 51, disposée à une de ses extrémités 51s et vissée à une bride supérieure 11' de la l^ere partie 10i, elle-même toujours disposée au-dessus du 2^eme compartiment 20.

Ainsi, comme on le voit dans les vues en coupe des figures 5B - 5E, le volume intérieur du réservoir constitué par la l^ere partie 10i et son volume d'extension 50 est supérieur ou très supérieur (il peut être presque doublé) par rapport au volume de la seule l^ere partie 10i de la configuration décrite ci-dessus en lien avec les figures 2A-2F.

Le sommet du volume d'extension 50 peut être fermé par le même couvercle 40 qui était utilisé pour fermer l^ere partie 10i dans les réalisations précédentes. Le couvercle 40 ferme donc le volume d'extension 50 (et donc le compartiment 10), de manière amovible ou démontable, de la même manière que le couvercle 40 ferme la l^ere partie 10i en figures 2A - 3. L'introduction de fluide dans le volume d'extension 50 et/ou l'équilibrage de la pression avec le compartiment inférieur 20, peuvent être réalisés de la même manière que ce qui a été décrit précédemment, par l'intermédiaire du couvercle 40 ou latéralement, par un connecteur hydraulique tel que le connecteur 4200 (figure 2C), mais cette fois réalisé le long de la paroi du volume d'extension 50.

L'avantage technique obtenu des modes de réalisation avec volume d'extension 50 est celui d'un très grand volume intérieur du 1^er compartiment, incluant le volume d'extension, la l^ere partie et éventuellement la 2^eme partie lorsqu'ils sont assemblés; selon un exemple, le volume intérieur global du compartiment 10, avec un volume d'extension 50, est de 1800 cm³, ou compris, plus généralement, entre 1000 cm³ ou 1500 cm³ et 2000 cm³; un tel volume intérieur est particulièrement adapté aux applications de type multi-jets, dans lesquelles les débits d'encre sont importants. Le volume du compartiment 20 d'additif (par exemple compris entre 200 cm³ et 500 cm³) peut, quant à lui, ne pas être modifié par rapport aux réalisations précédentes.

Un autre avantage est l'adaptabilité de cette structure, puisque le volume d'extension 50 peut être monté (comme illustré en figures 5A - 5F) puis démonté (on retrouve alors la structure des figures 2A - 3).

Dans le mode de réalisation des figures 5A-5B, les autres parties du dispositif, déjà présentées ci-dessus, restent inchangées : il s'agit du compartiment 20, des moyens de prélèvement ou d'écoulement fluidique disposés en bas du 2^eme compartiment, des éventuels moyens de connexion fluidique 60, 62 le long du 2^eme compartiment et éventuellement du couvercle 40. Cette réalisation n'implique donc aucune modification des autres parties déjà présentées.

En variante, comme illustré en figures 5C et 5D, il y a possibilité d'utiliser un premier compartiment 10' sans partie inférieure 10₂ (figure 5C) dont la partie inférieure 10₂ (figure 5D) n'est pas conique ou n'a pas une section qui va en se rétrécissant ou en diminuant; autrement dit, l'ajustement du volume peut être réalisé avec une structure de compartiments empilés, le 1^er compartiment 10' n'ayant pas forcément la structure de la figure 2A ou 2C.

Ainsi, en figure 5C, le 1^er compartiment 10' ne s'introduit pas dans le 2^eme compartiment 20 et en est même séparé par une paroi 140 sensiblement perpendiculaire à l'axe XX d'extension et/ou à la verticale du lieu lorsque le dispositif est en position d'utilisation. Dans cette réalisation, le 1^er compartiment 10' ne comporte pas de 2^eme partie telle que la partie 10₂ des modes de réalisation précédents.

Des moyens 60' (identiques ou similaires aux moyens 60 déjà décrits) peuvent être prévus en bas de la paroi de ce 1^er compartiment :

- pour ramener un 1^er liquide (par exemple de l'encre) vers sa partie supérieure (pour réaliser un brassage), par exemple par l'intermédiaire du couvercle 40 ou latéralement, par un connecteur hydraulique tel que le connecteur 4200 (figure 2B) réalisé le long de la paroi du compartiment 50 (l'introduction de liquide qui revient du bas du compartiment 10,10', a déjà été décrite ci-dessus) ;

- et/ou pour prélever un liquide, par exemple de l'encre, et l'envoyer par exemple vers une tête d'impression.

Des moyens 60 (déjà décrits ci-dessus) peuvent être prévus en bas de la paroi du 2^eme compartiment :

- pour prélever un 2^eme liquide afin de le ramener vers la partie supérieure du 1^er compartiment et/ou pour l'envoyer vers une tête d'impression ;

- et/ou pour introduire un liquide dans ce même 2^eme compartiment.

En variante, en figure 5D, le 1^er compartiment a bien une 2^eme partie 10₂, mais celle-ci n'a pas la structure conique; celle-ci est munie, à partir de sa partie inférieure, ou à partir de sa paroi de fond 140', laquelle est sensiblement perpendiculaire à l'axe XX' d'extension et/ou à la verticale du lieu lorsque le dispositif est en position d'utilisation, d'un conduit 14', par exemple de section constante, qui traverse le compartiment inférieur 20 et qui rejoint, par son orifice d'écoulement 15Γ, les moyens 17, 19, 28, 60, déjà décrits ci-dessus en liaison avec les figures 2A-2B ou, selon la variante déjà mentionnée, un joint assurant la liaison étanche entre les compartiments 10' et 20.

Dans ces variantes des figures 5C - 5F :

- des éventuels moyens 62, tels que ceux déjà décrits ci-dessus, permettent de réaliser un équilibrage de la pression entre les compartiments inférieur et supérieur du réservoir ;

- le volume intérieur utile du compartiment inférieur 20 est accru ;

- le compartiment supérieur du réservoir peut comporter, ou non, un volume d'extension 50 ; autrement dit, ces variantes peuvent être appliquées à des structures telles que celles des figures 2A-3, sans volume d'extension 50.

Un autre exemple de variante d'un réservoir auquel l'invention peut être appliquée est illustré en figure 5E.

Dans cet autre exemple, comme en figure 5B, le réservoir comporte deux compartiments 10, 20 superposés l'un à l'autre lorsqu'ils sont dans une position assemblée telle qu'illustrée en figure 5B, et la l^ere partie 10i du premier compartiment 10 est prolongé par un volume d'extension 50.

Mais le prélèvement du liquide du 1^er compartiment est effectué à l'aide d'un conduit ou tuyau 429 qui plonge dans ce 1^er compartiment est qui permet d'amener ce liquide, par pompage, vers l'extérieur du réservoir via le couvercle 40 (ou vers un connecteur 62' ou 60' disposé le long du réservoir 10 (comme expliqué ci-dessus en lien avec la figure 2F ou avec la figure 5C).

Dans ce cas, il n'est plus nécessaire, comme en figure 5B, de disposer de l'ensemble des moyens 15, 17, 17i, 26, 60₃ pour l'écoulement du liquide du 1^er compartiment. L'extrémité 141' de la 2^eme partie la plus éloignée de la l^ere partie peut être fermée, comme on le voit en figure 5E.

Les autres avantages exposés ci-dessus sont conservés.

Il est possible de prélever de l'encre (ou un liquide) comme décrit dans la demande EP 2298123, par un conduit disposé de manière à faire un prélèvement l'encre dans une zone médiane du 1^er compartiment, par exemple située entre :

- un premier niveau A', défini par un niveau situé à au moins l/20^eme ou l/10^eme ou % ou 1/3 de la hauteur du 1^er compartiment (incluant le volume 50), mesurée depuis son point le plus bas 141', en proportion de la hauteur H' du 1^er compartiment (elle-même mesurée entre le point le plus bas 141' et le point le plus haut du 1^er compartiment, au sommet du volume 50, lorsque le 1^er compartiment est en fonctionnement),

- et un deuxième niveau B' défini par le tiers ou le quart supérieur (là encore, mesuré en proportion de la hauteur H' du réservoir, comme expliqué ci-dessus).

Dans cette zone médiane, entre les niveaux A' et B', la concentration d'une encre en pigment reste sensiblement constante et égale à la concentration nominale initiale.

Dans les réalisations décrites en lien avec les figures 5A-5E, les cannes de mesure de niveau ont une longueur adaptée; elles peuvent être prolongées par rapport aux structures des figures 2A-4B.

Dans le cadre d'une utilisation dans une imprimante à jet d'encre, le réservoir supérieur constitué des compartiments 10 ou 10' (incluant un volume d'extension 50) des réalisations décrites en lien avec les figures 5A-5E peut être utilisé en tant que réservoir d'encre, tandis que le deuxième compartiment 20 l'est alors en tant que réservoir de solvant, les deux étant assemblé de manière étanche l'un par rapport à l'autre.

En variante, dans une imprimante à jet d'encre, le réservoir supérieur constitué des compartiments 10 ou 10' (incluant un volume d'extension 50) peut être utilisé en tant que réservoir de solvant, tandis que le deuxième compartiment 20 l'est alors en tant que réservoir d'encre, les deux étant assemblé de manière étanche l'un par rapport à l'autre. Ceci permet de réaliser des ajouts de solvant par gravité.

Un réservoir tel que décrit ci-dessus en lien avec les figures 5A - 5E peut être utilisé par le circuit tel qu'il a été décrit ci-dessus en lien avec la figure 4A ou, en variante, avec la figure 4B, ce circuit étant éventuellement adapté en fonction des diverses configurations de réservoir.

Par conséquent, comme on le comprend des figures 5A - 5E, selon une réalisation, l'invention peut notamment être appliquée à un réservoir pour imprimante à jet d'encre, comportant :

- un 1^er compartiment, comportant au moins une l^ere partie et un volume d'extension amovible;

- un 2^eme compartiment, délimité par une paroi latérale, la l^ere partie étant comprise entre le volume d'extension amovible et le 2^eme compartiment, lorsque les 2 compartiments et le volume d'extension amovible sont assemblés l'un avec l'autre,

- des 1^er moyens de prélèvement pour prélever un liquide dans le 1^er compartiment, et des 2^eme moyens de prélèvement pour prélever un liquide dans le 2^eme compartiment;

- un couvercle pour fermer le 1^er compartiment.

Le 1^er compartiment de ce réservoir :

- peut être séparé du 2^eme compartiment par une paroi disposée entre le 1^er compartiment et le 2^eme compartiment, lorsque les 2 compartiments sont assemblés l'un avec l'autre ;

- ou peut comporter une 2^eme partie, dite inférieure, laquelle est disposée dans le 2^eme compartiment, dont la paroi l'entoure radialement, lorsque ces 2 compartiments sont assemblés l'un avec l'autre.

Cette 2^eme partie, inférieure, peut comporter une section droite ou qui va en se réduisant ou en décroissant en s'éloignant de la l^ere partie. Cette 2^eme partie, inférieure, peut être fermée en son point le plus éloigné de la l^ere partie.

Les 1^ers moyens de prélèvement peuvent comporter au moins un conduit qui s'étend dans le volume du 1^er compartiment, à partir du couvercle ou qui traverse la paroi latérale du 1^er compartiment.

Les 2^emes moyens de prélèvement peuvent comporter au moins un conduit qui s'étend dans le volume du 2^eme compartiment, à partir du couvercle ou qui traverse la paroi latérale du 2^eme compartiment.

Les figures 6A-6B représentent un exemple de réalisation d'un couvercle 40 selon l'invention, pouvant notamment être utilisé en combinaison avec les structures de réservoir décrites précédemment.

Ce couvercle est muni, dans sa partie supérieure, d'un ou plusieurs moyens de connexion fluidique 42, 42', chacun comportant au moins un conduit intérieur qui permet de guider un liquide depuis au moins une entrée 420, 421, 420', 421', vers au moins un conduit 31 qui traverse le couvercle. On voit sur cette réalisation les vis qui permettent de fixer le couvercle par vissage sur la bride 11' du 1^er compartiment ou 511 du volume d'extension 50 et celles qui permettent de viser les brides 11 et 21.

On a représenté, en figure 6B, de manière schématique et en coupe, l'un de ces moyens 42 de connexion fluidique, avec son conduit intérieur 423 coudé qui, dans cet exemple, permet de guider le fluide lors de son écoulement depuis l'entrée 420 des moyens de connexion fluidique 42 vers un conduit 31 qui traverse le couvercle 40 ; ce conduit 31 permet de déverser ce fluide dans le compartiment 10, éventuellement via un éjecteur comme décrit plus loin. Dans la réalisation illustrée en figure 6B, un tel éjecteur n'est pas mis en oeuvre en surface inférieure du couvercle, le conduit 31 débouchant alors directement dans le réservoir lorsque ce dernier est équipé du couvercle 40.

L'entrée 420 des moyens 42 peut être munie d'un raccord, par exemple de type « sapin », qui permet de relier plus aisément un conduit extérieur avec le conduit intérieur 423. Dans la représentation de la figure 6A, un tel raccord 424 est dirigé selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan défini par le couvercle 40, ce qui facilite la circulation d'un fluide, par exemple d'encre, qui est ramené depuis le bas du réservoir vers les conduits 423, 31 (figure 6B).

Les moyens 42' de connexion fluidique ont une structure identique ou similaire à celle des moyens 42, qui vient d'être décrite.

En variante, il est possible d'utiliser, en combinaison avec l'une ou l'autre des structures de réservoir décrites précédemment, une structure du couvercle telle que décrite dans le document EP 3124254.

Une telle structure, qu'il s'agisse de celle présentée en lien avec les figures 6A-6B ou de celle décrite dans le document EP 3124254, peut encore être améliorée en la rendant modulable : par exemple, chacun des connecteurs 42, 42' de la figure 6A peut être amovible par rapport au couvercle 40 et être positionné en différentes positions sur celui-ci.

A cette fin, des orifices 600, 620, 640 additionnels peuvent être prévus sur la partie supérieure le couvercle 40, pour y positionner l'un ou l'autre des connecteurs 42, 42', en fonction des besoins de l'utilisateur et de la géométrie de l'environnement dans lequel le couvercle, et le réservoir correspondant, sont utilisés. On a représenté, en figure 6A, 7 emplacements possibles (dont 2 sont, dans cet exemple, utilisés) pour positionner chacun des connecteurs 42, 42' sur la partie supérieure le couvercle 40. Le couvercle 40 peut être lui-même traversé par des conduits (ces conduits sont débouchant ou non, selon les besoins), qui peuvent être identiques ou similaires au conduit 31 de la figure 6B, et qui sont situés dans le prolongement des orifices 600, 620, 640.

En variante, au lieu d'orifices additionnels dont chacun est prolongé par un conduit, il est possible de ne prévoir que un ou des emplacements (ou « motifs »), qui peut/peuvent être marqué(s) ou identifié(s), par exemple par un début de perçage, en vue de réaliser ultérieurement un ou des conduit(s) traversant 31 afin de positionner un ou des connecteur(s) dans une configuration future. Un ou des emplacement(s), qui est/sont destiné(s) à être occupé(s) par un ou des connecteur(s) 42, 42', est/sont donc en regard d'un ou plusieurs conduit(s) traversant 31, tandis que un ou des emplacement(s) non encore utilisé(s) ne comport4e(nt) pas de conduit traversant 31 mais est/sont identifié(s) pour effectuer au moins un trou traversant et pour positionner un ou des connecteur(s). En variante encore, un ou plusieurs orifice(s) additionnel(s) peut être obturé par un bouchon tant qu'il n'est pas utilisé pour un connecteur.

Des moyens 43, 43' sont également prévus pour maintenir chaque connecteur 42, 42' de manière fixe par rapport au couvercle, dans la position choisie : ainsi, des vis 43, 43', qui coopèrent avec des trous taraudés 61, 63, 65, permettent de maintenir le connecteur correspondant là où l'utilisateur a installé celui-ci, puis de libérer ce connecteur et, éventuellement, de le repositionner ailleurs sur le couvercle. Des moyens 61, 65 peuvent être prévus également dans la ou les positions non encore munies de connecteur. Si il y a besoin de positionner un connecteur, un ou des perçages de conduit(s) 31 sont réalisés et un connecteur peut être positionné et fixé, les moyens de maintien étant déjà présents. Il en va de même pour tout orifice additionnel obturé par un ou deux bouchon(s) tant qu'il n'est pas utilisé pour un connecteur : des moyens de maintien peuvent être déjà présents pour tout connecteur qui sera positionné sur cet orifice dès lors que le ou les bouchon(s) sera/seront enlevés.

Les figures 7A et 7B représentent d'autres vues détaillées d'un connecteur amovible 42. Ce connecteur dispose de deux conduits intérieurs parallèles qui amènent des fluides qui y circulent vers 2 sorties 420a, 420b, lesquelles seront positionnées contre les orifices correspondants 600, 620, 640 du couvercle.

En variante, un tel connecteur peut :

- ne disposer que d'un seul conduit 423 entre une entrée 420 et la sortie correspondante 420a ;

- ou disposer de plus de 2 conduits, de préférence parallèles entre eux, chacun reliant une entrée (comme l'entrée 420) et la sortie correspondante (comme la sortie 420a).

La figure 8 représente un exemple d'adaptateurs 427, 428 pouvant être positionnés aux entrées d'un connecteur tel que le connecteur 42, afin de faciliter la mise en place d'un ou 2 conduit(s) à cette entrée, par exemple à l'aide de raccords 425, 426, qui peuvent être notamment de type « sapin ». Là encore, un ensemble d'adaptateurs peut être réalisé en fonction du nombre de conduits dans le connecteur 42.

Les conduits tels que le conduit 31 peuvent déboucher directement dans le réservoir.

En variante, le fluide injecté par un connecteur 42, 42' puis par un conduit tel que le conduit 31 peut être d'abord envoyé dans une chambre (ou un éjecteur) du type décrit dans le document EP 3124254.

La modularité d'une structure de couvercle selon l'invention, peut encore découler du caractère amovible de telles chambres (ou éjecteurs) disposées en surface inférieure du couvercle.

Ainsi les figures 9A-9B représentent un exemple de réalisation de chambres du type décrit dans EP 3124254, mais ces chambres étant cette fois amovibles.

De même que l'on a décrit le positionnement adaptable de connecteurs 42, 42' en surface supérieure de couvercle 40, on peut donc positionner, en surface inférieure du couvercle, de manière amovible et modulable, des chambres (ou éjecteurs) telles que les chambres 336, 436 des figures 9A et 9B. On peut cependant noter que, dans certaines applications, un ou plusieurs connecteurs 42, 42' est/sont positionné(s) en surface supérieure de couvercle 40, tandis que, en surface inférieure du couvercle, aucune chambre et aucun éjecteur n'est positionné.

Dans la chambre 336 de la figure 9A un seul orifice de sortie 341 est débouchant (l'autre est bouché), tandis que la chambre 436 de la figure 9B comporte 2 orifices de sortie 441, 442 dont chacun est débouchant. Ces orifices de sortie permettent, comme expliqué dans EP 3124254, de projeter le fluide qui s'écoule depuis le couvercle 40 au moins en partie vers la paroi latérale du réservoir (l'orientation du conduit dans la chambre peut être variable : elle peut être telle que le fluide est projeté à 90° contre la paroi du réservoir ou avec un angle inférieur à 90°, par exemple compris entre 30 et 70°).

Chacune de ces chambres comporte un ou plusieurs plots 336a, 336b, 436a, 436b dans sa partie supérieure, destiné(s) à être positionné contre un ou plusieurs orifice(s) de sortie d'un ou plusieurs tube(s) ou conduit(s) 31 qui traverse(nt) le couvercle 40. Chacun de ces plots comporte en général un orifice d'entrée d'un conduit qui traverse la chambre - avec l'orientation souhaitée - pour amener un fluide qui y circule vers un des orifices 341, 441, 442. Dans le cas particulier de la structure de la figure 9A, l'orifice associé au plot 336a est bouché par un élément (ou des moyens) d'obturation, de préférence amovible(s), par exemple une simple pastille de taille adaptée à l'orifice à boucher.

De manière plus détaillée, et selon les réalisations illustrées, l'éjecteur amovible 336, respectivement 436, comporte un conduit coudé, avec une première partie 336bl (visible en figure 11A), laquelle se prolonge par une deuxième partie 336b2 (voir également en figure 11A), qui forme un coude avec la première partie. Le conduit 336b2 débouche dans une chambre, ou cavité, 339, respectivement 439, par une ouverture 341, respectivement 441, 442. Cette chambre 339, respectivement 439, peut être réalisée dans une portion de l'éjecteur qui est, lorsqu'elle est positionnée contre la partie inférieure 433b du couvercle, en partie saillante à partir de celle-ci.

La chambre 339 respectivement 439, est délimitée par une surface intérieure, laquelle comporte, dans la réalisation illustrée, des parois latérales 339a, 339b, respectivement 439a, 439b. Une face avant 339al, 339bl, respectivement 439al, 439bl définit une surface d'appui de l'éjecteur ; elle viendra s'appuyer contre la paroi interne du réservoir lorsque ce dernier est fermé par le couvercle 40; ces faces avant peuvent présenter avantageusement une courbure qui correspond à une surface intérieure du réservoir. Une paroi 349, respectivement 449, dans laquelle l'ouverture 341 respectivement 441, 442, est réalisée, délimite le fond de la cavité.

La chambre 339, respectivement 439, comporte également, dans sa partie inférieure, des moyens d'écoulement 338, respectivement 438, par exemple au moins une fente ou au moins un orifice de sortie. Selon une réalisation, ces moyens font face à une paroi supérieure 331 (visible sur la figure 11A) de la chambre. Ces moyens d'écoulement vont permettre au fluide, qui aura pénétré dans la chambre 339, respectivement 439, de venir s'écouler le long de la paroi intérieure du 1^er compartiment (qu'il s'agisse de celle de la l^ere partie ou de celle du volume d'extension 50). De préférence, ces moyens d'écoulement offrent au fluide une surface supérieure ou égale à la surface de l'orifice 341, respectivement de la somme des surfaces des orifices 441, 442. Cette condition permet d'assurer que la chambre 339 ne permet pas de retenir du liquide, ce qui conduirait à freiner l'écoulement de ce liquide vers le réservoir.

La cavité 339 respectivement 439, a avantageusement un volume suffisamment important pour qu'elle ne soit pas saturée et pour que le fluide ne déborde pas latéralement. Comme pour les connecteurs, un éjecteur peut :

- ne disposer que d'un seul conduit entre une entrée 336a, 336b, 436a, 436b et la sortie correspondante;

- ou disposer de plus de 2 conduits, de préférence parallèles entre eux, chacun reliant une entrée (comme l'entrée 336a, 336b, 436a, ou 436b) et la sortie correspondante (comme la sortie 341, 441, ou 442).

Comme illustré de manière plus détaillée en figure 10A, la surface inférieure du couvercle 40 est munie d'orifices 700, 720, 740, qui vont permettre de positionner l'un ou l'autre des éjecteurs 336, 436. Le couvercle 40 est lui-même traversé par des conduits, qui peuvent être identiques ou similaires au conduit 31 de la figure 6B, et qui sont situés dans le prolongement des orifices 700, 720, 740. À ces derniers peuvent correspondre également des orifices 600, 620, 640 dans la partie supérieure du couvercle 40, comme déjà expliqué ci-dessus.

La figure 10A montre une vue de dessous d'un couvercle 40 selon l'invention, dans laquelle un éjecteur 436 est déjà positionné contre la surface inférieure du couvercle 40 et un éjecteur 336 va être positionné contre cette même surface inférieure. Des moyens 71, 73, 75 sont également prévus pour maintenir chaque éjecteur

336, 436 en position fixe par rapport au couvercle : ainsi, des vis 337a, 437a, qui, par exemple, coopèrent avec des trous taraudés 71, 73 75, permettent de maintenir l'éjecteur correspondant là où l'utilisateur a installé celui-ci, puis de libérer cet éjecteur et, éventuellement, de le repositionner ailleurs sur la surface inférieure du couvercle. Le dispositif est ainsi modulaire.

En variante, au lieu d'orifices additionnels dont chacun est prolongé par un conduit, il est possible de ne prévoir que un ou des emplacements (ou « motifs »), qui peut/peuvent être marqué(s) ou identifié(s), par exemple par un début de perçage, en vue de réaliser ultérieurement un ou des conduit(s) traversant 31 afin de positionner un connecteur dans une configuration future. Un ou des emplacement(s), qui est/sont destiné(s) à être occupé(s) par un ou des connecteur(s) 336, 436 est/sont donc en regard d'un ou plusieurs conduit(s) traversant 31, tandis que un ou des emplacements non encore utilisés ne comporte(nt) pas de conduit traversant 31 mais est/sont identifié(s) pour effectuer un trou traversant et pour positionner un ou des connecteur(s). En variante encore, un ou plusieurs orifice(s) additionnel(s) peut être obturé par un bouchon tant qu'il n'est pas utilisé pour un connecteur.

Des moyens 73, 75 peuvent être prévus également dans une ou des positions non encore munie(s) de connecteur. Si il y a besoin de positionner un connecteur, un ou des perçages de conduit(s) 31 est/sont réalisé(s) et un ou plusieurs connecteur(s) peu(ven)t être positionné(s) et fixé(s), les moyens de maintien étant déjà présents. Il en va de même pour tout orifice additionnel obturé par un ou deux bouchon(s) tant qu'il n'est pas utilisé pour un connecteur : des moyens de maintien peuvent être déjà présents pour tout connecteur qui sera positionné sur cet orifice dès lors que le ou les bouchon(s) sera/seront enlevés.

La figure 10B montre une vue du dessus du couvercle 40, dans laquelle un connecteur 42 est déjà monté en surface supérieure, tandis que l'autre 42' va être monté ; de même, comme en figure 10A, un éjecteur 436 est déjà positionné en surface inférieure, tandis que l'autre 336 va être monté pour correspondre au connecteur 42' de la surface supérieure. Comme déjà expliqué ci-dessus (figure 6A) des moyens 43, 43' sont également prévus pour maintenir chaque connecteur 42, 42' en position fixe par rapport au couvercle.

Les figures 11A et 11B représentent des vues en coupe d'un couvercle selon l'invention muni, dans sa partie supérieure, de 2 connecteurs fluidiques amovibles 42, 42' et, dans sa partie inférieure, de 2 éjecteurs amovibles 336, 436.

Ce couvercle s'étend entre une surface supérieure 433i et une surface inférieure 433₂. Dans la réalisation représentée, ces deux surfaces sont sensiblement parallèles entre elles et suivant un plan XY. Par définition, la direction Z est la direction perpendiculaire à ce plan.

Une première partie 433a, dite partie supérieure, viendra prendre appui au-dessus de la paroi 12 (ou de la paroi latérale du volume 50) du réservoir, comme représenté schématiquement en figure 11B. Cette première partie 433a a, dans le plan XY, une forme par exemple sensiblement circulaire.

Une deuxième partie 433b, dite partie inférieure, a une forme extérieure adaptée à la forme intérieure du réservoir que le couvercle viendra fermer. Par exemple, si cette forme extérieure est cylindrique, alors cette deuxième partie 433b a de préférence la forme d'une couronne circulaire. Elle a des dimensions extérieures adaptées à celles de la forme intérieure du réservoir, par exemple un diamètre extérieur D sensiblement égal au diamètre intérieur du réservoir ou du compartiment sur lequel le couvercle est destiné à être positionné pour le fermer. Son bord latéral définit une surface cylindrique S_e droite ou fait partie d'une surface cylindrique S_e droite, qui correspond à la paroi intérieure du réservoir, lorsque ce dernier est fermé par le couvercle 40. La surface cylindrique s'étend parallèlement à un axe Z, qui sera l'axe vertical lorsque le couvercle sera positionné sur le réservoir. Cette deuxième partie 433b est destinée à être introduite dans la partie supérieure du réservoir. Des moyens peuvent être prévus pour former une étanchéité entre la paroi intérieure du réservoir et la première partie 433a et/ou la deuxième partie 433b ; par exemple une gorge périphérique 1200 (représentée en figure 11B) va permettre de recevoir un joint 1200' à l'interface entre la première partie 433a et le réservoir.

Le conduit 31 traverse au moins une partie du couvercle, il est de préférence positionné dans une partie proche du bord extérieur de celui-ci. Ce conduit permet d'amener - via un éjecteur 336, 436, un fluide depuis la partie supérieure 433a du couvercle vers la surface S_e, en fait vers la paroi interne du réservoir lorsque le couvercle 40 est en position sur celui-ci. Le fluide s'écoule le long de la paroi interne sous l'action de la pompe du circuit dans lequel il circule, mais aussi sous l'action de la gravité. En variante (non représentée), un éjecteur n'est pas utilisé en sortie du conduit 31, le fluide sort donc directement dans le volume du réservoir, ou, par l'intermédiaire d'un raccord et d'un conduit, est dirigé vers le bas du réservoir, sans s'écouler le long de la paroi interne.

La structure des éjecteurs amovibles 336, 436 a été décrite ci-dessus en lien avec les figures 7A, 7B.

Selon la réalisation illustrée en figure 11A, l'éjecteur amovible 336 comporte un conduit coudé, comportant une première partie 336bl, qui s'étend suivant une direction sensiblement perpendiculaire au plan XY du couvercle (ou parallèlement à la surface S_e ou à l'axe Z). Les autres éléments de l'éjecteur (deuxième partie 336b2, ou cavité 339, ouverture 341) ont été présentés ci-dessus. La chambre 339 peut être réalisée dans une portion de l'éjecteur qui prolonge la couronne circulaire 433b, sous la surface inférieure 433₂, sur une partie de sa périphérie. En outre, cette cavité, qui fait face à la surface S_e, est destinée à venir faire face à la paroi 12, lorsque le couvercle 40 est installé au sommet du réservoir.

La chambre 339 est délimitée par une surface intérieure, laquelle comporte, dans la réalisation illustrée, des parois latérales 339a, 339b, dont la face avant 339al, 339bl est plaquée, ou en appui, contre la surface S_e et vient s'appuyer contre la paroi interne du réservoir lorsque ce dernier est fermé par le couvercle 40; ces faces avant 339al, 339bl présentent avantageusement une courbure qui correspond à la surface intérieure du réservoir. La chambre est donc ouverte dans, ou sur, la surface S_e ou la paroi interne du réservoir qui viendra la fermer latéralement. Un joint (non représenté sur les figures) peut éventuellement être disposé entre ces faces avant 339al, 339bl et la surface intérieure du réservoir. La paroi 349, dans laquelle l'ouverture 341 est réalisée et qui délimite le fond de la cavité, fait face à la surface S_e (et à la paroi interne du réservoir lorsque ce dernier est fermé par le couvercle 40).

Comme déjà expliqué, les moyens d'écoulement 338 vont permettre au fluide, qui aura pénétré dans la chambre 339, de venir s'écouler le long de la paroi 12.

Le conduit 336b2 permet de diriger le liquide vers la surface S_eet vers la paroi interne du réservoir lorsque ce dernier est fermé par le couvercle 40, de préférence sous les moyens d'étanchéité lorsque ceux-ci sont présents et/ou au moins en partie sous un niveau défini par la surface inférieure du couvercle (le plan XY par exemple). La chambre 339 permet de confiner le liquide qui sera dirigé vers la paroi interne puis, par ses moyens de sortie, de guider celui-ci vers le bas du réservoir (ou selon une direction opposée à la surface supérieure 433i).

En figures 11A et 11B, le conduit 336b2 amène le fluide vers la cavité 339 selon une direction perpendiculaire à la surface Se. Mais, de préférence, le conduit 336b2 amène le fluide vers la cavité 339 selon une direction inclinée vers cette surface et vers les moyens 338. Cette inclinaison est un compromis entre le fait de ne pas éclabousser la paroi et la contrainte de limiter la longueur du conduit (et donc la matière nécessaire et à travailler pour le réaliser). Par exemple cette inclinaison est d'environ 45° par rapport au plan XY (ou par rapport à la surface Se ou à l'axe Z) ou, plus généralement, d'un angle compris entre 30° et 60° ou même entre 0° et 90° (par rapport au plan XY ou par rapport à la surface Se ou à l'axe Z).

La description qui vient être faite ci-dessus s'applique également à la réalisation d'une chambre ou d'un éjecteur 436 (figure 9B), celle-ci comportant deux conduits qui débouchent dans la chambre 439 par les ouvertures 441, 442.

Comme expliqué dans le document EP 3124254, le ou les orifices de sortie 338, 438 des éjecteurs coopèrent avec la paroi intérieure du réservoir lorsque le couvercle est monté sur celui-ci : ainsi, l'écoulement du fluide dans le connecteur 42 puis par l'éjecteur 336 est indiqué, en figure 11B, par une flèche et l'on voit qu'il est dirigé vers la paroi du réservoir puis vient s'écouler le long de celle-ci. Dans le cas de l'éjecteur 436, les deux liquides qui y sont injectés viennent se mélanger dans la chambre de mélange 439 (figure 9B) avant de s'écouler, par les moyens 438 le long de la paroi du réservoir.

Par conséquent, selon un aspect de l'invention, un ou plusieurs connecteurs fluidiques peuvent être positionnés de manière amovible, dans la partie supérieure du couvercle ; des moyens adaptés sont prévus, dans la partie supérieure du couvercle, pour positionner ces connecteurs fluidique, lesquels peuvent être utilisés en combinaison avec des raccords amovibles, par exemple de type « sapin » (figure 8); un ou plusieurs chambres de mélange (ou « éjecteurs ») peuvent être positionnés de manière amovible dans la partie inférieure du couvercle ; des moyens adaptés sont prévus, dans la partie inférieure du couvercle, pour positionner ces chambres de mélange, ou éjecteurs. La modularité du couvercle est donc complète.

Quel que soit le mode de réalisation retenu pour le couvercle, des moyens peuvent être prévus, dans sa partie supérieure, pour y positionner de manière amovible un élément 91 séparateur ou condenseur, par exemple une cellule de type Peltier. Ainsi, on voit en figures 6A, 10B, 11A, 11B un conduit 90 auquel va pouvoir être relié un tel élément séparateur 91, comme représenté par exemple en figure 12. Cet élément 91 permet de condenser des vapeurs de solvant contenu dans l'atmosphère située au-dessus du liquide, par exemple dans le compartiment 10 dans le cas d'un réservoir tel que décrit ci-dessus en liaison avec les figures 2A - 5F. Les gouttes de condensât retournent ensuite dans le réservoir, par le conduit 90. Un autre conduit 92 permet d'évacuer l'air après condensation.

On rappelle également que le couvercle peut être muni d'orifices pour maintenir des cannes de mesure de niveau 421, 422 (voir en figures 2A, 5B - 5F) par exemple du type décrit dans la demande EP 3134254.

Le couvercle modulable selon l'invention, avec un ou des connecteurs amovibles et/ou un ou des éjecteurs amovibles peut être appliqué aux structures de réservoir décrites en lien avec les figures 2A-5F ; il est également applicable aux structures des réservoirs décrites par exemple dans le document EP 3124254, ou encore à tout réservoir d'une imprimante à jet d'encre industrielle pour lequel on a besoin d'introduire un ou plusieurs fluides à travers sa partie supérieure.

Les imprimantes auxquelles l'invention peut être appliquée sont notamment les imprimantes industrielles, par exemple du type de celles qui peuvent imprimer sur des surfaces non planes, par exemple sur des câbles ou des bouteilles ou des cannettes ou, plus généralement, des contenants, par exemple du type présentant une courbure ou une surface courbe, notamment des boites ou des bidons ou des pots. Selon un autre aspect relatif à de telles imprimantes, la distance entre la tête d'impression et le support d'impression est supérieure à celle des imprimantes de bureau usuelles. Par exemple cette distance est au moins égale 4 mm ou 5mm pour une imprimante CIJ.

Un autre aspect de ces imprimantes est leur vitesse d'impression : leur vitesse maximum possible peut être comprise entre 5 et 15m/s, ou même 20 m/s ou plus.

Un autre aspect de ces imprimantes est leur aptitude à imprimer sur des surfaces très différentes, par exemple sur du verre ou du métal ou des blisters ou des matériaux d'emballage.

Un procédé d'impression peut mettre en oeuvre un dispositif, et notamment un réservoir muni d'un couvercle selon l'invention.

En particulier, pendant une impression à l'aide d'une tête d'impression 1 sur un support d'impression 800 :

- de l'encre et/ou du solvant peut/peuvent être injectée(és) dans un réservoir selon l'invention ;

- et/ou de l'encre peut être envoyée depuis un réservoir selon l'invention vers la tête d'impression ;

- et/ou de l'encre non utilisée pour l'impression peut être récupérée depuis la tête d'impression et être envoyée vers un réservoir muni d'un couvercle selon l'invention;

- et/ou de l'encre peut être prélevée dans une partie inférieure d'un réservoir muni d'un couvercle selon l'invention et être envoyée vers la partie supérieure de ce réservoir.

Ces différentes étapes peuvent être mises en oeuvre par exemple à l'aide du circuit décrit en lien avec l'une des figures 4A-4B.

REVENDICATIONS

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Couvercle de réservoir pour une imprimante à jet d'encre continu, comportant une surface (433i) dite supérieure, une surface (433₂) dite inférieure, entre lesquelles sont comprises une partie supérieure (433a) et une partie inférieure (433b) du couvercle, au moins cette dernière étant délimitée latéralement par une surface périphérique (S_e), et :

   - au moins un conduit traversant (31), qui traverse le couvercle, pour amener au moins un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure,

   - au moins un 1^er moyen (42, 42') de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface supérieure (33i), pour amener au moins le fluide à une entrée d'un conduit traversant (31) qui traverse le couvercle.
2. 2. Couvercle selon la revendication 1, la surface (433i) supérieure du couvercle comportant en outre un ou plusieurs motifs (600, 620, 640), chacun prolongé, ou pas, par un conduit traversant le couvercle pour amener un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure, un ou plusieurs de ladite pluralité de motifs (600, 620, 640) définissant une ou plusieurs position(s) à laquelle/auxquelles le 1^er moyen (42, 42') de connexion fluidique peut être positionné.
3. 3. Couvercle selon la revendication 1 ou 2, comportant en outre au moins un 2^eme moyen (336, 436) de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface inférieure (433₂), pour amener au moins un fluide depuis une sortie dudit conduit traversant et le diriger, au moins en partie, latéralement, vers ladite surface périphérique (S_e).
4. 4. Couvercle selon la revendication 3, la surface (433₂) inférieure du couvercle comportant en outre un ou plusieurs motifs (700, 720, 740), chacun prolongé, ou pas, par un conduit traversant le couvercle pour amener au moins un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure, un ou plusieurs de ladite pluralité de motifs (700, 720, 740) définissant une ou plusieurs positions à laquelle/auxquelles le 2^eme moyen (336, 346) de connexion fluidique peut être positionné.
5. 5. Couvercle selon la revendication 3 ou 4, ledit 2^eme moyen (336, 436) de connexion fluidique comportant au moins un conduit (336a, 326b) et une l^ere chambre (339, 439) délimitée par une surface intérieure dans laquelle débouche ledit conduit, la l^ere chambre étant, lorsque le 2^eme moyen (336, 436) de connexion fluidique est fixé sur la surface inférieure (433₂), également délimitée par ladite surface périphérique (S_e), au moins un orifice (338, 438) étant prévu pour permettre un écoulement de liquide contenu dans cette chambre selon une direction parallèle à ladite surface périphérique.
6. 6. Couvercle selon l'une des revendications 4 à 5, au moins un 2^eme moyen (436) de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface inférieure (33₂) du couvercle, comportant au moins un conduit, pour amener au moins un flux de fluide depuis la sortie d'au moins un conduit traversant et le diriger, au moins en partie, latéralement, vers ladite surface périphérique (S_e).
7. 7. Couvercle selon la revendication 6, ledit 2^eme moyen (436) de connexion fluidique, apte à être fixé de manière amovible sur la surface inférieure (33₂) du couvercle, comportant au moins 2 conduits, au moins en partie parallèles entre eux.
8. 8. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 7, comportant une pluralité de conduits (31) traversant, chacun traversant le couvercle, pour amener un fluide depuis ladite partie supérieure vers ladite partie inférieure du couvercle.
9. 9. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 8, comportant en outre un conduit d'évacuation (90) en surface supérieure (33i) du couvercle et au moins un élément condenseur (91) apte à être fixé sur ce conduit d'évacuation.
10. 10. Réservoir comportant un corps (10, 20) et un couvercle (33) selon l'une des revendications 1 à 9, au moins la l^ere chambre étant fermée, latéralement, par la paroi intérieure du corps du réservoir.

    5
11. 11. Réservoir selon la revendication 10, comportant en outre des moyens (60, 60', 208, 210) pour prélever du liquide d'une partie du réservoir et pour le faire circuler vers au moins un 1^er moyen (42, 42') de connexion fluidique, fixé de manière amovible sur la surface supérieure (33i), pour amener au moins le fluide à une entrée d'un conduit traversant (31).
12. 12. Imprimante à jet d'encre comportant une tête d'impression (1), un réservoir selon l'une des revendications 10 ou 11, au moins un circuit (204, 206) d'alimentation du réservoir en encre, au moins un circuit (203, 205) d'alimentation du réservoir en solvant, au moins un circuit (212, 214) d'alimentation de la tête d'impression

    15 (1) en encre, au moins un circuit (216, 218) de retour d'encre non utilisée de la tête d'impression (1).
13. 13. Imprimante à jet d'encre selon la revendication 12, au moins l'un des circuits parmi le circuit (204, 206) d'alimentation du réservoir en encre et le circuit

    2 0 (216, 218) de retour d'encre étant relié à au moins un 1^er moyen (42, 42') de connexion fluidique, fixé de manière amovible sur la surface supérieure (33i) du couvercle.