FR3062202A1 - Cible pour l'entrainement au tir - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les cibles aptes à être portées par un support 10 et permettant la détection d'un impact produit par un projectile 12 qui l'atteint. La cible se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comporte un élément 20 constitué d'une plaque 22 relativement plane réalisée en un matériau souple-rigide, comportant une première face 23 et une seconde face 24 opposées et sensiblement parallèles, la première face 23 étant apte à recevoir un projectile 12, d'une couche amortissante 30 disposée au contact de la seconde face 24 de la plaque 22 et interposée entre cette plaque 22 et le support 10, et de moyens 50 pour déterminer l'accélération de la plaque lors de son déplacement par rapport au support 10 quand elle est soumise à un choc. Application notamment, mais non exclusivement, à l'entraînement au tir sans projectile destructif.

Description

Titulaire(s) :

CYBERGUN Société anonyme.

O Demande(s) d’extension :

(® Mandataire(s) : ABRITT.

FR 3 062 202 - A1 ® CIBLE POUR L'ENTRAINEMENT AU TIR.

@) La présente invention concerne les cibles aptes à être portées par un support 10 et permettant la détection d'un impact produit par un projectile 12 qui l'atteint.

La cible se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comporte un élément 20 constitué d'une plaque 22 relativement plane réalisée en un matériau souple-rigide, comportant une première face 23 et une seconde face 24 opposées et sensiblement parallèles, la première face 23 étant apte à recevoir un projectile 12, d'une couche amortissante 30 disposée au contact de la seconde face 24 de la plaque 22 et interposée entre cette plaque 22 et le support 10, et de moyens 50 pour déterminer l'accélération de la plaque lors de son déplacement par rapport au support 10 quand elle est soumise à un choc.

Application notamment, mais non exclusivement, à l'entraînement au tir sans projectile destructif.

CIBLE POUR L’ENTRAÎNEMENT AU TIR

La présente invention concerne les cibles aptes à être portées par un support et permettant la détection d’un impact produit par un projectile qui les atteint. De telles cibles trouvent une application, notamment mais non exclusivement, pour l’entraînement au tir sans projectile destructif.

On connaît déjà de telles cibles qui, lorsqu’elles sont atteintes par un projectile, permettent de détecter l’impact, sur elles, de ce projectile. Une de ces cibles est très schématiquement constituée d’une plaque ou analogue sur laquelle sont associés un ou plusieurs capteurs de détection de bruit, comme des micros, ou des capteurs de pression comme des capteurs piézoélectriques.

Ces cibles ne donnent cependant pas tous les résultats escomptés et ne sont pas assez fiables tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une cible qui pallie en grande partie les inconvénients des cibles de l’art antérieur, tout en ayant une structure simple et compacte, et qui soit en outre facilement adaptée pour être montée en coopération avec les gilets que revêtent les personnes pour leur entraînement au tir.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une cible apte à être portée par un support, ladite cible permettant la détection d’un impact produit par un projectile qui l’atteint, caractérisée par le fait qu’elle comporte un élément constitué :

• d’une plaque relativement plane réalisée en un matériau souplerigide, ladite plaque comportant une première face et une seconde face opposées et sensiblement parallèles, la première face étant apte à recevoir un projectile, • d’une couche amortissante disposée au contact de la seconde face de ladite plaque plane et interposée entre cette plaque et le support, et • de moyens pour déterminer l’accélération de la plaque lors de son déplacement par rapport au support quand elle est soumise à un choc.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels:

La figure 1 est un schéma de principe de la cible selon l’invention, et

La figure 2 est une vue schématique d’une cible selon l’invention dans une application à un gilet d’entraînement au tir avec des projectiles non destructifs.

Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l’une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à l’autre figure.

Il est aussi précisé que les figures ne représentent qu’un seul mode de réalisation de l’objet selon l’invention, mais qu’il peut en exister d’autres qui répondent à la définition de cette invention.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments.

Il est précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

Il est enfin précisé que, dans la présente description, si l'adverbe sensiblement est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

En référence aux deux figures annexées, la présente invention est relative à une cible apte à être portée par un support 10 et permettant la détection de l’impact d’un projectile 12 lorsqu’elle est atteinte par ce projectile.

La cible comporte un élément 20 comportant une plaque 22 relativement plane réalisée en un matériau souple-rigide, comme une plaque en un matériau connu sous la dénomination technique “PE HD 300” ou analogue, cette plaque comportant donc une première face 23 apte à recevoir un projectile 12 et une seconde face 24 opposées à la première face 23, ces deux faces étant sensiblement parallèles.

Il est précisé que cette plaque peut être de relativement grande dimension et qu’elle peut être incurvée. Dans ce dernier cas, elle peut être assimilée à une pluralité de plaques unitaires sensiblement planes.

L’élément 20 comporte en outre une couche amortissante 30 disposée au contact de la seconde face 24 de la plaque plane 22 et interposée entre cette plaque et le support 10, et des moyens 50 pour déterminer l’accélération de la plaque lors de son déplacement par rapport au support 10 quand elle est soumise à un choc.

La couche amortissante 30 est avantageusement constituée d’une couche de mousse, ce qui permet à la plaque, quand elle est soumise à un choc, de se déplacer relativement facilement en écrasant la couche de mousse 30 dont l’élasticité naturelle permet de ramener la plaque 22 à sa position origine, ou sensiblement à cette position origine, c’est-à-dire celle qu’elle avait avant d’avoir subi le choc.

Selon une réalisation particulièrement préférentielle, les moyens 50 pour déterminer l’accélération de la plaque 22 sont constitués par un accéléromètre 52 apte à délivrer, sur trois sorties 54, trois signaux dont les valeurs sont respectivement représentatives des trois composantes orthogonales spatiales en X, Y et Z de l’accélération, cet accéléromètre étant monté en coopération avec la plaque 22 de façon que la composante en X soit sensiblement perpendiculaire au plan de la plaque et que les deux autres composantes soient donc contenues dans un plan parallèle à ce plan ou dans le plan de la plaque.

Un tel accéléromètre est connu en lui-même et il est par exemple l’un de ceux qui sont couramment proposés dans le commerce, comme l’accéléromètre NXP/Freescale, avec le composant MMA8653FC ; ou l’accéléromètre ANALOG DEVICES, avec le composant ADXL335 ; ou l’accéléromètre STMicroelectronics, avec le composant LSM9DS0.

De façon très préférentielle, l’accéléromètre 52 est positionné, comme illustré sur la figure 1, sur la seconde face 24 de la plaque plane 22, de façon à être protégé pour qu’il ne soit pas apte à être directement soumis à l’impact du projectile 12, figure 2.

De façon avantageuse, la cible comporte en outre un organe de traitement 40 relié aux trois sorties 54 de l’accéléromètre 52. Cet organe de traitement 40 du type processeur ou analogue comporte notamment des moyens 42 de mise en mémoire des valeurs des trois signaux délivrés par l’accéléromètre lorsque la plaque 22 est soumise à un choc, et des moyens 44 pour comparer ces valeurs mémorisées aux valeurs des signaux délivrés lors du choc précédent sur la plaque plane, pour en déduire, en sortie 45, si le dernier choc est dû à l’impact d’un projectile ayant atteint la plaque ou s’il est dû à un autre choc.

II est ainsi possible d’envoyer sur, par exemple un afficheur 46 du type sonore, lumineux, etc., une donnée qui indique que la cible a été soumise à un impact de projectile, et non pas à un choc parasite ou analogue comme il sera explicité ci-après.

Ces données obtenues en sortie 45 peuvent aussi être envoyées par ondes hertziennes ou analogues vers une unité centrale, par exemple de type ordinateur, (non représentée) apte à récolter et traiter l’ensemble de toutes ces données, notamment, dans le cas de l’entraînement au tir effectué simultanément par une pluralité de personnes portant au moins une cible selon l’invention, notamment quand ces personnes appartiennent aux forces de l’ordre ou analogues afin de parfaire leur entraînement et de les améliorer dans leur service.

De façon avantageuse, la plaque plane 22 est agencée pour recevoir des projectiles 12 sous la forme de corps en matière plastique tirés par des armes à propulsion par air comprimé, ces corps ayant de préférence la forme de billes sphériques.

Selon une réalisation préférentielle, le support 10, figure 2, est constitué d’une personne Pe et d’un gilet d’entraînement au tir 100 porté par cette personne, le gilet comprenant de façon avantageuse deux parois souples 101, 102 délimitant entre elles un volume 103, l’élément 20 étant disposé dans le volume 103.

Optionnellement, dans ce volume 103, pourra être disposé une pluralité d’éléments 20 dont les positions seront indexées par rapport au gilet et donc par rapport à la personne qui le porte.

Le fonctionnement de la cible selon l’invention dont un mode de réalisation est décrit ci-avant, est très schématiquement explicité ci-dessous.

Comme décrit en regard de la figure 2, la cible selon l’invention est généralement montée en coopération avec un gilet porté par une personne Pe qui s’entraîne au tir à l’aide d’une arme tirant des billes sphériques en matière plastique ou analogue. Elle est donc apte à être atteinte par un projectile provenant d’une arme d’une autre personne qui s’entraîne en même temps qu’elle, ce qui est le but d’un tel entraînement au tir.

Quand la cible est montée en coopération avec un gilet, la plaque subit des accélérations permanentes du fait que le porteur du gilet se déplace constamment pour son entraînement.

L’organe de traitement 40 ne traite que les modifications d’accélération. Ainsi, cet organe 40 mémorise les accélérations précédentes obtenues dans les trois axes X, Y et Z comme définis ci-avant, pour les comparer aux nouvelles accélérations mesurées.

Quand un projectile comme une bille est projetée sur la plaque de la cible, elle rebondit, la plaque recule, c’est-à-dire part rapidement dans le même sens que l’impact de la bille, puis revient à sa position initiale grâce à l’élasticité de la mousse, puisque la bille n'est alors plus en contact avec la plaque.

Ce mouvement de va et vient est caractéristique d'un impact de bille.

Tout autre choc entraîne une différence d'intensité de mouvement entre le va et le vient de la plaque.

L’organe 40 valide la détection d'un impact de bille en deux temps : il calcule l'accélération de la plaque qui recule, puis de la plaque qui revient à sa position initiale, toujours en faisant la différence avec la mesure précédente pour s’affranchir des mouvements du porteur du gilet.

En résumé, quand un tel projectile atteint la cible, la plaque 22 subit un déplacement et l’accéléromètre 52 subissant ce même déplacement est soumis à la même accélération que la plaque. L’accéléromètre délivre les trois signaux définis ci-avant, à savoir un signal d’une valeur plus importante que celles des deux autres signaux et correspondant à la composante en X de l’accélération, les deux autres signaux de très faible valeur, sinon nulle, correspondant aux deux autres composantes en Y et Z de cette accélération.

Ces trois valeurs de signaux sont envoyées dans l’organe de traitement 40 pour être mémorisées en 42-1 et 42-2. Les valeurs de signaux successifs obtenus sont comparées dans le comparateur 44 qui délivre en sortie des informations qui déterminent, avec une bonne probabilité, le fait que les valeurs en X sont significatives d’un impact de projectile.

Il est vrai qu’il peut exister des doutes pour certains résultats. Mais l’expérience montre que de fausses informations sont très rares, leur nombre négligeable ne déformant pas notablement l’ensemble des résultats finaux.

Il est cependant souligné qu’il peut exister d’autres possibilités de fonctionnement que celui décrit ci-dessus, par exemple avec un autre de mode de réalisation de la cible selon l’invention dont la protection est définie selon au moins l’une des revendications annexées.

Les descriptions structurelle et fonctionnelle de la cible selon l’invention faites ci-dessus démontrent que les buts que la présente invention se proposait d’atteindre sont bien atteints.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Cible apte à être portée par un support (10), ladite cible permettant la détection d’un impact produit par un projectile (12) qui l’atteint, caractérisée par le fait qu’elle comporte un élément (20) constitué :

   • d’une plaque (22) relativement plane, ladite plaque comportant une première face (23) et une seconde face (24) opposées et sensiblement parallèles, la première face (23) étant apte à recevoir un projectile (12), • d’une couche amortissante (30) disposée au contact de la seconde face (24) de ladite plaque plane (22) et interposée entre cette plaque (22) et le support (10), et • de moyens (50) pour déterminer l’accélération de la plaque lors de son déplacement par rapport au support (10) quand elle est soumise à un choc.
2. 2. Cible selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens (50) pour déterminer l’accélération de la plaque (22) sont constitués par un accéléromètre (52) apte à délivrer, sur trois sorties (54), trois signaux dont les valeurs sont respectivement représentatives des trois composantes orthogonales spatiales en X, Y et Z de ladite accélération, ledit accéléromètre étant monté en coopération avec ladite plaque (22) de façon que la composante en X lui soit sensiblement perpendiculaire et que les deux autres composantes soient contenues dans un plan parallèle au plan de la plaque (22).
3. 3. Cible selon la revendication 2, caractérisée par le fait que ledit accéléromètre est positionné sur la seconde face (24) de la plaque plane (22).
4. 4. Cible selon l’une des revendications 2 et 3, caractérisée par le fait qu’elle comporte en outre un organe de traitement (40) relié aux trois sorties (54) du dit accéléromètre (52).
5. 5. Cible selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ledit organe de traitement (40) comporte des moyens (42) de mise en mémoire des valeurs des trois signaux délivrés par l’accéléromètre (52) lorsque la plaque (22) est soumise à un choc, et des moyens (44) pour comparer lesdites valeurs aux valeurs des signaux délivrés lors du choc précédent sur ladite plaque, pour en déduire (45) si le dernier choc est dû à l’impact d’un projectile ayant atteint la plaque ou s’il est dû à un autre choc.
6. 6. Cible selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ladite couche amortissante (30) est une couche de mousse.
7. 7. Cible selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ladite plaque (22) est agencée pour recevoir des projectiles (12) sous forme de corps en matière plastique tirés par des armes à propulsion par air comprimé.
8. 8. Cible selon la revendication 7, caractérisée par le fait que ledit corps est sous forme d’une bille sphérique.
9. 9. Cible selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le support (10) est constitué d’une personne (Pe) et d’un gilet d’entraînement au tir (100) porté par ladite personne, ledit gilet comprenant deux parois souples (101, 102) délimitant entre elles un volume (103).
10. 10. Cible selon la revendication 9, caractérisée par le fait que ledit élément (20) est disposé dans ledit volume (103).

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