FR2991892A1 - Procede de traitement d'un sol pollue par des phtalates - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates comprenant une étape de chauffage à une température supérieure ou égale à 40°C.

Description

[1] La présente invention concerne le domaine technique de la dépollution des sols et, notamment, le domaine de la dépollution des sols de sites industriels d'usines chimiques ou pétrochimiques. Dans une application préférée, l'invention se rapporte à la dépollution des sols pollués par des phtalates tels que, par exemple mais non exclusivement, le phtalate de bi(2-éthylhexyle) en abrégé DEHP ou DOP. [2] Certaines activités industrielles ont induit une pollution des sites sur lesquels elles se sont déroulées de sorte qu'après leur arrêt il est nécessaire de procéder à une dépollution des sols de manière à rendre le site apte à la mise en place de nouvelles activités ou simplement à une fréquentation sans risque pour les riverains ou usagers.
Parmi les activités à l'origine de la pollution des sols il est possible de citer certaines activités chimiques liées, notamment, à la chimie du pétrole qui peuvent avoir induit l'accumulation de composés volatils, tels que des composés organiques volatils COV, dans la terre constitutive du sol. Ces composés organiques volatils ont des effets néfastes connus sur la faune ainsi que sur la santé humaine de sorte qu'il est nécessaire de les éliminer du sol. [3] Une méthode connue pour procéder à cette élimination est de procéder à l'injection d'air chauffé à l'intérieur de la terre à dépolluer. Un brevet US 5 836 778 a par exemple proposé d'ériger avec la terre à dépolluer un tertre à l'intérieur duquel sont disposées des conduites d'injection d'air chaud et à la surface duquel sont placés des conduites d'aspiration de l'air ayant transité dans le tertre. Afin d'éviter une dissémination des polluants volatiles de la terre constitutive du tertre, ce dernier est recouvert d'une bâche imperméable qui comporte par ailleurs une ouverture d'entrée d'air frais. Selon ce document le chauffage de l'air injecté est effectué par la combustion à flamme ouverte d'un carburant en présence de l'air injecté dans le tertre. [04] La circulation de l'air chaud ainsi produit permet d'obtenir une vaporisation des composés organiques volatils présents dans la terre. Les COV sont ensuite véhiculés par l'air injecté qui est récupéré par les canalisations d'aspiration. L'air injecté et récupéré fait alors l'objet d'un traitement en vue de le débarrasser des polluants pour ensuite le réinjecter dans le tertre. [5] Une telle façon de procéder permet effectivement d'obtenir une dépollution des de la terre polluée par des COV. Cependant à ce jour aucune technique industrielle n'est connue pour la dépollution des sols contenants des phtalates qui sont très peu volatils. [6] Ainsi, il est apparu le besoin d'un procédé, industrialisable, de traitement d'un sol pollué par des phtalates. [7] Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage à une température supérieure ou égale à 40°C. En effet, des analyses en laboratoire et confirmées sur chantier ont mis en évidence que le chauffage du sol à une température supérieure ou égale 40°C permettait d'obtenir une diminution de la concentration en phtalates. Dans la mesure où les phtalates sont très peu volatils, cette diminution pourrait être le résultat d'une thermolyse induisant une décomposition des phtalates. [8] Selon une caractéristique de l'invention, le procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates comprend une étape de chauffage à une température comprise entre 40°C et 500°C et, de préférence, entre 70°C et 150°C. Il a été constaté que le traitement compris entre 70°C et 150°C permet avantageusement, en terme énergétique, d'augmenter la rapidité d'élimination des phtalates. [9] Selon une autre caractéristique de l'invention, le sol à traiter est maintenu à une température comprise entre 40°C et 150°C pendant une durée comprise entre 1 jours et 60 jours. [10] Selon une forme préférée, mais non strictement nécessaire de mise en oeuvre de l'invention, le procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates comprend, préalablement au chauffage, une étape de mélange du sol pollué avec un agent d'augmentation du pH. Il a été constaté que de manière surprenante et avantageuse, l'adjonction d'un tel agent d'augmentation du pH permet d'augmenter la cinématique de disparition des phtalates à températures moyennes, supérieure à 40°C. [11] Selon une caractéristique de cette forme préférée de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, l'agent d'augmentation du pH est choisi parmi : - la chaux vive ou éteinte, - la magnésie, - les hydroxydes, phosphates et carbonates de sodium, de potassium ou d'ammonium - ou des mélanges de celles-ci. [12] Selon une variante de cette caractéristique, le sol à traiter est mélangé avec une quantité chaux vive comprise entre 1% et 12 % en poids du sol à traiter. [13] Selon une autre variante de cette caractéristique, le sol à traiter est mélangé avec une quantité de chaux vive comprise entre 2% et 4% de chaux vive en poids de du sol à traiter et maintenu à une température comprise entre 80°C et 150°C pendant une durée comprise entre 1 jours et 60 jours. [14] Dans le cadre de cette variante, la durée de maintien, à une température comprise entre 80°C et 150°C, peut être comprise entre 1 jour et 5 jours. [15] Selon l'invention le chauffage du sol pollué peut être réalisé de toute manière appropriée en utilisant par exemple des câbles électriques chauffant ou encore en injectant de l'air chaud incorporant les gaz de combustion d'un combustible tel que du gaz. Le traitement peut également être effectué en four ou en étuve. [16] Selon une forme de mise en ouvre de l'invention, l'étape de chauffage fait intervenir une injection d'air sec présentant : une teneur en eau inférieure ou égale à 3% en masse et de préférence inférieure ou égale à 1% en masse une température comprise entre 40°C et 500°C et de préférence supérieure ou égale à 80°C. [17] Au sens de l'invention, la teneur en eau de l'air est le rapport : masse de vapeur d'eau masse unitaire d'air sec [18] La mise en oeuvre d'un air sec, c'est-à-dire d'air présentant un taux d'humidité inférieur au taux d'humidité de l'air ambiant permet d'obtenir une réduction du temps de traitement. En effet, les inventeurs ont eu le mérite de mettre en évidence que l'injection d'air ambiant, qui est naturellement chargé en humidité et dont le taux d'humidité aura été augmenté par la combustion du carburant assurant son chauffage, induit des temps de traitement plus long dans la mesure où l'humidité présente dans l'air aura tendance, en début de traitement au moins, à condenser dans les terres traitées. [19] Dans le cas d'un traitement par injection d'air chaud ; pendant toute la période de montée en température de la terre l'accumulation de l'eau dans la terre nuit à la diffusion de l'air en raison de la réduction de la porosité de la terre. De plus, l'eau apportée par l'air dans terre à traiter doit ensuite être vaporisée pour permettre d'atteindre des températures de traitement supérieure à 1000 ce qui induit une surconsommation d'énergie. [20] De plus, la présence d'humidité dans l'air nuit à la désorption des polluants en raison de la concurrence entre les espèces gazeuses présentes dans l'air. [21] Il apparaît donc que, de manière particulièrement avantageuse, l'usage d'un air sec évite la réduction de la porosité de la terre traitée, la surconsommation d'énergie pour l'élimination de l'humidité apportée par l'air de traitement et augmente la rapidité de désorption des polluants. [22] Selon une caractéristique de l'invention, la pression d'injection de l'air sec est supérieure à 109 kPa et de préférence supérieure à 218 kPa . [23] Selon une caractéristique de l'invention le procédé de traitement comprend une étape d'injection d'air sec froid préalablement à l'étape de chauffage, l'air injecté présentant, d'une part, une teneur en eau inférieure ou égale à 3% et de préférence inférieure ou égale à 1% et, d'autre part, une température inférieure ou égale à 40°C. La mise en oeuvre d'une telle étape préalable d'injection d'air sec froid permet, d'une part, de réduire l'humidité de la terre polluée à traiter préalablement à son chauffage et, d'autre part, de favoriser les processus biologiques de dépollution, notamment, par les bactéries aérobies naturellement présentes dans la terre. [24] Selon une variante de la forme préférée de mise en oeuvre du procédé traitement, l'étape d'injection d'air sec chaud est conduite pendant au moins une durée suffisante pour que la température de surface de la terre traitée soit supérieure ou égale à 40°C. [25] Selon une caractéristique de l'invention, l'étape d'injection d'air sec chaud est conduite pendant au moins une durée suffisante pour que l'augmentation de la température moyenne des terres de surface de la terre traitée soit supérieure ou égale à 40°C, de préférence supérieure à 80°C. [26] Selon l'invention, le chauffage et/ou l'injection de l'air dans la terre à dépolluer peut être effectuée « in situ » dans le sol pollué en place dans lequel sont aménagés des drains d'injection et des drains d'aspiration de récupération des gaz volatilisés. [27] Toutefois, selon l'invention la terre polluée à traiter peut également faire l'objet d'une excavation préalablement à son traitement. [28] Ainsi, selon une variante préférée de mise en oeuvre de l'invention, le procédé de traitement comprend, préalablement à l'injection d'air sec, les étapes suivantes : excavation de la terre constitutive du sol pollué, érection d'un tertre de traitement avec la terre polluée excavée, le tertre de traitement refermant des moyens d'injection de l'air sec dans la masse de terre qui le constitue. [29] Selon une caractéristique de cette variante préférée, la terre polluée excavée fait l'objet d'un malaxage préalablement à l'érection du tertre de traitement. Un tel malaxage permet, notamment, d'obtenir une meilleure homogénéité de la terre à traiter et de casser les mottes ou blocs de terre de manière à augmenter la perméabilité à l'air de cette dernière. [30] Selon une autre caractéristique de la variante préférée, la terre excavée est mélangée avec de la chaux préalablement à l'érection du tertre de traitement. Un tel mélange permet, d'une part, d'éliminer une partie de l'eau de la terre polluée dans le cadre de la neutralisation de la chaux vive et, d'autre part, d'assurer une première désorption des polluants de la terre grâce à la chaleur engendrée par ladite neutralisation. [31] Selon encore une autre caractéristique de la variante préférée, le tertre de traitement est situé dans une enceinte de traitement assurant un confinement du tertre de traitement. La mise en oeuvre d'une telle enceinte de traitement permet d'éviter une diffusion dans l'atmosphère des polluants volatiles qui n'auraient pas été aspirés à la surface du tertre de traitement. De plus, l'enceinte de traitement assure une isolation thermique du tertre de traitement ainsi qu'une protection de ce dernier contre les intempéries. [32] L'enceinte de traitement peut alors être placée en dépression et l'air aspiré de l'enceinte de traitement faire l'objet d'un traitement visant à en éliminer les polluants gazeux avant rejet. [33] Selon une caractéristique de la variante préférée, une partie au moins de l'air de l'enceinte de traitement ou admis dans l'enceinte de traitement est réchauffé par échange de chaleur avec l'air aspiré à la surface du tertre de traitement. Cette caractéristique permet, de manière avantageuse, de récupérer la chaleur de l'air sec injecté dans le tertre puis ensuite aspiré à sa surface pour maintenir l'air à l'intérieur de l'enceinte de traitement à une température supérieure à la température extérieure. Il est ainsi éviter une trop grande déperdition de chaleur au niveau de la surface extérieure du tertre de traitement. [34] Selon une autre caractéristique de la variante préférée, l'excavation de la terre polluée est effectuée dans une enceinte d'excavation assurant un confinement de la zone d'excavation. La mise en oeuvre d'une telle enceinte d'excavation évite une diffusion dans l'atmosphère des polluants de la terre se vaporisant pendant l'excavation. [35] Selon l'invention, l'air sec injecté dans la terre polluée peut être produit de différentes manières comme par exemple par soufflage de l'air de traitement sur une surface froide de manière à obtenir une condensation de la vapeur d'eau qu'il contient et cela avant son injection dans la terre polluée. Toutefois un tel mode de production de l'air sec injecté n'est pas le seul envisageable. Ainsi, selon une caractéristique de l'invention, l'air sec est produit à partir d'air extérieur qui est successivement : - comprimé à une pression supérieure ou égale à 1 bar, de préférence supérieure à 5 bars, détendu à la pression d'injection, refroidi, déshumidifié. [36] Le refroidissement de l'air peut alors être effectué dans un système de refroidissement frigorifique de manière à induire une condensation de la vapeur d'eau qu'il contient. De plus, cette opération de refroidissement pourra être suivie par une filtration visant également à extraire une partie au moins de la vapeur d'eau résiduelle après le refroidissement. Le refroidissement de l'air peut également être réalisé dans un simple échangeur air-air ou un échangeur air-eau. [37] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. [38] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent une forme non limitative de mise en ouvre du procédé conforme à l'invention.
La figure 1 est une coupe schématique d'un tertre de traitement de terres polluées placé dans une enceinte de traitement. La figure 2 est une vue schématique partielle d'un dispositif d'aspiration de l'air pollué à la surface du tertre de traitement illustré à la figure 1. La figure 3 est une coupe schématique d'une installation de traitement in-situ de terres polluées. [39] Il est à noter que sur ces figures les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes présentent les mêmes références. [40] L'invention propose à un procédé permettant de dépolluer un sol et plus particulièrement la terre constitutive de ce dernier après exposition à des polluants volatils et plus particulièrement à des polluants organiques volatils mais également à des polluants organiques non volatils tels que des phtalates. En effet, lorsqu'un sol est exposé à un polluant organique volatil une partie de ce dernier est adsorbé par les particules de la terre. Ainsi longtemps après l'exposition, le sol est susceptible de relarguer le polluant volatil sous une forme gazeuse qui est alors susceptible d'affecter la faune ou la population avoisinante. Dans le cas des polluants organiques non volatils comme les phtalates, le sol pollué les conserve jusqu'à leur éventuelle décomposition susceptible d'intervenir après un certain nombre d'années de sorte que le sol reste pollué durant toute cette période. Il est donc important, après la survenance d'une pollution, de pouvoir dépolluer le sol de manière à le rendre le site que le renferme utilisable sans risque pour la santé humaine ou animale. [41] Dans une forme préférée mais non exclusive de mise en oeuvre, l'invention propose d'excaver l'épaisseur de terre polluée du sol pour la déplacer vers un site de traitement qui peut être situé à proximité immédiate du site pollué. Cette opération est effectuée au moyen d'engins de terrassement pourvus d'équipements de protection de leurs opérateurs. De plus, l'opération de excavation est, de préférence, réalisée sous ou dans une enceinte d'excavation qui permet d'assurer un confinement de la zone d'excavation. En effet, lors de la manipulation de la terre polluée, une partie des polluants volatils, tels que les composés organiques volatiles COV, adsorbés sont libérés sous forme gazeuse. [42] Afin d'éviter leur diffusion dans l'atmosphère, l'enceinte d'excavation est placée en légère dépression et l'air qu'elle contient est aspiré pour être traité afin d'en éliminer une partie au moins des gaz polluants. Selon la concentration de gaz polluants, ce traitement peut faire intervenir un passage dans des filtres à charbon actif ou dans une unité de traitement par d'oxydation catalytique. Le traitement de l'air de l'enceinte d'excavation peut également faire intervenir la combinaison de ces deux modes de traitement. [43] Après extraction, les terres polluées sont transportées vers un site de traitement où elles seront érigées en un ou plusieurs tertres de traitement T, de préférence, dans une enceinte de traitement E comme le montre la figure 1. L'enceinte de traitement présente de préférence des dimensions suffisantes pour la circulation et le travail des engins de terrassement assurant le transport et le travail de la terre polluée à traiter. [44] Préalablement à la constitution de chaque tertre de traitement T, la terre polluée subit de préférence un malaxage visant à en casser les mottes de manière à l'homogénéiser. Ce malaxage peut être réalisé dans une enceinte de confinement pouvant être l'enceinte d'excavation ou l'enceinte de traitement E ou encore une autre enceinte dédiée à la seule opération de malaxage. L'enceinte, dans laquelle le malaxage est effectué, est comme cela à été décrit précédemment pour l'enceinte d'excavation, placée en légère dépression. L'air, qui en est extrait, est alors traité pour en éliminer les polluants avant rejet dans l'atmosphère. En effet, en plus d'homogénéiser, les terres polluées, le malaxage contribue également à induire une vaporisation des polluants adsorbés. Le malaxage des terres polluées peut également être l'occasion d'y incorporer un agent d'augmentation du pH tel que par exemple de la chaux vive. L'adjonction de chaux vive permet, d'une part, de réduire l'humidité de la terre et donc d'en augmenter la porosité à l'air. D'autre part, le dégagement de chaleur induit par la neutralisation de la chaux vive contribue également à la vaporisation d'une partie des polluants volatils adsorbés. Par ailleurs, cette adjonction permet d'augmenter le pH de la terre ou du sol à traiter pour le placé dans des conditions chimiques qui favorisent et accélèrent la décomposition ou dégradation des phtalates. En effet, des essais en laboratoire et confirmés sur chantier ont mis en évidence que l'augmentation du pH du sol à traiter permet d'augmenter la cinématique de décomposition des phtalates lors du chauffage des terres polluées. Dans le cas de l'usage de chaux vive en tant qu'agent d'augmentation de pH, celle pourra être ajoutée à proportion de 1 % à 12% en poids de sol à traiter et de préférence à proportion de 2% à 10% et, de manière plus particulièrement, préférée de 2% à 4%. [45] Après malaxage, les terres polluées sont donc érigées en tertres de traitement T qui présentent chacun une forme générale tronc-pyramidal. Chaque tertre constitue un monticule de terre polluée de plusieurs mètres de haut et de large s'étendant sur plusieurs mètres voire plusieurs dizaines de mètres de long. [46] L'invention propose de procéder à la dépollution les terres polluées en y injectant de l'air sec. À cet effet, lors de l'érection de chaque tertre de traitement T, il est mis en place des moyens 1 d'injection d'air comprenant des canalisations 2 dont une seule est visible à la figure 1. Les canalisations d'injection d'air 2 sont réparties régulièrement à l'intérieure du tertre de traitement T en étant placé à proximité de la base de ce dernier. Ainsi chaque canalisation d'injection 2 est positionnée à une hauteur inférieure à 1 m par rapport à la base du tertre et, par exemple, de l'ordre d'une cinquantaine de centimètres. Les canalisations d'injection 2 utilisées sont par exemple réalisées en acier inoxydable et sont adaptées pour supporter, d'une part, le poids de la terre qui les recouvre et, d'autre, les températures relativement élevées de l'air qui est susceptible d'y transiter. Les canalisations d'injection 2 présentent des perforations uniformément réparties par lequel l'air injecté est susceptible de diffuser à l'intérieur du tertre. Les canalisations d'injection d'air sont en outre raccordées à au moins une installation 3 de fourniture d'air sec sous pression. [47] Selon l'exemple illustré, l'installation 3 comprend dans le sens de circulation de l'air indiqué par les flèches F1, une unité de compression 4 qui prélève de l'air extérieur pour le placer à une pression supérieure ou égale à 3 bars et de préférence comprise entre 5 et 7 bars. En sortie de l'unité de compression 4, l'air destiné à être injecté dans le tertre pourra présenter une pression de l'ordre de 1 à 3 bars. [48] Après l'unité de compression 4, l'installation de fourniture d'air sous pression 3 comprend une unité de déshumidification 5 pourvue de moyens permettant d'extraire une partie au moins de l'eau, à l'état liquide ou gazeux, contenue, dans l'air comprimé. L'unité de déshumidification 5 peut par exemple comprendre des filtres éventuellement associés à des moyens de déshumidification thermodynamiques faisant intervenir un refroidissement de l'air comprimé. Après déshumidification, l'air comprimé est stocké dans un réservoir 6 ou est directement réparti dans les points d'injection d'air sec. [49] L'installation 3 de fourniture d'air sec sous pression comprend, en aval du réservoir 6, des moyens 7 de détente et de répartition qui alimentent les différentes canalisations d'injection d'air 2. [50] Juste en amont de leur partie située à l'intérieur du tertre de traitement, chaque canalisation d'injection d'air 2 est associée à des moyens de chauffage 8 adaptés pour élever la température de l'air sec injecté à des températures supérieures à 1000 et pouvant, par exemple, atteindre 400 °C. Les moyens de chauffage 8 sont conçus pour ne pas apporter d'humidité à l'air sec avant son l'injection dans le tertre T. À cet effet les moyens de chauffage 7 sont, de préférence, électriques. Toutefois, il peut être envisagé d'utiliser des moyens de chauffage à combustible dans la mesure où la combustion est réalisée dans une enceinte séparée du flux d'air sec de manière que les gaz de combustion ne sont pas mélangés à l'air sec injecté dans le tertre T. Cependant, les moyens de chauffage électrique sont dans le cas présent privilégiés en raison de leur rendement pour ce qui concerne le transfert de la chaleur produite à l'air sec injecté. [51] Afin de permettre une récupération de l'air ayant traversé le tertre T, comme le montre les flèches F2, la partie supérieure du tertre de traitement T est équipée de canalisations d'aspiration 10. Comme le montre la figure 2, Chaque canalisation d'aspiration 10 est formée, par un drain dont la partie inférieure est fermée de manière à permettre la récupération de condensats éventuels 11 et dont la partie supérieure présente des ouvertures d'aspiration 12. Les canalisations 10 d'aspiration de l'air pollué sont en outre associées à une bâche d'isolation 13 qui les recouvre ainsi que toute la surface extérieure du tertre. La bâche d'isolation 13 assure, d'une part, un confinement de l'air traversant le tertre T et son orientation vers les canalisations d'aspiration.
D'autre part, la bâche 13 isole thermiquement le tertre de son environnement extérieur. La bâche isolation 13 peut être réalisée en tout matériau approprié et, par exemple, sous la forme de lés d'un complexe de films de matière plastique et d'aluminium. Les lés sont alors disposés pour se recouvrir en partie au niveau de leurs bords adjacents. Par ailleurs, afin d'éviter que la bâche d'isolation n'obture les ouvertures des canalisations d'aspiration, il est mis en oeuvre des arceaux 14 qui maintiennent la bâche 13 à distance de ces dernières. [52] Les canalisations d'aspiration 10 sont raccordées au moins une unité 20 d'aspiration et de traitement adaptée pour présenter un débit d'aspiration supérieur ou égal au débit d'air sec injecté dans le ou les tertres T dont les canalisations d'aspiration 10 sont raccordées à ladite unité d'aspiration 20 . L'unité d'aspiration est adaptée pour extraire, de l'air pollué aspiré, les gaz polluants afin de permettre un rejet à l'air libre de l'air aspiré nettoyé. [53] Selon l'exemple illustré l'unité d'aspiration et de traitement 20 comprend un échangeur de chaleur 21 qui est adapté pour permettre un échange de chaleur entre l'air pollué aspiré et l'air intérieur de l'enceinte de traitement. Dans le cas présent, l'échangeur de chaleur 21 est placé à l'extérieur de l'enceinte de traitement E et se trouve traversé par l'air extérieur qui est dirigée vers l'intérieur de l'enceinte de traitement E en raison de sa mise en dépression comme cela apparaitra par la suite. Bien entendu, l'échangeur de chaleur 21 pourrait, également, être disposé à l'intérieur de l'enceinte de traitement E et comprendre des moyens de ventilation assurant une circulation forcée de l'air de l'enceinte de traitement E. [54] En sortie de l'échangeur de chaleur 21, les gaz pollués aspirés sont dirigés vers des moyens de traitements 22 qui sont adaptés pour détruire et/ou capter les gaz polluants véhiculés par l'air aspiré. Ces moyens de traitement 22 peuvent, par exemple, comprendre une ou plusieurs unités d'oxydation catalytique et/ou des filtres à charbon actif adaptés pour capter les gaz polluants. Après traitement l'air, débarrassé de la majorité des polluants qu'il contenait, est rejeté dans l'atmosphère comme indiqué par la flèche F3. [55] Afin de limiter au maximum le risque de rejet de polluants dans l'atmosphère, l'enceinte de traitement E est placée en légère dépression. A cet effet, il est mis en oeuvre une unité de ventilation 25 qui aspire, par des gaines 26, l'air intérieur de l'enceinte de traitement E. L'unité de ventilation 25 est alors équipée de moyens de filtration et/ou de traitement permettant d'éliminer, avant dans l'atmosphère, les gaz polluants de l'air prélevé dans l'enceinte de traitement E. Il est à noter que l'unité de ventilation 25 peut alors être raccordée à unité d'aspiration 22 de manière à utiliser les moyens de traitement et de dépollution de cette dernière. [56] Dans une forme préférée de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, après constitution du ou des tertres de traitement T, il est procédé à une première étape d'injection d'air sec froid sous pression dans chaque tertre de traitement. L'air sec ainsi éjecté est dit froid en ce qu'il n'est pas réchauffé après sa sortie l'installation de production 3. L'air sec froid injecté présente de préférence une teneur en humidité de l'ordre de 3% et une pression de l'ordre de 1 à 2 bars. [57] Cette première étape d'injection d'air sec froid se déroule pendant une durée de l'ordre de plusieurs jours voire de plusieurs semaines de manière à éliminer une partie de l'humidité de la terre polluée à traiter tout en favorisant d'éventuels phénomènes de dégradation biologique des polluants par la flore autochtone de la terre polluée ou, le cas échéant, par une flore qui y aura été incorporée lors du malaxage avant érection du tertre de traitement. [58] Après la première étape d'injection d'air sec sous pression, il est procédé à une étape d'injection d'air sec chaud. Au cours de cette étape, l'air sec injecté présente une teneur en humidité de l'ordre de 1% et une pression d'injection de l'ordre de 1 à 3 bars. De plus l'air sec injecté dans cette étape est réchauffé à une température supérieure à 100 °C et de préférence de l'ordre de 400°C. [59] Cette étape d'injection d'air sec d'air sec chaud sous pression est, de préférence, menée pendant au moins une durée suffisante pour amener la température de la surface externe du tertre T, notamment au niveau des canalisations d'aspiration 10, à une température supérieure ou égale à 40 °C. Il est à noter que pendant la phase d'injection d'air chaud sous pression, la bâche isolation 13 limite les déperditions par rayonnement de la chaleur du tertre de traitement T. De plus, la mise en ouvre de l'échangeur 21 de chaleur entre l'air intérieur de l'enceinte de traitement E et l'air pollué aspiré en direction de l'unité d'aspiration 22 contribue à récupérer les calories de l'air aspiré pour chauffer l'enceinte de traitement E et donc limiter plus encore les déperditions thermiques au niveau de surface du tertre de traitement T. [60] La phase d'injection d'air chaud sous pression possède une durée de plusieurs semaines. La durée de l'étape d'injection d'air sec chaud sous pression pourra être notamment déterminée en fonction de la concentration des polluants dans l'air aspiré par les canalisations 10. [61] En plus, d'assurer la désorption des COV, le chauffage du sol ou de la terre polluée permet d'induire une dégradation des phtalates présents dans cette dernière. Le tableau ci-dessous montre les résultats de test menés pendant une durée d'au plus quinze jours avec ou sans chauffage et/ou avec ou sans adjonction de chaux vive en % en poids du sol ou de la terre polluée par du DEHP. Les valeurs indiquées sont exprimées en mg de DEHP par kg de sol ou de terre traité. Température Ambiante 40°C 50°C 80°C 100°C 150°C 0°/0 chaux 770 252 110 106 57 ND 1% chaux 767 - - 2% chaux 148 17 - 4°/0 chaux 727 80 - ND 100/0 chaux - ND 12% chaux 559 ND : Non détecté Non analysé Il apparaît donc qu'avec une température moyenne du tertre supérieure ou égale à 40°C et une durée de traitement supérieure à 15 jours il est possible de dégrader la majeure partie des phtalates présents dans le tertre dans la mesure où la température à l'intérieure de celui-ci est bien supérieure à 40°C. [62] Après l'étape d'injection d'air chaud sous pression, il est procédé à une deuxième étape d'injection d'air sec froid menée dans les mêmes conditions que la première étape d'injection d'air sec froid. Cette deuxième étape d'injection d'air sec froid, qui est menée pendant une durée de quelques jours voire de quelques semaines, vise à mettre à profit l'inertie thermique du tertre de traitement T pour poursuivre l'évacuation des gaz polluants dont la désorption se poursuit au fur et à mesure du refroidissement du tertre de traitement T. [63] Au terme de l'ensemble du traitement, les terres qui étaient polluées se trouvent débarrassées de la majorité des polluants volatils tels que les composés organiques volatils (COV). [64] Dans l'exemple de mise en oeuvre décrit précédemment, les différentes opérations sont réalisées dans des enceintes de confinement. Cependant, de telles enceintes de traitement ne sont pas nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Ainsi, le tertre de traitement peut être mis en place en espace ouvert non confiné. [65] De même, il doit être noté que le traitement selon l'invention par injection d'air sec dans les terres polluées n'est pas nécessairement effectué dans des tertres de traitement peut mais peut être réalisé par l'injection in situ d'air sec chaud et/ou froid. Ce traitement s'effectue alors sans déplacement de l'ensemble de la terre polluée à traiter. [66] À cet effet, et comme le montre la figure 3, il est effectué des forages dans le sol pollué afin d'y insérer au moins un drain 30 d'injection d'air et au moins un drain 31 d'aspiration d'air. Le nombre de drains d'injection 30 et de drains d'aspiration 31 ainsi que leurs distances et alors fonction de la nature du sol pollué notamment sa perméabilité à l'air et son degré de pollution. Le ou les drains d'injection 30 sont alors raccordés par l'installation de fourniture d'air sous pression 3 telle que décrite précédemment en relation avec la figure 1 tandis que le ou les drains d'aspiration 31 sont raccordés à l'installation d'aspiration 22 tel qu'également décrit en relation avec la figure 1. L'adjonction de l'agent d'augmentation de pH peut alors être effectuée sous une forme aqueuse par arrosage des sols pollués. [67] Les phases de traitement se déroulent alors comme décrit pour le tertre de traitement. La pression de l'est un de traitement injecté et pouvant alors être supérieur à celle mise en oeuvre pour le tertre de traitement afin de tenir compte de la compacité de la terre polluée et qui n'a pas été déplacé. Par ailleurs, l'aspiration effectuée au niveau des drains d'aspiration 31 est réalisée de manière à aspirés 20 % d'air en plus que la quantité d'air injectée de manière que la pression à l'intérieur des drains d'aspiration 31 soit toujours inférieure à la pression atmosphérique. [68] Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées à l'invention dans le cadre des revendications annexées.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage à une température supérieure ou égale à 40°C.
  2. 2. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage à une température comprise entre 40°C et 500°C et, de préférence, entre 70°C et 150°C
  3. 3. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le sol à traiter est maintenu à une température comprise entre 40°C et 150°C pendant une durée comprise entre 1 jours et 60 jours.
  4. 4. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement au chauffage, une étape de mélange du sol pollué avec un agent d'augmentation du pH.
  5. 5. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication précédente caractérisé en ce que l'agent d'augmentation du pH est choisi parmi : la chaux vive ou éteinte, la magnésie, les hydroxydes, phosphates et carbonates de sodium, de potassium ou d'ammonium ou des mélanges de celles-ci.
  6. 6. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication 5, caractérisé en ce que le sol à traiter est mélangé avec une quantité chaux vive comprise entre 1% et 12 % en poids du sol à traiter.
  7. 7. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication 6, caractérisé en ce que le sol à traiter est mélangé avec une quantité de chaux vive comprise entre 2% et 4% de chaux vive en poids de du sol à traiter et maintenu à une température comprise entre 80°C et 150°C pendant une durée comprise entre 1 jours et 60 jours.
  8. 8. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication 6, caractérisé en ce que la durée de maintien, à une température comprise entre 80°C et 150°C, est comprise entre 1 jour et 5 jours.
  9. 9. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'étape de chauffage fait intervenir une injection d'air sec présentant : - une teneur en eau inférieure ou égale à 3% en masse et de préférence inférieure ou égale à 1% en masse - une température comprise entre 40°C et 500°C et de préférence supérieure ou égale à 80°C.
  10. 10. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication précédente caractérisé en ce que la pression d'injection de l'air sec est supérieure à 109 kPa et de préférence supérieure à 218 kPa.
  11. 11. Procédé de traitement d'un sol pollué par des phtalates selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'injection d'air sec froid préalablement à l'étape de chauffage, l'air sec froid injecté présentant, d'une part, une teneur en eau inférieure ou égale à 3% en masse et de préférence inférieure ou égale à 1% en masse et, d'autre part, une température inférieure ou égale à 40°C.
  12. 12. Procédé de traitement selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que l'étape d'injection d'air sec chaud est conduite pendant au moins une durée suffisante pour que l'augmentation de température moyenne du sol traité soit supérieure ou égale à 40°C et de préférence supérieure à 80°C.
  13. 13. Procédé de traitement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'injection d'air est effectuée « in situ » dans le sol pollué en place dans lequel sont aménagés des drains d'injection.
  14. 14. Procédé de traitement selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement à l'injection d'air sec, les étapes suivantes : - excavation de la terre constitutive du sol pollué, - érection d'un tertre de traitement avec la terre polluée excavée, le tertre de traitement refermant des moyens d'injection de l'air sec dans la masse de terre qui le constitue.
  15. 15. Procédé de traitement selon la revendication 14, caractérisé en ce que la terre polluée excavée fait l'objet d'un malaxage préalablement à l'érection du tertre de traitement.
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