La présente invention porte sur un dispositif interactif permettant une immersion d'un utilisateur- dans un programme diffusé de façon collective sur un premier média, par la présentation d'éléments de ce programme sur un terminal propre à cet utilisateur.
Un tel dispositif interactif peut par exemple être utilisé lors de la diffusion d'un programme à la télévision, les utilisateurs souhaitant participer à distance se connectant sur un terminal connecté à Internet, par exemple une tablette tactile. Le programme diffusé par le biais de ce dispositif interactif peut se consommer sur un seul de ces médias, ou sur lo les deux simultanément. On comprend que ces programmes peuvent être aussi bien des jeux (dans lesquels l'utilisateur devient joueur), des documentaires (dans lesquels l'utilisateur peut récupérer des contenus complémentaires, c'est-à-dire obtenir les informations de base du programme sous plusieurs 15 formes, ou obtenir des informations complémentaires) ou encore des fictions (dans lesquelles l'utilisateur peut approfondir des points secondaires qui peuvent l'intéresser sans qu'ils soient jugés primordiaux par le réalisateur de cette fiction). Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un dispositif 20 interactif qui permette une forte immersion de l'utilisateur dans le programme télévisé, en lui permettant de visualiser sur son terminal des images individuelles distinctes des images collectives pour sa meilleure implication dans le programme diffusé. Le dispositif consiste à faire cohabiter deux écrans, avec un écran de télévision sur lequel passe une 25 émission à diffusion publique, commune à tout utilisateur et l'écran d'un terminal propre à l'utilisateur qui lui diffuse une image complémentaire à la première pour que l'utilisateur ait l'impression sur ce deuxième écran de voir l'émission de l'intérieur. Un utilisateur reçoit les mêmes images sur son téléviseur qu'un autre utilisateur, mais les images affichées par son terminal peuvent varier par rapport aux images affichées, par le terminal de l'autre utilisateur. Ainsi, il convient de ne pas dupliquer les images diffusées sur la télévision sur ce deuxième écran, mais bien de fabriquer d'autres images et de les projeter sur le terminal à un instant opportun pour que chaque utilisateur puisse vivre à sa manière le programme de l'intérieur. A cet effet, selon des caractéristiques particulièrement avantageuses de l'invention, chaque terminal comporte une application io téléchargée préalablement à la diffusion du programme qui est adaptée à recevoir et stocker en local des images personnelles ou qui peut contenir les moyens nécessaires à la production en local de ces images personnelles. Des moyens de saisie d'information sont adaptés à créer une donnée d'information relative au déclenchement d'un événement 15 déterminé dans le programme diffusé et un serveur est adapté à recevoir les données d'information et à les envoyer vers le terminal pour commander la diffusion en local des images personnelles correspondant à cet événement déterminé. Ainsi, l'invention vise à proposer un dispositif interactif qui 20 génère des images personnelles spécifiques sur le terminal pour permettre une immersion totale, et ce sur des terminaux existants par ailleurs, la seule condition étant que ce terminal soit connecté à un réseau de communication à accès public comme Internet. Il est important de noter que le dispositif selon l'invention est adapté à s'appliquer avec du matériel 25 déjà existant aussi bien pour les terminaux que pour les téléviseurs et qu'il n'est pas nécessaire de développer un nouveau matériel pour cela. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comporte des premiers moyens pour la synchronisation de chaque terminal avec le programme diffusé sur l'écran de télévision, à un temps déterminé correspondant à un temps de référence de ladite application auquel &ajoute > le temps de décalage d'apparition de l'image sur l'écran de télévision. Ainsi, on permet une bonne immersion de l'utilisateur en s'assurant que les images personnelles qu'il reçoit sur son terminal de façon complémentaire à celles diffusées sur le téléviseur ne soient pas décalées par rapport à la temporalité du programme. A titre d'exemple, il importe en effet qu'au moment où le public applaudit dans le programme télévisé tel qu'il apparaît sur le téléviseur de l'utilisateur, celui-ci puisse 10 voir des images du public en train d'applaudir sans un temps de réaction de plusieurs secondes. Pour certains types de programme diffusé, et par exemple pour des épreuves chronométrées dans lesquelles un temps donné est accordé à l'utilisateur pour mener à bien l'épreuve (que ce soit répondre à une 15 question, chercher un élément caché dans un décor, etc...), les terminaux doivent en outre impérativement être synchronisés entre eux pour que chaque utilisateur ait les mêmes chances de gagner qu'un autre utilisateur. Dans ce cas, une synchronisation se faisant par rapport au programme diffusé implique des problèmes potentiels du fait des délais de 20 compression numérique du programme télédiffusé. En effet, compte tenu de la diffusion numérique du programme audiovisuel et du temps de compression numérique, il n'existe plus de simultanéité de la diffusion de l'image TV sur les postes d'une même région. Il peut exister un décalage pouvant aller jusqu'à dix secondes ou plus entre l'instant de diffusion par 25 la chaîne en régie finale d'une image et son apparition sur le téléviseur d'un spectateur. Dans ce contexte, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif comporte des seconds moyens pour la synchronisation des terminaux entre eux, à un temps déterminé correspondant à un temps de référence de ladite application commune à chaque terminal, indépendamment de la diffusion du programme télévisé. Ainsi, on peut traiter de façon séparée la synchronisation des terminaux entre eux et la synchronisation individuelle de chaque terminal avec le téléviseur. On dissocie de la sorte le traitement de l'immersion de l'utilisateur, pour laquelle ii convient que le terminal propre à l'utilisateur soit synchronisé avec l'image diffusée sur le téléviseur, quel que soit le décalage temporel de celui-ci, et le traitement de l'équité des programmes quand ceux-ci nécessitent une action chronométrée de l'utilisateur. io L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un programme interactif dans lequel un programme télévisé standard est diffusé sur un premier écran tandis que des images déterminées distinctes de celles diffusées sur le premier écran sont projetées localement sur un écran d'un terminal connecté à Internet. Dans une première étape, on 15 pointe des événements de ce programme télévisé, puis on envoie des données d'information relatives aux évènements pointés sur les terminaux d'utilisateurs préalablement inscrits sur le site du programme via Internet. On fait déclencher par l'arrivée desdites données d'information la diffusion d'images enregistrées ou produites en local sur le terminal par 20 l'intermédiaire d'un programme téléchargé sur le terminal lors de l'inscription. Et on synchronise individuellement chaque terminal, par rapport au programme diffusé sur le premier écran de manière à ce que les images diffusées localement sur le terminal correspondent dans le temps aux images diffusées sur le premier écran. 25 Selon différentes caractéristiques de l'invention, on peut synchroniser en outre chaque terminal par rapport à un temps de référence, de sorte qu'on réalise deux synchronisations différentes. On peut ainsi dissocier, dans un programme de compétition chronométrée, des éléments de la compétition qu'il s'agit de fournir au même moment pour chaque utilisateur des éléments purement visuels. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 3, dans lesquelles la figure 1 représente schématiquement le dispositif interactif selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique d'un procédé d'utilisation du dispositif interactif selon l'invention ; to - et la figure 3 est une représentation schématique de l'enchaînement chronologique des actions déclenchées sur les différents composants du dispositif interactif pour un événement donné. On va par la suite décrire en détails, et en s'appuyant sur les 15 figures 1 et 2, un mode de réalisation de l'invention dans le cadre d'une application particulière à un programme télévisé dans lequel ont lieu des épreuves chronométrées, et par exemple une émission de jeu à questions auxquelles il faut répondre dans un délai imparti. L'émission est réalisée pour sa diffusion en direct ou en différé 20 sur des téléviseurs 2. On va décrire par la suite les moyens mis en oeuvre pour la diffusion d'une émission incorporant des images virtuelles et notamment des avatars représentant les candidats. Les utilisateurs peuvent depuis chez eux s'inscrire pour participer à l'émission par l'intermédiaire d'un terminal 4 connecté à un 25 réseau de communication à accès public 6, de type Internet.
Ces utilisateurs se retrouvent alors immergés dans l'émission par la diffusion d'images personnelles sur ce terminal pendant la projection collective d'images publiques. Des moyens particuliers sont mis en oeuvre pour que d'une part des images de qualité puissent être diffusées sur le terminal de la façon la plus réactive possible et pour que d'autre part ces images propres au terminal soient synchronisées avec les images standard diffusées sur le téléviseur, de manière à dans les deux cas permettre une véritable immersion de l'utilisateur. En outre, ces utilisateurs peuvent participer au jeu, et non plus lo être seulement téléspectateurs, en répondant aux questions sur leur terminal comme s'ils étaient sur le plateau de l'émission. Des moyens particuliers sont prévus pour préserver l'équité du jeu de sorte que la participation à distance ne soit ni pénalisante, ni avantageuse par rapport à une participation sur le plateau, et ce dans le contexte décrit ci-dessus 15 de terminaux synchronisés avec une émission diffusée sur le téléviseur pour la bonne immersion de l'utilisateur. On va décrire dans un premier temps les moyens mis en oeuvre pour la réalisation de l'émission, ici une émission dans laquelle un présentateur évolue dans un plateau virtuel, entouré d'avatars 20 représentant les internantes. Un avatar peut être choisi pour être le candidat principal, invité à rejoindre l'animateur au centre du plateau. Ces moyens comportent un dispositif de production d'images virtuelles, adapté à communiquer d'une part avec des terminaux propres à chaque utilisateur via une connexion Internet, et d'autre part avec des 25 caméras virtuelles 8 placées à proximité d'un plateau d'enregistrement 10. Par ailleurs, une régie son 12 et une régie vidéo 14 permettent de façon connue et non décrite en détail par la suite la réalisation d'une émission télévisée à diffusion publique. Une régie de diffusion 16 s'assure de la bonne diffusion du programme. Si l'émission est diffusée en direct, les images de l'émission sont transmises par liaison directe 18 vers cette régie de diffusion pour une diffusion immédiate vers les téléviseurs. Si l'émission est en différée, les images sont enregistrées sur un support vidéo 20 pour une diffusion ultérieure. s Le dispositif de production comporte un serveur de production 22 autonome qui d'une part contient des images d'avatars, personnalisés ou non, et qui d'autre part stocke et gère les images virtuelles finies créées par des caméras virtuelles sur la base des images d'avatars et des images du plateau d'enregistrement. lo L'émission est filmée sur un plateau d'enregistrement dans lequel le présentateur se déplace devant un fond vert. Il a devant lui des écrans de contrôle 24 qui diffusent des images virtuelles, et notamment un écran sur lequel est diffusée une image de l'avatar du candidat principal ou des avatars représentant le public, pour qu'il puisse interagir avec eux. 15 Des postes d'animation virtuelle 26 sont prévus, dans lesquels un écran de contrôle et un ordinateur sont utilisés par des professionnels de l'animation virtuelle pour créer le mouvement des avatars en fonction de ce qui se passe autour d'eux. On prévoit des moyens pour automatiser le mouvement des lèvres de l'avatar en fonction. 20 Des moyens de détourage de l'image sur fond vert et des moyens de mélange de l'image détourée et des images virtuelles partielles représentant les avatars seuls, animés ou non, sont utilisés pour générer des images virtuelles finies combinant par exemple le présentateur et un avatar sur un fond représentant le plateau. 25 Lés caméras virtuelles créent ainsi des images virtuelles finies, prêtes à être intégrées dans l'émission, et le réalisateur dans la régie vidéo choisit parmi ces images virtuelles finies pour la réalisation de son émission.
On comprendra ci-après que toutes les images nécessaires à la diffusion des images personnelles sur chaque terminal vont également être envoyées vers le terminal de l'utilisateur pour être disponibles localement pour leur affichage sur l'écran du terminal. Le serveur de production comporte en outre une horloge 27 qui va servir de référence pour les différents moyens de synchronisation décrits par la suite. Selon l'invention, le serveur de production collecte et organise les données de l'émission en associant, dans une première base 28, 10 chaque image ou suite d'images à un évènement déterminé parmi une liste exhaustive établie par avance. A titre d'exemple, tel qu'il sera repris par la suite en fil rouge dans la description, pour un événement "applaudissement du public", le serveur de production a stocké des images du public composé d'avatars applaudissant, avec des plans serrés 15 pour chacun des avatars correspondant à un utilisateur connecté. Le réalisateur ne peut diffuser tous ces plans mais ils sont disponibles pour le dispositif interactif selon l'invention. Le serveur de production collecte des événements et il les restitue aux autres composants du dispositif, avec une fonction de 20 distribution en temps réel de l'information vers les caméras virtuelles, les postes d'animation et les écrans de contrôle via le réseau local ou vers les terminaux via le serveur d'exploitation, et avec une fonction d'enregistrement et d'organisation chronologique de toutes ces informations dans le cadre d'une diffusion en différé. 25 Le serveur de production comporte une deuxième base de données 30 qui renferme la liste des différents utilisateurs et leurs caractéristiques, comme la personnalisation de leur avatar ou les souhaits d'images qu'ils souhaitent recevoir sur leur terminal.
Un serveur d'exploitation 32 hébergé sur Internet est adossé au serveur de production. Les bases de données sont répliquées entre ces deux serveurs. Les deux serveurs partagent en outre la même horloge 27 de manière à se référencer de la même façon par rapport au déroulement de l'émission et à l'affichage d'images personnelles sur le terminal. Un réseau local 34 à très haut débit (par exemple un réseau à 1Go ou un réseau fibre optique) relie le serveur de production au serveur d'exploitation et aux caméras virtuelles et ordinateurs associés au serveur de production de manière à garantir l'instantanéité et la simultanéité de 10 l'affichage. On effectue lors de la réalisation de l'émission (étape El, figure 2) un pointage (étape E2) de chacun des évènements (applaudissement, discussion du présentateur avec un candidat, lancement d'une des questions...) de la liste exhaustive établie dont il a été question 15 précédemment, lorsqu'ils apparaissent effectivement dans l'émission. Le pointage d'un événement est réalisé par des moyens de saisie actionnés par un opérateur pilote 35 ou un des responsables des postes d'animation par exemple, qui appuie sur le bouton préprogrammé correspondant à l'événement qui apparaît dans l'émission, de sorte qu'une 20 donnée d'information de l'apparition de l'événement est alors envoyée (étape E3) vers le serveur de production. Si l'émission est diffusée en direct (étape E4), les évènements sont transmis immédiatement aux terminaux via une liaison directe 36 entre le serveur de production et le serveur d'exploitation. Si l'émission est 25 enregistrée, le serveur de production classe ces informations en un script temporel puis le transforme en un fichier XML 39. Lors de la diffusion ultérieure de l'émission, on fait partir simultanément le support vidéo de l'émission pour sa diffusion télévisée en différé et le fichier XML de manière à ce: que les données d'information relatives à l'apparition d'événements soient lues en même temps que l'événement correspondant se produit sur le support vidéo enregistré, et on renseigne l'instant Tz de ces lancements simultanés pour organiser la chronologie de ces événements à partir de cet instant de lancement. Dans l'exemple utilisé précédemment, dès que l'événement "applaudissement du public" se produit dans l'émission, une donnée d'information est envoyée vers le serveur de production qui relaie cette donnée relative à l'apparition de cet évènement vers les terminaux via le io serveur d'exploitation et Internet. On va maintenant décrire les moyens mis en oeuvre pour la diffusion des images virtuelles personnelles sur les 'terminaux des utilisateurs de manière à assurer l'immersion de ces utilisateurs dans le programme télévisé collectif. 15 Chaque utilisateur doit posséder chez lui deux écrans, un téléviseur 2 et un terminal 4 connecté à Internet. On peut observer que le dispositif selon l'invention peut s'appliquer sur du matériel existant, qui ne nécessite pas de caractéristiques techniques nouvelles. Le terminal pourra tout aussi bien être une tablette tactile, un téléphone portable ou un 20 ordinateur dès lors que ce terminal est connecté à Internet,qu'il peut recevoir des applications en téléchargement et qu'il possède les caractéristiques techniques requises. L'utilisateur doit passer par une étape préalable d'inscription (étape EO) sur un site. Internet associé à l'émission diffusée et hébergé sur 25 le serveur d'exploitation. Lors de l'inscription, l'utilisateur doit remplir des informations personnelles pour valider son engagement. Il peut également configurer la façon dont il va utiliser le programme sur son terminal. Par exemple, il peut préciser le type d'images virtuelles personnelles, qu'il souhaite voir s'afficher sur son terminal au cours de la diffusion télévisée publique de l'émission. L'utilisateur peut également configurer son avatar.: Dans ce cas, les données de configuration sont retournées vers le serveur de production, qui fabrique des images virtuelles intégrant ces données. L'utilisateur peut également préciser les coordonnées d'un 'autre joueur pour établir un lien entre les deux comptes utilisateurs. Des images d'un public virtuel peuvent désormais intégrer l'avatar spécifique de l'utilisateur connecté et si celui-ci est choisi pour être le candidat principal, c'est cet avatar spécifique qui est présenté en w face du présentateur et animé par un marionnettiste, en fonction des paroles de l'utilisateur par exemple. Lorsque l'inscription est finie, une application 36 est téléchargée localement sur le terminal (étape E5). L'application comporte une base de données comportant des images virtuelles et une liste exhaustive des 15 évènements identifiés comme pouvant apparaître lors de la diffusion de l'émission. Pour chacun de ces évènements, une ou plusieurs images sont générées ou diffusées. On stocke en local les images finies, prêtes à être diffusées. De la sorte, le terminal est adapté à diffuser sur son écran des images qui 20 permettent une immersion de l'utilisateur, comme par exemple des vues du public ou du plateau depuis des angles de vue différents de ceux diffusés sur la télévision. Comme cela sera décrit ci-après, l'application est adaptée à diffuser des images personnelles en local, en se référant erhorloge du 25 serveur de production dans le cas d'une émission en direct et au script temporel qu'il génère dans le cas d'une diffusion en différé. L'application peut stocker des images prévues pour attendre le début de l'émission sur le terminal après l'inscription de l'utilisateur. A titre d'exemple, ces images peuvent représenter le public se remplissant, peu à peu, ou être une vidéo pré enregistrée de l'animateur se préparant à l'émission. L'application se réfère à l'horloge qu'elle a en commun avec le serveur de production pour évaluer le début de l'émission et distiller ces images dans le bon temps. Dès le commencement de l'émission, des données d'information relative à l'apparition d'évènements sont envoyées vers l'application téléchargée sur le terminal. Les images correspondantes sont déterminées par l'application (étape E6) en fonction des choix d'utilisateur lors de 10 l'inscription et elles sont affichées sur l'écran du terminal (étape E7). Pour reprendre l'exemple de l'événement "applaudissement du public", l'utilisateur peut voir apparaître sur son terminal un plan rapproché autour de sa place dans les gradins, avec ses voisins virtuels, ou un plan serré de l'avatar spécifique d'un autre utilisateur qu'il aura identifié lors de son 15 inscription. Selon l'invention, ce n'est pas du contenu qui est transmis à chaque événement en direction du terminal pour qu'il soit affiché mais c'est uniquement des données d'information de l'apparition de cet événement qui est transmise vers l'application chargée sur le terminal, le 20 contenu étant déjà présent en local dans le terminal et en attente d'être déclenché. Ce sont l'arrivée sur le terminal des données d'information relatives à l'apparition d'un évènement spécifique et la prise en compte de ces informations par l'application téléchargée sur le terminal qui commandent le déclenchement du contenu (animations, images virtuelles, 25 vidéos) présent ou généré en local sur le terminal avant l'Étpparition de l'événement. Avantageusement, le fait de dissocier d'une part l'envoi de données d'informations propres à l'apparition d'un évènement et d'autre part l'envoi d'images virtuelles pour qu'elles soient présentes clans le terminal avant l'échange d'information entre les serveurs et les terminaux permet de gérer une immersion avec des images détaillées sans que l'échange au moment de l'apparition de l'évènement dans le- programme télévisé, soit trop lourd et ne pénalise le temps d'affichage des images personnelles sur le terminal suite à la diffusion des images putAiques. On comprend que la taille des images téléchargées localement ne peut être ajustée pour trouver un compromis entre la taille des images à afficher et le niveau de détail minimum pour que l'utilisateur s'implique dans cette représentation virtuelle sans tenir compte du volume des io données à transmettre puisque les images lourdes sont poussées vers le terminal en temps masqué, avant l'apparition de l'évènement. Au moment de l'apparition d'un événement, seule une donnée d'information représentant quelques lignes de code transite entre les serveurs d'exploitation et le terminal, ce qui assure une réactivité optimale 15 et permet une synchronisation parfaite sans devoir sacrifier la qualité des images affichées sur le terminal. Il est en effet particulièrement important pour l'immersion la plus efficace possible que les images apparaissant sur le terminal correspondent, dans le temps, aux événements que voit l'utilisateur par 20 ailleurs sur la télévision. Par exemple, il faut que l'image stockée en local de spectateurs qui applaudissent apparaisse sur le terminal juste après que l'animateur ait demandé des applaudissements dans le programme diffusé et qu'il n'y ait pas de décalage dans le temps. Le fait de prévoir des moyens pour réaliser séparément l'envoi rapide de données 25 d'information et le stockage préalable en local d'images 'permet une vitesse d'échange adaptée à un bonne synchronisation entre le terminal et la télévision.
Mais, comme cela .a été décrit précédemment, les délais de compression numérique du programme télédiffusé impliquent qu'il n'existe plus de simultanéité de la diffusion de l'image TV sur les ;,ostes d'une même région. Il peut exister un décalage pouvant aller jusqurà plus de dix secondes entre l'instant de diffusion d'une image par la régide diffusion et son apparition sur le téléviseur d'un spectateur. Un événement de l'émission qui se produit lors de la réalisation de l'émission à un instant T selon l'horloge de référence du serveur de production apparaît alors sur les téléviseurs à un instant "T+At" selon io cette même horloge de référence, ce "Lit" étant représentatif du décalage pouvant varier d'un téléviseur à un autre. On prévoit alors selon l'invention des premiers moyens de synchronisation 38 entre le téléviseur et le terminal, pour que les images virtuelles personnelles qui correspondent à cet événement se produisant à 15 l'instant T soient affichées sur le terminal selon l'horloge interne de l'application, qui est alignée sur l'horloge de référence, à l'instant "T-FLt" et non pas à l'instant "T", de manière à ce que les images personnelles soient affichées non pas au moment où l'événement se produit lors de la réalisation de l'émission, mais bien au moment où l'événement est diffusé 20 sur le téléviseur. A titre d'exemple (étape E8), ces premiers moyens de synchronisation comportent les moyens pour créer une séquence de calage temporel par le serveur de production et l'application, et pour intégrer cette séquence dans l'émission diffusée publiquement sur la télévision, avantageusement lors d'un moment de transition cle l'émission, de manière à ce que l'utilisateur puisse caler son application manuellernent en cliquant sur un bouton adéquat présent sur or.i terminal. A cet effet, l'application indique un évènement qui va se produire dans les secondes qui suivent (affichage d'un élément dans l'émission à un moment donné), en se référant à l'horloge commune que l'application et le serveur partagent, et éventuellement à l'instant de lancement Tz de la diffusion en différé. L'utilisateur devra appuyer sur le bouton-au moment ou l'évènement apparaît sur son écran de télévision. L'application fait 5 l'acquisition du temps Tx auquel l'utilisateur a appuyé sur le bouton et des moyens de calcul de cette application compare le temps Tx au temps Ty auquel l'élément a été affiché par la régie de diffusion. Il est donc possible de déterminer un décalage LT , et donc de synchroniser les évènements qui se produisent sur le terminal personnel avec les évènements qui se fo déclenchent sur le téléviseur en fonction de ce décalage. Ces moyens manuels peuvent être complétés par des moyens automatiques fonctionnant sur le même principe si un lien filaire ou non filaire est établi entre le téléviseur et le terminal connecté à Internet. Le signe de synchronisation est alors intégré à la diffusion collective de l'émission et 15 ce signal est transmis du téléviseur à l'application en temps réel. A titre d'exemple, si l'action a été réalisée par l'utilisateur à "T+Tx", alors qu'il avait été prévu que ce soit à "T+Ty", le serveur de production va tenir compte du décalage temporel de "ET = Tx-Ty" à chaque fois qu'il souhaitera qu'une image affichée sur le terminal soit 20 synchronisée avec une image sur l'écran de télévision, soit en retardant de LS,T l'envoi de la donnée d'information relative à l'apparition d'un événement, soit en retardant de LT la diffusion des images personnelles sur le terminal suite à la réception de la donnée d'information correspondante.
25 On va maintenant décrire un cas particulier de l'invention , lorsque des épreuves chronométrées sont prévues. Comme cela a été évoque précédemment, ces épreuves chronométrées prennent ici la forme de questions auxquelles il faut répondre dans un délai imparti. Il sera compris que d'autres types d'épreuves chronométrées pourront faire l'objet de l'application de l'invention, et par exemple des épreuves de type quête au trésor, dans laquelle il faut retrouver un objet dans un décor dans un temps imparti. Ces épreuves sont envoyées simultanément à chaque terminal à un moment déterminé, choisi pour respecter certaines règles d'équité. Les questions doivent apparaître sur le terminal de chaque utilisateur avant qu'elles n'apparaissent sur le téléviseur et l'utilisateur doit avoir effectué et complété l'épreuve avant que le résultat n'apparaisse sur le poste. En outre les épreuves doivent apparaître et se déclencher en même temps lo sur chacun des terminaux, de manière à ce qu'il ne puisse pas y avoir de communication entre les utilisateurs qui avantagerait celui qui voit apparaître l'épreuve plus tard sur son terminal. En effet, le décalage décrit précédemment entre l'instant de diffusion publique d'une image par la régie de diffusion et son apparition 15 sur l'écran de télévision d'un spectateur peut varier d'un téléviseur à l'autre. Deux utilisateurs ne doivent pas voir apparaître la question à des moments différents. Pour s'assurer du respect de ces règles d'équité en s'affranchissant des problèmes causés par les différences de vitesse de 20 connexion ou les horloges propres de chaque terminal, on met en oeuvre des seconds moyens de synchronisation 40 qui se réfèrent, non pas aux horloges des terminaux mais à un temps de référence commun aux applications téléchargées individuellement sur les terminaux, et commun au serveur d'exploitation qui gère automatiquement le lancement des 25 questions vers les terminaux. Cotte synchronisation par rapport au temps de eférence l'horloge du serveur d'exploitation permet de faire participer l'utilisateur en direct dans l'émission par téléphone. Il reçoit alors la question écrite sur son terminal simultanément au moment où H entend la question, par téléphone. H lui suffit de couper le son de la télévision; mais, il peut avantageusement garder l'image de la télévision de manière à voir son avatar en situation devant le présentateur. On comprend que selon l'invention, les moyens mis en oeuvre permettent la prise en compte de deux synchronisations à effectuer qui peuvent être contradictoires. D'une part, on souhaite que chaque terminal soit synchronisé avec le téléviseur associé, mais on ne souhaite pas êv-e, sujet aux variations de temps d'un téléviseur à l'autre dans certains cas io pour que chaque utilisateur puisse répondre en même temps.. Selon l'invention, on dissocie les éléments du jeu, relatifs à la question d'équité, et les éléments visuels, relatifs à l'immersion du jaueur, et on dissocie à cet effet les deux synchronisations évoquées ci-dessus. On va maintenant décrire, pour expliquer plus clairement les 15 différents moyens de synchronisation, une situation de jeu relative à titre d'exemple à l'arrivée de la quatrième question et à la promulgation de la réponse, en se référant notamment à la figure 3 sur laquelle trois lignes de temps sont représentées, une (figure 3a) représentant des actions se réalisant au niveau de: la production de l'émission, une (figure 3b) 20 représentant des actions diffusées sur le téléviseur, et une (figure 3c) représentant des actions se déroulant sur le terminal. Le serveur de production reçoit la donnée d'information relative au déclenchement dans l'émission de l'événement "lancement quatrième question" dès Ion-, que l'événefflent est pointé à l'instant Ti pïr l'opérateur 25 (étape S2, figure 3a) , et cette donnée d'information est reçue (étape S3) par chaque terminal connecté à Internet via le serveur d'exploitation et dont l'utilisateur s'est inscrit préalablement sur un site (étape E.0) à un instant TO. Grâce à la faible taille des données d'information échangées sur le réseau local à haut débit et sur Internet, ces actions sont faites instantan-ément à partir du moment où l'événement est pointé, à l'instant Ti. Le libellé est directement envoyé vers l'ensemble des terminaux en même temps, indifféremment de la synchronisation de chaque terminal avec son téléviseur associé. Chaque application téléchargée sur un terminal reçoit ainsi la donnée d'information qui comporte ici le libellé de la quatrième question et l'instant déterminé T2 auquel l'application doit afficher la question sur le terminal (étape S7). On comprendra que si io l'épreuve chronométrée avait été une chasse au trésor comme évoqué précédemment, tout le décor de la salle aurait été programmé en local dans l'application, et l'objet à trouver aurait été téléchargé en instantané au moment du lancement de l'épreuve, de sorte que là aussi, la taille du fichier qui transite entre le serveur et l'application est minime puisque les 15 décors sont déjà en local sur le terminal. Avantageusement, à cet instant où chaque terminal doit recevoir les données d'information en même temps, ie libellé des questions est transmis sous forme d'un fichier texte de faible taille car dénué de lignes de codes pour la réalisation du décor déjà résident dans le terminal, de telle sorte qu'il arrive sensiblement en 20 même temps sur tous les terminaux. Pour prendre en considération les différentes vitesses de connexion, l'instant T2 est déterminé par des moyens de calcul du dispositif interactif de l'invention pour prévoir un temps tampon pendant lequel chaque application installée sur un terminal est adaptée à garder le 's libellé reçu de manière à ce que chaque application délivre e libellé sur l'écran de terminal simultanément. Dans le même temps, le serveur de production retient l'image virtuelle intégrant la quatrième question avant de la projeter dans le programme télévisé (étape S4) jusqu'à un instant T3, qui doit être supérieur ou au moins égal à cet instant déterminé T2, afin d'être sur que quel que soit le téléviseur sur lequel est diffusée l'émission, la quatrième question est visible sur les téléviseurs (étape S10) à un instant T3+At, après l'apparition de la quatrième question sur les terminaux à l'instant déterminé T2. Ce sont ici les seconds moyens de synchronisation et le temps de référence commun des horloges de l'application et du serveur de production qui permettent de s'assurer que l'action prévue à l'instant T3 au niveau de la réalisation de l'émission se déroule bien après celle prévue à to l'instant T2 au niveau du terminal. On constate que lorsque le délai imparti pour répondre à la question dans l'émission est écoulé, il l'est également sur le terminal. L'événement suivant "réponse quatrième question" peut être déclenché (étape S11) sans prendre le risque que la réponse apparaisse sur le 15 téléviseur alors que des utilisateurs ont encore du temps pour répondre. Cet événement est pointé à un instant T4 et le serveur de production reçoit et transmet vers les terminaux la donnée d'information correspondante. L'application téléchargée reçoit la donnée d'information (étape S12) qui comporte ici le libellé de la réponse à la quatrième 20 question et l'instant auquel l'application doit afficher la réponse sur le terminal. Les premiers moyens de synchronisation 38 permettent alors d'assurer que cette réponse à la quatrième question n'est pas affichée instantanément de façon systématique sur le terminal mais que l'on prend 25 bien en compte l'éventuel: décalage At d'affichage des téléviseurs dû au délai de compression numérique pour une parfaite synchronisation de l'arrivée de la réponse sur le terminal et sur le téléviseur. Les premiers moyens de synchronisation tiendront compte du décalage pour commander l'affichage de la réponse.sur le terminal à un instant T4-At qui correspond au moment où la réponse va apparaître sur le téléviseur (étape S13). L'utilisateur prendra plaisir à voir apparaître la réponse sur son terminal (étape S14) en même temps qu'elle est donnée sur l'écran de télévision par le présentateur. Il importe peu ici que certains utilisateurs aient vu apparaître la réponse à la question avant d'autres utilisateurs, puisque cette réponse est donnée après un temps fixe, supérieure au temps octroyé pour répondre à la question. La description qui précède explique clairement comment lo l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés, et notamment de proposer une immersion de l'utilisateur dans un programme diffusé de façon standardisée à plusieurs téléspectateurs par l'apparition d'images personnelles sur un terminal propre à cet utilisateur. Cette immersion de l'utilisateur est continue tout au long de 15 l'émission et lorsque l'utilisateur a participé à une épreuve au cours de l'émission, il est encouragé par la diffusion de contenus complémentaires à continuer de s'intéresser au programme diffusé avant que n'arrive la réponse ou l'épreuve suivante. Ainsi, l'invention vise à proposer un programme crossmedia qui 20 offre des images spécifiques sur le terminal pour permettre une immersion totale, et ce sur des terminaux existants par ailleurs, la seule condition étant que ce terminal soit connecté à Internet et dispose des caractéristiques techniques requises. Il est important de noter que le programme crossmedia selon l'invention est adapté à s'appliquer avec du 25 matériel déjà existant et compatible, et qu'il n est pas nécessaire de générer un nouveau parc de matériel pour cela. L'invention est également particulière en ce qu'elle traite des problèmes de synchronisation, aussi bien pour fixer un temps de référence permettant de s'assurer que l'équité du jeu soit respectée, que pour lier dans le temps les images spécifiques sur le terminai et celles diffusées de façon générale sur les téléviseurs. Avantageusement dans l'invention, on dissocie les deux synchronisations. On se réfère pour cela à une temporalité par rapport à. l'horloge du serveur d'exploitation, et on l'utilise soit de façon stricte pour les questions d'équité, soit en additionnant un décalage propre à chaque téléviseur pour tout ce qui est relatif à l'immersion de l'utilisateur. On comprendra que le dispositif interactif peut être utilisé avec io différents types d'émissions télédiffusées, qu'elles soient différentes sur leur fond ou dans leur forme. Dans une variante non représentée, l'immersion du joueur peut se faire sans qu'il soit nécessaire de produire et de représenter des avatars. On pourra prévoir des extraits vidéos par exemple qui, conformément à ce qui a été précédemment présenté de 15 l'invention, seront chargés en amont localement dans le terminal et qui seront lancés en fonction des informations reçus du déclenchement des évènements. Également, dans une autre variante, l'application porte en local les moyens pour produire les images .à afficher sur le terminal. Les images 20 virtuelles finies ne sont pas stockées dans l'application contrairement à ce qui a été décrit précédemment, mais ce sont des images virtuelles partielles qui sont mises en forme par des moyens intégrés de production d'image. On peut noter que le principe de l'invention selon lequel on échange des données d'information entre un serveur et un terminal 25 personnel pour déclencher en local l'affichage d'images 'personnelles distinctes de celles diffusées sur le téléviseur reste le même Le serveur fournit toujours à chaque ordinateur connecté les informations nécessaires (les évènements déclenchés par la production, le mouvement des avatars,...) pour que chaque terminal puisse opérer en local et cette fois générer les images virtuelles correspondant à la scène telle qu'elle se déroule. D'autres variantes peuvent être envisagées et il en ressort que l'invention n'est pas limitée au mode de mise en oeuvre qui a été 5 spécifiquement décrit et représenté sur ies figures.