La présente invention concerne le domaine de l'éclairage et de la sécurité en milieu urbain et industriel. En particulier, l'invention concerne une installation d'éclairage en surplomb pour l'éclairage nocturne de bâtiments industriels et/ou d'habitation.
Dans le domaine de l'invention, on utilise depuis fort longtemps des projecteurs pour éclairer en surplomb, la nuit, la périphérie d'installations industrielle. De la même façon en milieu urbain, on utilise également les toits d'immeubles d'habitation pour fixer des projecteurs d'éclairage public qui s'étendent en surplomb des bâtiments pour éclairer la rue et les trottoirs au pied desdits bâtiments. Un inconvénient de ces installations d'éclairage en surplomb réside dans leur maintenance. En effet, il convient aux opérateurs de maintenance soit d'utiliser une nacelle, soit de monter sur les toits et d'opérer en rappel pour accéder aux projecteurs en surplomb. Dans les deux cas, les opérateurs agissent à plusieurs mètres au-dessus du sol, dans des conditions de stabilité et de sécurité précaires. Le but de la présente invention est de procurer une installation d'éclairage en surplomb qui permette une mise en place et une maintenance totalement sécurisée sur un toit de bâtiment.
A cet effet, la présente invention propose une installation d'éclairage en surplomb d'un bâtiment, notamment sur toiture, comportant un projecteur lumineux solidaire d'un mât de support équipé d'un dispositif d'ancrage au sol, caractérisée en ce que le dispositif d'ancrage au sol est de type autoportant comportant une embase d'appui plan du mât et un étai de stabilisation du mât solidaire de ce dernier en une première extrémité et coopérant avec une masse de contrepoids au niveau d'une seconde extrémité. Une telle installation est très simple à mettre en oeuvre sur une toiture plane de bâtiment comme le sont souvent les toits de bâtiments industriels et d'immeubles d'habitation afin d'éclairer en surplomb la périphérie de ces bâtiments. Elle est par ailleurs très simple à déplacer par un opérateur une fois mise en place sur la toiture, ce qui permet au dit opérateur de décaler l'installation du surplomb mural où elle est installée sur une zone de toiture plus sécurisée à l'écart du bord de toiture afin de procéder à des opérations de maintenance. Selon une caractéristique préférée de cette installation, l'étai de stabilisation est formé par une jambe de force solidaire de la base du mât et de son embase d'appui plan, ladite jambe de force s'étendant perpendiculairement au mât. De façon additionnelle, le dispositif d'ancrage du projecteur de l'installation comporte une équerre de renforcement rapportée entre le mât 10 de support du projecteur et la jambe de force. De façon avantageuse encore, l'embase d'appui plan du dispositif d'ancrage est constituée d'une platine métallique sur laquelle le mât de support du projecteur est fixé. Préférentiellement, la jambe de force est soudée sur la platine 15 métallique et sur le mât de support du projecteur lumineux. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le projecteur lumineux est monté sur un bras de déport pivotant sur le mât de support. Ainsi, il est possible de faire pivoter le projecteur sur son mât d'ancrage pour le ramener au-dessus du plan de sol (de toiture) ou le 20 dispositif d'ancrage de l'installation est positionné et ainsi de procéder aisément à la maintenance du projecteur en totale stabilité et sécurité sur le toit du bâtiment où l'installation d'éclairage est mise en place. Dans cette configuration, l'installation d'éclairage de l'invention est parfaitement nomade et peut être installée, déplacée et maintenue aisément et en sécurité à tout 25 moment. Néanmoins, une fois mise en place, l'installation ne nécessite plus d'être déplacée pour une maintenance sécurisée dans la mesure où il suffit de ramener le bras du projecteur au-dessus de la toiture pour procéder aux opérations de maintenance en toute sécurité. Pour encore améliorer la sécurisation des opérations de maintenance de 30 l'installation d'éclairage de l'invention, celle-ci comporte de préférence un garde-corps de protection périphérique au mât de support du projecteur pour assurer la sécurité d'un opérateur lors d'opérations de maintenance du projecteur. Lorsqu'un tel garde-corps est installé solidaire du mât d'ancrage du projecteur, l'installation n'a pas vocation à être déplacée et le bras de support du projecteur pivotable sur le mât suffit à garantir la maintenance sécurisée du projecteur.
Dans ce mode de réalisation, le garde-corps est avantageusement lui- aussi de type autoportant et en ce que le mât de support du projecteur forme un montant de fixation de lisses du garde-corps. Avantageusement encore dans ce mode de réalisation à garde-corps autoportant, le garde-corps comporte des montants solidaires à leur base d'une platine d'appui au sol et d'une jambe de force s'étendant depuis une première extrémité perpendiculairement au montant, ladite jambe de force coopérant en une seconde extrémité avec une masse de contrepoids, de préférence encore une masse amovible. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-15 dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. Sur les figures jointes : - La figure 1 représente une installation d'éclairage selon l'invention dans une forme préférée de réalisation, 20 - La figure 2 représente partiellement un dispositif d'ancrage pour l'installation d'éclairage de la présente invention. La figure 1 représente une installation d'éclairage 1 conforme à la présente invention dans un mode préféré de réalisation. Cette installation 25 d'éclairage 1 est conçue de façon avantageuse pour permettre une installation et une maintenance rapides et sécurisées d'un projecteur lumineux 2 sur une toiture T de bâtiment B, ledit projecteur 2 ayant pour fonction d'illuminer ledit bâtiment B en surplomb depuis sa toiture T pour éclairer notamment la périphérie proche du bâtiment la nuit. 30 L'installation d'éclairage 1 comporte en premier lieu le projecteur lumineux 2. Celui-ci est monté solidaire d'un mât de support 3 équipé d'un dispositif 4 d'ancrage au sol. Ce dispositif d'ancrage 4 est, de façon avantageuse selon l'invention, de type autoportant. Il comporte à cet effet une embase d'appui plan 5, formée de préférence d'une platine métallique rectangulaire sur laquelle sont fixés le mât de support 3 du projecteur lumineux 2 et un étai 6 de stabilisation du mât. Le mât de support 3 est constitué de préférence de deux sections tubulaires 31, 32 distinctes, la première section 31 constituant la partie forte du mât destinée à assurer, en coopération avec l'embase 5 et l'étai 7 la stabilité et résistance du projecteur lumineux 2, et la seconde section 32 étant elle destinée à permettre un montage rapide du projecteur 2 par emboîtement sur le mât 3, et de préférence une rotation du projecteur 2 sur le mât 3 comme il sera décrit par la suite. Ces deux sections 31, 32 du mât 3 peuvent être constituées chacune d'un manchon tubulaire que l'on assemble par emboîtement ou raccordement, ou encore de manchons télescopiques. Elles peuvent également être formées l'une après l'autre sur un même tube unitaire, par usinage par exemple. Un mode de réalisation extrêmement simple consiste par exemple, comme représenté sur la figure 1, à employer une première section 31 formée d'un tube de section carré dans la lumière duquel est inséré un second tube de section circulaire et de longueur supérieure formant ainsi la seconde section 32 du mât 2 tout en constituant une armâture interne de renforcement de la première section 31. Comme cela ressort plus particulièrement de la figure 2 représentant un dispositif d'ancrage de l'installation de l'invention, l'étai de stabilisation 6 25 est quant à lui avantageusement formé par une jambe de force 7 solidaire de l'embase 5 en une première extrémité 71 et coopérant avec au moins une, et de préférence plusieurs masses 8 de contrepoids au niveau d'une seconde extrémité 72. Bien entendu, ladite jambe de force 7 s'étend de préférence perpendiculairement au mât de support 3. 30 De façon préférée, la première section 31 du mât 3 et l'extrémité de la jambe de force sont soudées sur l'embase 5 formée d'une platine métallique rectangulaire, et le cas échéant entre eux également. Afin de renforcer l'assemblage, une équerre 9 est également soudée ou boulonnée entre la section 31 du mât de support 3 et la jambe de force formant l'étai 6. Au niveau de l'extrémité 72, la jambe de force 7 peut comporter comme représenté sur la figure 2, des croisillons 73 formés de tubes d'acier soudés ou insérés sur la jambe de force 7. Ces croisillons 73 servent par exemple à caler chacun une masse 8 de contrepoids comme représenté sur la figure 1. Cependant, on peut également envisager de caler les masses 8 de contrepoids directement sur la jambe de force 7 elle-même au niveau de son extrémité postérieure 72.
Selon une caractéristique préférée de l'installation 1 de l'invention, le projecteur lumineux 2 est monté sur un bras de déport 10 pivotant sur le mât de support 3, et plus particulièrement sur la section 32 dudit mât par simple emboîtement cylindrique sur cette section 32. Un tel bras de déport 10 facilite l'extension en surplomb du projecteur lumineux 2 par rapport au bâtiment B, et ainsi une surface d'éclairement plus importante au pied du bâtiment en question. Le bras de déport 10 est lui aussi formé d'un tube allongé 11 à une extrémité distale 11a duquel est fixé le projecteur lumineux 2 et comportant à une extrémité proximale 11b au moins une douille ou collier 12 cylindrique d'emboîtement sur la section 32 du mât de support 3. Dans cette configuration, le bras de déport 10 peut aisément être pivoté autour du mât de support 3. Bien entendu, le bras de déport peut être bloqué en rotation sur le mât de support 3 par tout moyen approprié, notamment par le biais d'une ou plusieurs goupilles ou vis insérées dans des perçages traversant la douille 12 et la section 32 du mât 3 par exemple. Le pivotement du bras 10 s'avère particulièrement avantageux pour la sécurisation des opérations de maintenance du projecteur lumineux 2. En effet, pour réaliser une telle maintenance, il suffit à un opérateur unique de faire pivoter le bras de déport 10 sur le mât 3 pour ramener le projecteur 2 au-dessus de la toiture T du bâtiment B sur lequel est installée l'installation d'éclairage 1, où il peut être procédé de plain-pied aux opérations de maintenance, le cas échéant avec une simple ligne de vie attachée à la ceinture de l'opérateur. Il n'est plus besoin pour celui-ci d'utiliser une nacelle mais simplement de monter sur la toiture T, ce qui par ailleurs réduit considérablement le coût des opérations de maintenance du projecteur 2. Afin d'améliorer encore la sécurité d'un opérateur lors de la maintenance du projecteur lumineux 2, l'installation 1 comporte également de préférence, comme représenté sur la figure 1, un garde-corps 13 de protection périphérique au mât de support 3 du projecteur 2. Ce garde-corps 13, de façon classique, se compose de montants 131 verticaux ancrés sur la toiture T supportant des lisses 132 horizontales montées entre lesdits montants verticaux par tous moyens de fixation appropriés usuellement mis en oeuvre dans le domaine des garde-corps. Selon une caractéristique avantageuse, le garde-corps 13 est lui aussi de type autoportant. Ainsi, chacun des montants 131 est solidaire à sa base d'une platine 133 d'appui au sol et d'une jambe de force 134 s'étendant depuis une première extrémité perpendiculairement au montant 131, ladite jambe de force 134 coopérant en une seconde extrémité avec une masse de contrepoids 135, de préférence une masse amovible. Avantageusement encore dans cette configuration d'installation préférée, le mât 3 de support du projecteur 2 forme lui-même un montant de fixation de lisses 132 du garde-corps 13. Ainsi, le dispositif d'ancrage du projecteur 2 et le garde- corps 13 forme une unité de construction sécurisée autoportante sur la toiture T du bâtiment B, et non seulement le dispositif d'ancrage autoportant du projecteur que le garde-corps 13 lui-même autoportant participe à la stabilité de l'installation d'éclairage 1.
Ainsi, on obtient une installation d'éclairage 1 autoportante rapide à installer et/ou déplacer sur une toiture T d'un bâtiment B pour éclairer en surplomb la périphérie dudit bâtiment tout en assurant une maintenance rapide et sécurisée du projecteur de l'installation par un nombre d'opérateurs et un coût réduits.30