9 793 99 1 DISPOSITIF DE FIXATION ADAPTE À ETRE FIXE À UNE TIGE [001] L'invention concerne un dispositif de fixation adapté à être fixé à une tige lisse ou filetée. [002] On connaît un tel dispositif qui comprend une couronne délimitant un orifice central, et plusieurs languettes adaptées à enserrer la tige, chaque languette faisant saillie radialement vers l'intérieur depuis la couronne, et étant mobile entre une position rapprochée dans laquelle elle est sollicitée et une position écartée dans laquelle une extrémité libre de la languette est plus éloignée de l'axe de l'orifice central qu'il ne l'est quand la languette est en position rapprochée. [3] Ce dispositif permet ainsi de maintenir fixée une pièce munie d'une ouverture traversante à la tige soit en introduisant la tige dans l'ouverture de la pièce puis le dispositif de fixation, soit en introduisant le dispositif de fixation préalablement fixé à la pièce. La fixation du dispositif de fixation se fait par l'écartement des languettes au contact de la tige et la pression que ces dernières exercent sur la tige du fait de leur sollicitation dans leur position rapprochée. [4] Afin de réaliser des fixations sures, la pression exercée par les languettes sur la tige est importante, ce qui est un inconvénient pour la mise en place correcte du dispositif de fixation, surtout si sa course le long de la tige est importante. [5] L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. [6] Selon un premier aspect, l'invention porte ainsi sur un dispositif de fixation adapté à être fixé à une tige, comprenant une couronne délimitant un orifice central, et plusieurs languettes adaptées à enserrer la tige, chaque languette faisant saillie radialement vers l'intérieur depuis la couronne, et étant mobile entre une position rapprochée dans laquelle elle est sollicitée et une position écartée dans laquelle une extrémité libre de la languette est plus éloignée de l'axe de l'orifice central qu'il ne l'est quand la languette est en position rapprochée, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ergot faisant saillie radialement vers l'extérieur depuis la couronne, mobile entre une position de repos et une position de libération et adapté à entraîner le déplacement des languettes de leur position rapprochée à leur position écartée quand il est entraîné de sa position de repos à sa position de libération. [7] Du fait de la présence des ergots qui commandent le déplacement des languettes, il est possible d'écarter ces dernières pour faciliter la mise en place du dispositif de fixation. Ainsi, la progression du dispositif de fixation se fait sans subir les frottements des languettes le long de la tige. [8] Selon un premier mode de réalisation, l'angle entre chaque languette et un plan principal selon lequel s'étend la couronne est compris entre 30° et 60°. Cet angle permet d'exercer une pression importante sur la tige. [9] Selon un second mode de réalisation, à chaque languette est associé un ergot de sorte que la languette et l'ergot associé forment un levier dont le point d'appui est réalisé par la couronne. De ce fait, il est possible d'écarter les languettes en exerçant une pression limitée sur les ergots. [0010] Selon un troisième mode de réalisation, la languette et l'ergot associé sont dans le prolongement radial l'un de l'autre et s'étendent axialement dans des directions opposées depuis la couronne. Cette disposition des ergots permet de les manipuler aisément. [0011] Selon un quatrième mode de réalisation, chaque ergot comprend une portion d'emprisonnement qui s'étend essentiellement parallèlement à l'axe de l'orifice central et qui est délimitée longitudinalement par deux pics qui font saillie radialement vers l'extérieur. [0012] Selon un cinquième mode de réalisation, le dispositif de fixation comprend une surface annulaire s'étendant parallèlement à la couronne et disposée axialement, par rapport à celle-ci, au-delà des ergots. [0013] Selon un sixième mode de réalisation, le dispositif de fixation comprend plusieurs doigts adaptés à enserrer la tige, chaque doigt faisant saillie radialement vers l'intérieur depuis la surface annulaire et étant mobile entre une position rapprochée dans laquelle il est sollicité et une position écartée dans laquelle une extrémité libre du doigt est plus éloignée de l'axe de l'orifice central qu'il ne l'est quand le doigt en position rapprochée. Selon une première variante, les doigts sont orientés axialement dans le même sens que les languettes. Selon une seconde variante, l'angle entre chaque doigt et un plan principal selon lequel s'étend la couronne est inférieur à 20°. [0014] Selon un septième mode de réalisation, la surface annulaire est reliée à la couronne par des bras qui sont radialement plus proche de l'axe de l'orifice central que ne le sont les ergots. De ce fait, la présence des bras ne présente pas d'inconvénient pour pouvoir déplacer les ergots. [0015] Selon un huitième mode de réalisation, le dispositif de fixation comprend des agrafes adaptées à permettre sa fixation à une pièce. Selon une variante, les agrafes sont portées par une face de la surface annulaire opposée à celle d'où s'étendent les bras. [0016] Selon un neuvième mode de réalisation, la surface annulaire porte des parois d'arrêt qui sont orientées axialement et sont portées par une face de la surface annulaire d'où s'étendent les bras. [0017] Selon un second aspect, l'invention porte sur un système de fixation comprenant au moins un dispositif de fixation conforme au premier aspect de l'invention et un outil comportant une cavité adaptée à enserrer le dispositif de fixation [0018] Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de fixation est conforme au second mode de réalisation du premier aspect de l'invention, l'outil comportant des nervures saillantes dans la cavité et adaptées à déplacer les ergots de leur position de repos à leur position de libération quand l'outil est déplacé de façon à introduire le dispositif de fixation dans la cavité. [0019] Selon un second mode de réalisation, le dispositif de fixation est conforme au quatrième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, les nervures étant adaptées à maintenir le dispositif de fixation solidaire de l'outil quand elles prennent appui contre les portions d'emprisonnement des ergots. [0020] Selon un troisième mode de réalisation, le dispositif de fixation est conforme au cinquième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, les nervures étant disposées dans la cavité de sorte que, quand l'outil est en butée contre la surface annulaire, les nervures ont franchi l'extrémité libre des ergots. [0021] Selon un quatrième mode de réalisation, l'espace angulaire entre deux ergots adjacents est plus important que l'amplitude angulaire d'une nervure. Selon une variante, le dispositif de fixation est conforme au neuvième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, la cavité n'étant limité latéralement que sur des secteurs angulaires par des secteurs cylindriques conformés de sorte que les nervures ne sont plus dans l'alignement des ergots quand les secteurs cylindriques sont en butée contre les parois d'arrêt. [0022] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation conforme à un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale du dispositif de fixation de la figure 1 - la figure 3 est une vue partielle qui est principalement en perspective du dispositif de fixation des figures 1 et 2 associé à un outil, et partiellement en coupe correspondant à deux états : d'une part, une languette et un ergot du dispositif de fixation respectivement en position rapprochée et en position de repos, sans outil, et d'autre part, à la suite de l'état précédent, la même languette et le même ergot respectivement en position écartée et en position de libération sous contrainte d'un outil qui est déplacé axialement en direction d'une surface annulaire du dispositif de fixation ; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, la partie en coupe correspondant à deux états : d'une part, le second état de la figure 3, et, d'autre part, à la suite de l'état précédent, la même languette et le même ergot respectivement en position rapprochée de verrouillage et en position de repos, l'outil ayant terminé sa translation axiale et étant en butée contre la surface annulaire du dispositif de fixation ; - la figure 5 est une vue similaire aux figures 3 et 4, l'outil en butée contre la surface annulaire (à la suite de l'action de la figure 4) venant de subir une rotation de façon à être dans une position angulaire de libération ; et - la figure 6 est une vue similaire aux figures 3 à 5, l'outil en position angulaire de libération (faisant suite à l'action de la figure 5) étant en cours de dégagement du dispositif de fixation par un mouvement de translation axial. [0023] L'invention propose un dispositif de fixation 1 qui est adapté à fixer une première pièce 2 (munie d'une ouverture traversante) à une seconde pièce 3 (munie d'une tige 4 traversant l'ouverture de la première pièce 2). Le dispositif de fixation 1 est adapté à être fixé à la tige 4 et, en conséquence, quand il est mis en place après la première pièce 2, à retenir cette dernière contre la seconde pièce 3 (cf. figure 6). Le dispositif de fixation 1 est ici en métal (en acier). La tige 4 peut être lisse ou filetée. [0024] Comme illustré aux différentes figures, le dispositif de fixation 1 comprend une couronne 5 qui s'étend selon un plan principal et qui délimite un orifice central 6 adapté à être traversé par la tige 4 lors de la mise en place du dispositif de fixation 1. En l'occurrence, la couronne 5 présente une inclinaison d'environ 45° par rapport au plan principal (l'angle pourrait être compris entre et 60°). Par ailleurs la couronne 5 est fermée et, ici, forme un cercle. [0025] Le dispositif de fixation 1 comprend également plusieurs languettes 7 (en l'occurrence, trois languettes 7) qui sont adaptées à enserrer la tige 4. [0026] Chaque languette 7 fait saillie radialement vers l'intérieur depuis la 30 couronne 5, en direction de l'axe de l'orifice central 6, sans toutefois l'atteindre. Ainsi, chaque languette 7 s'étend radialement de la couronne 5 jusqu'à une extrémité libre 8 qui est adaptée à venir en butée contre la surface cylindrique de la tige 4. [0027] Chaque languette 7 est mobile entre une position rapprochée dans laquelle elle est sollicitée (position illustrée aux figures 1 et 2) et une position écartée dans laquelle son extrémité libre est plus éloignée de l'axe de l'orifice central 6 qu'il ne l'est en position rapprochée. Plus précisément, chaque languette 7 est flexible élastiquement et est sollicitée dans sa position rapprochée du fait de la nature et l'orientation de la couronne 5. [0028] Pour faciliter sa mise en place autour de la tige 4 sans demander un effort important de poussée, le dispositif de fixation 1 est choisi en fonction du diamètre de la tige 4. Les languettes 7 en position écartée doivent définir un espace permettant le déplacement sans effort du dispositif de fixation 1 autour de la tige 4 (de préférence, la section de passage de l'espace défini par les languettes 7 est plus important que la section droite de la tige 4 - cf. figures 3 et 4, la position la plus verticale de la languette représentée avec deux positions différentes). Au contraire, en position rapprochée (cf. figure 3, la position la moins verticale de la languette représentée avec deux positions différentes), les languettes 7 doivent définir un espace dont la section droite est plus faible que la section droite de la tige 4 afin d'exercer une pression suffisante sur la tige 4 et réaliser la fixation (cf. figure 4, la position la moins verticale de la languette représentée avec deux positions différentes). Afin d'optimiser l'effort des languettes 7 sur la tige 4, l'angle que font ces dernières par rapport au plan principal est de préférence compris entre 30° et 60° (ici, l'angle est environ de 40 °). Dans le présent mode de réalisation chaque languette 7 en position rapprochée est orientée par rapport au plan principal d'un angle légèrement plus faible que l'angle que fait la couronne 5 avec ce plan. [0029] Le dispositif de fixation 1 comprend au moins un ergot 9 (en l'occurrence, trois ergots 9). [0030] L'ensemble des ergots 9 fait saillie radialement vers l'extérieur depuis la couronne 5, en direction opposé à l'axe de l'orifice central 6. Ainsi, chaque ergot 9 s'étend radialement de la couronne 5 jusqu'à une extrémité libre 10. [0031] Chaque ergot 9 est mobile entre une position de repos dans laquelle il est sollicité et une position de libération. Plus précisément, chaque ergot 9 est flexible élastiquement et est sollicité dans sa position de repos du fait de la nature et l'orientation de la couronne 5. L'ensemble des ergots 9 est adapté à entraîner le déplacement des languettes 7 de leur position rapprochée à leur position écartée quand les ergots 9 sont entraînés de leur position de repos à leur position de libération. [0032] De préférence, à chaque languette 7 est associé un seul ergot 9 qui est dans le prolongement radial de la languette 7 à laquelle il est associé. Chaque ensemble formé par une languette 7 et un ergot 9 forme ainsi un levier dont le point d'appui est formé par l'élément angulaire correspondant de la couronne 5. Chaque languette 7 et l'ergot 9 correspondant s'étendent axialement dans des directions opposées depuis la couronne 5 de sorte que le rapprochement des ergots 9 de l'axe de l'orifice central 6 (par leur mouvement de leur position de repos à leur position de libération) entraîne le pivotement des languettes 7 de leur position rapprochée à leur position écartée. [0033] La figure 6 représente un outil 11 configuré pour entraîner le déplacement des ergots 9 par sa translation axiale. L'outil 11 comprend une cavité 12 qui est adaptée à enserrer le dispositif de fixation 1 et à rapprocher les ergots 9 de l'axe de l'orifice central 6. De façon plus précise, la cavité 12 de l'outil 11 porte des nervures 13 saillantes radialement vers l'intérieur, qui forment les parties actives de l'outil 11 permettant le déplacement des ergots 9. Ici, les nervures 13 sont disposées à l'extrémité axiale de la cavité 12 de façon à être les premières parties de l'outil 11 venant en contact avec le dispositif de fixation 1. [0034] Comme illustré aux figures 1 et 2, chaque ergot 9 comprend une zone proximale 14 et une zone distale 15. [0035] La zone proximale 14 s'étend depuis la couronne 5 de façon à éloigner radialement la zone distale 15 de la couronne 5 et à faciliter ainsi le pivotement de l'ergot 9. Dans le présent mode de réalisation chaque zone proximale 14 en position de repos est orientée par rapport au plan principal d'un angle légèrement plus faible que l'angle que fait la couronne 5 avec ce plan (ici, environ 40°). [0036] La zone distale 15 prolonge radialement la zone proximale 14 et s'étend jusqu'à l'extrémité libre 10 de l'ergot 9. Dans le présent exemple, la zone distale 15 est la partie de l'ergot 9 qui est activée afin de permettre le déplacement de la languette 7 correspondante. De préférence la zone distale 15 présente un angle inférieur à 30° avec l'axe de l'orifice central 6 (ici, l'angle est de l'ordre de 10°). [0037] Chaque zone distale 15 comprend longitudinalement, de la zone proximale 14 à l'extrémité libre 10, une portion d'entraînement 16 et une portion d'emprisonnement 17. [0038] La portion d'entraînement 16 est la portion qui est adaptée à être déplacée par l'outil 11. Par rapport à l'axe de l'orifice central, chaque portion d'entraînement 16 présente une pente permettant, lors de la mise en place de l'outil 11 par son coulissement axial dans le sens de la couronne 5 à l'extrémité libre 10 de l'ergot 9, dans un premier temps, une mise en butée de l'outil 11 (plus précisément, des nervures 13) contre la portion d'entraînement 16, puis, dans un second temps, le rapprochement de cette portion d'entraînement 16 et l'écartement de la languette 7 correspondante. [0039] La portion d'emprisonnement 17 est une portion qui est adaptée à rendre le dispositif de fixation 1 solidaire de l'outil 11 tout en maintenant la languette 7 correspondante dans sa position écartée et facilitant ainsi la mise en place du dispositif de fixation 1 autour de la tige 4. La portion d'emprisonnement 17 s'étend essentiellement selon la direction axiale et est délimitée par deux pics 18, 19 qui font saillie radialement vers l'extérieur : un pic supérieur 18 réalisant la jonction avec la portion d'entraînement 16, et un pic inférieur 19 formant l'extrémité libre 10 de l'ergot 9. De ce fait, quand l'outil 11 (plus précisément la nervure 13) est contre la portion d'emprisonnement 17, il est emprisonné axialement entre les deux pics 18, 19, ce qui empêche sa désolidarisation d'avec le dispositif 1, sauf à exercer un effort permettant le franchissement de l'un ou l'autre pic 16, 17. [0040] Le dispositif de fixation 1 comprend également une surface annulaire 20 qui s'étend parallèlement au plan principal. Par rapport à la couronne 5, la surface annulaire 20 est disposée axialement au-delà des ergots 9 et forme une surface de butée pour l'outil 11. La surface annulaire définit ainsi une position maximale de pénétration du dispositif de fixation 1 dans la cavité 12 de l'outil 11. [0041] Le dispositif de fixation 1 comprend également des bras 21 (en l'occurrence, trois bras 21) qui relient la surface annulaire 20 à la couronne 5.
Dans le présent exemple, les bras 21 sont radialement plus proche de l'axe de l'orifice central 6 que ne le sont les ergots 9. En fait, initialement, à la surface cylindrique reliant la couronne 5 et la surface annulaire 20 est prélevée de la matière de façon à former des fentes 22 en forme de U, la matière à l'intérieur du U reliée à la couronne 5 étant mise en forme de façon à former les ergots 9, les bras 21 étant formés par la matière entre deux fentes 22 en U adjacentes. [0042] Comme illustré à la figure 2, dans le présent exemple, l'extrémité libre 10 de chaque ergot 9 est éloignée de la surface annulaire 20 d'une distance permettant le retour de l'ergot 9 à une position rapprochée quand l'outil 11 (les nervures 13) est en butée contre la surface annulaire 20. Dans cette position, l'outil ne peut être dégagée du dispositif de fixation 1 par translation axiale. [0043] Afin de permettre ce dégagement, l'espace angulaire entre deux ergots 9 adjacents est plus important que l'amplitude angulaire d'une nervure 13 de l'outil 11. De ce fait, il est possible de dégager l'outil 11 quand il est en butée contre la surface annulaire 20 en lui imposant une rotation autour de l'axe de l'orifice central 6 jusqu'à ce qu'il atteigne une position angulaire de dégagement où les nervures 13 ne sont plus dans l'alignement des ergots 9. [0044] Dans le présent mode de réalisation, la surface annulaire 20 porte des parois d'arrêt 23 qui s'étendent selon la direction axiale et qui permettent de définir une telle position angulaire de l'outil 11. Les parois d'arrêt 23 sont portées par la face de la surface annulaire 20 d'où s'étendent les bras 21. [0045] Afin de permettre la rotation de l'outil 11, la cavité 12 n'est délimitée latéralement que sur des secteurs angulaires par des secteurs cylindriques 24 qui séparés les uns des autres par des échancrures 25 comme illustré à la figure 6. [0046] Par ailleurs, dans le présent exemple, afin de faciliter sa mise en place avec la tige 4, le dispositif de fixation 1 comprend plusieurs doigts 26 (ici, trois doigts 26) qui sont adaptés à enserrer la tige 4. Chaque doigt 26 fait saillie radialement vers l'intérieur depuis la surface annulaire 20 en direction de l'axe de l'orifice central 6, sans toutefois l'atteindre. Ainsi chaque doigt 26 s'étend radialement de la surface annulaire 20 jusqu'à une extrémité libre 27 qui est adaptée à venir en butée contre la surface cylindrique de la tige 4. [0047] Chaque doigt 26 est mobile entre une position rapprochée dans laquelle il est sollicité (position illustrée aux figures 1 et 2) et une position écartée dans laquelle son extrémité libre 27 est plus éloignée de l'axe de l'orifice central 6 qu'il ne l'est en position rapprochée. Plus précisément, chaque doigt 26 est flexible élastiquement et est sollicité dans sa position rapprochée. Du fait de leur fonction et de la présence des languettes 7 qui ont pour but de réaliser la fixation avec la tige 4, les doigts 26 sont conformés de façon à imposer qu'une légère pression à la tige 4 et être facilement mis en place et retiré de la tige 4. A cet effet, les doigts 26 sont orientés axialement dans le même sens que les languettes 7 et forment un angle faible avec le plan principal, de préférence inférieur à 20° (ici, environ 15°). [0048] Enfin, le dispositif de fixation 1 comprend des agrafes 28 qui permettent la fixation du dispositif 1 à la première pièce 2 préalablement à sa fixation à la seconde pièce 3. Comme illustré aux figures 1 et 2, les agrafes 28 sont portées par la surface annulaire 20 (sur la face qui est opposée à celle d'où s'étendent les bras 21). [0049] Une utilisation du dispositif de fixation 1 peut être la suivante : [0050] Dans un premier temps, le dispositif de fixation 1 est fixé à une première pièce 2 par les agrafes 28 en alignant l'orifice central 6 du dispositif 1 avec l'ouverture traversante de la première pièce. [0051] Dans un second temps, le dispositif de fixation 1 est amené autour de la tige 4 d'une seconde pièce 3 jusqu'à ce que les doigts 26 du dispositif 1 enserrent la tige 4 et assurent le maintien du dispositif 1, les languettes 7 pouvant être sans contact avec la tige 4. [0052] Dans un troisième temps, un outil 11 muni d'une cavité 12 est présenté de sorte que le dispositif de fixation 1 se trouve dans la cavité 12, puis l'outil 11 est poussé de sorte que ses nervures 13 viennent en contact avec les ergots 9, coulissent le long des portion d'entraînement 16 (entraînant le rapprochement des ergots 9 et l'écartement des languettes 7) jusqu'à atteindre les portions d'emprisonnement 17, où les languettes sont maintenues dans leur position écartée. La continuation de la poussée de l'outil 1 entraîne le déplacement du dispositif de fixation 1 (rendue aisée du fait de la position des languettes 7) jusqu'à la mise en butée de la première pièce 2 avec la seconde pièce 3, puis la mise en butée de l'outil 11 contre la surface annulaire 20 du dispositif 1 à la suite de quoi les languettes 7 se compriment contre la tige 4. [0053] Dans un quatrième temps, l'outil 1 subit une rotation jusqu'à sa position de dégagement, puis un retrait correspondant au mouvement inverse de la poussée de mise en place. [0054] En outre, un tel dispositif de fixation 1 peut être aisément désolidarisée d'une tige 4 en présentant un outil 11 jusqu'à ce que les nervures 13 atteignent les portions d'emprisonnement 17. Les languettes 7 étant alors en position écartée, le retrait de l'outil 11 entraîne celui du dispositif de fixation 1. Le dispositif de fixation 1 séparé de la tige 4 peut ensuite être retiré de l'outil 11.