FR2942160A1 - Procede de fabrication de dalles avec des galets apparents et surface de marche ou de roulement recouverte d'une telle dalle - Google Patents

Abstract

Le procédé de fabrication de dalles (1) avec des galets (2) apparents fixés sur un support (3) comprend des étapes consistant à : a) étaler sur une surface rigide une couche (50') de matériau meuble (5), b) disposer lesdits galets (2) dans ladite couche meuble (50') en les enfonçant jusqu'à ce qu'ils soient en contact avec la surface rigide (10), c) appliquer sur les galets (2) ainsi positionnés un support (3), d) appliquer sur la dalle (1), entre les galets (2), une couche d'au moins un matériau de finition (5) formant la face visible de la dalle (1).

Description

PROCEDE DE FABRICATION DE DALLES AVEC DES GALETS APPARENTS ET SURFACE DE MARCHE OU DE ROULEMENT RECOUVERTE D'UNE TELLE DALLE L'invention a trait à un procédé de fabrication de dalles avec des galets apparents, en particulier avec des galets non calibrés. L'invention concerne également une surface de marche ou de roulement recouverte d'une telle dalle. Par galets, on désigne des galets ou des cailloux de différentes origines, par exemple des galets de rivière, de mer ou de carrière. Des dalles avec des galets apparents sont généralement utilisées pour couvrir une surface horizontale, par exemple le sol d'un bâtiment ou, en extérieur, une allée de jardin, une terrasse, une voie publique ou une place. Elles peuvent être également utilisées comme revêtement décoratif sur une surface verticale. On connaît de telles dalles formées d'un support, généralement une base textile relativement souple, sur lequel sont collés des galets. On connaît également des dalles comprenant des galets fixés sur un support à base de béton. Typiquement, les galets sont insérés dans le béton avant que ce dernier ne durcisse. Dans ces deux types de dalles, la face visible de la dalle est formée par les galets. Ceux-ci ayant différentes formes et dimensions, les points culminants des galets sont situés à différentes hauteurs par rapport à la surface sur laquelle la dalle est posée. Ceci limite l'utilisation de telles dalles comme revêtement de sol, la marche étant malaisée du fait de l'irrégularité du revêtement. Pour remédier à cela, on connaît par GB-A-501 908 un procédé de fabrication de dalles consistant à insérer des pierres, de différentes formes, dans un matériau meuble disposé sur une plaque, jusqu'à ce que les pierres soient en contact avec la plaque. Par lavage et vibration, on évacue le matériau meuble qui est remplacé par un matériau adhésif et du béton. Après retournement, les pierres ont leurs faces supérieures situées dans un même plan. Une telle dalle, si elle facilite la marche, offre un effet décoratif lié à l'aspect visuel du matériau adhésif et du béton visible entre les galets. En d'autres termes, l'aspect de la face visible de cette dalle limite son intégration dans un environnement naturel. L'invention propose un autre procédé de fabrication de dalles avec des galets apparents présentant une face supérieure facilitant la marche, tout en étant aisées à fabriquer et facilitant l'intégration de la dalle dans un environnement naturel. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication de dalles avec des galets apparents, fixés sur un support, comprenant des étapes consistant à : a) étaler sur une surface rigide une couche de matériau meuble, b) disposer les galets dans ladite couche meuble en les enfonçant jusqu'à ce qu'ils soient en contact avec la surface rigide, c) appliquer sur les galets ainsi positionnés un support, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape supplémentaire consistant à: d) appliquer sur la dalle, entre les galets, une couche d'au moins un matériau de finition formant la face visible de la dalle. Ce procédé permet d'obtenir une dalle dont l'aspect extérieur est adapté à l'environnement de la dalle une fois posée. En d'autres termes, on réalise, grâce au matériau de finition, une surface facilitant la marche et offrant un effet décoratif adapté à la surface de pose de la dalle. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le procédé peut incorporer une ou plusieurs des étapes suivantes : - Lors de l'étape d), le matériau de finition utilisé est à base de terre et 25 propre à être ensemencé avec des végétaux. - Lors de l'étape a), le matériau de la couche de matériau meuble est identique au matériau de finition. - Avant l'étape d), on retourne, lors d'une étape e), la dalle de sorte qu'une partie du matériau meuble subsiste entre les galets. 30 - après l'étape d), on compacte, lors d'une étape f), le matériau de finition à base de terre par arrosage et vibration. - après l'étape f), on ensemence le matériau de finition à base de terre par un semis végétal. - après l'étape e), on perce, lors d'une étape g), des trous de drainage dans la dalle. - lors de l'étape d), le matériau de finition utilisé est une substance de finition durcissable à l'air et adaptée pour être teintée, soit à base de résine, soit un mortier ou un coulis minéral autonivelant. - le matériau de finition, lorsqu'il s'agit d'une substance de finition, est appliqué après l'étape e) de retournement de la dalle.

L'invention concerne également une surface de marche ou de roulement recouverte d'au moins une dalle réalisée selon un procédé tel que mentionné ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de deux modes de mise en oeuvre de deux procédés conformes à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'une dalle réalisée selon un premier procédé conforme à l'invention, - la figure 2 est une coupe, à une plus grande échelle, de la dalle illustrée à la figure 1, avant l'étape de retournement, - les figures 3 et 4 sont des vues similaires aux figures 1 et 2 pour un second procédé conforme à l'invention et - la figure 5 est une vue schématique, en éclaté, des différents matériaux constitutifs d'une dalle, représentés de bas en haut, selon leur ordre d'incorporation dans les deux procédés. La figure 1 représente une dalle 1 réalisée, selon un premier procédé, à partir de galets 2 de formes et de dimensions diverses, c'est-à-dire non calibrés. Dans l'exemple, les galets 2 sont disposés de manière aléatoire. En variante, ils peuvent être disposés de manière régulière, par exemple en fonction de leur teinte. Cette dalle 1, de forme carrée, comprend une partie inférieure 3 formant un support sur lequel sont fixés les galets 2.

Ce support 3 comprend, entre autres, une couche extérieure 30 de béton d'une épaisseur généralement comprise entre 25 et 35 millimètres. Une telle couche 30 de béton est suffisante pour assurer la rigidité de la dalle 1 sans pénaliser son poids et donc sa mise en oeuvre. Cette couche 30 de béton est adaptée pour pouvoir être posée, de manière amovible ou définitive, sur une surface à revêtir, non représentée. Cette surface à revêtir, en extérieur ou en intérieur, peut être, par exemple, le sol d'un bâtiment, une allée de jardin, une terrasse extérieure, une voie publique ou une place. Cette surface peut également être une cloison verticale. Dans ce cas, afin de minimiser le poids de la dalle, l'épaisseur de cette dernière est réduite, notamment en diminuant l'épaisseur de la couche 30 de béton. La rigidification d'une telle dalle 1 est avantageusement améliorée en incorporant un treillis métallique 31. Ce treillis métallique 31 est incorporé entre la couche 30 de béton et une couche intérieure 32 d'un matériau adhésif, en l'espèce, du ciment-colle 320, en contact avec les galets 2. Cette couche 32 peut, en variante, être remplacée par une couche d'un autre matériau adhésif, par exemple un béton de résine ou un béton comportant un adjuvant améliorant son adhérence. Dans tous les cas, la couche 32 de ciment-colle, de béton de résine ou de béton avec adjuvant est suffisamment fluide, avant son séchage, pour fixer l'ensemble des galets 2 sur la couche 30 de béton sans laisser subsister de zones mortes pouvant, après séchage, former des bulles d'air, c'est-à-dire des zones de faiblesse structurelle. En d'autres termes, la couche 32 est située entre la couche 30 de béton et les galets 2.

La partie supérieure de la dalle est formée d'une partie libre L des galets 2 qui correspond à une partie des galets non enchâssée dans le support 3, à savoir une partie des galets dépassant de la face supérieure de la dalle. Les points culminants 4 de tous les galets 2, c'est-à-dire leurs extrémités sommitales, sont tangents à un même plan P sensiblement parallèle à la face 13 de la couche 30 destinée à former le dessous de la dalle 1. Entre les galets 2, la dalle 1 comprend une couche d'un matériau de finition 5. Dans le premier mode de mise en oeuvre du procédé illustré à la figure 1, ce matériau de finition est d'origine naturelle. En particulier, il s'agit d'une couche d'un matériau à base de terre, ou terreau, adapté pour être ensemencé avec des végétaux. Le semis est, par exemple, un semis de gazon 6 ou un mélange de gazon et de fleurs couramment dénommé gazon japonais.

Le semis peut également être un semis de mousse végétale. L'épaisseur de la couche 50 permet de définir la hauteur de la partie libre L des galets 2 et, ainsi, le fait qu'ils seront plus ou moins masqués par le gazon 6 ou la mousse lorsque celui-ci ou celle-ci a poussé. De cette manière, on réalise des dalles 1 dont la face visible 16 a un aspect végétal leur permettant d'être facilement intégrées dans un environnement naturel, par exemple des allées de jardin. La rigidité d'une telle dalle 1 et la présence des galets 2 permet d'obtenir une surface de marche, ou de roulement pour un véhicule, rigide, sans risque d'embourbement. De même, en cas de passage d'un véhicule sur la dalle 1, on limite la dégradation du gazon 6 ou de la mousse grâce à la présence de galets 2, tout en ayant un aspect naturel et décoratif grâce à la face visible 16 végétalisée. Comme illustré à la figure 2, une telle dalle 1 est pourvue de trous de drainage 7 permettant l'évacuation du surplus d'eau et l'humidification de la couche 50 du matériau de finition 5 à base de terre. De cette manière, on garantie une végétalisation durable de la dalle 1. Comme illustré à la figure 2, ces trous de drainage 7 traversent les couches 30 et 32, de manière à mettre en communication la face inférieure 500 de la couche 50 de matériau de finition 5 avec la surface, non représentée, sur laquelle repose la dalle 1. Dans un mode de réalisation non illustré, des tuyaux d'arrosage intégré, débouchant de la surface supportant la dalle 1, sont insérés dans cette dernière à partir des trous de drainage 7. Dans une variante non illustrée, la couche inférieure 30 n'est pas pleine mais réalisée sous forme d'un caillebotis, de même que la couche 32, afin de faciliter le drainage et le maintien en eau de la couche 50. Dans ce cas, il n'est plus nécessaire de prévoir des trous de drainage. Les trous du caillebotis sont de dimensions inférieures à celles des galets.

Comme représenté à la figure 1, la dalle 1 est de forme carrée à bord franc permettant une juxtaposition des dalles pour définir une surface de marche ou de roulement. En variante, la forme de ces dalles peut être différente, par exemple rectangulaire ou polygonale, et la jonction entre les dalles peut être de type mâle et femelle par coopération de leurs bords respectifs, cela de manière connue en soi. On peut disposer, dans un deuxième procédé représenté à la figure 3, une couche 80 d'une substance de finition 8 sur une dalle 1'. Cette substance 8 constitue un matériau de finition. Cette substance 8 est généralement une substance liquide, éventuellement teintée et durcissable à l'air. Il peut s'agir, par exemple, d'une résine à base de polymères, d'un mortier ou d'un coulis minéral autonivelant. Dans le cas d'une résine transparente, l'épaisseur de cette couche 80 peut être telle que sa face supérieure est tangente au plan P occupé par les points culminants des galets 2. En d'autres termes, ceux-ci se retrouvent noyés complètement dans la résine. La mise en oeuvre d'une telle substance 8, de par sa fluidité, est aisée. Cette substance 8 peut ainsi occuper l'ensemble des espaces libres 9 entre deux galets 2 voisins. L'épaisseur de cette couche 80 de substance 8 permet, outre d'obtenir un aspect fini de la dalle, c'est-à-dire une surface lisse des zones 9 situées entre les galets 2, de définir, comme pour la couche 50, une hauteur de la partie libre L des galets 2. Par ailleurs, la présence d'une telle substance 8 permet de protéger le support 3 et/ou les galets 2 des agressions externes. Dans une variante non illustrée, la substance de finition est un produit retardant la prise du béton, couramment désigné sous le terme de désactivant.

Ce produit permet de réaliser un aspect granuleux des espaces libres 9 entre deux galets 2 voisins. Cet aspect est obtenu par un état de surface granuleux de la couche 32. Le premier procédé de fabrication est maintenant décrit en référence aux figures 2 et 5. Dans une première étape, on dispose sur une surface de travail 10, un cadre 11 en matériau rigide et inerte, par exemple un cadre métallique, en bois ou en polymère, d'une forme et de dimensions correspondant à celles de la dalle 1 finie. La surface 10, représentée à la figure 2, est rigide. Il s'agit généralement d'une surface plane, horizontale et, avantageusement, hydrofuge. Dans une deuxième étape, on étale à l'intérieur du cadre 11, sur la surface 10, une couche 50' d'un matériau pulvérulent 5. Cette couche est meuble, c'est-à-dire réalisée sans tasser le matériau pulvérulent 5. Cette couche meuble de matériau pulvérulent est, dans le cas du premier mode de mise en oeuvre, réalisé à partir du matériau à base de terre 5 qui forme également la couche 50 de matériau de finition. En d'autres termes, on dépose dans le cadre 11 une couche de terre ou de terreau. Cette couche peut déjà incorporer, à ce stade, des graines du semis, par exemple lorsque il s'agit d'un semis de fleurs pour lesquels les graines doivent être enterrées à une certaine profondeur. L'épaisseur de la couche 50' est sensiblement supérieure à la hauteur de la partie libre L des galets 2 dépassant de la face supérieure du support 3 lorsque la dalle 1 est finie.

Dans une troisième étape, on dispose les galets 2 dans la couche 50' de matériau pulvérulent. La disposition de ces galets 2 est déterminée par l'utilisateur selon l'effet désiré. Cette disposition peut être aléatoire ou ordonnée, les galets 2 formant, par exemple, des motifs et/ou des zones de différentes couleurs.

Lors de la mise en place des galets 2 dans la couche 50' de matériau pulvérulent, ceux-ci sont enfoncés dans la couche meuble jusqu'à ce qu'ils soient en contact, au moins par un point culminant 4, avec la surface rigide 10. Lorsque l'ensemble des galets 2 est en place et qu'ils sont tous en contact avec la surface 10, on arrose les galets 2, avantageusement avec de l'eau, afin d'égaliser la couche 50' de matériau pulvérulent en prenant soin de ne pas liquéfier cette couche. De plus, cet arrosage permet de faciliter la mise en place, plus précisément le retour en position, du matériau pulvérulent 5 entre les galets 2. En effet, lors de la mise en place des galets dans la couche meuble 50' des zones plus ou moins remplies de matériau pulvérulent 5 ont pu apparaître et le matériau, notamment le matériau 5 à base de terre, doit combler l'ensemble des interstices. L'utilisation d'eau facilite le mouvement des particules de matériau pulvérulent 5, de manière à ce que ces particules se dispersent dans l'ensemble des zones libres 6 entre les galets 2. L'eau utilisée traverse la couche de matériau pulvérulent 50' et s'écoule sur la surface 10, en direction d'une zone de récupération ou d'évacuation, le cadre 11 n'étant pas fixé de manière étanche sur la surface 10.

De plus, dans le cas du premier procédé, le fait d'humidifier la couche 50' de matériau 5 à base de terre permet d'augmenter l'effet d'adhésion de la terre sur les galets. En d'autres termes, on solidarise par collage le matériau 5 et les galets 2. Dans une quatrième étape, on applique, sur les galets 2 et la couche 50', la première couche 32 constitutive du support 3 de la dalle 1. Le matériau adhésif 320 constitutif de la couche 32 doit être apte à assurer, d'une part, la fixation des galets 2 et, d'autre part, la fixation des autres composants du support 3. Pour cela, on utilise du ciment-colle 320. Il est avantageux, afin d'améliorer la rigidité de la dalle 1, de poser un treillis métallique 31 sur la couche 32 de ciment-colle. En variante, ce treillis n'est pas utilisé lorsque les dalles sont de faible épaisseur et/ou lorsqu'une rigidité importante de la dalle n'est pas nécessaire. On dispose ensuite, soit directement sur la couche 32 de ciment-colle, soit sur le treillis métallique 31, une couche 30 de béton. Cette couche de béton forme la partie du support 3 de la dalle 1 en contact avec la surface à revêtir. Lors de ces différentes étapes, les couches sont réalisées de manière à occuper la totalité de l'aire du cadre 11. La couche 30 de béton est réalisée de manière à ce que sa face libre 13 soit tangente aux extrémités 14 des parois 15 du cadre 11. La face 13 est alors globalement plane et parallèle à la surface 10. Après solidification des différentes couches 30 et 32, le cadre 11 est retourné, comme représenté par la flèche FI, de manière que les galets 2 soient en partie supérieure et que la couche 30 de béton soit en appui sur la surface 10. Lors de ce mouvement, le matériau pulvérulent 5, qui n'est pas fixé de manière pérenne aux galets 2 et à la couche 32 de ciment-colle, reste partiellement sur la surface plane 10.

Dans le premier procédé, dans une étape suivante, on compacte le matériau 5 à base de terre situé sur les zones 9, entre les galets 2, en secouant le cadre 11 et/ou en tapotant la surface de la couche 50' et/ou en l'arrosant. Si après cette opération de tassage du matériau de finition 5, l'épaisseur obtenue est trop faible, il est possible d'ajouter un complément de matériau 5 à base de terre ou de terreau, de compacter ce dernier et de brosser les galets 2 de manière à débarrasser ceux-ci du matériau présent sur leur sommet 4, ceci afin d'obtenir l'épaisseur finale voulue de la couche 50. A ce stade, si le semis n'a pas été effectué, on effectue un semis, par exemple superficiel, pour du gazon 6 ou de la mousse, les graines étant déposées directement sur la surface de la couche 50 puis compactées. La réalisation des trous de drainage 7 se fait après retournement de la dalle 1, ce qui est plus commode pour percer les trous entre les galets 2. La dalle 1 est ensuite posée dans sa configuration d'utilisation, c'est-à- dire avec le support 3 en appui sur une surface de réception, non illustrée, les galets 2 étant orientés vers le haut. II suffit alors d'effectuer un arrosage léger et régulier pour, au bout de quelques jours, voir apparaître le gazon 6 et/ou les fleurs et/ou la mousse sur les dalles 1. En variante non illustrée, on effectue le semis et l'arrosage de chaque dalle 1 individuellement de manière à disposer de dalles 1 déjà végétalisées avant leur mise en place définitive. Dans le deuxième procédé, on dispose une couche 80 d'une substance de finition 8 à la place du gazon 6. Pour cela, on remplace le matériau pulvérulent 5, utilisé comme matériau meuble dans la deuxième étape, par un autre matériau pulvérulent 12. Ce matériau pulvérulent est, par exemple, du sable. On réalise ainsi une couche meuble 120 de sable. De façon similaire à la deuxième étape du premier procédé, l'épaisseur de cette couche meuble 120 est sensiblement supérieure à la hauteur de la partie libre L des galets 2 dépassant du support 3 lorsque la dalle 1' est finie. Dans ce deuxième procédé, les étapes sont identiques à celles du premier procédé jusqu'à la solidification des couches 30 et 32 du support, c'est-à-dire jusqu'à l'étape de retournement de la dalle.

Dans le deuxième procédé il n'est pas nécessaire de prévoir des trous de drainage 7. Après retournement de la dalle 1', il n'y a pas de compacte de la couche 120. Lors de l'arrosage, après retournement, on évacue le restant de sable 12 de manière à bien dégager les galets 2 et pouvoir mettre sur la face supérieure de la couche 32 une couche 80 d'une substance de finition 8. Cette substance 8 est suffisamment fluide pour s'insérer entre les galets 2. La substance 8 est avantageusement durcissable à l'air, c'est-à-dire que le séchage de la couche 80 s'effectue à l'air, dans des conditions de températures ne nécessitant pas de chauffage. Une telle substance 8 permet, d'une part, d'obtenir la couche de finition 80 formant la face visible 16' de la dalle 1' et, d'autre part, de protéger la partie supérieure du support 3. On coule ainsi une couche 80 d'une substance de finition 8 dont l'épaisseur est déterminée par la hauteur de la partie libre L des galets 2 que l'on a définie préalablement. En variante, on utilise un mortier coloré ou un coulis minéral autonivelant comme substance de finition. Dans une autre variante, on utilise une résine à base de polymères, teintée ou transparente. Avec une telle dalle 1', la surface à revêtir peut être verticale. Dans ce cas, pour minimiser le poids, l'épaisseur de la couche 30 de béton est réduite. II est possible, dans un mode de réalisation non illustré, d'utiliser un produit retardant la prise du béton, désigné sous le terme de désactivant. Ce matériau de finition, posé sur le matériau meuble avant la mise en place de la couche 30 de béton, permet de réaliser une face supérieure de la dalle ayant un aspect granuleux. Dans ce cas, la hauteur de la couche 120 de matériau meuble est sensiblement égale à la hauteur libre L des galets 2.

Les différents procédés envisagés permettent de réaliser des dalles 1, 1' utilisées par exemple pour des bâtiments neufs ou la restauration de bâtiments. II n'est plus nécessaire de calibrer préalablement les galets 2. Ce procédé a été décrit avec des galets de forme ovoïde ou patatoïde, il est également utilisé avec des galets ou des cailloux de forme géométrique définie.

Avec au moins une dalle 1 ou 1' on recouvre une surface prédéfinie. Cette surface peut être une surface dite de marche, par exemple une allée de jardin, un chemin, une terrasse, un sol de bâtiment, une voie publique ou une place. Il peut également s'agir d'une surface, dite de roulement, sur laquelle passent des véhicules, par exemple un passage pour voitures, une allée de garage, un parking.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de fabrication de dalles (1, 1') avec des galets (2) apparents, fixés sur un support (3), comprenant des étapes consistant à : a) étaler sur une surface rigide (10) une couche (50', 120) de matériau meuble (12), b) disposer lesdits galets (2) dans ladite couche meuble (50', 120) en les enfonçant jusqu'à ce qu'ils soient en contact (4) avec la surface rigide (10), c) appliquer sur les galets (2) ainsi positionnés un support (3), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape supplémentaire consistant à: d) appliquer sur la dalle (1,1'), entre les galets (2), une couche (80, 50) d'au moins un matériau de finition (5, 8) formant la face visible (16, 16') de la dalle (1, 1').
2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lors de l'étape d), le matériau de finition (5) utilisé est à base de terre et propre à être ensemencé avec des végétaux.
3. 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lors de l'étape a), le matériau de la couche (50') de matériau meuble est identique au matériau de finition (5).
4. 4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que, avant l'étape d), on retourne, lors d'une étape e), la dalle (1) de sorte qu'une partie du matériau meuble (5), subsiste entre les galets (2).
5. 5. Procédé selon les revendications 2 et 4, caractérisé en ce qu'après l'étape d), on compacte, lors d'une étape f), le matériau de finition (5) à base de terre par arrosage et vibration.
6. 6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'après l'étape f), on ensemence le matériau de finition à base de terre (5) par un semis végétal.
7. 7. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'après l'étape e), on perce, lors d'une étape g), des trous de drainage (7) dans la dalle (1).
8. 8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lors de l'étape d), le matériau de finition utilisé est une substance de finition (8) durcissable àl'air et adaptée pour être teintée, soit à base de résine, soit un mortier ou un coulis minéral autonivelant.
9. 9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que le matériau de finition (8), lorsqu'il s'agit d'une substance de finition (8), est appliqué après 5 l'étape e) de retournement de la dalle (1').
10. 10. Surface de marche ou de roulement recouverte d'au moins une dalle (1, 1') réalisée selon un procédé conforme à l'une des revendications précédentes.