FR2939413A1 - Ensemble de conditionnement avec un col muni d'un insert - Google Patents

Abstract

Ensemble (1) de conditionnement comportant un dispositif (2) muni d'un col (3) et un insert (4) monté dans ce col de manière à créer une jonction annulaire étanche entre le col et l'insert, le col comportant une fenêtre traversante (14) dans laquelle vient s'engager un décrochement latéral extérieur (13) de l'insert de manière à retenir l'insert dans le col du dispositif.

Description

La présente invention a pour objet un ensemble de conditionnement comportant un col muni d'un insert. L'intérêt de la présente invention réside principalement dans le montage étanche de cet insert dans le col, ce col étant généralement défini par un récipient destiné à contenir un produit à distribuer au travers dudit insert.

Par produit cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993.

Les solutions connues de l'état de la technique pour retenir un organe d'essorage à l'intérieur d'un col d'un récipient rempli de mascara consistent généralement à réaliser un jonc démoulé en contre dépouille sur la paroi intérieure du col et de prévoir un relief complémentaire en saillie sur le pourtour extérieur de l'organe d'essorage à disposer dans ledit col. Généralement, les possibilités de démoulage en contre dépouille n'autorisent qu'un relief de faible dimension radiale.

L'organe d'essorage ainsi retenu dans son col ne présente pas une résistance importante à l'arrachage. L'utilisatrice de mascara peut alors se retrouver à arracher l'organe d'essorage du récipient lors du seul retrait de la brosse de son récipient. La rétention de l'organe d'essorage n'étant pas bonne, l'étanchéité d'un ensemble pour le conditionnement et l'application d'un mascara prévoit généralement de réaliser l'étanchéité entre une collerette de l'insert forcée en appui vertical étanche sur le pourtour de l'ouverture du col par un organe de fermeture vissé à un point tel que lui également assure une jonction étanche avec ladite collerette. Un tel ensemble de conditionnement et d'application de mascara est par exemple décrit dans le document EP-728426.

On connaît une solution similaire des documents GB-833270, US-6394323 et US-2002/0130134 décrivant un insert formant réducteur d'écoulement retenu par claquage à l'intérieur d'un col de récipient. Ces inserts présentent les inconvénients mentionnés ci-dessus lorsqu'ils sont soumis à des contraintes pouvant entraîner l'arrachage de l'insert.

On connaît également des documents US-4917269 et US-7011227 des inserts portant sur leur pourtour latéral extérieur un filetage pour coopérer par vissage avec le pourtour intérieur du col sur lequel ils sont destinés à être monté. De tels inserts présentent un risque de dévissage dans le temps. De plus, ils conduisent à proposer des ensembles lourds, dans la mesure où le col est localement épaissi pour présenter un filetage, et il est en de même pour le filetage complémentaire présenté par l'insert.

On connaît aussi des documents FR-1513810 et FR-2001010 des inserts présentant des reliefs extérieurs solides et coupant destinés à matricer le pourtour intérieur du col dans lequel ils doivent être retenus. De tels inserts sont chers à fabriquer et ne peuvent pas être réalisés d'une seule pièce.

On connaît aussi du document EP-1894848, un moyen de rétention par encliquetage d'un récipient dans un habillage externe transparent.

L'invention permet de fournir un ensemble comportant un récipient muni d'un col tel que l'insert retenu dans le col présente une bonne tenue sur le col, tout en assurant une fonction d'étanchéité du montage de cet insert dans le col.

L'invention a pour objet un ensemble de conditionnement comportant un dispositif muni d'un col et un insert monté dans ce col de manière à créer une jonction annulaire étanche entre le col et l'insert, le col comportant une fenêtre traversante dans laquelle vient s'engager un décrochement latéral extérieur de l'insert de manière à retenir l'insert dans le col du dispositif.

L'intérêt d'une telle solution est qu'elle permet d'alléger le poids en plastique nécessaire pour réaliser un tel ensemble étanche et capable d'assurer une bonne rétention de l'insert à l'intérieur du col. L'insert selon l'invention peut être plus léger car il n'a pas de jupe pour être monté sur le pourtour extérieur d'un flacon par claquage. Il n'a pas non plus de collerette pour assurer l'étanchéité hors du col avec un organe de fermeture30 destiné à être monté sur ledit col. De plus le flacon est lui aussi allégé, car il ne présente plus de relief pour assurer la tenue de l'insert.

Un col correspond à une zone d'un récipient telle qu'une première section interne définie au niveau du col est inférieure à toutes sections internes, parallèles à cette première section interne, définies à tout niveau du récipient. Généralement, le col délimite une ouverture débouchant hors du récipient, dont on peut déterminer quelle s'étend sensiblement dans un plan, les sections internes étant évaluées parallèlement au plan de cette ouverture.

De préférence, les fonctions d'étanchéité du montage et de rétention dans le col sont réalisées au niveau de deux sections transversales distinctes dudit col, la fonction d'étanchéité étant réalisée à plus grande distance de l'ouverture débouchant vers l'extérieur du récipient que la fonction de rétention. La fonction de rétention est réalisée à proximité de cette ouverture du col.

L'insert peut comporter une base formant un réducteur d'écoulement, la base comportant un orifice permettant l'écoulement de section inférieure à l'ouverture du col. Il est important qu'un tel insert puisse rester en place et maintenir l'étanchéité lorsqu'il est soumis à la pression du produit poussé par la pression qui peut être exercée sur les parois du récipient, en vue d'en faciliter sa sortie. De même, l'insert doit résister à la force gravitationnelle du produit lorsque le récipient est présenté tête en bas, l'orifice orienté vers le sol.

L'insert peut comporter un couvercle muni d'un moyen pour obturer l'orifice permettant l'écoulement. Par exemple, un tel insert peut être réalisé d'une seule pièce par injection de matière thermoplastique.

Par exemple le couvercle d'un insert peut être articulé sur la base dudit insert. Par exemple cette articulation peut être autour d'un axe, cet axe pouvant par exemple s'étendre sensiblement dans un plan parallèle à celui de l'ouverture du col.

Dans un mode de réalisation particulier, le couvercle peut comporter une excroissance latérale destinée à venir, en position fermée, masquer localement le pourtour extérieur du col, notamment au niveau de la fenêtre dans laquelle est engagé le décrochement le latéral extérieur de l'insert. Ainsi le couvercle participe à l'esthétique finale de l'ensemble en masquant les moyens de fixation, et éventuellement également les moyens assurant l'étanchéité.

Par exemple, l'insert peut comporter une lèvre d'essorage s'étendant radialement vers l'intérieur de son ouverture. Une telle lèvre d'essorage est par exemple destinée à coopérer avec un embout applicateur, et ou la tige portant un tel embout applicateur, qui seraient respectivement introduits dans l'ouverture pour prélever le produit contenu dans le récipient.

Selon un mode de réalisation avantageux en matière de poids de l'ensemble, le dispositif peut être un flacon réalisé par injection soufflage, ce flacon comportant un logement pour recevoir un produit fluide à distribuer via l'insert. En injection soufflage, on réalise dans un premier temps une préforme en injection, la préforme comportant une zone destinée à former le col, et une zone destinée à être déformée par soufflage pour former le volume du logement de ce flacon sous le col. La préforme peut être obtenue de moulage, et en particulier de moulage à partir d'un moule comportant des coquilles ou des tiroirs, par exemple par injection. Ainsi, la précision des côtes de réalisation de la préforme est forte, et les tolérances de fabrication peuvent être faibles.

Avantageusement, l'insert peut aussi être obtenu de moulage par injection, de manière à ce que les tolérances de fabrication de l'insert puissent être faibles également.

L'utilisation de moules à coquilles permet une géométrie des surfaces d'accrochage prévues entre le col et l'insert, ces surfaces étant perpendiculaires ou sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal, bien planes, d'orientation parfaitement définies et bien anguleuses à leur extrémité. Ainsi le décrochement et la fenêtre traversante présentent respectivement des surfaces d'accroche ayant la planéité, l'orientation et les arêtes marquées de manière à assurer une bonne accroche. L'utilisation de tels moules permet de pallier aux défauts conférés par un démoulage en force qui confère aux surfaces d'accrochage une orientation et une planéité incertaines, les arêtes de ces surfaces n'étant pas nettes mais rayonnées. Par exemple, I"insert peut comporter un moyen de prélèvement et de distribution de produit, ce moyen de distribution pouvant être une pompe. Un corps de cette pompe peut par exemple présenter ledit décrochement latéral extérieur. 10 Par exemple, la section intérieure de l'ouverture du col peut être de pourtour non circulaire, par exemple ovale, pour favoriser le positionnement en rotation de l'insert relativement au col. Tout autre moyen d'indexation de la position de l'insert relativement au col permettant de garantir un engagement dudit 15 décrochement latéral extérieur dans la fenêtre du col participe avantageusement à la facilité de montage de l'ensemble, et à une industrialisation de ce montage à moindre coût.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à 20 l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figure 1 : une perspective en vue de dessus d'un col et d'un insert d'un ensemble selon l'invention ; - Figure 2 : une vue en coupe longitudinale d'une partie d'un ensemble 25 selon l'invention ; - Figure 3 : une vue en coupe longitudinale d'une partie d'un ensemble selon l'invention, selon un plan de coupe perpendiculaire au plan de coupe de la figure 2 ; - Figure 4 : une variante de réalisation d'un ensemble selon la Figure 1, 30 considéré dans un plan de coupe longitudinal similaire à celui de la Figure 1 ; - Figure 5 : une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'un ensemble selon l'invention.

La figure 1 représente un ensemble de conditionnement 1 en vue éclatée5 comportant un dispositif 2 muni d'un col 3 et un insert 4 destiné à être monté dans ce col 3. Le dispositif 2 est ici un récipient délimitant un logement destiné à contenir un produit, ce produit pouvant être distribué via une ouverture 5 délimitée par un bord libre 6 de ce col 3.

Le dispositif 2 est par exemple un corps allongé, selon un axe longitudinal X. Dans l'exemple représenté, il comporte un fond fermé 7 opposé selon l'axe X à l'ouverture 5. Le dispositif 2 comporte des parois latérales 8 qui se dressent depuis le fond fermé 7. En partie haute, relativement au fond 7, les parois latérales sont reliées au col 3 par un épaulement 9. L'épaulement 9 permet de réduire progressivement la section transversale à l'axe X du logement délimité par le dispositif 2. Par exemple, dans le cas où les parois latérales 8 sont dressées perpendiculairement au fond 7, cet épaulement 9 contribue à un ratio R1 de la section transversale au niveau du col 3 relativement à la section au niveau des parois latérales 8 de l'ordre de 1/2, voire mieux de 1/3.

On peut également définir cet épaulement 9 relativement à un deuxième ratio R2 de la plus grande dimension en section transversale du col 3 relativement à la plus grande dimension en section transversale des parois latérales 8, ce ratio R2 est alors de l'ordre de 1 /3 voire 1/4.

L'épaulement 9 peut former une saillie latérale autour du col 3 contre lequel un organe de fermeture de l'ouverture 5, monté sur ce col3, pourrait venir en butée. Le dispositif 2 est de préférence réalisé d'une seule pièce. Par exemple, il est réalisé de moulage à partir d'un matériau thermoplastique, par exemple à partir d'une polyoléfine. Dans un exemple particulier de réalisation de l'invention, ce dispositif 2 est obtenu par un procédé classique d'injection soufflage. 30 L'épaisseur des parois transversales 8 est de l'ordre de 0,5 mm et l'épaisseur de la paroi au niveau de l'épaulement 9 est de l'ordre de 0,8 mm.

Le col 3 a une hauteur le long de l'axe X comprise entre 10 et 15 mm. Le25 bord libre 6 est défini par un chant du col, ce bord libre étant défini dans un plan perpendiculaire à l'axe d'allongement X. Toute autre configuration spatiale du bord libre 6 est également acceptable pour réaliser un dispositif 2 d'un ensemble selon l'invention. Le col 3 définit un conduit. Sur la figure 1, il est représenté tubulaire de génératrice parallèle à l'axe X.

L'insert 4 comporte une base 10 destinée à être insérée à l'intérieur du col 10 3. Cette base comporte une jupe 11 formant un conduit. La base 10 comporte également une collerette 12, au moins partielle, dépassant localement radialement vers l'extérieur de la jupe 11, de manière à pouvoir être mise en appui contre le bord libre 6, lorsque la jupe 11 est insérée à l'intérieur du col 3.

15 Pour assurer la rétention axiale de l'insert 4 dans le col 3, que ce soit selon l'axe X ou selon l'axe de la génératrice Y de ce col 3, la jupe 11 est pourvue d'un décrochement latéral extérieur 13, et la paroi du col est pourvue d'une fenêtre traversante 14. Le décrochement latéral extérieur 13 vient s'engager dans la fenêtre traversante 14 pour assurer la rétention. Les axes X et Y sont confondus 20 dans l'exemple représenté.

La fenêtre 14 est de forme rectangulaire et ses pans sont découpés à 90° relativement à l'axe de la génératrice du col 3. La plus grande dimension de ce rectangle est définie perpendiculairement à l'axe Y. La fenêtre 14 est traversante.

La fenêtre 14 peut être réalisée lors de l'injection de la pièce destinée à être soufflée ultérieurement en vue de former le dispositif définit. La réalisation de cette fenêtre 14 par injection permet de garantir une grande précision des côtes de réalisation de cette fenêtre. La fenêtre 14 est réalisée à au moins 1 mm de distance du bord libre 6. 25 30 Au moins le pan supérieur 15 délimitant de cette fenêtre 14 et contre lequel le décrochement 13 vient en engagement s'étend selon un plan perpendiculaire à l'axe d'insertion de l'insert dans le col, qui est parallèle à l'axe Y.

Le décrochement 13 comporte une face 16 dressée radialement au pourtour extérieur de la base de l'insert et une deuxième face 17 formant une pente configurée pour faciliter l'insertion de l'insert dans le col, et respectivement faciliter le placement du décrochement dans la fenêtre.

Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le décrochement dépasse radialement du pourtour extérieur de l'insert de 0,5 mm, et le col a une épaisseur radiale de 1 mm. Le col 3 est en particulier dépourvu de filetage sur son pourtour extérieur.

En particulier, comme cela s'observe Figure 2, le bord libre est chanfreiné intérieurement 18 afin de faciliter l'insertion de l'insert. De même, la jupe 11 est elle aussi chanfreinée extérieurement 19 afin de faciliter son insertion.

Le chanfrein 19 est réalisé à une extrémité de la jupe 11 opposée à celle où est formée la collerette partielle 12. D'ailleurs comme cela est visible de la Figure 2, la collerette 12 ne s'étend pas radialement au dessus du décrochement latéral 13 afin de faciliter le démoulage de ce dernier.

L'insert 4 dans le mode de réalisation représenté Figures 1 à 3 forme un réducteur d'écoulement. A cet effet, l'insert 4 comporte une paroi transversale 20 s'étendant à l'intérieur de la jupe 11. Cette paroi transversale 20 comporte un orifice d'écoulement 21 de section réduite relativement à la section intérieure de la jupe 11. Un troisième ratio R3 entre la section intérieure de l'orifice 21 et celle de la jupe 11 est de l'ordre de 1/4, voire de 1/6. On peut définir également un quatrième ratio R4 entre la section de l'orifice 21 et celle de l'ouverture 5, ce ratio R4 est de l'ordre de 1/10 voire de 1/15.

La paroi transversale 20 est par exemple située dans le même plan que la collerette partielle 12. Autour de l'orifice 21, la paroi transversale présente un bourrelet annulaire entourant cet orifice, ce bourrelet ayant pour fonction de limiter les écoulements sur la paroi transversale 20.

Comme cela est visible de la figure 2, l'ensemble selon l'invention peut être muni d'un organe de bouchage 22 configuré pour obturer l'orifice d'écoulement 21. Cet organe de bouchage 22 est un picot inséré de manière serrante à l'intérieur de l'orifice 21 afin d'assurer une fermeture étanche. Ce picot 22 dépasse d'un couvercle 23 qui recouvre la paroi transversale 20 lorsque l'organe de bouchage est disposé en position fermée relativement à l'orifice 21. Le picot 22 a par exemple une forme tubulaire creuse.

Comme cela est représenté à la Figure 3, le picot 22 et le couvercle 23 forme une seule pièce. Cette pièce est articulée relativement à l'insert 4. Dans l'exemple représenté, l'insert 4 est réalisé d'une seule pièce avec le picot 22 et le couvercle 23, l'articulation étant réalisée par une charnière film 26. Dans ce cas l'insert avec son organe de bouchage peut être obtenu d'injection de matière thermoplastique, notamment à partir de polypropylène.

Comme représenté Figure 3, la collerette partielle 12 est situé sous le couvercle 23 en position fermée. Le couvercle 20 peut être entouré à sa périphérie d'un rebord 24 dressé parallèlement autour du picot de façon à venir respectivement en appui sur la collerette partielle 12 au niveau de la charnière et d'une zone diamétralement opposée à cette charnière, et respectivement en regard du bord libre 6 au droit du décrochement radial extérieur 13.

Dans l'exemple représenté, Le col 3 comporte deux fenêtres telles que 14 radialement opposées. En correspondance, la jupe 11 présente deux décrochements tels que 13 radialement opposés.

Le col 3 et la jupe 11 peuvent être tous deux de section à pourtour circulaire. Cependant une telle configuration rend plus difficile l'indexation en position de l'insert 4 relativement au col 3 pour garantir un engagement correct des décrochements 13 dans les fenêtres 14. Pour favoriser cette indexation en position, on peut par exemple choisir de réaliser le col 3 et la jupe 11 avec un pourtour ovale. Dans ce cas, les fenêtres 14 et respectivement les décrochements 13 sont réalisés sur les grands côtés de ces pourtours ovales respectifs.

Pour assurer une jonction annulaire interne étanche entre l'insert 4 et le col 3, la jupe 11 et le pourtour intérieur de la paroi formant le col comportent des reliefs complémentaires destinés à venir en butée l'un contre l'autre. En particulier, ces reliefs sont réalisés de telle sorte qu'ils soient en butée axiale les uns par rapport aux autres lorsque le décrochement 13 est engagé dans sa fenêtre 14, et en particulier lorsque la face 16 du décrochement 13 est en appui contre le pan supérieur 15 de la fenêtre 14.

L'étanchéité est considérée comme conforme lorsque l'absence de fuite est constatée dans les deux tests suivants qui sont réalisés sur des séries distinctes d'ensemble selon l'invention. Ces tests sont réalisés en remplissant d'eau colorée au bleu de méthylène l'ensemble à la valeur nominale , à savoir celle qui est prévue pour la commercialisation dudit ensemble. Les dispositifs sont disposés à plat pour les tests, à savoir disposés sur une surface de repos de sorte que leur ouverture s'étend selon un plan sensiblement à 90° avec la surface de repos. Le niveau de remplissage en eau est tel que la jonction annulaire étanche selon l'invention est au moins en partie mise en contact avec l'eau, dans cette position à plat . A l'issue du test, la jonction est considérée comme étanche si aucune tâche n'est observée sur le papier buvard placé sous les ensembles obturés pendant le test, et si après ouverture de l'ensemble, on n'observe pas de traces sur le col du dispositif.

Un premier test est réalisé sous vide, à savoir pendant 15 secondes dans une enceinte amenée à une pression résiduelle de 200mbar, ou autrement dit dans laquelle on a réalisé une dépression de -800 mbar par rapport à la pression atmosphérique.

Un second test est réalisé dans une étuve à 45°C+/-2°C, pendant 24 heures +/- 60 minutes.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 3, la paroi formant le col 3 comporte un épaississement radial interne 27, situé à distance de la fenêtre, entre la fenêtre et l'épaulement 9. Cet épaississement 27 contribue à réduire localement la section intérieure du col, la réduction est de l'ordre de 3 %.

Depuis la fenêtre, on observe la formation de l'épaississement de manière progressive, de telle sorte qu'il forme localement un entonnoir, qui participe au guidage de la jupe 11 contre cet épaississement 27.

Pour coopérer avec cet épaississement 27, la jupe 11 comporte au niveau de son extrémité libre 28 opposée à la collerette 12, des épaisseurs de parois amincies relativement à l'épaisseur de la paroi de cette jupe 11 à proximité de la collerette 12, afin de faciliter sa déformation radiale lors de la mise en contact avec l'épaississement 27. De plus, cette extrémité libre 28 amincie présente le chanfrein 19. Figures 2 et 3, l'extrémité libre 28 présente une première épaisseur el de 0,5 mm, tandis qu'une deuxième épaisseur e2 de la paroi de cette jupe 11 à proximité de la collerette est de 0,8 mm, et qu'au niveau du décrochement latéral 13, on observe localement un maximum d'épaisseur e3 de 1,3 mm.

L'extrémité libre 28 est disposée en contact radialement serrant à l'intérieur de la zone présentant l'épaississement 27 du col 3.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, la différence avec celui du mode de réalisation des figures 1 à 3 tient au fait que l'extrémité libre 28 présente un pourtour extérieur rayonné. Le chanfrein 19 s'étend sur une portion longitudinale 29 de la jupe 11 représentant sensiblement un quart de cette jupe 11. La section transversale intérieure et extérieure de l'extrémité libre 28 diminue, dans cette portion longitudinale 29, progressivement en direction de son extrémité destinée à déboucher en direction du logement formé sous le col 3 dans le dispositif 2.

Sur les Figures 1 à 4, le col est dépourvu de filetage sur son pourtour extérieur.

Le mode de réalisation représenté Figure 5 est une variante de réalisation d'un ensemble 100 selon l'invention. Les mêmes références, avec le préfixe de la centaine sont utilisées pour désigner les mêmes éléments structuraux et ou fonctionnels. Dans cet exemple, le col 103 comporte un filetage sur son pourtour extérieur destiné à coopérer avec un organe de bouchage 122 présentant lui-même un filetage sur le pourtour intérieur d'un capot destiné à être monté autour du col.

L'insert 104 comporte une collerette 112 montée en appui sur un bord libre 106 du col 103. De cette collerette 112 se dresse une jupe tubulaire 111 insérée dans le col 103, et présentant un décrochement latéral extérieur 113 pour coopérer avec une fenêtre traversante 114 en vue de la rétention axiale de l'insert 104 dans le col 103.

La paroi transversale 120 est située à distance de la collerette 112, à l'intérieur de la jupe 111, et forme une extension radiale interne souple destinée à former un organe d'essorage d'un applicateur 141 monté à l'extrémité d'une tige 142 retenu à l'intérieur de l'organe de bouchage 122, l'applicateur étant inséré au travers du col 103 à l'intérieur du logement défini par le récipient 102. L'orifice 121 ménagé par cet organe d'essorage a un diamètre choisi pour racler le pourtour extérieur de l'applicateur 141 lorsqu'il le traverse. L'obturation de cet orifice 121 n'est pas réalisée au niveau du pourtour de cet orifice mais par coopération entre une surface interne de la jupe 111 et un relief complémentaire présenté sur le pourtour extérieur de la tige 142 (non représenté).

L'applicateur 141 peut être un applicateur configuré pour l'application de produit sur les cils, les lèvres, les paupières, les ongles, les matières et les fibres kératiniques en général.

Dans cet exemple de réalisation, l'insert 104 comporte une portion de sa jupe 111 dépassant à l'intérieur du récipient 102, en dessous du col 103. La jupe 111 est pourvue d'une deuxième collerette annulaire 143, élastiquement déformable et configurée pour venir en appui contre le pourtour intérieur de l'épaulement 109 afin d'assurer une jonction annulaire étanche entre l'insert 104 et le col 103. En variante, et ou alternativement, la jonction annulaire étanche entre l'insert 104 et le col 103 peut être réalisée par le contact entre la jupe 111 et le col 103 en dessous de la fenêtre traversante 114.

Pour des soucis d'esthétique, il peut être souhaitable que le consommateur ne voit pas la fenêtre traversante 14, même s'il n'existe aucun risque de pollution du produit contenu dans le récipient 2 via cette ouverture dans la mesure où la jonction annulaire étanche est réalisée entre cette fenêtre et l'accès au logement où est contenu ce produit. A cet effet, le rebord 24 peut présenter des hauteurs axiales variables, et notamment comporter une excroissance latérale destinée à venir masquer localement le pourtour extérieur du col au niveau de la fenêtre dans laquelle est engagé le décrochement, en position fermée de l'organe de bouchage 21 relativement à l'orifice 21 ménagé par l'insert 4.

Dans toute la description, l'expression comportant un doit être 15 considérée comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1 ù Ensemble (1) de conditionnement comportant un dispositif (2) muni d'un col (3) et un insert (4) monté dans ce col de manière à créer une jonction annulaire étanche entre le col et l'insert, le col comportant une fenêtre traversante (14) dans laquelle vient s'engager un décrochement latéral extérieur (13) de l'insert de manière à retenir l'insert dans le col du dispositif. 2 ù Ensemble selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'insert comporte une base formant un réducteur d'écoulement, la base comportant un orifice (21) permettant l'écoulement de section inférieure à l'ouverture du col. 3 ù Ensemble selon la revendication 2 caractérisé en ce que l'insert comporte un couvercle (23) muni d'un moyen (22) pour obturer l'orifice permettant l'écoulement. 4 ù Ensemble selon la revendication 3 caractérisé en ce que le couvercle (23) est articulé (26) sur la base. 5 ù Ensemble selon l'une des revendications 3 ou 4 caractérisé en ce que le couvercle comporte une excroissance latérale destinée à venir masquer localement le pourtour extérieur du col, notamment au niveau de la fenêtre dans laquelle est engagé le décrochement le latéral extérieur de l'insert. 6 ù Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'insert comporte une lèvre d'essorage s'étendant radialement vers l'intérieur de son ouverture. 7 ù Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif est un flacon réalisé par injection soufflage, ce flacon comportant un logement pour recevoir un produit fluide à distribuer via l'insert. 8 ù Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la section intérieure de l'ouverture du col est de pourtour non circulaire,par exemple ovale, pour favoriser le positionnement en rotation de l'insert relativement au col.