FR2892968A1

FR2892968A1 - Dispositif d'injection-moulage d'une matiere thermoplastique

Info

Publication number: FR2892968A1
Application number: FR0511242A
Authority: FR
Inventors: Louis Ramond
Original assignee: CREATIONS NIVERNAISES E C N SA
Current assignee: CREATIONS NIVERNAISES E C N SA
Priority date: 2005-11-04
Filing date: 2005-11-04
Publication date: 2007-05-11
Also published as: WO2007051857A2; WO2007051857A3

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'injection-moulage d'une matière thermoplastique.Une buse longitudinale d'injection (13), logée dans un passage (15, 16, 17) d'une matrice d'injection (1), est alimentée par un distributeur (18). L'extrémité avant (74) de la buse (13) s'appuie fermement, vers l'avant, contre un épaulement (86) du passage (15, 16, 17), alors qu'une zone d'extrémité arrière (48) de la buse (13) est logée dans un canal longitudinal (28) de sortie du distributeur (18), avec possibilité de coulissement longitudinal relatif et étanchéification mutuelle. Des moyens élastiques (100) sollicitent la buse (13) vers l'avant par rapport au distributeur (18).Application plus particulièrement au cas de buses élancées.

Description

La présente invention concerne un dispositif d'injection d'une matière

thermoplastique à l'état liquide dans une empreinte de moulage, comportant, en référence à un sens longitudinal déterminé d'injection : -une matrice rigide, présentant une face avant délimitant partiellement l'empreinte de moulage, une face arrière et au moins un passage longitudinal traversant la matrice, de sa face arrière à sa face avant, suivant un axe longitudinal déterminé, ledit passage débouchant dans la face avant par un orifice d'injection et formant immédiatement en arrière de celui-ci, autour de celui-ci, un épaulement annulaire, transversal, tourné vers l'arrière, une buse longitudinale d'injection, disposée coaxialement à l'intérieur dudit passage et présentant une extrémité arrière, adjacente à ladite face arrière et située en arrière de celle-ci, et une extrémité avant, adjacente à ladite face avant et située en arrière de l'épaulement annulaire dudit passage, une périphérie intérieure délimitant un canal longitudinal, coaxial, débouchant longitudinalement dans l'extrémité arrière et dans l'extrémité avant, et une périphérie extérieure longitudinale, - un distributeur d'alimentation du canal de la buse en matière thermoplastique à l'état liquide, situé en arrière de ladite face arrière et relié mécaniquement à la matrice, ledit distributeur comportant intérieurement un réseau de transit de la matière thermoplastique à l'état liquide, comportant un canal longitudinal de sortie débouchant vers l'avant, disposé coaxialement audit passage et communiquant fluidiquement avec le canal de la buse, à l'extrémité arrière de celle-ci. Un dispositif de ce type est bien connu en lui- même, dans de nombreux modes de réalisation qui comprennent généralement plusieurs exemplaires de la buse et du passage aménagé pour la recevoir dans la matrice, en association avec une empreinte de moulage unique ou avec autant d'exemplaires respectifs d'empreintes de moulage. Dans ces modes de réalisation connus, de façon commune : - l'extrémité avant de la ou chaque buse est en appui longitudinal élastique, vers l'avant, contre l'épaulement du passage correspondant, par l'intermédiaire d'une bague élastiquement compressible longitudinalement, assurant une étanchéification à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, et - l'extrémité arrière de la buse présente une face transversale plane, tournée vers l'arrière et prenant appui vers l'arrière contre une face transversale plane du distributeur, dans des conditions telles qu'une précontrainte de compression longitudinale élastique de la bague entre l'extrémité avant de la buse et l'épaulement annulaire du passage, transmis par la buse, se traduise par un appui suffisamment énergique de la face d'extrémité arrière de celle-ci, vers l'arrière, contre la face correspondante du distributeur pour assurer une étanchéité à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide à ce niveau.

Cet appui énergique doit naturellement être conservé quelle que soit la dilatation thermique, en particulier longitudinale, subie par la buse au cours du fonctionnement du dispositif d'injection-moulage, et la bague d'appui longitudinal de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement du passage de réception de celle-ci doit être apte à remplir l'ensemble des fonctions de rappel élastique de la buse vers l'arrière, en vue de cet appui énergique, et d'étanchéification entre l'extrémité avant de la buse et l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci, tout en absorbant à son niveau les variations de dimension longitudinale apparente de la buse par dilatation thermique. En effet, ces variations de dimensions longitudinales apparentes de la buse ne peuvent être absorbées à l'extrémité arrière de celle-ci, compte tenu de la nécessite de maintenir l'appui de cette extrémité arrière vers l'arrière contre le distributeur aux fins de préserver l'étanchéité à ce niveau.

On peut certes obtenir une aptitude de la bague d'appui longitudinal de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci à remplir toutes ces fonctions, mais au prix d'une réalisation de cette bague en des matériaux spéciaux, particulièrement coûteux, et d'un usinage plus ou moins complexe de cette bague et de ses contreparties respectivement à l'extrémité avant de la buse et sur l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci.

La complexité de forme de la bague résulte en particulier d'un souci de faire participer la matière thermoplastique à l'état liquide, à savoir plus précisément la pression à laquelle celle-ci est portée, pour aider la bague à assurer ses différentes fonctions, ce qui conduit à prévoir, entre l'extrémité avant de la buse, la bague et l'épaulement annulaire du passage de réception de la buse, une chambre annulaire plus ou moins importante de réception d'un certain volume, variable en fonction de l'état de dilatation thermique de la buse, de matière thermoplastique à l'état liquide.

Or, la présence de la matière thermoplastique à l'état liquide dans cette chambre peut certes se révéler peu gênante lorsque le dispositif d'injection-moulage fonctionne en continu avec une matière thermoplastique toujours identique, c'est-à-dire en particulier de même couleur, mais elle se révèle particulièrement gênante lors de chaque arrêt du dispositif d'injection-moulage, puisque la matière thermoplastique en question tend alors à se figer et à bloquer l'extrémité avant de la buse, et à chaque changement de matière thermoplastique et en particulier de couleur, puisque la matière thermoplastique initialement présente dans la chambre annulaire doit être évacuée, au prix de pertes, avant que l'on ne puisse pratiquer l'injection-moulage d'une nouvelle matière thermoplastique.

En outre, la matière thermoplastique à l'état liquide, se déplaçant longitudinalement vers l'avant à l'intérieur du canal de la buse, tend à déplacer celle-ci vers l'avant par friction contre sa périphérie intérieure, c'est-à-dire à rompre l'étanchéité entre l'extrémité arrière de la buse et le distributeur, au risque de fuites entre ces derniers, et la bague d'appui de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement du passage de réception de celle-ci dans la matrice doit être conçue pour résister à cette tendance au décalage de la buse vers l'avant par rapport au distributeur. Ceci complique encore la conformation de la bague et celle de ses contreparties respectivement sur l'extrémité avant de la buse et sur l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci, et limite encore le choix des matériaux possibles pour cette bague.

En tout état de cause, des impératifs techniques de choix possible des matériaux constitutifs de la bague et de conformation possible de celle-ci, pour concilier l'ensemble des impératifs auxquels elle doit répondre pour remplir ses différentes fonctions, limitent les possibilités d'absorption, par cette bague, des variations de dimension longitudinale de la buse par dilatation thermique, c'est-à-dire oblige à limiter la valeur de ces variations, exprimées non pas en pourcentage mais en unités de longueur, en limitant la dimension longitudinale de la buse, ce qui crée une contrainte supplémentaire lors de la conception du dispositif d'injection-moulage, voire des difficultés dans cette conception en fonction de la forme des pièces à mouler et du choix possible de l'emplacement des traces de moulage sur celles-ci. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un dispositif d'injection du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que : - l'extrémité arrière de la buse et une zone d'extrémité arrière de la périphérie extérieure de celle-ci sont logées coaxialement dans ledit canal de sortie et montées au coulissement longitudinal à l'intérieur de celui-ci, par rapport au distributeur, avec étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, en ce que - l'extrémité avant de la buse est en appui longitudinal ferme, vers l'avant, contre l'épaulement annulaire dudit passage, avec étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, et en ce que - des moyens de sollicitation élastique longitudinale sont intercalés fonctionnellement entre le distributeur et la buse, pour solliciter celle-ci élastiquement vers l'avant et maintenir en permanence ledit appui longitudinal ferme en autorisant ledit coulissement longitudinal lors de variations de dimension longitudinale de la buse par dilatation thermique pendant le fonctionnement du dispositif. Un Homme du métier comprendra aisément que, dans un tel dispositif selon l'invention, on dissocie de façon particulièrement avantageuse les moyens assurant les fonctions jusqu'alors attribuées à la bague d'appui élastique de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci et d'étanchéification à ce niveau, en supprimant cette bague, puisque : - l'étanchéité entre l'extrémité avant de la buse et l'épaulement du passage de réception de celle-ci est assurée par un appui mutuel ferme, direct, en particulier sous l'action des moyens de sollicitation élastique dont le rôle se limite à solliciter la buse vers l'avant pour maintenir un tel appui en dépit des dilatations thermiques que peut subir la buse pendant le fonctionnement du dispositif, sans qu'il y ait à prévoir de compatibilité des moyens utilisés pour assurer cette étanchéité avec un quelconque mouvement relatif par dilatation thermique à ce niveau, - les dilatations thermiques en question sont absorbées par coulissement longitudinal de l'extrémité arrière de la buse et de la zone d'extrémité arrière de la périphérie extérieure de celle-ci à l'intérieur du canal de sortie du distributeur, sans que les moyens de sollicitation élastique jouent un rôle dans l'étanchéité à ce niveau, et sans qu'il y ait a prévoir de dispositions complexes à cet effet, - la matière thermoplastique à l'état liquide, transitant dans le canal de la buse en se déplaçant de l'arrière vers l'avant à l'intérieur de celle-ci, contribue d'une part à maintenir l'appui ferme de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement du passage de réception de celle-ci, en complétant l'action des moyens de sollicitation élastique dans ce sens, dont la présence se justifie essentiellement par la nécessité de maintenir l'appui en question lorsque cesse le transit de la matière thermoplastique à l'état liquide, et d'autre part contribue à l'étanchéification mutuelle de la zone d'extrémité mutuelle de la périphérie extérieure de la buse et du distributeur en appliquant à l'intérieur du canal de la buse, à cette dernière, un effort radial tendant à appliquer énergiquement sa périphérie extérieure contre le distributeur, à l'intérieur du canal de sortie de celui-ci, au lieu de tendre à rompre l'étanchéité à ce niveau. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet de répondre à tous les impératifs nécessaires au bon fonctionnement d'un dispositif d'injection-moulage, sans pour autant mettre en oeuvre la bague traditionnelle d'appui élastique de l'extrémité avant contre l'épaulement du passage de réception de celle-ci et d'étanchéification à ce niveau, ce qui fait disparaître tous les inconvénients inhérents à la nécessité de fabriquer une telle bague, de la faire coopérer avec l'extrémité avant de la buse et avec l'épaulement du passage de réception de celle-ci, et de renforcer son action par la présence d'un certain volume de matière thermoplastique à l'état liquide, dans une chambre annulaire prévue à cet effet. En comparaison avec le dispositif d'injection-moulage de l'Art antérieur, le dispositif selon l'invention se révèle par conséquent non seulement efficace en termes d'étanchéité malgré la nécessité d'absorber les dilatations thermiques de la buse, particulièrement commode d'utilisation en évitant la nécessité de composer avec la présence d'un certain volume de matière thermoplastique, ce qui facilite en particulier considérablement les arrêts et les remises en route du dispositif d'injection en particulier en cas de changement de couleur, et en termes d'économie d'utilisation, puisque les pertes de matière thermoplastique et les pertes de temps nécessaires au nettoyage de dispositifs lors de ses arrêts et des changements de matière sont considérablement réduits, mais également en termes de simplicité et d'économie de fabrication. On retrouve naturellement ces avantages quelles que soient les dimensions longitudinales de la buse, mais on observe que les dispositions caractéristiques de la présente invention permettent d'absorber des variations de dimensions longitudinales de la buse, par dilatation thermique, beaucoup plus importantes que ne le permet la bague traditionnelle d'appui élastique de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci et d'étanchéification à ce niveau, puisque ces variations de dimensions longitudinales sont absorbées par coulissement longitudinal de l'extrémité arrière de la buse et de la zone d'extrémité arrière de la périphérie extérieure de celle-ci à l'intérieur du canal de sortie du distributeur, sur une course que l'on peut dimensionner à volonté en choisissant de façon appropriée la dimension longitudinale de pénétration de la buse dans le canal de sortie du distributeur, alors que la bague d'appui et d'étanchéification connue, même réalisée de façon particulièrement complexe et soignée, ne peut absorber, par déformation élastique, que de faibles valeurs de course longitudinale de l'extrémité avant de la buse par rapport à l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci. Il s'ensuit que l'on peut réaliser conformément à la présente invention un dispositif d'injection présentant des buses beaucoup plus élancées que dans l'Art antérieur, où l'on entend par buse élancée une buse dont la dimension longitudinale est très largement supérieure à sa dimension transversale. En effet, plus une buse est élancée, c'est-à-dire plus sa dimension longitudinale est importante, et plus la variation de cette dimension longitudinale, exprimée en unités de longueur et non en pourcentage, est importante. Un Homme du métier comprendra aisément qu'une course importante, en particulier de dilatation thermique, peut être beaucoup plus facilement absorbée par un coulissement longitudinal que par compression longitudinale élastique d'une bague, voire ne peut être absorbée que par un tel coulissement longitudinal. Il en résulte qu'un dispositif selon l'invention se prête tout particulièrement bien à une injection de produits creux de petite taille, tels que des capsules ou bouchons de fermeture de flacon ou de bouteille, par l'intérieur de ces produits, c'est-à-dire par leur côté concave, et non par leur côté convexe comme il est traditionnel. Ceci se révèle particulièrement avantageux lorsque les produits doivent présenter un côté convexe aussi exempt que possible de traces de moulage, puisque les traces de moulage sont alors présentes exclusivement sur le côté concave, généralement non visible, et permet ainsi d'offrir au public des produits moulés d'esthétique particulièrement soignée.

Divers modes de réalisation de l'extrémité arrière de la buse, de la zone d'extrémité arrière de la périphérie extérieure de celle-ci et du canal de sortie du distributeur peuvent être choisis pour assurer d'une part la possibilité de coulissement relatif et d'autre part l'étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide mais, d'une façon particulièrement simple, on préfère prévoir à cet effet que la zone d'extrémité arrière de la périphérie extérieure de la buse présente une section transversale uniforme et que ledit canal de sortie présente, au moins dans une zone longitudinale de coopération avec ladite zone d'extrémité arrière, une périphérie intérieure longitudinale de section transversale uniforme, complémentaire de ladite section transversale, de façon à établir un contact mutuel de guidage au coulissement longitudinal relatif et, de préférence, on fait en sorte que ledit contact soit suffisamment intime, suffisamment continu périphériquement et suffisamment étendu longitudinalement pour assurer ladite étanchéification mutuelle entre la buse et le distributeur.

Alors, par un simple usinage soigné de la zone d'extrémité arrière de la buse, de la périphérie extérieure de celle-ci et du canal de sortie du distributeur, on obtient les effets recherchés de guidage au coulissement longitudinal relatif et d'étanchéification mutuelle et, en particulier, aucun joint d'étanchéité et aucune disposition supplémentaire particulière ne sont nécessaires à ce dernier effet. Seule la pression exercée, radialement, par la matière thermoplastique à l'intérieur du canal de la buse contribue en plus, et ceci d'autant plus qu'elle est plus importante, à cette étanchéification mutuelle. De préférence, pour éviter toute tendance de la matière thermoplastique à l'état liquide de s'insinuer entre la zone d'extrémité arrière de la face périphérique extérieure de la buse et la périphérie intérieure du canal de sortie, par l'extrémité arrière de la buse, on prévoit que la périphérie intérieure de la buse s'évase vers l'arrière, à proximité immédiate de l'extrémité arrière de la buse, en particulier sous forme d'un chant annulaire, transversal, évasé vers l'arrière de la périphérie intérieure à la périphérie extérieure de la buse. D'autres formes pourraient cependant être choisies à cet effet sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

Différents moyens peuvent également être choisis pour assurer l'appui longitudinal ferme, vers l'avant, de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci dans la matrice, avec étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, mais on préfère un mode de réalisation selon lequel : - l'extrémité avant de la buse présente la forme d'une arête annulaire, transversale, tournée vers l'avant, - la périphérie extérieure de la buse s'évase vers l'arrière dans une zone d'extrémité avant, immédiatement en arrière de ladite arête, à partir de celle-ci, et - une bague annulaire transversale, sensiblement incompressible, de répartition d'efforts est intercalée longitudinalement entre ladite zone d'extrémité avant et l'épaulement annulaire dudit passage, autour de ladite arête, et présente respectivement vers l'avant et vers l'arrière une face avant complémentaire de l'épaulement annulaire dudit passage et une face arrière complémentaire de la zone d'extrémité avant de ladite périphérie extérieure de la buse. Il est bien entendu que cette bague annulaire transversale, sensiblement incompressible, de répartition d'efforts est fondamentalement différente, dans sa nature et dans sa fonction, de la bague élastiquement compressible assurant l'appui élastique entre l'extrémité avant de la buse et l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci et l'étanchéification à ce niveau dans les dispositifs de l'Art antérieur, puisqu'elle n'a en aucune façon pour rôle d'absorber la dilatation thermique de la buse, intégralement reportée à l'arrière de celle-ci et absorbée par coulissement dans le canal de sortie du distributeur, mais d'assurer sans s'écraser longitudinalement une répartition d'efforts et un effet d'autocentrage entre la périphérie extérieure de la buse, dans la zone d'extrémité avant de celle-ci, et l'épaulement annulaire du passage de réception de la buse, en particulier suivant un mode de réalisation préféré dans lequel cet épaulement annulaire s'évase vers l'arrière à partir de l'orifice d'injection. A cet égard, on prévoit de préférence que la zone d'extrémité avant de la périphérie extérieure de la buse s'évase moins, vers l'arrière, que l'épaulement annulaire dudit passage et se raccorde à ladite arête par une gorge annulaire, transversale, ce qui permet d'assurer par matage de cette arête contre l'épaulement du passage de réception de la buse, immédiatement autour de l'orifice d'injection, une étanchéité aussi bonne que possible à ce niveau tout en évitant, grâce à la répartition d'efforts assurée par la bague annulaire, un risque d'endommagement de cette arête et/ou de la périphérie de l'orifice d'injection par pénétration de la zone d'extrémité avant de la buse dans celui-ci. On observera que la gorge annulaire de raccordement entre la zone d'extrémité avant de la périphérie extérieure de la buse et l'arête précitée de celle-ci forme autour de l'orifice d'injection une chambre, mais que cette chambre est fondamentalement différente de celle de la chambre aménagée aux fins de recevoir de la matière thermoplastique à l'état liquide et de faire contribuer celle-ci à l'étanchéité dans le cas de la bague élastiquement compressible servant à l'appui élastique de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle- ci et à l'étanchéification à ce niveau dans les dispositifs de l'Art antérieur puisque cette gorge, en principe fermée de façon étanche par le contact entre l'arête de l'extrémité avant de la buse et l'épaulement du passage de réception de celle-ci, ne doit en principe pas recevoir de matière thermoplastique à l'état fluide et que, en tout état de cause, elle présente un volume négligeable par rapport à celui de la chambre des dispositifs connus. Afin d'affermir l'appui de la zone d'extrémité avant de la périphérie extérieure de la buse, vers l'avant, contre l'épaulement du passage de réception du passage de celle-ci, on prévoit de préférence que cet appui ne s'effectue pas seulement par l'intermédiaire de surfaces respectives, évasées vers l'arrière, de la périphérie extérieure de la buse, de l'épaulement et de la bague annulaire de répartition d'efforts, ce qui fait apparaître des composantes transversales dans la transmission des efforts longitudinaux correspondants et fait travailler pour partie la bague de répartition d'efforts au cisaillement. A cet effet, on prévoit de préférence que la périphérie extérieure de la buse présente un épaulement annulaire avant plat, transversal, tourné vers l'avant, en arrière de ladite zone d'extrémité avant, et que ladite bague annulaire présente un épaulement annulaire arrière plat, transversal, tourné vers l'arrière, contre lequel ledit épaulement de la périphérie extérieure de la buse s'appuie à plat, vers l'avant, ce que l'on complète avantageusement en prévoyant que l'épaulement annulaire dudit passage comporte, longitudinalement en regard de l'épaulement avant de la périphérie extérieure de la buse, une zone annulaire plate, transversale, tournée vers l'arrière, et que ladite bague annulaire présente un épaulement avant plat, transversal, tourné vers l'avant, en appui à plat contre ladite zone annulaire plate de l'épaulement annulaire dudit passage. Une partie des efforts longitudinaux se transmet alors par l'intermédiaire des épaulements transversaux, c'est-à-dire longitudinalement, sans créer de composantes transversales, de la zone d'extrémité avant de la périphérie extérieure de la buse à l'épaulement du passage de réception de celle-ci, par l'intermédiaire de la bague de répartition d'efforts qui travaille alors en compression longitudinale. Le fait de prévoir à la périphérie extérieure de 30 la buse l'épaulement annulaire avant plat, précité, en complément d'un épaulement annulaire arrière, plat, de la bague annulaire présente un avantage supplémentaire en facilitant considérablement la fabrication et le montage de la buse lorsque celle-ci, de façon connue en elle-même, comporte un corps de buse constituant la buse sur la majeure partie de sa dimension longitudinale, et un embout de buse définissant l'arête d'extrémité avant de la buse et une zone de dimension longitudinale comparablement réduite de celle-ci, localisée à proximité immédiate de cette extrémité avant.

En effet, on peut alors choisir de réaliser le dispositif selon l'invention de telle sorte que la buse comporte un corps de buse délimité vers l'avant par un chant annulaire, transversal, plat, constituant une partie radialement extérieure dudit épaulement avant de la périphérie extérieure de la buse d'injection, et un embout de buse définissant ladite zone d'extrémité avant de la périphérie extérieure de la buse et ladite arête de celle-ci et constituant une partie radialement intérieure dudit épaulement avant de la périphérie extérieure de la buse. Ainsi, d'une part, on fait en sorte que, chacun pour partie, le corps de buse et l'embout de buse participent à l'appui de la buse vers l'avant contre l'épaulement du passage de réception de la buse et, d'autre part, on peut se dispenser de tout moyen propre de fixation de l'embout de buse au corps de buse. En effet, on peut alors prévoir que l'embout de buse soit simplement emboîté coaxialement dans le corps de buse et immobilisé longitudinalement par rapport à celui-ci par butée vers l'arrière contre celui-ci en arrière de ladite partie radialement intérieure et par butée vers l'avant contre ledit épaulement arrière de la bague annulaire. Le montage et le démontage de l'embout de buse par rapport au corps de buse s'en trouvent considérablement simplifiés, de même que leur fabrication respective puisqu'il est simplement nécessaire de réaliser les usinages propres à un emboîtement soigné. De même qu'il est préférable de réaliser partiellement l'appui mutuel de la buse, de la bague de répartition d'efforts et de l'épaulement, en direction longitudinale, par des épaulements ou zones respectifs transversaux, il est préférable d'améliorer la répartition des efforts transversaux ou radiaux d'autocentrage, entre ces différents composants, par un appui directement radial et, à cet effet, on prévoit de préférence que : - l'épaulement dudit passage se raccorde, dans le sens d'un éloignement par rapport audit axe, à une périphérie intérieure longitudinale dudit passage, - la périphérie extérieure de la buse présente, entre ledit épaulement avant et ladite zone d'extrémité avant, un tronçon longitudinal placé radialement en regard d'un tronçon de ladite périphérie intérieure longitudinale dudit passage, et - la bague de répartition d'efforts présente des faces périphériques intérieure et extérieure, longitudinales, respectivement complémentaires dudit tronçon longitudinal de la périphérie extérieure de la buse et dudit tronçon de ladite périphérie intérieure longitudinale dudit passage.

On observera que, même ainsi perfectionnée, la bague de répartition d'efforts présente une conformation simple, ne nécessitant aucun des usinages nécessaires pour permettre à la bague élastiquement compressible d'appui de l'extrémité avant de la buse contre l'épaulement annulaire du passage de réception de celle-ci et d'étanchéification de répondre à l'ensemble de ses fonctions dans les dispositifs de l'Art antérieur ; en particulier, la bague de répartition d'efforts d'un dispositif selon l'invention peut être massive, c'est-à-dire pleine et dénuée de tout usinage particulier dans ses différentes faces et dans ses différents épaulements, contrairement au cas de la bague élastiquement compressible de l'Art antérieur, dont on complique considérablement les formes dans destentatives diverses de la rendre compatible avec les fonctions qui lui sont attribuées. A cet égard, les moyens de sollicitation élastique prévus dans le dispositif selon l'invention peuvent également être considérablement plus simples que cette bague élastiquement compressible de l'Art antérieur. Ainsi, selon un mode de réalisation préféré, ces moyens de sollicitation élastique longitudinale comportent un ressort disposé coaxialement à ladite zone d'extrémité arrière et interposé fonctionnellement entre un épaulement arrière annulaire, transversal, tourné vers l'arrière, constituant une limite avant de ladite zone d'extrémité arrière, et le distributeur.

On observera que ce ressort agit sur la buse vers l'avant, c'est-à-dire à l'opposé de la bague élastiquement compressible des dispositifs de l'Art antérieur. On observera également qu'à la différence de celle-ci, il peut être placé de façon à ne pas entrer en contact avec la matière thermoplastique à l'état liquide, ce qui met son fonctionnement à l'abri de toute influence de celle-ci, à savoir en particulier d'une tendance de celle-ci à se figer à l'arrêt de l'injection, et permet de choisir librement sa conformation.

Ce ressort peut ainsi présenter toute conformation connue, et par exemple se présenter sous la forme d'un ressort hélicoïdal disposé coaxialement autour de la buse, dans la zone d'extrémité arrière de celle-ci, mais il peut présenter plus simplement la forme d'un disque annulaire, transversal, comportant une zone marginale radialement intérieure en appui longitudinal, vers l'avant, sur ledit épaulement arrière de la périphérie extérieure de la buse et une zone marginale radialement extérieure en appui longitudinal, vers l'arrière, sur le distributeur, ce qui est généralement suffisant pour répondre aux besoins en course longitudinale possible, même dans le cas de buses particulièrement élancées, c'est-à-dire susceptibles de variations importantes de leur dimension longitudinale par dilatation thermique. D'autres caractéristiques et avantages d'un dispositif d'injection selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés, qui accompagnent cette description.

La figure 1 montre une partie d'un dispositif d'injection selon l'invention, en coupe par un plan incluant l'axe longitudinal d'une buse d'injection, étant entendu que ce dispositif peut comporter cette buse d'injection en plusieurs exemplaires. Les figures 2 et 3 montrent, à plus grande échelle, des détails repérés respectivement en II et III à la figure 1. La partie illustrée d'un dispositif selon l'invention constitue une partie d'un tel dispositif destiné à fabriquer simultanément, par injection-moulage, plusieurs produits identiques, tels que des bouchons pour des bouteilles d'eau, de produits détergents ménagers, de produits cosmétiques, ou produits similaires, auquel cas il est prévu autant de buses, présentant la même orientation, que de produits à fabriquer simultanément, mais il est bien entendu qu'on pourrait également réaliser conformément à la présente invention un dispositif destiné au moulage d'une seule pièce de dimensions plus importantes que celles d'un bouchon, ou toute autre pièce, en mettant en oeuvre une buse d'injection unique ou plusieurs buses d'injection de même orientation. Les adaptations, à chaque cas, des dispositions qui vont être décrites à titre d'exemple non limitatif ressortent des aptitudes normales d'un Homme du métier. Dans sa version illustrée à la figure 1, le dispositif d'injection comporte ainsi une matrice rigide 1, qui, en référence à un sens longitudinal d'injection 2 déterminé, qui servira de référence aux notions d'avant et d'arrière, sauf exception explicite, ainsi que de longitudinalité et de transversalité pour l'ensemble de la présente description, présente une face avant 3 par exemple plane mais conformée localement de façon à délimiter autant d'exemplaires d'une empreinte de moulage 4 que l'on souhaite mouler simultanément de produits, en coopérant à cet effet avec une contre-forme non référencée, illustrée en trait mixe aux figures 1 et 2. Comme il est bien connu d'un Homme du métier, la matrice 1 est formée d'un empilage, à plat, parallèlement au sens 2, d'une pluralité de plaques plates, à savoir dans l'exemple illustré une plaque avant 5 présentant deux faces principales planes, mutuellement parallèles et perpendiculaires au sens 2, à raison de la face avant 3 de la matrice 1 et d'une face arrière 6, d'une plaque entretoise 7 présentant également deux faces principales planes, mutuellement parallèles et perpendiculaires au sens 2, à raison d'une face avant 8 qui s'applique à plat contre la face arrière 6 de la plaque avant 5 et d'une face arrière 9, et d'une plaque arrière 10 présentant également deux faces principales planes, mutuellement parallèles et perpendiculaires au sens 2, à raison d'une face avant 11 qui s'applique à plat contre la face arrière 9 de la plaque entretoise 7 et d'une face arrière 12 qui constitue une face arrière pour la matrice 1 considérée dans son ensemble. La plaque avant 5 peut définir directement l'empreinte 4, par sa face avant 3, de façon non illustrée mais bien connue d'un Homme du métier, en particulier lorsque cette empreinte 4 est unique.

Cependant, en particulier dans le cas où une même matrice délimite plusieurs empreintes 4, la ou chaque empreinte peut également être définie par une pièce respective, rapportée de façon solidaire dans ou sur la plaque avant 5 pour compléter localement la face avant 3 de celle-ci. Ainsi, dans l'exemple non limitatif illustré, dans lequel le ou chaque produit à mouler présente un côté convexe, destiné à être vu lors de l'utilisation et devant par conséquent présenter une esthétique aussi exempte que possible de traces d'injection, et un côté concave, destiné à être caché lors de l'utilisation et pouvant de ce fait présenter sans inconvénients de telles traces, on a choisi de réaliser l'injection de la matière thermoplastique dans la ou chaque empreinte 4 par le côté concave du produit, et, à cet effet, la face avant 3 de la matrice 1 délimite la ou chaque empreinte 4 par un bossage localisé respectif 109, complémentaire de ce côté concave et défini par une partie saillante d'une pièce rigide non référencée, dite piston d'empreinte ou poinçon , comportant par ailleurs une partie emboîtée étroitement dans un alésage correspondant de la plaque avant 5 et retenue solidairement par bridage entre celle-ci et la plaque entretoise 7.

Une telle conception de la plaque avant 5 est bien connue d'un Homme du métier et ne sera pas décrite davantage, mais il est bien entendu que les termes plaque avant englobent un ensemble alors constitué par la plaque avant proprement dite et par la ou chaque pièce ainsi rapportée sur elle, et que les termes face avant de la matrice ou de la plaque avant ainsi définie concernent une face avant de l'ensemble ainsi constitué, incluant dans l'exemple illustré le ou chaque bossage 109, considéré ici comme une zone localisée de la face avant 3.

Le nombre des plaques ainsi empilées longitudinalement pour constituer la matrice 1 peut également être différent. Les trois plaques 5, 7 et 10, présentent par ailleurs des chants périphériques extérieurs, non illustrés, qui se complètent longitudinalement pour définir un chant périphérique extérieur pour la matrice 1. Les plaques 5 et 7 sont assemblées mutuellement par l'intermédiaire de vis longitudinales non représentées, accessibles par la face avant 3 de la plaque avant 5, et les plaques 7 et 10 sont également assemblées mutuellement par l'intermédiaire de vis longitudinales non représentées et accessibles soit par la face avant 6 de la plaque entretoise 7, après démontage de la plaque avant 5, soit à travers des trous longitudinaux traversants, également non représentés, de la plaque avant 5. Un tel montage est bien connu d'un Homme du métier et il ne nécessite par conséquent pas davantage de description. De même, d'une façon bien connue d'un Homme du métier, qui ne sera pas décrite dans le détail, à l'empreinte 4 est associée une buse longitudinale respective 13 d'injection de matière thermoplastique à l'état liquide, étant bien étendu que plusieurs exemplaires d'une buse 13 pourraient être associés à une même empreinte 4, en particulier dans le cas d'une empreinte 4 unique. La ou chaque buse 13, qui sera décrite plus en détail par la suite, est disposée suivant un axe respectif 14 qui est fixe par rapport à la matrice 1 et orienté parallèlement au sens 2, c'est-à-dire longitudinalement, et, comme dans l'exemple illustré, constitue avantageusement un axe de symétrie pour la buse 13 ainsi que pour le bossage 109 associé, que cet axe coupe à son sommet, c'est-à-dire dans sa zone de saillie longitudinale maximale par rapport aux zones de la face avant 3 qui le jouxtent. Pour recevoir la ou chaque buse 13, les plaques 5, 7 et 10 sont percées d'un passage longitudinal respectif 15, 16, 17 qui les traverse de part en part suivant l'axe 14, c'est-à-dire respectivement de la face arrière 6 vers la face avant 3, où le passage 15, en pratique aménagé dans la pièce rapportée constituant le bossage 109 dans l'exemple illustré, débouche au sommet de ce bossage 109 dans cet exemple, de la face arrière 9 vers la face avant 8 et de la face arrière 12 vers la face avant 11, dans le sens 2. En arrière de la plaque arrière 10 est disposé un distributeur 18 de matière thermoplastique à l'état liquide, présentant une face avant 19 et une face arrière 20, planes et perpendiculaires au sens 2. La face avant 19 du distributeur 18 est ainsi placée parallèlement à la face arrière 12 de la plaque 10, en arrière de celle-ci, et définit avec cette face arrière 12 un espace plat comblé pour l'essentiel par une plaque plate 21 d'isolation thermique et de transmission d'efforts longitudinaux entre les faces 12 et 19, contre lesquelles la plaque 21 repose à plat, respectivement, par une face avant 26 et par une face avant 27, planes et perpendiculaires au sens 2.

A l'intérieur du distributeur 18 est aménagé un canal transversal 22 ou réseau de canaux transversaux 22 de distribution de la matière thermoplastique à l'état liquide à la buse 13 unique ou entre les différentes buses 13, et le ou chaque canal 22 débouche dans une face périphérique intérieure 23, cylindrique de révolution autour de l'axe 14 de la buse 13 correspondante, d'un alésage respectif 24 aménagé dans le distributeur 18 et traversant celui-ci de part en part, de sa face 20 à sa face 19, dans le sens 2.

Dans cet alésage 24 est emboîté coaxialement, solidairement, par exemple par emmanchement à force, un insert 25 qui sera considéré par la suite comme faisant partie intégrante du distributeur 18. Suivant l'axe 14, l'insert 25 est creusé d'un canal longitudinal 28 de sortie de matière thermoplastique à l'état liquide, lequel débouche vers l'avant dans une face avant 29 plane, transversale, de l'insert 25, laquelle face avant est placée légèrement en saillie vers l'avant par rapport à la face avant 19 du distributeur 18, à un niveau intermédiaire entre ceux des faces avant 26 et arrière 27 de la plaque 21, à l'intérieur d'un perçage longitudinal coaxial 30 de celle-ci. La face avant 29 de l'insert 25 est annulaire de révolution autour de l'axe 14 et, dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, relie une face périphérique intérieure 31, cylindrique de révolution autour de l'axe 12 et délimitant le canal de sortie 28 dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, à une face périphérique extérieure 32, également cylindrique de révolution autour de l'axe 14 et délimitant l'insert 25 dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci. La face périphérique extérieure 32 de l'insert 25 présente un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 23 de l'alésage 24 du distributeur 18, avec laquelle elle établit ainsi un contact étanche à la matière thermoplastique à l'état liquide, mais présente avantageusement, en saillie dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 12, une bride 33 annulaire de révolution autour de l'axe 14 et prenant appui vers l'arrière contre la face avant 19 du distributeur 18 à l'intérieur du perçage 30 de la plaque 21, dans une position relative d'insertion qui a été illustrée aux figures et dans laquelle l'insert 25 présente vers l'arrière une face arrière 34 plane, transversale, coplanaire à la face arrière 20 du distributeur. Contrairement à la face avant 29 de l'insert 25, sa face arrière 34 est continue et, entre les deux faces 29 et 34, le canal de sortie 28 se raccorde vers l'arrière à un canal de raccordement 35 coudé à 90 , débouchant dans la face périphérique extérieure de l'insert 25 à un niveau correspondant à celui du canal 22 associé à la buse 13, pour assurer une liaison fluidique entre les canaux 22 et 28.

Suivant un axe 36 parallèle à l'axe 14 et disposé entre les différents axes 14 lorsque la matrice 1 comporte plusieurs buses 13, de préférence approximativement à une même distance de chacun d'eux, le canal ou réseau de canaux 22 du distributeur 18 est raccordé, par un canal longitudinal 37 de celui-ci, à un conduit 38 d'alimentation du distributeur 18 en matière thermoplastique à l'état liquide, lequel conduit 38 est également disposé suivant l'axe 36 et forme une saillie, vers l'arrière, par rapport à une face arrière 20 du distributeur 18. Le mode de coopération entre le conduit 38 et le distributeur 18 est bien connu en lui-même d'un Homme du métier, et ne sera pas détaillé. De même, ce conduit 38 et le distributeur 18 sont munis de moyens régulés respectifs 25, 40 de chauffage électrique qui sont bien connus d'un Homme du métier et ne seront pas détaillés. En arrière du distributeur 18 est disposé un sommier 41 plat, perpendiculaire au sens 2 et présentant vers la face arrière 20 du distributeur 18 une face avant 21 qui est plane et parallèle à la face 20, avec laquelle la face 21 définit un espace plat comblé pour l'essentiel, autour du conduit 38, par une plaque plate 43 d'isolation thermique et de transmission d'efforts longitudinaux entre les faces 20 et 21. Vers l'arrière, le sommier 41 est délimité par une face arrière 44 qui, dans l'exemple illustré, est également plane et perpendiculaire au sens 2. Dans toute direction transversale, en particulier 30 au niveau de ses faces avant 21 et arrière 44, le sommier 41 présente des dimensions sensiblement identiques à celles de la matrice 1, en particulier au niveau de ses faces avant 3 et arrière 12, et supérieures à celles du distributeur 18, en particulier au niveau de ses faces avant 19 et arrière 20, et il en est de même des plaques 21 et 43. Autour du distributeur 18 sont intercalées entre celles-ci des cales périphériques non référencées à travers lesquelles un assemblage mutuel du sommier 41, de la matrice 1 et des plaques 21 et 43 est assuré par des tirants longitudinaux non représentés, dans des conditions connues d'un Homme du métier. De façon également connue d'un Homme du métier, le distributeur 18 est retenu simplement par pincement entre les plaques 21 et 43, en direction longitudinale, alors qu'il est retenu en direction transversale, par rapport à la matrice 1 en particulier, par des moyens connus, non illustrés, pouvant avantageusement comporter d'une part un pion disposé suivant l'axe 36 et emboîté longitudinalement dans une cavité respective de la face 19 du distributeur 18 et de la face 12 de la plaque arrière 10, à travers la plaque 21, et d'autre part une couche d'isolation thermique par rapport aux cales, créant avec les plaques 21 et 43 une isolation thermique continue autour du distributeur 18. Suivant l'axe 36, c'est-à-dire coaxialement au conduit 38 d'alimentation, le sommier 41 est percé de part en part, c'est-à-dire de sa face arrière 44 à sa face avant 41, d'un passage 15 autorisant sa libre traversée par le conduit 38. De même, de façon connue en elle-même et non représentée, lorsque la ou chaque buse 13 est d'un type à obturation commandée et comporte intérieurement une tige longitudinale, coaxiale, d'obturation commandée, cette tige étant guidée au coulissement longitudinal par l'insert 25, avec étanchéité vis-à-vis de la matière thermoplastique à l'état liquide, en arrière du canal coudé 35 et traversant librement la plaque 43 de part en part, le sommier 41 est percé de part en part, suivant le ou chaque axe 14, d'un canal autorisant également un libre passage, parallèlement au sens 2, pour la tige d'obturation respectivement correspondante, et le raccordement de cette tige à des moyens commandés pour provoquer le passage de cette tige de l'une à l'autre d'une position d'obturation de la buse 13 correspondante et d'une position d'ouverture de celle-ci ; un tel montage est bien connu en lui-même d'un Homme du métier, et ne sera pas davantage décrit. Il est bien entendu que, comme il est illustré, la ou chaque buse 13 peut également être démunie d'obturateur, d'une façon tout autant compatible avec la mise en œuvre de la présente invention.

De façon générale, les dispositions qui viennent d'être décrites sont connues d'un Homme du métier, et ne nécessitent par conséquent pas davantage de description. Par contre, la conception et le montage de la ou chaque buse 13 est caractéristique de la présente invention, en relation avec un mode de coopération spécifique d'une part avec le distributeur 18 et d'autre part avec la matrice 1, en particulier à proximité immédiate de l'empreinte 4. En effet, dans les dispositifs d'injection- moulage de l'Art antérieur, la ou chaque buse 13 est simplement placée en appui longitudinal vers l'arrière, à plat, contre une face correspondant à la face avant 29 de l'insert 25, et cet appui est maintenu suffisamment ferme pour assurer une étanchéité à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide à ce niveau, dans toutes les conditions possibles de dilatation thermique de la buse 13 dans des conditions normales d'utilisation du dispositif d'injection, par une bague élastiquement compressible longitudinalement, interposée entre une zone d'extrémité avant de la buse 13 et une contrepartie aménagée dans la plaque avant 5, à proximité immédiate de l'empreinte 4, cette bague ayant également pour fonction d'assurer une étanchéité à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide à ce niveau quelles que soient les conditions de dilatation de la buse 13 dans des conditions normales d'utilisation du dispositif d'injection, en absorbant les variations de dimensions longitudinales apparentes de la buse 13 consécutives à ces dilatations thermiques. Dans le cas d'un dispositif conforme à la présente invention, par contre, l'appui étanche de la buse 13, vers l'avant, contre la plaque avant 5 à proximité immédiate de l'empreinte 4 est un appui ferme, et c'est dans une zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13 que sont assurés d'une part la compensation des variations de dimension longitudinale apparente de la buse 13 par dilatation thermique, avec maintien d'un étanchéité vis-à-vis de l'insert 25, et d'autre part un rappel élastique de la buse 13, lequel s'effectue alors vers l'avant pour maintenir l'appui ferme précité au lieu de s'exercer vers l'arrière comme dans les dispositifs d'injection actuellement connus.

Les dispositions à cet effet sont limitées d'une part au niveau de la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13, du canal de sortie 28 de l'insert 25 et du passage 30 aménagé pour recevoir partiellement celui-ci dans la plaque 21, comme il ressort de la figure 3, et d'autre part au niveau d'une zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 et d'une zone d'extrémité avant 47 du passage 15 de la plaque avant 5, à savoir à l'intérieur du bossage 109 dans l'exemple illustré, comme le montre la figure 2. Entre la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 et un niveau de la plaque arrière 10 intermédiaire entre les niveaux respectifs de sa face avant 11 et de sa face arrière 12, les passages 15, 16, 17 peuvent par ailleurs présenter toute conformation connue, indifférente au regard de la présente invention, et par exemple être délimités, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, par une face périphérique intérieure respective 49, 50, 51 cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre identique. Dans l'exemple illustré, la face périphérique intérieure 51 du passage 17 de la plaque arrière 10 ne s'étend que de la face avant 11 de celle-ci à un niveau intermédiaire entre ceux des faces avant 11 et arrière 12, niveau auquel ce passage 17 présente un élargissement. Plus précisément, la face périphérique intérieure 51 se raccorde, à ce niveau, par un épaulement transversal 52, par exemple tronconique de révolution autour de l'axe 14, et tourné vers le haut, à une autre face périphérique intérieure 53 également cylindrique de révolution autour de l'axe 14 mais avec un diamètre supérieur à celui de la face périphérique intérieure 51, cette face 53 se poursuivant jusqu'à la face arrière 12 de la plaque arrière 10 ou de la matrice 1. Cet élargissement localisé facilite le raccordement électrique, à des moyens d'alimentation en électricité et de pilotage de cette alimentation, extérieurs au dispositif d'injection, de moyens de chauffage disposés sur la majeure partie de la dimension longitudinale de la buse 13, dans l'exemple illustré sous forme d'un manchon tubulaire coaxial 54, portant des résistances de chauffage par effet Joule avantageusement réalisées par sérigraphie, d'une façon bien connue en elle-même, étant entendu que des moyens autres qu'un manchon 54 pourraient être prévus à cet effet sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, le manchon 54 est délimité par une face périphérique extérieure 55 cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre inférieur à celui des faces périphériques intérieures 49, 50, 51 des passages 15, 16, 17, afin d'aménager un jeu radial vis-à-vis de ces faces périphériques intérieures, alors qu'il est délimité vers l'axe 14 par une face périphérique intérieure 56 également cylindrique de révolution autour de cet axe mais avec un diamètre inférieur à celui de la face périphérique extérieure 55. Longitudinalement, le manchon chauffant 54 est délimité dans le sens 2 par un chant avant 57 plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et situé légèrement en arrière des zones d'extrémité avant respectives 46 et 47 de la buse 13 et du passage 15, et en sens opposé au sens 2 par un chant 58 également plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et quant à lui situé légèrement en avant de la face arrière 12 de la plaque arrière 10 ou de la matrice 1, c'est-à-dire à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs de l'épaulement 52 et de cette face 12, quel que soit l'état de dilatation thermique de la buse 13 et du manchon 54 dans des conditions normales d'utilisation du dispositif d'injection. Le manchon 54 est retenu de façon solidaire mais amovible sur la buse 13 par emmanchement longitudinal à force et friction de sa face périphérique intérieure 56 contre une face périphérique extérieure 59 de la buse 13, cette face périphérique extérieure 59 étant cylindrique de révolution autour de l'axe 14 et présentant un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 56 du manchon 54. La face périphérique extérieure 59 de la buse 13 délimite celle-ci dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, sur la majeure partie de la dimension longitudinale de cette buse 13, à savoir sur la totalité de cette dimension longitudinale à l'exception de la zone d'extrémité avant 46 et de la zone d'extrémité arrière 48. Dans l'exemple de réalisation préféré qui a été illustré, dans lequel la buse 13 est formée de l'assemblage mutuel d'un corps tubulaire de buse 60, constituant la buse 13 sur la majeure partie de sa dimension longitudinale, et d'un embout tubulaire de buse 61, définissant la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13, cette face périphérique extérieure 59 est une face périphérique extérieure du corps de buse 60, lequel présente par ailleurs vers l'axe 14 une face périphérique intérieure 62, cylindrique de révolution autour de cet axe 14, avec un diamètre inférieur à celui de la face périphérique extérieure 59 et, en relation avec la mise en oeuvre de la présente invention, à celui de la face périphérique intérieure 31 du canal de sortie 28 de l'insert 25. Vers l'avant, la face périphérique extérieure 59 du corps de buse 60 se raccorde directement à un chant plan 63 annulaire, transversal, tourné vers l'avant et délimitant le corps de buse 60 vers l'avant, alors que la face périphérique intérieure 62 se raccorde indirectement à ce chant 63, à savoir par l'intermédiaire d'une face périphérique intérieure 64 également cylindrique de révolution autour de l'axe 14 mais avec un diamètre intermédiaire entre les diamètres respectifs de la face périphérique intérieure 62 et de la face périphérique extérieure 59, cette face 64 se raccordant directement, vers l'avant, au chant 63 alors qu'elle se raccorde à la face périphérique intérieure 62, vers l'arrière, par l'intermédiaire d'un épaulement 65 plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tourné vers l'avant.

La face périphérique intérieure 64, dont les dimensions longitudinales sont beaucoup plus faibles que celles de la face périphérique intérieure 62, et l'épaulement 65 qui la raccorde à cette dernière constituent des moyens d'emboîtement longitudinal, coaxial, de l'embout 61 à l'intérieur du corps de buse 60, par le chant 63 de celui-ci.

A cet effet, l'embout de buse 61 est délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, sur une dimension longitudinale sensiblement identique à celle qui sépare mutuellement l'épaulement 65 et le chant avant 63 du corps de buse 60, par une face périphérique extérieure 66 cylindrique de révolution autour de l'axe 14, avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 64 du corps de buse 60, et il est délimité vers l'arrière par un chant 67 plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14, de telle sorte que l'embout 61 soit emboîté à l'intérieur du corps de buse 60 dans des conditions telles que sa face périphérique extérieure 66 soit placée en contact de guidage au coulissement longitudinal relatif avec la face périphérique intérieure 64 du corps de buse 60 et que son chant 67 vienne en appui à plat, vers l'arrière, contre l'épaulement 65, dans une position de service illustrée aux figures 1 et 2 en particulier.

Si l'on se réfère à cette position de service, la face périphérique extérieure 66 de l'embout 61 se raccorde vers l'avant à un épaulement 68 plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tourné vers l'avant, lequel épaulement 68 est alors coplanaire avec le chant avant 63 du corps de buse 60 de telle sorte que le chant 63 et l'épaulement 68 constituent des parties respectivement radialement extérieure et radialement intérieure d'un même épaulement 69 de la buse 13, lequel épaulement 69 est plat, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tourné vers l'avant.

L'épaulement 68, qui se raccorde ainsi à la face périphérique extérieure 66 de l'embout 61 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, seraccorde, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de celui-ci, à une face périphérique extérieure 70 de l'embout de buse 61, laquelle est cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre intermédiaire entre les diamètres respectifs des faces périphériques intérieures 64 et 62 du corps de buse 60 et, ainsi placée en saillie longitudinale hors du corps de buse 60, constitue un tronçon arrière de la face périphérique extérieure de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13. Vers l'avant, cette face périphérique extérieure 70 se raccorde directement, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'une arête circulaire non référencée, à une autre face périphérique extérieure 71 de l'embout de buse 61 ou de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13, laquelle face 71 est tronconique de révolution autour de l'axe 14 et converge dans le sens 2, en formant par rapport à l'axe 14 un angle non référencé qui peut être par exemple de l'ordre de 30 . Vers l'avant, cette face périphérique extérieure tronconique 71 se raccorde elle-même directement, c'est-à-dire par une arête circulaire non référencée, à une autre face périphérique extérieure 72 tronconique de révolution autour de l'axe 14, avec une convergence tournée dans le même sens que celle de la face périphérique extérieure 71 mais en formant un angle supérieur par rapport à l'axe 14, à savoir par exemple un angle de l'ordre de 60 .

Cette face périphérique extérieure 72 relie ainsi, dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe 14, la face périphérique extérieure 71 à une autre face périphérique extérieure 73 également tronconique de révolution autour de l'axe 14 avec une convergence vers l'avant, cette face 73 formant par contre vis-à-vis de l'axe 14 un angle sensiblement identique à celui que forme la face périphérique extérieure 71. Vers l'avant, la face périphérique extérieure 73 se raccorde à une arête 74 transversale, circulaire, de révolution autour de l'axe 14, laquelle arête 74 définit l'extrémité avant de l'embout de buse 61 et de la buse 13 considérée dans son ensemble. Cette arête 74 constitue le raccordement de la face périphérique extérieure 73 à une face périphérique intérieure 75 de l'embout de buse 61, laquelle est cylindrique de révolution autour de l'axe 14 et présente un diamètre inférieur à celui de la face périphérique intérieure 62 du corps de buse 60.

Cette face périphérique intérieure 75 se raccorde à l'épaulement 75, suivant un diamètre identique à celui de la face périphérique intérieure 62 du corps de buse 60, par une face périphérique intérieure 76 tronconique de révolution autour de l'axe 14 avec une convergence tournée vers l'avant et un angle, par rapport à l'axe 14, inférieur à celui de la face périphérique extérieure 71. On observera que, dans une buse 13 ainsi constituée, il n'est pas nécessaire de prévoir de moyens de solidarisation de l'embout 61 avec le corps de buse 60, par exemple sous forme de moyens de vissage coaxial mutuel ou sous d'autres formes, ce qui permet de limiter le diamètre de la buse 13, en particulier le diamètre de sa face périphérique extérieure 59, ainsi que le diamètre des faces périphériques intérieures 49, 50, 51 des passages 15, 16, 17. Il devient ainsi possible, en comparaison avec des buses de conception traditionnelle, de rapprocher mutuellement les buses 13 lorsque plusieurs de ces buses sont associées à une même matrice 1, c'est-à-dire en particulier de multiplier les empreintes 4 correspondant à une même matrice 1 pour réaliser simultanément un plus grand nombre de produits au moyen d'une même matrice 1, ou encore de répartir au mieux, dans le cas d'une forme complexe d'empreinte 4 unique, différentes buses 13 desservant cette empreinte 4 unique, sans affaiblir inconsidérément la matrice 1, comme le comprendra aisément un Homme du métier. En relation avec cette conformation préférée de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13, c'est-à-dire de l'épaulement 69 constitué pour partie du chant 63 du corps de buse 60 et pour partie de l'épaulement 68 de l'embout de buse 61, et des différentes faces périphériques extérieures 70, 71, 72, 73, ainsi que de l'arête 74, qui délimitent extérieurement la saillie que l'embout de buse 61 forme vers l'avant hors du corps de buse 60, la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 présente une conformation qui va être décrite à présent. Dans la mesure où, dans l'exemple illustré, la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 présente des dimensions radiales maximales inférieures au diamètre de la face périphérique intérieure 49 du passage 15, elle est raccordée à cette face périphérique intérieure 49 par une face périphérique intérieure 77 du passage 15, laquelle est tronconique de révolution autour de l'axe 14, converge vers l'avant en formant par rapport à cet axe 14 un angle qui est par exemple de l'ordre de 60 , et se situe légèrement en avant du chant 67 du manchon 54, quelles que soient les conditions de dilatation thermique de ce manchon 54 de la buse 13 dans des conditions normales de fonctionnement du dispositif.

Cette face 77 raccorde la face périphérique intérieure 49, vers l'avant, à une autre face périphérique intérieure 78 cylindrique de révolution autour de l'axe 14 mais avec un diamètre intermédiaire entre les diamètres respectifs de la face périphérique extérieure 59 du corps de buse 60 et de la face périphérique intérieure 49 du passage 15. Le raccordement mutuel des faces périphériques intérieures 77 et 78 s'effectue par une arête circulaire, non référencée, située approximativement dans un même plan géométrique non illustré que l'épaulement 69, ou encore légèrement en arrière de cet épaulement 69, de telle sorte que la face périphérique extérieure cylindrique 70 de l'embout de buse 61 soit intégralement située en regard d'un tronçon de la face 78, radialement en référence à l'axe 14. La face 78 présente cependant des dimensions longitudinales supérieures à celles de la face 70, et se raccorde vers l'avant à une face plane, transversale 79, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tournée vers l'arrière, laquelle face 74 est ainsi placée longitudinalement en regard d'une partie de l'épaulement 69, à savoir plus précisément du chant 63 du corps de buse 60, tout en en étant espacée longitudinalement. La face 79 se raccorde ainsi à la face 78 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, alors que, dans le sens d'un rapprochement par rapport à celui-ci, elle se raccorde à une face périphérique intérieure 80 tronconique de révolution autour de l'axe 14 et convergeant vers l'avant en formant par rapport à cet axe 14 un angle sensiblement identique à celui que forme par rapport à lui la face périphérique extérieure 72 de l'embout de buse 61. Dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 14, cette face 80 se raccorde, par une arête circulaire 81 plane, transversale, de révolution autour de l'axe 14, avec un diamètre au plus égal à celui de l'arête 74 formant l'extrémité avant de l'embout tubulaire 61 et de préférence légèrement inférieur à ce diamètre, à une autre face périphérique extérieure 82 également tronconique de révolution autour de l'axe 14 et convergeant vers l'avant, en formant par rapport à l'axe 14 un angle qui peut être par exemple sensiblement identique à celui que forme par rapport à lui la face périphérique extérieure 71 de l'embout de buse 69.

La face périphérique intérieure 82 se raccorde quant à elle vers l'avant à la face avant 3 de la plaque avant 5 ou de la matrice 1, au sommet du bossage 109 dans l'exemple illustré, par une arête 83 qui est circulaire, plane, transversale et de révolution autour de l'axe 14 lorsque, comme il est illustré, le bossage 109 de la face 3 présente une forme de révolution autour de cet axe 14 au moins à proximité immédiate de celui-ci, et qui peut présenter également une forme différente en fonction, en particulier, de la forme et de l'orientation de la face 3 ou du bossage 109 de celle-ci par rapport à l'axe 14, à proximité immédiate de celui-ci. L'arête 83 définit ainsi dans le bossage 109 de la face 3 un orifice 84 d'injection de la matière thermoplastique à l'état liquide dans l'empreinte 4 et, à cet effet, communique vers l'arrière avec un canal longitudinal non référencé défini dans la plaque avant 5 par la face périphérique intérieure 82 et avec un canal intérieur longitudinal 85 défini, à l'intérieur de l'embout de buse 61, par les faces périphériques intérieures 75 et 76 de celui-ci et, dans le corps de buse 60, par la face périphérique intérieure 62 de celui- ci. Lorsque, de façon non illustrée, à la buse 13 est associée une tige d'obturation commandée, celle-ci est logée coaxialement à l'intérieur du canal 85, en respectant un jeu annulaire continu vis-à-vis des faces périphériques intérieures 62 et 76 ; en position d'obturation, elle vient s'emboîter par une zone d'extrémité avant dans la face périphérique intérieure 82 pour obturer l'orifice d'injection 84 alors que, pour autoriser l'injection, cette zone d'extrémité avant est décalée vers l'arrière par rapport à la face périphérique intérieure 84. Les faces 79 et 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 définissent ainsi dans la plaque avant 5, autour de ce passage 15, un épaulement annulaire 86, de révolution autour de l'axe 14, tourné vers l'arrière pour offrir un appui vers l'avant à la buse 13, par rapport à la plaque avant 5 et à la matrice 1 considérée dans son ensemble. Conformément à la présente invention, cet appui est ferme, au lieu d'être élastique comme c'est le cas dans les dispositifs d'injection de l'Art antérieur, et s'effectue d'une part par appui direct de l'arête 74 constituant l'extrémité avant de l'embout de buse 61 et de la buse 13 considérée dans son ensemble contre la face périphérique intérieure 80, à proximité immédiate de l'arête 81 constituant la limite de la face 80 vers l'axe 14, le cas échéant avec un matage de l'arête 74 établissant à ce niveau une étanchéité à l'encontre d'une fuite de la matière thermoplastique à l'état liquide vers une gorge 87, annulaire de révolution autour de l'axe 14, subsistant entre les faces 72 et 73 de l'embout 61 et une zone marginale correspondante de la face 80, et d'autre part, et pour l'essentiel, de façon indirecte, par l'intermédiaire d'une bague 88, annulaire, transversale, sensiblement incompressible en particulier longitudinalement, interposée longitudinalement entre l'épaulement 69 et la face périphérique extérieure 71 de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 et l'épaulement 86 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 de la plaque avant 5, d'une part, et radialement entre les faces périphériques extérieures 70 et 71 de la zone d'extrémité avant 47 de la buse 13 et les faces périphériques intérieures 78 et 80 de la zone d'extrémité avant 47 de ce passage 15. A cet effet, la bague 88, réalisée par exemple à 30 base de fibres de verre agglomérées au moyen d'un liant, par exemple d'un polyamide, se présente sous la forme d'un corps massif, plein, délimité par : - une face arrière 89 plane, transversale, de révolution autour de l'axe 14 auquel elle est perpendiculaire, cette face 89 s'appuyant à plat contre l'épaulement 69, c'est-à-dire à la fois contre l'épaulement 88 de l'embout de buse 61 et contre le chant avant 63 du corps de buse 60 pour maintenir l'emboîtement de l'embout de buse 61 dans le corps de buse 60 en l'absence de tout autre moyen de solidarisation mutuelle à cet effet, cette face 89 présentant un diamètre intérieur sensiblement identique au diamètre de la face périphérique extérieure 70 de l'embout de buse 61 et un diamètre extérieur sensiblement identique au diamètre de la face périphérique intérieure 78 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, - une face périphérique intérieure 90, cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face 70 pour épouser celle-ci au mieux, suivant des directions radiales, cette face 90 se raccordant vers l'arrière à la face annulaire 89, au niveau du diamètre intérieur de celle-ci, - une face périphérique intérieure et arrière 91 tronconique de révolution autour de l'axe 14 et de conicité identique à celle de la face périphérique extérieure 71 de l'embout de buse 61, à laquelle cette face 91 sert d'appui vers l'avant et radialement vers l'extérieur, cette face 91 s'étendant ainsi sur une dimension longitudinale supérieure à celle de la face 71 pour rejoindre la face périphérique intérieure 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, en délimitant localement la gorge 72 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, - une face périphérique extérieure et avant 92 à laquelle la face périphérique intérieure et arrière 91 se raccorde par une arête circulaire 94, transversale, de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre supérieur au diamètre respectif des arêtes 75 et 81, cette face 92 présentant une forme tronconique de révolution autour de l'axe 14 avec une conicité identique à celle de la face périphérique intérieure 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 et étant tournée vers l'avant et radialement vers l'extérieur pour prendre appui de façon continue, dans ces deux sens, contre la face périphérique intérieure 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, - une face plane, transversale 93, annulaire de révolution autour de l'axe 14 auquel elle est perpendiculaire, cette face 93 se raccordant dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 14 à la face 92, suivant un diamètre sensiblement identique à celui du raccordement mutuel des faces 79 et 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, de façon à prendre appui à plat, de façon continue, vers l'avant, contre la face 79 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, et - une face périphérique extérieure 95 cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 78 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, cette face périphérique extérieure 95 raccordant mutuellement, longitudinalement, les faces annulaires planes 89 et 93 et s'appuyant de façon continue, radialement dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, sur la face périphérique intérieure 78 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15. On observera que, dans ces conditions et dès lors que la buse 13 est maintenue en butée vers l'avant contre l'épaulement 86 à l'intérieur du passage 15, du fait de la présence de moyens 100 de rappel élastique localisés dans la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13, comme il est caractéristique de la présente invention et sera décrit par la suite : -l'appui de la face périphérique extérieure 71 de l'embout de buse 61 vers l'avant et radialement vers l'extérieur sur la face périphérique intérieure 91 de la bague 88, dont la face périphérique extérieure 92 est également placée en appui vers l'avant et radialement vers l'extérieur contre la face 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, assure d'une part une coaxialité de la buse 13 et du passage 15 à ce niveau, et d'autre part une répartition des efforts, vers l'avant, de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 vers l'épaulement 86 de la plaque avant 5, - la face périphérique extérieure 70 et une partie, adjacente à celle-ci, de la face périphérique extérieure 71 de l'embout de buse 61 transmettent respectivement à la face périphérique intérieure 90 de la bague 88 et à une zone de sa face périphérique intérieure 91 adjacente à cette face 90 des efforts radiaux qui, eux-mêmes, se transmettent de la bague 88 à la plaque avant 5 par appui radial de la face périphérique extérieure 95 de la bague 88, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, contre la face périphérique intérieure 78, ce qui contribue à maintenir la coaxialité de la buse 13 et du passage 15 à ce niveau, et évite un risque d'éclatement de la bague 88, et - des efforts longitudinaux, vers l'avant, se transmettent de l'épaulement 69, c'est-à-dire pour partie de l'épaulement 68 et pour partie du chant 63, à la face 89 de la bague 88 et s'appliquent longitudinalement, de la face 93 de la bague 88 et d'une partie de la face 92 de celle-ci, adjacente à cette face 93, à la face 79 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 et à une zone de la face périphérique intérieure 80 de celle-ci, adjacente à cette zone 79, ce qui contribue à la reprise des efforts s'exerçant sur la buse 13 vers l'avant d'une part du fait de la présence des moyens élastiques 100 qui seront décrits par la suite et d'autre part du fait des frottements appliqués par la matière thermoplastique à l'état liquide, se déplaçant dans le sens 2 à l'intérieur du canal 85, contre les faces périphériques intérieures 62 et 76. On observera que, au lieu d'être réalisée en deux pièces, constituant respectivement le corps de buse 60 et l'embout de buse 61, la buse 13 pourrait également être réalisée en une seule pièce, d'une façon convenant particulièrement à la réalisation de buses élancées. Dans une telle variante, qui n'a pas été représentée mais dont la conception relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, on conserverait de préférence les conformations respectives de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13, de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 et de la bague 88 qui viennent d'être décrites, y compris en ce qui concerne l'épaulement 69, alors défini par la pièce unique constituant la buse 13 dans cette variante, et la face 89 de la bague 88, laquelle conserverait ainsi l'ensemble des fonctions qui viennent d'être décrites, à la seule exception de sa fonction de retenue de l'embout de buse 61 à l'état emboîté dans le corps de buse 60. La bague 88 ainsi conçue, contrairement aux bagues élastiquement compressibles disposées de façon similaire dans les dispositifs d'injection de l'Art antérieur, n'est propre qu'à transmettre les efforts de la buse 13 à la plaque d'avant 5, entre les zones d'extrémité avant respectives 46 et 47 de la buse 13 et du passage 15, de façon à limiter la pression d'appui de l'arête 74 de l'embout de buse 61 contre la face périphérique intérieure 80 de la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 à ce qui est juste nécessaire pour assurer à ce niveau une étanchéité, à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, mais elle n'est en aucune façon conçue pour créer elle-même cette étanchéité, d'une part, et absorber, en fonctionnement, les variations de dimension longitudinale de la buse 13 par dilatation thermique, d'autre part. En d'autres termes, si l'on fait abstraction d'éventuelles différences de dilatation thermique entre l'embout de buse 61 dans la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13, la bague 88 et la plaque avant 5 dans la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, la bague 88 assure un positionnement sensiblement constant, en particulier en direction longitudinale, de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 par rapport à la zone d'extrémité avant 47 du passage 15. Par contre, conformément à la présente invention, ces variations de dimension longitudinale de la buse 13 par dilatation thermique sont absorbées dans la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13, et en arrière de la face arrière 12 de la matrice 1, comme le montre mieux la figure 3. Il ressort de celle-ci que, dans le mode de réalisation illustré, la buse 13, ou plus précisément le corps de buse 60, forme une saillie longitudinale en arrière de cette face arrière 12, non pas jusqu'à la face avant 29 de l'insert 25 comme ce serait le cas dans les dispositifs d'injection de l'Art antérieur, mais jusqu'en arrière de cette face avant 29, coaxialement à l'intérieur du canal de sortie 28 de l'insert 25. Plus précisément, à un niveau qui, en fonction de la dimension longitudinale apparente de la buse 13, c'est-à-dire de son état de dilatation thermique, correspond plus ou moins précisément avec celui de la face arrière 12 de la plaque arrière 10 ou de la matrice 1 considérée dans son ensemble, la face périphérique extérieure 59 du corps de buse 60 se raccorde à un épaulement plan, transversal 96, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tourné vers l'arrière, qui définit une limite avant de la zone d'extrémité arrière 48 et relie, dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe 14, la face périphérique extérieure 59 à une face périphérique extérieure 97 du corps de buse 60.

Cette face périphérique extérieure 97, qui délimite le corps de buse 60 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14 dans la zone d'extrémité arrière 48, est cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre intermédiaire entre les diamètres respectifs de la face périphérique extérieure 59 et de la face périphérique intérieure 62 du corps de buse 60, et auquel le diamètre de la face périphérique intérieure 31 du canal de sortie 28 est sensiblement identique. Ainsi s'établit entre la face périphérique intérieure 31 du canal de sortie 28 et la face périphérique extérieure 97 de la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13 ou du corps de buse 60 un contact de guidage au coulissement longitudinal mutuel, avec maintien de la coaxialité, ainsi que d'étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite, entre ces faces 31 et 97, de la matière thermoplastique à l'état liquide provenant du canal 22 ou réseau de canaux 22 par l'intermédiaire du canal de raccordement coudé 35. La dimension longitudinale sur laquelle la zone d'extrémité arrière 48, par sa face périphérique extérieure 97, pénètre coaxialement à l'intérieur du canal de sortie 28, et la dimension longitudinale de la face périphérique intérieure 31 du canal de sortie 28, sont calculées de telle sorte que ces effets soient conservés non seulement lorsque la buse 13 présente sa dimension longitudinale minimale, comme il est illustré en trait plein à la figure 3, mais également lorsque sa dimension longitudinale apparente augmente par dilatation thermique, comme on l'a schématisé en traits mites à la figure 3. La détermination, à cet effet, des dimensions longitudinales respectives des faces 97 et 31 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, qui saura choisir ces dimensions de telle sorte que : - jamais, lorsque la buse 13 présente ses dimensions longitudinales minimales, la zone d'extrémité 48 n'échappe au canal de sortie 28 en venant coïncider avec la face avant 29 de l'insert 25, et a fortiori en venant se placer en avant de cette face 29, et que - jamais, lorsque la dilatation de la buse 13 est maximale, la zone d'extrémité 48 ne parvienne au coude 35. De préférence, comme il est illustré, on facilite la pénétration de la matière thermoplastique en provenance du canal 35, à l'intérieur du canal 85, en raccordant mutuellement les faces périphériques intérieure 62 et extérieure 97 par un chant annulaire, transversal 98 qui est tourné vers l'arrière et s'évase vers l'arrière, de son raccordement à la face périphérique intérieure 62 à son raccordement à la face périphérique extérieure 97, en présentant par exemple une forme tronconique de révolution autour de l'axe 14, avec un angle de l'ordre de 45 par rapport à celui-ci. Le raccordement de ce chant 98 à la face périphérique extérieure 97 s'effectue par une arête circulaire 99 transversale, de révolution autour de l'axe 14, qui constitue avec le chant 98 l'extrémité arrière de la buse 13 ou du corps de buse 60.

Un tel évasement du canal 85 vers l'arrière est préféré, mais pourrait également s'obtenir par d'autres moyens, par exemple par évasement progressif de la face périphérique intérieure 62 vers l'arrière, jusqu'à une arête similaire à l'arête 99, assurant son raccordement à la face 97 sans définir de chant 98 de liaison mutuelle.

Comme le comprendra aisément un Homme du métier, la matière thermoplastique à l'état liquide, transitant par le canal 85 de la buse 13 en particulier dans la zone d'extrémité arrière 48 de celle-ci, applique à cette zone d'extrémité arrière 48 des efforts radiaux dirigés vers l'extérieur, en raison de la pression à laquelle est portée cette matière thermoplastique à l'état liquide, ce qui se transmet par la face périphérique extérieure 97 à la face périphérique intérieure 31 du canal de sortie 28 et contribue à maintenir une étanchéité entre les faces 97 et 31 par simple contact mutuel ; la dimension longitudinale de pénétration de la face 97 à l'intérieur de la face 31 peut également être choisie en fonction de cet effet. Par ailleurs, par friction contre les faces 62 et 76 délimitant le canal 85, de même que par appui longitudinal, vers l'avant, suivant le chant 98, la matière thermoplastique à l'état liquide transitant par le canal 85, vers l'avant, tend à maintenir l'appui précité, vers l'avant, de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 contre la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 par l'intermédiaire de la bague 88. Pour éviter que cet appui cesse lorsque le dispositif ne fonctionne pas, c'est-à-dire lorsque la matière thermoplastique à l'état liquide ne transite pas dans le sens 2 à l'intérieur du canal 85, et en particulier pour s'assurer de ce que cet appui vers l'avant existe au moment où l'on commence un processus d'injection, c'est-à-dire au moment où l'on introduit de la matière thermoplastique à l'état liquide dans le canal 85 après un temps d'arrêt du dispositif d'injection, on a prévu autour de la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13 ou du corps de buse 60 des moyens 100 de sollicitation élastique longitudinale prenant appui vers l'arrière sur le distributeur 18, dont on rappellera que l'insert 25 est considéré comme partie intégrante, et vers l'avant sur la buse 13, à savoir plus précisément sur l'épaulement 96 du corps de buse 60, pour solliciter la buse 13 vers l'avant par rapport au distributeur 18 et maintenir en permanence l'appui longitudinal de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 vers l'avant sur la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 par l'arête 74 et par l'intermédiaire de la bague 88, sans s'opposer au coulissement longitudinal précité de la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13 ou du corps de buse 60 à l'intérieur du canal de sortie 28 de l'insert 25 lors des variations de dimension longitudinale de la buse 13 par dilatation thermique. Dans l'exemple illustré, l'appui de ces moyens 100, vers l'arrière, sur ce distributeur 18 est indirect, à savoir s'effectue par l'intermédiaire de la plaque 21 qui est sensiblement incompressible et dont, à cet effet, le passage 30 est étagé. Plus précisément, le passage 30 comporte deux tronçons mutuellement juxtaposés longitudinalement, à raison d'un tronçon adjacent à la face arrière 27 de la plaque 21 et délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14, par une face périphérique intérieure 101 présentant un diamètre supérieur à celui de la face périphérique intérieure 23 de l'alésage 24 du distributeur 18 , mais juste suffisant pour permettre la réception de la bride 33, et d'un tronçon adjacent à la face avant 26 de la plaque 19 et délimité par une face périphérique extérieure 102, cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre supérieur au diamètre respectif de la face périphérique intérieure 101 du perçage 30 et de la face périphérique intérieure 53 du passage 17 de la plaque arrière 10. Ces deux faces périphériques intérieures 101 et 102 sont raccordées mutuellement par un épaulement plan, transversal 103, annulaire de révolution autour de l'axe 14 et tourné vers l'avant pour servir d'appui,vers l'arrière, aux moyens 100 de sollicitation élastique. Ces derniers pourraient être réalisés de différentes façons mais, compte tenu de ce que l'épaulement 103 présente un diamètre intérieur largement supérieur au diamètre extérieur de l'épaulement 96, ces diamètres étant respectivement celui de la face périphérique intérieure 101 du perçage 30 et celui de la face périphérique extérieure 59 du corps de buse 60, ils sont avantageusement constitués, comme il est illustré, par un ressort 104 plat, transversal, en forme de disque annulaire de révolution autour de l'axe 14 et élastiquement flexible longitudinalement entre une zone marginale 105, radialement intérieure, et une zone marginale 106, radialement extérieure, présentant l'une et l'autre des dimensions longitudinales supérieures à celles du disque 104 de façon à être comparativement rigides.

Plus précisément, la zone marginale radialement extérieure 106 présente la forme générale d'une jupe tubulaire, de révolution autour de l'axe 14, présentant un chant avant 107 et un chant arrière 108 plans, transversaux, annulaires de révolution autour de l'axe 14 auquel ils sont perpendiculaires, ces deux chants 107 et 108 étant mutuellement espacés longitudinalement d'une dimension qui correspond à l'espacement longitudinal entre l'épaulement 103 du perçage et la face avant 26 de la plaque 21, de telle sorte que la zone marginale extérieure 106 s'insère pratiquement sans jeu longitudinal entre l'épaulement 103, contre lequel son chant 108 s'applique à plat dans des conditions propres à transmettre des efforts, vers l'arrière, a cet épaulement 103 et, par l'intermédiaire de la plaque 21, à la face avant 19 du distributeur 18, et la face arrière 12 de la plaque arrière 10 ou de la matrice 1, qui constitue une butée vers l'avant pour le chant 107. Respectivement dans le sens d'un éloignement et dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe 14, la zone marginale 106 est délimitée par des faces périphériques respectivement extérieure 110 et intérieure 111 l'une et l'autre cylindriques de révolution autour de l'axe 14, avec des diamètres respectifs intermédiaires entre ceux des faces périphériques intérieures 101 et 102 du perçage 30. Le disque 104, de dimension longitudinale largement inférieure à celle qui sépare mutuellement les chants 107 et 108, entre deux faces principales 112 et 113 du disque 104, tournées respectivement vers l'avant et vers l'arrière et l'une et l'autre annulaires de révolution autour de l'axe 14, se raccorde solidairement, en une pièce, à la zone marginale extérieure 106, à une distance longitudinale sensiblement identique des deux chants 107 et 108.

Vers l'axe 14, par contre, sa face 113, tournée vers l'arrière, se raccorde directement à une face périphérique intérieure 114, cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique extérieure 97 de la zone d'extrémité arrière 48 de la buse 13 ou du corps de buse 60, laquelle face 114 constitue également une face périphérique intérieure pour la zone marginale 105, placée en saillie longitudinale sur la face 112 tournée vers l'avant et réalisée d'une pièce avec le disque formant ressort 104. Plus précisément, cette zone marginale 105 est délimitée, d'une part vers l'axe 14 par la face périphérique intérieure 114 précitée, d'autre part dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 14 par une face périphérique extérieure 115 également cylindrique de révolution autour de l'axe 14 avec un diamètre inférieur non seulement à celui de la face périphérique intérieure 111 de la zone marginale 106, mais également à celui de la face périphérique intérieure 53 du passage 17 de la plaque arrière 10, et elle est délimitée vers l'avant par un chant 116 plan, transversal, annulaire de révolution autour de l'axe 14 auquel il est perpendiculaire, ce chant 116 raccordant mutuellement les faces périphériques intérieure et extérieure 114 et 115 vers l'avant alors que la face périphérique intérieure 115 se raccorde vers l'arrière à la face 112 du disque formant ressort 104. Alors que le chant 108 de la zone marginale 106 s'appuie vers l'arrière contre l'épaulement 103 du perçage 30 de la plaque 21, le chant 116 de la zone 105 s'appuie vers l'avant contre l'épaulement 96 du corps de buse 60, la face périphérique intérieure 114 étant engagée au coulissement coaxial sur la face périphérique extérieure 97 de la zone d'extrémité arrière 48 du corps de buse 60 ou de la buse 13. Longitudinalement, les zones marginales 105 et 106 et le disque formant ressort 104, qui les raccorde mutuellement en une seule pièce, sont dimensionnés, en relation avec le positionnement longitudinal de la face avant 29 de l'insert 25, de telle sorte que : - dans un état de dilatation longitudinale minimale de la buse 13, illustré aux figures 1 et 3, le disque formant ressort 104 soit de préférence précontraint élastiquement de façon que l'appui des chants 108 et 116, respectivement vers l'arrière contre l'épaulement 103 et vers l'avant contre l'épaulement 96, se traduise par l'application à la buse 13, par rapport au distributeur 18, d'une poussée d'appui de la zone d'extrémité avant 46 vers l'avant contre la zone d'extrémité avant 47 du passage 15 par l'arête 74 et par l'intermédiaire de la bague 88, les faces 112 et 113 étant alors approximativement planes et perpendiculaires à l'axe 14 et la face 113 étant décalée longitudinalement vers l'avant par rapport à la face avant 29 de l'insert, et que - dans un état de dilatation longitudinale maximale de la buse 13, comme on l'a schématisé en traits mixtes à la figure 3, cet état se traduisant par un recul du chant 98 et de l'arête 99, ainsi que de l'épaulement 96 et, avec lui, de l'épaulement 116, ainsi que de la zone marginale 116, alors que les faces 112 et 113 du disque formant ressort 104 prennent une conicité vers l'arrière, la face arrière 113 reste espacée longitudinalement, vers l'avant, de la face avant 29 de l'insert 25.

Un dimensionnement longitudinal approprié des moyens 100 de sollicitation élastique et de l'insert 25 est aisément déterminable par un Homme du métier. Un tel Homme du métier comprendra aisément que, dans ces conditions, toute augmentation des dimensions longitudinales de la buse 13 par dilatation thermique se traduit par un accroissement de la contrainte élastique du disque formant ressort 104 qui, ainsi, tend à maintenir l'appui ferme de la zone d'extrémité avant 46 de la buse 13 contre la zone d'extrémité avant 47 du passage 15, par l'arête 74 et par l'intermédiaire de la bague de répartition d'efforts 88, quel que soit l'état de dilatation thermique de la buse 13 dans les conditions normales de fonctionnement du dispositif d'injection et même si, au cours du processus d'injection, l'effet appliqué la matière thermoplastique à l'état liquide transitant dans le sens 2 à l'intérieur du canal 85 vient à s'affaiblir ou à disparaître, par exemple en fin de processus d'injection avant un arrêt du dispositif. Cependant, un Homme du métier comprendra également aisément que le mode de réalisation d'un dispositif d'injection selon l'invention qui vient d'être décrit ne constitue qu'un exemple non limitatif, par rapport auquel on pourra prévoir de nombreuses variantes d'exécution pratique sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.5

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'injection d'une matière thermoplastique à l'état liquide dans une empreinte de moulage (4), comportant, en référence à un sens longitudinal déterminé (2) d'injection : - une matrice (1) rigide, présentant une face avant (3) délimitant partiellement l'empreinte de moulage (4), une face arrière (12) et au moins un passage longitudinal (15, 16, 17) traversant la matrice (1), de sa face arrière (12) à sa face avant (3), suivant un axe longitudinal (14) déterminé, ledit passage (15, 16, 17) débouchant dans la face avant (3) par un orifice d'injection (84) et formant immédiatement en arrière de celui-ci, autour de celui-ci, un épaulement annulaire (86), transversal, tourné vers l'arrière, - une buse longitudinale d'injection (13), disposée coaxialement à l'intérieur dudit passage (15, 16, 17) et présentant une extrémité arrière (98, 99), adjacente à ladite face arrière (12) et située en arrière de celle-ci, et une extrémité avant (74), adjacente à ladite face avant (3) et située en arrière de l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17), une périphérie intérieure (62, 76) délimitant un canal longitudinal (75), coaxial, débouchant longitudinalement dans l'extrémité arrière (99) et dans l'extrémité avant (74), et une périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) longitudinale,un distributeur (18) d'alimentation du canal (85) de la buse (13) en matière thermoplastique à l'état liquide, situé en arrière de ladite face arrière (12) et relié mécaniquement à la matrice (1), ledit distributeur (18) comportant intérieurement un réseau (22, 28, 35, 37) de transit de la matière thermoplastique à l'état liquide, comportant un canal longitudinal de sortie (28) débouchant vers l'avant, disposé coaxialement audit passage (15, 16, 17) et communiquant fluidiquement avec le canal (85) de la buse (13), à l'extrémité arrière (99) de celle-ci, caractérisé en ce que : l'extrémité arrière (98, 99) de la buse (13) et une zone d'extrémité arrière (48, 97) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de celle-ci sont logées coaxialement dans ledit canal de sortie (31) et montées au coulissement longitudinal à l'intérieur de celui-ci, par rapport au distributeur (18), avec étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, en ce que - l'extrémité avant (74) de la buse (13) est en appui longitudinal ferme, vers l'avant, contre l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17), avec étanchéification mutuelle à l'encontre d'une fuite de matière thermoplastique à l'état liquide, et en ce que - des moyens (100) de sollicitation élastique longitudinale sont intercalés fonctionnellement entre le distributeur (18) et la buse (13), pour solliciter celle-ci élastiquement vers l'avant et maintenir enpermanence ledit appui longitudinal ferme en autorisant ledit coulissement longitudinal lors de variations de dimension longitudinale de la buse (13) par dilatation thermique pendant le fonctionnement du dispositif.

2. Dispositif d'injection selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone d'extrémité arrière (48, 97) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) présente une section transversale uniforme et en ce que ledit canal de sortie (28) présente, au moins dans une zone longitudinale de coopération avec ladite zone d'extrémité arrière (48, 97), une périphérie intérieure (31) longitudinale de section transversale uniforme, complémentaire de ladite section transversale, de façon à établir un contact mutuel de guidage au coulissement longitudinal relatif.

3. Dispositif d'injection selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit contact est suffisamment intime, suffisamment continu périphériquement et suffisamment étendu longitudinalement pour assurer ladite étanchéification mutuelle entre la buse (13) et le distributeur (18).

4. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la périphérie intérieure (62, 76) de la buse (13) s'évase vers l'arrière, à proximité immédiate de l'extrémité arrière (99) de la buse (13).

5. Dispositif d'injection selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'extrémité arrière (98, 99) de la buse présente la forme d'un chant annulaire (98), transversal, évasé vers l'arrière, de la périphérie intérieure (62, 76) à la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13).

6. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que : - l'extrémité avant (74) de la buse (13) présente la forme d'une arête annulaire (74), transversale, tournée vers l'avant, en ce que - la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) s'évase vers l'arrière dans une zone d'extrémité avant (46), immédiatement en arrière de ladite arête (74), à partir de celle-ci, et en ce que une bague annulaire transversale (88), sensiblement incompressible, de répartition d'efforts est intercalée longitudinalement entre ladite zone d'extrémité avant (46) et l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17), autour de ladite arête (74), et présente respectivement vers l'avant et vers l'arrière une face avant (92, 93) complémentaire de l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17) et une face arrière (89, 91) complémentaire de la zone d'extrémité avant (46, 69, 71) de ladite périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13).

7. Dispositif d'injection selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17) s'évase vers l'arrière à partir de l'orifice d'injection (84).

8. Dispositif d'injection selon la revendication 7, caractérisé en ce que la zone d'extrémité avant (46, 69, 71) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) s'évase moins, vers l'arrière, que l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17) et se raccorde à ladite arête (74) par une gorge annulaire (87), transversale.

9. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que : - la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) présente un épaulement annulaire avant (69) plat, transversal, tourné vers l'avant, en arrière de ladite zone d'extrémité avant (46), et en ce que ladite bague annulaire (88) présente un épaulement annulaire arrière (89) plat, transversal, tourné vers l'arrière, contre lequel ledit épaulement (69) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) s'appuie à plat, vers l'avant.

10. Dispositif d'injection selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17) comporte,longitudinalement en regard de l'épaulement avant (69) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13), une zone annulaire (79) plate, transversale, tournée vers l'arrière, et en ce que ladite bague annulaire (88) présente un épaulement avant (93) plat, transversal, tourné vers l'avant, en appui à plat contre ladite zone annulaire plate (79) de l'épaulement annulaire (86) dudit passage (15, 16, 17).

11. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que la buse (13) comporte un corps de buse (60) délimité vers l'avant par un chant (63) annulaire, transversal, plat, constituant une partie radialement extérieure dudit épaulement avant (69) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse d'injection (13), et un embout de buse (61) définissant ladite zone d'extrémité avant (46, 69, 71) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) et ladite arête (74) de celle-ci et constituant une partie radialement intérieure (68) dudit épaulement avant (69) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13).

12. Dispositif d'injection selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'embout de buse (61) est emboîté coaxialement dans le corps de buse (60) et immobilisé longitudinalement par rapport à celui-ci par butée vers l'arrière contre celui-ci en arrière de ladite partie radialement intérieure (68) etpar butée vers l'avant contre ledit épaulement arrière (89) de la bague annulaire (88).

13. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que : - l'épaulement (86) dudit passage (15, 16, 17) se raccorde, dans le sens d'un éloignement par rapport audit axe (14), à une périphérie intérieure (78) longitudinale dudit passage (15, 16, 17), en ce que - la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) présente, entre ledit épaulement avant (69) et ladite zone d'extrémité avant (46, 71), un tronçon longitudinal (70) placé radialement en regard d'un tronçon de ladite périphérie intérieure longitudinale (78) dudit passage (15, 16, 17), et en ce que - la bague de répartition d'efforts (88) présente des faces périphériques intérieure (90) et extérieure (95), longitudinales, respectivement complémentaires dudit tronçon longitudinal (70) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) et dudit tronçon de ladite périphérie intérieure longitudinale (78) dudit passage (15, 16, 17).

14. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que les moyens (100) de sollicitation élastique longitudinale comportent un ressort (104) disposé coaxialement à ladite zone d'extrémité arrière (48, 97) et interposé fonctionnellement entre un épaulement arrière (96)annulaire, transversal, tourné vers l'arrière, constituant une limite avant de ladite zone d'extrémité arrière (48, 97), et le distributeur (18).

15. Dispositif d'injection selon la revendication 14, caractérisé en ce que ledit ressort (104) présente la forme d'un disque (104) annulaire, transversal, comportant une zone marginale radialement intérieure (105) en appui longitudinal, vers l'avant, sur ledit épaulement arrière (96) de la périphérie extérieure (59, 69, 70, 71, 72, 73, 96, 97) de la buse (13) et une zone marginale radialement extérieure (106) en appui longitudinal, vers l'arrière, sur le distributeur (18).