FR2803325A1 - Serrure a commande electromagnetique - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une serrure caractérisée par le fait qu'elle porte sur son boîtier au moins un relais (RL1) piloté par un signal de télécommande et possédant au moins un contact (130) apte à contrôler l'application sur un électro-aimant intégré à la serrure d'un signal d'alimentation très basse tension de sécurité.

Description

La présente invention concerne le domaine des serrures, plus précisément les serrures à commande électromagnétique.

On connaître de nombreuses serrures équipées de moyens de commandé électromagnétique.

De telles serrures sont utilisées notamment pour le contrôle d'issue de secours.

Généralement, ces serrures comprennent des béquilles susceptibles d'être déplacées par le carré lié à la poignée, les béquilles étant cependant débrayées par un électro-aimant, tant qu'un signal d'alimentation électrique est présent, de sorte que l'actionnement de la poignée soit alors sans effet sur la serrure.

En revanche, après interruption de cette alimentation électrique, les béquilles sont déplacées automatiquement en position embrayée de sorte que l'actionnement de la poignée autorise l'ouverture de la serrure.

Cependant, les serrures connues ne donnent pas toutes satisfaction.

En particulier, bon nombre d'entre elles ne respecte pas les critères d'une norme NFS61937.

Cette norme définit entre autres les caractéristiques et les fonctions des Dispositifs Actionnés de Sécurité employées dans le cadre de la protection contre l'incendie, tels que les clapets de désenfumage et les portes coupe feu, ainsi que les serrures pour issue de secours.

La présente invention a pour but de perfectionner les serrures connues, pour leur permettre de respecter cette norme.

Ce but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à une serrure dont le boîtier porte au moins un relais piloté par un signal de télécommande et possédant au moins un contact apte à contrôler l'application sur un électro-aimant intégré à la serrure d'un signal d'alimentation électrique à très basse tension.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels - les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques en perspective d'un boîtier de serrure à mortaiser incorporant la présente invention selon deux variantes de réalisation, et - les figures 3 et 4 représentent le circuit électrique respectivement conforme à ces deux variantes de réalisation.

On aperçoit sur les figures 1 et 2, un boîtier 20 de serrure à mortaiser portant un dispositif 100 spécifique à l'invention.

La structure de la serrure à mortaiser 20 est classique en elle-même et ne sera donc pas décrite dans le détail par la suite.

Comme on le voit sur les figures 1 et 2, le boîtier de la serrure 20 porte sur une face de sa tranche, le dispositif 100 précité: Plus précisément, selon la première variante illustrée sur la figure 1, le dispositif 100 est placé sur une tranche du boîtier 20 orthogonale à la têtière 22. Par contre, selon la variante illustrée sur la figure 2, le dispositif 100 est placé sur la tranche du boîtier 20 parallèle à la têtière 22.

Le dispositif 100 comprend un circuit imprimé 110 porté par la tranche du boîtier 20 et qui supporte un ensemble à relais et bornier.

Plus précisément encore, selon la première variante correspondant aux figures 1 et 3, le circuit imprimé 110 porte un relais RL1 mono-contact et un bornier 120 à six bornes.

Selon la variante illustrée sur les figures 2 et 4, le circuit imprimé 110 porte un relais principal RL1 à deux contacts, un relais secondaire RL2 à un contact inverseur et un bornier 120 à onze bornes.

On va tout d'abord décrire la variante de réalisation illustrée sur les figures let 3.

Le bornier 120 reçoit sur ses bornes référencées 3 et 4, un signal d'alimentation électrique Très Basse Tension de Sécurité (ou TBTS), +24 volts cc, supérieur à 3,5 watts, par l'intermédiaire de câbles 1,5mm2.

L'une des ces bornes, par exemple la borne 3 est reliée à l'une des bornes 1 ou 2 du bornier 120 destinée à être raccordée à l'électro-aimant intégré dans le boîtier de la serrure 20. L'autre des bornes 3 et 4, par exemple la borne 4, est reliée par l'intermédiaire du contact 130 du relais RL1 à l'autre des bornes 1 et 2, par exemple la borne 1.

L'électro-aimant précité correspond à l'électro-aimant de verrouillage de la serrure plaçant les béquilles en position débrayée lorsque l'électro-aimant reçoit la Très Basse Tension de Sécurité et que par conséquent le contact 130 est fermé. Ce dernier est contrôlé par la bobine 132 du relais RL1 reliée aux bornes 5 et 6 lesquelles reçoivent par l'intermédiaire d'une paire de câbles de sections 1,5mm2, un signal de télécommande assurant, lorsque cela est requis, l'ordre de coupure de la Très Basse Tension de Sécurité. A titre d'exemple non limitatif, le câble relié aux bornes 5, 6 peut correspondre à une boucle fermée au repos sur une alimentation électrique pour assurer ainsi l'alimentation de la bobine 132 et maintenir le contact 130 fermé au repos, ladite boucle comprenant un système d'ouverture, par exemple à commande par bris de glace, susceptible en cas d'alarme d'ouvrir la boucle et par conséquent interrompre l'alimentation de la bobine 132 et l'ouverture du contact 130 pour autoriser le déplacement des béquilles intégrées à la serrure 20 en position embrayée.

On va maintenant décrire la variante de réalisation illustrée sur les figures 2 et 4.

On retrouve sur la figure 4, une partie de bornier 120 à six bornes et un relais RL1 conformes aux dispositions précédemment décrites pour la figure 3.

Cependant, on notera en outre que selon la variante illustrée sur la figure 4, le relais RL1 possède un deuxième contact 134 piloté par la bobine 132. Le contact 134 est fermé lors de l'alimentation de la bobine 132 et ouvert lorsque la bobine 132 n'est plus alimentée. L'une des bornes du contact 134 est reliée à la borne 4. L'autre borne du contact 134 est reliée à une borne 7. Et entre les bornes 7 et 8 du bornier 120, l'on trouve, relié par l'intermédiaire de câbles de faible section, le contact 140 classique en lui- même de position du pêne intégré à la serrure 20. Ainsi, l'homme de l'art comprendra aisément que les deux contacts 134 et 140 sont placés en série.

Ce circuit comprenant les deux contacts 134 et 140 est lui-même placé en série de la bobine 152 du relais secondaire RL2 dont la borne opposée au contact 8 provenant du contact 140 est rebouclée sur la borne 3 de Très Basse Tension de Sécurité.

Ainsi, la bobine 152 est alimentée par la Très Basse Tension de Sécurité tant que le contact 134 est fermé (c'est-à-dire que la bobine 132 est alimentée par le signal de télécommande) et que le contact 140 de position de pêne est également fermé.

La bobine 152 en revanche n'est plus alimentée dès que l'un des deux contacts 134 ou 140 est ouvert.

Le relais secondaire RL2 possède par ailleurs un contact 150 inverseur susceptible de relier alternativement une borne commune 11 du bornier 120 à l'une ou l'autre de deux bornes 9 et 10 du même bornier 120 formant respectivement contact travail ou contact repos.

L'exploitation des liaisons ainsi disponibles entre les bornes 11 et respectivement 9 ou 10 permet une télésignalisation dénommée "contact de position d'attente" cumulant en logique la position de pêne fermée (identifié par le contact 140) et d'électro-aimant de verrouillage alimenté (identifié par l'état du contact 134).

Le dispositif conforme à la présente invention décrit précédemment répond parfaitement aux critères de la norme NFS61937, que ce soit au niveau de la consommation, de la délivrance d'un signal électrique type "contact de position d'attente" et quant aux sections de fils de liaison requis.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits, mais s'étend à toutes variantes conformes à son esprit.

Claims (1)

1. <U>REVENDICATIONS</U> <B>1.</B> Serrure caractérisée par le fait qu'elle porte sur son boîtier au moins un relais (RU) piloté par un signal de télécommande et possédant au moins un contact (130) apte à contrôler l'application sur un électro aimant intégré à la serrure d'un signal d'alimentation très basse tension de sécurité. 2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle porte, sur son boîtier, un circuit imprimé (110) lequel porte au moins le relais (RU) et un bornier (120). 3. Serrure selon l'une des revendications 1 ou 2,-caractérisée par le fait que le relais (RU) comprend un second contact (134) placé en série d'un contact auxiliaire (140) sensible à la position du pêne dans la serrure. <B>4.</B> Serrure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le relais (RU) comprend au moins un contact (130, 134) fermé pendant l'application d'un signal de télécommande. <B>5.</B> Serrure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que la bobine du relais (RL1) est reliée à une boucle fermée au repos sur une source d'alimentation électrique pour former signal de télécommande. 6. Serrure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle comprend un second relais (RL2) dont la bobine est reliée en série avec un second contact (134) du premier relais (RL1) et un contact (140) identifiant la position du pêne dans la serrure. 7. Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le second relais (RL2) possède un contact inverseur (150). 8. Serrure selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que la serrure est du type à mortaiser.