FR2767158A1 - Perfectionnements a la commande d'un demarreur de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Procédé pour la commande d'un contacteur (1) de démarreur de véhicule automobile comportant au moins un enroulement (1b, 1c) et un contact de puissance (1a) dont la fermeture permet l'alimentation du moteur du démarreur, le démarreur comportant un interrupteur (T) dont la fermeture commande l'alimentation de l'enroulement dudit contacteur (1), caractérisé en ce qu'on mesure, à l'isssue d'une tentative de démarrage, la tension (US , UI ) en un point relié à la borne d'alimentation du moteur du démarreur et en ce qu'on bloque l'interrupteur de commande de l'alimentation de l'enroulement du contacteur (1), tant que cette tension n'est pas redevenue nulle.

Description

La présente invention est relative à la commande d'un démarreur de véhicule automobile.

Les démarreurs conventionnels non électronisés sont commandés directement par la clé de contact qui alimente les bobines d'appel et de maintien du contacteur.

Le démarreur met généralement 2 à 5 secondes pour s'arrêter de tourner après chaque désactivation du contacteur. Si, immédiatement après une première activation, on sollicite de nouveau le démarreur, le pignon de celui-ci est relancé dans la couronne de démarrage alors qu'il tourne encore. Il en résulte un risque important de non pénétration et de détérioration du pignon et de la couronne.

Pour limiter ce risque, certains constructeurs automobiles utilisent des verrouillages mécaniques qui empêchent les clés de contact de repasser en position de démarrage sans revenir à leur position arrêt. Ainsi, il s'écoule nécessairement entre deux actionnements du démarreur un certain temps pendant lequel celui-ci peut ralentir. Néanmoins, ce système ne permet pas une protection absolue : le risque subsiste notamment lorsque le conducteur actionne la clé de contact avec une grande dextérité.

Un but de l'invention est de proposer une commande de démarreur de véhicule automobile qui permet d'éviter tout risque de détérioration du pignon et de la couronne du démarreur lorsque celui-ci est réactivé alors que son induit tourne encore, à la suite d'une première tentative de démarrage.

Elle propose à cet effet un procédé pour la commande d'un contacteur de démarreur de véhicule automobile comportant au moins un enroulement et un contact de puissance dont la fermeture permet l'alimentation du moteur du démarreur, le démarreur comportant un interrupteur dont la fermeture commande l'alimentation de l'enroulement dudit contacteur, caractérisé en ce qu'on mesure, à l'isssue d'une tentative de démarrage, la tension en un point relié à la borne d'alimentation du moteur du démarreur et en ce qu'on bloque l'interrupteur de commande de l'alimentation de l'enroulement du contacteur, tant que cette tension n'est pas redevenue nulle.

L'invention propose également un démarreur de véhicule automobile comportant un contacteur qui comprend au moins un enroulement et un contact de puissance dont la fermeture permet l'alimentation d'un moteur électrique, un interrupteur dont la fermeture commande l'alimentation de l'enroulement dudit contacteur, ainsi que des moyens pour commander ledit interrupteur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour mesurer, à l'isssue d'une tentative de démarrage, la tension en un point relié à la borne d'alimentation du moteur, ainsi que des moyens pour bloquer l'interrupteur de commande de l'alimentation de l'enroulement du contacteur, tant que cette tension n'est pas redevenue nulle.

Avantageusement, le contacteur comporte deux enroulements, l'un d'appel monté entre le moteur du démarreur et l'interrupteur, l'autre de maintien monté entre d'une part le point commun au bobinage d'appel et à l'interrupteur et d'autre part la masse, l'interrupteur est un transistor qui est commandé par un microprocesseur avec lequel il est monté sur une même carte et le point dont la tension est mesurée est un point commun aux bobines d'appel et de maintien et au transistor, la tension en ce point étant injectée sur une entrée du microprocesseur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit. Cette description est purement illustrative et non limitative. Elle doit être lue en regard de la figure unique annexée qui est une représentation schématique d'un dispositif de commande conforme à un mode de réalisation de l'invention.

Ce démarreur D comporte un moteur M dont l'alimentation est commandée par un contacteur, qui est un relais référencé par 1 dans son ensemble et qui comporte un contact la et des bobinages lb et lc d'appel et de maintien.

Ce moteur M est monté entre la masse et une borne
B+ d'alimentation à la tension de la batterie du véhicule, le contact la du relais 1 étant interposé entre le moteur
M et ladite borne B+.

Les bobinages lb et lc d'appel et de maintien sont reliés à la borne B+ par l'intermédiaire d'un interrupteur commandé T qui est interposé entre l'extrémité commune desdits bobinages lb, lc (point S sur la figure) et l'interrupteur de commande du démarrage du moteur thermique du véhicule automobile (interrupteur 2).

A son autre extrémité, le bobinage lb est relié au point commun entre le contact la et le moteur M ; le bobinage lc est quant à lui relié à la masse.

L'interrupteur T est par exemple un transistor de type MOS, dont la source est reliée au point S dont le drain est relié à l'interrupteur 2 et dont la grille est commandée en tension, de façon connue en soi, par une unité électronique de gestion 3, qui est par exemple un microprocesseur. Cette unité 3 est reliée à la masse et à la borne B+ et gère la commande du relais 1 en fonction du niveau de la tension de la batterie du véhicule.

L'unité 3 reçoit également sur une entrée e la tension Us au point S qui est le point commun entre les bobinages lb et lc et l'interrupteur T.

Tant que cette tension Us est non nulle, l'unité 3 bloque l'interrupteur T dans sa position ouverte.

Ainsi, si après une première activation, le démarreur est à nouveau sollicité par la fermeture de l'interrupteur de contact 2, le pignon ne pourra être relancé que lorsqu'il sera totalement arrêté.

On sait effet qu'il existe toujours, après désactivation du démarreur, un champ magnétique rémanent dans l'inducteur du moteur M.

Le démarreur fonctionne alors en générateur pendant toute la période de ralentissement de l'induit dudit moteur. La tension Ui au point I qui correspond à la borne du moteur M à laquelle sont reliés le contact la et le bobinage d'appel lb, est non nulle et proportionnelle à la vitesse de l'induit. Il en est de même de la tension Us disponible sur l'entrée e, laquelle est égale à Ui.R1/ ( R1+R2 ) où R1 et R2 sont respectivement les résistances des bobines d'appel et de maintien lb et lc.

Par conséquent, en bloquant l'interrupteur T tant que la tension Us n'est pas redevenue nulle à l'issue d'un démarrage, on s'assure que le pignon du démarreur n'est pas sollicité alors que l'induit du moteur M tourne encore.

En variante, bien entendu, on peut, au lieu de mesurer la tension Us, directement mesurer la tension Ui.

Toutefois, une mesure de la tension Us est préférée, puisque celle-ci peut être prélevée sur la source du transistor T, ce qui ne nécessite pas de câblage supplémentaire, le microprocesseur 3 et le transistor T étant généralement présentés sur une même carte électronique.

On notera par ailleurs que lorsque l'inducteur du moteur M est un inducteur à aimants, le champ est élevé.

La tension au point S ou au point I est donc importante.

Par contre, dans le cas où l'inducteur est bobiné, la tension due au champ magnétique rémanent peut être très faible. Le démarreur présente alors de préférence un étage d'amplification (non représenté sur le schéma) entre le point (S ou I) dont on mesure la tension et l'entrée du microprocesseur sur lequel cette tension est envoyée.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour la commande d'un contacteur (1) de démarreur de véhicule automobile comportant au moins un enroulement (lb, lc) et un contact de puissance (la) dont la fermeture permet l'alimentation du moteur du démarreur, le démarreur comportant un interrupteur (T) dont la fermeture commande l'alimentation de l'enroulement dudit contacteur (1), caractérisé en ce qu'on mesure, à l'isssue d'une tentative de démarrage, la tension (Us, UI) en un point relié à la borne d'alimentation du moteur du démarreur et en ce qu'on bloque l'interrupteur de commande de l'alimentation de l'enroulement du contacteur (1), tant que cette tension n'est pas redevenue nulle.

2. Démarreur de véhicule automobile comportant un contacteur (1) qui comprend au moins un enroulement et un contact de puissance dont la fermeture permet l'alimentation d'un moteur électrique, un interrupteur (T) dont la fermeture commande l'alimentation de l'enroulement dudit contacteur (1), ainsi que des moyens (3) pour commander ledit interrupteur (T), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (e) pour mesurer, à l'issue d'une tentative de démarrage, la tension en un point relié à la borne d'alimentation du moteur, ainsi que des moyens (3) pour bloquer l'interrupteur de commande de l'alimentation de l'enroulement du contacteur (1), tant que cette tension n'est pas redevenue nulle.

3. Démarreur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le contacteur (1) comporte deux enroulements (lb, lc), l'un d'appel monté entre le moteur du démarreur et l'interrupteur (T), l'autre de maintien monté entre d'une part le point commun au bobinage d'appel et à l'interrupteur (T) et d'autre part la masse, en ce que l'interrupteur (T) est un transistor qui est commandé par un microprocesseur (3) avec lequel il est monté sur une même carte et en ce que le point (S) dont la tension est mesurée est un point commun aux bobines d'appel et de maintien (lb, lc) et au transistor (3), la tension en ce point étant injectée sur une entrée du microprocesseur.

4. Démarreur selon lune des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte un étage d'amplification.