FR2729749A1 - Cartouche de leurrage infrarouge et dispositif de leurrage comportant une telle cartouche - Google Patents

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    • F42B5/15Cartridges, i.e. cases with charge and missile for dispensing gases, vapours, powders, particles or chemically-reactive substances for creating a screening or decoy effect, e.g. using radar chaff or infrared material

Abstract

La présente invention concerne le leurrage par émission d'un rayonnement infrarouge. Elle prévoit à cet effet une cartouche (1) comportant un pain pyrotechnique (3) susceptible de se consumer en émettant un rayonnement infrarouge, et ce pain pyrotechnique (3) est divisé en une pluralité de blocs distincts (133, 134) dont les volumes et surfaces sont différents, de telle sorte qu'après libération, il se consume en émettant un rayonnement comparativement fort pendant un temps comparativement court, pour décrocher un missile auto-dirigé de sa cible, puis un rayonnement comparativement faible pendant un temps comparativement long, pour égarer ce missile.

Description

La présente invention concerne le leurrage d'une menace telle qu'un missile à auto-directeur par émission d'un rayonnement infrarouge, notamment mais non exclusivement pour la protection d'un aéronef, au moyen d'une cartouche de leurrage comportant notamment un pain pyrotechnique, de composition déterminée telle qu'il soit susceptible de se consumer en émettant un rayonnement infrarouge de longueur d'onde déterminée, et des moyens d'allumage du pain pyrotechnique.
Le but de cette invention est de réaliser une cartouche qui, tirée par exemple d'un aéronef après qu'un missile à auto-directeur ait détecté le rayonnement infrarouge de celui-ci et s'y soit accroché, permette d'abord de décrocher ce missile à auto-directeur de la trace infrarouge de l'aéronef en question, puis de l'égarer définitivement.
A cet effet, la présente invention propose un mode de réalisation d'une cartouche de leurrage du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que le pain pyrotechnique est formé de plusieurs blocs distincts, présentant des surfaces et/ou volumes différents, en ce que les moyens d'allumage sont propres à allumer l'ensemble des blocs, et en ce que sont prévus des moyens de retenue des blocs à l'état mutuellement juxtaposé, aptes à libérer les blocs pratiquement simultanément à leur allumage, lesdite surfaces et volumes étant déterminés par une loi prédéterminée d'évolution du rayonnement infrarouge en fonction du temps, comportant une phase initiale, comparativement courte, de rayonnement comparativement intense et une phase ultérieure, comparativement longue, de rayonnement comparativement faible.
On peut ainsi prévoir, par exemple, un bloc de volume comparativement grand, propre à se consumer en émettant dans le domaine de l'infrarouge au cours de la phase initiale comme de la phase ultérieure, avec le rayonnement comparativement faible précité, et au moins un bloc de volume comparativement réduit, présentant une surface de rayonnement comparativement importante si on la ramène à ce volume et propre à émettre dans le domaine de l'infrarouge pendant la phase initiale seulement, de telle sorte que son rayonnement s'ajoute pendant cette phase à celui du bloc de volume comparativement grand pour constituer le rayonnement comparativement intense précité.
Un Homme du métier comprendra en effet aisément qu'à composition identique, un bloc de volume comparativement faible et dont la surface ramenée à ce volume est comparativement importante se consume plus vite qu'un bloc de volume comparativement grand, dont la surface ramenée à ce volume est comparativement faible.
Naturellement, les surfaces et volumes respectifs des blocs constituant le pain pyrotechnique et leur nombre sont déterminés de telle sorte que, d'une part, la phase initiale dure un temps suffisamment long et corresponde à un rayonnement suffisamment intense pour obtenir l'effet recherché de décrochage d'un missile à auto-directeur, c'est-à-dire pour que ce rayonnement soit plus séduisant qUe celui de l'aéronef pour les moyens de visée de ce missile, et que, d'autre part, le rayonnement reste suffisamment intense, pendant un temps suffisamment long, au cours de la phase ultérieure pour que le missile s'éloigne suffisamment de la trace de l'aéronef pour ne plus s'y raccrocher ensuite, c'est-à-dire pour que l'aéronef sorte du champ des moyens de visée du missile.Compte tenu de ce que, après leur libération, les blocs accomplissent des trajectoires différentes en fonction de leur taille, L'effet de freinage exercé sur eux par l'air étant différent selon leur taille, la phase initiale doit cependant être choisie suffisamment courte pour que, au cours de cette phase, suivant immédiatement la libération des blocs, ceux-ci soient encore suffisamment groupés pour que leurs rayonnements soient perçus comme un rayonnement unitaire par les moyens de visée du missile.
En variante, on peut prévoir une inhibition temporaire du ou des blocs de volume comparativement important et de plus faible surface ramenée à son ou leur volume de telle sorte que seul le ou les blocs de volume comparativement faible et de plus grande surface ramenée à son ou leur volume se consume pendant la phase initiale, et que la combustion du ou des blocs de volume comparativement important et de plus faible surface ramenée à ce volume ne commence qu'à la fin de cette phase initiale, c'est-à-dire au début de la phase ultérieure.Cette solution est toutefois considérée actuellement comme moins favorable qu'une solution consistant à provoquer l'émission d'un rayonnement par l'ensemble des blocs dès la phase initiale, ce qui permet d'additionner au cours de cette phase initiale les rayonnements respectifs de tous les blocs, d'une part, et d'éviter de façon certaine toute interruption dans l'émission du rayonnement infrarouge entre la phase initiale et la phase ultérieure, d'autre part.
Le choix de la composition et de la géométrie des blocs en fonction du résultat recherché relève des aptitudes normales d'un Homme du métier et peut s'effectuer dans une large gamme de possibilités.
La conception des moyens de retenue des blocs à l'état mutuellement juxtaposé jusqu'à leur allumage, avec libération des blocs lors de cet allumage, peut également varier dans une large gamme de possibilités, dont certaines sont déjà connues d'un Homme du métier.
Cependant, de façon particulièrement avantageuse, on prévoit de préférence que ces moyens de retenue comportent un étui ajouré, fusible à une température inférieure à la température de combustion des blocs. La libération simultanée des blocs ne met alors en oeuvre aucun moyen mécanique et s'effectue automatiquement sous l'effet de la combustion de ces blocs, facilitée par l'ajourage de l'étui ; compte tenu de température généralement atteinte lors de cette combustion, par exemple de l'ordre de 2500 C dans le cas de la simulation d'un avion à réaction, des matériaux tels que l'aluminium ou des matières plastiques thermofusibles peuvent être choisis pour la réalisation de l'étui, étant bien entendu qu'il s'agit là d'exemples non limitatifs.
Pour assurer l'allumage pratiquement simultané des blocs, on prévoit avantageusement que les moyens d'allumage comportent une composition pyrotechnique d'allumage, enveloppant au moins partiellement les blocs à l'état mutuellement juxtaposé ; si, de façon connue en elle-même, les blocs présentent des rainures ou gorges permettant d'augmenter leur surface d'émission de rayonnement infrarouge, ces rainures sont de préférence disposées de telle sorte que, lorsque les blocs sont mutuellement juxtaposés, elles se prolongent d'un bloc à l'autre et elles sont emplies de la composition pyrotechnique d'allumage; il en résulte une grande fiabilité dans la transmission du feu d'un bloc à l'autre par l'intermédiaire de la composition pyrotechnique d'allumage, c'est-à-dire la quasi simultanéité d'inflammation des blocs.
Différentes dispositions relatives de ces derniers peuvent être adoptées mais de préférence, à l'état mutuellement juxtaposé, ils sont empilés suivant une direction longitudinale déterminée, qui constitue une direction d'éjection de la cartouche hors d'un tube lanceur, et les rainures peuvent avantageusement être alors disposées longitudinalement, étant entendu que d'autres dispositions pourraient être choisies, telles qu'une disposition hélicoïdale des rainures et, entre les blocs, I'aménagement de rainures transversales.
Alors, pour permettre la réalisation d'une cartouche de forme générale cylindrique de révolution autour d'un axe longitudinal, tout en utilisant au mieux le volume disponible pour le pain pyrotechnique dans cette cartouche, chaque bloc présente de préférence une forme générale cylindrique de révolution, sensiblement de même diamètre, autour dudit axe.
On pourrait toutefois prévoir d'autres formes pour la cartouche, et en particulier de section transversale carrée ; les différents blocs présenteraient alors également une section transversale carrée, de même dimension, pour constituer un empilage utilisant au mieux la section transversale disponible à l'intérieur de la cartouche.
La conception générale de la cartouche peut par ailleurs être conventionnelle, de même que son mode de tir.
Ainsi, comme il est connu de façon générale dans le domaine des cartouches pyrotechniques, la cartouche selon l'invention présente de préférence un fond transversal et les moyens d'allumage comportent une chaine de transmission de feu traversant longitudinalement ce fond ; son tir peut être effectué au moyen d'un tube lanceur longitudinal à l'intérieur duquel elle est montée au coulissement longitudinal et qui présente une bouche longitudinale d'expulsion de la cartouche et, longitudinalement à l'opposé de cette bouche, un fond transversal qui fait face au fond de la cartouche et comporte des moyens pyrotechniques pour expulser la cartouche et, simultanément, initier ladite chaine de transmission de feu.
D'autres caractéristiques et avantages d'une cartouche de leurrage selon l'invention, et d'un dispositif de leurrage comportant une telle cartouche et un tube lanceur, ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue d'une cartouche selon l'invention, en perspective.
- La figure 2 montre une vue de cette cartouche en bout, dans un sens longitudinal repéré en II à la figure 1.
- La figure 3 montre une vue de cette cartouche, telle qu'elle se présente dans un tube lanceur avant le tir, en coupe par deux demi-plans repérés en flI-Ill à la figure 2 et, de façon localisée, par deux demi-plans repérés en III'-III' à la figure 4, chacun de ces demi-plans étant délimité par un axe longitudinal alors commun à la cartouche et au tube lanceur.
- La figure 4 montre une vue de l'ensemble de la cartouche et du tube lanceur en coupe par un plan transversal repéré en tV-IV à la figure 3.
- La figure 5 montre un détail repéré en V à la figure 3.
- La figure 6 montre une vue du pain pyrotechnique, subdivisé en blocs distincts selon la présente invention, en une vue en perspective éclatée.
- La figure 7 montre une courbe d'évolution, en fonction du temps par exemple exprimé en secondes, de l'intensité, exprimée par exemple en kilowatts par stéradiant, du rayonnement infrarouge obtenu au moyen du pain pyrotechnique illustré à la figure 6.
Sur ces figures, et notamment à la figure 3, on a illustré la cartouche selon l'invention 1 dans une application dans laquelle elle est destinée à être accrochée, par l'intermédiaire de son tube lanceur 2, sous un aéronef pour être éjectée verticalement vers le bas afin de leurrer un missile auto-dirigé par combustion d'un pain pyrotechnique 3 émettant lors de cette combustion un rayonnement infrarouge de longueur d'onde prédéterminée, suffisamment proche de celle du rayonnement infrarouge émis par l'aéronef porteur pour tromper les moyens de visée du missile, après franchissement par la cartouche 1, hors du tube lanceur 2, d'une distance à la fois suffisamment importante pour éviter l'endommagement de l'aéronef lors de l'inflammation du pain pyrotechnique 3 et suffisamment faible pour que cette inflammation ait lieu alors que le pain pyrotechnique se trouve encore dans le champ des moyens de visée du missile, encore accroché à la trace infrarouge de l'aéronef.Toutefois, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en appliquant les dispositions caractéristiques de l'invention à d'autres types de cartouches ou encore à des projectiles autres que des cartouches mais que l'on assimilera à de telles cartouches au regard de la présente invention notamment, la cartouche illustrée pourrait être utilisée dans d'autres orientations, et les références à des orientations ou niveaux relatifs apparaissant dans la suite de la descriptioU, ne doivent etre interprétées que comme des commodités de language.
Sur les figures 1 à 4 et 6, on a désigné par 4 un axe longitudinal de référence qui est vertical dans l'exemple illustré et constitue l'axe d'une symétrie générale de révolution pour le tube lanceur 2 comme pour la cartouche 1 lorsque celle, préalablement au tir et comme l'illustre la figure 3, est logée à l'intérieur du tube lanceur 2, avec possibilité de coulissement longitudinal relatif.
De façon connue en soi, le tube lanceur 2 ou douille est formé d'un assemblage solidaire de plusieurs pièces rigides qui, ensemble, définissent une paroi tubulaire longitudinale S et une paroi transversale 15 de fond de tube lanceur.
La paroi tubulaire 5 présente vers l'axe 4 une face périphérique intérieure 6 cylindrique de révolution autour de celwci, et dans le sens d'un éloignement par rapport à cet axe 4 une face périphérique extérieure 7 également cylindrique de révolution autour de cet axe 4. Ces deux faces 6 et 7 se raccordent mutuellement, par un chant transversal 8, annulaire de révolution autour de l'axe 4, au niveau d'une extrémité transversale ici inférieure 9 du tube lanceur 2, pour délimiter une bouche longitudinale 10, ici tournée vers le bas, du tube lanceur 2.A proximité immédiate du chant 8, la face périphérique extérieure 7 présente un rétrécissement localisé 11, correspondant à un désépaississement de la paroi 5 qui, pour retenir intérieurement la cartouche 1 jusqu'au tir, est légèrement rabattue vers l'axe 4 au niveau de ce désépaississement, sous forme d'un rebord 12 annulaire de révolution autour de l'axe 4 et fermant partiellement la bouche 10. la paroi S est cependant suffisamment affaiblie à ce niveau pour que, lorsque des moyens qui seront décrits ultérieurement tendent à expulser la cartouche 1 longitudinalement hors du tube lanceur 2, ici vers le bas, en lui appliquant une poussée longitudinale dépassant un seuil prédéterminé, le rebord 12, alors luimeme poussé par la cartouche 1, s'escamote par pliage localisé de la paroi 5 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 4 de façon à dégager le passage longitudinal, à travers la bouche 10, pour la cartouche 1. Le rebord 12 joue ainsi un rôle de retenue provisoire de la cartouche 1 à l'intérieur du tube 2 mais il est bien entendu qu'il pourrait être supprimé et remplacé, dans cette fonction, par d'autres moyens tels qu'une goupille à cisaillement, ou l'équivalent, de façon bien connue par un Homme du métier.Longitudinalement à l'opposé de la bouche 10, c'est-à-dire au niveau d'une extrémité transversale 14, ici supérieure, longitudinalement opposée à la bouche 10, les faces périphériques intérieure 6 et extérieure 7 de la paroi S sont raccordées mutuellement par un rebord 13 annulaire de révolution autour de l'axe 4 et tourné vers ce dernier, ce rebord 13 étant toutefois suffisamment rigide pour retenir la paroi transversale 15 de fond du tube lanceur 2 lors du tir de la cartouche 1.
La paroi transversale 15 de fond de tube lanceur 2 ferme l'extrémité 14, ici supérieure, de la paroi tubulaire 5 à l'intérieur de laquelle cette paroi de fond 15 est retenue, à l'encontre d'une expulsion longitudinale à l'opposé de la bouche 10, c'est-à-dire ici vers le haut, par le rebord 13.
Cette paroi de fond 15 est délimitée vers l'extérieur du tube lanceur 2, c'est-à-dire vers le haut, par une face plane, transversale 16, présentant la forme d'un disque qui se raccorde par un décrochement 17, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et emboîté sur le rebord 13 dont il est complémentaire, à une face périphérique extérieure 18 cylindrique de révolution autour de l'axe 4 avec un diamètre coïncidant sensiblement avec celui de la face périphérique intérieure 6 de la paroi tubulaire 5, avec laquelle cette face périphérique 18 est ainsi placée en contact intime. A l'intérieur du tube lanceur 2, c'est-à-dire vers le bas dans l'exemple illustré, la face périphérique extérieure 18 se raccorde à une face annulaire plane 19 transversale, de révolution autour de l'axe 4 et tournée vers le bas.Vers l'axe 4, cette face annulaire 19 se raccorde à une gorge 20, également annulaire de révolution autour de l'axe 4, creusée dans la paroi de fond 15, laquelle gorge 20 est définie, dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe 4, par un rebord longitudinal 21, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et tourné vers le bas, de façon à affleurer un prolongement géométrique coplanaire de la face 19. Ce rebord 21 délimite, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 4, une face transversale plane 22, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et tournée ici vers le bas comme la face 19, par rapport à laquelle cette face 22 est placée en retrait.Cette face 22 délimite ellemême, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 4, une cavité transversale 23 aménagée dans la paroi de fond 15, en retrait par rapport à la face 22 et présentant une forme générale de révolution autour de l'axe 4 dont cette cavité 23 est sécante. Suivant cet axe 4, la cavité 23 débouche longitudinalement, ici vers le haut, dans la face 16 de la paroi de fond 15, c'est-à-dire vers l'extérieur du tube lanceur 2, par un passage 24 délimité par une face périphérique extérieure 25 cylindrique de révolution autour de l'axe 4.Dans la face 16 débouchent également, dans l'exemple illustré, deux trous borgnes longitudinaux 26, mutuellement symétriques par rapport à l'axe 4, destinés à recevoir des pions de positionnement prévus à cet effet sous l'aéronef et non représentés, et deux trous borgnes longitudinaux 227 taraudés, également mutuellement symétriques par rapport à l'axe 4, quant à eux destinés à recevoir des vis de fixation sous l'aéronef, d'une façon aisément déterminable par un Homme du métier.
Ia paroi tubulaire S et, si l'on excepte le passage 24, la paroi de fond 15 sont étanches et raccordées mutuellement de façon étanche, par l'intermédiaire d'un joint torique 27, de révolution autour de l'axe 4. Ce joint 27 est logé dans une gorge 28 aménagée dans la face périphérique extérieure 18 de la paroi de fond 15, avec une forme annulaire de révolution autour de l'axe 4, et prend appui contre la face périphérique intérieure 6 de la paroi tubulaire 5 à proximité immédiate du rebord 13.
A l'intérieur de la cavité 23 est retenue, par une rondelle transversale 29 solidarisée avec la paroi de fond 15 par sertissage à l'intérieur du rebord 21 et prenant appui à plat contre la face 22 de la paroi de fond 15, une composition pyrotechnique 30 qui, après une inflammation par des moyens appropriés, non représentés mais connus d'un Homme du métier et agissant depuis l'aéronef, par l'intermédiaire du passage 24, joue le double rôle de générateur de gaz d'expulsion de la cartouche 1 hors du tube lanceur 2 par la bouche 10 de celui-ci, et d'amorce d'une chaine de transmission de feu, décrite ultérieurement, au pain pyrotechnique 3.
A cet effet, la rondelle 29 est percée de part en part, en regard de la cavité 23, d'une pluralité de passages longitudinaux 31 situés entre l'axe 4 et la zone de la rondelle 29 en appui sur la face 22, et la cartouche 1, retenue provisoirement par le rebord 12 à l'intérieur du tube lanceur 2, présente en regard de la rondelle 29, c'est-à-dire vers le haut, une face transversale plane 32 qui, par des moyens qui seront décrits ultérieurement, est retenue espacée longitudinalement de la face 19 de la paroi de fond 15, de la gorge 20 et du rebord 21 de celle-ci, ainsi que de la rondelle 29, et délimite avec ces derniers, de façon étanche, une chambre 33 de détente pour les gaz dégagés par la composition pyrotechnique 30 et migrant vers la chambre 33, via les perforations 31 de la rondelle 29, lorsque la composition pyrotechnique 30 est initiée.
Naturellement, d'autres moyens d'éjection de la cartouche 1 hors du tube lanceur 2 et d'initiation du pain pyrotechnique 3 pourraient être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
La détermination des caractéristiques précises de ces moyens relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, les moyens qui viennent d'être décrits de même que des moyens analogues étant largement utilisés et la nature de ces moyens ne constituant pas une caractéristique essentielle de la présente invention.
La cartouche 1 va être décrite à présent plus en détail.
Comme le tube lanceur 2, cette cartouche 1 comporte un assemblage de pièces formant un tout solidaire, rigide, étanche, ou corps 34.
Plus précisément, le corps 34 est formé d'un assemblage de pièces définissant une paroi transversale 35 de fond de cartouche, notamment délimitée par la face 32 précitée et adjacente à la paroi de fond 15 du tube lanceur 2 dans la position illustrée à la figure 3, et d'un étui 38, réalisé d'une pièce, définissant à la fois une paroi tubulaire, longitudinale 36 solidarisée avec la paroi de fond 35 et une paroi transversale 37 formant couvercle pour la cartouche 1 comme pour le tube lanceur 2, dans l'état illustré à la figure 3, longitudinalement à l'opposé des parois respectives de fond 15, 35.
La paroi 35 de fond et la paroi 37 formant couvercle sont étanches et, alors que la paroi de fond 35 comme la paroi de fond 15 sont réalisées dans un matériau tel qu'elles résistent aux températures auxquelles les expose notamment la combustion de la composition pyrotechnique 30, l'étui 38 formant la paroi tubulaire 36 et la paroi formant couvercle 37, qui renferme le pain pyrotechnique 3 avec la paroi de fond 35, est réalisé en un matériau propre à fondre à une température inférieure à la température de combustion de ce pain pyrotechnique 3, et par exemple en aluminium ou en matière thermoplastique de façon à libérer le pain pyrotechnique 3 en combustion après le tir de la cartouche 1 hors du tube lanceur 2.
La face transversale 32 de la paroi de fond 35 est plane et présente une forme annulaire de révolution autour de l'axe 4 ; dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, elle se raccorde à une face périphérique intérieure 39 cylindrique de révolution autour de l'axe 4 vers lequel cette face 39 est tournée, avec un diamètre inférieur à celui de la face périphérique intérieure 6 de la paroi 5.Cette face 39 raccorde la face 32 à une face transversale plane 40, annulaire de révolution autour de l'axe 4, laquelle face 40 est orientée comme la face 32, c'est-à-dire tournée vers le haut dans l'exemple illustré à la figure 3, et s'appuie contre la face annulaire plane 19 de la paroi de fond 15 du tube lanceur 2 dans la position illustrée à cette figure 3, de façon à maintenir l'espacement longitudinal précité de la face 32 par rapport aux faces de la paroi de fond 15 du tube lanceur 2 qui sont placées en regard, c'est-à-dire pour préserver la chambre de détente 33.Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 4, la face 40 se raccorde à une face périphérique extérieure 41 de la paroi de fond 35, laquelle face périphérique extérieure est cylindrique de révolution autour de l'axe 4, tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, et présente un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 6 de la paroi tubulaire 5 avec laquelle cette face 41 est placée en contact de guidage au coulissement longitudinal relatif. Dans cette face périphérique extérieure 41 est aménagée une gorge 42 annulaire de dévolution autour de l'axe 4 et logeant un joint torique 43, également de révolution autour de l'axe 4, assurant une étanchéité entre la paroi de fond 35 et la paroi tubulaire 5 sans opposer d'entrave sensible au coulissement longitudinal précité.
Ainsi est assurée l'étanchéité de la chambre de détente 33 tant que la cartouche 1 est engagée, au moins par sa paroi de fond 35, à l'intérieur de la paroi tubulaire 5 du tube lanceur 2, ce qui permet d'utiliser pour l'expulsion de la cartouche 1 hors du tube lanceur 2 un maximum des gaz produits dans la composition pyrotechnique 30 dans la chambre de détente 33.Longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec la face 40, c'est-à-dire vers le bas et en dessous de la gorge 42 dans la position illustrée à la figure 3, la face périphérique extérieure 41 de la paroi de fond 35 se raccorde, par l'intermédiaire d'un épaulement transversal 44 plan, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et tourné longitudinalement à l'opposé des faces 32 et 40, c'est-à-dire ici vers le bas, à une autre face périphérique extérieure 45 également cylindrique de révolution autour de l'axe 4, tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci et présentant un diamètre inférieur à celui de la face périphérique intérieure 6 de la paroi tubulaire 5.Cette face périphérique extérieure 45 raccorde longitudinalement l'épaulement 44 à une face annulaire, transversale, plane 46, de révolution autour de l'axe 4 et tournée comme l'épaulement 44, c'est-à-dire vers le bas. A proximité de cette face 46, la face périphérique extérieure 45 présente une gorge 47, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et destinée à la fixation de l'étui 38 par sertissage de sa paroi tubulaire 36, avec laquelle un joint torique d'étanchéité 48, de révolution autour de l'axe 4 et logé à l'intérieur de la gorge 47, établit une étanchéité dans des conditions qui ressortiront de la suite de la description.Vers l'axe 4, la face annulaire transversale 46 se raccorde à une face périphérique intérieure 49 cylindrique de révolution autour de l'axe 4 vers lequel elle est tournée, laquelle face 49 raccorde longitudinalement la face 46 à une face plane transversale 50, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et tournée vers la face 46, c'est-à-dire vers le bas, ces faces 49 et 50 délimitant ensemble, dans la paroi de fond 35, une cavité 51 logeant une composition pyrotechnique 52 d'amorçage du pain pyrotechnique 3.Une rondelle transversale plate 53, appliquée à plat contre la face annulaire transversale 46 de la paroi de fond 35 par exemple au moyen de rivets 54 venus d'une pièce avec cette paroi de fond 35 et dont les têtes forment par rapport à la rondelle 53 une saillie longitudinale ici tournée vers le bas, ferme partiellement la cavité 51 en regard de laquelle cette rondelle 53 présente cependant une pluralité de passages longitudinaux 155, de préférence régulièrement répartis angulairement autour de l'axe 4 à proximité de la face périphérique intérieure 49, pour autoriser le passage des gaz de combustion de la composition 52 et l'allumage du pain pyrotechnique 3, dans des conditions qui seront décrites ultérieurement. Vers l'axe A, la face annulaire transversale 50 se raccorde à un trou borgne axial 156 aménagé dans la paroi de fond 35 et délimité, longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec la face 50, c'est-à-dire ici vers le haut, par un voile transversal 157 qui constitue la seule séparation vis-à-vis d'un passage transversal 55 aménagé dans la paroi de fond 35 pour recevoir un tiroir transversal de sécurité 56, dont la conception et le fonctionnement seront décrits ultérieurement. A cet effet, la paroi de fond 35 est réalisée sous la forme de deux plaques transversales non référencées, mutuellement solidaires, qui en constituent les parties situées respectivement de part et d'autre du passage 55.Longitudinalement à l'opposé du voile 157 par rapport à ce passage 55, c'est-à-dire entre ce dernier et la face 32 de la paroi de fond 35 suivant l'axe 4, est aménagé, sous forme d'un pot 158 inséré dans la paroi de fond 35, un logement longitudinal 57 débouchant longitudinalement dans le passage 55 et dans la chambre de détente 33, lequel logement 57 retient de façon solidaire un retard pyrotechnique 58 affleurant la face 32 afin d'être initié par les gaz de combustion de la composition pyrotechnique 30 lorsque ces derniers se répandent dans la chambre de détente 33, et un relais pyrotechnique 59 localisé à proximité du passage 55 et qui, initié par le retard pyrotechnique 58 après combustion de celui-ci, émet une flamme qui, pour une position déterminée du tiroir de sécurité 56, dégageant le passage 55 entre le relais pyrotechnique 59 et le voile 157, traverse,celui-ci en le détruisant et se propage jusqu'à la composition d'allumage 52 pour enflammer celld et, par son intermédiaire, le pain pyrotechnique 3.
Le passage 55, aménagé entre l'épaulement 44 et la gorge 47, est délimité à l'intérieur de la paroi de fond 35 par deux faces planes 60, 61 perpendiculaires à l'axe 4, c'est-à-dire notamment mutuellement parallèles. Entre ces deux faces 60, 61 sont aménagées deux glissières 62, 63, sous forme de deux faces planes, mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport à un plan 64 passant par l'axe 4, d'entretoises 165, 166 raccordant mutuellement, longitudinalement, les faces 60 et 61.
Le tiroir 56, disposé entre ces glissières 62 et 63, présente lorsqu'il est vu longitudinalement, comme le montre la figure 4, une forme générale rectangulaire intégralement inscrite à l'intérieur de la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35, et symétrique par rapport au plan 64. Parallèlement à celui-ci, le tiroir 56 est délimité par deux chants plans 65, 66 parallèles au plan 64, mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, et mutuellement espacés perpendiculairement à ce plan 64 d'une distance sensiblement égale à celle qui sépare les glissières 62, 63 de façon à etre placés en contact de guidage du tiroir 56 au coulissement suivant une direction transversale 67 du plan 64 respectivement avec la glissière 62 et avec la glissière 63.A cet effet, également, le tiroir 56 est délimité, entre les chants 65 et 66, par deux faces transversales, planes 68, 69 mutuellement espacées longitudinalement d'une distance correspondant sensiblement à l'espacement longitudinal mutuel des faces 60, 61, avec lesquelles ces faces 61, 65 sont respectivement placées en contact mutuel de guidage au coulissement relatif. Enfin, suivant la direction 67, le tiroir 56 est défini par deux chants plans 70, 71 mutuellement parallèles, perpendiculaires au plan 64 comme aux faces 68 et 69.Suivant la direction 67 à laquelle ils sont perpendiculaires, ces chants 70 et 71 sont mutuellement espacés d'une distance sensiblement inférieure au diamètre de la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35 de telle sorte que le tiroir 56 dispose d'une possibilité de débattement suivant cette direction 67, par rapport à la paroi de fond 35, tout en restant situé dans les limites de la paroi périphérique extérieure 45 de celle-ci.
Dans le chant 70 sont aménagés, suivant la direction 67, deux logements 72, 73 pour un ressort de compression respectif 74, 75 prenant appui d'une part sur le tiroir 56, à l'intérieur du logement respectif 72, 73, et d'autre part sur une contrepartie 76, perpendiculaire à la direction 67, aménagée de façon solidaire à l'intérieur du passage 55, en regard du chant 70 et à proximité immédiate de la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35. Les ressorts 72, 73 sollicitent le tiroir 56 au coulissement, par rapport à cette paroi de fond 35, dans un sens déterminé 77 de la direction 67, correspondant à un éloignement du chant 70 par rapport à la contrepartie 76.
En saillie sur son chant opposé 71 dans le sens 77, le tiroir 56 porte de façon solidaire, suivant le plan 64, un doigt 78 qui, dans l'état illustré aux figures 3 et 4, alors que le chant 70 s'appuie sur la contrepartie 76 avec compression maximale des ressorts 74, 75, prend appui sous l'action de ces derniers contre la face périphérique intérieure 6 de la paroi tubulaire 5, et retient ainsi le tiroir 56 dans une première position déterminée, ou position de sécurité, à l'intérieur du passage 55.Dans cette position, une zone pleine 79 du tiroir 56 est interposée longitudinalement entre le relais pyrotechnique 59 et le voile 157 si bien que si le relais pyrotechnique 59 vient à s'enflammer accidentellement alors que le tiroir 56 occupe cette position de sécurité, notamment lorsque la cartouche 1 est encore engagée dans le tube lanceur 2, ce qui retient le tiroir 56 à l'encontre de l'action des ressorts 71, 75, le feu ne peut se transmettre au voile 157 et, à travers celui-ci, à la composition pyrotechnique d'allumage 52. Dans cette position du tiroir 56, celui-ci présente, dans une position décalée en sens opposé au sens 77 par rapport à la zone 79, c'est-àdire par rapport à l'axe 4, un trou 80 qui le traverse de part en part suivant un axe longitudinal 81 situé dans le plan 64.
Lorsque la cartouche 1 est dégagée du tube lanceur 2, le doigt 78 et, avec lui, le tiroir 56 sont libérés vis-à-vis d'un coulissement dans le sens 77, par rapport à la paroi de fond 35, sous l'action des ressorts 74, 75 qui provoquent alors le passage du tiroir 56 à une deuxième position, non illustrée, qui est une position d'alignement du trou 80 avec le relais 59, c'est-à-dire de coïncidence entre les axes 81 et A, si bien que si le relais 59 vient à s'enflammer, le feu se transmet par l'intermédiaire du trou 80 au voile 157, qui s'en trouve perforé, et à la composition pyrotechnique 52 d'allumage du pain pyrotechnique 3. La position correspondante du doigt i 8, formant alors une saillie dans le sens 77 hors de la cartouche 1, ressort de la figure 1 qui montre cette cartouche à l'état dégagé du tube lanceur 2.
Le tiroir 56 est retenu, à l'encontre d'un dépassement de cette position dans le sens 77 sous l'action des ressorts 74, 75, par un dispositif de retenue 82, plus particulièrement visible à la figure 5, qui introduit une sécurité supplémentaire en autorisant ce dépassement, pour provoquer un décalage du trou 80 dans le sens 77 par rapport à l'alignement longitudinal du relais 59 et du voile 157, si la cartouche 5 1 touche trop rapidement, c'est-à-dire avant la fin de la combustion du retard pyrotechnique 58, un obstacle tel que le sol après son expulsion hors du tube lanceur 2.
Ce dispositif 82 est aménagé dans la paroi de fond 35 suivant un axe longitudinal 83 décalé par rapport à l'axe 4 et par rapport au plan 64 de façon à être placé à côté du doigt 78, entre le chant 71 du tiroir 56 et la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35, lorsque le tiroir 56 occupe sa position illustrée aux figures 3, 4, 5.
Le dispositif 82 traverse de part en part le passage 55 suivant l'axe 83, et il est à cet effet reçu, avec guidage au coulissement relatif suivant l'axe 83, dans deux cavités 84, 85 situées respectivement entre la face 32 et la face 60 et entre la face 61 et la face 50, et débouchant dans le passage 55 sans déboucher dans la chambre de détente 33 ou la cavité 51, respectivement.
La cavité 85 présente la forme d'un trou borgne délimité dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 83 par une face périphérique intérieure 86 cylindrique de révolution autour de cet axe, et vers la face 50 de la cavité 51 par une face de fond 87 transversale, plane, circulaire, qui est orientée comme la face 61 et que la face 86 relie à cette face 61.
La cavité 84, partiellement définie par une pièce 88 insérée de façon solidaire dans la paroi de fond 35 par la face 32 de celle, pour des raisons de montage, est délimitée respectivement vers la face 32 et vers la face 60 par des faces transversales, planes, tournées respectivement comme la face 60 et comme la face 32, à savoir respectivement une face circulaire 89 et une face annulaire 90, l'une et l'autre de révolution autour de l'axe 83. Dans une zone adjacente à la face de fond 89, elle est par ailleurs délimitée, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 83, par un premier tronçon 91 de face périphérique intérieure, cylindrique de révolution autour de l'axe 83 avec un diamètre sensiblement supérieur à celui de la face périphérique intérieure 86 de la cavité 85. Cette face 91, de même que la face 89, est constituée par la pièce 88.Dans une zone adjacente à la face 90, qui obture partiellement la cavité 84 vers le passage 55, cette cavité 84 est délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 83 par un deuxième tronçon 92 de face périphérique intérieure, lequel est également cylindrique de révolution autour de l'axe 83 mais présente un diamètre supérieur à celui de la face 91, et encore largement supérieur à celui de la face 86. Les faces 90 et 92 sont constituées, comme les faces 87 et 86, par la paroi de fond 35.A la transition entre les faces 92 et 91 est aménagée, en pratique entre la pièce 88 et la paroi de fond 35, une gorge 93 annulaire de révolution autour de l'axe 83 et dans laquelle est retenue, entre la pièce 88 et la paroi de fond 35, une rondelle 94 en matériau élastiquement déformable, présentant en saillie vers l'axe 83 par rapport aux faces 91 et 92 des dents élastiquement flexibles 95, selon une technique bien connue d'un Homme du métier. Vers l'axe 83, la face annulaire 90 se raccorde à une face périphérique intérieure 96, cylindrique de révolution autour de l'axe 83 avec un diamètre inférieur à celui de la face 86 de la cavité 85, laquelle face 96 raccorde la face 90 à la face 60 du passage 55.
On remarque que la dimension longitudinale du tronçon 91 de face périphérique intérieure, de même que celle de la face périphérique inténeure 86 de la cavité 85, est supérieure à celle du tronçon 92 de face périphérique intérieure.
Les cavités 84 et 85 ainsi constituées logent des parties respectives d'un même verrou inertiel 97 qui, ainsi, traverse le passage 55 de part en part suivant l'axe 83 et qui va être décrit à présent, en référence à une position de repos dans laquelle il a été illustré à la figure 5, et qu'il occupe dans des conditions normales d'utilisation de la cartouche 1.
A l'intérieur de la cavité 84, le verrou inertiel 97 comporte une masselotte 98 normalement retenue dans une 'e position adjacente à la face de fond 89 par les dents 95 de la rondelle 94 et définie à cet effet par une face périphérique extérieure 99 cylindrique de révolution autour de l'axe 83 avec un diamètre coïncidant sensiblement avec celui de la face 91 avec laquelle cette face 99 est placée en contact de guidage au coulissement relatif, toutefois dans des conditions propres à éviter toute étanchéité. La dimension longitudinale de cette face 99 coïncide sensiblement avec celle de la face 91 et vers la face de fond 89 de la cavité 84, la face 99 se raccorde à une face transversale 100 plane, circulaire, en appui à plat contre la face 89 dans la position du verrou inertiel 97 illustré à la figure 5.
Longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec cette face 100, c'est-à-dire à un niveau coïncidant avec celui de la rondelle 94 dans la position illustrée à la figure 5, la face 99 se raccorde à une face transversale 101 tronconique de révolution autour de l'axe 83, avec une convergence tournée dans le sens d'un éloignement longitudinal par rapport au raccordement avec la face 99, laquelle face 101 prend appui sur les dents 95, légèrement infléchies dans le sens d'un éloignement longitudinal par rapport à la face de fond 89, dans la position illustrée à la figure 5. La face tronconique 101 raccorde la face 99 à une face transversale, plane 102 annulaire de révolution autour de l'axe 83 et délimitant la masselotte 98 vers la face 90.Cette face 102 raccorde ellemême la face 101, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 83, à une face périphérique extérieure 103, cylindrique de révolution autour de
I'axe 83 avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face 96, laquelle face 103 délimite une tige 104 longitudinale, solidaire de la masselotte 98 et formant une saillie à partir de celle vers le passage 55.
La dimension longitudinale de la tige 104 coïncide sensiblement avec la distance longitudinale qui sépare la face 102 de la face 60 lorsque le verrou inertiel 97 occupe sa position illustrée à la figure 5, si bien que la tige 104 est en contact de guidage au coulissement relatif, par sa face 103, avec la face 96, toutefois sans étanchéité.
Ainsi, si la cartouche 1 vient à heurter longitudinalement un obstacle par la paroi formant couvercle 37, la masselotte 98 peut se déplacer longitudinalement à l'intérieur de tá cavité 84, dans le sens d'un éloignement par rapport à la face de fond 89 de celle, en provoquant un accroissement du fléchissement des dents 95, jusqu'à ce que la face 102 vienne s'appliquer contre la face 90, la tige 104 pénétrant alors longitudinalement dans le passage 55.La face périphérique extérieure 99 de la masselotte 98 est encore partiellement engagée dans le tronçon 91 de face périphérique intérieure de la cavité 84 et la rondelle 94 joue alors le rôle d'un dispositif anti-rebond, ses dents 95 pénétrant dans une gorge 105, annulaire de révolution autour de l'axe 83, aménagée dans la face périphérique extérieure 99 de la masselotte 98 à une distance longitudinale du raccordement de cette face 99 avec la face tronconique 101 correspondant sensiblement à l'écartement longitudinal mutuel des faces 102 et 90 dans la position illustrée à la figure 5.
A l'intérieur du passage 55 si l'on se réfère à cette position, la tige 104 se raccorde de façon solidaire à une tête 106, en pratique rapportée par vissage longitudinal sur la tige 104 quant à elle réalisée d'une pièce avec la masselotte 98, pour des raisons de montage. Si l'on se réfère à la position illustrée à la figure 5, la tête 106 est délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 83, à son raccordement avec la tige 104, par une face 107 tronconique de révolution autour de l'axe 83 avec une divergence tournée dans le sens d'un éloignement par rapport au raccordement avec la face 103 de la tige 104, par rapport à laquelle la tige 106 constitue un élargissement transversal du verrou inertiel 97.Cette face 107 raccorde ainsi la face 103 de la tige 104 à une face périphérique extérieure 108 délimitant également la tête 106 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 83, laquelle face 108 est cylindrique de révolution autour de cet axe avec un diamètre coïncidant sensiblement avec celui de la face périphérique intérieure 86 de la cavité 85. La dimension longitudinale de la face 107 est inférieure à celle du passage 55, si bien que la face 108 est partiellement située à l'intérieur du passage 55 dans la position illustrée à la figure 5.La face 108 est par ailleurs engagée, en contact de guidage au coulissement longitudinal, toutefois sans étanchéité, dans la face périphérique intérieure 86 de la cavité 85 dans la position illustrée à la figure 5, et elle se'raccorde dans le sens d'un éloignement longitudinal par rapport à son raccordement avec la face 107 à une face extrême 109 transversale, plane, circulaire, placée en regard de la face de fond 87 de la cavité 85.
Si l'on se réfère à la position illustrée à la figure 5, la distance longitudinale séparant la face 109 de la face 87 est au moins égale à la distance longitudinale séparant la face 102 de la face 90, laquelle est ellemême au moins égale à la distance longitudinale séparant les faces 60 et 61 du passage 55, si bien que la venue du verrou inertiel 97 dans une position dans laquelle sa face 102 s'applique contre la face 90 de la cavité 84 est possible et correspond à un escamotage complet de la tête 106 à l'intérieur de la cavité 85, seule la tige 104, avec sa face périphérique extérieure 103 de diamètre comparativement réduit, traversant alors longitudinalement le passage 55.
Pour coopérer avec le verrou inertiel 97 ainsi constitué, et comme le montre plus particulièrement la figure 4, le tiroir 56 présente dans son chant 71, suivant un plan moyen 110 parallèle au plan 64 incluant l'axe 83, une encoche 111 traversant également longitudinalement le tiroir 56, c'est-à-dire débouchant également dans les faces 68 et 69 de celui-ci. Dans le sens d'un éloignement par rapport au plan moyen 110, I'encoche 111 est délimitée par deux flancs 112, 113 parallèles à ce plan 110, mutuellement symétriques par rapport à lui et mutuellement espacés d'une distance coincidant sensiblement avec le diamètre de la face périphérique extérieure 103 de la tige 104, c'est-à-dire notamment inférieure au diamètre de la face périphérique extérieure 108 de la tête 106.Ainsi, dans des conditions normales de fonctionnement de la cartouche 1, c'est-à-dire lorsque le verrou inertiel 97 occupe sa position illustrée à la figure 5, le verrou 56 poussé par les ressorts 74 et 75 vient, après sortie de la cartouche 1 hors du tube lanceur 2 et par conséquent libération du doigt 78, buter par les raccordements respectifs des flancs 112 et 113 de l'encoche 111, dans le sens 77, contre la face périphérique extérieure 108 de la tête 106, ce qui définit la position du verrou 56 dans laquelle l'axe 81 du trou 80 de celui-ci coïncide avec l'axe 4.Si, par contre, après que la cartouche 1 soit sortie du tube lanceur 2, elle vient heurter un obstacle dans des conditions telles que le verrou inertiel 97 gagne sa position de contact de la face 102 a"ec la face 90, la face périphérique extérieure 108 de la tête 106 alors escamotée à l'intérieur de la cavité 85 n'oppose plus d'obstacle à ce que le verrou 56 poursuive sa course dans le sens 77 sous l'action des ressorts 74 et 75, si bien que la position de coïncidence des axes 81 et 4 et par conséquent d'alignement du trou 80 avec le relais pyrotechnique 59 est dépassée.A cet effet, l'encoche 111 est délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport au chant 71 par un fond 114 raccordant mutuellement les flancs 112 et 113, lequel fond 114 présente par exemple une forme hémicylindrique de révolution autour d'un axe non référencé du plan 110 avec un diamètre coïncidant sensiblement avec celui de la face périphérique extérieure 103 de la tige 10-1, et ce fond 114 est placé en retrait par rapport au chant 71 du tiroir 56 d'une distance supérieure à la dimension transversale du trou 80 suivant le plan 64, c'està-dire au diamètre du trou 80 généralement délimité par une face périphérique intérieure 115 cylindrique de révolution autour de l'axe 81.
Ainsi, le feu ne peut se transmettre du relais : > 9 à la composition pyrotechnique 52 qu'à la condition d'une part que la cartouche 1 soit sortie du tube lanceur 2, ce qui libère le doigt 78, et d'autre part que le verrou inertiel 97 soit resté dans la position illustrée à la figure 5, c'est-àdire à la condition que la cartouche 1 ainsi sortie du tube lanceur 2 ne soit pas venue heurter un obstacle avant l'inflammation du relais 59.
Lorsqu 'elle est allumée par le relais 59, la composition pyrotechnique 52 provoque l'allumage du pain pyrotechnique 3 alors encore logé à l'intérieur de l'étui 38, emboîté par sa paroi tubulaire 36 sur la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35 et serti, annulairement, dans la gorge 47 de celle-ci.
A cet effet, la paroi tubulaire 36 présente respectivement vers l'axe 4 et dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci une face périphérique intérieure 116 cylindrique de révolution autour de l'axe 4 avec un diamètre sensiblement égal à celui de la face périphérique extérieure 45 de la paroi de fond 35, et une face périphérique extérieure 117 également cylindrique de révolution autour de l'axe 4 avec un diamètre intermédiaire entre les diamètres respectifs des faces périphériques extérieures 45 et 11 de la paroi de fond 35, si l'on excepte une zone annulaire 118, de révolution autour de l'axe 4, au niveau de laquelle la paroi tubulaire 36 est comparativement rétrécie pour s'engager dans la gorge 47.Longitudinalement à l'opposé de la paroi formant couvercle 37, c'est-à-dire ici vers le haut, les deux faces périphériques 116 et 117, respectivement intérieure et extérieure, sont raccordées mutuellement par un chant 119 plan, annulaire de révolution autour de l'axe 4, appliqué contre l'épaulement m de la paroi de fond 35 pour autoriser le fonctionnement précité du tiroir 56, c'est-à-dire autoriser le passage du doigt 78, la paroi tubulaire 36 est percée d'un trou approprié 120 dans l'alignement de ce doigt 78 suivant la direction 67.
Au niveau de la paroi 37 formant couvercle, la face périphérique extérieure 117 de la paroi tubulaire 36 se raccorde, par un épaulement transversal 121, annulaire de révolution autour de l'axe 4, à une face périphérique extérieure 122 également cylindrique de révolution autour de l'axe 4 mais avec un diamètre coïncidant sensiblement avec celui de la face périphérique intérieure 6 de la paroi 5 du tube lanceur 2, avec laquelle cette face périphérique extérieure 122 est placée en contact de guidage au coulissement longitudinal relatif. Dans cette face périphérique extérieure 122 est aménagée une gorge 123, annulaire de révolution autour de l'axe 4 et renfermant un joint torique 121, également de révolution autour de l'axe A, assurant une étanchéité à ce niveau entre la cartouche 1 et le tube lanceur 2.
Longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec la face périphérique extérieure 117 par l'intermédiaire de l'épaulement 121, la face périphérique extérieure 122 se raccorde, par une facette 125 tronconique de révolution autour de l'axe 4 et se rétrécissant dans le sens d'un éloignement longitudinal par rapport à son raccordement avec la face 122, pour recevoir le rebord 12 de sertissage par rapport à la paroi S du tube lanceur 2, à une face transversale, plane 126, de forme circulaire, délimitant la paroi formant couvercle 37 vers l'extérieur de la cartouche 1 ainsi que du tube lanceur 2 si l'on se réfère à la position illustrée à la figure 3.Vers l'intérieur de la cartouche 1, la paroi formant couvercle 37 est délimitée par une face 127 également transversale, plane, circulaire, se raccordant quant à elle à la face périphérique intérieure 116 de la paroi tubulaire 36, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 4.
La paroi formant couvercle 37 est étanche mais la paroi tubulaire 36, éventuellement réalisée en matériau étanche, présente de larges lumières longitudinales 128 dont chacune s'étend sur la majeure partie de sa dimension longitudinale, entre la plaquette 53 et la paroi formant couvercle 37 et qui, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe 4 et présentant des formes identiques, constituent également, si on les considère dans leur ensemble, la majeure partie de la dimension circonférentielle de la paroi tubulaire 36.
Le nombre et la disposition des lumières 128, dont le but est d'une part de faciliter un contact du pain pyrotechnique 3 avec l'atmosphère lorsque la cartouche 1 est sortie du tube lanceur 2 et d'autre part d'affaiblir la paroi tubulaire 36 afin de faciliter son élimination par fusion lorsque le pain pyrotechnique 3 est enflammé, peuvent être choisis dans une large gamme de possibilités, comme le comprendra aisément un
Homme du métier.
Dans l'état de la cartouche illustrée à la figure 3, et jusqu'à l'inflammation du pain pyrotechnique 3, celui-ci est retenu longitudinalement à l'intérieur de l'étui 38, par pincement longitudinal entre d'une part la face 127 de la paroi 37 formant couvercle et d'autre part les têtes des rivets 54 qui jouent le role de cale d'épaisseur préservant entre le pain pyrotechnique 3 et la rondelle perforée 53 une chambre 229 de propagation des gaz chauds, émis par la combustion de la composition pyrotechnique d'allumage 52, jusqu'au pain pyrotechnique 3 à travers les trous 55 alors bien dégagés vers ce dernier ; les têtes des rivets 54 peuvent avantageusement être complétées, dans cette fonction de calage du pain pyrotechnique 3, par une cale transversale 230, de même dimension longitudinale, accolée à la rondelle 53 dans une zone de celle-ci située en retrait vers l'axe 4 par rapport au trou 55. Transversalement, le pain pyrotechnique 3 est retenu le cas échéant par la face périphérique intérieure 116 de l'étui 38.
Considéré globalement, le pain pyrotechnique 3, de composition connue propre à lui permettre d'émettre un rayonnement infrarouge de longueur d'onde déterminée lorsqu'il se consume, présente une forme connue, délimitée notamment par deux faces transversales, planes extrêmes 128, 129, appliquées respectivement sur la face 127, à plat, et sur les tetes des rivets r complétées par la cale d'épaisseur 230, et par une face périphérique extérieure 130 de forme générale cylindrique de révolution autour de l'axe 4 avec un diamètre légèrement inférieur à celui de la face périphérique intérieure 116 de la paroi tubulaire 36, et toutefois très proche du diamètre de cette face périphérique intérieure 116.De façon également connue, dans la face périphérique extérieure 130 sont de préférence creusées des gorges ou rainures 131, ici rectilignes et longitudinales, avantageusement uniformément réparties angulairement autour de l'axe 4 et débouchant au moins dans la face 129 dirigée vers la plaquette 53. Toutes ces gorges 131, comme il est illustré, ou seulement certaines d'entre elles, de façon non illustrée, s'étendent jusqu'a la face 128 du pain 3, et elles sont emplies d'une composition pyrotechnique d'allumage 132 qui, enveloppant ainsi le pain pyrotechnique 3, assure la propagation quasi simultanée, à l'ensemble de ce dernier, du feu issu de la composition pyrotechnique d'allumage 52, transmis à travers les trous 55 de la rondelle 53 et la chambre 229.La forme et la disposition des gorges 131 peuvent être choisies par un Homme du métier dans une large gamme de possibilités et, titre d'exemple non limitatif, on a illustré quatre de ces gorges 131, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe 4 et présentant chacune une section en U mais ce nombre, cette disposition et cette forme de section ne constituent que des exemples non limitatifs. De même, on pourrait prévoir d'autres modes d'enveloppement au moins partiel du pain pyrotechnique 3 au moyen de la composition pyrotechnique d'allumage 132 sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
En vue de la mise en oeuvre de celle-ci, le pain pyrotechnique 3 ne présente pas la forme d'un bloc homogène comme c'est le cas dans l'Art antérieur, mais il est formé d'une pluralité de blocs distincts, retenus à l'état juxtaposé exclusivement du fait de la présence de l'étui 38 dont la disparition, à l'inflammation du pain pyrotechnique 3, provoque leur libération.
Plus précisément, et à titre d'exemple non limitatif, le pain p-rotechnique 3 illustré se compose de l'empilement longitudinal de cinq blocs présentant une même section transversale définie par la face périphérique extérieure 130 munie des gorges 131 emplies de composition p > rotechnique d'allumage 132, à raison d'un bloc 133 de dimension longitudinale comparativement plus importante, jouxtant les têtes des rixes 54 et la cale d'épaisseur 230 et définissant par conséquent la face 129, et de quatre blocs 134 mutuellement identiques, de dimension longitudinale comparativement inférieure, qui sont intercalés longitudinalement entre le bloc 133 et la paroi 37 formant couvercle et dont l'un définit par conséquent la face 128. Entre les faces 128 et 129, les blocs 133, 134 sont également délimités respectivement par des faces transversales, planes 135 par lesquelles ils sont en appui mutuel, à plat, dans l'état de la cartouche 1 illustrée à la figure 3.
A titre d'exemple non limitatif, chaque bloc 134 | présente dans l'exemple illustré une dimension longitudinale de l'ordre du huitième de la dimension longitudinale du bloc 133 mais on pourrait naturellement choisir d'autres proportions sans sortir pour autant du cadre de la présente invention, de même que l'on pourrait choisir des nombres différents de blocs 133, 134, des formes et dispositions relatives différentes de ces blocs et éventuellement plus de deux tailles de blocs, en fonction d'une évolution désirée, dans le temps, de l'intensité du rayonnement infrarouge émis par le pain pyrotechnique 3 considéré dans sa globalité, avec une phase initiale comparativement courte de rayonnement comparativement fort et une phase ultérieure comparativement longue de rayonnement comparativement faible, comme le montre la figure 7 relative à l'émission du pain pyrotechnique 3 décrit et illustré. L'Homme du métier apportera à cet effet, aux dispositions décrites et illustrées, les adaptations nécessaires sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
On a illustré à la figure 7 l'évolution précitée, dans le temps, de l'intensité du rayonnement infrarouge émis par le pain pyrotechnique 3 considéré dans son ensemble, compte tenu de la constitution décrite de celui, d'une part, et de l'inflammation quasi simultanée des différents blocs 133, 134 par la composition pyrotechnique d'allumage 132, d'autre part.
Au cours d'une phase initiale allant d'un instant to d'allumage quasi simultané de l'ensemble des blocs 133, 134 à un instant tl, les blocs 133 et 134 se consument simultanément et émettent dans leur globalité un rayonnement d'intensité énergique li correspondant à la somme de leurs intensités respectives de rayonnement, à savoir la somme de l'intensité de rayonnement I133 du bloc 133, comparativement importante compte tenu de la surface comparativement supérieure de celui-ci qui est en contact avec l'atmosphère et peut donc se consumer en émettant un rayonnement après séparation des blocs 133, 134, et de quatre fois l'intensité I134 d'un bloc 134, cette intensité 1134 étant comparativement faible compte tenu de la surface plus faible de rayonnement offerte par chaque bloc 134, mais l'ensemble de ces intensités 1134 qui s'additionnent étant largement supérieur à l'intensité 1133.
Au cours de cette phase initiale, le pain pyrotechnique 3, constitué par l'ensemble des blocs 133, 134 déjà disjoints par destruction de l'étui 38 de telle sorte qu'ils se consument sur la totalité de leur surface, émet par conséquent un rayonnement particulièrement important.
Cependant, compte tenu de leur volume comparativement faible, les blocs 134 se consument beaucoup plus rapidement que le bloc 133 si bien qu'à l'expiration du temps tl, seul le bloc 133 se consume encore, et ceci jusqu'à un instant t2 ; de ce fait, de l'instant tl à l'instant t2, le rayonnement émis Iz, de préférence pratiquement constant, correspond au rayonnement I133 du seul bloc 133 ; à l'instant t2, ce rayonnement cesse également.
Naturellement, toute disposition connue d'un Homme du métier peut être prévue pour influer sur les temps respectifs de combustion des blocs 133 et 134 et, en particulier, le bloc 133 peut être partiellement inhibé afin d'assurer la presque constance de l'intensite du rayonnement émis dans ce seul bloc 133 de l'instant tl à l'instant t2.
Ainsi, si un missile à auto-directeur s'est accroché à la trace infrarouge de l'aéronef porteur du tube lanceur 2, le fort rayonnement infrarouge, ayant une intensité li choisie largement supérieure à l'intensité du rayonnement infrarouge de l'aéronef porteur et émis à partir de l'instant t,, suivant d'une durée déterminée par le retard pyrotechnique 57 le tir de la cartouche 1, permet de décrocher ce missile de la trace de l'aéronef porteur pour l'accrocher à ce rayonnement.A cet égard, la durée s'écoulant entre le tir de la cartouche 1 et l'instant t0 doit être suffisamment faible pour que la cartouche 1 se trouve encore à l'instant t0 dans le champ des moyens de visée du missile, alors orienté vers la trace infrarouge de l'aéronef, tout en étant suffisamment longue pour garantir la sécurité de ce dernier. L'instant tl est quant à lui choisi de telle sorte que, après avoir été attiré par le fort rayonnement infrarouge émis par les blocs 133, 134, le missile ne se raccroche pas ensuite sur le rayonnement infrarouge de l'aéronef porteur.
L'instant t2 est quant à lui choisi de telle sorte que, au fur et à mesure que le bloc 133 en combustion continue à s'éloigner de l'aéronef porteur, le missile à auto-directeur, qui reste accroché sur le rayonnement infrarouge de ce bloc 133, d'intensité 12 convenablement choisie à cet effet, encore supérieure à celle du rayonnement infrarouge de l'aéronef porteur, soit suffisamment dévié de cet aéronef pour que la trace du rayonnement infrarouge de ce dernier sorte du champ de visée, ce qui égare efficacement le missile.
Les instants t,, tl, t2 et les intensités de rayonnement infrarouge li et I2, qui conditionnent notamment le nombre, le volume et la surface des blocs tels que 133, 134, peuvent aisément entre déterminés à cet effet par un
Homme du métier.
De façon générale, un tel Homme du métier pourra apporter aux dispositions décrites de multiples modifications, qui toutefois ne sortiront pas du cadre de la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Cartouche de leurrage par émission d'un rayonnement infrarouge, notamment mais non exclusivement pour la protection d'un aéronef, et en particulier cartouche de leurrage comportant notamment un pain pyrotechnique (3), de composition déterminée telle qu'il soit susceptible de se consumer en émettant un rayonnement infrarouge de longueur d'onde déterminée, et des moyens (52, 132) d'allumage du pain pyrotechnique (3),
caractérisée en ce que le pain pyrotechnique (3) est formé de plusieurs blocs distincts (133, 134), présentant des surfaces et/ou volumes différents, en ce que les moyens d'allumage j52, 56, 57, 58, 59, 132) sont propres à allumer l'ensemble des blocs (133, 134), et en ce que sont prevus des moyens (35, 38) de retenue des blocs (133, 134) à l'état mutuellement juxtaposé, aptes à libérer les blocs (133, 134) pratiquement simultanément à leur allumage, lesdits surfaces et volumes étant déterminés par une loi prédéterminée d'évolution du rayonnement infrarouge (I) en fonction du temps (t), comportant une phase initiale (tête), comparativement courte, de rayonnement comparativement intense (I1) et une phase ultérieure (tout2), comparativement longue, de rayonnement comparativement faible (12).
2. Cartouche selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens (35, 38) de retenue comportent un étui (38) ajouré, fusible à une température inférieure à la température de combustion des blocs (133, 134).
3. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens d'allumage (52, 56, 57, 58, 59, 132) comportent une composition pyrotechnique d'allumage (132), enveloppant au moins partiellement les blocs (133, 134) à l'état mutuellement juxtaposé.
4. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les blocs (133, 134) présentent des rainures (131) qui, à l'état mutuellement juxtaposé, se prolongent d'un bloc (133, 134) à l'autre.
5. Cartouche selon les revendications 3 et 4 en combinaison, caractérisée en ce que la composition pyrotechnique d'allumage (132) emplit lesdites rainures (131).
6. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les blocs (133, 134) à l'état mutuellement juxtaposés sont empilés suivant une direction longitudinale déterminée (axe 4).
7. Cartouche selon la revendication 6 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que les rainures (131) sont longitudinales.
8. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que chaque bloc (133, 134) présente une forme générale cylindrique de révolution, sensiblement de même diamètre, autour d'un méme axe longitudinal (4).
9. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle présente un fond transversal (35) et en ce que les moyens d'allumage (52, 56, 57, 58, 59,132) comportent une chaine de transmission de feu (52, 56, 57, 58, 59) traversant longitudinalement ledit fond (35).
10. Dispositif de leurrage, caractérisé en ce qu'il comporte une cartouche (1) selon la revendication 9 et un tube lanceur longitudinal (2) à l'intérieur duquel ladite cartouche (1) est montée au coulissement longitudinal et qui présente une bouche longitudinale (10) d'expulsion de la cartouche (1) et, longitudinalement à l'opposé de cette bouche (10), un fond transversal (15) qui fait face au fond (35) de la cartouche (1) et comporte des moyens pyrotechniques (30) pour expulser la cartouche (1) et, simultanément, initier ladite chaine de transmission de feu (52, 56, 57, 58, 59).
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