FR2724100A1 - Oreiller de soutien. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un oreiller de soutien pour une personne, cet oreiller ayant une forme pratiquement en V comportant deux branches (12, 13) et un sommet (14), la densité du remplissage étant plus grande au voisinage du sommet (14) qu'aux extrémités des branches (12, 13). Suivant l'invention, l'oreiller est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accouplement (22, 23) servant à réunir les branches (12, 13) d'une manière réglable en vue d'une venue en contact avec le corps de l'utilisateur.

Description

Oreiller de soutien

ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION

Il est d'une pratique courante de lire ou de s'adonner à d'autres loisirs en étant assis dans un lit. Des oreillers ordinaires sont habituellement redressés derrière l'utilisateur afin d'adoucir le contact avec un mur ou une tête de lit. Toutefois. la plupart des oreillers ont des dimensions et une forme telles qu'ils ne soutiennent par la partie supérieure de la colonne vertébrale. Les oreillers se renversent ou Io s'affaissent. laissant la colonne cervicale non soutenue. Cela entraîne des tensions posturales avec des oreillers empilés, de sorte que

l'utilisateur n'est plus à l'aise après un certain temps.

Les personnes qui passent beaucoup de temps au lit sont parfois atteintes de névrites brachiales, état douloureux qui se caractérise par une gêne grave dans le bras qui dure toute la nuit. Il est possible de soulager cet état en soutenant le bras et l'épaule. Un autre état encore qui se prête à un soutien de la partie inférieure du dos et des flancs de l'utilisateur est constitué par une lésion d'un disque lombaire. Le besoin se fait sentir de moyens de soutien réglables pour remédier à ces

états.

Jusqu'à présent. des éléments à section triangulaire, en matière plastique cellulaire et analogue, ont été utilisés pour redresser les personnes se trouvant au lit, mais il ne soutiennent par la partie supérieure de la colonne vertébrale. Bien que de tels éléments à section25 triangulaire comportent parfois des accoudoirs pour soutenir les coudes et les avant-bras, l'absence de soutien-des épaules et de la partie supérieure de la colonne vertébrale rend ces dispositifs inaptes. Dans leur brevet US antérieur 4 060 863 délivré le 6 décembre 1977. les demandeurs ont décrit un coussin ou oreiller présentant une forme en V et comportant deux branches d'égale longueur. L'objet du brevet a connu un grand succès commercial, étant donné qu'il permet de mieux soutenir le dos de l'utilisateur, ainsi que ses bras et ses épaules. en comparaison des oreillers rectangulaires ordinaires. Toutefois. lorsque l'oreiller du brevet antérieur est rempli d'air ou de fibres avec une égale densité35 dans toute sa masse, il se présente un soutien insuffisant pour le cou et la partie supérieure du dos et l'utilisateur a tendance à glisser dans une position de lecture inconfortable lorsque cet oreiller est utilisé au lit. Afin de fournir un plus grand soutien du cou et de la partie supérieure du dos, les demandeurs ont doublé la densité du remplissage dans la zone générale située au centre ou au sommet de l'oreiller en V. Cela s'obtient en décomposant en un segment large et un segment étroit le produit sortant d'une machine pour rembourrage de type standard. On centre alors le segment étroit sur le segment large et on enroule la nappe de remplissage et on l'introduit dans la taie prévue pour l'oreiller. De cette manière. la densité de l'oreiller dans la zone comportant à la fois le segment large et le segment étroit est le double de celle de la partie restante de l'oreiller. Bien que l'oreiller ainsi rempli soit supérieur à l'oreiller du susdit brevet des demandeurs en ce qui concerne le soutien vertébral, l'ensemble du V a tendance à s'élargir et l'oreiller s'évase. ce qui rend les branches de l'oreiller moins avantageuses pour fournir un soutien à l'utilisateur. Le besoin se fait sentir de permettre à l'utilisateur que l'oreiller soit ajusté à sa propre anatomie afin que le soutien soit assuré tout le long de l'oreiller. RESUME DE L'INVENTION La présente invention fait appel à l'utilisation de liens ou attaches réglables pour les branches de l'oreiller à densité multiple, afin de leur permettre d'entourer les côtés et le dos de l'utilisateur en25 vue d'un soutien total. Les liens réglables peuvent être en n'importe quelle matière convenable, par exemple des rubans, fixés à chaque branche

et pouvant être attachés à la valeur voulue d'ajustement. des fixations à boucles et crochets complémentaires (marque déposée Velcro), fixées à chaque branche, et des liens analogues. Chaque utilisateur peut ajuster30 les liens de façon à assurer le soutien voulu fourni par les parties moins denses de l'oreiller.

L'invention a pour objet un oreiller de soutien pour une personne. cet oreiller ayant une forme pratiquement en V comportant deux branches et un sommet. la densité du remplissage étant plus grande au voisinage du35 sommet qu'aux extrémités des branches, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accouplement servant à réunir les branches d'une manière

réglable en vue d'une venue en contact avec le corps de l'utilisateur.

L'invention a aussi pour objet un oreiller de soutien comportant trois coins, un au sommet et un à l'extrémité de chaque branche d'un élément en forme générale de V. l'oreiller étant rempli d'une matière ayant une plus grande densité au voisinage du sommet et une plus faible densité au voisinage des extrémités des branches. les branches comportant des moyens d'accouplement réglables aptes à réunir les branches de l'oreiller en vue

d'une venue en contact avec les flancs et le dos de l'utilisateur.

io DESCRIPTION SUCCINCTE DES DESSINS

La figure 1 est une vue en plan de l'oreiller.

La figure 2 est une vue en élévation de l'oreiller.

La figure 3 est une vue de détail. en perspective, de l'attache par

boucle prévue pour les liens disposés entre les branches.

La figure 4 est une vue en plan d'une machine pour rembourrage et d'une lame.

La figure 5 est une vue en plan du segment étroit de rembourrage centré par-dessus le segment large, avant enroulement du rembourrage pour

réaliser un remplissage d'oreiller.20 DESCRIPTION DES MODES PREFERES DE REALISATION

Si on se reporte à la figure 1, l'oreiller 11 comporte des branches 12 et 13 disposées dans l'ensemble suivant la forme d'un V. Le sommet 14 du V est placé à l'endroit du dos de l'utilisateur et les branches 12 et 13 divergent à partir de ce sommet 14 de façon à soutenir les flancs et les bras de l'utilisateur. L'oreiller 11' comporte. centrée entre les branches 12 et 13, une zone dans laquelle une plus grande densité de

remplissage offre un soutien vertébral à l'utilisateur. Les branches 12 et 13 de l'oreiller 11 sont réunies d'une manière réglable au moyen de liens 22 et 23 de façon à fournir un soutien du corps à l'endroit des30 flancs et des bras de l'utilisateur.

La figure 1 comporte des lignes en trait interrompu qui séparent les zones 17 et 18 des branches 12 et 13 qui comportent moins de remplissage

que la zone 19 qui soutient la colonne vertébrale de l'utilisateur (non représentée). Les demandeurs ont trouvé cela en plaçant une bande de35 rembourrage d'une largeur d'approximativement 12 pouces (30 cm) par-

dessus la zone voisine du sommet 14 du V qui s'étend en travers de l'oreiller 11 jusqu'à une partie 21 à courbure concave située à l'opposé du sommet 14. Conformément à la présente invention, un lien réglable s'étend entre les branches 12 et 13 de façon à tirer ces branches plus près des flancs de l'utilisateur. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 1. le lien est constitué de rubans 22 et 23 attachés aux coutures intérieures 24 et 26 de la taie de l'oreiller 11 qui sont situées respectivement le long des branches 12 et 13. La taie est formée de deux moitiés, la moitié supérieure représentée à la figure 1 et la moitié inférieure non représentée. mais ayant les mêmes dimensions. Les deux moitiés sont alors cousues ensemble le long de la périphérie suivant

une couture unique.

Bien que la forme et la longueur des branches 12 et 13 de l'oreiller, les rayons de courbure se présentant aux coins 14 et 21 et i5 les coins de chaque branche 12 et 13 puissent varier dans une large mesure, les demandeurs ont trouvé que les dimensions qui suivent donnent

un oreiller conforme à la présente invention qui est satisfaisant.

Le coin 14 a un rayon de courbure d'approximativement 12 pouces (300 mm) afin d'assurer un bon soutien du cou et des épaules. Les branches peuvent avoir des longueur égales, la plus longue dimension étant de presque 31 pouces (790 mm). La largeur de chaque branche est avantageusement de 16 pouces (405 rmm). Le rayon de courbure sur le bord intérieur 21 de l'oreiller peut être de 140 mm de façon à s'adapter à la partie inférieure de la colonne vertébrale de l'utilisateur. Les autres

coins de l'oreiller, tels que le coin 20, peuvent avoir un rayon de courbure de 2 pouces (50 mm).

Les rubans 22 et 23 sont de préférence attachés aux branches 12 et 13 en un point voisin de la jonction entre le remplissage le plus épais et le remplissage le plus mince sur l'une et l'autre des branches. Mesuré à partir des extrémités des branches. le point de fixation des rubans 22 et 23 devrait être à environ 8 1/2 pouces (215 mm). ce qui permet que les branches soient tirées près du corps de l'utilisateur. de façon à fournir un soutien solide qui est réglable. La figure 2 est une vue de côté. partiellement en coupe. de l'intérieur de la forme en V de l'oreiller 11. Les branches 12 et 13 s'étendent vers l'extérieur à partir du sommet (non représenté) de l'oreiller 11. La taie de l'oreiller 11 est constituée d'une moitié supérieure 27 et d'une moitié inférieure 28 qui sont cousues entre elles suivant une couture unique qui comprend des parties 24 et 26. Les rubans 22 et 23 s'étendent à partir de la couture. Une section centrale de rembourrage enroulé a une épaisseur double de celle des sections 17 et 18 situées de part et d'autre. La densité accrue se présentant dans la section 19 sert à fournir un plus grand soutien vertébral à l'utilisateur. Les rubans 22 et 23 peuvent être attachés l'un à l'autre d'une manière aussi serrée ou aussi lâche que l'utilisateur le souhaite, de manière à ajuster les branches 12 et 13 de façon qu'elles entourent les flancs de l'utilisateur afin de fournir le soutien voulu pour les flancs et les parties inférieures des bras de l'utilisateur. De préférence. le Vi5 de l'oreiller fait approximativement un angle droit. les branches 12 et 13 divergeant à partir de cet angle. Les branches peuvent être tirées l'une vers l'autre au moyen d'un dispositif d'accouplement dans la mesure

souhaitée pour un soutien optimal de l'utilisateur.

Le mode de réalisation des figures 1-3 constitue l'ajustement le moins onéreux et le plus facilement assemblé pour un oreiller de soutien. On peut toutefois obtenir un plus grand degré d'ajustement en prévoyant deux ou trois liens, ou davantage, entre les branches 12 et 13, de façon à fournir un soutien précis en chaque emplacement des liens. De méme, il n'est pas nécessaire que les liens soient des rubans 22 et 23. Les liens

peuvent, si on le souhaite, être élastiques et ils peuvent être réunis au moyen de n'importe quel mécanisme convenable. par exemple des boucles.

des crochets, une fixation par boucles et crochets (marque déposée Velcro), des torsades ou divers moyens de liaison à friction. Les demandeurs ne souhaitent pas être limités à un type particulier30 quelconque de moyens d'accouplement pour réunir les branches 12 et 13 d'une manière réglable.

Dans la pratique. l'utilisateur ajuste le lien à un niveau confortable, puis s'assoie sur les rubans 22 et 23 attachés. ce qui tire

les branches 12 et 13 vers le corps de l'utilisateur.

Lorsqu'une seule personne utilise l'oreiller conforme à la présente invention et que l'utilisateur détermine le soutien optimal pour sa propre anatomie. les rubans 22 et 23 peuvent être attachés l'un à l'autre et n'ont pas besoin d'être détachés à moins que le remplissage ne se déplace ou que l'utilisateur ne décide de disposer d'un agencement

différent de soutien.

En revanche, dans le cas o plusieurs personnes utilisent l'oreiller, les demandeurs ont trouvé avantageux d'utiliser une boucle peu onéreuse pour réunir les rubans 22 et 23. Ainsi que la figure 3 le io montre, le ruban 22 est formé d'une anse de faible longueur dont les extrémités sont emprisonnées par la couture 24. cette anse coopérant avec une boucle 25 en matière plastique. Le ruban 23 est plus long et une

extrémité est emprisonnée dans la couture 26.

La boucle 25 comporte une ou plusieurs ouvertures prévues pour enfiler l'extrémité libre du ruban 23. d'une façon telle que des faces extérieures de ce ruban 23 viennent au contact l'une de l'autre de manière à fournir un blocage à friction à la longueur souhaitée. Pour régler, on fait passer le ruban 23 dans la boucle 25 et on le replie sur

lui-même à la longueur souhaitée.

Un lien convenable, comportant une boucle et prévu pour être utilisé entre les branches. est constitué d'une bande formée d'un tube de coton,

une anse du tube ou bande 22 étant cousue d'une manière permanente de façon à coopérer avec la boucle 25. Le tube de la bande 23 fait approximativement 30 cm et l'extrémité libre est enfilée dans la boucle25 25. Une telle combinaison est disponible auprès de Dritz Corporation, Spartanburg, Caroline du Sud 29304. USA.

La figure 4 illustre une manière appropriée pour préparer un rembourrage de façon à fournir une densité variable dans un oreiller. Le rembourrage est actuellement commercialisé en rouleaux d'une largeur de30 56 pouces. Un rouleau 31 peut être monté sur un mandrin 32-33 en vue de son déroulement. Lorsqu'on la déroule. une nappe 34 de rembourrage peut

passer sur une lame rotative 36 servant à diviser la nappe en deux parties 37 et 38. Les demandeurs ont trouvé qu'un segment 37 d'une largeur de 12 pouces fournit. lorsqu'il est superposé au segment 38 plus35 large, un soutien vertébral suffisant pour la plupart des utilisateurs.

Ceci signifie que la lame 36 découpe la nappe 34 en un morceau 37 d'une largeur de 12 pouces et un morceau d'une largeur de 44 pouces lorsqu'on utilise un rembourrage standard pour remplir l'oreiller La figure 5 illustre la manière dont le segment étroit 37 provenant de la figure 4 est centré sur le segment large 38 et la manière dont les deux sont enroulés ensemble. Une fois les deux couches enroulées ensemble de façon à former un rouleau 39 porté par un mandrin 41, le rouleau présente en son centre un renflement dû à la double épaisseur de rembourrage sur les 12 pouces de la partie centrale. Une fois que le rouleau 39 possède la densité souhaitée à la fois pour les branches et pour la partie centrale. on le sépare des nappes 37 et 38 en le coupant et on l'introduit dans la taie prévue pour l'oreiller. Bien entendu, on peut obtenir plus de deux valeurs de densité en réglant le nombre de couches en n'importe quel point donné le long du rouleau 39. En variante, dans le cas o des fluides, tels que de l'air ou de l'eau, sont utilisés pour conférer de la rigidité à l'oreiller, on peut obtenir des densités différentes simplement en gonflant des chambres séparées à la densité souhaitée. Bien qu'un rembourrage de polyester ou autre matière synthétique soit d'un faible prix et facilement disponible. on peut utiliser de nombreuses autres matières élastiques en tant que remplissage pour des oreillers. C'est ainsi par exemple qu'à titre non limitatif, on peut utiliser des plumes, des copeaux de matière plastique et des blocs façonnés en matière plastique cellulaire. L'obtention d'une densité variable en différents emplacements d'oreillers ainsi formés relève de la compétence en la matière. On envisage aussi des combinaisons de matières ayant des densités différentes et destinées à être placées en des emplacements appropriés dans l'oreiller. Bien que le mode préféré de réalisation soit un lien réglable, formé par exemple de rubans attachés aux deux branches, on peut utiliser des moyens quelconques pour amener d'une manière réglable les branches de l'oreiller de soutien d'une manière réglable en contact autour du corps de l'utilisateur. Les rubans 22 et 23 tirent les branches 12 et 13 l'une vers l'autre, mais ils peuvent aussi être poussés l'un vers l'autre à35 l'aide de moyens extérieurs à l'oreiller et orientés d'une manière dirigée vers l'intérieur en vue d'une venue en contact avec le corps. En variante, on peut utiliser une pièce intérieure en U en métal ou matière plastique dans l'oreiller pour rapprocher les branches contre les flancs

de l'utilisateur.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Oreiller de soutien pour une personne. cet oreiller ayant une forme pratiquement en V comportant deux branches (12. 13) et un sommet (14). la densité du remplissage étant plus grande au voisinage du sommet (14) qu'aux extrémités des branches (12, 13). caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accouplement (22. 23) servant à réunir les branches (12, 13) d'une manière réglable en vue d'une venue en contact avec le

corps de l'utilisateur.

2. Oreiller selon la revendication 1. caractérisé en ce que les moyens d'accouplement sont constitués de deux rubans (22. 23) attachés chacun à une branche (12, 13) et agencés de façon à être reliés entre eux

dans la position fournissant un soutien optimal pour l'utilisateur.

3. Oreiller selon la revendication 1. caractérisé en ce que les moyens d'accouplement (22, 23) sont fixés à une extrémité dans une couture structurelle régulière (24, 26) de l'oreiller.

4. Oreiller selon la revendication 2. caractérisé en ce que les rubans (22. 23) sont agencés de façon à coopérer avec une boucle (25). un ruban (22) étant fixé à la boucle (25) d'une manière permanente et l'autre (23) étant agencé de façon à pouvoir être enfilé dans la boucle

(25) de manière à être ajusté à la longueur souhaitée.

5. Oreiller de soutien comportant trois coins, un au sommet (14) et un à l'extrémité de chaque branche (12. 13) d'un élément en forme générale de V. l'oreiller étant rempli d'une matière ayant une plus grande densité au voisinage du sormmet (14) et une plus faible densité au

voisinage des extrémités des branches (12. 13). les branches (12, 13) comportant des moyens d'accouplement (22. 23) réglables aptes à réunir les branches de l'oreiller en vue d'une venue en contact avec les flancs30 et le dos de l'utilisateur.