FR2705942A1 - Dispositif anti-voie d'eau pour bateaux. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour empêcher l'eau d'entrer dans une coque de bateau déchirée accidentellement (1). Il est constitué d'un voile de caoutchouc (2), ou de matière synthétique aux mêmes caractéristiques, maintenu par un réseau entrecroisé géométriquement de profilés (4) et (5) enserrant hermétiquement le voile. Un filet (10) fixé sur les profilés par les brides (12) limite le gonflement du voile de caoutchouc. Cet ensemble est fixé hermétiquement (joint 8) sur la face interne de la coque. Ainsi le dispositif retient l'eau en cas de déchirure de la coque.

Description

DESCRIPTION
Toutes les embarcations d'eau de mer ou d'eau douce sont concernées par cette invention. Le dispositif évolue en fonction de la dimension de la coque et de la jauge.

Les auteurs des dispositifs de sécurité actuellement utilisés, visent à assurer la flottabilité de la coque, même remplie d'eau, à cloisonner les espaces vides afin de limiter l'inondation et enfin à renforcer la solidité des coques au maximum. Aucun dispositif à ce jour, ne vise à empêcher l'eau d'entrer dans une coque fissurée ou ayant subi un enfoncement brutal ouvrant une grosse voie d'eau.

C'est ce problème que nous voulons résoudre.

Quatre éléments composent ce dispositif anti-voie d'eau :
1 - Des saignées remplies de résine noyant la tête plate des tiges plastiques ou métalliques, ou, la face inférieure des profilés, ou, la colle, sont les éléments de maintien des profilés de section "U" et "T", qui enserrent le voile de caoutchouc et couvrent la face interne de la coque.

2 - Les deux jeux de profilés entrecroisés géométriquement, de section "U" et "T", qui enserrent le voile de caoutchouc et sont maintenus par le premier élément sur la surface interne de la coque, sont serrés l'un contre l'autre par des vis à tête papillon, ou tout autre procédé équivalent.

3 - Un voile de caoutchouc enserré par les éléments décrits précédemment, forme ainsi monté, une multitude d'alvéoles étanches.

4 - Un filet fixé sur les profilés dont la longueur permet le gonflement maximum du voile de caoutchouc à chaque alvéole.

En cas de fissuration ou d'enfoncement de la coque par l'extérieur, la voie d'eau est contenue par le voile de caoutchouc des alvéoles concernées, et le filet qui les recouvre si la pression de l'eau est importante.

Neuf dessins aident à la compréhension du dispositif
- La figure 1: montre un mode de fixation sur la face interne de la coque, des profilés maintenant le voile ainsi que leur forme (vu de la section).

- La figure 2 : montre un autre mode de fixationi, sur la face interne de la coque, des profilés (4), que nous appelons profilés de base.

- La figure 3 : indique un mode de fixation du deuxième jeu de profilés, appelés profilés supérieurs, sur le premier en maintenant le voile de caoutchouc.

-La figure 4: illustre le fonctionnement du dispositif dans un des cas les plus graves.

- Les figures 5 et 5 bis : montrent l'utilité du filet de limitation du gonflement du voile de caoutchouc et le fonctionnement de l'ensemble.

- Les figures 6, 7 et 8 indiquent trois angles différents pour entrecroiser les réseaux de profilés.

Le dispositif que nous décrivons a la particularité de pouvoir être installé aussi bien dans une coque conçue pour le recevoir que dans une coque non prévue à cet effet.

Dans le cas d'un bateau 9 équiper, sans que cela ait été prévu initialement, il sera nécessaire qu'un spécialiste effectue le choix des divers composants en fonction des calculs résultant des caractéristiques de cette embarcation.

Dans le cas d'une coque étudiée pour recevoir le disposif, l'opération sera planifiée rationnellement au cours de sa construction.

4 élements composent ce dispositif anti-voie d'eau :
1 - Un couple de composants (3) et (6) servant au maintien des profilés de base (4 - Fiv.1). Les composants (3) et (6) sont, soit des couples vis et écrous, ou une tige métallique ou plastique comportant une tête identique noyée dans la coque (3). Une rondelle auto-agrippante remplace l'écrou. La figure 2 montre que l'on peut remplacer les composants (3) et (6) par un autre type de fixation selon la nature de la coque et la jauge de l'embarcation. Pour les plus petits bateaux un simple collage suffit.

2 - Les profilés de base (4) dont la composition, la forme, les dimensions et la disposition, résultent des calculs de résistance des matériaux concernés, forment un réseau couché sur la face interne de la coque (1). Trois exemples de disposition du réseau de profilés sont représentés par les figures (6), (7) et (8).

Dans le cas où les profilés ne sont pas collés, ils sont munis à leur base d'un joint d'étanchéité (8).

3 - Le voile de caoutchouc (2) sera choisi pour ses caractéristiques de grande élasticité, sa résistance à l'eau de mer ; son épaisseur résultera des calculs de résistance des matériaux qui tiendront compte de la pression de l'eau susceptible de le gonfler (jauge du bateau).

L'agencement de l'intérieur de la coque sera influencé par ce dispositif.

Si une cloison participe à la solidité de l'ensemble du bateau, le dispositif, doit s'interrompre sur cette cloison, si elle est étanche avec la coque.

Si la cloison n'est qu'un accessoire, il faudra prévoir d sa fixation contre la coque, les évidements permettant le gonflement du voile de caoutchouc aux endroits où ce sera nécessaire.

Le voile de caoutchouc posé, on monte les profilés supérieurs (5) sur les profilés de base (4) et l'on serre les vis à tête papillon (7), emprisonnant hermétiquement le voile de caoutchouc.

Maintenant, on constate que la surface interne de la coque est subdivisée en de multiples "alvéoles étanches" (Fig.5).

4 - Un filet est disposé par dessus le réseau de profilés et le voile de caoutchouc, et maintenu par les brides (12) disposées à intervalles réguliers sur chaque rangée de profilés avec une longueur suffisante pour permettre au voile de caoutchouc de se gonfler au maximum, mais d'être stoppé avant sa rupture, (Fig.5 et 5 bis).

Le fonctionnement de ce dispositif est illustré par les figures (5) et (5 bis) dans le cas d'une simple fissuration de la coque et par la figure (4) dans le cas extrème d'une perforation de la coque par un objet tel un tronc d'arbre flottant à la dérive ou une collision avec une autre embarcation.

Dans ces deux derniers cas, l'efficacité du dispositif dépend:
1 - De la capacité de la coque à freiner la pénétration de l'objet.

2 - De la justesse des calculs de la résistance à l'arrachement des composants (3) qui doivent d'une part résister à la pression dans le cas (figure 5 bis), mais céder autour de l'impact dans le cas de la figure (4), afin de permettre d'éviter la rupture du voile de caoutchouc par l'allongement de la course de l'objet intrus.

Les applications industrielles dépendent essentiellement de la reconnaissance de l'efficacité de cette invention qui vise 9 permettre de sauver l'embarcation en gardant la cabine sèche dans la plupart des cas, où actuellement l'équipage doit l'abandonner et dériver sur un petit pneumatique de fortune avec lequel la survie est tout de même incertaine.

Potentiellement, le nombre de bateaux de trois à trente mètres de long réprésentent un tel nombre à équiper, qutil faudrait envisager une fabrication massive des composants permettant un moindre coût du dispositif et un accroissement du nombre des ventes.

L'homologation de ce dispositif se justifie par la diminution des interventions de sauvetage, très coûteuses et donnerait un réèl apport d'activités nouvelles aux chantiers navals de plaisance et ce à des fins utiles, pour la sécurité de la navigation de plaisance.

Un apport positif supplémentaire de ce dispositif est l'isolation thermique et phonique de la cabine.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour empêcher l'eau d'entrer dans la coque déchirée d'un bateau de mer ou d'eau douce, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d un voile de caoutchouc (2) maintenu contre la face interne de la coque (1) par un double réseau de profilés (4) et (5) entrecroisé, lui même fixé à la coque supportant grace aux brides (12) le filet (10) qui limite le gonflement du voile (2).

Planche l - Fig l et 2.

2) Dispositif selon le revendication Cl caractérisé en ce que la section du profilé (4) présente une face supérieure de fonte complémentaire à la face inférieure du profilé (5)

3) Dispositif selon le revendication W) caractérisé en ce que le voile (2) est maintenu hermétiquement serré entre ies profilés (4) et (5) par les boulons (7) - Planche l - fig 2 disposés à intervalles réguliers.

4) Dispositif selon la revendication S caractérisé en ce que le double jeu de profilés (4) et (5) se fixe à l'aide des boulons dont la tete est noyée dans la résine (3) et (6) - fig 1 disposés à inteiwalles réguliers.

5) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le profilé (4) est muni d'une queue d'aronde à sa base qui est noyée dans la résine qui remplit une queue d'aronde creusée dans la coque afin de la maintenir contre la face interne de la coque

6) Dispositif selon la revendication -T caractérisé en ce que le profilé (4) est collé directement sur la coque.

7) Dispositif selon la revendication i caractérise en ce que les profilés (5) comportent des brides (12) fixées à intervalles réguliers qui maintiennent le filet (10) destiné à limiter le gonflement du voile de caoutchouc (2)

S) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes. caractérisé en ce que la résistance à l'arrachement de la fixation des profilés (4) doit etre supérieure à la poussée de l'eau qui pénétre par la fissure de la coque (I l l. mais inférieure a la poussée d'un objet perforant la coque, si celle-ci ne peut arreter sa course après la perforation C'est en effet l'arrachement progressif des profilés (4) sur la coque qui arrêtera l objet intrus dans sa course sans déchirer le voile (2) qui retient l'eau.