FR2655019A1 - Procede de conditionnement de produits ou objets divers, flan pour la mise en óoeuvre du procede et structure obtenue. - Google Patents

Abstract

Le procédé de conditionnement de produits ou objets divers aux contours irréguliers et/ou variables, consiste: - à envelopper le produit en question dans une feuille de carton, - à façonner sur cette feuille au moins un goulot d'étranglement qui enserre le produit. Le goulot d'étranglement est obtenu lors de la mise en volume de la feuille autour du produit, au moyen de lignes de rainage appropriées réalisées sur ladite feuille. L'invention concerne également le flan de carton pour la mise en œuvre du procédé, lequel flan consiste en une feuille de carton munie de lignes de rainage longitudinales et transversales; elle concerne également la structure (1) en forme de manchon d'habillage obtenue par la mise en forme du flan de carton. Cette structure permet d'habiller et de protéger notamment des produits ou groupes de produits du genre sachets d'emballage contenant des denrées alimentaires ou autres.

Description

La présente invention a trait au domaine technique de l'emballage ; elle concerne plus particulièrement un procédé de conditionnement de produits ou objets divers aux contours irréguliers et/ou variables. L'invention concerne également le flan pour la mise en oeuvre du procédé et la structure de conditionnement obtenue.

L'invention propose un procédé et des moyens qui permettent d'habiller et de protéger des produits et/ou objets divers et notamment des produits du genre sachets d'emballage contenant des denrées alimentaires ou autres.

L'invention permet de mieux maîtriser le cadre volume de ces conditionnements pour faciliter la constitution de lots et aussi pour offrir un nouvel espace promotionnel ou publicitaire.

Le procédé de conditionnement de produits ou objets divers aux contours irréguliers et/ou variables, consiste - à envelopper le produit en question dans une feuille - à façonner sur cette feuille au moins un goulot d'étranglement qui enserre ledit produit.

Toujours selon l'invention, ce procédé consiste à façonner automatiquement au moins un goulot d'étranglement sur la feuille qui enveloppe le produit, lors de la mise en volume de cette feuille autour du produit.

Toujours selon l'invention, ce procédé consiste à réaliser des lignes de rainage sur la feuille pour obtenir, lors de sa mise en volume, au moins un goulot d'étranglement.

Ces caractéristiques permettent de bloquer et de caler le produit ou le lot de produits dans la feuille mise en volume, de façon à éviter leur glissement et ainsi les maintenir dans leur cadre volume.

L'invention concerne également le flan de carton pour la mise en oeuvre du procédé. Ce flan consiste en une feuille qui comporte des lignes de rainage longitudinales et transversales disposées de façon à obtenir au moins un goulot d'étranglement lors de sa mise en volume.

Toujours selon l'invention, le flan de carton comporte, d'une part, au moins deux bandes séparées par une ligne de pli longitudinale et, d'autre part, des lignes de pli transversales. Ces dernières sont en forme de lignes brisées sur la ligne de pli longitudinale ; elles sont reparties symétriquement de part et d'autre d'au moins un axe de symétrie perpendiculaire à ladite ligne de pli longitudinale.

Selon une autre disposition de l'invention, le flan comporte, à l'une au moins de ses extrémités, une découpure qui permet l'avachissement des produits conditionnés, une fois la mise en volume réalisée. Le flan peut également comporter au moins un orifice qui permet d'accéder visuellement à la partie centrale du produit conditionné.

Selon un mode de réalisation particulier, le flan comprend une base rectangulaire et comporte, à l'une de ses extrémités, deux ailes latérales divergentes, de forme trapezoidale. Les grands côtés des trapèzes convergent sur la ligne de rainage longitudinale et ils sont perpendiculaires à la ligne brisée transversale la plus proche de la meme bande l'association de ces deux ailes divergentes permet la formation de l'un des côtés du conditionnement mis en volume.

L'invention concerne également la structure en forme de manchon d'habillage obtenue par la mise en forme du flan de carton précédemment décrit. Cette structure comporte des moyens d'assemblage des deux parties d'extrémité du flan de carton. Le manchon obtenu peut etre ouvert longitudinalement et maintenu en forme autour des produits par l'intermédiaire d'un cerclage par exemple ; les parties d'extrémité peuvent également etre solidarisées par collage, agrafage, ou autre, éventuellement par l'intermédiaire de languettes ou de bandes scellées.

Selon un mode de réalisation particulier, le manchon comporte quatre aretes qui définissent deux à deux ses quatre faces ; la ou les lignes de pli longitudinales de rainage permettent l'obtention d'une évolution de section entre les orifices d'extrémité du manchon.

Le dispositif selon l'invention permet de faciliter la superposition ou le gerbage de plusieurs manchons, en vue du stockage des produits conditionnés ; cet avantage est lié à la présence de différentes facettes planes qui proposent des surfaces d'assise intéressantes pour les conditionnements adjacents.

Mais l'invention sera encore illustrée, sans etre aucunement limitée par la description suivante de différents modes de réalisation, donnés à titre indicatif, et représentés sur les dessins annexes dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'invention, qui ceinture le produit conditionné, - la figure 2 représente, à une échelle différente, le flan de carton mis à plat, destiné à l'obtention du manchon de la figure 1, - la figure 3 est une vue à plat d'un flan de carton destiné à l'obtention d'un second mode de réalisation du manchon d'habillage selon l'invention, - les figures 4 et 5 montrent le manchon mis en forme, respectivement vu de côté et de face, obtenu à partir du flan de la figure 3, - la figure 6 est une vue d'un flan de carton, à plat, pour l'obtention d'un troisième mode de réalisation de l'invention, - les figures 7 et 8 montrent, respectivement de cote et de face, le manchon mis en forme, obtenu à partir du flan de la figure 6, - la figure 9 représente le flan destiné, après mise en volume, à l'obtention d'un quatrième mode de réalisation de l'invention, - les figures 10 et 11 montrent, respectivement de côté et de face, le manchon mis en volume à partir du flan de la figure 9, - la figure 12 est une vue d'un flan, à plat, destiné à l'obtention d'un cinquième mode de réalisation du manchon selon l'invention, - les figures 13 et 14 sont, respectivement, des vues de coté et de face du manchon formé obtenu a partir du flan de la figure 12, - la figure 15 est une vue d'un flan de carton, à plat, pour l'obtention d'un autre mode de réalisation de l'invention, - les figures 16 à 18 montrent, respectivement, de face, de coté et de dos, le manchon obtenu à partir du flan de la figure 15.

La structure en forme de manchon 1, représentée figure 1, est destinée à emballer partiellement un ou plusieurs produits 2 de nature quelconque et plus particulièrement soit des produits rigides ayant des contours irréguliers, soit des produits déformables du type déjà emballés dans un sachet souple. Le manchon peut notamment servir au surenveloppage et à l'habillage de produits alimentaires frais, préparés, congelés ou surgelés.

Le manchon ou bandeau selon l'invention est réalisé à partir d'un flan unique de carton, de plastique ou tout autre matériau similaire, relativement rigide.

Ce flan 3, tel que représenté figure 2, peut etre sensiblement rectangulaire, ses contours sont prédécoupés et il présente une longueur L et une hauteur H adaptées au produit à conditionner. Ce flan est muni d'un ensemble de lignes de rainage internes qui définissent des lignes de pli destinées à former les aretes et alvéoles du manchon une fois mis en volume.

Cette mise en forme est obtenue en rapprochant les deux bordures d'extrémité 4 et 5. La structure obtenue consiste en un manchon ou bandeau périphérique, muni de deux orifices d'extrémité 6 et 7.

Dans le cas ou les deux bordures d'extrémité 4 et 5 ne sont pas reliées, on obtient un manchon ouvert longitudinalement, sur toute sa hauteur ; il peut alors etre maintenu en forme au moyen d'un cerclage central non représenté.

Les deux-bordures d'extrémité 4 et 5 peuvent etre reliées, comme on peut le voir figure 1. Dans ce cas, le maintien en volume est obtenu au moyen d'une solidarisation par collage, agrafage ou autre. Une languette rapportée ou monobloc peut également servir de moyen de solidarisation.

Les lignes de rainage prévues sur le flan 3 sont déterminées de telle sorte qu'une fois mis en volume, le manchon présente une surface périphérique irrégulière, accidentée. A cette surface périphérique irrégulière correspond une évolution de la section du manchon entre ses orifices d'extrémité 6 et 7, laquelle évolution de section est destinée à contrarier les mouvements du ou des produits conditionnés dans ledit manchon ou fourreau. Entre ses orifices d'extrémité 6 et 7, le manchon comporte au moins une section de forme différente de l'une desdites extrémités ; la projection de cette section sur l'une des sections d'extrémité conduit à réaliser au moins un étranglement sur la hauteur du manchon ; cet étranglement, ou goulot d'étranglement, permet d'immobiliser le produit par rapport au manchon.La surface irrégulière dudit manchon conduit à l'obtention d'un ou de plusieurs goulots d'étranglement, adaptés pour permettre au manchon de suivre les contours irréguliers du produit ou de venir serrer et bloquer un produit ou un groupe de produits déformables.

Le manchon protecteur est mis en forme autour des produits à conditionner. Lorsqu'il s'agit de produits déformables comme par exemple du riz en sachet plastique, on réalise un serrage à volonté sur le sachet et on force ce dernier à épouser la forme des alvéoles du manchon.

La présence d'un rainage constitué de lignes longitudinales et transversales, sur le flan de carton de base, permet de délimiter une pluralité de facettes de forme adaptée au produit à conditionner.

Lors de la mise en volume du flan, ces facettes planes vont s'orienter dans l'espace les unes par rapport aux autres de façon à obtenir un manchon ou fourreau muni d'une pluralité d'aretes et d'alvéoles, lesquelles aretes déterminent une ou plusieurs zones de serrage interne, en fonction du positionnement des lignes de rainage.

Une structure aisée à mettre en oeuvre et déterminant un fourreau muni de moyens d'anti-glissement, peut etre obtenue en prévoyant une ou plusieurs lignes de pli longitudinales qui s'étendent sur toute la longueur L du flan, associées à un ensemble de lignes de pli transversales qui s'étendent sur toute la hauteur H dudit flan.

Les lignes de pli longitudinales déterminent des bandes sur le flan ; elles sont destinées a définir une succession d'alvéoles superposées sur la hauteur du manchon. Chaque alvéole définit une portion de manchon ; elles sont constituées par l'assemblage de facettes côte à côte ; les lignes transversales de rainage définissent les aretes du manchon.

Ces lignes transversales de rainage s'étendent sur toute la hauteur H du manchon ; elles sont en forme de lignes qui sont brisées sur la ou les lignes de pli longitudinales. Les lignes transversales délimitent les faces ou cotés du manchon.

Ces cotés sont constitués par une succession de facettes qui sont séparées par un tronçon de ligne longitudinale ; le manchon est constitué d'un assemblage de côtés juxtaposés.

De façon à obtenir un manchon d'habillage qui se met en volume facilement et correctement, il est avantageux de prévoir des lignes de pli transversales réparties symétriquement de part et d'autre d'au moins un axe de symétrie perpendiculaire à la ou aux lignes de pli longitudinales. Sur au moins une bande délimitée par la ou les lignes de pli longitudinales, on a au moins deux rainages successifs concourants qui sont symétriques par rapport à un axe transversal, lequel axe constitue un axe de symétrie pour les autres rainages transversaux. Cet axe de symétrie ne correspond pas forcément à l'axe central du flan de carton. La présence d'un tel axe de symétrie n'est pas obligatoire mais sera préférée ; cet axe se situe alors dans le plan de symétrie du manchon.

On a représenté figure 1, un premier mode de réalisation possible du manchon selon 1 invention, obtenu à partir du flan de carton représenté figure 2.

Le flan 3, sensiblement rectangulaire, comporte une ligne de pli longitudinale 8 disposée sensiblement parallèlement et à mi-distance des bordures d'extrémité 9 et 10. Ces deux bordures 9 et 10 sont reliées par quatre lignes de pli transversales 11, 12, 13, 14 qui sont brisées sur la ligne de pli longitudinale 8 et qui sont destinées a former les quatre aretes du manchon 1. Ces quatre lignes de pli transversales délimitent, en association avec les bordures d'extrémité 4 et 5, cinq parties destinées à réaliser les quatre côtés de l'emballage partiel mis en forme.

Les trois parties centrales, délimitées par les lignes de pli transversales, déterminent chacune un côté de l'emballage ; les parties d'extrémité sont destinées à venir se superposer, au moins en partie, pour la réalisation du quatrième côté et pour permettre la tenue de l'emballage mis en forme, au moyen d'une solidarisation par collage ou agrafage par exemple.

Les lignes de pli transversales 11, 12, 13, 14, associées à la ligne de pli longitudinale 8, divisent le flan 3 en une pluralité de facettes ayant toutes une forme trapézoïdale, dans ce mode de réalisation.

Le flan 3 est symétrique par rapport à la ligne de pli longitudinale 8 et également par rapport à son axe central 15.

A partir de la ligne de pli longitudinale 8, les lignes de pli transversales 11, 12, 13, 14 convergent deux à deux vers les grands cotés longitudinaux 9 et 10 du flan. Ainsi, chaque facette trapézoïdale délimitée par les lignes de pliage internes, est inversée par rapport à la facette adjacente.

La mise en forme du manchon 1 est obtenue par la réunion des deux parties d'extrémité. Cette mise en volume réalise une orientation particulière des différentes facettes trapézoïdales de façon à obtenir un manchon ayant une surface irrégulière entre ses deux orifices d'extrémité 6 et 7.

Dans cet exemple de réalisation, le manchon ou fourreau 1 consiste en deux troncs de pyramide inverses, réunis par la ligne de pli longitudinale 8, chacun desdits troncs de pyramide comportant des pans inversés. Chaque tronc de pyramide comporte ainsi deux couples de pans constitués des pans en vis à vis, lesquels couples convergent dans des sens opposes.

Cette configuration particulière permet l'obtention d'un manchon dont les sections ont un périmètre constant, lequel manchon est muni, en son centre, d'un goulot d'étranglement G1 réalisé par les grandes bases 16 et 17 de deux facettes trapézoïdales en opposition.

Chaque extrémité de l'emballage réalise également un goulot d'étranglement G2 obtenu respectivement par les grandes bases 18, 19 et 20, 21 des facettes trapézoïdales en vis à vis.

Les trois goulots d'étranglement permettent l'obtention d'une évolution de section à l'intérieur meme du manchon ainsi formé, de façon à éviter les mouvements des produits et plus particulièrement leur glissement hors de leur manchon qui constitue une structure d'habillage partiel.

Etant donné le périmètre constant des sections, le serrage des goulots d'étranglement est fonction de la longueur des grandes bases des trapèzes.

Le fourreau constitué d'une juxtaposition de facettes planes permet d'obtenir une structure rigide difficile à déformer. Une telle structure facilite la préhension du ou des lots de produits conditionnés ; elle facilite également le gerbage des produits "habillés en proposant des surfaces d'appui intéressantes.

Afin de faciliter encore le gerbage ou l'entassement de différentes structures formées et munies de produits 2, le manchon 1 peut comporter, à l'une ou à ses deux extrémités, au moins sur l'un de ses côtés, une découpure 22 représentée en traits mixtes fins figure 1. Cette découpure 22 permet d'obtenir une petite ouverture au niveau des extrémités 6 et 7 pour que les extrémités du sachet de produit 2 conditionné, aient la possibilité de déborder latéralement et éventuellement de s'avachir pour permettre une meilleure portance ou stabilité.

La solidarisation des parties d'extrémité pour le maintien du manchon 1 mis en volume, est réalisée sur le produit ou le lot de produits à conditionner. Ce mode d'emballage ou de suremballage permet de réaliser un serrage à volonté par une superposition partielle plus ou moins importante des deux éléments d'extrémité du flan qui réalisent l'un des côtés du manchon.

Comme on l'a représenté figures 1 et 2, un ou plusieurs côtés du manchon protecteur 1 peuvent être munis d'une ouverture ou fenêtre 23, représentée en traits mixtes fins, qui permet une visibilité partielle de la zone centrale du produit conditionné.

D'autres modes de réalisation de l'invention, donnés uniquement à titre d'exemples, sont représentés figures 3 à 18.

Les figures 4 et 5 représentent un manchon selon l'invention, respectivement vu de côté et de face, réalisé à partir du flan représenté figure 3.

Le flan rectangulaire de carton 24 est muni de deux lignes de pli longitudinales 25 et 26 qui relient les deux bordures d'extrémité 27 et 28, parallèlement aux grands côtés longitudinaux 29 et 30. Quatre lignes de pli transversales 31, 32, 33, 34 traversent complètement le flan 24 pour relier les deux bordures longitudinales 29 et 30. Ces lignes de pli transversales sont brisées sur les lignes de pli longitudinales 25 et 26. Entre, d'une part, la ligne longitudinale 25 et la bordure 29 et, d'autre part, la ligne longitudinale 26 et la bordure 30, les lignes de pli transversales 31, 32, d'une part et 33, 34, d'autre part, sont convergentes. Entre les deux lignes de pli longitudinales 25 et 26, les lignes transversales 31, 32, 33, 34 sont parallèles entre elles et perpendiculaires auxdites lignes longitudinales.

Le flan de carton 24 est symétrique par rapport à son axe central 24a.

La mise en forme d'un tel flan de carton est obtenue en rapprochant les deux bordures d'extrémité 27 et 28 et en solidarisant les parties correspondantes, au moins partiellement superposées. Le manchon 35 obtenu comporte deux goulots d'étranglement d'extrémité G2, associés à une zone de serrage centrale Z ayant une épaisseur correspondant à celle comprise entre les deux lignes de pli longitudinales 25 et 26. Ce fourreau d'habillage consiste en une succession de trois alvéoles'ou cavités superposées : l'une centrale, parallélépipédique et les deux autres, à chaque extrémité, en forme de tronc de pyramide à pans inverses.

Ce mode de réalisation correspond sensiblement à celui représenté figure 1 avec, à la place de la ligne longitudinale centrale, une bande de serrage plus importante.

Les figures 7 et 8 montrent, respectivement vue de côté et de face, une troisième réalisation possible de la structure selon l'invention en forme de manchon d'habillage. Ce mode de réalisation est obtenu au moyen du flan rectangulaire représenté figure 6.

Ce flan 36 comporte deux bordures d'extrémité 37 et 38 et deux bordures longitudinales 39 et 40. Une ligne de pli longitudinale 41 le sépare en deux bandes de dimension sensiblement équivalente ; quatre lignes de pli transversales 42, 43, 44, 45 relient les deux bordures d'extrémité 39 et 40 et sont brisées sur la ligne de pli longitudinale 41. Entre la ligne 41 et la bordure 40, les lignes de pli transversales sont parallèles entre elles et perpendiculaires à ladite ligne longitudinale 41. Entre la bordure d'extrémité 39 et la ligne de pli longitudinale 41, les lignes de pli d'une part, 42 et 43 et, d'autre part 44 et 45 sont convergentes. Le flan de carton 36 est symétrique par rapport à son axe central 46 ; en fait, étant donné la réunion des deux bordures d'extrémité 37 et 38 lors de la formation du manchon, l'axe central de chaque coté du manchon détermine un axe de symétrie.

Le manchon formé 47, figures 7 et 8, consiste en une superposition de deux alvéoles réalisées chacune par les bandes longitudinales, divisées par la ligne de pli 41. L'une des alvéoles est parallélepipédique ; la seconde correspond à un tronc de pyramide.

Ce mode de réalisation détermine un seul goulot de serrage G2, au niveau de la bordure longitudinale 39, le serrage de ce goulot G2 est lié à la longueur des grandes bases extrêmes des facettes trapézoïdales.

Les figures 10 et ll montrent un quatrième mode de réalisation possible du manchon selon l'invention. Ce manchon 48 est réalisé à partir du flan de carton 49 représenté figure 9.

Ce flan 49 est sensiblement rectangulaire et il est délimité par les bordures d'extrémité 50, 51 et les bordures longitudinales 52, 53. Deux lignes de pli longitudinales 54 et 55, sensiblement parallèles entre elles et sensiblement parallèles aux bordures longitudinales 52, 53 relient les deux bordures d'extrémité 50 et 51. Ces deux lignes de pli longitudinales divisent le flan en trois bandes ayant des dimensions sensiblement égales. Quatre lignes de pli transversales 56, 57, 58, 59 relient les deux bordures longitudinales 52 et 53 ; elles consistent en des assemblages de segments de droites et sont en forme de lignes brisées sur les lignes de pli longitudinales 54 et 55.

En partant de la bordure longitudinale 53, les lignes de pli transversales, d'une part 56, 57 et d'autre part 58, 59, convergent vers la ligne de pli longitudinale 54 puis divergent vers la ligne de pli longitudinale 55 pour venir enfin converger jusqu'a la bordure longitudinale 52. Le flan de carton 49 est symetrique par rapport à son axe central 60.

La mise en volume du manchon 48 est réalisée par la superposition au moins partielle des parties d'extrémité du flan 49. La solidarisation de ces deux parties est obtenue par collage ou agrafage ; le manchon d'habillage 48 est alors constitué par une superposition de trois troncs de pyramide.

Chaque tronc de pyramide est séparé du tronc adjacent par les lignes de pli longitudinales 54 et 55, lesquelles permettent l'obtention de deux goulots d'étranglement G'1 sur la hauteur du manchon. Les deux extrémités dudit manchon 48 réalisent également un goulot pour le serrage du produit. Ces différents goulots d'étranglement sont obtenus au moyen des grandes bases des facettes trapézoïdales délimitées par les lignes de rainage longitudinales 54 et 55 et transversales 56, 57, 58 et 59.

Les figures 13 et 14 montrent, respectivement de côté et de face un autre mode de réalisation possible du manchon selon l'invention. Ce fourreau d'habillage et de protection 61 est obtenu a partir du flan 62 représenté figure 12. Ce flan 62 est sensiblement rectangulaire et délimité, d'une part, par les bordures d'extrémité 63 et 64 et, d'autre part, par les bordures longitudinales 65 et 66.

Une ligne de pli longitudinale 67 sépare le flan en deux bandes de dimension sensiblement identique. Des lignes de pli transversales 68, 69, 70, 71 relient les deux bordures longitudinales 65 et 66 ; elles sont chacune constituées d'un assemblage de deux segments de droite pour former des lignes brisées sur la ligne de pli longitudinale 67. Les lignes transversales, d'une part 68 et 69 et, d'autre part 70 et 71 sont parallèles entre elles ; elles délimitent deux à deux les quatre côtés du manchon d'habillage 61.

De part et d'autre de la ligne de pli longitudinale 67, les couples de lignes transversales 69, 70 et 68, 71 convergent vers leurs bordures longitudinales 65 et 66 respectives.

Etant donné la disposition particulière des lignes de rainage transversales, des lignes de pli complémentaires doivent être ajoutées entre les lignes transversales d'une part 68 et 69 et, d'autre part, 70 et 71, pour que la mise en volume du manchon puisse se faire correctement. Ces lignes de rainage complémentaires sont au nombre de quatre et sont réalisées dans chaque facette en forme de losange. Elles sont réalisées sur la petite diagonale desdites facettes. Ainsi, la ligne de rainage 72 relie le point d'intersecton entre la ligne 68 et la bordure 65 et le point d'intersection entre la ligne 69 et la ligne 67.

La ligne de pli 73 relie le point d'intersection entre la ligne transversale 68 et la bordure longitudinale 66 et le point d'intersection entre la ligne transversale 69 et la ligne longitudinale 67.

La ligne de rainage 74 relie le point d'intersection entre la ligne transversale 71 et la bordure longitudinale 65 et le point d'intersection entre la ligne transversale 70 et la ligne de pli longitudinale 67.

La ligne de rainage 75 relie le point d'intersection entre la ligne transversale 71 et la bordure longitudinale 66 et le point d'intersection entre la ligne transversale 70 et la ligne de pli longitudinale 67.

Comme on peut le voir figure 12, les lignes de rainage diagonales 72 et 73 partent respectivement des bordures longitudinales 65 cet 66 et convergent sur la ligne de pli longitudinale 67. Les lignes de rainage diagonales 74 et 75 partent respectivement des bordures longitudinales 65 et 66 elles convergent sur la ligne de pli longitudinale 67.

Le flan 12 est symétrique par rapport à l'axe central 76 du côté délimité par les lignes transversales 69 et 70.

La mise en forme du manchon 61 est réalisée par rapprochement des bordures d'extrémité 63 et 64 et solidarisation des parties correspondantes, au moins partiellement superposées. Ces deux parties d'extrémité réalisent, en association, l'un des côtés du manchon 61.

Deux alvéoles superposées, modelées ou conformées par les lignes de pli longitudinales et transversales, naissent lors de la mise en forme du manchon 61. Ces deux alvéoles sont séparées par la ligne de pli longitudinale 67. La disposition particulière des lignes de rainage du flan 62 permet l'obtention d'une évolution de section sur la hauteur du manchon, laquelle évolution de section détermine des zones de serrage pour le produit à conditionner, et notamment un goulot central Gl.

Les figures 16, 17 et 18 montrent un autre mode de réalisation du manchon selon l'invention, respectivement vu de face, de côté et de dos.

Ce mode de réalisation particulier est réalisé à partir du flan de carton représenté à plat figure 15.

Ce flan 77 présente une base 78 sensiblement rectangulaire, prolongée, à l'une de ses extrémités par deux ailes divergentes 79 et 80.

La base rectangulaire 78 est délimitee par deux bordures longitudinales 81 et 82 et deux bordures d'extrémité 83 et 84, ladite bordure 84 correspondant à une ligne de pli à partir de laquelle s'étendent les deux ailes 79 et 80. Le flan 77 est muni d'une ligne de rainage longitudinale 85 qui sépare la base rectangulaire 78 en deux bandes et qui sert d'axe de symétrie ; chaque bande se prolonge par l'une des ailes 79, 80, de hauteur équivalente.

Le flan 77 est également muni de deux lignes de pli transversales 86 et 87 qui relient les deux bordures longitudinales 81 et 82 et qui sont en forme de lignes brisées sur la ligne de pli longitudinale 85. De part et d'autre de ladite ligne de pli longitudinale, les lignes de pli transversales 86 et 87 convergent vers leurs bordures longitudinales respectives 81 et 82.

Les deux ailes latérales 79 et 80 s'entendent à partir de la ligne de pli 84 et sont chacune en forme de trapèze dont la petite base 88 et 89 prolonge respectivement les bordures longitudinales 81 et 82. Leur grande base 90 et 91 prolonge la ligne de pli longitudinale 85 ; elle déterminent entre elles un angle A fonction de l'inclinaison des lignes de rainage transversales par rapport à la ligne de pli longitudinale 85.

Comme il apparaît en trait fin sur la figure 15, les bases des trapèzes sont perpendiculaires à la ligne brisée la plus proche sur la bande correspondante adjacente. A partir de leur extrémité libre 92 et 93 respective, les deux ailes 79 et 80 se prolongent par des languettes 94 et 95 destinées à la solidarisation des deux parties d'extrémité du flan 77, pour la mise en volume du manchon.

Ce mode de réalisation comporte également un orifice sensiblement circulaire 96 donnant un accès visuel sur la partie centrale du produit conditionné.

Les bordures ou lignes de pli 83, 86, 87 et 84 sont destinées à former les quatre arêtes du manchon d'habillage 97 représenté figures 16 à 18.

Sa mise en forme est réalisée en rapprochant les bordures d'extrémité 92 et 93 des ailes 79 et 80 et la bordure d'extrémité 83 du flan 77. Les lignes de rainage du flan conforment le manchon de façon à ce que les grandes bases 90 et 91 des ailes 79 et 80 se rapprochent et viennent se positionner l'une contre l'autre. Les languettes 94 et 95 sont solidarisées sur la partie d'extrémité libre du flan 77, par collage, agrafage ou autre. Comme on peut le voir en particulier figure 18, les deux ailes 79 et 80 réalisent l'un des côtés du manchon d'habillage 97.

Ce manchon 97 consiste en une juxtaposition de deux alvéoles ou cavités séparées par la ligne de pli longitudinale 85 et les grandes bases 90 et 91. L'association des ailes 79 et 80 détermine une face plane 98 sur le manchon formé (figure 17) ; la ligne de pli 85, associée aux grandes bases 90 et 91 réalise un goulot d'étranglement G1 pour le produit à conditionner.

L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation qui n'ont été décrits qu'a titre d'exemples, mais elle couvre également les réalisations qui n'en diffèreraient que par des détails, des variantes d'exécution ou l'utilisation de moyens équivalents.

Un grand nombre de manchons d'habillage différents peuvent être obtenus à partir du principe préalablement decrit, et ceci en fonction du flan de départ, de son contour et de ses lignes de pli internes.

On peut ainsi prévoir l'obtention d'un manchon à plusieurs étages ou plusieurs alvéoles superposées, et ceci en nombre illimité. Ces différents étages permettent la détermination d'une surface irrégulière sur le manchon et notamment de plusieurs niveaux de serrage entre ses deux extrémités.

Les différents modes de réalisation représentés concernent des manchons munis de quatre arêtes définissant quatre côtés. D'autres configurations peuvent etre envisagées à trois, cinq, six côtés et plus. Des flans de carton de forme ronde, carrée, ovale ou autre et de dimensions très diverses, peuvent également être utilisés pour obtenir le manchon selon l'invention. Les dimensions du manchon sont fonction des produits à conditionner.

A titre de variante, il est possible d'envisager des flans découpés et rainés selon les contours exacts des quatre cotés de l'emballage ; la mise en volume est alors obtenue par juxtaposition des deux bordures d'extrémité et leur solidarisation est réalisée par collage ou agrafage d'une languette d'extrémité sur le côté adjacent correspondant.

Les flans découpés et rainés peuvent etre utilisés sur des machines automatiques de conditionnement à grande cadence.

En complément des fonctions de serrage et de protection, le manchon ou bandeau d'habillage permet, d'une part, une préhension plus facile du lot de produits conditionnés et, d'autre part, une présentation plus agréable et/ou une identification plus facile dudit lot.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (11)

- REVENDICATIONS

1.- Procédé de conditionnement de produits ou objets divers aux contours irréguliers et/ou variables, caractérisé en ce qu'il consiste - à envelopper le produit en question dans une feuille, - à façonner sur cette feuille au moins un goulot d'étranglement qui enserre ledit produit.

2.- Procédé de conditionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à façonner automatiquement au moins un goulot d'étranglement sur la feuille qui enveloppe le produit, lors de la mise en volume de cette feuille autour du produit.

3.- Procédé de conditionnement selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser des rainages sur la feuille pour obtenir, lors de sa mise en volume, au moins un goulot d'étranglement.

4.- Flan de carton pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste en une feuille comportant des lignes de rainage longitudinales et transversales, disposées de façon à obtenir au moins un goulot d'étranglement lors de sa mise en volume.

5.- Flan selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte - au moins deux bandes séparées par une ligne de pli longitudinale, - des lignes de pli transversales, en forme de lignes brisées sur la ligne de pli longitudinale et réparties symétriquement de part et d'autre d'au moins un axe de symétrie perpendiculaire à ladite ligne de pli longitudinale.

6.- Flan selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte, à l'une au moins de ses extrémités, une découpure (22) qui permet l'avachissement des produits conditionnés lors de sa mise en volume.

7.- Flan selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un orifice (23, 96), permettant d'accéder visuellement à la partie centrale du produit conditionné.

8.- Flan selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une base rectangulaire (78) et comporte, à l'une de ses extrémités, deux ailes latérales (79, 80) divergentes, de forme trapézoidale, dont les grands côtes (90, 91) convergent sur le rainage longitudinal (85) et sont perpendiculaires à la ligne brisee (87) la plus proche de la même bande ; l'association des deux ailes (79, 80) réalise un côté du conditionnement mis en volume.

9.- Structure en forme de manchon d'habillage pour produits ou objets divers aux contours irreguliers ou variables, caractérisee en ce qu'elle est obtenue par la mise en forme d'un flan de carton selon l'une quelconque des revendications 4 à 8.

10.- Structure selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'assemblage des deux parties d'extremite du flan de carton.

11.- Structure en forme de manchon d'habillage selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce qu'elle comporte quatre arêtes qui definissent deux à deux les quatre faces du manchon, la ou les lignes longitudinales de rainage permettant l'obtention d'une evolution de section entre les orifices d'extrémite dudit manchon.