FR2616567A1 - Dispositif de detection de tentative d'effraction - Google Patents

Abstract

Dispositif permettant de détecter les tentatives d'effraction sur la porte 5 d'un coffret. Le dispositif de verrouillage à crémone 1 est prévu avec un certain jeu permettant de détecter par un capteur 4 toute déformation de la porte de la crémone avant que l'effraction soit effective.

Description

L'invention concerne un dispositif de détection de tentative d'effraction, plus particulièrement destiné aux coffrets et armoires déposés dans des lieux isolés et soumis de ce fait aux déprédations du public.

Il en est ainsi des coffrets dont la porte peut être verrouillée par une ou plusieurs crémones mobiles, solidaires d'un bâti, et destinées à venir coopérer avec des moyens, tels que gaches, fixés sur la porte. Ce type de coffrets est couramment utilisé pour réaliser des appareils téléphoniques à paiement pour pièces de monnaie et contenant une caisse.

Bien que renforcés et équipés de solides serrures a crémones multiples, ces appareils finissent par être ouverts de force en un temps plus ou moins long. Pour pallier à cet inconvénient, certains appareils téléphoniques sont équipés de détecteurs électriques permettant de déclencher un signal d'alarme, vers un central de surveillance, lorsqu'vils ont été forcés.

Mais dans ces conditions et malgré l'intervention rapide d'une équipe de surveillance sur les lieux, l'appareil a déjà été détérioré.

Le dispositif selon l'invention a pour but d'éviter cette situation en permettant de déclencheur l'alarme vers le central de contrôle. pour l'envoi d'une équipe de surveillance, avant que l'appareil ne soit irrémediablement forcé et détérioré.

Pour cela, le verrouillage de l'appareil présente deux degrés de résistance. Un premier degré qui permet un déplacement relatif de la porte sans qu'il en résulte une ouverture de l'appareil mais suffisant pour déclencher une alarme et un second degré, ne présentant plus de déplacement possible, suffisamment résistant pour donner le temps à une équipe de surveillance d'intervenir.

Pour ce faire. le dispositif selon l'invention se caractérise en ce ce que la ou les crémones se verrouillent en deux points distincts, soit sans jeu sur un premier point fixe solidaire du bâti et avec jeu sur un second point fixe du bâti, ce jeu étant suffisant pour que, lors d'une tentative d'effraction, la déformation limitée occasionnée à au moins une crémone soit détectée par un capteur apte à transmettre une information d'alarme.

Ce capteur qui peut être optique, magnétique ou électromagnétique, est avavantageusement solidaire du bâti, réglable en position par rapport à ce dernier, et est influencé par la position de la porte de l'appareil ou d'une pièce qui lui est solidaire.

Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, un mode de réalisation.du dispositif conforme à la présente invention.

Tel qu'en partie représenté, le coffret comprend un bâti rigide 6 par exemple en métal moulé, et un couvercle solide et rigide 5.

Sur le bâti, s'articule de façon connue une crémone 1 ou plusieurs sous la forme d'un parallélogramme déformable, actionnée par une serrure, non représentée. du type à cylindre qui permet de la faire pivoter autour d'un axe fixé dans le bâti. A noter que sur la figure, le dispositif étant vu par dessus la crémone 1 se libère de ses points de verrouillage 33 et 20 vers le haut, perpendiculairement à la feuille.

Un premier point de verrouillage. de la crémone en position fermeture, est réalisé au moyen d'une pièce 2, présentant une gorge 20, légèrement plus large que l'épaisseur de la crémone dans laquelle a été pratiquée une encoche 11.

Cette pièce 2 est avantageusement vissée 60 dans un trou 21, taraudé à cet effet dans le bâti 6. En effet ce montage permet d'ajuster le contact du point fixe 2 sur la crémone avant de le bloquer au moyen d'un liquide frein d'écrou par exemple.

Le second point de verrouillage de la crémone sur le bâti consiste en un relief 61, distant de l'extrêmité 10 de la crémone selon un jeu J.

Le couvercle 5 supporte de façon classique une gache 3 dont un redent 33 s'accroche derrière la crémone. Cette gache est fixée par exemple par une soudure électrique 35 sur le couvercle 5 de l'appareil.

Un capteur 4 est fixé sur un support 8 réglable, par des vis 80 et ressorts 9, par rapport au bâti 6. Ce capteur peut être un microinterrupteur dont le bouton de commande 44 est réglé contre la gache 3 de telle sorte qu'un contact électrique soit maintenu ouvert lorsque la porte 5 est verrouillée contre le bâti.

Lors d'une tentative d'effraction, tout effort sur la porte se traduira dans un premier temps par une flexion de la crémone, entre les points 2 et 3, sous l'effet des forces F1 et F2. Cette flexion aménera la crémone contre le second point de verrouillage 61, empêchant toute progression de l'effraction, et ce déplacement aura eu pour effet la fermeture du contact électrique du capteur 4 pour transmettre une information alarme-tentative d'effraction en cours".

A noter qu'un plan incliné 30 peut être aménagé sur la gache 3, permettant ainsi au détecteur 4 de déceler toute déformation latérale de la port 5, déformation vers la droite sur la figure.

Ce dispositif se prête particulièrement bien à la protection des coffrets d'appareils téléphoniques mis à la disposition du public.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de détection d'effraction pour coffrets dont la porte peut être verrouillée par une ou plusieurs crémones mobiles, solidaire d'un bâti, et destinées à venir coopérer avec des moyens, du type gaches, fixés sur la porte, caractérisé en ce que au moins une crémone se verrouille en deux points distincts soit, sans jeu sur un prmier point fixe (2) solidaires du bâti et avec jeu sur un second point fixe (61) du bâti, ce jeu (J) étant suffisant pour que, lors d'une tentative d'effraction, la déformation limitée occasionnée à au moins une crémone soit détectée par un capteur (4) apte à transmettre une information d'alarme.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le point fixe, solidaire du bati, est une pièce (2) ayant une gorge (20), dans laquelle peut pénétrer la crémone, fixée par taraudage sur le bâti (6).

3 -Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le capteur (4) est un microinterrupteur fixé, de manière réglable (8,80.9), sur le bâti et dont le bouton de commande vient en appui sur une gache (3) lorsque la porte (5) est verrouillée.

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que, sur la gache (3), est prévu un plan incliné (30) permettant au détecteur (4) de déceler toute déformation latérale de la porte (5).