FR2500557A1 - Dispositif amortisseur de torsion, en particulier friction d'embrayage, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPORTE UNE PARTIE A A MOYEU 10 ET VOILE DE MOYEU 11, UNE PARTIE B A RONDELLES DE GUIDAGE 12 ET DISQUE DE FRICTION 16, DES RESSORTS, TELS QUE 22, INTERPOSES CIRCONFERENTIELLEMENT ENTRE LESDITES PARTIES, ET AU MOINS UNE RONDELLE DE FROTTEMENT 21 INTERPOSEE AXIALEMENT ENTRE CELLE-CI. SUIVANT L'INVENTION, ENTRE UNE TELLE RONDELLE DE FROTTEMENT 31, QUI EST AU CONTACT DE LA PARTIE B PAR CHACUNE DE SES FACES DANS L'EXEMPLE DE REALISATION REPRESENTE, D'UNE PART, ET LA PARTIE A, D'AUTRE PART, IL EST PREVU AU MOINS UNE PATTE 38, QUI, ISSUE PAR EXEMPLE DE LA RONDELLE DE FROTTEMENT 31, EST ENGAGEE, AVEC UN JEU CIRCONFERENTIEL, DANS UN PASSAGE 39 PREVU A CET EFFET DANS LA PARTIE A. APPLICATION NOTAMMENT AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE, EN PARTICULIER POUR VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les dispositifs

amortisseurs de torsion du genre comportant au moins deux parties coaxiales, l'une excitante, l'autre excitée, montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé et des moyens élastiques interposés circonférentiellement entre

lesdites parties.

Ainsi qu'on le sait, un tel dispositif amortisseur de

torsion entre usuellement dans la constitution d'une fric-

tion d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, l'une de ses parties rotatives portant alors un disque de friction destiné à être solidarisé en rotation avec un premier arbre, en pratique un arbre menant, l'arbre de sortie du moteur dans le cas d'un véhicule automobile, et formant ainsi une partie excitante, tandis que l'autre de ses parties rotatives est portée par un moyeu destiné à être solidarisé en rotation avec un deuxième arbre, en pratique un arbre mené, l'arbre

d'entrée d'une boîte de vitesse dans le cas d'un tel véhi-

cule automobile, et forme ainsi une partie excitée.

Un tel dispositif permet en effet d'assurer une trans-

mission régulée du couple de.rotation appliqué à l'une de ses parties rotatives lorsque l'autre est elle-même l'objet

d'un couple de rotation, c'est-à-dire de filtrer les vibra-

tions susceptibles de prendre naissance tout au long de là chaîne cinématique sur laquelle il est inséré, qui va du

moteur aux arbres de roue commandés dans le cas d'un véhi-

cule automobile.

Le plus souvent les moyens élastiques interposés cir-

conférentiellement entre les deux parties rotatives d'un tel dispositif amortisseur de torsion comportent usuellement une

pluralité de ressorts, qui s'étendent tous sensiblement tan-

gentiellement à une circonférence de l'ensemble, et qui sont chacun disposés pour partie dans un logement formé dans une première desdites parties rotatives, et pour partie dans un logement formé dans la deuxième desdites parties rotatives

des dispositions étant prises pour une intervention par éta-

pes de ces ressorts, au cours de portions successives du débattement angulaire entre lesdites parties rotatives, en vue d'une augmentation modulée de manière déterminée de la - 2 - raideur d'ensemble due à ces ressorts, cette raideur devant

être relativement faible rour les faibles couples, à l'ori-

gine du débattement angulaire, et relativement forte pour les

couples lev4s, au terme dudit débattement angulaire.

En pratiqua, es disprsitions résultent de ce cque l'un au!rions dec rcssorts en question est, pour la configuration de repos de l'ensemble, disposé sans jeu circonférentiel dans le logement correspondant d'une première des parties rotatives, et avec un jeu circonférentiel J1 pour un premier sens de rotation, dudit ensemble, et J2 pour le sens de

rottion ' ppos, da1a le loges-rit correspondant de la deu-

xièvA dpçeditespr!e otvc

r.f.... . -........mices temps, et donc pour les fai-

e..:.:::::.- I?:: fet, son entree,ni actiea 1 -'iri:erv nrt...:1, e tmps, après absorption

ni ir&spondant.

seuls sont éventuelleme-'Z aptes à irterveni--. nes$r's, qui, en pratique, sont des ressorts de reJativemerit faible raideur, tandis que, dans 0C un deuxième temps. aux effets de ces ressorts de relativement faible raideur s'ajoutent les effets de ressorts de raideur

relativement forte.

Conjointement interviennent des moyens de frottement

interposés entre les deux parties rotatives concernées.

Ces moyens de frottement comportent usuellement au

moins une rondelle de frottement, cui est entrainée en rota-

tion avec l'une desdites parties rotatives, pour une plage au moins du débattement angulaire entre celleci, et qui, par

l'une au moins de ses faces, est au contact de l'autre des-

dites parties rotatives.

Ils ont pour but d'introduire uh effet d'"hystérésis"

dans l'évolution du couple transmis d'une des parties rota-

tives à l'autre en fonction du débattement angulaire entre celles-ci, c est-à-dire de conduire, pour une valeur donnée de ce débattement, ê une différentiation entre la valeur du couple correspondant pour une évolution croissante de ce

couple, et la valeur de ce couple pour évolution décroissan-

te de celui-ci, ce qui est favorable à l'absorption d'éner-

gie nécessaire à la filtration recherchée.

Un double problème est à surmonter dans la réalisation

des dispositifs amortisseurs de torsion de ce type.

Tout d'abord, il est souhaitable que l'hystérésis in-

troduite par les moyens de frottement mis en oeuvre soit différente suivant la raideur des moyens élastiques en action. En pratique, cette hystérésis ne peut être importante que lorsque les moyens élastiques en action ont une forte

raideur, car l'énergie à absorber est alors elle-même impor-

tante. Par contre, lorsque les moyens élastiques en action n'ont qu'une raideur peu élevée, et c'est le cas, tel que précisé ci-dessus, pour les valeurs de couple faibles, il est préférable que l'hystérésis développée par les moyens

de frottement mis en oeuvre soit faible, sous peine, autre-

ment, d'"oblitérer" ou "étouffer" ces moyens élastiques en

empêchant leur action.

En outre, et conjointement, la plage du débattement angulaire au cours de laquelle ne sont ainsi en action que des moyens élastiques de faible raideur, nécessaire pour une bonne filtration des bruits, dits bruits de point mort, qui se développent au régime de ralenti du moteur d'un véhicule, lorsque celui-ci est à l'arrêt, boîte de vitesses au point mort, ne peut généralement pas être aussi étendue qu'il est souhaité tant en raison de ce que l'extension d'une telle plage se heurte par ailleurs aux impératifs de construction mécanique et d'encombrement du dispositif amortisseur de

torsion concerné au sein duquel la place circulairement dis-

ponible, nécessaire è une telle extension, est inévitable-

ment limitée, qu'en raison de ce que, en dehors du régime de ralenti pour lequel ils sont ainsi prévus, ces moyens élastiques de faible raideur, sont à l'origine, à chaque relâcher momentané de la pédale d'accélérateur, et/ou à chaque changement de régime, d'un effet de "balancement" désagréable.

Or, en pratique, pour le régime de ralenti, et 2 suppo-

ser constante avec la température l'amplitude des oscilla-

tions de la partie rotative excitante, les oscillations cor-

respondantes de la partie excitée se développent de part et d'autre d'une position moyenne qui ne correspond pas à un - 4 - débattement angulaire nul entre lesdites parties, un couple

parasite, dit couple de traînée, subsistant au contraire en-

tre ces parties et conduisant à l'existence entre elles

d'un débattement angulaire non nul.

Ge couple de traînée, qui est relativement important à

froid, décroît avec la température.

En pratique, seule une portion de la plage de débatte-

ment angulaire correspondant aux moyens élastiques de faible raideur n'est réellement -utilisée que pour les oscillations de

la partie excitante au régime de ralenti.

Mais, il résulte du couple de traînée existant alors que l'implantation de cette portion dans cette-plage varie

avec la température.

Si ce couple de traînée est suffisamment important, et

c'est le cas à froid, et si, pour les raisons exposées ci-

dessus, l'extension de la plage de débattement angulaire correspondant aux moyens élastiques de faible raideur est limitée, il peut arriver que1, au régime de ralenti, les oscillations de la partie excitée conduisent celle-ci a venir au contact des moyens élastiques de forte raideur dont l'entrée en action n'est normalement prévue que pour la

plage suivante dudit débattement angulaire.

L'augmentation brutale de raideur intervenant alors ne

manque pas d'être à l'origine d'un rebondissement rétrogra-

de accéléré de la partie excitée, qui conduit celle-ci è se débattre intempestivement non pas seulement sur une portion de la plage du débattement angulaire correspondant aux

moyens élastiques de faible raideur, suivant des oscilla-

tions simplement induites par celles de la partie excitante, mais sur la totalité de cette plage, par rebondissements successifs aux extrémités de celle-ci, avec production d'un

bruit spécifique accentué.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant, de manière très simple, de

pallier les conséquences d'un tel rebondissement et condui-

sant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, la présente invention a pour objet un dispositif amortisseur de torsion, en particulier friction d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, -5- du genre comportant au moins ceux parties coaxiales montées rotatives l'une Far rapport l'autre dans les lirites d'un debattement angulaire détermirné, des moyerns élastiques interposes circonférentieilerent entre lesdites parties rotatives, et des moyens de frottement interposes entre celles-ci lesdits moyens élastiques comportant au moins un ressort, qui s'étend sensiblement tangentiellement à une circonférence de l'ensemble, et qui pour la configuration de reros dudit ensemble est disposé pour partie, sans jeu circonférentiel, dans un logement formé dans une première

des parties rotatives, et pour partie, avec un jeu circon-

férentiel J1 pour un sens de rotation dudit ensemble, et J2 pour le sens opposé, dans un logement formé dans la deuxième desdites parties rotatives, et lesdits moyens de

frottement comportant au moins une rondelle de frottement.

qui, par l'une au moins de ses faces, est au contact d'une

quelconcue des deux parties rotatives, ce dispositif amor-

tisseur de torsion étant caractérisé en ce que, entre ladi-

te rondelle de frottement et l'autre desdites parties rota-

tives, il est prévu une patte, qui issue d'un quelconque des éléments formés par ladite rondelle de frottement et

ladite autre partie rotative, et de développement circonfé-

rentiel LI, est engagée dans un passage, tel que fenêtre ou échancrure, de développement circonférentiel L2, de

l'autre desdits éléments, les valeurs des jeux circonféren-

tiels J1, J2 et des développements circonférentiels L1,L2, mesurées angulairement, étant telles que la différence [(Ji + J2) - (L2 - Li)J est comprise entre 0 et 5 ,

et de préférence entre 1 et 5 .

0 Ainsi, une telle rondelle de frottement n'entre en pra-

ticue en action aue lorsque, rour le sens de rotation concer-

né, la Datte qui lui est associée est en butée contre l'ex-

trémité circonférentielle correspondante du rassage dans

lecuel elle est engagee.

La rondelle de frottement suivant l'invention, qui est demeurée jusque l1 inactive, et qui n'a donc jusque la en rien oblitérer le jeu normal des moyens élasticues de faible raideur, ajoute alors systématiquement ses effets aux autres moyens de frottement conjointement mis en oeuvre dans le - 6 - dispositif amortisseur de torsion concerné, en introduisant de preférence un couple de frottement multiple de celui d à ceux-ci, en sorte que, dans le cas d'un rebondissement de la partie excitée par rapport à la partie excitante, dans les conditions exposées ci-dessus, elle minimise les consé-

cuences d'un tel rebondissement, en assurant un amortisse-

ment accéléré de celui-ci.

En pratique, par construction, et compte tenu des

applications envisagées, la différence (L2 - L1) est choi-

sie suffisante pour que, en régime stabilisé, la rondelle de frottemeut rivar i l'vocnion n'intervienne pas, quelle que soit la te pérature,,-t qut-'lic 'laisse ainsi un libre

j e- aux dn le 2rible raideur, pour -iLe filtz.-

L'_érr-?!tr que, la différence (L2 - Ll) étant encadrement pr6cisée ci

l......... ' - J2) - (L2 - LI) con-

duisent' effectiveek$ coap sûr â un amortissement accélé-

ré d'un éventuel rebondissement de la partie excitée vis-à-

vis de la partie excitante, par l'énergie d'absorption que fournitalors, mais seulement alors, la rondelle de frotteL

ment suivant l'invention.

En outre, la rondelle de frottement suivant l'invention étant par ailleurs montée librement coulissante autour de

l'axe de l'ensemble, son intervention se fait avantageuse-

ment sans qu'il y ait de manière concomitante compression d'un quelconque moyen élastique particulier susceptible de restituer ultérieurement l'énergie qu'il a emmagasinée lors

d'une telle compression, en sorte que le déplacement unila-

téral momentané de cette rondelle de frottement pour un sens d'évolution du débattement entre les deux parties rotatives

concernées, n'implique pas nécessairement le retour élas-

tique de cette rondelle de frottement & sa position initiale

lorsque le sens d'évolution dudit débattement s'inverse.

Au contraire, la position instantanée de la rondelle de frottement suivant l'invention résulte des conditions

de fonctionnement antérieures, et est donc quelconque.

Mais, quelle que soit cette position, la rondelle de frottement suivant l'invention constitue par elle-méme une - 7 -

réserve d'énergie d'absorption dont l'entrée en action n'in-

tervient avantageusement qu'en cas de besoin, sans porter

Dréjudice aux conditions normales de fonctionnement de l'en-

semble. Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront d'ailleurs de la description.qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques anne-

xes sur lesquels la figure 1 est une vue partielle en élévation, suivant la flèche 1 de la figure 2, et avec deux arrachements locaux, d'un dispositif amortisseur de torsion suivant l'invention; la figure 2 en est une vue en coupe axiale suivant la ligne brisée II-II de la eigure 1; la figure 3 est une vue en élévation du voile de moyeu que comporte ce dispositif amortisseur de torsion, représenté isolément; la figure 4 est une vue en élévation de la rondelle de frottement que comporte également suivant l'invention ce

dispositif amortisseur de torsion, cette rondelle de frotte-

ment étant représentée isolément;

la figure 5 est une vue en coupe axiale de cette ron-

delle de frottement, suivant la ligne V-V de la figure 4

la figure 6 est un diagramme illustrant le fonction-

nement du dispositif amortisseur de torsion suivant l'inven-

tion;

la figure 7 reprend pour partie la figure 2 et concer-

ne une variante de réalisation; la figure & reprend également pour partie la figure 2 et concerne une autre variante de réalis tion;

n0 la figure 9 est une vue partielle en coupe transversa-

le de cette variante de réalisation, suivant la ligne IX-IX de la figure E; la figure 10 est une vue reprenant pour partie celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réalisation; la figure 11 reprend également pour partie celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réalisation;

la figure 12 est une vue en coupe transversale partiel-

le de cette variante de réalisation, suivant la ligne XII-XII de la figure 11; - 8 - la figure 13 reprend pour partie celle de la figure 11 et concerne une variante de réalisation; La figure 14 reprend également pour partie celle de la figure 11 et concerne une autre variante de réalisation; les figures 15, 16 sont des vues respectivement ana- logues à celles des figures 11, 12 et concernent une autre variante de réalisation; la figure 17 reprend pour partie celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réalisation;

la figure 18 est une vue partielle en coupe transver-

sale de cette variante de réalisation, suivant la ligne XVIII-XVIII de la figure 1? la figure 19 reprend pour partie celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réalisation;

les figures 20 et 21 sont des vues respectivement ana-

logues à celles des figures 1 et 2 et concernent une. autre variante de réalisation;

la figure 22 est, à échelle supérieure, une vue par-

tielle en coupe axiale de cette variante de réalisation,

suivant la ligne XXII-XXII de la figure 20*.

Ces figures Illustrent à titre d'exemple l'application de l'invention à la réalisation d'une friction d'embrayage

à moyeu amortisseur pour véhicule automobile.

Cette friction d'embrayage comporte d'une manière gé-

nérale, dans l'exemple de réalisation représenté, deux par-

ties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre

dans les limites d'un débattement angulaire déterminé.

Il y a ainsi tout d'abord une première partie A compor-

tant, dans l'exemple de réalisation représenté, un moyeu 10 qui, intérieurement, est cannelé, pour sa solidarisation en rotation à un arbre, en pratique un arbre mené, l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses du véhicule concerné, et qui, extérieurement, porte radialement en saillie, dans sa zone médiane, un voile de moyeu 11 qui en est solidaire en rotation; par exemple, et tel que représenté, ce voilede moyeu il, qui est représenté isolément a la figure 3, est

rapporté par sertissage sur le moyeu 10, suivant une techni-

que qui, bien connue en elle-même, ne sera pas détaillée ici, mais il peut aussi bien s'agir d'un voile de moyeu d'un seul

tenant avec le moyeu 10.

Il y a ensuite une deuxième partie B comportant, dans

l'exemple de réalisation représenté, deux rondelles de gui-

dage 12, qui s'étendent transversalement par rapport à l'axe

S du moyeu 10, de part et d'autre du voile de moyeu 11, à dis-

tance de celui-ci, et qui sont reliées l'une à l'autre dé place en place par des entretoises axiales 13 traversant avec jeu des passages 14 ménagés à cet effet dans le voile de moyeu 11, à la périphérie de celui- ci; en pratique, les deux

rondelles de guidage sont identiques l'une à l'autre.

La deuxième partie rotative B comporte en outre un disque de friction 16, qui est solidarisé en rotation aux rondelles de guidage 12, au contact de l'une de celles-ci, par les mêmes entretoises axiales 13 qui relient entre elles

ces rondelles de guidage 12.

À la périphérie interne de la rondelle de guidage 12 à laquelle se trouve accolé le disque de friction 16 est disposé un palier 17, qui est interposé entre le moyeu 10 et cette rondelle de guidage 12, et qui est calé en rotation

PO sur celle-ci.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures il présente radialement en saillie à cet effet, de place en place, des bossages 1E par lesquels il est emboité dans des échancrures 19 ménagées de manière complémentaire à la

périphérie interne de la rondelle de guidage 12.

En outre, dans l'exemple de réalisation représenté, le palier 17 présente transversalement, parallèlement à la

rondelle de euidage 12 concernée, mais à distance de celle-

ci,une collerette radiale 20 qui se trouve au contact du

voile de moyeu 11.

Entre les parties rotatives A, B sont interposés cir-

conférentiellement des moyens élastiques.

Ceux-ci sont répartis en plusieurs niveaux de moyens

élastiques de raideurs différentes.

Il y a tout d'abord un premier niveau, ou étage, de

relativement plus faible raideur.

Dans les exemples de réalisation représentés, les mo-

yens élastiques de ce premier niveau de raideur comportent

deux ressorts 21 oui, en positions sensiblement diamétrale-

- 10 -

ment orposEes l'un par rapport C l'autre, s'étendent l'lun et 1'autre otnsiblement tangentiellevent C une circonférence de l'ensemr.ble, et qui sont chacun individuellement disposés pour rartie dans un logement 21A formé dans la partie rotative Ai et il s'agit en pratique d'une fen:tre ménagée dans le voile

de moyeu 1l que comporte cette partie rotative A, et pour par-

tie dans un logement 21B formé dans la partie rotative B, et il s'agit eni pratique de fenêtres ménagées à cet effet dans les rondelles de guidage 12 que comporte cette partie rotative B, en correspondance d'une de ces rondelles de guidage 12 à l'autre.

Pour la configuration de repos de l'ensemble, tel que re-

rréstDnté E la figure 1, lez ressorts 21 sont engagés sans jeu Circfrn'e!. trt dans leur logement 21A que dans leur logu

1 ment 2', iSes?:sgens ayant un même développement cir-

:) on f rrent i!.i, Sbuliant une var-aut2 de réalisation non representée, le; gements _^A s te.ent c&.rconférentiellement plus dans un premier sens que dans l'autre, et, à l'inverse, les logements 21B s'étendent inconférentiellement moins dans ledit rremier

sens que dans l'autre, à compter d'un plan diamètralmédian cor-

mun; dans un tel cas et de manière connue en soi, les ressorts

2!1 son montés en opposition, l'un se détendant lorsque l'au-

tre se comprime, et réciproquement.

P5 Il y a ensuite uin deuxième niveau de moyens élastiques

de relativement plus forte raideur.

Dans l'exemple de réalisation repiésenté, il shgit, comme pré-

cédenmment, de ressorts <S, 2 s'étendant sensiblement tangentiel-

lement à une circonférence de l'enseeible,lamemequepour les ressorts 2l, et disposés pourpartie dans deslogements22A 22'A formés dans lapartie rotativeA et pour partie dans des logements

22B,22' formes dans lapartie rotativeB, suivant des disposi-

tions analogues celles décrites ci-dessus.

Cependant, pour la configuration de repos de l'ensemble,

a5 et alors que les ressorts 22, 2r sont engagés sans jeu cir-

conférentiel dans leurs logements 22B, 22'B de la partie ro-

tative B, il existe un jeu circonférentiel entre chacune des extrémités circonférentielles de ces ressorts et la tranche

correspondante des logements 2L, 22'A de la partie rota-

_ 11 _

tive A dans lesquels ils sont également disposés.

Pour un fonctionnement en "tirage" de l'ensemble, tel

que repéré par exemple par la flèche F à la figure i, c'est-

è-dire pour un fonctionnement dudit ensemble correspondant à une évolution croissante du couple entre les deux parties rotatives A, B qui le constituent, ce jeu circonférentiel a la valeur JI pour les ressorts 22, qui sont au nombre de deux dans l'exemple de réalisation représenté, en étant situés en positions sensiblement diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre, et J'1 pour les ressorts 22', qui sont également au nombre de deux dans l'exemple de réalisation

représenté, en étant disposés en positions sensiblement dia-

métralement opposées l'un par rapport à l'autre, chaque pai-

re de ressorts 22, 2c' alternant avec les ressorts 21.

Pour un fonctionnement en "rétro" de l'ensemble, c'est-

à-dire pour un fonctionnement correspondant à une évolution décroissante du couple entre les deux parties rotatives A, B, le jeu circonférentiel entre les ressorts 22, _2' et leurs logements 22B, 22'B a la valeur J2 pour les ressorts 22 et la

valeur J'2 pour les ressorts 22'.

Dans l'exemple de réalisation représenté, le jeu JI, d'une part, et le jeu J'l, d'autre part sont inférieurs, respectivement, au jeu J2, d'une part,et au jeu J2idautre

part; en variante, ils pourraient être égaux.

En outre, dans l'exemple de réalisation représenté, les

jeux JI, J2 associés aux ressorts 22 sont respectivement in-

férieurs aux jeux J'1, J'2 associés aux ressorts 22'.

En service, et du fait de ces jeux circonférentielsJ, l'entrée en action des ressorts 22, 22' se trouve retardée et échelonnée, tel qu'illustré sur le diagramme de la figure 6.

Sur ce diagramme on a porté en abscisses le débatte-

ment angulaire D entre les parties rotatives A, B, et en ordonnées le couple C transmis entre ces parties rotatives

A, B.

Lorsque, pour un fonctionnement en tirage de l'ensem-

ble, un couple C est appliqué è la partie B par exemple, qui constitue de ce fait une partie excitante, pour transmission è la partie A, qui constitue donc une partie excitée, les

- 12 -

ressorts de relativement plus faible raideur 21 sont d'abord

les seuls è intervenir.

La courbe représentative de cette premiere phase de

fonctionnement est une droite I dont la pente est propor-

tionnelle à la raideur des ressorts 21. Cette première phase de fonctionnement se poursuit jusqu'à ce que, pour une valeur D1 du débattement angulaire,

le jeu circonférentiel J1 associé aux ressorts 22 soit ab-

sorbé. A compter de cet instant, les ressorts 22 entrent en

action et ajoutent leurs effets à ceux des ressorts 21.

La courbe représentative de cette deuxième phase de fonctionnement est donc une droite II de pente supérieure à

*celle de la droite I précédente.

Cette deuxième phase de fonctionnement se poursuit jusqu'à ce que, pour une valeur D2 du débattement angulaire,

le jeu J'1 associé aux ressorts 22' soit à son tour absorbé.

Les ressorts 22' entrent à leur tour en action et

ajoutent dès lors leurs effets à ceux des ressorts 22 et 21.

La courbe représentative de cette troisième phase de fonctionnement est donc une droite III de pente supérieure

à celle de la droite II précédente.

Cette troisième phase de fonctionnement se poursuit elle-même jusqu'à ce que, pour une valeur D3 du débattement

angulaire, il y ait un entraînement positif de la partie ro-

tative A par la partie rotative B, soit que tout ou partie des ressorts 21, 22, 22' viennent à spires jointives, soit que les entretoises axiales 13 viennent en butée contre la

tranche correspondante du passage 14 qu'elles traversent.

Four un fonctionnement en rétro de l'ensemble, un pro-

cessus inverse à celui décrit ci-dessus se développe, pour des valeurs successives du débattement angulaire D'1, D'2

et D'3.

Ainsi, globalement, pour les faibles valeurs de couple, seuls interviennent les ressorts de relativement plus faible raideur 21, pour une plage P du débattement angulaire allant

d'un débattement angulaire positif D1 a un débattement an-

gulaire négatif D'1 et telle que P = JI + J2.

Dans ce qui précède, il n'a pas été tenu compte des

- 13 -

frottements, qui introduisent dans le fonctionnement de

l'ensemble un effet 'd'hystérésis", c'est-à-dire une diffé-

renciation, pour une même valeur du débattement angulaire,

entre la valeur du couple transmis entre les parties rota-

tives A, B pour une évolution croissante de ce couple et la valeur de ce même couple pour une évolution décroissante de celui-ci. Outre d'inévitables frottements internes, des moyens de frottement sont spécifiquement interposés 2 cet effet entre les parties rotatives A, B, en vue d'un amortissement des oscillations et vibrations, et partant des bruits, et notamment des bruits se développant au point mort, véhicule

à l'arrêt.

Ces moyens de frottement comportent usuellement une ou plusieurs rondelles de frottement qui, par l'une au moins de leurs faces, sont au contact d'une quelconque des deux parties rotatives A, B, et qui, pour tout ou partie du débattement angulaire entre celles-ci, sont entraînées enrotation avec l'autre desdites parties rotatives A, B. Par rondelle de frottement, on entend ici aussi bien une simple rondelle libre, en un quelconque matériau, choisi cependant pour ses qualités de friction, que l'ensemble constitué par une rondelle d'application et une garniture de friction rapportée de manière convenable, par collage par

exemple, sur une telle rondelle d'application.

Dans les formes de réalisation illustrées par les fi-

gures, deux rondelles de frottement 30, 31 sont mises en

oeuvre, en association.

La première, la rondelle de frottement 30, intervient

d'un premier côté du voile de moyeu 11, à savoir, dans l'exem-

ple de réalisation illustré par les figures 1 à 6, du côté de

ce voile de moyeu 1I opposé au disque de friction 1c.

Dans cet exemple de réalisation, elle est constituée

d'une rondelle d'application 32, qui, disposée entre le voi-

le de moyeu 11 et la rondelle de guidage 12 proche, est ca-

lée en rotation sur celle-ci par des pattes axiales 33 enga-

gées à cet effet dans des passages Y4 de cette rondelle de guidage 12, et qui, du côté du voile de moyeu 11, porte une

Garniture de friction 35 au contact de celui-ci.

- 14 -

La deuxième rondelle de frottement,1 intervient de l'autre c6té du voile de moyeu 11, et donc, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 6, du c3té du

disque de friction i6.

En rratique, dans cet exemple de réalisation, cette

rondelle de frottement 3i est constituée par une simple ron-

delle, et celle-ci, dont le diamètre externe est supérieur

à celui de la rondelle de frottement 30, est insérée axia-

lement entre d'une part la collerette radiale 20 dau palier

1? et d'autre part le voile du disque de friction 16 soli-

daire en rotatiou de la rondelle de guidage 12 proche, ce voile se prolongeant jusqu'au palier 17 dans cet exemple de réalisation; dans e cas o ce voile -rie se prolonge pas

au re... er r1 {.. rondel9 de frotterent 31 est direc-

1 5 emnt u contact die la rondelle de guidage 12 proche.

-,_ qt-'c i!,t. s!,u.r_.u!' 5.'tinvention, entre cette -ond -'le de pet+ ?",,I an l' 1 ne au moins de ses laces, et en prat.;n<, Mer Chacune de celle-ci dans l'exemple

de réalisation representé, est au contact de la partie rota-

tive B, d'une part, et la partie rotative A, d'autre part, il est prévu au moins unie paise axiale 38, qui, issue d'un auelcenaue des éléments formes par la rondelle de frottement 31 et la partie rotative A, est engagée avec jeu dans un

passage 59 de l'autre desdits éléments.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur les fi-

gures I à 6, deux pattes axiales 38 sot prévues, et celles ci sont issues de la rondelle de frottement 51, des figures

2, 4 et 5.

Ces pattes 58 sont sensiblement disposées en positions

diamétralement opposées l'une par rapport à l'autre.

Conjointement, les passages 59 dans lesquels elles sont engagées-.sont formés par des échancrures ménagées dans le

voile de moeu11à]abas des fe]êtres 22A que présente celui-

ci pour le logement des ressorts 22.

Suivant l'invention, les pattes 38E ayant chacune un développement circonférentiel L1, et les logements,9 dans lesquels elles sont engagées ayant chacun un développement

circonférentiel L2, les valeurs de ces développements circon-

férentiels LI, L2 et celles des Jeux circonférentiels Ji, J2

_ 15 _

associés aux ressorts 2PA mesurées anrulairement, sont telles que la différence [(J1 + J2) - (L2 - Lli est comprise

entre O et 5 , et de préférence entre 1 et 5 .

De manière usuelle, des moyens élastiques à action axiales sont par ailleurs associés aux rondelles de frotte-

ment 30, 31.

Il s'agit, dans l'exemple de réalisation représenté, d'une rondelle ondulée -.0, du type de celle vendue sous la dénomination "ONDUFLEX" par exemple, interposée entre la rondelle de frottement 30 et la rondelle de guidage 12 sur

laquelle celle-ci est calée en rotation.

Du fait que, calée ainsi en rotation sur une rondelle de guidage 12, elle est en outre maintenue en application contre le voile de moyeu 11, la rondelle de frottement 30 fait sentir ses effets tout au long du débattement angulaire entre les parties rotatives A, B. Il en est de même, de l'autre côté du moyeu, pour la collerette radiale 20 du palier 17, cette collerette radiale étant calée en rotation sur la rondelle de guidage 12 P0 correspondante tout en étant maintenue en application contre

le voile de moyeu 11.

Par contre, pour autant que ces pattes axiales 38

demeurent è distance des tranches correspondantes des échan-

crures 39 du voile de moyeu 11 qu'elles traversent, la ron-

delle de frottement 31 suivant l'invention demeure sans effet.

Elle se trouve en effet alors entraînée par la partie rotative B entre deux éléments de laquelle elle est insérée,

sans déplacement relatif par rapport à ces éléments.

!iais, lorsque, pour un sens de rotation ou un autre, ces pattes axiales 58 viennent à buter contre la tranche correspondante des échancrures 39 qu'elles traversent, elle se trouve par ces pattes axiales 38, entrainée en rotation

avec le voile de moyeu 11, pour le sens de rotation concerné.

Tour autant que ce sens de rotation demeure le même, c'est-à-dire rour autant que le sens d'évolution du couple demeure le même, il se produit alors un déplacement relatif, avec un développement concomitant de frottement, entre, d'une part, la rondelle de frottement 51, et, d'autre part, les deux éléments de la partie rotative B entre lesquels elle

- 16 -

est insérée, la rondelle de frottement 31 intervenant alors

avantareusement par chacune de ses faces.

Dès lors, en ajoutant ses effets à ceux de la rondelle de frottement 30 et de la collerette radiale 20 du palier 17, elle minimise les conséquences d'un rebondissement éventuel

de la partie rotative excitée A par rapport à la partie ro-

tative excitante B.

En outre, du fait qu'elle est montée librement coulis-

sante autour de l'axe de l'ensemble, son intervention se

fait avantageusement sans qu'il y ait de manière concomitan-

te compression d'un quelconque moyen élastique particulier susceptible de restituer ultérieurement l'énergie emmagasinée

lors d'une telle compression.

De préférence, les conditons sont telles que le couple

de frottement dû à la seule rondelle de frottement 31 sui-

vant l'invention est un multiple de celui dû aux autres

moyens de frottement déjà en action; dans l'exemple de réa-

lisation illustré par les figures 1 à 6, ce multiple est

par exemple compris entre 2 et 5.

Une telle relation entre les couples de frottement en question peut être relevée sur le diagramme correspondant

(non représenté).

Dans la variante de réalisation illustrée par la figu-

re 7, la rondelle de frottement 31 se trouve disposée du même côté que la rondelle d'application 32, constituant la rondelle de frottement 30 entre celle-ci et la rondelle élastique 40; en outre, dans cette variante, le logement 59 que traverse chaque patte axiale 38 de la rondelle de frottement 31 est formé par une fenêtre du voile de moyeu

Il indépendante des fenêtres 22& de celui-ci.

Il est ainsi possible de choisir le diamètre extérieur de la rondelle de frottement 31, au gré des applications particulières envisagées, ce diamètre Couvant donc être, si désiré, inférieur ou supérieur è celui de la rondelle de

frottement 30; de préférence, cependant, et tel que repré-

senté, il est égal à celui-ci.

il est è noter que, pour un même débattement angulaire, plus le passage 3ô du voile de moyeu 11 est proche de l'axe de l'ensemble et moins il y a de la matière à enlever à ce

- 17 -

voile de moyeu 11.

Il est à noter également qu'il est possible de cons-

tituer, avec la rondelle de guidage 12 concernée et les rondelles de frottement 0,,1 un ensemble pré-monté, les pattes 533 de la rondelle d'application 32 constituant la

rondelle de frottement étant par exemple repliées à cet ef-

fet au delà de la rondelle de guidage 12.

Les dispositions constructives des formes de réalisa-

tion des figures E a 10 sont sensiblement les mêmes que cel-

les décrites en référence è la figure 7, mais en outre, la rondelle de frottement 31 se trouve insérée axialement ertre

deux rondelles d'application 32, 42.

La première, la rondelle d'application 32, est, comme

précédemment, au contact du voile de moyeu 11, soit direc-

tement soit par l'intermédiaire d'une garniture de friction

convenablement rapportée sur elle ou d'une rondelle de frot-

tement libre, et elle est liée en rotation à la rondelle de

guidage 12 proche par des pattes axiales 33, comme précédem-

ment.

La deuxième, la rondelle d'application 42, est dispo-

sée entre la rondelle de frottement 31 et la rondelle élas-

tique 40 et est lise en rotation à la première rondelle d'ap-

plication 32.

Par exemple, figures 5 et 9, elle présente autant

d'évidements 43, en pratique des fenêtres, tel que représen-

té, que la rondelle d'application 32 présente de pattes axiales 33, et, par ses évidements 45, elle est engagée sans

jeu sur lesdites pattes axiales 53 de cette rondelle d'appli-

cation 32.

0 En variante, figure 10, elle présente elle-même des pattes axiales 44 engagées sans jeu dans des évidements 45

de la rondelle de guidage 12 proche.

quoi qu'il en soit, et comme pour la forme de réalisa-

tion illustrée par les figures I à 6, la rondelle de frotte-

ment 31 est alors au contact de la partie rotative B par

chacune de ses faces.

Il en est de même dans les autres variantes de réali-

sation décrites ci-après.

Dans les formes de réalisation illustrées par les fi-

- 18 -

gures Il é 14, la rondelle d'apriication 32 étant liée en

rotation la partie rotative B et faisant partie de celle-

ci, les pattes axiales 38E prévues entre la rondelle defrot-

terent 31 suivant linvention et une telle partie rotative B s'étendent entre ladite rondelle de frottement 31 etJ ladite

rondelle d'application 32.

A cet effet, les passages:9 avec lesquels coopèrent

les pat-es axiales 38 sont formés dans la rondelle d'appli-

cation 32.

Ll s'agit par exemle, et tel que représenté, de simples emb-èvemeents ou échancrures ménagés à la périphérie externe

de cete rondelle d'application, figure 12.

Iai 'qii en soit, aucun passage susceptible d'amoin-

ri la is:'.stace c-anilique du voile de moyeu 11 n'est aloe-

1; pra:_, -ia u.a e., e conloinftoenret, le nombre de paf-

3ages prrat.ques.ua-1s la rocndelle de zuidage 12 concernée de.

zeu.le 2-n gt; bin oure, dans ces formes de réalisation, la rondelle de frottement 5% suivant l'invention est au contact, non seulemrent du voile de moyeu 11, par l'urede ses faces, mais

encore, par l'autre de ses faces, d'une rondelle intercalai-

re 47, oui est insérée entre elle et la rondelle d'applica-

tion 52, et qui est liée en rotation à la partie rotative A. Par exemple, figure 1l, cette rondelle intercalaire 47 peut, à sa périphérie interne, présenter %me dernture avec

laquelle elle est en prise, sans jeu, avec une denture com-

plémentaire formée à cet effet sur le moyeu 10.

En variante, cette rondelle intercalaire 47 peut être sertie sur le moyeu 10, soit dirertement au contact du voile

de moyeu i1, par un bourrelet de sertissage 4E commun.

avec ce voile de moyeu '11, figure 13, soit, à distance du voile de moyeu 11, par un bourrelet de sertissage 49 distinct

du bourrelet de sertissage 48 prévu pour celui-ci, figure 14.

il est e noter qoC, dans ce cas, la rondelle de frot-

tement 31 peut constituer un enseble pré-monté avec la partie rotative A. Dans la variante de réalisation illustrée par les

figures 15 et 16, aucune rondelle d'application n'est pré-

vue, mais, comme pour les formes de réalisation précédentes,

- '19 -

la rondelle de frottement 51 suivant l'invention est insé-

rée entre le voile de moyeu 11 et une rondelle intercalaire 47 calée en rotation sur le moyeu 10, Dar exemple suivant

l'une ouelconque des dispositions précédentes.

La rondelle élastique 40 est directement au contact de cette rondelle intercalaire 47, et les passages 39 dans lesquels sont engagées les pattes axiales 38 de la rondelle de frottement 31 sont formés par des fenêtres ménagées à cet

effet dans la rondelle de guidage 12 proche.

La forme de réalisation illustrée par les figures 17 et 18 est en tout point analogue à celle décrite ci-dessus en référence aux figures 8 et 9, à la différence que les pattes prévues entre la rondelle de frottement 31 et la partie rotative A ne s'étendent plus axialement, comme précédemment,

mais radialement.

Dans l'exemple de réalisation représenté, ces pattes 38 s'étendent ainsi radialement à la périphérie interne de la rondelle de frottement 31, les passages 359 avec, lesquels elles coopèrent étant formés à la périphérie externe du

moyeu 10.

Ainsi qu'il est mieux visible à la figure 1E, les pat-

tes 38 forment ainsi une denture, et les passages 39 forment conjointement une denture semblable à la précédente, pour

imbrication avec jeu avec celle-ci.

La variante de réalisation illustrée par la figure 19

est en tout point analogue à la forme de réalisation décri-

te précédemment en référence aux figures 15 et 16, à la dif-

férence qu'aucune rondelle élastique n'est prévue, au moins du côté du voile de moyeu Il o intervient la rondelle de frottement 31 suivant l'invention, la rondelle intercalaire 4? associée à celle-ci étant alors directement au contact

de la rondelle de guidage 12 nroche.

La forme de réalisation illustrée par les figures 20 ô 22 est quant 2 elle, globalement semblable, dans son ensemble, ô celle décrite précédemment en référence aux

figures I à 6, avec toutefois les différences suivantes.

La rondelle de frottement 31 suivant l'invention, oui, dans cette forme de réalisation, est disposée du côté du voile de moyeu il opposé au disque de friction 16, est

- 20 -

axialement insérée entre la rondelle de guidage 12 correspon-

dante et la collerette radiale 2c' d'un ralier 17' qui, cen-

tré sur ladite rondelle de guidage 12 par sa périphérie exter-

ne est C distance du moyeu 1C, celui-ci présentant à cet effet un embrèvement 5ú, en sorte que le seul frottement interve- nant du côté en question du voile de moyeu Il est dû à cette

rondelle de frottement 31.

A cette rondelle de frottement, il est associé, du côté du disque de friction 16, une rondelle de frottement 52, qui

est axialement insérée entre la rondelle de guidage corres-

pondante et la collerette radiale 20 du palier 17, et qui, de

manière connue en soi, comporte d'une part, au moins une pat-

te axiale 53, et au moins deux bras radiaux 54; la patte

axiale 53 est engagée, éventuellement avec jeu, dans un passa-

ge, en pratique une échancrure 55, du voile de moyeu, pour l'entrée en action de la rondelle de frottement 52, et les bras radiaux 54 forment une fourche par laquelle celle-ci est engagée sur un ressort 22, pour son rappel systématique dans

une position médiane de repos déterminée.

Ainsi, à une rondelle de frottement 31 à position de re-

ros indéterminée et intervention aléatoire se -trouve dans ce

cas associée une rondelle de frottement qui, de manière clas-

sique, présente une position de repos déterminé, et dont, de manière également classique, l'intervention est strictement

programmé.

Dans la forme de réalisation représentée? les deux ron-

delles de frottement 31 et 52 ainsi mises en oeuvre ont le mê-

me diamètre, ce qui peut autoriser une unicité de fabrication.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, ces

deux rondelles de frottement sont soumises à des moyens élas-

tiques a action axiale spécifiques, indépendamment l'une de l'autre. Il s'agit de lamelles élastiquement déformables 50, qui

s'étendent radialement, et qui, prenant aprui sur les entre-

toises axiales 15, a leur extrémité radialement la plus 6loignée.de l'axe de l'ensemble, agissent, à leur extrémité

radialement la plus proche dudit axe, les unes sur la colle-

rette radiale 20 du palier 17, les autres sur la collerette radiale 20' du palier 17', en sollicitant ces collerettes

- 21 -

radiales 2C, 2C' en direction de la rondelle de guidage 12 proche.

Sous la sollicitation de ces lamelles 50, les rondel-

les de frottement,1, 52 se trouvent ainsi chacune indivi-

duellement rincées entre d'une part la rondelle de guidage 12 proche, et, d'autre part, la collerette radiale 20, 20'

du palier 17, 17' correspondant.

Dans cette forme de réalisation, le couple de frotte-

ment dûf à la rondelle de frottement suivant l'invention peut -être 5 à 15 fois supérieur s celui dû aux autres moyens de

frottement, et, par exemple, 10 fois supérieur à celui-ci.

Ainsi qu'on l'aura noté, dans toutes les formes de réalisation décrites et représentées, les pattes axiales 33 et/ou 38 sont toutes disposées suivant une circonférence de diamètre inférieur È celle de la circonférence sur laquelle

se trouvent les ressorts 21, 22, 22'.

Mais bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de

leurs divers éléments.

En particulier, la patte prévue suivant l'invention

entre une rondelle de frottement et l'une des parties rota-

tives concernées, au lieu d'être issue de cette rondelle de

frottement, peut aussi bien, en variante, être issue de la-

dite partie rotative.

En outre, la friction d'embrayage concernée, au lieu de ne comporter que deux parties coaxiales montées rotatives

l'une par rapport E. l'autre, peut comporter, de manière con-

nue en soi, trois parties coaxiales montées rotatives deux à

* n0 deux les unes par rapport aux autres.

Le domaine d'application de l'invention ne se limite d'ailleurs pas aux seules frictions d'embrayage, mais s'étend de manière rlus générale a celui des dispositifs amortisseurs

de torsion.

De plus, les dispositions de l'invention ne sont pas limitées au seul premier groure de ressorts à intervenir au contraire, et notamment lorsque deux groupes de ressorts

de relativement faible raideur sont mis en oeuvre, elles reu-

vent, s'étendre aussi bien au deuxième Trcupe de ressorts par - c.: _ exexrle.; dans ce cas, dans la définition de l'invention jil

et J'2 sont évidemment à substituer a jl, D2 respectivement.

- 23 -

REVESDICA-ION S

1. Dispositif amortisseur de torsion, en particulier friction d'embrayaze, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant au moins deux parties coaxiales (A, B)

montées rotatives l'une par rapport l'autre dans les limi-

tes d'un débattement angulaire déterminé, des moyens élas-

tiques interposés circonférentiellement entre lesdites par-

ties rotatives, et des moyens de frottement, interposés

axialement entre celles-ci, lesdits moyens élastiques compor-

tant au moins un ressort (22), qui s'étend sensiblement tan-

gentiellement à une circonférence de l'ensemble, et qui, pour la configuration de repos dudit ensemble, est disposé pour

partie, sans jeu circonférentiel dans un logement (22B) for-

mé dans une première (B) des parties rotatives, et pour par-

tie, avec un jeu circonférentiel J1 pour un sens de rotation dudit ensemble et J2 pour le sens opposé dans un logement (22A) formé dans la deuxième (A) desdites parties rotatives,

et lesdits moyens de frottement comportant au moins une ron-

delle de frottement (31) qui, par l'une au moins de ses faces,

est au contact d'une quelconque (A, B) des deux parties rota-

tives (A, B), caractérisé en ce que, entre ladite rondelle

de frottement (31) et l'autre (B, A) desdites parties rota-

tives (A, B) il est prévu une patte (38), qui, issue d'un

quelconque des éléments formés par ladite rondelle de frot-

tement (31) et ladite autre partie rotative (B, A) et de

développement circonférentiel L1, est engagée dans un pas-

sage (59) tel que fenêtre ou échancrure, de développement circonférentiel L2, de l'autre desdits éléments, les valeurs

des jeux circonférentiels J1, J2 et des développements cir-

conférentiels L1, L2, mesurés angulairement, étant telles que la différence [(J1 + J2) - (L2 - L1 est compris entre O

et 5 , et de préférence entre 1 et 5 .

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le couple de frottement dû C la seule rondelle de

frottement (31) est un multiple de celui dû aux autres mo-

yens de frottement.

3. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 1, caractérisa en ce que ladite patte (3E) est is-

sue de la rondelle de frottement (31).

- 24 -

4. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 1, caractérisé en ce que la dite patte (38) est

issue de ladite autre partie rotative (B, A).

5. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications I à 4, caractérisé en ce que

ladite patte (3E) s'étend axialement.

6. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications I à 4, caractérisé en ce que

ladite patte (35E) s'étend radialement.

7. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications I à 6, caractérisé en ce que

la rondelle de frottement (31) est au contact d'une quelcon-

que des deux parties rotatives (A, B) par chacune de ses fa-

ces.

8. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 6, et dans lequel l'une (A) des parties rotatives (A, B) comporte un moyeu (10), et l'autre (B) au moins une rondelle de guidage (12), avec, interposé entre ce moyeu (10) et cette rondelle de guidage (12), un palier (17, 17') qui O20 est calé en rotation sur ladite rondelle de guidage ('2), et qui présente transversalement, paralleèlement à la rondelle

de guidage (12) une collerette radiale (20, 20'), caract4ri-

sé en ce que la rondelle de frcttemaut (31) est inséC ré ia-

lement entre d'une part la collee tradiale (20) dudit pa-

lier (17) et d'autre part la rondelle de guidage (12) dont est solidaire en rotation celui-ci ou une pièce solidaire

en rotation de ladite rondelle de guidage.

9. Dispositif amortisseur de torsion euivant la reven-

dication 7, caract'risé en ce que la rondelle de frottenent

(51) est insérée axialement entre deux rondelles d'appllica-

tion (32, 42), dont une première (32) est, d'une part, au contact de l'une (A) des parties rotatives (A, B) et, d'autre

part, est liée en rotation a l'autre (B) desdites parties ro-

tatives (h, B), et dont la deuxième (42) est liée en rotation à la première (52), soit directement, soit par ladite autre

partie rotative (B).

10. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 9, caractérisé en ce que, pour sa liaison en rota-

tion à ladite autre partie rotative (B) la première rondelle

- 25 -

d'application (52) Présente au moins une patte axiale (55), et, par un évidement (45), tel que fenêtre ou échancrure, la deuxième rondelle d'application (42) est engagée sans

jeu sur ladite patte (553).

11. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven- dication 9, caractérisé en ce que, indépendamment l'une de l'autre, la première (52) et la deuxième (42) rondelles d'application sont chacune liées en rotation par au moins

une patte axiale (55, 44) à ladite autre partie rotative (B).

12. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 7, dans lequel une rondelle d'application (52), qui est soumise à des moyens élastiques è action axiale (40), est liée en rotation e l'une (B)des:artics rotatives (A,B), caractérisé en ce que la patte axiale (53) prévue entre la rondelle de frottement (51) et l'une des parties rotatives (A, B) s'étend entre ladite rondelle de frottement (51) et ladite rondelle d'application (32,

15. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 7, caractérisé en ce que la rondelle de frottement (515 est au contact d'une rondelle intercalaire (47), qui est insérée entre elle et la rondelle d'application (52), et qui est liée en rotation à l'autre (A) des parties rotatives

(A, B).

14. Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 7, dans lequel l'une (A) des parties rotatives

(A, B) comporte un moyeu (10) et un voile de moyeu (11) so-

lidaire en rotation dudit moyeu (10), caractérisé en ce que

la rondelle de frottement (31) est insérée entre ledit voi-

le de moyeu (11) et une rondelle intercalaire (7) liée en

rotation audit moyeu (10).

15. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque ces revendications I à 6, dans lequel l'une (A)

des parties rotatives (A, B) comporte un moyeu (O10) et un voile de moyeu (11) solidaire en rotation dudit moyeu (10) tandis que l'autre (B) comporte au moins une rondelle de

guidage (12) et une rondelle d'application (52) qui, sou-

mises e des moyens élastiques è action axiale (4C) prenant appui sur ladite rondelle de guidage (,2), est liée en rotation e celle-ci, caractérisé en ce oue la rondelle de - 26- frottement(31) est axialement disposée entre la rondelle

d'arplication (32) et la rondelle de Guidage (12).

16. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications 1 è 15 et dans lequel l'une

(Al des parties rotatives (A, B) comprend un moyeu (10) et un voile de oyeu (1.) solidaire en rotation dudit moyeu (10),

caractérisé en ce que la rondelle de frottement (31) inter-

vient d'un premier coté du voile de moyeu (11) en associa-

tion avec d'autres moyens de frottement intervenant de l'au-

]O tre côté dudit voile de moyeu (11).

17. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications i à 16, caractérisé en ce que

à la ro"idelle de irlttement (i) úl est associé une autre

ronuelle de tfro. t (52) qui, au contact d'une des par-

11 Hi (. i. i' -.-, Y o,....p. dune part au moins une patte aXiisa. ax U-, -u salupa=sage (55) de l'autre desditez ars a. a..d. N' a;.-re part au moins deux bras

as..ux Ta:-j ô gSe sur un ressort (22).

i8. DispositiZf mortisseur de torsion suivant la reven-

clication 17, carac crisé en ce que les rondelles de frotte-

ment (31, 52) sont soumises à des moyens élastiques à action

axiale spécifiques, indépendamment l'une de l'autre.

19. Dispositif.e amortisseur de torsion suivant la reven- dication 5, dans lequel l'une (A) des parties rotatives (A, 3) comporte un

moyeu 0i0Oet un voile de moyeu (11il) solidaire de celui-ci, tandis que l'autre (B) comporte au moins une rondelle de guidage (12 caractérisé en ce que le passage (39) dans lequel est engagée la pat3e (38) est formé soit dans le voile de moyeu (ii) soit dans la rondelle de guidage 0i2) soit dans une rondelle d'application (2)calle en rotation sur

l'une quelconque des parties rotatives (A, B).