FR2491643A1 - Dispositif holographique de detection de defauts - Google Patents

Abstract

UN DISPOSITIF HOLOGRAPHIQUE DESTINE A LA DETECTION DE DEFAUTS COMPORTE UN POSTE DE PHOTOGRAPHIE 86 CONTENANT UNE PELLICULE PHOTOGRAPHIQUE. LE POSTE DE PHOTOGRAPHIE ET LA PELLICULE DEFINISSENT CONJOINTEMENT UNE CHAMBRE DE DEVELOPPEMENT DONT LE PROFIL PERIPHERIQUE CHANGE DE DIRECTION AVEC UN ANGLE QUI EST TOUJOURS SUPERIEUR A 115. LA CHAMBRE DE DEVELOPPEMENT PRESENTE UNE FACE TRANSPARENTE ET SON EPAISSEUR EST COMPRISE ENTRE 0,13MM ET 3,2MM, ENVIRON. UN LASER 60 ASSOCIE A UN JEU DE MIROIRS DIRIGE VERS LA PELLICULE UN FAISCEAU LASER DE REFERENCE ET UN FAISCEAU LASER REFLECHI PAR L'OBJET A CONTROLER 82.

Description

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La présente invention concerne le domaine des

tests non destructifs.

L'utilisation de l'holographie interférométrique est bien connue dans les tests non destructifs. On connaît

également le développement in situ d'une pellicule photogra-

phique utilisée dans ces tests, dans le but d'accélérer la procédure de test. On pourra se référer au brevet U.S. 3 739 702 qui indique la présence d'eau dans la chambre de développement pendant l'exposition de la pellicule. Le développement d'une pellicule in situ dans un appareil

destiné à exposer et à développer une pellicule et à proje-

ter l'image de la pellicule développée est décrit dans le brevet U.S. 3 200 724. Dans ce dernier brevet, on utilise de l'eau dans la chambre de développement pour améliorer la

transmission de la lumière dans le dispositif porte-

pellicule et pour supprimer le séchage de la pellicule

après son développement et avant sa protection.

L'invention offre un dispositif holographique d'une grande souplesse et d'une grande commodité destiné à

l'utilisation dans l'interférométrie holographique à dou-

ble exposition et en temps réel. Ce dispositif comporte une

structure perfectionnée pour la manipulation et le dévelop-

pement de la pellicule. Il résout un problème important de l'art antérieur, dans la mesure o il peut être utilisé

dans n'importe quelle orientation dans l'espace.

Conformément à l'invention, un dispositif holo-

grapjiique destiné à la détection de défauts comporte un

poste de.photographie destiné à supporter un élément photo-

sensible. Le poste de photographie forme avec l'élément photosensible une chambre de développement pratiquement circulaire qui comporte une face transparente et qui a une

profondeur comprise dans la plage d'environ 0,13 mm à envi-

ron 3,2 mm, et de préférence d'environ 0,13 mm à environ

2,0 mm. La périphérie de la chambre de développement présen-

te un profil qui change toujours de direction avec un angle supérieur.à environ 1150 et avantageusement supérieur à 1250, et elle est de préférence circulaire. Un équipement hydraulique associé introduit un fluide dans la chambre de développement et extrait le fluide de cette chambre. Un laser fournit de la lumière cohérente qui est projetée sur l'article à tester de façon à se réfléchir vers le poste de photographie. Un faisceau de référence est dirigé vers le poste de photographie. Pour l'utilisation pour le contrôle

de tuyaux sur le terrain, le dispositif comporte avantageu-

sement un carter et une paire de selles, chacune d'elles comportant des parties destinées à recevoir des tuyaux de

différents diamètres et un système de fixation à courroies.

Le poste de photographie peut développer l'élément photosen-

sible in situ et il peut être utilisé dans n'importe quelle orientation dans l'espace. L'invention porte également sur

le poste de photographie par lui-même, sans le laser.

Du fait de la structure de la chambre de dévelop-

pement, une action capillaire fait-qu'un liquide entrant dans la chambre expulse tout fluide déjà présent dans la chambre, indépendamment de l'orientation spatiale. Ceci évite tout développement prématuré du film par la présence d'une quantité résiduelle de liquide de traitement et évite que le liquide développateur soit dilué par le liquide de

purge, à n'importe quel point à l'intérieur de la chambre.

Le profil de la périphérie de la chambre de développement

est tel que l'adhérence entre la chambre et un liquide con-

tenu dans celle-ci n'entraîne pas la formation d'une poche

de liquide retenu dans la chambre lorsqu'on désire l'éva-

cuer. La chambre de développement minimise la quantité de

liquide développateur nécessaire pour le traitement.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de

la description qui va suivre d'un mode de réalisation,

donnée à titre non limitatif. La suite de la description se

réfère aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une vue de face en élévation du dispositif holographique de l'invention, sans le carter;

La figure 2 est une vue en élévation, par la droi-

te, du dispositif de la figure 1, sans le carter; -La figure 3 est une vue en plan du dispositif de

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la figure 1 sans le carter; La figure 4 est une vue montrant l'utilisation de l'une des selles de fixation; La figure 5 est une vue montrant l'utilisation de l'une des selles de fixation;

La figure 6 est une vue en élévation, par la gau-

che, du dispositif de la figure 1, sans le carter; La figure 7 est une vue en plan agrandie du poste de photographie; La figure 8 est une coupe selon le plan indiqué par la ligne 8-8 sur la figure 7; La figure 9 est une représentation schématique du système hydraulique du dispositif de la figure 1; La figure 10 est une représentation schématique du microprocesseur et des éléments associés du dispositif de la figure 1 La figure 11 est une vue de face en élévation du dispositif de la figure 1, avec le carter en place La figure 12 est une vue en plan du dispositif tel qu'il est représenté sur la figure 11; La figure 13 est une coupe selon le plan qui est indiqué par la ligne 13-13 sur la figure 11

La figure 14 est une représentation en coupe, par-

tiellement arrachée, correspondant au plan qui est indiqué

par la ligne 14-14 sur la figure 11.

La figure 15 est une vue en plan d'une autre forme de réalisation d'une plaque transparente et d'un joint; La figure 16 est une vue en plan d'une autre forme de réalisation d'une plaque transparente et d'un joint; et La figure 17 est une vue en plan d'une autre forme

de réalisation d'une plaque transparente et d'un joint.

Un dispositif holographique 2 correspondant à l'invention comporte un bâti 4 sur lequel sont fixées deux selles 8, 8, chacune d'elles comportant une cavité en forme

d'arc, 10, destinée à recevoir un tuyau 12 (figure 2). Cha-

que selle 8 comporte également une paire de parties lOA et lOB formant des cavités dont le profil correspond à un arc

de rayon très supérieur à celui de la cavité 10, pour pou-

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voir recevoir des tuyaux de grand diamètre. Sur la figure 4, les lignes en pointillés 12A représentent des tuyaux de di.vers diamètres portant sur les selles 8 aux points 1OC et YOD. Pour un plus gros tuyau, on obtient une plus grande distance entre les portées, comme le montre la figure 5 sur laquelle les lignes en pointillés 12B représentent des tuyaux de plus grand diamètre portant sur les selles 8 en

1OE et 10F, la distance supérieure entre les portées assu-

rant un support plus stable pour la selle 8 et le dispositif

2. Les tuyaux de la taille du tuyau 12 et de taille infé-

rieure se logent dans la cavité 10 de chaque selle 8.

Un étrier 18 est fixé de façon pivotante à chaque selle 8, comme il est indiqué en 20. Une extrémité 24 d'une courroie 26 est fixée à l'étrier 18 comme il est indiqué en 28. Un second étrier 32 est fixé de façon pivotante à la selle en 34. Un étrier 36 muni d'un axe 40 est fixé de

façon pivotante à l'étrier 32. Une extrémité 44 d'une secon-

de courroie 46 est fixée à l'axe 40. Une boucle réglable classique 48 accouple de façon détachable les courroies 26

et 46.

Un laser 60 est fixé au bâti 4 et est connecté à une alimentation désignée par la référence 62 (figure 1). Le laser 60 peut être par exemple un laser hélium-néon ayant une puissance de sortie de 10 mW. On peut utiliser n'importe quel laser connu de l'art antérieur convenant aux tests non destructifs par holographie, comme un laser YAG, un laser au krypton, un laser au C02 ou un laser à l'azote. On doit utiliser un laser fonctionnant en régime permanent en mode TEM.. Le laser a avantageusement une puissance de sortie

d'environ 1 à environ 20 mW.

Le faisceau qui provient du laser 60 est dirigé vers un miroir 64 (figure 1) qui dirige le faisceau vers le bas en direction d'un miroir 66. Ce dernier dirige le faisceau vers un miroir 68 qui est fixé sur une plaque de métal 70 qui est elle-même fixée sur une tige 72 montée de

façon pivotante sur le bâti 4, en direction transversale.

On utilise une poignée 78, réalisée d'un seul tenant avec la tige 72, pour faire pivoter le miroir 68. Un aimant 79

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qui comporte une face biseautée 80 et qui est fixé au carter 81, représenté en pointillés sur la figure 1, maintient la

plaque 70 et le miroir 68 dans la position qui est représen-

tée sur la figure 1. Dans cette position, le miroir 68 réfléchit le faisceau laser vers le bas en direction d'un

raccord de tuyaux 82 qui accouple le tuyau 12 à un tuyau 84.

Une partie du faisceau laser est réfléchie vers le haut à

partir du raccord 82, en direction d'un poste de photogra-

phie 86. Une partie du faisceau laser est réfléchie par le miroir 68 en direction d'un miroir de faisceau de référence

, puis ensuite vers le poste de photographie 86.

Le faisceau laser est commandé par un obturateur 94 qui comporte un doigt 96 (figure 2) capable de bloquer la lumière émise par le laser. Le doigt 96 est fixé à une plaque pivotante 98 (figure 2) qui est sollicitée vers la position de fermeture de l'obturateur par un ressort Ce traction 100. La plaque pivotante 98 est actionnée par un

électro-aimant 102 qui, lorsqu'il est excité, ouvre l'obtu-

rateur 94 pour laisser passer vers le miroir 64 la lumière

qui provient du laser.

Le poste de photographie 86 comporte une plaque transparente 120 (figure 8), qui est par exemple en une résine synthétique telle qu'une résine acrylique, une résine

de polycarbonate, une résine fluorée ou une résine de poly-

styrène. La plaque 120 est fixée au bâti 4 au-dessus d'une ouverture 122 formée dans le bâti 4. Une gorge circulaire

124 contient un joint d'étanchéité annulaire 126, par exem-

ple en caoutchouc, qui a une section transversale circulai-

re et qui s'étend légèrement au-dessus du sommet 128 de la

plaque 120. Deux barres 130 et 132 sont fixées par un adhé-

sif au sommet 128 de la plaque 120. Une plaque transparente 136, par exemple en une résine synthétique telle que l'une de celles indiquées cidessus, est placée sur la plaque 120,

entre les barres 130 et 132 et elle est fixée de façon pivo-

tante à un étrier 140 au moyen d'axes 142, 144 (figure 7).

L'étrier 140 est fixé de façon pivotante à la barre 132 au moyen d'axes 146, 148. La barre transversale 152 de l'étrier

est fixée par un achésif à une plaque 154 qui est elle-

même fixée par un adhésif à un bloc 156 que traverse une vis 158 établissant un accouplement pivotant entre le bloc 156 et un noyau mobile 158 d'un électro-aimant 160. Le noyau mobile 158 est logé avec jeu dans une ouverture 161 du bloc 156. L'électro-aimant 160 est monté sur un support vertical 162. Un ressort hélicoïdal de compression 166, monté entre le support vertical 162 et une bague fendue fixée dans une gorge 170 du noyau mobile 158, sollicite.le noyau mobile 158 vers le bas, ce qui a pour effet de solliciter vers le bas

la plaque 136.

Une cartouche de pellicule classique 180 (figure 7) est supportée de façon tournante par un porte-cartouche 182 monté sur le bâti 4 et elle fournit une pellicule 184 qui est enroulée sur une bobine 186. La pellicule 184 est avantageusement une pellicule à haute résolution, comme celle de la firme Eastman Kodak Co. portant la référence Kodak 649F. La bobine 186 est montée de façon à tourner sur un cône 188, monté sur une languette métallique à ressort 190, et sur un moyeu 194 qui est accouplé au moyen

de nervures à un axe 196 qui est entraîné par un moteur 200.

La pellicule 184 passe entre la plaque 136 et le joint d'étanchéité 126. La pellicule 184, le joint d'étanchéité 126 et la plaque 120 forment une chambre de développement très peu profonde, 210. La chambre 210 a une profondeur (c'est-à-dire la distance entre la face de la pellicule 184 portant l'émulsion et la plaque 120)- comprise entre environ 0,13 mm et environ 3,2 mm, et comprise de préférence entre

environ 0,13 mm et environ 2,0 mm. La profondeur est avanta-

geusement d'environ 0,38 mm à environ 0,64 mm. La chambre

ainsi formée est circulaire.

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La plaque 120 est équipée d'un conduit d'alimenta-

tion 214 (figure 7) qui comporte une partie de diamètre réduit 216 en communication avec la chambre 210, et d'un conduit d'évacuation 218 qui comporte une partie de diamètre réduit 220 en communication avec la chambre 210. Les parties de diamètre réduit 216 et 220 communiquent avec la chambre

210 au voisinage de sa périphérie, dans des positions dia-

métralement opposées. Ces conduits ont un petit diamètre pour empêcher que le liquide sorte de la chambre 210 lorsque

les pompes ne fonctionnent pas. Leur diamètre est avantageu-

sement compris dans une plage allant d'environ 0,80 mm à environ 5,5 mm, et la partie 216 a de préférence un diamètre

supérieur à celui de la partie 220.

Le conduit 214 est branché à une ligne 230 (figure 9) à laquelle est branchée une ligne de mise à l'air libre, 232, contenant un clapet antiretour 234 pour éviter que le fluide ne passe par la ligne de mise à l'air libre lorsqu'il est pompé vers la chambre 210. La ligne 230 est branchée par une ligne 236 à une valve 238 et à une valve 240. La valve 238 est branchée à une ligne 244 et à une ligne 246. La valve 238 est une valve à deux positions qui branche la ligne 244 soit à la ligne 236 soit à la ligne 246, la position normale correspondant au branchement à la ligne 246. La ligne

244 est munie d'un clapet anti-retour 250 et elle est bran-

chée à une pompe 252 qui est reliée par une ligne 254 à un réservoir d'alimentation 256 qui comporte un évent 257 et qui contient de l'eau 258. La ligne 246 contient un clapet

anti-retour 264 et elle est branchée à une ligne d'évacua-

tion 266 qui débouche dans un réservoir 268 comportant un évent 269. Les lignes 244 et 266 sont longues et flexibles pour permettre de placer la pompe 252 et les réservoirs 256

et 268 à un emplacement éloigné, séparé de la partie princi-

pale du dispositif 2.

La valve 240 est branchée à une ligne 272, elle-même branchée à la ligne 246, et elle est également branchée à une ligne 274. La valve 240 est une valve à deux voies qui branche la ligne 274 soit à la ligne 272 soit à

la ligne 266, la position normale correspondant au branche-

ment à la ligne 272. La ligne 274 contient un clapet anti-

retour 276 et elle est branchée à une pompe 278 qui est elle-

même branchée à une ligne 280 qui est conçue de façon à aspirer un bain combiné de développement-fixation 282 dans un réservoir 284 qui comporte un évent 286. Le bain Kodak

448 de la firme Eastman Kodak Co. est un exemple caractéris-

tique de bain combiné. La ligne 274 est longue et flexible de façon que la pompe 278 et le réservoir 284 puissent être

placés à un emplacement éloigné, distant de la partie prin-

cipale du dispositif 2.

Le conduit d'évacuation 218 est branché à une ligne 290 qui est elle-même branchée à une pompe 292 qui débite dans la ligne 266. La pompe 292 est par exemple une pompe du type à ailettes en caoutchouc qui ne laisse pas

passer le fluide lorsqu'elle est arrêtée. Une ligne 294 con-

tenant un clapet anti-retour 296 est branchée en parallèle sur la pompe 292 pour établir une dérivation par rapport à cette pompe. Les lignes 244, 266 et 274 sont équipées d'un

raccord à débranchement rapide 294 (figure 2).

On va maintenant considérer la figure 10 qui mon-

tre que le dispositif 2 est alimenté par une batterie de

12 volts, désignée par la référence 300, dont la borne posi-

tive est connectée à une ligne 310 contenant un interrupteur général d'alimentation 312 et dont la borne négative est connectée à une ligne 314. Une alimentation 62 est connectée à la ligne 310 par une ligne 316 et elle est connectée à la borne négative de la batterie 300 par des lignes 318, 320 et 314. Le laser 60 est connecté à l'alimentation 62 par des lignes 322 et 324. Un interrupteur temporisé 330 équipé d'un interrupteur de déclenchement à impulsion 334 commande

l'électro-aimant 102 de l'obturateur. L'interrupteur tempo-

risé 330 est connecté à la ligne 320 par une ligne 332 et à la ligne 310 par une ligne 336. L'interrupteur temporisé 330 commande l'électro-aimant 102 de l'obturateur qui lui est connecté par les lignes 340 et 338.L'électro-aimant 102 peut également-être excité par la fermeture d'un interrupteur 400 qui est branché dans la ligne 310 et qui est connecté à la ligne 338, tandis que la ligne 340 est connectée à la ligne 332 par une ligne 346. L'interrupteur temporisé 330 est commandé par une cellule photoélectrique qui est représentée en 350. Un microprocesseur 302 est programmé de façon à

accomplir les opérations séquentielles nécessaires. L'utili-

sation de microprocesseurs pour définir le.déroulement séquentiel d'opérations est classique. On peut employer

d'autres moyens, comme un programmateur mécanique. Le micro-

processeur 302 est connecté à la ligne 310 par une ligne 360 et à la ligne 314 par une ligne 362. Comme l'indiquent des

lignes en pointillés 370, 371, 372, 374 et 376, le micro-

processeur 302 commande respectivement l'alimentation du moteur 200, de l'électro-aimant 160 et des pompes 252, 278 et 292. De façon similaire, des lignes en pointillés 380 et 382 indiquent respectivement la commande de l'alimentation

électrique des valves 238 et 240 par le microprocesseur 302.

Un connecteur à débranchement rapide 386 (figure 2) permet de connecter aux autres circuits les lignes nécessaires

allant au moteur 200, à l'électro-aimant 160, à l'électro-

aimant 102 et à l'alimentation 62.

Le fonctionnement du dispositif 2 ressortira

clairement de la description qui suit. Le dispositif 2 est

monté sur le tuyau 12 et ce dernier est logé dans les parties

courbes 10 des selles 8 et est fixé par les courroies 26, 46.

Pour préparer le dispositif, on place une cartou-

che de pellicule 180 dans le porte-cartouche 182 (figure 2)

et on fait passer la pellicule 184 entre le joint d'étanchéi-

té 126 et.la plaque 136, tandis que le noyau mobile 158 de l'électroaimant est maintenu à la main en position haute de façon à lever la plaque 136 au-dessus du joint 126. On engage la pellicule dans la bobine 186 et on libère le noyau

mobile 158 pour permettre à la plaque 136 de maintenir ferme-

ment la pellicule contre le joint 126.

On ferme l'interrupteur 312 pour alimenter le laser ainsi que le microprocesseur 302. L'obturateur 94 empêche

que le faisceau laser atteigne le miroir 64.

On ferme l'interrupteur à impulsion 301 pour déclencher le fonctionnement du microprocesseur 302 qui fait alors fonctionner les pompes 252 et 278 (figure 9) pendant une durée prédéterminée, par exemple 5 s, ce qui à pour effet de pomper de l'eau vers le réservoir d'évacuation 268, par les lignes 254, 244, 246 et 266. Simultanément, le bain combiné est pompé vers le réservoir d'évacuation 268 par les lignes 280, 274, 272, 246 et 266. Cette opération a pour but de purger l'air contenu dans le système d'alimentation en

liquide.

On ferme ensuite l'interrupteur à impulsion 304 et, sous l'effet de cette fermeture, le microprocesseur 302 excite l'électro-aimant 160 pour faire monter le noyau mobile 158 (figure 8) et faire ainsi pivoter l'étrier 140 (figure 9), afin de faire monter la plaque 136, puis il alimente le moteur 200 pendant une durée suffisante pour faire avancer la pellicule 184 sur une distance légèrement supérieure au diamètre intérieur du joint 126. Dès que le

moteur 200 est arrêté, le microprocesseur coupe l'excita-

tion de l'électro-aimant 160, si bien que le ressort 166 fait descendre le noyau mobile 158 pour faire pivoter

l'étrier 140 et faire descendre-la plaque 136 sur la pelli-

cule et la maintenir contre le joint 126. Le pivotement de la plaque 136 au niveau des axes 142 et 144 fait en sorte

que cette plaque soit parallèle au joint 126 et presse uni-

formément la pellicule contre le joint.

Une fois que les opérations décrites ci-dessus ont été achévées, le microprocesseur 302 actionne la pompe

252 (figure 9) et la valve 238, ce qui a pour effet de pom-

per de l'eau pour l'introduire dans la chambre de développe-

ment 210. La nature circulaire de la chambre et sa faible

profondeur permettent à la tension superficielle des liqui-

des employés d'exercer une action de type capillaire faisant en sorte que même si le dispositif 2 est orienté dans l'espace de façon que la partie de diamètre réduit 216 du conduit d'alimentation 214 se trouve au sommet de la chambre 210, le liquide entrant éjecte de la chambre 210 tout le fluide qui s'y trouve. Ainsi, dans toutes les orientations, l'eau qui est pompée et introduite dans la chambre 210 par la ligne 244, la valve 238, la ligne 236 et la ligne 230

éjecte tout l'air se trouvant dans la chambre 210 en direc-

tion du récipient d'évacuation 268, par le conduit 218 et les lignes 290, 294 et 266. Pendant cette opération, la pompe 292 bloque le passage du fluide à travers elle, du fait qu'elle établit une fermeture hermétique lorsqu'elle est au repos. Lorsque la chambre 210 a été emplie d'eau, le microprocesseur 302 arrête la pompe 252, coupe l'excitation

de la valve 238 et arrête le fonctionnement pour l'instant.

On ferme maintenant l'interrupteur à impulsion 334

pour actionner l'interrupteur temporisé 330 qui excite immé-

diatement l'électro-aimant 102 de l'obturateur afin que le faisceau laser puisse être dirigé par les miroirs 64, 6.6 et 68 (figure 1) vers le raccord 82 et réfléchi à partir de ce dernier vers la pellicule 184, à travers l'ouverture-122

(figure 8). La cellule photoélectrique 350 mesure l'inten-

sité de la lumière qui est réfléchie pour faire en sorte que l'interrupteur temporisé 330 modifie la durée d'excitation

de l'électro-aimant 102. Une fois que l'interrupteur tempo-

risé 330 a coupé l'excitation de l'électro-aimant 102, entraînant la fermeture de l'obturateur 96 par le ressort et le blocage du faisceau laser, le raccord 82 est placé sous contrainte, en mettant par exemple sous pression le système de canalisation auquel appartiennent les tuyaux 12 et 84. On utilise ensuite à nouveau l'interrupteur 334 pour actionner l'interrupteur temporisé 330 afin d'exposer la

pellicule 184.

Après la fermeture de l'obturateur, on ferme à nouveau l'interrupteur à impulsion 304 pour développer et fixer la pellicule. Le microprocesseur 302 actionne la pompe 278 et la valve 240 (figure 9), provoquant ainsi le pompage du bain combiné 282 dans les lignes 280, 274, la valve 240 et les lignes 236 et 230, pour faire pénétrer ce bain dans la chambre de développement 210, afin de chasser l'eau qui s'y trouve et qui est dirigée vers le réservoir d'évacuation 268 par les lignes 290, 294 et 266. La configuration de la chambre 210 assure l'expulsion de toute l'eau contenue dans

la chambre. Le microprocesseur 302 coupe alors l'alimenta-

tion de la pompe 278 et de la valve 240. Le temps de déve-

loppement et de fixage est normalement d'environ trois secondes. Au bout d'un temps suffisant pour le développement et le fixage de la pellicule, le microprocesseur 302 alimen- te à nouveau la pompe 252 et la valve 238 pour entraîner le

bain combiné hors de la chambre 210 et pour rincer la pelli-

cule avec de l'eau. Le microprocesseur 302 coupe ensuite

l'alimentation de la pompe 252 et de la valve 238.

On peut observer l'hologramme ainsi obtenu en -

utilisant la poignée 78 pour faire tourner le miroir 68 en sens inverse d'horloge, sur la représentation de la figure 1,

jusqu'à une position dans laquelle le faisceau laser prove-

nant du miroir 68 est réfléchi vers le haut et traverse la pellicule 184, tout en actionnant l'électro-aimant 102 de l'obturateur, en fermant pour cela l'interrupteur 400 qui

est branché en parallèle sur l'interrupteur temporisé 330.

On peut alors, si on le désirez prendre une photographie de l'hologramme en dirigeant un appareil photographique vers la plaque 136. Il est commode d'utiliser dans ce but un appareil photographique à développement instantané, comme ceux qui sont fabriqués par les firmes Polaroid et Eastman Kodak. Lorsqu'on désire réaliser l'hologramme suivant, on ferme l'interrupteur 384 branché au microprocesseur 302, ce qui fait que le microprocesseur actionne la pompe 292 qui extrait par le conduit 218 et la ligne 290 tout le

liquide contenu dans la chambre 210 et fait couler ce liqui-

de dans le réservoir d'évacuation 268, par les lignes 266, Pendant cette opération, la chambre 210 reçoit de l'air par le clapet anti-retour 234, la ligne de mise a

l'air libre 232 et la ligne 230. Le dispositif est mainte-

nant prêt à commencer un nouveau cycle de fonctionnement qu'on déclenche en fermant l'interrupteur à impulsion 304 pour faire avancer la pellicule 184, l'opération de purge qui est produite par la fermeture de l'interrupteur 30

n'étant utilisée qu'une fois au démarrage initial des opéra-

tions de test et n'étant pas nécessaire lorsqu'on effectue

des tests répétés.

Le dispositif ci-dessus peut évidemment être uti-

lisé pour l'holographie en temps réel en développant simple-

ment la pellicule 184 après une exposition et en observant ensuite la pellicule pendant que le faisceau laser est réflé-

chi par le tuyau placé dans des conditions de contraintes.

Dans le cas o le dispositif décrit ci-dessus doit être utilisé dans une pièce dans laquelle on peut faire l'obscurité, on peut l'utiliser sans aucun carter destiné à arrêter la lumière. Le carter 81 est nécessaire pour arrêter

la lumière extérieure lorsque le dispositif doit être utili-

sé sur le terrain. Le carter 81 comporte une partie 396, dirigée vers le bas, présentant un fond ouvert situé face au poste de photographie 86. Lorsque le carter 81 est employé, il est logé à l'intérieur d'un rebord 400 fixé au bâti 4 et

il est fixé à ce rebord au moyen de vis indiquées en 402.

Une enceinte 404, destinée à arrêter la lumière, est formée par des pans d'étoffe noire latéraux 406 et 408 et par des pans d'étoffe noire d'extrémité 410 et 412. L'extrémité supérieure de chacun des pans d'étoffe 406 et 408, 410 et 412 est fixée par un adhésif à la partie 396, dirigée vers le bas, du carter 81. Comme le montre la figure 14, les pans d'étoffe latéraux 406 et 408 sont enroulés autour des tuyaux 12 et 84 et du raccord 82 et ils sont maintenus ensemble par un morceau de bande adhésive désigné par la référence 414. Les pans d'étoffe d'extrémité 410 et 412 sont respectivement ajustés autour des tuyaux 84 et 12, puis réunis aux pans d'étoffe 406 et 408 pour empêcher

l'entrée de la lumière par les extrémités de l'enceinte.

Une telle-enceinte est classique, comme il ressort du brevetU.S. 1 171 914.

Le carter 81 comporte un couvercle 420, ne laissant pas passer la lumière, qui est accouplé au carter de façon pivotante en 482 et une ouverture de couvercle 484 qui permet de voir le poste de photographie 86 lorsque le couvercle 420

est ouvert. Une poignée 428 est fixée au carter 81 pour faci-

liter le transport du dispositif.

Comme indiqué précédemment, le profil de la péri-

phérie de la chambre de développement change toujours de direction avec un angle supérieur à 1250. Ceci permet de

nombreuses configurations différentes.

La figure 15 représente une autre forme de réali- sation d'une plaque transparente 120A qui est identique à la plaque 120 et qui comporte un conduit d'alimentation 214A et un conduit d'évacuation 218A, mais présente une

gorge elliptique 124a contenant un joint 126A.

Une plaque transparente 120B (figure 16) corres-

pondant à une autre forme de réalisation est identique à la plaque 120 et comporte un conduit d'alimentation 214B et un conduit d'évacuation 218B, mais elle comporte une gorge

décagonale 124B et un joint 126B dans cette gorge.

Une plaque transparente 120C (figure 17) corres-

pondant à une autre forme de réalisation est identique à la plaque 120 et elle comporte un conduit d'alimentation 214C

et un conduit d'évacuation 218C, mais elle comporte une gor-

ge 124C ayant des côtés rectilignes 450 et 452 et des par-

ties courbes 454 et 456. Un joint 126C est logée dans la

gorge 124C.

Toutes les plaques 120A, 120B et 120C avec les joints associés forment des chambres de développement avec

une plaque 136 dont la périphérie présente un profil appro-

prié.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté,

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif holographique destiné à la détectioni

défauts, comportant un poste de photographie (86), un systè-

me à laser (60) qui dirige un faisceau laser vers un article à contrôler (82), de façon qu'il soit réfléchi vers le poste de photographie, et qui dirige un faisceau de référence vers le poste de photographie, caractérisé en ce que le poste de photographie comprend une chambre de développement (210) dont la périphérie intérieure présente un profil qui change toujours de direction avec un angle supérieur à 1150, et qui comporte une face transparente (120) destinée au passage du faisceau laser et du faisceau de référence et conçue de façon à fermer la chambre de développement, en association avec le côté émulsion d'une pellicule photographique (184), la profondeur entre la pellicule et la face transparente étant d'environ 0,5 mm à environ 3,2 mm; et un système destiné à introduire dans la chambre de développement et à extraire de cette chambre un liquide destiné au traitement

de la pellicule.

2. Dispositif selon la revendication 1, caracté-

risé en ce qu'il permet d'introduire de l'eau dans la cham-

bre de développement (210) et d'extraire l'eau contenue

dans cette chambre.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte un système permettant d'introduire de l'eau de façon répétitive dans

la chambre de développement (210).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 3, caractérisé en ce que la profondeur de la chambre de développement (210) est comprise entre environ

0,13 mm et environ 2,0 mm.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 4, caractérisé en ce que le système d'introduc-

tion et d'extraction comprend un conduit d'introduction (214) et un conduit d'évacuation (218) qui sont branchés à

la chambre de développement (210) dans des positions prati-

quement opposées, au voisinage de la périphérie de la cham-

bre.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 5, caractérisé en ce que la chambre de dévelop-

pement (210) comprend une plaque transparente (120) défi-

nissant la face transparente, une cavité circulaire (124) dans cette plaque, un joint (126) dans la cavité, s'étendant

au-delà de la surface de la plaque et une plaque transparen-

te mobile opposée (136) qui est destinée à maintenir une

partie de la pellicule photographique (184) contre le joint.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 6, caractérisé en ce que le système à laser com-

porte un obturateur (94) destiné à interrompre le faisceau laser.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 7, caractérisé en ce que le système à laser com-

prend un miroir (68) monté de façon pivotante qui est desti-

né à réfléchir le faisceau laser vers un article à contrôler

(82),-dans une première position, et à réfléchir directe-

ment le faisceau laser vers le poste de photographie (86), dans une seconde position, pour observer la pellicule développée.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 8, caractérisé en ce que deux selles (8, 8) sont fixées au dispositif pour permettre le montage de ce dernier sur des tuyaux (12) de divers diamètres, chaque selle comportant une partie centrale courbe (10) ayant un rayon relativement faible et une paire de parties courbes adjacentes (1OA, lOB), ayant un rayon notablement supérieur à celui de la partie courbe centrale et définissant des points de support pour des tuyaux d'un rayon notablement supérieur au rayon de la partie courbe centrale, et des courroies (26, 46) destinées à maintenir les selles sur un tuyau.

10. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 9, caractérisé en ce que des écrans (406, 408, 410, 412) évitent que de la lumière parasite atteigne

le poste de photographie.

11. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

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dications 1 à 10, caractérisé en ce que la périphérie inté-

rieure de la chambre de développement (210) est circulaire.

12. Poste de photographie, caractérisé en ce qu'il comprend: une plaque de base transparente (120) et une chambre de développement (210) qui comporte une plaque de

couvercle (136) qu'on peut approcher et éloigner de la pla-

que de base, cette chambre de développement comportant une périphérie intérieure ayant un profil qui change toujours de direction avec un angle supérieur à 1150, et une profondeur

dans la plage d'environ 0,5 mm à environ 3,2 mm; un dispo-

sitif destiné à faire avancer la pellicule photographique (184) à travers la chambre; et un conduit d'introduction

(214) et un conduit d'évacuation (218) branchés à la cham-

bre dans des positions pratiquement opposées et adjacentes

à la périphérie de la chambre.

13. Poste de photographie selon la revendication

12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (252) des-

tinés à pomper un liquide dans le conduit d'introduction et des moyens qui sont branchés au conduit d'évacuation pour

évacuer le liquide contenu dans la chambre.

14. Poste de photographie selon l'une quelconque

des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que la cham-

bre de développement (210) a un profil circulaire.

15. Poste de photographie selon l'une quelconque

des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que la cham-

bre de développement a un profil elliptique.

16. Poste de photographie selon l'une quelconque

des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que la plaque

de couvercle (136) est transparente.

17. Poste de photographie selon l'une quelconque

des revendications 12 à 16, caractérisé en ce qu'un disposi-

tif destiné à déplacer la plaque de couvercle (136) est

accouplé à cette dernière.