La présente invention concerne une porte sectionnale.
On connaít déjà des portes sectionnales et on citera, à titre d'illustration, le
document de brevet FR-A-2 467 952. Dans ce document, la porte sectionnale décrite
est du type qui comprend essentiellement un vantail constitué d'une pluralité de
panneaux articulés les uns par rapport aux autres, chacun desdits panneaux comportant
des coulisseaux identiques prévus pour pouvoir coulisser le long de deux glissières
respectivement prévues sur les côtés de la baie que ladite porte est destinée à fermer.
Chacune desdites glissières présente une partie sensiblement verticale et une partie
sensiblement horizontale à l'intérieur du local que ladite porte est destinée à fermer
reliée entre elles par une partie courbée.
Les glissières sont creuses et les coulisseaux sont pourvus de galets pour
pouvoir rouler à l'intérieur desdites glissières.
Or, il s'avère qu'un tel arrangement de porte n'est pas nécessairement très sain du
fait notamment de l'eau qui peut stagner à l'intérieur des glissières. De plus, les galets
sont difficilement accessibles et sont donc difficiles à nettoyer.
Le but de la présente invention est de proposer une porte sectionnale qui ne
présente pas ces inconvénients.
A cet effet, une porte sectionnale selon la présente invention est caractérisée en
ce que chacune desdites glissières est tubulaire et en ce que chacun desdits
coulisseaux comprend des galets d'axes horizontaux se trouvant sensiblement dans le
plan du panneau correspondant et prévus pour pouvoir rouler sur le tube constitutif de
chaque glissière, au moins un galet se trouvant tourné, par rapport à ladite glissière,
vers l'extérieur dudit local alors qu'au moins un autre galet se trouve tourné vers
l'intérieur dudit local.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, chaque coulisseau
comporte deux galets.
Selon une autre caractéristique de la présente invention, chaque galet est monté
sur des axes qui sont démontables.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le tube constitutif de chaque
glissière est de section circulaire et chaque galet comprend deux parties tronconiques
galbées qui présentent un rayon dudit tube de manière à pouvoir y reposer et qui sont
placées de part et d'autre d'une partie en retrait.
Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits galets d'un coulisseau sont
montés sur une chape de manière à pouvoir y tourner librement tout en enserrant ledit
tube, ladite chape étant montée à pivotement sur le panneau correspondant selon un
axe horizontal dans le plan dudit panneau.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la porte sectionnale comporte des
moyens de compensation du poids desdits panneaux constituant ledit vantail.
Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de compensation
comporte un câble qui est reliée par une extrémité dans la partie basse dudit vantail et
dont l'autre extrémité passe dans un système de mouflage.
Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque coulisseau du panneau bas
a sa chape qui est montée à pivotement sur ledit panneau selon un axe de pivotement
se trouvant décalé par rapport au plan de symétrie dudit coulisseau, ladite chape étant
pourvue d'une plaque prévue pour pouvoir pivoter selon un axe parallèle audit axe de
pivotement de ladite chape, ladite chape et ladite plaque en pivotant pouvant prendre
la forme d'un V tout en étant arc-boutées sur ladite glissière correspondante.
Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite plaque présente une
échancrure en forme de U dont les jambes sont parallèles à son axe de pivotement, la
largeur entre lesdites deux jambes étant voisine au diamètre du tube constitutif de
chaque glissière.
Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque coulisseau du panneau bas
comporte un manchon prévu pour pouvoir pivoter librement selon l'axe de pivotement
de ladite chape, des moyens d'arrimage étant prévus sur ledit manchon pour pouvoir
arrimer le câble des moyens de compensation.
Selon une autre caractéristique de l'invention, un ressort est prévu pour assister
le pivotement de ladite plaque et ainsi le déclenchement de l'arc-boutement de ladite
chape et ladite plaque.
Selon une autre caractéristique de l'invention, une patte est montée solidaire
dudit manchon et présente, à son extrémité libre, un trou oblong dans lequel est
engagé un téton de ladite chape.
Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres,
apparaítront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de
réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi
lesquels :
La Fig. 1 est une vue en perspective d'une porte sectionnale selon la présente
invention, La Fig. 2 est une vue en perspective d'un coulisseau selon la présente invention, La Fig. 3 est une vue en coupe selon le plan III/III de la Fig. 2 du coulisseau
représenté à la Fig. 2, La Fig. 4 est une vue en coupe d'un stoppe-chute équipant une porte sectionnale
selon la présente invention, et Les Figs. 5a et 5b sont des vues en plan d'un stoppe-chute équipant une porte
sectionnale selon la présente invention respectivement représenté en fonctionnement
normal de la porte sectionnale et en fonctionnement d'arrêt de chute.
La porte sectionnale représentée à la Fig. 1 est essentiellement constituée d'un
vantail 10 lui-même constitué d'une pluralité de panneaux 11 à 15 (à la Fig. 1 le
nombre de panneaux est de cinq mais on comprendra que ce nombre n'est donné à titre
d'exemple et qu'il pourrait être inférieur ou supérieur sans fondamentalement modifier
l'invention) articulés les uns par rapport aux autres au moyen de charnières 16. Sur
chacun des panneaux 11 à 15, sont montés, à leurs extrémités, des coulisseaux 21a à
25a, 21b à 25b identiques qui sont prévus pour coulisser le long de deux glissières 30a
et 30b.
Sur la Fig. 1, le plan avant est à l'intérieur du local, alors que l'arrière plan se
trouve à l'extérieur du local.
Chaque glissière 30a, 30b est essentiellement constituée d'une partie de repos
31a, 31b en position fermée du vantail 10 (dite partie de repos fermé), partie
généralement sensiblement verticale (en réalité, comme on le comprendra par la suite,
cette partie 31a, 31b est légèrement inclinée de l'intérieur vers l'extérieur pour
permettre une meilleur fermeture du vantail 10 sur son embrasure) et d'une partie de
repos 32a, 32b en position ouverte du vantail 10 (dite partie de repos ouvert), partie
qui se trouve, dans l'exemple de réalisation représentée, sensiblement horizontale mais
qui pourrait être en prolongement de la précédente partie. Dans l'exemple de
réalisation représenté, ces deux parties de repos sont reliées entre elles à au moyen
d'une partie courbée 33a, 33b. Chaque partie de repos fermé 31a, 31b est fixée, d'une
part, sur une platine 34a, 34b au sol et, d'autre part, sur le montant (non représenté) de
la baie que la porte ferme au moyen de supports 35a (35b est non visible sur la Fig. 1).
Quant à chaque partie de repos ouvert 32a, 32b, elle est destinée à se trouver à
l'intérieur du local fermé par la porte et elle est fixée au plafond du local fermé par la
porte au moyen de supports 36a, 36b.
Comme on le comprendra aisément, par l'exercice d'une force verticale
ascendante sur au moins l'un des panneaux 11 à 15, on peut faire coulisser l'ensemble
desdits panneaux 11 à 15, par l'intermédiaire des coulisseaux 21a à 25a, 21b à 25b sur
les glissières 30a et 30b, d'abord sur les parties de repos fermé 31a et 31b, puis sur les
parties de repos ouvert 32a et 32b.
Lorsque l'ensemble des panneaux 11 à 15 est supporté par les parties de repos
ouvert 32a et 32b, la porte sectionnale est ouverte.
Ensuite, lorsqu'elle est ouverte, par l'exercice d'une force horizontale tournée
vers l'extérieur du local, on peut faire coulisser l'ensemble desdits panneaux 11 à 15
d'abord sur les parties de repos ouvert 32a et 32b puis sur les parties de repos fermé
3 la et 31b. Lorsque l'ensemble des panneaux 11 à 15 est supporté par les parties de
repos fermé 31a et 31b (comme cela est représenté à la Fig. 1), la porte sectionnale est
fermée.
On notera que l'exercice des forces verticales ou horizontales peut se faire
manuellement et, dans ce cas, au moins un panneau comporte par exemple une
poignée appropriée (non représentée) ou, au contraire, de manière motorisée, par
exemple au moyen d'un moteur électrique et un système, tel qu'une crémaillère, un
câble sans fin, etc. (également non représentés). Cela n'est pas décrit plus en détail,
dans la mesure où cela n'est pas l'objet de la présente invention.
Pour "alléger" le vantail 10, on a prévu, de chaque côté de la porte sectionnale,
des moyens de compensation du poids desdits panneaux 11 à 15 constitués d'un
moyen de rappel, tel qu'un ressort, un contrepoids, etc. Dans l'exemple de réalisatin
représenté, chaque moyen de rappel est un ressort 40a, 40b qui est relié au vantail 10
par l'intermédiaire d'un système de mouflage 41a, 41b. Ce système de mouflage 41a,
41b est constitué, dans le mode de réalisation représenté à la Fig. 1, d'un jeu de poulies
42a, 42b fixé sur le montant de la baie et d'une poulie 43a, 43b à l'extrémité haute du
ressort correspondant 40a, 40b. Un câble 44a, 44b est fixé sur le panneau bas 15,
passe dans les réas des poulies 42a, 42b, puis dans le réa dans la poulie 41a pour venir
se fixer au montant de la baie. L'extrémité basse de chaque ressort 40a, 40b est fixée
sur la platine 34a, 34b correspondante.
On comprendra que le ressort 40a, 40b exerce une force verticale ascendante sur
le vantail 10 qui décroít avec le nombre de panneaux 11 à 15 qui se trouvent dans la
position horizontale reposant sur les parties de repos ouvert 32a et 32b. En choisissant
une raideur appropriée de chaque ressort 40a, 40b et en l'ajustant éventuellement au
moyen de systèmes droite/gauche 45a, 45b, la force verticale exercée par les ressorts
40a, 40b compensent en grande partie le poids des panneaux 11 à 15 qui se trouvent
en position verticale reposant sur les parties de repos fermé 31a et 31b.
On a représenté à la Fig. 2 un coulisseau 50 en position sur une glissière 30. Sur
cette Fig. 2, on voit également la partie basse d'un panneau 101 et la partie haute d'un
panneau 102. Le coulisseau 50 est par ailleurs fixé par exemple par vissage au panneau
102 par l'intermédiaire d'une platine 51.
On a représenté à la Fig. 3 le même coulisseau 50 mais coupé selon le plan
III/III de la Fig. 2. On reconnaít, sur cette Fig. 3, la glissière 30 qui, selon une
caractéristique de la présente invention, présente une section circulaire. Elle est ici
constituée d'un tube à section circulaire. On reconnaít également le panneau 102 déjà
représenté à la Fig. 2 ainsi que la platine 51. Les moyens de fixation de la platine 51
sur le panneau 102 ne sont pas représentés.
Le coulisseau 50 comprend en outre deux galets 52a et 52b qui sont montés sur
une double chape 53 ( dite ci-après chape 53) de manière à pouvoir tourner librement
tout en enserrant le tube constituant la glissière 30. Ces galets 52a et 52b sont situés de
part et d'autre de la glissière 30, respectivement du côté tourné vers l'intérieur du local
dans lequel la porte sectionnale est installée et du côté tourné vers l'extérieur de ce
local, ceci lorsque le vantail 10 se trouve en position verticale.
Chaque galet 52 comprend donc deux parties tronconiques galbées 521 qui
présentent un rayon de courbure égal au rayon du tube de la glissière 30 de manière à
pouvoir reposer sur ce tube et qui sont placées de part et d'autre d'une partie en retrait,
ici cylindrique également galbée avec un rayon de courbure inférieur à celui du tube
de la glissière 30. De cette manière, chaque galet 52 roule sur le tube de la glissière 30
en ne prenant appui sur lui (par les parties 521) que sur une surface limitée. Au delà de
chaque partie 521, se trouve une partie 523 cylindrique droite présentant à son
extrémité un chanfrein.
La chape 53 présente une section en forme de deux U dont les âmes 531 se font
face, les jambes 532 d'un côté étant confondues alors que les jambes 533 de l'autre côté
sont distinctes. Ces dernières portent des supports d'axe 54 (voir également Fig. 2) qui
sont solidarisés (par exemple par des rondelles élastiques emmanchées au bout des
axes 55) et supportent respectivement les axes 55 autour desquels tournent les galets
52a et 52b.
La chape 53 présente un tourillon 56 qui est monté à pivotement dans un
manchon 57 lui-même solidaire de la platine 51. Ainsi, la chape 53 est montée à
pivotement sur le panneau 11 à 15 correspondant selon un axe horizontal dans le plan
dudit panneau.
On notera que, dans le mode de réalisation avantageux représenté, l'axe de
pivotement de ladite chape 53 se trouve sensiblement dans le plan de symétrie du
coulisseau correspondant.
Comme on peut le remarquer sur la Fig. 1, le panneau bas 15 présente dans sa
partie basse des coulisseaux 26a et 26b spéciaux qui ont pour objet de stopper la chute
du vantail 10 lorsque les ressorts 40a et 40b ne sont plus reliés au vantail 10, suite, par
exemple, à la coupure accidentée des câbles 44a et 44b. Un tel coulisseau est nommé
ci-après stoppe-chute 60 et est représenté en perspective à la Fig. 4.
Il présente des similitudes avec les coulisseaux 50. En effet, les galets 62 sont
identiques aux galets 52 et sont montés de la même manière, notamment avec des
supports d'axe 64 et axes identiques aux supports d'axes 54 et axes 55. La chape 63 est
sensiblement identique à la chape 53 bien que le tourillon 66, contrairement au
tourillon 56, soit décalé par rapport à l'axe de symétrie de la chape 63 (voir Figs. Sa
et 5b) et donc du stoppe-chute 60.
La platine 61 est arrangée sous la forme d'une équerre pour pouvoir se fixer,
d'une part, sur le bord latéral du panneau bas 15 et, d'autre part, sur le bord inférieur
du panneau bas 15. Sur la platine 61, un manchon 67 est monté tournant sur et par
rapport à la platine 61, contrairement au manchon 57 qui lui était solidaire de la
platine 51. Une butée 68 est prévue pour limiter la rotation du manchon 67.
Le tourillon 66 est emmanché dans le manchon 57 dans lequel il peut pivoter.
Sur le manchon 67, sont prévus des moyens 69 pour arrimer le câble 44a, 44b relié au
ressort 40a, 40b correspondant. En fonctionnement normal, ce câble 44a, 44b exerce
une force qui génère un couple tenant à faire tourner le manchon dans le sens montré
par la flèche A sur la Fig. 4. Un moyen de rappel, tel qu'un ressort hélicoïdal (non
représenté) tend à faire tourner le manchon 67 dans le sens opposé (voir flèche B).
Une patte 70 est solidaire du manchon 67 et présente, à son extrémité libre, un
trou oblong 70a dans lequel est engagé un téton 71 solidaire de la chape 63. Dans un
mode de réalisation particulier, le téton 71 est constitué par l'axe du galet 62
correspondant.
Une plaque 72, renforcée sur sa périphérie par un bourrelet 72a, est montée
pivotante sur la chape 63 selon un axe X qui est parallèle à l'axe du tourillon 66. Une
charnière 73 est prévue sur la chape 63 de manière à matérialiser l'axe X. Au repos,
cette plaque 72 repose sur la chape 63 et elle présente un trou 72b qui reçoit un ergot
de centrage 74 solidaire de la chape 63. Comme on le verra par la suite, en action,
c'est-à-dire lorsque le stoppe-chute est actif, la plaque 72 forme un angle avec la
chape 63.
La plaque 72 présente également une échancrure 75 en forme de U dont les
jambes sont parallèles à l'axe de pivotement X et dont l'âme est en demi-circulaire de
rayon légèrement supérieur au rayon extérieur du tube qui constitue la glissière 30.
Ainsi, la largeur entre lesdites jambes du U est voisine du diamètre extérieur de la
glissière 30.
On va maintenant expliquer le fonctionnement d'un stoppe-chute selon la
présente invention, et ceci en référence aux Figs. 5a et 5b.
Aux Fig. 5a et 5b, on peut reconnaítre la glissière 30, la chape 63, le tourillon
66, la plaque 72 munie de son échancrure 75, le manchon 67 auquel sont fixés, d'une
part, les moyens 69 pour arrimer le câble 44a, 44b et, d'autre part, la patte 70 et son
trou oblong 70a ainsi que le téton 71. On voit également l'axe X. On remarquera
également les galets 62 qui sont représentés en pointillés par les seules traces de leurs
parties 621 de rayon égal à celui de la glissière 30.
A la Fig. 5a, le câble 44a, 44b est tendu Les galets 62 peuvent circuler librement
sur la glissière 30 et l'échancrure 75 de la plaque 72 ne vient pas en contact avec le
tube de la glissière 30. La patte 70 est en équilibre et se trouve ainsi sensiblement
horizontale. Dans cette position, le téton 71 est sensiblement au centre du trou oblong
70a de la patte 70.
A la Fig. 5b, le câble 44a, 44b est coupé. Cette situation est donnée à titre
d'exemple mais l'homme du métier comprendra que le stoppe-chute ici décrit
deviendra actif dans d'autres situations équivalentes à celle-ci.
Le ressort (non représenté) dont l'action n'est plus contrebalancée par celle du
câble 44a, 44b agit sur l'ensemble constitué du manchon 66, de la patte 70 pour le
faire tourner comme cela est représenté par une flèche A à la Fig. 5b. Lorsque le trou
oblong 70a arrive en butée sur le téton 71, la chape 63 pivote autour de son axe 66 et
la plaque 72 pivote par rapport à son axe X. Elles prennent alors la forme d'un V tout
en étant arc-boutées sur ladite glissière 30 correspondante. Les bords de l'échancrure
75 entrent alors en contact avec le tube de la glissière 30. La plaque 72 est alors dans
une position de coin et toute action supplémentaire sur le vantail 10 qui tend à le faire
descendre entraíne une augmentation de cet effet de coincement.