EP0595717A1

EP0595717A1 - Dispositif de verrouillage/déverrouillage pour portail à deux battants, et portail équipé d'un tel dispositif

Info

Publication number: EP0595717A1
Application number: EP93402635A
Authority: EP
Inventors: Christian Chorin
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1992-10-27
Filing date: 1993-10-27
Publication date: 1994-05-04
Also published as: FR2697278B1; FR2697278A1

Abstract

Un dispositif de verrouillage/déverrouillage d'un portail à deux battants, avec gâche coulissante (120), serrure (110), et tige d'ancrage (170), comprend un actuateur motorisé (150) sollicitant un élément de transmission (140) relié à la gâche et à la tige. Un premier déplacement de l'élément (140) provoque la levée de la tige et l'effacement de la gâche, pour le déverrouillage. Un déplacement opposé a l'effet inverse. Selon l'invention, l' actuateur est à simple effet (150) pour effectuer le seul déverrouillage. Un moyen formant cliquet mobile (160) est assujetti au battant mobile (B1) pour sélectivement bloquer l'élément (140) dans la position de déverrouillage ou le libérer pour qu'il revienne, sans intervention de l'actuateur, dans sa position de verrouillage, selon que le battant mobile (B1) est ouvert ou que les deux battants (B1, B2) sont fermés. <IMAGE>

Description

La présente invention a trait d'une façon générale aux portails à deux battants.
Elle concerne en particulier un dispositif de verrouillage/déverrouillage d'un portail à deux battants ou analogue, ledit portail comprenant un battant semi-fixe portant une gâche et un battant mobile portant une serrure dont au moins un pêne est apte à être engagé dans la gâche, et comprenant en outre une tige essentiellement verticale montée coulissante sur le battant semi-fixe pour un ancrage dans le sol, le dispositif comprenant, sur le battant semi-fixe, un moyen d'actionnement motorisé, un élement de transmission déplaçable en translation par le moyen d'actionnement, des moyens de montage de la gâche en coulissement sur le battant semi-fixe, des moyens de couplage entre ledit élément de transmission et ladite gâche, et des moyens de couplage entre ledit élément de transmission et la tige d'ancrage, un mouvement de l'élément de transmission dans une première direction vers une position de déverrouillage provoquant par les moyens de couplage un déplacement de la tige d'ancrage vers le haut et un déplacement de la gâche latéralement pour dégager le ou les pênes, tandis qu'un mouvement de l'élément de transmission dans une direction opposée vers une position de verrouillage provoque les déplacements inverses.
Un tel dispositif est connu par EP-A-0 360 696.
Un inconvénient de ce dispositif connu réside cependant en ce que le moyen d'actionnement doit exercer un premier effort sur l'élément de transmission pour le déverrouillage, avant l'ouverture des battants, puis un second effort, dans une direction opposée, pour le verrouillage une fois que les deux battants ont été fermés.
Ceci rend le moyen d'actionnement plus compliqué et plus coûteux à concevoir. En outre, une défaillance du moyen d'actionnement pour appliquer le second effort pourra passer inaperçue aux yeux de l'utilisateur, auquel cas les deux battants seront fermés mais pourront être ouverts par quiconque par simple poussée.
En corollaire, le dispositif connu comporte des moyens d'actionnement manuel de secours qui sont malcommodes à utiliser, d'une part à cause de leur position particulière sur le bâti semi-fixe et d'autre part du fait qu'il est nécessaire, pour le verrouillage, d'exercer le second effort précité après avoir refermé les deux battants, et ceci nécéssairement du côté intérieur de l'enceinte protégée par le portail.
La présente invention vise notamment à pallier ces inconvénients de la technique antérieure.
Elle propose à cet effet un dispositif tel que défini plus haut, caractérisé en ce que le moyen d'actionnement comprend un actuateur à simple effet apte à déplacer l'élément de transmission jusque dans sa position de déverrouillage et en ce qu'il est prévu sur le battant semi-fixe un moyen formant cliquet mobile assujetti au battant mobile pour sélectivement bloquer ledit élément de transmission dans sa position de déverrouillage ou libérer ledit élément de transmission pour lui permettre de revenir, sans intervention du moyen d'actionnement, dans sa position de verrouillage, selon que le battant mobile est ouvert ou que les deux battants sont fermés.
L'invention propose également un portail équipé d'un tel dispositif.
D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation préféré de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels:

la figure 1 est une vue d'ensemble schématique en perspective d'un portail équipé d'une serrure selon la présente invention,
la figure 1a est une vue partielle en perspective de la serrure équipée d'un capot,
la figure 2 est une vue en perspective détaillée de la serrure selon la présente invention, et
les figures 3a et 3b sont des vues en élévation de côté de la serrure de la présente invention dans deux positions différentes.

En référence maintenant aux dessins, on a représenté un portail P qui comprend de façon classique en soi un battant mobile B1 et un battant semi-fixe B2. Pour le passage des véhicules automobiles, on ouvre les deux battants. Pour le passage des piétons, seul le battant B1 est ouvert.
Le portail est équipé d'une fermeture 100 qui comprend une serrure 110, par exemple une serrure de type classique comprenant un pêne 111a actionné par une poignée 111c et un pêne 111b actionné par une clé (non représentée). La serrure est montée sur le battant mobile.
Les pênes sont aptes à s'engager dans des ouvertures latérales, ou une ouverture commune, d'une gâche 120 montée en vis-à-vis sur le battant semi-fixe.
La gâche 120 est montée coulissante sur le battant B2. A cet effet, deux tiges horizontales parallèles 130a et 130b sont fixées sur le battant B2 par l'intermédiaire de deux plaques d'ossature 132a, 132b, constituées par exemple par les deux branches parallèles d'un profilé métallique en "U", les tiges s'étendant entre ces plaques.
Ces deux tiges 130a, 130b sont engagées dans des alésages horizontaux 121 ménagés dans une partie pleine 121 de support de la gâche 120.
Pour la commande de son déplacement latéral, la gâche comporte également, dans sa partie 121, une lumière oblongue traversante inclinée 122, dans laquelle est engagé dans une relation de coulissement un doigt 141.
Ce doigt 141 est porté par un élément de transmission 140 dont la région supérieure présente la forme générale d'un L renversé, et est disposé dans la région d'angle de cette partie en L.
La branche horizontale 140a de la partie en L de l'élément 140 s'étend en direction d'une partie creuse 123 de la gâche, située en vis-à-vis des pênes 111a, 111b et destinée à les recevoir lors de la fermeture de la serrure.
On observe que, dans sa région d'extrémité libre, la branche 140a traverse un passage vertical oblong 123a formé dans une paroi 123b de la gâche formant décrochement entre sa partie pleine de support 121 et sa partie creuse 123.
La branche verticale 140b du L s'étend vers le bas et comporte dans sa région d'extrémité inférieure deux alésages cylindriques taraudés 142a, 142b (figure 3b).
Au-dessous de la gâche 120 est monté un dispositif d'actionnement électromagnétique 150, constitué par exemple par un moteur à sortie linéaire de faible course du type utilisé dans les dispositifs de verrouillage des portières des véhicules automobile.
Ce dispositif comporte une tige de sortie 151 capable d'être déplacée verticalement sur une course donnée.
Cette tige 151 comporte dans la région de son extrémité supérieure libre un doigt 152 qui est engagé dans une ouverture pratiquée dans une branche latérale 140c de l'élément 140, s'étendant à partir de sa branche verticale 140b.
La branche 140c présente une face d'extrémité biseautée 143, dont le vecteur normal est orienté en biais vers le bas.
Il est prévu en outre un cliquet 160 qui consiste en un élément en forme générale de "L" monté pivotant par un axe 161 sur le battant B2. La branche horizontale 160a de l'élément 160 s'étend en direction du battant B1, à travers une ouverture pratiquée dans un élément d'ossature 132b' (faisant partie par exemple du même profilé que les éléments 132a, 132b) et est apte à être sollicitée, lorsque le battant B2 est en position fermée et que le battant B1 est dans la phase terminale de sa fermeture, par une rampe inclinée 115 prévue en vis-à-vis sur ledit battant B1. Cette sollicitation tend à faire pivoter l'élément formant cliquet 160 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre sur les figures, et ceci à l'encontre du moment de rappel exercé par un ressort spiral 162 (figure 3b) prévu pour agir entre le battant B2 et l'élément 160 pour solliciter ce dernier élastiquement en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre.
Par ailleurs, la face d'extrémité supérieure 161 de la branche verticale 160b de l'élément 160 est décalée en direction de la branche 140c de l'élément 140, de manière à ce que, lorsque cette branche occupe une position non sollicitée comme on le verra plus loin, la face inférieure de ladite branche 140c puisse s'appuyer contre cette face supérieure pour maintenir l'élément 140 dans une position haute.
Une tige verticale 170, dont l'extrémité inférieure doit être ancrée dans un trou formé dans le sol, est reliée à l'élément de transmission 140. La tige comporte à cet effet dans sa région supérieure une tête 171 munie de deux ouvertures oblongues verticales 172a, 172b. A l'aide de deux boulons 173a, 173b vissés dans les taraudages 142a, 142b de l'élément 140, on assure la fixation, de façon réglable en hauteur, de la tige 170 sur l'élément 140. Ce montage réglable permet en particulier d'adapter la position de la tige 170 à la hauteur du sol au-dessous du portail.
La tige 170 est guidée verticalement le long du battant B2 par des colliers dont un, fixé sur l'élément d'ossature en "U" du battant B2, est indiqué en 173.
Enfin le dispositif selon l'invention comprend optionnellement un ressort de traction généralement vertical 180 accroché à une extrémité sur une patte latérale 140d de l'élément 140 et à l'autre extrémité sur le bâti semi-fixe B2. Il permet de solliciter élastiquement l'élément 140 vers le bas.
De préférence, comme illustré sur la figure la, un capot 200 abrite les divers composants du dispositif.
On va maintenant expliquer le fonctionnement du dispositif d'ouverture fermeture tel qu'il a été decrit ci-dessus.
Les figures 2 et 3a illustrent le portail et la serrure en position fermée. Les pênes 111a et 111b sont engagés dans la gâche 120, tandis que la rampe 115 du battant B1 a repoussé le cliquet 160 dans une position escamotée. Dans le même temps, la tige 151 de l'actionneur électromagnétique 150 est en position basse.
Lorsqu'une tension électrique de commande est appliquée à cet actionneur, sa tige 151 se déplace vers le haut et provoque, par l'intermédiaire du doigt 152, une translation vers le haut, sur une course donnée, de l'élément de transmission 140. Il en résulte un mouvement de la gâche 120 vers la droite sur les figures, à l'aide du renvoi de mouvement effectué par le doigt 140 et la fente oblongue 122, ce qui a pour effet de dégager les pênes 111a, 111b sans qu'une manoeuvre de la poignée ou de la clé sur la serrure soit nécessaire. Il en résulte également un mouvement de la tige 170 vers le haut, ce qui dégage son extrémité inférieure du trou d'ancrage dans le sol.
Dans cette situation, les deux battants peuvent être ouverts, soit manuellement, soit à l'aide d'un dispositif motorisé approprié, en commençant par ouvrir le battant B1.
Dès que le battant B1 a quitté sa relation d'alignement avec le battant B2, le cliquet 160 est libre de pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, pour aboutir finalement à la position illustrée sur la figure 3b. On observe que, dans cette position, la surface supérieure 161 de la branche 160b s'étend partiellement au-dessous de la surface inférieure de la branche 140c de l'élément de transmission 140. On comprend que l'excitation de l'actionneur 150 peut alors être supprimée, auquel cas, sous l'action du ressort 180 ou par le simple effet de la gravité (le ressort 180 pouvant alors être omis), ladite branche 140c peut venir prendre appui sur ladite paroi supérieure 161 du cliquet pour maintenir la gâche 120 et la tige 170 dans les positions de déverrouillage ci-dessus décrites.
Lorsque le portail doit être refermé, on ferme le battant B2 légèrement en avance par rapport au battant B1 (soit manuellement, soit par le système motorisé précité).
Le battant B2 étant en position fermée, dès que le battant B1 arrive lui aussi dans sa position fermée, la rampe 115 dudit battant B1 sollicite le cliquet 160 en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Dans ce cas, la surface de soutien 161 du cliquet s'efface vers la gauche sur les figures et, l'actionneur 150 étant désexcité, l'élément de transmission peut subir une translation vers le bas, soit par le simple jeu de la gravité, soit à l'aide du ressort 180 lorsqu'il est prévu.
On notera ici que l'orientation oblique de la face d'extrémité libre 143 de ladite branche 140c, et le décrochement de ladite surface de soutien 161 du cliquet 160 par rapport à la branche 160b permettent d'assurer dans ce cas un retour immédiat des éléments dans la position de verrouillage, et en particulier sans risque de coincement contre la surface latérale de la branche 160b tournée vers la droite sur les figures.
En conséquence, la gâche 120 est ramenée dans sa position de verrouillage, recevant les pênes 111a, 111b, et la tige 170 est ramenée dans sa position basse, d'ancrage dans le sol (position de la figure 3a).
Ainsi, selon un aspect de la présente invention, c'est la simple fermeture du battant B1, alors que le battant B2 est déjà fermé, qui provoque automatiquement le verrouillage du portail, sans qu'aucune autre commande électrique ne soit nécessaire.
Selon un autre aspect de la présente invention, le portail équipé d'une telle serrure peut être manoeuvré manuellement de façon extrêmement simple pour l'utilisateur. Ce peut être le cas par exemple lorsqu'aucune source de courant n'est disponible pour l'actionneur 150, et en particulier, dans le cas d'un portail à déverrouillage et/ou ouverture télécommandé, lorsque l'utilisateur n'a pas son boîtier de télécommande sur lui.
Dans ce cas, en partant de la position verrouillée de la figure 3a, l'utilisateur actionne la poignée (et préalablement, si nécessaire, la clé) de la serrure pour effacer les deux pênes 111a, 111b. Dans ce cas, le battant B1 est libéré. Dès le début de l'ouverture de celui-ci, le cliquet n'est plus sollicité par la rampe 115, mais seulement par la face d'extrémité libre 143 de la branche 140c de l'élément 140.
En outre, dès cette ouverture, la partie creuse 123 de la gâche 120 est dégagée et l'utilisateur peut, à l'aide de son doigt, soulever l'élément 140 en agissant sur l'extrémité libre de sa branche 140a, qui fait saillie dans la cavité de ladite partie 123.
Par ce mouvement, la tige 170 est soulevée pour supprimer l'ancrage dans le sol et en outre, la gâche 120 est déplacée vers la position de la figure 3b.
Ce mouvement provoque également le déplacement ascendant de la branche 140c, jusqu'à ce qu'elle franchisse l'arête délimitant la surface de soutien 161 du cliquet 160 à droite sur les figures. Ledit cliquet est alors libre de pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que ladite surface 161a vienne à l'aplomb de la région terminale de la branche 140c. L'élément de transmission 140 est de la sorte maintenu dans sa position haute, et l'on se retrouve exactement dans la même situation de déverrouillage que lors d'un actionnement électrique à l'aide du dispositif 150.
On observera ici que la manoeuvre manuelle décrite ci-dessus est à la fois extrêmement simple pour l'utilisateur, mais en même temps extrêmement sûre car l'élément de transmission 140 n'est déplaçable par l'utilisateur que lorsque le battant B1 a commencé à être ouvert, ce qui impose que l'utilisateur possède bien la clé de la serrure.
En outre, du fait que, comme décrit plus haut, le dispositif reprend automatiquement sa position de verrouillage dès que les deux battants B1 et B2 sont effectivement refermés, aucune manoeuvre supplémentaire de l'utilisateur n'est nécessaire à l'issue de cette refermeture.
L'alimentation électrique nécessaire à l'actionneur 150 peut être assurée par toute source appropriée, et notamment une tension continue obtenue à partir de la tension secteur ou d'une batterie, voire à partir d'un capteur solaire couplé à une telle batterie.
Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins, mais l'homme de l'art saura y apporter toute variante ou modification conforme à son esprit.
Ainsi, comme on l'a indiqué, l'ensemble serrure-gâche de la présente invention peut équiper aussi bien un portail à ouverture manuelle qu'un portail à ouverture motorisée, commandé par un dispositif de télécommande approprié.
On observera pour terminer que, comme le portail décrit dans le document EP-A-0 360 696 précité, le battant mobile B1 peut être ouvert seul, de manière tout à fait conventionnelle, pour le passage des piétons.

Claims

Dispositif de verrouillage/déverrouillage d'un portail à deux battants ou analogue, ledit portail comprenant un battant semi-fixe (B2) portant une gâche (120) et un battant mobile (B1) portant une serrure (110) dont au moins un pêne (111a, 111b) est apte à être engagé dans la gâche, et comprenant en outre une tige essentiellement verticale (170) montée coulissante sur le battant semi-fixe pour un ancrage dans le sol, le dispositif comprenant, sur le battant semi-fixe, un moyen d'actionnement motorisé (150), un élément de transmission (140) déplaçable en translation par le moyen d'actionnement, des moyens (130a, 130b, 121) de montage de la gâche en coulissement sur le battant semi-fixe, des moyens de couplage (141, 122) entre ledit élément de transmission et ladite gâche, et des moyens de couplage (171) entre ledit élément de transmission et la tige d'ancrage, un mouvement de l'élément de transmission (140) dans une première direction vers une position de déverrouillage provoquant par les moyens de couplage un déplacement de la tige d'ancrage (170) vers le haut et un déplacement de la gâche (120) latéralement pour dégager le ou les pênes, tandis qu'un mouvement de l'élément de transmission dans une direction opposée vers une position de verrouillage provoque les déplacements inverses,
caractérisé en ce que le moyen d'actionnement comprend un actuateur à simple effet (150) apte à déplacer l'élément de transmission (140) jusque dans sa position de déverrouillage et en ce qu'il est prévu sur le battant semi-fixe un moyen formant cliquet mobile (160) assujetti au battant mobile (B1) pour sélectivement bloquer ledit élément de transmission dans sa position de déverrouillage ou libérer ledit élément de transmission (140) pour lui permettre de revenir, sans intervention du moyen d'actionnement, dans sa position de verrouillage, selon que le battant mobile est ouvert ou que les deux battants sont fermés.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'actuateur à simple effet est constitué par un actuateur électromagnétique (140) à course linéaire.
Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un élément d'actionnement manuel (140a) situé dans une cavité de la gâche (120) et couplé à l'élément de transmission (140).
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément d'actionnement manuel est constitué par une branche généralement horizontale (140a) de l'élément de transmission (140), dont une région d'extrémité libre fait saillie dans ladite cavité à travers une fente oblongue (123a).
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément de transmission comporte une branche essentiellement horizontale d'actionnement (140c), en ce que l'actuateur à simple effet agit verticalement vers le haut sur l'élément de transmission (140) dans la région de cette branche, et en ce que le moyen formant cliquet (160) comprend une surface de soutien (161) capable de se déplacer essentiellement horizontalement au-dessous d'une région d'extrémité libre de ladite branche d'actionnement.
Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen formant cliquet comprend un élément (160) monté pivotant sur le battant semi-fixe (B2) et comprenant une partie d'actionnement (160a) s'étendant en direction du battant mobile et apte à être sollicitée par ce dernier, lorsque les deux battants sont fermés, pour déplacer ladite surface de soutien (161) à l'écart de ladite région d'extrémité libre de ladite branche d'actionnement.
Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'une face d'extrémité libre (143) de ladite branche d'actionnement (140c) est orientée obliquement et en ce que ladite surface de soutien (161) dudit élément pivotant est décalée latéralement en direction de ladite branche d'actionnement par rapport à une branche (160b) dudit élément pivotant (160) qui définit à son extrémité ladite surface de soutien.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est prévu en outre un moyen élastique (162) apte à solliciter le moyen formant cliquet (160) dans une position de blocage de l'élément de transmission.
Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen élastique (180) apte à solliciter le moyen de transmission (140) vers sa position de verrouillage.
Portail, du type comprenant un battant semi-fixe (B2) portant une gâche (120) et un battant mobile (B1) portant une serrure (110) dont au moins un pêne (111a, 111b) est apte à être engagé dans la gâche, et comprenant en outre une tige essentiellement verticale (170) montée coulissante sur le battant semi-fixe pour un ancrage dans le sol, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage/déverrouillage selon l'une des revendications précédentes.