CH712940B1 - Méthodes et système pour déterminer certains paramètres liés à l'organe réglant d'une montre. - Google Patents

Méthodes et système pour déterminer certains paramètres liés à l'organe réglant d'une montre. Download PDF

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Käuper Peter
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Rossi Nathanaël
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Abstract

La présente invention concerne des méthodes et un système (1) équipé d'un capteur non-acoustique (3) pour déterminer le moment t MAX dans le temps où l'amplitude d'un oscillateur d'un mouvement de montre mécanique est maximale et l'amplitude maximale A MAX dudit oscillateur. Le système utilise des méthodes de traitement et d'analyse de signaux mesurés par le capteur lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur (15) effectuant un mouvement périodique. Grâce au faible coût du capteur, de préférence un capteur optique, et des autres composants, ce système est rendu avantageux par rapport aux technologies divulguées dans l'état de la technique.

Description

[0001] La présente invention concerne une méthode pour déterminer des paramètres liés à l'organe réglant d'une montre, tels qu'un moment dans le temps où l'amplitude (ou l'élongation) d'un oscillateur d'un mouvement d'une montre est maximale (tMAX) et l'amplitude de l'oscillateur. L'invention concerne également un système permettant de mettre en oeuvre la méthode selon l'invention.
Etat de la technique et problèmes à l'origine de l'invention
[0002] Dans l'horlogerie mécanique telles que les montres-bracelets, la période d'un oscillateur est utilisée pour définir une base de temps. Une indication de la précision d'une montre est la marche diurne, soit l'erreur, exprimée en secondes, prise après un intervalle de précisément 24 heures. La marche est positive pour une avance et négative pour un retard. Un élément responsable de l'erreur de la base de temps réside dans l'anisochronisme de l'oscillateur, c'est-à-dire, le fait que la période est dépendante de l'amplitude de l'oscillateur. Pour pouvoir analyser de manière compréhensive l'organe réglant d'une montre mécanique, il est donc nécessaire de déterminer l'amplitude instantanée d'un oscillateur, puis la relation entre cette amplitude et la marche.
[0003] Différents appareils et procédés conçus pour déterminer les paramètres susmentionnés sont connus dans l'état de la technique. Par exemple, le document EP 2 881 809, déposé au nom de l'entreprise Witschi Electronic AG, divulgue un procédé de mesure de la fréquence et de l'amplitude des oscillations d'un oscillateur mécanique, comportant, entre autres, l'étape de commander une caméra pour acquérir des images de l'oscillateur lorsque ce dernier se trouve aux élongations minimales et/ou maximales, et de déterminer l'amplitude à partir de ces images. Un procédé utilisant une caméra est également divulgué dans la publication de Meissner et al, „Un nouvel équipement de mesures de l'organe de réglant pour la montre mécanique“, Actes du Congrès International de Chronométrie, à Colombier le 26-27 septembre 2007.
[0004] Dans les appareils qui contiennent une caméra, la marche est généralement déterminé par la prise des images à deux moments espacés dans le temps afin de capturer deux instants et par la comparaison de la position de l'aiguille des secondes de ces deux instants (par exemple: Qualimatest, COSC, et le document brevet US 9,348,317). Les techniques par prise de vue de caméras travaillent à plusieurs dimensions (2D et plus), ce qui demande des traitements plus poussés et donc des ressources en calcul plus importantes. Les coûts pour le traitement de l'information sont donc plus élevés dans le cas des caméras. La précision de la mesure est liée à la résolution de la caméra avec l'optique. La caméra haute résolution est peu pratique en haute fréquence (i.e. à 20 kHz), à cause des besoins en ressource de calcul ou en stockage trop importants.
[0005] Sur le marché, on trouve par exemple le produit WisioScope S, conçu pour mesurer les mouvements mécaniques de manière acoustique et optique. Cet appareil est équipé d'un laser, d'un microphone et d'une caméra associée au microphone, afin de déterminer l'angle de levée. De façon similaire, le produit Vélocimètre laser SMEV est doté d'un laser et d'un microphone.
[0006] Les documents et appareils susmentionnés sont caractérisés par la présence d'équipements relativement complexes et/ou chers, tels qu'un laser ou une caméra. D'autre part, les méthodes pour déterminer l'amplitude ou d'autres paramètres prennent généralement en compte les données reçues par le microphone et nécessitent ainsi une interprétation du signal acoustique en parallèle de l'interprétation du signal du système optique. Dans l'ensemble, les prix de ces appareils sont élevés. Un inconvénient de l'utilisation du signal acoustique pour déterminer, par exemple, les amplitudes, est que ces méthodes dépendent de la présence et du type de l'échappement car c'est le bruit d'échappement qu'elles analysent. Une analyse en mode oscillation libre n'est donc pas possible en acoustique car il n'y a pas d'échappement. Compte tenu de ces inconvénients, un objectif de la présente invention réside dans la mise en oeuvre d'un appareil simple, utilisant des composants simples et peu couteux, pour effectuer les mesures de l'organe réglant d'une montre tout en s'affranchissant du type de l'échappement.
[0007] D'autres inconvénients des systèmes de mesure existants sont énumérés dans la publication susmentionnée de Meissner et al., 2007.
[0008] Le document CH691992 divulgue un procédé pour déterminer l'angle de levée, soit l'angle qu'a parcouru le balancier entre deux chocs de son échappement. Le dispositif divulgué dans ce document comprend une unité électrooptique ainsi qu'une unité électroacoustique comportant un microphone. Afin de mesurer l'angle de levée, ce procédé mesure le temps écoulé entre deux chocs produits par l'échappement du mouvement. La présente invention ne cherche pas à déterminer l'angle de levée mais de déterminer la marche et l'amplitude sur la base de mesures optiques seulement, en l'absence d'une unité électroacoustique et sans connaitre l'angle de levée et sans utilisation de ce paramètre. Ceci permettrait de déterminer l'amplitude indépendamment du type d'échappement, étant donné que le bruit mesuré comme décrit dans CH691992 est caractéristique d'un échappement du type à ancre suisse.
[0009] En résumé, la présente invention cherche à mettre en oeuvre un dispositif permettant de mesurer les paramètres principaux de l'organe réglant d'une montre soit l'amplitude et la marche, sur la base de mesures optiques uniquement, sans besoin d'informations acoustiques provenant, par exemple, de l'échappement. De préférence, la présente invention cherche à mettre en oeuvre un appareil dont les composants sont simples, sans besoin de caméra ni de laser, utilisant par exemple un simple capteur optique de proximité.
[0010] La présente invention cherche à mettre en oeuvre une méthode pour mesurer un moment dans le temps où l'amplitude ou l'élongation d'un oscillateur d'un mouvement d'une montre est maximale (tMAX). La mesure de tmax permet de déterminer l'amplitude de l'oscillateur.
[0011] La demande de brevet suisse CH 706 642 A1 concerne un instrument optoélectronique de caractérisation en temps réel du mouvement des éléments mobile d'un calibre de montre mécanique. L'appareil divulgué dans ce brevet comporte un réseau de capteurs optiques et au moins une lentille. La caméra permet d'acquérir des images. Dans l'ensemble, l'appareil est complexe. Au vu de ce document, il est un objectif de la présente invention de mettre en oeuvre un appareil d'une construction plus simple et moins coûteuse.
Résumé de l'Invention
[0012] Dans un aspect, l'invention concerne une méthode pour déterminer un moment dans le temps où l'amplitude (l'élongation) d'un oscillateur d'un mouvement d'une montre est maximale (tMAX), la méthode comprenant les étapes de: mettre à disposition un capteur non-acoustique agencé à pouvoir distinguer des perturbations d'un signal capté lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur lors de l'oscillation de ce dernier; obtenir des signaux successifs lors de ladite oscillation; traiter numériquement le signal capté, de sorte à obtenir des signaux successifs distincts ayant une amplitude distinctement inférieure ou supérieur au signal obtenu en dehors desdits passages; extraire une séquence de signaux obtenus pendant une durée égale à ou plus longue que la période dudit oscillateur; utiliser le moyen de la corrélation de signaux pour déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence; déterminer tMAXcomme le moment dans le temps correspondant audit au moins un centre de symétrie.
[0013] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'amplitude de l'oscillateur est déterminée sur la base de t(max), par exemple en l'utilisant pour déterminer le moment dans le temps lorsque l'amplitude est zéro (t0). Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne une méthode pour déterminer l'amplitude en utilisant t(max) sans déterminer t0.
[0014] Dans un aspect, l'invention concerne un système pour mettre en oeuvre la méthode selon l'invention, ledit système comportant: un appareil comportant: un capteur non-acoustique agencé à pouvoir distinguer des perturbations d'un signal capté lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs d'un oscillateur d'une montre lors de l'oscillation de l'oscillateur; un support agencé pour poser temporairement la montre ou un mouvement de ladite montre relativement audit capteur afin de permettre la détection desdites perturbations; un microcontrôleur agencé à pouvoir recevoir le signal dudit capteur, ledit microcontrôleur comportant ou étant associé à une base de temps; une unité de traitement de données comportant au moins un code informatique configuré à pouvoir mettre en oeuvre la méthode de l'invention.
[0015] Le système selon l'invention fonctionne grâce à un capteur non-acoustique. Le capteur est de préférence un capteur unidimensionnel. Le capteur fournit de préférence un seul signal et/ou une valeur dans un moment dans le temps. Ce capteur permet et/ou est de préférence limité à effectuer des mesures unidimensionnelles. De préférence, ce capteur n'est pas une caméra et non pas un réseau de capteurs.
[0016] Dans un mode de réalisation, le capteur peut être choisi parmi un capteur optique, un capteur capacitif, et un capteur électromagnétique, de préférence un capteur optique choisi parmi les capteurs disposés à capter une lumière reflétée ou interrompue par un élément distinctif du mouvement.
[0017] Le capteur du système est agencé à pouvoir détecter des perturbations lors du passage d'un élément distinctif d'un objet effectuant un mouvement périodique, telle qu'une aiguille, l'oscillateur ou encore l'échappement ou une partie de l'échappement de ladite pièce d'horlogerie. Sur la base du traitement et de l'analyse de signaux et en utilisant des algorithmes appropriés, l'appareil divulgué dans le présent descriptif permet de déterminer plusieurs paramètres clés du mouvement d'une pièce d'horlogerie. Le capteur est de préférence un capteur ayant un coût comparativement faible, ce qui rend le système selon l'invention particulièrement avantageux et compétitif.
[0018] Les aspects de l'invention et des modes de réalisation préférés sont définis dans les revendications annexées et dans la description ci-après.
Description des dessins
[0019] D'autres aspects, caractéristiques, propriétés et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation préférés qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels: La figure 1montre schématiquement un mode de réalisation du système de l'invention. La figure 2illustre le traitement et l'analyse de signaux conformément à une méthode pour déterminer la marche d'une montre (non revendiquée). La figure 3illustre des signaux détectés par le capteur et traités afin de déterminer tMAXde l'oscillateur en cours d'oscillation conformément à un mode de réalisation de l'invention (partie A) et le mouvement sinusoïdal de l'oscillateur (partie B). Les figures 4 A à 4Billustrent la détermination de tMAXselon un mode de réalisation de l'invention, par la définition d'un centre de symétrie supposé (A, B) et par l'amélioration du centre de symétrie supposé en utilisant la corrélation (C, D).
Description détaillée des modes de réalisations préférés
[0020] La présente invention concerne un système et des méthodes pour déterminer un ou plusieurs paramètres d'une pièce d'horlogerie, tel que le moment dans le temps (tMAx) où l'amplitude d'un oscillateur d'un mouvement de la pièce d'horlogerie est maximale, et ainsi calculer l'amplitude et au besoin la marche. Dans un mode de réalisation préféré, la pièce d'horlogerie est munie d'un mouvement mécanique. De préférence, la pièce d'horlogerie est une montrebracelet à mouvement mécanique.
[0021] LaFigure 1montre schématiquement un mode de réalisation du système 1 selon l'invention. Le système comporte au moins un appareil 2 et au moins un code informatique 7 pour déterminer les caractéristiques susmentionnées en utilisant, par exemple, des algorithmes comme il sera décrit plus en détail ci-après. De préférence, l'appareil 2 comporte un support 4 agencé pour poser temporairement une montre ou un mouvement horloger 10. Le support 4 permet de préférence de positionner la montre/le mouvement relatif à un capteur 3 afin de permettre la mesure de signaux comme décrit ci-après. Par exemple, le support peut comporter un étau et/ou des vis, out tout autre assemblage pour attacher et/ou immobiliser la montre et/ou le mouvement au moins temporairement, pendant le temps que prend la mise en oeuvre une ou l'ensemble des méthodes selon l'invention.
[0022] Dans un mode de réalisation, l'appareil 2 comporte un microcontrôleur 5 agencé à pouvoir recevoir des signaux dudit capteur 3. Le microcontrôleur comporte ou est associé à une base de temps 8. La base de temps est de préférence plus précise que la pièce d'horlogerie dont la marche est à déterminer. Dans un mode de réalisation préféré, la base de temps 8 a elle-même une marche inférieure ou égale (≤) à 1 seconde par jour, de préférence ≤ 0.7 seconde par jour, encore de préférence ≤ 0.5 seconde par jour, par exemple ≤ 0.1 seconde par jour.
[0023] Le code informatique 7 peut être réalisé sous forme d'un logiciel, par exemple. Pour pouvoir fonctionner, le système selon l'invention a de préférence recours à une unité de traitement de données 6, susceptible de pourvoir exécuter le code informatique 7. Le code informatique 7 est de préférence configuré à être opéré sur l'unité de traitement de données 6, le code étant configuré de façon à mettre en oeuvre au moins l'une et de préférence toutes les méthodes selon l'invention. L'unité de traitement de données 6 peut être intégrée dans l'appareil 2. Alternativement, l'appareil 2 comporte une interface 9 permettant à l'appareil d'être connecté à une unité de traitement de données 6 séparée.
[0024] L'unité de traitement de données comporte typiquement un processeur, une ou plusieurs mémoires permettant de stocker des données au moins temporairement, tels qu'une mémoire RAM, une carte mère, des supports, un système d'exploitation, par exemple.
[0025] De préférence, l'unité 6 comporte un affichage 11, par exemple un écran, permettant d'afficher les résultats des méthodes de l'invention.
[0026] Il ressort de ce qui précède, que l'unité de traitement de données 6 peut faire partie ou non du système 1 selon l'invention. Dans un mode de réalisation, l'unité de traitement de données est intégrée dans le système selon l'invention, par exemple elle se trouve à l'intérieur de l'appareil 2. Par exemple, l'unité 6 est intégrée dans le microcontrôleur 5.
[0027] Dans un mode de réalisation préféré, l'unité de traitement de données 6 ne fait pas partie du système 1, mais est de préférence requise pour l'opération du système. L'unité 6 peut être un ordinateur, un ordinateur desktop, laptop, un ordinateur portable, un smartphone, un smartwatch et/ou une tablette, par exemple. L'unité 6 est de préférence connectée avec fil ou sans fil à l'appareil 2 ou susceptible d'être connectée à ce dernier. Dans un mode de réalisation, l'appareil 2 comporte une interface 9, susceptible d'établir une connexion avec l'unité 6, par exemple, via une interface 9' de cette dernière. La connexion peut être câblée ou sans fil, par exemple.
[0028] Le fait de faire utilisation d'une unité 6 externe permet de rendre le système 2 particulièrement économe, faisant avantageusement utilisation d'un ordinateur qu'un utilisateur du système possède déjà, les ordinateurs étant omniprésents et faisant notamment partie de la vie professionnelle d'un horloger, par exemple. Dans un mode de réalisation, l'invention permet ainsi de présenter un système comportant un appareil 2 consistant essentiellement d'une unité de mesure et/ou de gestion et/ou transmission de signaux, et du code informatique 7 fourni, par exemple en tant que logiciel.
[0029] Dans le mode de réalisation montré à la figure 1, l'appareil 2 comporte un émetteur 12, par exemple un émetteur de lumière visible ou non-visible comme les lumières ultraviolette ou infrarouge, tel qu'une lampe LED. Dans ce mode de réalisation le capteur 3 est un capteur susceptible de détecter la lumière reflétée par la montre ou son mouvement 10, par exemple par l'oscillateur 15 du mouvement 10. Il convient de souligner à ce stade que le mouvement 10 est montré à titre purement illustratif à la figure 1, car l'appareil divulgué dans le présent descriptif est susceptible de déterminer la marche d'une montre sur la base de perturbations détectées par un capteur lors du passage d'une aiguille d'une montre.
[0030] Dans le mode de réalisation montrée, l'émetteur 12 et/ou le capteur 3 sont connectés à l'appareil 2, de préférence moyennant une structure 13 de support. Dans un mode de réalisation, la position et/ou l'orientation du capteur 3 peut être réglée, afin d'optimiser la capture de signaux provenant de la montre et/ou du mouvement 10.
[0031] D'autre part, comme mentionné ci-dessus, le capteur 3 peut être tout capteur agencé à pouvoir distinguer des perturbations lors du passage d'un élément distinctif d'un objet de ladite pièce d'horlogerie, par exemple du mouvement d'une montre, ledit objet effectuant un mouvement périodique et étant choisi parmi l'aiguille, l'oscillateur d'une montre, et l'échappement d'une pièce d'horlogerie. A part un capteur optique, le capteur 3 peut être un capteur capacitif ou un capteur électromagnétique, par exemple. Dans un mode de réalisation préféré, le capteur 3 est un capteur de proximité. Le capteur 3 est de préférence un capteur unidimensionnel, permettant de produire une valeur sur un signal temporel. De préférence, le système selon l'invention n'utilise qu'un tel capteur, de préférence un seul capteur dans l'ensemble.
[0032] A titre d'illustration, l'oscillateur 15 du mouvement 10 montré dans la figure 1 comporte un balancier-spiral dont le balancier comporte trois bras, 16, 16' et 16".
[0033] L'élément distinctif de l'objet effectuant un mouvement périodique est de préférence une partie de l'objet permettant de détecter une perturbation de signal distinctive. Par exemple, ledit élément distinctif est un élément qui, lors de son passage à travers le champ de mesure du capteur, engendre une perturbation de signal qui permet, par le biais de traitement de signaux, d'obtenir un signal distinct ayant une amplitude distinctement inférieure ou supérieur au signal obtenu en dehors dudit passage. En général, ledit élément distinctif est au moins une partie engendrant une interruption ou perturbation d'un signal, par exemple d'un signal optique, suite à un changement de géométrie, de dimension, de type de surface ou de couleur de la matière sous le champ de mesure du capteur. Des exemples d'éléments distinctifs sont l'aiguille de seconde d'une montre, un bras d'un balancier-spiral, l'échappement, ou une partie d'un de ces derniers. Dans un mode de réalisation, ledit élément distinctif est l'objet effectuant un mouvement périodique.
[0034] Dans un mode de réalisation, le système 1 est un système permettant de mettre en oeuvre la méthode selon l'invention. Au lieu du système 1 tel que montré à la figure 1, l'invention englobe tout autre système permettant de mettre en oeuvre la méthode selon l'invention. D'autre part, l'invention permet également la mise en oeuvre de la méthode selon l'invention avec d'autres appareils ou systèmes.
[0035] Dans plusieurs modes de réalisation, la méthode selon l'invention utilise le traitement de signaux acquis par le capteur, l'analyse, la gestion et/ou la manipulation de ces signaux et de préférence un ou plusieurs algorithmes et/ou fonctions pour déterminer un ou plusieurs paramètres de la pièce d'horlogerie.
[0036] Les méthodes de traitement de signal sont en principe connues et la présente invention n'est pas limitée à un type de traitement particulier. A titre d'exemple, mention est faite des traitements entraînant une augmentation („enhancement“) des différences/contrastes dans le signal, un filtrage fréquentiel et/ou temporel afin d'enlever le bruit non désiré.
[0037] Dans quelques modes de réalisation, l'invention concerne l'utilisation de techniques de corrélation croisée et/ou autocorrélation afin de déterminer un paramètre et/ou pour améliorer la précision de la valeur d'un paramètre. De préférence, l'utilisation utilise la corrélation (croisée) en une dimension, soit sur un signal temporel. Le terme corrélation, dans le présent descriptif, se réfère de préférence à la corrélation mathématique. A la connaissance des inventeurs, l'état de la technique ne divulgue pas l'utilisation des techniques de ce type de corrélation pour la détermination des paramètres dans l'horlogerie mécanique.
[0038] Le système selon l'invention et/ou le logiciel 7 est configuré pour utiliser la corrélation de signaux, par exemple l'autocorrélation, pour déterminer un paramètre ou pour améliorer la précision d'un paramètre choisi parmi: la marche, l'amplitude de l'oscillateur, et le moment dans le temps où l'amplitude d'un oscillateur est maximale(tMAX)..
[0039] Dans plusieurs modes de réalisations de la méthode selon l'invention, la corrélation entre un signal généré et un signal réel distinct est utilisée. Par exemple, pour déterminer un écart de temps, la corrélation peut être utilisée. Pour déterminer le moment tMAXde l'oscillateur, une corrélation peut être utilisée pour assister à l'indentification de centres de symétrie dans le signal.
[0040] Le présent descriptif divulgue une méthode pour déterminer la marche d'une pièce d'horlogerie. La marche est généralement l'erreur de précision de la montre, exprimée en secondes, ramenée à un intervalle de précisément 24 heures. La valeur de la marche est généralement négative si la montre a du retard et positive si la montre avance. La norme internationale ISO 3159:2009(F), incorporée par référence dans le présent descriptif, définit le terme „chronomètre“ et permet au lecteur de savoir plus au sujet de la marche diurne en particulier.
[0041] Le système selon l'invention est de préférence configuré pour déterminer ladite marche. Dans un mode de réalisation, la marche est la marche diurne. Le système permet de déterminer la marche sur la base de mesures effectuées pendant moins de 24 heures, plus de 24 heures ou exactement 24 heures. A titre d'exemple, comme apparaîtra à la lecture de la description ci-après, l'invention permet de déterminer la marche sur la base de mesures effectuées pendant une minute ou plus, par exemple dans le cas où l'objet en mouvement est l'aiguille des secondes d'une montre.
[0042] La méthode pour déterminer la marche d'une montre comporte de préférence la mise à disposition d'un capteur agencé à pouvoir distinguer des perturbations lors du passage d'un élément distinctif d'un objet d'une montre, par exemple l'aiguille d'une montre, l'oscillateur d'une montre, ou une partie d'un des deux objets précités. Il est aussi possible d'utiliser le mouvement périodique d'un élément de l'échappement pour déterminer la marche, ou tout autre élément d'un mouvement de pièce d'horlogerie effectuant un mouvement périodique.
[0043] La méthode selon l'invention comporte de préférence l'acquisition de signaux par ledit capteur. Le capteur peut de préférence être choisi parmi les capteurs unidimensionnels susmentionnés. De préférence, la méthode pour déterminer la marche comporte l'étape de capter un premier signal réel par ledit capteur 3 lors du passage dudit élément distinctif et/ou lors du passage dudit objet.
[0044] La figure 2 montre un signal réel 21 détecté par le capteur. Il peut s'agir du signal tel que détecté, mais de préférence il s'agit d'un signal traité.
[0045] La méthode comporte de préférence l'étape de la création, sur la base d'un signal réel mesuré 21, un signal théorique 21' à un moment défini ultérieur 27, ledit signal théorique 21' définissant sensiblement un signal qui s'était produit, ou qui se produirait ultérieurement, si la marche de la montre était nulle.
[0046] A la figure 2, le numéro de référence 26 indique le moment dans le temps du signal 21. Dans ce cas, le maximum du pic du signal 21 est choisi pour déterminer le moment particulier dans le temps du signal 21. Par analogie, les moments 27 et 28 indiquent les moments des pics des signaux 21' et 22, respectivement.
[0047] De préférence, la méthode pour déterminer la marche comporte l'étape de mesurer au moins un deuxième signal réel 22 par ledit capteur lors du passage ultérieur dudit élément distinctif. Ledit deuxième signal réel 22 peut être un signal tel que détecté, mais de préférence il s'agit s'un signal traité.
[0048] Dans le mode de réalisation montré à la figure 2, le deuxième signal 22 est associé au moment 28 dans le temps. Le temps 27 du signal théorique 21' correspond au temps où le deuxième signal 22 serait attendu si la marche de la montre était nulle.
[0049] De préférence, la méthode pour déterminer la marche comporte l'étape de déterminer l'écart en temps entre ledit deuxième signal réel 22 et ledit signal théorique 21'. A la figure 2, cet écart correspond à la durée 25, soit la durée 23 moins la durée 24. Comme l'homme du métier comprendra, dans le cas de la figure 2, la montre dont ont été acquis les signaux réels 21 et 22 a du retard, car le deuxième signal 22 est apparu après le signal théorique 21', soit plus tard qu'attendu.
[0050] De préférence, la méthode pour déterminer la marche comporte l'étape de déterminer la marche en ramenant ledit écart à un intervalle de 24 heures. Dans cette étape, il s'agit de préférence de transposer l'écart 25 à une durée de 24 heures. Si, par exemple, la durée 23 est exactement 24 heures, l'écart 25 correspond à la marche. Pour faire un autre exemple, si la durée 23 était une minute (60 secondes), l'écart 25 (en secondes) devrait être multiplié par 1'440 (60x24) pour déterminer la marche.
[0051] Dans un mode de réalisation, ledit moment défini ultérieur 27 est le moment, à compter à partir du moment 26 dudit premier signal réel 21, se trouvant à une période TTHEthéorique ou idéale dudit objet en mouvement ou environ à un multiple de cette période idéale TTHE. Si à chaque répétition l'objet accomplissait son mouvement exactement à l'issue d'une période idéale TTHE, la marche de la montre serait nulle. Dans le mode de réalisation montré à la figure 2, la durée 23 entre les moments 26 et 27 peut être une période TTHE, un multiple de cette dernière ou peut être choisi arbitrairement. Dans ce dernier cas, le moment défini ultérieur 27 ne correspond pas nécessairement à une période ou un multiple de la période. La marche peut être déterminée si la durée 23 est connue (définit par le système) et les durées 24 et 25 (fig. 2) sont déterminées lors de la mise en oeuvre de la méthode, même si la durée 23 n'est pas une période ou un multiple de cette dernière. Pour améliorer la précision et/ou diminuer le temps de calcul, le moment 27 est de préférence choisi en proximité du signal attendu, ce qui est le cas si l'on choisit une période ou un multiple de cette dernière (à partir du moment 26) pour choisir le moment 27 du signal théorique 21'. D'autre part, plus le premier signal réel 21 et le deuxième signal 22 sont éloignés, plus la détermination de la marche sera précise.
[0052] Dans un mode de réalisation, ladite étape de déterminer ledit écart en temps comprend: effectuer une corrélation entre ledit deuxième signal réel 22 et ledit signal théorique 21'; et, définir ledit écart 25 comme le temps de déplacement entre lesdits deux signaux où la corrélation entre lesdits deux signaux est maximale. De préférence, la corrélation est une corrélation croisée et/ou une corrélation en une dimension, sur un signal temporel. De préférence, une corrélation est effectuée entre le signal théorique 21' et le deuxième signal réel 22 a des moments différents. En d'autres termes, la similarité entre un signal théorique et le deuxième signal réel est déterminée en fonction du temps séparant les signaux. Le temps de déphasage ou d'écart permettant d'avoir une corrélation maximale entre le signal théorique et ledit deuxième signal réel est de préférence choisi comme ledit écart entre les deux signaux.
[0053] Au lieu d'effectuer la corrélation entre ledit deuxième signal réel 22 et ledit signal théorique 21', cette dernière peut également être faite avec le premier signal réel 21, et l'écart peut ensuite être déterminé avec la référence au deuxième signal réel 22. En d'autres termes, les termes „premier“ et „deuxième“ n'indiquent pas nécessairement l'ordre dans le temps de la succession des signaux. Selon l'invention, l'on utilise de préférence au moins deux signaux réels et un au moins un signal théorique, et l'ordre et/ou la succession des signaux peut de préférence être choisi de façon à rendre la méthode plus efficace, mais ne constitue de préférence pas un élément limitatif du concept de l'invention.
[0054] Dans un mode de réalisation, ladite étape de déterminer ledit écart en temps comprend: déplacer dans le temps au moins un des deux signaux choisis parmi ledit signal réel ultérieur 22, ledit signal théorique 21', et les deux, l'un par rapport à l'autre de façon à rapprocher lesdits signaux; définir ledit écart comme le temps de déplacement entre lesdits deux signaux où la corrélation entre lesdits deux signaux est maximale.
[0055] Ladite corrélation comprend de préférence une comparaison par corrélation de deux signaux dans une dimension (1D), par exemple, l'intensité lumineuse détectée en fonction du temps.
[0056] Dans un mode de réalisation, la marche M (en secondes) est déterminée sur la base de la formule (I): M = (tTHE- tMES) * (86'400 / tTHE) (I) tMESest le temps en secondes entre le premier signal réel et le deuxième signal réel, tTHEest le temps en secondes entre le premier signal réel et le signal théorique, et, (tTHE- tMES) étant ledit écart.
[0057] Le chiffre 86'400 correspond au nombre de secondes par jour (60x60x24). Dans l'exemple montré à la figure 2, tMES, tTHE, et (tTHE- tMES), correspondent aux numéros de référence 24, 23 et 25, respectivement.
[0058] Dans un mode de réalisation de la méthode pour déterminer la marche, l'objet effectuant un mouvement périodique est une aiguille d'une montre ou l'oscillateur d'une pièce d'horlogerie mécanique. Le système divulgué permet donc de déterminer la marche en captant des signaux provenant d'un des deux objets précités. Dans un mode de réalisation, l'objet est l'aiguille des secondes et/ou l'aiguille des minutes, de préférence l'aiguille des secondes.
[0059] Dans un mode de réalisation, ledit objet est l'aiguille des secondes et la marche M (secondes par jour) et déterminée sur la base de la formule (Ia): M = ((k * 60) - tMES) * (86'400 : (k * 60) (Ia) dans laquelle k représente le nombre de minutes entre le premier signal réel et ledit signal théorique, et, tMESet est le temps (en secondes) entre le premier signal réel et le deuxième signal réel.
[0060] La formule (Ia) est un cas particulier de la formule (1), dans lequel tTHE= k*60 secondes. De préférence, k est un nombre entier naturel.
[0061] Il est possible d'utiliser la marche M pour déterminer la fréquence et la période d'un système effectuant un mouvement périodique, par exemple de l'oscillateur d'une pièce d'horlogerie mécanique. La formule (I) peut également être écrite de la façon suivante (Ib): M = (TTHE- TMES) * (86'400 / TTHE) (Ib) dans laquelle TTHEet TMESsont la période théorique et la période mesuré (effective ou réelle) d'une oscillation. Si les durées tTHEet tMESsont déterminées, par exemple selon la méthode selon l'invention, on peut déduire TMESet ainsi la fréquence (fMES= 1/TMES) de l'oscillateur, TTHEétant connu.
[0062] Comme l'homme du métier comprendra, le système et la méthode divulgués permettent de déterminer la marche instantanée (MINST) et/ou la marche diurne (MDI). La marche peut ainsi être déterminée, au choix de l'utilisateur, dans un intervalle d'observation inférieure à 24 heures (MINST), par exemple dans quelques secondes lorsque l'objet sous observation est l'oscillateur et dans quelques minutes lorsque l'objet sous observation est l'aiguille de secondes.
[0063] Il peut être noté que, lorsque l'objet effectuant un mouvement périodique est une aiguille de la montre, le système et la méthode permettent de déterminer la marche d'une montre nonmécanique, par exemple d'une montre électrique.
[0064] Dans un mode de réalisation de la méthode pour déterminer la marche, l'objet effectuant un mouvement périodique est l'oscillateur, et la marche est déterminée à l'aide de signaux résultant du mouvement de l'oscillateur, par exemple, d'un oscillateur balancier-spiral 15 (fig. 1). Dans ce cas, l'élément distinctif peut être un bras 16-16" ou une masselotte du balancier. Dans ce cas également, la méthode permet de déterminer la fréquence de l'oscillateur.
[0065] L'invention concerne une méthode pour déterminer tMAXd'un oscillateur, par exemple d'un balancier-spiral, soit un moment dans le temps où l'amplitude d'un oscillateur d'un mouvement de montre est maximale. Le moment tMAXcorrespond également au moment où l'oscillateur rebrousse chemin et/ou change de direction.
[0066] La méthode pour déterminer tMAXcomprend de préférence la mise à disposition d'un capteur non-acoustique 3 agencé à pouvoir distinguer des perturbations lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur lors de l'oscillation de ce dernier. Par exemple, les deux éléments distinctifs sont deux bras différents du balancier spiral, ou encore deux masselottes différentes, ou des parties de ces derniers.
[0067] La méthode comprend de préférence une étape d'acquisition de signaux pendant que l'oscillateur est en oscillation, de préférence la mesure de signaux successifs.
[0068] La méthode comprend de préférence le traitement numérique des signaux captés, de sorte à obtenir des signaux successifs distincts ayant une amplitude distinctement inférieure ou supérieur au signal obtenu en dehors desdits passages. Des méthodes exemplaires de traitement de signaux ont été citées ci-dessus. Dans un mode de réalisation préféré, les signaux captés sont traités de façon à obtenir des signaux distincts ayant chacun un point d'amplitude maximale, soit un „pic“ proprement dit, comme illustré à la figure 3. Afin d'éviter toute mécompréhension, il est clarifié que le moment dans le temps où l'amplitude d'un signal est maximale, utilisé pour déterminer le moment du signal concerné, ne doit pas être confondu avec l'amplitude de l'oscillateur que cherche à déterminer la méthode selon un aspect de l'invention, discuté plus en détail plus loin ci-après.
[0069] La méthode pour déterminer tMAXcomprend de préférence l'étape d'extraire une séquence de signaux obtenus pendant une durée égale à ou plus longue que ladite période, de préférence égale ou supérieure à une période et demie, par exemple pendant deux périodes.
[0070] Afin de pouvoir extraire une séquence acquise pendant une durée exprimée par rapport à la période de l'oscillation, il peut être nécessaire de connaître la fréquence FMESet/ou la période TMESde l'oscillation. Au lieu de FMES, il est également possible de mettre en oeuvre la méthode pour déterminer tMAXen utilisant la fréquence théorique de l'oscillateur.
[0071] Selon un mode de réalisation, la méthode pour déterminer tMAX, comporte de déterminer la fréquence et/ou la période effective dudit oscillateur, de préférence en utilisant la marche déterminée comme décrit ci-dessus.
[0072] La marche peut être déterminée comme décrit ci-dessus en utilisant la marche instantanée, (par exemple, la formule (Ib) ci-dessus). De préférence, la marche est déterminée en se basant sur les perturbations créées par des éléments distinctifs de l'oscillateur. La méthode pour déterminer tMAXpeut comprendre l'étape de déterminer la fréquence, ou la valeur de la fréquence peut être prise de mesures postérieures, par exemple dans le cadre de la détermination de la marche de la même montre. Comme indiqué il serait également possible, mais moins avantageux, de se référer à la fréquence théorique. De préférence, la méthode pour déterminer tMAXcomprend la détermination de la fréquence de l'oscillateur.
[0073] La méthode pour déterminer tMAXcomprend de préférence une étape de déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence. Les symétries dans ladite séquence peuvent être déterminées par des techniques d'analyse, de traitement et/ou de manipulation de signaux.
[0074] Une fois que les centres de symétries dans les signaux distincts ont été déterminés, la méthode selon l'invention détermine de préférence tMAXcomme le moment dans le temps correspondant audit au moins un centre de symétrie.
[0075] La méthode pour déterminer tMAXest illustrée à la figure 3 A. Pour illustrer le mouvement oscillatoire, la figure 3 B montre une fonction sinusoïdale 50. Suite à l'acquisition de signaux successifs et du traitement de ces derniers, l'on obtient par exemple une succession 30 de signaux distinctifs 31 à 38 comportant des pics (figure 3 A). Les pics des signaux 31-38 sont la conséquence du passage de deux éléments distinctifs de l'oscillateur lors de l'oscillation de ce dernier, par exemple lors du passage de deux bras 16, 16' (fig. 1) d'un balancier-spiral, ledit passage ayant été détecté par le capteur 3. Dans l'exemple montré à la figure 3 A, le troisième bras 16" ne passe pas par le champ de détection du capteur 3, et ce bras 16" n'engendre pas une perturbation du signal capté.
[0076] Ayant connaissance de la fréquence, par exemple après l'avoir déterminé comme décrit ci-dessus, un extrait 40 de signaux distincts peut être choisi arbitrairement pour la suite de la méthode. L'extrait contient une séquence de signaux distincts successifs obtenus pendant une durée égale à ou plus longue de ladite période. L'endroit de l'extrait dans le signal étant arbitraire, la durée couverte par l'extrait est choisie délibérément. A la figure 3, la durée 42 correspond à une période de l'oscillation et l'extrait 40 couvre une durée 41 d'une période et demie. Il peut être préférable d'extraire une durée plus longue, par exemple entre 1.5 et 2 périodes, afin d'être sûr qu'au moins deux points de symétrie se trouvent dans l'extrait. Dans un mode de réalisation, l'extrait 40 est choisi de façon à contenir deux points tMAXau moins. Dans un mode de réalisation, l'extrait comprend 1 à 2 périodes, de préférence 1.1 à 1.9 périodes, encore de préférence 1.2 à 1.8 périodes.
[0077] Suite à l'analyse des signaux distincts 32-37 de l'extrait 40, des centres de symétries 45 et 44' sont identifiés. Le fait que ces deux centres sont espacés d'une demi-période 43 indique que les centres de symétries ont été correctement identifiés. L'un des deux centres de symétries 45, 44' est considéré un moment tMAXet l'autre est également un tMAX, soit un moment où l'amplitude a une valeur négative maximale. Dans le cas de la figure 3, les points 44, 44' sont des moments tMAX. Le point 45 est également considéré comme un moment tMAXpour le présent descriptif, même s'il se distingue des moments 44 et 44' en ce que l'on pourrait également considérer comme un moment tMIN. Les points 44, 44' et 45 définissent des centres de symétrie.
[0078] A partir des points tMAX(et/ou tMIN) il est également possible de trouver le point t0, soit le point d'élongation nulle (position de repos). Ce point t0est le point 46 qui se trouve exactement au milieu entre les deux centres de symétrie 44 et 45, ou 45 et 44'. Comme cela sera décrit plus loin ci-dessous, selon l'approche mathématique choisie pour déterminer l'amplitude de l'oscillateur, il est possible d'utiliser tMAXet/ou t0. Il est également divulgué ci-après une méthode pour déterminer l'amplitude sans connaître ni tMAX, ni t0.
[0079] Dans un mode de réalisation, l'étape de déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence comporte les étapes de déterminer une pluralité de centres de symétrie supposés entre des paires de signaux distincts de ladite séquence de signaux; déterminer une mesure de symétrie pour chacun des centres de symétrie supposés; et, déterminer tMAXcomme le centre de symétrie pour lequel ladite mesure de symétrie indique la symétrie la plus probable.
[0080] Avec référence à la figure 3, la méthode comprend de préférence l'étape de créer ou assumer des centres de symétries entre des paires de pics, par exemple entre les pics des signaux 32 et 33, 33 et 34, 34 et 35, etc, et, partant du principe qu'il pourrait s'agir d'un vrai centre de symétrie, déterminer une mesure de symétrie pour chaque centre de symétrie supposé. De préférence, tous les pics de l'extrait sont combinés en paires et un centre de symétrie supposé est déterminé pour chaque paire de pics de l'extrait. Dans un extrait contenant n pics, il en résulte généralement une combinatoire de deux centres de symétrie supposés. Pour chaque centre de symétrie, une mesure de symétrie est déterminée, et le centre dont la mesure indique la symétrie la plus probable est considérée comme le vrai centre de symétrie soit un moment tMAX.
[0081] La figure 4 A montre une possibilité pour déterminer un centre de symétrie supposé 56 entre deux signaux distincts 33, 34 de l'extrait 40. A titre d'illustration, aux figures 4A-4D, les deux pics proviennent du passage de deux éléments distincts de l'oscillateur, raison pour laquelle il n'existe pas de tMAXentre les deux pics des signaux 33 et 34, soit le centre de symétrie supposé 56 n'est pas un vrai centre de symétrie. A la figure 4 A, le centre de symétrie supposé 56 est positionné au milieu entre les points 53, 54 sur l'axe du temps, ces demies indiquant les moments où les signaux 33 et 34, respectivement, ont leur maximum.
[0082] Dans un mode de réalisation, l'étape de déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence comporte les étapes: déterminer un centre de symétrie supposé entre deux signaux distincts de ladite séquence 40 de signaux, c'est-à-dire un premier signal distinct 33 et un deuxième signal distinct 34; générer un signal théorique 33' en inversant l'un des deux signaux distincts et en le reproduisant et/ou reflétant de l'autre côté du centre de symétrie supposé 56; et; déterminer une mesure de symétrie en fonction d'une similarité entre ledit signal théorique et l'autre desdits deux signaux distincts.
[0083] La figure 4 B montre les deux signaux traités 33 et 34, ainsi que le signal théorique 33', qui est le reflet du signal 33, la ligne 56 indiquant le centre de symétrie supposé servant comme axe de symétrie. L'étape de déterminer une mesure de symétrie comporte de préférence la comparaison du signal distinct 34 avec le signal théorique 33' et de calculer une valeur de symétrie qui exprime le dégrée de la similarité entre les deux signaux. Cette mesure de symétrie peut tenir compte de plusieurs facteurs, par exemple du point dans le temps de l'amplitude maximale des deux signaux, la surface de l'aire sous la courbe, les inclinaisons d'une part et d'autre des maximas des deux signaux, par exemple. Dans le cas montré à la figure 4 B, cette mesure de symétrie donne un résultat qui indique que la symétrie au point 56 est comparativement peu probable, car dans ce cas, le centre de symétrie supposé 56 n'est pas un vrai centre de symétrie et/ou pas un point tMAX. La même méthode, appliquée aux signaux 33 et 36 de la figure 3, donne une mesure de symétrie dont la valeur indique une symétrie au point 45 comparativement plus probable.
[0084] De préférence, la méthode utilise le moyen de la corrélation pour déterminer tMAX, de préférence pour déterminer et/ou améliorer ladite mesure de symétrie. De préférence, la corrélation est une corrélation croisée et/ou une corrélation en une dimension, sur un signal temporel. Dans un mode de réalisation, l'étape de déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite comprend l'étape d'effectuer une corrélation entre ledit signal théorique 33' et l'autre desdits deux signaux distincts 34; et déterminer ou, le cas échéant, modifier la position d'un centre de symétrie supposé de façon que ladite corrélation est maximale.
[0085] Les figures 4C et 4D illustrent la corrélation servant dans ce cas à améliorer le centre de symétrie supposé 56 pour que ladite mesure de symétrie indique une valeur montrant un centre de symétrie 56' plus probable que le centre de symétrie supposé initial 56. Dans ce mode de réalisation, le signal théorique 33' est déplacé jusqu'à la mesure de symétrie indique une correspondance maximale entre le signal 34 et le signal 33'. A la figure 4 C, le signal 33' a été déphasé (voir la flèche) à la position indiquée par le signal 33" à la figure 4D. Dans ce mode de réalisation, la mesure de similarité entre les deux signaux 34 et 33" est plus élevée que la mesure obtenue par la comparaison des signaux 34 et 33', ce dernier étant le résultat de la réflexion au centre de symétrie supposé 56. En raison de ce résultat, le centre de symétrie supposé 56 est déplacé à la position 56' comme illustré à la figure 4 D, cette dernière position indiquant un centre de symétrie supposé amélioré soit un centre de symétrie supposé plus probable que le centre de symétrie supposé initial 56.
[0086] Lors de la détermination finale des centres de symétrie, à part la mesure de similarité des pics de part et d'autre d'un centre de symétrie supposé, la méthode peut tenir compte de la valeur de la mesure de symétrie déterminée à une demi-période en avant et/ou en arrière d'un centre de symétrie supposé, car les vrais moments tMAX(ou tMAXet tMIN) sont espacés d'une demi-période. Si une mesure de symétrie plus élevée est également trouvée à une demi-période en avant et/ou en arrière d'un centre de symétrie supposé, ceci renforce la probabilité qu'il s'agisse d'un vrai centre de symétrie et/ou moment tMAX. Dans un mode de réalisation, la méthode selon l'invention prévoit de pondérer la valeur de corrélation maximale par la présence ou non d'un autre point de symétrie à une demi-période en avant et/ou en arrière de ce point. Ceci est de préférence fait une fois que l'ensemble des signaux distincts de l'extrait aient été considérés deux par deux.
[0087] Dans un mode de réalisation, la présente invention concerne une méthode pour déterminer l'amplitude d'un oscillateur d'une pièce d'horlogerie à mouvement mécanique sur la base de mesures non-acoustiques uniquement, en utilisant tMAXdéterminé conformément à l'invention.
[0088] La méthode permet de préférence de déterminer l'amplitude sans utiliser des signaux provenant d'un capteur acoustique et/ou sans analyse des chocs provenant de l'échappement. De manière surprenante, la méthode fonctionne sans qu'il soit nécessaire de déterminer la valeur de t0sur la base d'informations acoustiques provenant du mouvement, en particulier de son échappement. Les appareils de l'état de la technique utilisent, contrairement à la présente invention, généralement un capteur acoustique et/ou des informations acoustiques pour pouvoir déterminer le moment où l'oscillateur passe par sa position de repos.
[0089] Dans un mode de réalisation, la méthode comprend la mise à disposition d'un capteur non-acoustique agencé à pouvoir distinguer des perturbations lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur lors de l'oscillation de ce dernier. Le capteur peut être choisi parmi les capteurs spécifiés ci-dessus. De préférence, le même capteur 3 est utilisé. De préférence, au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur sont observés, par exemple au moins deux bras 16, 16' d'un balancier spiral 15 (figure 1).
[0090] Dans un mode de réalisation, la méthode comprend les étapes capter des signaux successifs provenant d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur et le traitement numérique des perturbations mesurées lors du passage des au moins deux éléments distinctifs, de sorte à obtenir un signal distinct pour chaque passage d'un desdits au moins deux éléments distinctifs. Ces étapes peuvent en principe être effectuées comme décrit ci-dessus par rapport à la détermination de tMAX. Par exemple, à la figure 3A, les signaux distincts 33 et 34 sont le résultat du passage de deux éléments distincts différents, par exemple les deux bras 16, 16'.
[0091] Dans un mode de réalisation, la méthode de l'invention comprend l'étape de déterminer les temps t1et t2en attribuant un moment dans le temps à deux signaux distincts associés au passage successif d'un premier et d'un deuxième desdits au moins deux éléments distinctifs. A A(t2) - A(t1) = AMAX[sin (ω * t2+ φ) - sin (ω * t1+ φ)] (VIII)
[0092] L'on utilise l'identité trigonométrique selon laquelle: sin(A)-sin(B)=2*cos[(A+B)/2]*sin[(A-B)/2] (IX) donc: A(t2) - A(t1) = 2 * AMAX* cos[(ω*t2+t1)+2*φ)/2] * sin[(ω*t2-t1))/2] (X)
[0093] Il convient de remplacer φ selon (VI) dans la formule (X) afin de résoudre le système et déterminer AMAX.
[0094] De préférence, dans le mode de réalisation précité, la fonction selon la formule (V) est résolue sans passer par le point d'amplitude zéro (t0). Selon cet approche, l'on ne donne pas de valeur concrète à chacun des moments t0, t1et t2, mais peut résoudre la formule (V) en utilisant les informations de temps relatives (t1- tMAX; t2- tMAX), que l'on peut obtenir sans déterminer t0.
[0095] Dans un autre mode de réalisation de la détermination de l'amplitude (AMAX), la fonction selon la formule (V) est résolue par les étapes de déterminer le moment t0, soit le moment lorsque l'amplitude A(t) est zéro, en définissant t0, comme le temps se trouvant au milieu de deux points tMAXdéterminés conformément à la méthode de l'invention pour déterminer tMAX; et de déduire les moments t1, t2et/ou φ du moment de t0, et déterminer AMAXsans tMAXen utilisant de préférence l'équation (X). Dans ce mode de réalisation, la valeur de t0est déterminée, par exemple comme décrit ci-dessous, de préférence sans recourir aux informations acoustiques provenant de l'échappement. Les valeurs de t1, t2peuvent alors être exprimées par rapport à t0(en relation avec le mouvement oscillatoire) et/ou φ peut être déterminé. Pour faire un exemple concret et sans vouloir se limiter, ce mode de réalisation permettrait de mettre t0à 0 (zéro) et de déterminer des valeurs de t1, et t2par rapport à un moment 0.
[0096] Dans encore un autre mode de réalisation de la détermination de l'amplitude (AMAX), la fonction selon la formule (V) est résolue en utilisant les relations fonctionnelles suivantes:
[0097] - la dérivée de l'équation (V) pour t = t1, correspondant à la vitesse (V1) du premier élément distinct au moment t1, V1= cos (ω*t1+ φ) (XX) - la dérivée de l'équation (V) pour t = t2, correspondant à la vitesse (V2) du deuxième élément distinct au moment t2, V2= cos (ω*t2+ φ) (XXI) la méthode comprenant: - déterminer le rapport Rv entre la largeur des signaux de t1et t2, RV= largeur du signal 2 / largeur du signal 1, et assumer la correspondance entre la largeur des signaux et les vitesses des aux moins deux éléments distinctifs, de façon que V2/V1= (largeur signal 1 / largeur signal 2) = Rv (XXII) - en utilisant la valeur pour RVobtenues d'après le signal distinct réel (largeur signal 1 / largeur signal 2), résoudre le système d'équations (XX), (XXI) et (XXII); et, - déduire AMAX, par exemple en utilisant la valeur φ obtenue dans l'étape précédente.
[0098] En ce qui concerne la formule (XIX), il convient de noter que les vitesses V2, V1sont inversement proportionnelles à la largeur de leur signal distinct respectif. En résumé, ce mode de réalisation exploite l'information contenue dans la largeur d'un signal associé au passage d'un bras 16-16'''. Un signal / pic plus large indique que l'élément distinct passe plus lentement sous le capteur, restant plus longtemps dans le champ de détection de ce dernier, raison pour laquelle le pic résultant du passage est plus large et/ou plus grand. Dans le cas de ce mode de réalisation, il est préférable que les au moins deux éléments distincts soient deux éléments ayant les mêmes dimensions, de préférence la même largeur, ce qui est le cas par exemple si les au moins deux éléments distincts sont des bras distincts 16-16''' de l'oscillateur.
[0099] De ce qui précède, il ressort que la présente invention permet de déterminer le temps où l'amplitude d'un oscillateur d'un mouvement de montre est maximale (tMAX). Le système utilise des méthodes de traitement et d'analyse de signaux mesurés par le capteur unidimensionnel lors du passage d'un élément effectuant un mouvement périodique, telle que l'aiguille de la montre, l'oscillateur ou encore l'échappement.

Claims (7)

1. Méthode pour déterminer un moment tMAXdans le temps où l'amplitude d'un oscillateur d'un mouvement de montre est maximale, la méthode comprenant les étapes de: - mettre à disposition un capteur non-acoustique (3) agencé à pouvoir distinguer des perturbations d'un signal capté lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur lors de l'oscillation de ce dernier; - capter des signaux successifs lors de ladite oscillation; - traiter numériquement les signaux captés par ledit capteur, de sorte à obtenir des signaux successifs distincts ayant une amplitude distinctement inférieure ou supérieure au signal obtenu en dehors desdits passages; - extraire une séquence de signaux obtenus pendant une durée égale à ou plus longue que la période dudit l'oscillateur; - utiliser le moyen de la corrélation de signaux pour déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence; - déterminer le moment tMAXcomme le moment dans le temps correspondant audit au moins un centre de symétrie.
2. Méthode selon la revendication 1, dans laquelle ladite période est la période théorique ou la période effective dudit oscillateur.
3. Méthode selon l'une des revendications 1 et 2, dans laquelle ledit capteur non-acoustique (3) est un capteur unidimensionnel, ne fournissant qu'un seul signal, choisi parmi un capteur optique, un capteur capacitif et un capteur électromagnétique, de préférence un capteur optique choisi parmi les capteurs disposés à capter une lumière reflétée ou interrompue par ledit élément distinctif.
4. Méthode selon la revendication 1, dans laquelle l'étape d'utiliser le moyen de corrélation de signaux pour déterminer au moins un centre de symétrie dans ladite séquence comporte les étapes de: - déterminer un centre de symétrie supposé (56) entre deux signaux distincts (33, 34) de ladite séquence de signaux (40), c'est-à-dire entre un premier signal distinct (33) et un deuxième signal distinct (34); - générer un signal théorique (33') en inversant l'un des deux signaux distincts (33) et en le reproduisant et/ou reflétant de l'autre côté du centre de symétrie supposé (56); - déterminer une mesure de symétrie en fonction d'une similarité entre ledit signal théorique (33') et l'autre desdits deux signaux distincts (34); - effectuer une corrélation entre ledit signal théorique (33') et l'autre desdits deux signaux distincts (34); et, - déterminer ou, le cas échéant, modifier, la position du centre de symétrie supposé de façon que ladite corrélation soit maximale.
5. Méthode pour déterminer l'amplitude maximale AMAXd'un oscillateur d'une montre bracelet sur la base de mesures non-acoustiques uniquement, la méthode comprenant les étapes de: - déterminer un moment tMAXdans le temps où l'amplitude de l'oscillateur de la montre bracelet est maximale par une méthode selon l'une des revendications 1 à 4; - capter des signaux successifs provenant d'au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur; - traiter numériquement les signaux captés lors du passage des au moins deux éléments distinctifs dudit oscillateur, de sorte à obtenir un signal distinct pour chaque passage d'un desdits au moins deux éléments distinctifs; - déterminer des valeurs de temps t1et t2en attribuant un moment dans le temps à deux signaux distincts associés aux passages successifs d'un premier et d'un deuxième desdits au moins deux éléments distinctifs; - déterminer l'amplitude maximale AMAXde l'oscillateur en utilisant les propriétés du signal auxdits moments t1et t2et en résolvant la fonction du mouvement sinusoïdal de l'oscillateur selon la formule (V): A(t) = AMAX* sin (ω * t + φ) (V) dans laquelle ω = 2 * π * f, f étant la fréquence mesurée de l'oscillateur; φ est le déphasage; ladite formule (V) étant résolue: ou (a) en utilisant les équations de mouvement suivantes: φ = π / 2 - ω * tMAX(VI) A(t2)-A(t1) = connu, soit la différence d’amplitude de l’oscillateur entre les passages successifs desdits au moins deux éléments distinctifs (VII) A(t2)-A(t1) = AMAX[sin (ω * t2+ φ) - (sin ω * t1+ φ)] (VIII) avec l’identité trigonométrique selon laquelle sin(A)-sin(B)=2*[(A+B)/2]*sin[(A-B)/2] (IX) donc: A(t2)-A(t1) = 2 * AMAX* cos[(ω*(t2+t1)+2*φ)/2] * sin[(ω*(t2-t1))/2] (X) et remplacer φ selon (VI) dans (X) afin de résoudre le système d'équations et déterminer l'amplitude maximale AMAX ; ou (b) par les étapes de: - déterminer un autre moment tMAX2 dans le temps où l'amplitude de l'oscillateur est maximale; - déterminer le moment t0, soit le moment lorsque l'amplitude A(t) est zéro, en définissant t0comme le temps se trouvant au milieu entre les deux moments tMAXet tMAX2; - déduire les moments t1, t2et/ou φ du moment de t0, et déterminer l'amplitude maximale AMAXsans tMAXen utilisant de préférence l'équation (X).
6. Système (1) pour mettre en oeuvre une méthode selon l'une des revendications 1 à 5 ledit système (1) comportant: - un appareil (2) comportant: - un capteur non-acoustique (3) agencé à pouvoir distinguer des perturbations d'un signal capté lors du passage d'au moins deux éléments distinctifs d'un oscillateur d'un mouvement de montre lors de l'oscillation de l'oscillateur; - un support (4) agencé pour poser temporairement la montre ou le mouvement de ladite montre relativement audit capteur (3) afin de permettre la détection desdites perturbations; - un microcontrôleur (5) agencé à pouvoir recevoir le signal dudit capteur (3), ledit microcontrôleur comportant ou étant associé à une base de temps (8); - une unité de traitement de données (6) comportant au moins un code informatique (7) configuré à pouvoir mettre en oeuvre ladite méthode. (IX) (VII)
7. Système (1) selon la revendication 6, dans lequel ledit capteur non-acoustique (3) est un capteur unidimensionnel, ne fournissant qu'un seul signal, choisi parmi un capteur optique, un capteur capacitif, et un capteur électromagnétique, de préférence un capteur optique choisi parmi les capteurs disposés à capter une lumière reflétée ou interrompue par lesdits au moins deux éléments distinctifs.
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