CH712165A2 - Affichage d'horlogerie à aiguille rétractable. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un mécanisme d’affichage (1) d’horlogerie comportant une came (2) entraînée par une base de temps, et une bascule (3) pivotante comportant un palpeur (4) suivant le contour de cette came (2) sous rappel élastique et un premier râteau (5) engrenant avec une première roue d’orientation angulaire (6) laquelle entraîne un plateau d’indicateur (7) de façon synchrone ou bien au travers d’un mécanisme différentiel, ce plateau d’indicateur (7) saillant radialement par rapport à un axe principal (AP) et étant parallèle ou coplanaire avec la première roue d’ orientation angulaire (6), ce mécanisme d’affichage (1) comporte une bielle (8) articulée à une première extrémité avec un chariot (9) monté coulissant sur le plateau d’indicateur (7) et porteur d’une aiguille rétractable, une deuxième extrémité de cette bielle (8) étant pivotée sur un pivot fixe (12) ou bien sur un pivot mobile que comporte un mobile d’élongation entraîné directement ou indirectement par la bascule (3). Une forme d’exécution dudit mécanisme d’affichage (1) est rétrograde.

Description

Description

Domaine de l’invention [0001] L’invention concerne un mécanisme d’affichage d’horlogerie comportant une came entraînée par une base de temps, et une bascule pivotante comportant un palpeur suivant le contour de cette came sous rappel élastique et un premier râteau engrenant avec une première roue d’orientation angulaire laquelle entraîne un plateau d’indicateur de façon synchrone ou bien au travers d’un mécanisme différentiel, ce plateau d’indicateur saillant radialement par rapport à un axe principal et étant parallèle ou coplanaire avec la première roue.

[0002] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie comportant au moins un tel mécanisme d’affichage.

[0003] L’invention concerne une montre comportant un tel mouvement d’horlogerie, et/ou comportant au moins un tel mécanisme d’affichage.

[0004] L’invention concerne le domaine des mécanismes d’affichage d’horlogerie.

Arrière-plan de l’invention [0005] L’espace disponible sur les cadrans de montre ne permet pas toujours d’effectuer des affichages dans de bonnes conditions de lisibilité, surtout lorsque les boîtes de montre sont petites, ou/et de forme autre que circulaire. Cette difficulté est amplifiée lors de la présence de complications multiples dans le mouvement, générant un conflit entre les zones d’affichage.

[0006] Le pilotage d’un afficheur, notamment une aiguille, sur une trajectoire imposée, autre que circulaire, se traduit souvent par l’emploi de cames fraisées, par un encombrement sensible en épaisseur, et par une absence de polyvalence et une difficulté à reconditionner le mécanisme pour un affichage avec une trajectoire différente. Les mécanismes d’aiguilles articulées connus ne permettent pas de réglage facile des orientations et des élongations de référence des aiguilles. Ces complications nécessitent, de plus, de la main d’œuvre de haute qualification. Résumé de l’invention [0007] L’invention se propose de créer un affichage avec afficheur rétractable, notamment une aiguille rétractable, et en particulier selon la position angulaire d’un support d’afficheur, tel qu’un corps d’aiguille ou similaire.

[0008] L’invention concerne un mécanisme d’affichage d’horlogerie selon la revendication 1.

[0009] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie comportant au moins un tel mécanisme d’affichage.

[0010] L’invention concerne une montre comportant un tel mouvement d’horlogerie, et/ou comportant au moins un tel mécanisme d’affichage.

Description sommaire des dessins [0011] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où: les fig. 1 à 5 représentent, de façon schématisée et en plan, un même mécanisme d’affichage selon un premier mode de réalisation de l’invention, dans cinq étapes temporelles successives entre un état initial et un état final, en passant par une élongation puis une contraction de l’aiguille; les fig. 6 et 7 représentent, de façon schématisée et en coupe, le mécanisme d’affichage des fig. 1 à 5, selon les lignes de coupe AA et BB visibles sur la fig. 3; les fig. 8 à 12 représentent, de façon schématisée et en plan, un même mécanisme d’affichage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, dans cinq étapes temporelles successives entre un état initial et un état final, en passant par une élongation puis une contraction de l’aiguille; les fig. 13 et 14 représentent, de façon schématisée et en coupe, le mécanisme d’affichage des fig. 8 à 12, selon les lignes de coupe AA et BB visibles sur la fig. 10; la fig. 15 représentent, de façon schématisée et en coupe, un troisième mode de réalisation de l’invention; la fig. 16 est un schéma-blocs représentant une montre comportant un mouvement qui comporte lui-même un mécanisme d’affichage selon l’invention.

Description détaillée des modes de réalisation préférés [0012] L’invention se propose de créer un affichage avec afficheur rétractable, notamment une aiguille rétractable, et en particulier selon la position angulaire d’un support d’afficheur, tel qu’un corps d’aiguille ou similaire. Elle est décrite ici dans le cas particulier et non limitatif d’une aiguille.

[0013] Cet affichage est peu commun. En effet, l’aiguille s’allonge et se rétracte lors de sa course, lui permettant ainsi d’avoir un parcours curviligne, notamment elliptique dans les variantes illustrées par les figures, au lieu de suivre un arc de cercle. Cette configuration permet d’adapter la trajectoire de l’aiguille à la forme du cadran ou de la boîte, ce qui procure une bonne lisibilité, et de plus un effet esthétique innovant et particulier. Pour ce faire, l’invention met en oeuvre un mécanisme de bielle/manivelle, qui, dans une application particulière, est combinée à un système rétrograde.

[0014] L’invention concerne un mécanisme d’affichage 1 d’horlogerie qui comporte, agencés sur un pont 11, une came 2 agencée pour être entraînée par une base de temps que comporte un mouvement d’horlogerie 100, au niveau d’une sortie 101, et une bascule 3.

[0015] Cette bascule 3 est montée pivotante autour d’un axe de bascule AB, elle comporte d’une part un palpeur 4 qui suit le contour de la came 2 sous l’action de moyens de rappel élastique, et d’autre part un premier râteau 5 en arc circulaire autour de l’axe de bascule AB.

[0016] Le mécanisme d’affichage 1 comporte encore une première roue d’orientation angulaire 6, qui entraîne directement ou indirectement un plateau d’indicateur 7. Le premier râteau 5 engrène avec cette première roue d’orientation angulaire 6 pour son entraînement en rotation autour d’un premier axe A1. La première roue d’orientation angulaire 6 entraîne le plateau d’indicateur 7, ou bien de façon synchrone tel que visible sur le premier et le deuxième mode de réalisation illustrés respectivement sur les fig. 1 à 7 et 8 à 14, ou bien au travers d’un mécanisme différentiel 30 tel que visible sur la fig. 15 dans un troisième mode de réalisation.

[0017] Le plateau d’indicateur 7 est saillant radialement par rapport à un axe principal AP, et est parallèle ou coplanaire avec la première roue 6. Plus particulièrement, le premier axe A1 et l’axe principal AP sont confondus.

[0018] Selon l’invention, le mécanisme d’affichage 1 comporte une bielle 8, qui est articulée à une première extrémité 81 avec un chariot 9 monté coulissant sur le plateau d’indicateur 7 et lequel chariot 9 porte de préférence une aiguille rétractable 10, ou constitue une telle aiguille, ou encore un afficheur d’une autre forme. Une deuxième extrémité 82 de la bielle 8 est pivotée, ou bien sur un pivot fixe 12 au niveau du pont 11 dans le cas du premier mode de réalisation, ou bien sur un pivot mobile que comporte un mobile d’élongation entraîné directement ou indirectement par la bascule 3, dans le deuxième et le troisième mode de réalisation.

[0019] Dans le premier mode de réalisation des fig. 1 à 7, la première roue d’orientation angulaire 6 entraîne de façon synchrone le plateau d’indicateur 7, directement ou au travers d’un rouage, et en la deuxième extrémité de la bielle 8 est pivotée sur un pivot fixe 12 au niveau du pont 11.

[0020] Dans une application particulière, et tel qu’illustré par les fig. 1 à 14, le mécanisme d’affichage 1 est rétrograde.

[0021] Dans une réalisation particulière, la came 2 est une came limaçon comportant, sur son rayon maximal, un bec 21 dont le passage commande un saut du palpeur 4 en retour sur le rayon minimal de la came 2. Et le mécanisme d’affichage 1 comporte encore, pivoté sur le pont 11, un troisième râteau 25 qui est rappelé par des moyens de rappel élastique primaires 26, et qui engrène avec la première roue d’orientation angulaire 6 pour le rattrapage de jeu lors de son rappel rétrograde lors du saut du palpeur 4 en retour sur le rayon minimal de la came 2.

[0022] On comprend bien que le profil de la came est adapté à la trajectoire qu’on souhaite réaliser, l’exemple ci-dessus étant dédié à un affichage rétrograde dans un secteur angulaire donné. Naturellement, d’autres profils sont réalisables, pour d’autres trajectoires, par exemple une came-cœur qui fait parcourir une trajectoire elliptique aller-retour à la même vitesse, ou autre.

[0023] De préférence, pour éviter les balourds, le plateau d’indicateur 7 comporte au moins un premier contrepoids 71 qui est agencé pour équilibrer, par rapport à l’axe principal AP, l’ensemble que forme le plateau d’indicateur 7, avec le chariot 9 à mi-course de celui-ci, et avec l’aiguille rétractable 10.

[0024] Sur la variante non limitative illustrée par les figures, et relative aune trajectoire elliptique de l’extrémité de l’aiguille 10, la came 2 tourne en sens horaire. En tournant, la came 2 lève le premier râteau 5, qui est contraint contre la came 2 par un ressort de rappel non représenté. Le plateau d’indicateur 7 est ici, non limitativement, solidaire de la première roue d’orientation angulaire 6, et est donc entraîné par le premier râteau 5. En tournant par rapport à l’axe principal AP, le plateau d’indicateur 7 pousse la bielle 8 à sa première extrémité 81 par l’intermédiaire d’un arbre d’articulation. Le chariot 9 est lié à deux arbres qui peuvent coulisser sur le plateau d’indicateur 7, l’un d’eux étant celui d’articulation de la bielle 8. Le centre de rotation de la bielle 8, à sa deuxième extrémité 82, se situe au niveau du pivot fixe 12, et est donc différent de celui du plateau d’indicateur 7 La bielle 8 pousse ou tire donc l’arbre d’articulation situé à sa première extrémité 81, ce qui entraîne le chariot 9, pour respectivement l’élongation ou la rétraction de l’aiguille 10. L’aiguille 10 coulisse ainsi, pour s’allonger ou se rétracter, tout en pivotant par rapport à l’axe principal AP.

[0025] La cinématique des fig. 1 à 5 décrit une succession de positions intermédiaires, dans une variante rétrograde où l’extrémité de l’aiguille 10 suit le bord elliptique d’un guichet 110: la fig. 1 montre la position initiale, en rétraction maximale de l’ensemble aiguille, immédiatement après le saut du palpeur 4 depuis le bec 21 sur la surface de rayon minimal de la came 2; la fig. 2 montre l’allongement de l’ensemble aiguille après une rotation de 30° du plateau d’indicateur 7; la fig. 3 montre l’allongement maximal de l’ensemble aiguille, à mi-parcours angulaire; la fig. 4 montre la rétraction de l’ensemble aiguille après une rotation de 90° du plateau d’indicateur 7; la fig. 5 montre la position finale, en rétraction maximale de l’ensemble aiguille, quand le palpeur 4 est sur la sur face de rayon maximal de la came 2, au niveau du bec 21, immédiatement avant le saut du palpeur 4.

[0026] Dans le deuxième mode de réalisation des fig. 8 à 14, la première roue d’orientation angulaire 6 entraîne le plateau d’indicateur 7 de façon synchrone directement ou au travers d’un rouage, et la bascule 3 porte, parallèlement au premier râteau 5, un deuxième râteau 15 qui engrène avec une deuxième roue d’élongation 16 que comporte également le mécanisme d’affichage 1. Cette deuxième roue d’élongation 16 est synchrone avec un levier 18 constituant un tel mobile d’élongation, et qui porte un pivot de levier 13 constituant le pivot mobile d’articulation de la bielle 8, la deuxième roue 16 étant parallèle ou coplanaire avec le levier 18. Plus particulièrement, la deuxième roue 16 est solidaire du levier 18.

[0027] Dans ce deuxième mode de réalisation, le mécanisme d’affichage 1 comporte encore, pivoté sur le pont 11, un quatrième râteau 27 rappelé par des moyens de rappel élastique secondaires 28, qui peuvent être confondus avec les moyens de rappel élastique primaires 26 comme dans le cas des fig. 8 à 14, et ce quatrième râteau 27 engrène avec la deuxième roue d’élongation 16 pour le rattrapage de jeu lors de son rappel rétrograde lors du saut du palpeur 4 en retour sur le rayon minimal de la came 2.

[0028] De préférence, pour éviter les balourds, dans le deuxième mode de réalisation, le mobile d’élongation comporte de préférence au moins un deuxième contrepoids 72 qui est agencé pour équilibrer, par rapport à l’axe principal AP, l’ensemble que forme le levier 18 avec le pivot mobile 13 et avec la bielle 8.

[0029] La cinématique est similaire à celle du premier mode, mais cette fois la deuxième extrémité 82 de la bielle 8 est pivotée en un point mobile, qui est porté par le levier 18.

[0030] La came 2 tourne en sens horaire. En tournant, la came 2 lève le premier râteau 5, qui est contraint contre la came 2 par un ressort de rappel non représenté. Le plateau d’indicateur 7 est solidaire de la première roue d’orientation angulaire 6, et est donc entraîné par le premier râteau 5 Le deuxième râteau 15, qui est solidaire du premier râteau 5, entraîne la deuxième roue d’élongation 16, qui elle-même entraîne la bielle 8 par l’intermédiaire du levier 18 solidaire de la deuxième roue d’élongation 16. Le chariot 9 est lié à deux arbres qui peuvent coulisser sur le plateau d’indicateur 7. Le chariot 9 et le levier 18 ne tournent pas à la même vitesse, en raison du rapport d’engrenage différent, le plateau d’indicateur 7 pousse alors la bielle 8 à sa première extrémité par l’intermédiaire de l’arbre, poussant ou tirant cet arbre et donc le chariot 9. L’aiguille 10 coulisse donc pour s’allonger ou se rétracter, tout en pivotant par rapport à l’axe principal AP.

[0031] La cinématique des fig. 8 à 12 décrit une succession de positions intermédiaires, dans une variante rétrograde où l’extrémité de l’aiguille 10 suit le bord elliptique d’un guichet 110: la fig. 8 montre la position initiale, en rétraction maximale de l’ensemble aiguille, immédiatement après le saut du palpeur 4 depuis le bec 21 sur la surface de rayon minimal de la came 2; la fig. 9 montre l’allongement de l’ensemble aiguille après une rotation de 30° du plateau d’indicateur 7; la fig. 10 montre l’allongement maximal de l’ensemble aiguille, à mi-parcours angulaire; la fig. 11 montre la rétraction de l’ensemble aiguille après une rotation de 90° du plateau d’indicateur 7; la fig. 12 montre la position finale, en rétraction maximale de l’ensemble aiguille, quand le palpeur 4 est sur la surface de rayon maximal de la came 2, au niveau du bec 21, immédiatement avant le saut du palpeur 4.

[0032] De la même façon, dans chacun des modes décrits ici, la bielle 8 comporte de préférence un troisième contrepoids 83 d’équilibrage.

[0033] Un troisième mode utilise un différentiel capable de gérer plusieurs vitesses. Il s’agit d’un mécanisme à différentiel avec bielle articulée sur une cage de différentiel, dont la combinaison des deux entrées, lesquelles sont alimentées par un râteau palpant une came ou par le mouvement, permet à la pointe de l’aiguille de suivre une trajectoire géométrique quelconque mais imposée par le profil et la vitesse de rotation de la came. En effet, si par exemple la came est ovale et tourne à la même vitesse que l’aiguille, celle-ci suit une trajectoire elliptique; si la came tourne à une vitesse multiple entière de celle de l’aiguille, on obtient une trajectoire multilobée de l’aiguille.

[0034] Associé au système de double râteau, ce différentiel permet d’afficher une grande variété de trajectoires géométriques. La première entrée du différentiel est directement liée au mouvement (un tour par heure pour un affichage des minutes, un tour par 12 heures pour un affichage des heures, etc.). La deuxième entrée est liée à un râteau qui palpe une came. La sortie du différentiel somme les vitesses des deux entrées et fait tourner la bielle. Finalement l’allongement de l’aiguille dépend directement de la forme de la came. Par exemple une came en coeur permet à l’aiguille de suivre un ovale: lors de la montée de la came, la bielle va plus vite que le plateau sur 180°, allongementet rétractation de l’aiguille sur 180°; puis descente de la came où la bielle va moins vite que le plateau sur 180° et retrouve sa position initiale, allongement et rétractation de l’aiguille sur 180°.

[0035] Le choix d’un profil de came adéquat permet d’obtenir un parcours géométrique particulier, elliptique, carré, rectangulaire ou autre.

[0036] Plus particulièrement, tel que représenté sur la fig. 15, ce troisième mode de réalisation concerne un mécanisme à différentiel, dans lequel la première roue d’orientation angulaire 6 engrène avec un premier mobile 31 qui constitue une première entrée du mécanisme différentiel 30, ou bien constitue elle-même le premier mobile 31 comme dans le cas de la figure.

[0037] Le mécanisme d’affichage 1 comporte un deuxième mobile 32, qui, entraîné directement ou indirectement par une sortie 101 du mouvement 100, ou bien constitué par une telle sortie 101, est synchrone avec la came 2, et qui entraîne le plateau d’indicateur 7.

[0038] Ce plateau d’indicateur 7 constitue une deuxième entrée du mécanisme différentiel 30, [0039] Ce mécanisme différentiel 30 comporte classiquement une cage de différentiel 35, constituant un tel mobile d’élongation, et qui porte un pivot de cage 36, constituant le pivot mobile d’articulation de la bielle 8.

[0040] Le plateau d’indicateur 7 comporte au moins un pivot de satellite 33, qui est porteur d’un satellite 34 engrenant à la fois avec la cage de différentiel 35 et le premier mobile 31, ici guidé dans un guidage 310 du pont 11 ou d’un autre composant de la structure du mouvement 100.

[0041] Quand un guidage 310 particulier, par exemple en porte-à-faux par le dessous, permet de libérer la face supérieure de la cage de différentiel 35, rien ne s’oppose à la libre rotation de la bielle 8 qui n’interfère alors avec aucun arbre, et un affichage sur 360° est possible. La variante de la fig. 15 comporte une portion d’arbre du premier mobile 31 susceptible d’entrer en collision avec la bielle 8, ce qui impose le choix d’un mécanisme rétrograde tel que décrit en détail pour le premier et le deuxième modes.

[0042] Ce mécanisme à différentiel peut comporter plusieurs variantes. Notamment, il est possible de bloquer la cage de différentiel 35, pour revenir à un équivalent du premier mode, qui nécessite bien sûr d’avoir un affichage rétrograde. Une autre variante consiste à remplacer le deuxième mobile 32 par un râteau, en prise sur une roue de plateau 70 solidaire du plateau d’indicateur 7, et qui palpe une came entraînée par le mouvement.

[0043] On comprend que, sous certaines conditions de passage des composants, le troisième mode à différentiel permet d’obtenir une rotation de l’aiguille sur 360°, le premier râteau 5 de rétrograde des premier et deuxième mode n’est alors plus utile, et seul le deuxième râteau 15, d’allongement, du deuxième mode, est conservé.

[0044] Dans les différents modes illustrés, de façon particulière et non limitative, le chariot 9 est mobile selon une direction radiale R par rapport à l’axe principal AP, tel que visible sur les figures.

[0045] Dans une réalisation particulière illustrée par les fig. 1 à 14, le premier râteau 5 est réglable angulairement, en référence à l’axe de bascule AB, par rapport au palpeur 4. Un premier dispositif de réglage 40 comprend notamment une vis excentrique 42 coopérant avec un oblong 41.

[0046] Dans une réalisation particulière illustrée par les fig. 8 à 14, la deuxième roue d’élongation 16 pivote autour de l’axe principal AP.

[0047] Dans une réalisation particulière du deuxième mode, illustrée par les fig. 8 à 14, le premier râteau 5 et le deuxième râteau 15 ont des rayons différents par rapport à l’axe de bascule AB. Plus particulièrement, le deuxième râteau 15 a un rayon plus petit que celui du premier râteau 5.

[0048] Dans une réalisation particulière illustrée par les fig. 8 à 14, le deuxième râteau 15 est réglable angulairement, par rapport à l’axe de bascule AB, par rapport au premier râteau 5. Un deuxième dispositif de réglage 50 comprend notamment une vis excentrique 52 coopérant avec un oblong 51.

[0049] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie 100 comportant au moins un tel mécanisme d’affichage 1, entraîné par une sortie 101 ou similaire.

[0050] L’invention concerne une montre 200 comportant un tel mouvement d’horlogerie 100, et/ou comportant au moins un tel mécanisme d’affichage 1.

[0051] L’avantage d’un afficheur rétractable selon l’invention est d’autoriser une grande diversité d’affichages, avec des trajectoires particulières, dans des zones particulières du cadran de la montre.

Claims (17)

1. [0052] Dans l’affichage de type rétrograde préféré, le râteau du mécanisme rétrograde est utilisé pour commander à la fois l’orientation angulaire et l’extension radiale de l’aiguille. Ce râteau est animé d’un mouvement alternatif. Le seul entraînement continu est celui de la came en limaçon, il n’est donc pas nécessaire d’avoir un entraînement continu par la roue de centre, ce qui facilite la topologie d’implantation dans la boîte de la montre. L’invention permet de s’adapter à toute forme et dimension de boîte, en particulier aux boîtes ovales appréciées pour les montres dame. [0053] Les entraîneurs de la bielle et de l’aiguille rétrograde sont coaxiaux, ce qui assure un positionnement parfait des composants. [0054] Dans le premier mode, la bielle a un pivotement direct sur le pont, par roulement à bille, ou empierrage, ou autre, de dimensionnement libre et non limité par l’encombrement de composants mobiles. Le premier râteau peut être désolidarisé du palpeur de came pour le régale de la position initiale rétrograde. Si le pivot de bielle est réalisé au niveau d’un pont mobile, non illustré par les figures, il est, encore, possible de régler l’allongement initial de l’aiguille. Le faible nombre de composants en pivotement permet de minimiser le jeu résiduel. L’existence d’un râteau unique de rattrapage de jeux permet de contraindre l’ensemble du mécanisme, et de limiter la sensibilité de l’aiguille aux chocs, en particulier de limiter sa vibration. Le peu de composants superposés autorise une épaisseur totale faible de ce mécanisme d’affichage. [0055] Dans le deuxième mode, les entraîneurs de bielle et de l’aiguille rétrograde sont coaxiaux, ce qui assure aussi un positionnement parfait des composants. Chacun des deux râteaux gère un mouvement particulier de l’aiguille: le premier râteau gère la rotation, et le deuxième râteau gère la translation. Il est donc possible et facile, grâce à des excentriques, de régler la position et l’allongement initiaux de l’aiguille, contrairement aux affichages rétrogrades de l’art antérieur, où l’indexage de l’affichage se fait lors de l’opération d’aiguillage, par une manipulation délicate et unique. L’entraînement en rotation de la bielle permet d’avoir un paramètre supplémentaire pour le dimensionnement de l’allongement de l’aiguille. Les râteaux de rattrapage de jeux agissant sur la première roue d’orientation angulaire et la deuxième roue d’élongation permettent de contraindre l’aiguille, et de fortement limiter la vibration de l’aiguille aux chocs. [0056] Dans chacun des modes de réalisation de l’invention, la forte inertie de l’aiguille lors de son retour en position peut être utilisée pour entraîner un disque sur sautoir. Par exemple cette aiguille affiche la minute, et l’heure est affichée sur un disque sautant. Lors du retour de l’aiguille des minutes, celle-ci vient taper sur un entraîneur des heures qui fait sauter les heures, l’inertie de l’aiguille des minutes aidant le saut des heures, ce qui rend ainsi possible, et facilite grandement, la synchronisation des sauts des affichages. [0057] L’affichage rétractable et rétrograde selon l’invention est modulaire. [0058] On remarque, encore, que le système bielle-manivelle permet de s’affranchir de systèmes à chemins de cames fraisés dans un pont ou une platine, et donc des problèmes connus de bavures ou de précision de fraisage. Revendications

   1. Mécanisme d’affichage (1) d’horlogerie comportant, agencés sur un pont (11), une came (2) agencée pour être entraînée par une base de temps, et une bascule (3) pivotante autour d’un axe de bascule (AB) et comportant d’une part un palpeur (4) suivant le contour de ladite came (2) sous l’action de moyens de rappel élastique et d’autre part un premier râteau (5) engrenant avec une première roue d’orientation angulaire (6) pour son entraînement en rotation autour d’un premier axe (A1), ladite première roue d’orientation angulaire (6) entraînant un plateau d’indicateur (7) de façon synchrone ou bien au travers d’un mécanisme différentiel (30), ledit plateau d’indicateur (7) saillant radialement par rapport à un axe principal (AP) et étant parallèle ou coplanaire avec ladite première roue (6), caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (1) comporte une bielle (8) articulée à une première extrémité (81) avec un chariot (9) monté coulissant sur ledit plateau d’indicateur (7) et porteur d’une aiguille rétractable (10), une deuxième extrémité (82) de ladite bielle (8) étant pivotée, ou bien sur un pivot fixe (12) au niveau dudit pont (11), ou bien sur un pivot mobile que comporte un mobile d’élongation entraîné directement ou indirectement par ladite bascule (3).
2. 2. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première roue d’orientation angulaire (6) entraîne de façon synchrone ledit plateau d’indicateur (7) directement ou au travers d’un rouage, et en ce que ladite deuxième extrémité de ladite bielle (8) est pivotée sur un dit pivot fixe (12) au niveau dudit pont (11 ).
3. 3. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première roue d’orientation angulaire (6) entraîne ledit plateau d’indicateur (7) de façon synchrone directement ou au travers d’un rouage, et en ce que ladite bascule (3) porte, parallèlement audit premier râteau (5), un deuxième râteau (15) engrenant avec une deuxième roue d’élongation (16) synchrone avec un levier (18) constituant un dit mobile d’élongation et portant un pivot de levier (13) constituant ledit pivot mobile d’articulation de ladite bielle (8), ladite deuxième roue (16) étant parallèle ou coplanaire avec ledit levier (18).
4. 4. Mécanisme d’affichage (1 ) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première roue d’orientation angulaire (6) engrène avec un premier mobile (31) qui constitue une première entrée dudit mécanisme différentiel (30) ou constitue ledit premier mobile (31), en ce que ledit mécanisme d’affichage (1) comporte un deuxième mobile (32) synchrone avec ladite came (2) et qui entraîne ledit plateau d’indicateur (7) qui constitue une deuxième entrée dudit mécanisme différentiel (30), lequel comporte une cage de différentiel (35) constituant un dit mobile d’élongation et portant un pivot de cage (36) constituant ledit pivot mobile d’articulation de ladite bielle (8).
5. 5. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit plateau d’indicateur (7) comporte au moins un pivot de satellite (33) porteur d’un satellite (34) engrenant à la fois avec ladite cage de différentiel (35) et ledit premier mobile (31).
6. 6. Mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (1) est rétrograde, et en ce que ladite came (2) est une came limaçon comportant, sur son rayon maximal, un bec (21) dont le passage commande un saut dudit palpeur (4) en retour sur le rayon minimal de ladite came (2), et en ce que ledit mécanisme d’affichage (1) comporte, pivoté sur ledit pont (11), un troisième râteau (25) rappelé par des moyens de rappel élastique primaires (26) et engrenant avec ladite première roue d’orientation angulaire (6) pour le rattrapage de jeu lors de son rappel rétrograde lors dudit saut dudit palpeur (4) en retour sur le rayon minimal de ladite came (2).
7. 7. Mécanisme d’affichage (1) selon les revendications 3 et 6, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (1) comporte, pivoté sur ledit pont (11), un quatrième râteau (27) rappelé par des moyens de rappel élastique secondaires (28) et engrenant avec ladite deuxième roue d’élongation (16) pour le rattrapage de jeu lors de son rappel rétrograde lors dudit saut dudit palpeur (4) en retour sur le rayon minimal de ladite came (2).
8. 8. Mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit chariot (9) est mobile selon une direction radiale (R) par rapport audit axe principal (AP).
9. 9. Mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit plateau d’indicateur (7) comporte au moins un premier contrepoids (71) agencé pour équilibrer, par rapport audit axe principal (AP), l’ensemble que forme ledit plateau d’indicateur (7) avec ledit chariot (9) à mi-course de celui-ci, et avec ladite aiguille rétractable (10).
10. 10. Mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit premier râteau (5) est réglable angulairement, en référence audit axe de bascule (AB), par rapport audit palpeur (4).
11. 11. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 3 ou 7, caractérisé en ce que ladite deuxième roue d’élongation (16) pivote autour dudit axe principal (AP).
12. 12. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit premier râteau (5) et ledit deuxième râteau (15) ont des rayons différents par rapport audit axe de bascule (AB).
13. 13. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit deuxième râteau (15) a un rayon plus petit que celui dudit premier râteau (5).
14. 14. Mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 3, 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit deuxième râteau (15) est réglable angulairement, par rapport audit axe de bascule (AB), par rapport audit premier râteau (5).
15. 15. Mécanisme d’affichage (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit mobile d’élongation comporte au moins un deuxième contrepoids (72) agencé pour équilibrer, par rapport audit axe principal (AP), l’ensemble que forme ledit levier (18) avec ledit pivot mobile (13) et avec ladite bielle (8).
16. 16. Mouvement d’horlogerie (100) comportant au moins un mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 15.
17. 17. Montre (200) comportant un mouvement d’horlogerie (100) selon la revendication 16, et/ou comportant au moins un mécanisme d’affichage (1) selon l’une des revendications 1 à 15.