CH706245A2 - Montre analogique munie d'un mobile décoratif. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne une montre analogique comprenant au moins une boîte de montre, un mouvement d’horlogerie (1) à barillet 2), de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif (6) tournant autour d’un axe (61) parallèle à l’axe (11) du mouvement (1) et entrainé par des moyens (3, 4, 5) liés cinématiquement au barillet (2). Le mobile (6) est constitué d’un support muni de moyens (62) pour la fixation d’une pierre (7) précieuse ou semi-précieuse, que la partie inférieure du support (6) est solidaire d’un élément (5) d’entraînement en rotation centré sur l’axe de rotation (61) qui est parallèle à l’axe de rotation du barillet (11), et que le premier élément des moyens liés cinématiquement au barillet est un pignon (3) parallèle à l’axe de rotation (11) du barillet (3).

Description

[0001] La présente invention concerne une montre analogique comprenant au moins une boîte de montre, un mouvement d’horlogerie à barillet, de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif tournant autour d’un axe parallèle à l’axe du mouvement et entrainé par des moyens liés cinématiquement au barillet.

[0002] Depuis plusieurs années les horlogers et joailliers ont introduit dans les montres des éléments décoratifs mobiles. Ces mobiles tournent en principe autour d’un axe soit parallèle soit perpendiculaire à ’axe du mouvement. Le mouvement de ces mobiles est soit libre et aléatoire en fonction des mouvements imposées à la montre soit contrôlé directement par l’utilisateur au moyen d’un organe, par exemple d’un poussoir ou d’une tige et couronne, ou par le mouvement d’horlogerie.

[0003] La présente invention concerne une montre munie d’un mobile dont la rotation autour d’un axe parallèle à l’axe du barillet est contrôlée par le mouvement d’horlogerie de la montre. Les inventeurs souhaitent que l’élément décoratif soit une pierre précieuse ou semi-précieuse d’un volume relativement important. Par conséquent, la hauteur de la pierre est relativement importante. En acceptant que la table et la couronne puissent dépasser le plan du cadran de la montre c’est-à-dire que la table se situe entre le verre de la montre et le cadran, la culasse de la pierre dont la hauteur est environ le double de la hauteur de la couronne doit être logée sous le plan du cadran. Par conséquent, le support de la pierre situé sous le plan du cadran doit aussi avoir une hauteur correspondante au moins à la hauteur de la culasse et en plus avoir un élément pour pouvoir l’entrainer en rotation par les moyens liés cinématiquement au barillet qui est le moteur d’entrainement.

[0004] La montre selon l’inventions est caractérisé par le fait que le mobile est constitué d’un support muni de moyens pour la fixation d’une pierre précieuse ou semi-précieuse, que la partie inférieure du support est solidaire d’un élément d’entraînement en rotation centré sur l’axe de rotation qui est parallèle à l’axe de rotation du barillet, et que le premier élément des moyens liés cinématiquement au barillet est un pignon parallèle à l’axe de rotation du barillet.

[0005] Le choix des inventeurs d’utiliser une grande pierre précieuse ou semi précieuse les oblige d’avoir un mobile profond et son entrainement en rotation doit se faire par un moyen situé au fond du mobile donc il faut que le barillet transmette le couple d’entrainement vers le fond de la boîte de montre. Le pignon pour transmettre le mouvement du barillet au mobile permet de situer les moyens liées cinématiquement au barillet dans le même plan que l’élément d’entrainement en rotation du mobile.

[0006] Selon une réalisation, la partie inférieure du pignon est liée cinématiquement par un lien souple, tel qu’une chaîne ou une courroie, à l’élément d’entrainement en rotation du mobile.

[0007] Selon une autre réalisation, le pignon est solidaire de la roue grande moyenne ou roue des minutes qui engraine avec la roue petite moyenne ou roue des secondes et qui à son tour engraine avec l’élément d’entraînement en rotation du mobile.

[0008] Selon encore une autre réalisation, le pignon est solidaire de la roue grande moyenne ou roue des minutes qui engraine avec une vis sans fin qui à son tour engraine avec à l’élément d’entraînement en rotation du mobile.

[0009] Selon une exécution préférée, la montre comprend plusieurs mobiles.

[0010] Selon une réalisation, la montre comprend trois mobiles, que la roue petite moyenne ou roue des secondes engrène directement avec l’élément d’entrainement en rotation d’un mobile et par l’intermédiaire de deux roues dentées avec les éléments d’entraînement en rotation de deux autres mobiles.

[0011] Selon une réalisation particulière le mobile a la forme d’un récipient tournant autour d’un axe de révolution entrainé et dont la partie supérieure est agencé pour recevoir une pierre précieuse ou semi précieuse.

[0012] L’invention sera décrite à l’aide du dessin annexé illustrant diverses variantes d’exécution de l’invention <tb>La fig. 1<sep>est une vue schématique latérale d’une première variante d’exécution <tb>La fig. 2<sep>est une vue schématique en plan de la fig. 1; <tb>La fig. 3<sep>est une vue schématique latérale d’une deuxième variante d’exécution; <tb>La fig. 4<sep>est une vue schématique en plan de la fig. 3; <tb>La fig. 5<sep>est une vue schématique latérale d’une troisième variante d’exécution; <tb>La fig. 6<sep>est une vue schématique en plan de la fig. 5; <tb>La fig. 7<sep>est une vue schématique en plan D’une quatrième variante d’exécution avec trois mobiles; <tb>La fig. 8<sep>montre une vue schématique partielle du montage d’un mobile; <tb>La fig. 9<sep>est une vue partielle en coupe d’un mobile; <tb>La fig. 10<sep>est une vue en plan d’un mobile avec une pierre. <tb>La fig. 11<sep>est une vue en plan schématique d’une montre avec trois mobiles.

[0013] Les mêmes références numériques seront utilisées pour les éléments communs aux fig. 1à 10.

[0014] Aux fig. 1 et 2 nous avons un mouvement d’horlogerie 1 avec son barillet 2 tournant autour d’un axe de rotation 11. Un pignon 3 d’axe 31 engrène avec le barillet 2 et transmet le mouvement du barillet 2 à un lien souple 4 tel qu’une chaîne ou courroie de transmission qui s’engage dans une gorge 32 du pignon 3. Le lien souple 4 est lié cinématiquement à un élément d’entraînement en rotation 5 d’un mobile 6. L’élément 5 est sur l’axe de rotation 61 du mobile 6 et peut être une roue dentée, un pignon, un arbre lisse ou cranté en fonction de la configuration du lien souple 4. Le mobile 6 a la forme d’un panier cylindrique munie sur son extrémité supérieure de quatre griffes ou mâchoires 62 fixées par de vis 63 pour la tenue d’une pierre 7. La vitesse de rotation du mobile est déterminée par le rapport des diamètres du barillet 2, du pignon 3 et de l’élément d’entraînement en rotation 5.

[0015] Aux fig. 3 et 4 nous avons une deuxième variante d’exécution. Le barillet 3 engrène avec le pignon 3 qui est dans le cas présent le pignon de la roue grande moyenne ou roue des minutes 33 qui engrène avec la roue petite moyenne ou roue de minutes 41 qui tourne autour d’un axe 42. La roue petite moyenne 41 engrène avec un pignon ou roue dentée 51 du mobile 6.

[0016] Aux fig. 5 et 6 nous avons une troisième variante d’exécution. Le barillet 3 engrène avec le pignon 3 qui est dans le cas présent le pignon de la roue grande moyenne 33. La roue grande moyenne 33 engrène avec une vis sans fin 43 qui transmet le mouvement à un pignon ou roue dentée 52 du mobile 6.

[0017] A la fig. 7, le barillet 3 engrène avec le pignon 3 de la roue grande moyenne 33, qui engrène avec la roue petite moyenne 41. La roue petite moyenne 41 engrène, comme au fig. 3et 4, avec un pignon ou roue dentée du mobile 6 mais aussi avec deux autres roues dentées 41 ́ et 41 ́ ́. La roue 41 ́ engrène avec un pignon ou roue dentée du mobile 6 ́ et la roue dentée 41 ́ ́ avec un pignon ou roue dentée du mobile 6 ́ ́. Les vitesses de rotation de trois mobiles 6, 6 ́, 6,’’ qui peuvent être de diamètres différents ou identiques peuvent être identiques ou différentes.

[0018] Dans les quatre variantes décrites la vitesse de rotation du mobile dépend du rapport des diamètres des différents éléments constituant le rouage qui transmet la rotation du barillet au mobile.

[0019] A la fig. 8 une platine 8 est fixée sur la boîte de montre par de vis 81. Elle a une découpe circulaire dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre du mobile 6. Le bord de la découpe présente une portée 811. La partie supérieure du mobile 6 présente quatre trous radiaux pour loger quatre griffes ou mâchoires 62. Le nombre de ces mâchoires peut varier mais il faut au minimum deux. Une mâchoire 62 présente une tête avec une saignée 621 destinée à recevoir la pierre 7. La tête de la mâchoire est suivie d’une queue 622 traversant un trou radial du mobile 6 et s’étendant à l’extérieur de la périphérie du mobile 6. Une vis 63 permet de fixer la mâchoire 62 sur le mobile après la mise en place de la pierre 7. Une seconde platine 82 avec une ouverture circulaire est fixée sur la platine 8 par de vis 83. La portée 811 de la première platine 8 fermée par la seconde platine 82 forme une saignée annulaire qui guide et maintient radialement et axialement les extrémités de queues 622 et partant la partie supérieure du mobile 6.

[0020] A la fig. 10 une pierre 7 qui est un diamant radiant est sertie dans une roue dentée 44 qui pourrait être une roue petite moyenne. Le moyeu de la roue 44 est configuré pour pouvoir y sertir la pierre 7. La roue 44 pourrait être seulement décorative c’est à dire constituer la partie supérieure du mobile 6 ou aussi fonctionnelle.

[0021] La fig. 11 montre schématiquement un montre B munie d’un affichage analogique excentrée et trois mobiles 6, 6 ́, 6 ́ ́ et qui pourrait correspondre au dispositif de la fig. 7.

Claims (7)

1. Montre analogique comprenant au moins une boîte de montre, un mouvement d’horlogerie à barillet, de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif tournant autour d’un axe parallèle à l’axe du mouvement et entrainé par des moyens liés cinématiquement au barillet, caractérisé par le fait que le mobile est constitué d’un support muni de moyens pour la fixation d’une pierre précieuse ou semi-précieuse, que la partie inférieure du support est solidaire d’un élément d’entrainement en rotation centré sur l’axe de rotation qui est parallèle à l’axe de rotation du barillet, et que le premier élément des moyens liés cinématiquement au barillet est un pignon parallèle à l’axe de rotation du barillet.

2. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la partie inférieure du pignon est liée cinématiquement par un lien souple, tel qu’une chaîne ou une courroie, à l’élément d’entrainement en rotation du mobile.

3. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le pignon est solidaire de la roue grande moyenne ou roue des minutes qui engraine avec la roue petite moyenne ou roue des secondes et qui à son tour engraine avec l’élément d’entrainement en rotation du mobile.

4. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le pignon est solidaire de la roue grande moyenne ou roue des minutes qui engraine avec une vis sans fin qui à son tour engraine avec à l’élément d’entrainement en rotation du mobile.

5. Montre selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu’elle comprend plusieurs mobiles.

6. Montre selon les revendications 3 et 5, caractérisée par le fait qu’elle comprend trois mobiles, que la roue petite moyenne ou roue des secondes engrène directement avec l’élément d’entrainement en rotation d’un mobile et par l’intermédiaire de deux roues dentées avec les éléments d’entrainement en rotation de deux autres mobiles.

7. Montre selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que le mobile a la forme d’un récipient tournant autour d’un axe de révolution entrainé et dont la partie supérieure est agencé pour recevoir une pierre précieuse ou semi précieuse.