Les turbines à air pour fraises dentaires sont munies en général de roulements à billes. Ces roulements sont difficilement accessibles et, de ce fait, difficiles à lubrifier. Le plus souvent, le graissage se fait en introduisant une huile fluide par le conduit destiné au passage de l'air comprimé actionnant le rotor. Cette huile se répand dans la tête de la turbine, sur le rotor et, partiellement seulement, dans les roulements à billes.
Ily a plusieurs inconvénients à un tel système. Le dentiste qui veut graisser sa turbine doit détacher celle-ci de son tuyau d'alimentation pour pouvoir introduire l'huile. Cette dernière, nécessairement très fluide pour pouvoir être injectée facilement et passer par tous les interstices avant d'atteindre les roulements, ne tient pas longtemps dans ceux-ci, étant rapidement éjectée par le passage de l'air et séchant très vite. Enfin, il est presque impossible de doser avec une certaine précision la quantité d'huile à introduire.
Il existe également des systèmes de lubrification par brouillard d'huile, qui présentent notamment l'inconvénient de projeter de l'huile dans la bouche du patient et, par l'échappement de la turbine, au visage du dentiste.
La présente invention a pour objet une turbine dentaire conçue pour permettre l'utilisation d'une graisse épaisse sans manipulation compliquée ni démontage du tuyau d'alimentation de la turbine.
La turbine selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle présente des trous pratiqués dans la paroi du tube destiné à recevoir la fraise, à la hauteur d'une gorge prévue sur le pourtour intérieur de cette paroi, qui mènent à des premiers conduits ménagés le long de la paroi du tube destiné à recevoir la fraise, lesquels aboutissent à des deuxièmes conduits pratiqués dans l'alésage de la roue à aubes du rotor par un orifice reliant les premiers aux deuxièmes conduits, le chemin ainsi obtenu étant destiné à permettre le graissage des roulements à billes par le moyen d'un graisseur dont la tête est introduite dans le logement destiné à recevoir la fraise.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de la turbine, objet de l'invention.
Les fig. 1, 2 et 4 montrent une turbine dont la mèche est fixée par une pince monoconique I (fig. 1) ou biconique 2 (fig. 2). La fig. 4 montre la tete du graisseur introduite dans une turbine à pince monoconique.
A la fig. 4, les flèches indiquent le chemin suivi par la graisse, d'un côté. Ces flèches ne sont pas portées sur la gauche de la figure, afin de préserver la clarté des indications. Le graissage est fait par un graisseur 3 (fig. 4 et 5) introduit dans le logement 4 dans lequel est habituellement fixée la fraise, après extraction de cette dernière. La graisse est injectée par la tête 5 du graisseur, sur les côtés, dans des trous 6 pratiqués dans les parois du tube qui reçoit la fraise; passant par ces trous, la graisse suit ensuite des conduits verticaux 7 pratiqués dans cette paroi, d'où elle passe, par des orifices 8, dans d'autres conduits verticaux 9 aménagés de part et d'autre dans l'alésage de la roue à aubes 10 du rotor; de là elle est éjectée sur les roulements à billes.
La tête 5 du graisseur, qui est pleine, obstrue le haut du logement de la fraise, de façon que la graisse ne puisse pas s'échapper par là.
La fig. 3 montre une turbine dont la fraise n'est pas fixée par une pince, mais dans un ressort 11. Dans une telle exécution, il y a un interstice 12 entre le ressort 11 et la paroi du tube 13 qui est au centre du rotor. Au lieu de passer par des conduits 7 spécialement fraisés à cet effet, la graisse s'écoule par cet interstice. Elle le remplit, puis s'introduit dans les orifices 8 et s'écoule ensuite vers les roulements à billes par les conduits 9.
Etant donné les interstices existant entre les spires du ressort, un peu de graisse pénètre à l'intérieur de ce dernier, mais il s'agit d'une quantité négligeable, la majeure partie de la graisse s'écoulant par les voies précédemment indiquées.
Afin de faciliter l'écoulement depuis la tête du graisseur, des orifices 6 ont été également pratiqués dans le tube qui guide la fraise. Cette exécution-là est plus simple que les deux autres, les conduits 7 étant supprimés. Elle peut s'appliquer non seulement aux turbines dont la fraise est maintenue par un ressort, mais également à toute turbine utilisant un autre système de serrage à friction dont la pièce de serrage, par exemple une douille, occupe approximativement la même place que le ressort.
Dans les trois exécutions, une gorge 14 est pratiquée sur le pourtour intérieur de la pièce tubulaire dans laquelle vient se loger la tête 5 du graisseur. Cette gorge 14 correspond à la gorge 15 pratiquée autour de la tête 5 du graisseur. Lorsque la tête du graisseur est introduite, les deux gorges sont face à face et forment un conduit qui permet à la graisse de passer des orifices 16 du graisseur aux orifices 6 pratiqués dans la paroi du tube qui reçoit la fraise.
La fig. 5 montre un exemple de graisseur.
REVENDICATION
Turbine dentaire, caractérisée en ce qu'elle présente des trous (6) pratiqués dans la paroi du tube destiné à recevoir la fraise, à la hauteur d'une gorge (14) prévue sur le pourtour,intérieur de cette paroi, qui mènent à des premiers conduits (7, 12) ménagés le long de la paroi du tube destiné à recevoir la fraise, lesquels aboutissent à des deuxièmes conduits (9) pratiqués dans l'alésage de la roue à aubes (10) du rotor par un orifice (8) reliant les premiers aux deuxièmes conduits, le chemin ainsi obtenu étant destiné à permettre le graissage des roulements à billes par le moyen d'un graisseur dont la tête est introduite dans le logement destiné à recevoir la fraise.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
Air turbines for dental burs are generally fitted with ball bearings. These bearings are difficult to access and, therefore, difficult to lubricate. Most often, the lubrication is done by introducing a fluid oil through the conduit intended for the passage of the compressed air actuating the rotor. This oil spreads in the head of the turbine, on the rotor and, only partially, in the ball bearings.
There are several drawbacks to such a system. The dentist who wants to lubricate his turbine must detach it from its supply pipe to be able to introduce the oil. The latter, necessarily very fluid to be able to be injected easily and pass through all the interstices before reaching the bearings, does not hold in them for long, being quickly ejected by the passage of air and drying very quickly. Finally, it is almost impossible to dose with any precision the quantity of oil to be introduced.
There are also oil mist lubrication systems, which have the particular drawback of projecting oil into the patient's mouth and, through the turbine exhaust, into the dentist's face.
The present invention relates to a dental turbine designed to allow the use of a thick grease without complicated handling or disassembly of the supply pipe of the turbine.
The turbine according to the invention is characterized in that it has holes made in the wall of the tube intended to receive the cutter, at the height of a groove provided on the inner periphery of this wall, which lead to the first ducts. formed along the wall of the tube intended to receive the milling cutter, which lead to second ducts made in the bore of the impeller of the rotor by an orifice connecting the first to the second ducts, the path thus obtained being intended to allow the lubrication of the ball bearings by means of a lubricator whose head is inserted into the housing intended to receive the cutter.
The appended drawings show, by way of example, some embodiments of the turbine, object of the invention.
Figs. 1, 2 and 4 show a turbine whose wick is fixed by a monoconic I (fig. 1) or biconical 2 (fig. 2) clamp. Fig. 4 shows the head of the lubricator inserted into a monoconic clamp turbine.
In fig. 4, the arrows indicate the path followed by the fat, on one side. These arrows are not shown on the left of the figure, in order to preserve the clarity of the indications. Lubrication is done by a lubricator 3 (fig. 4 and 5) inserted into the housing 4 in which the cutter is usually fixed, after extraction of the latter. The grease is injected by the head 5 of the lubricator, on the sides, into holes 6 made in the walls of the tube which receives the milling cutter; passing through these holes, the grease then follows vertical ducts 7 formed in this wall, from where it passes, through orifices 8, into other vertical ducts 9 arranged on either side in the bore of the wheel blade 10 of the rotor; from there it is ejected onto the ball bearings.
The lubricator head 5, which is full, obstructs the top of the bur housing, so that the grease cannot escape through it.
Fig. 3 shows a turbine whose cutter is not fixed by a clamp, but in a spring 11. In such an embodiment, there is a gap 12 between the spring 11 and the wall of the tube 13 which is at the center of the rotor. Instead of passing through conduits 7 specially milled for this purpose, the grease flows through this interstice. It fills it, then enters the orifices 8 and then flows to the ball bearings through the ducts 9.
Given the interstices existing between the coils of the spring, a little grease penetrates inside the latter, but this is a negligible quantity, the major part of the grease flowing by the routes previously indicated.
In order to facilitate the flow from the head of the lubricator, orifices 6 have also been made in the tube which guides the bur. This execution is simpler than the other two, the conduits 7 being omitted. It can be applied not only to turbines whose cutter is held by a spring, but also to any turbine using another friction clamping system whose clamping piece, for example a sleeve, occupies approximately the same place as the spring. .
In the three embodiments, a groove 14 is made on the inner periphery of the tubular part in which the head 5 of the lubricator is housed. This groove 14 corresponds to the groove 15 made around the head 5 of the lubricator. When the head of the lubricator is inserted, the two grooves face each other and form a duct which allows the grease to pass from the orifices 16 of the lubricator to the orifices 6 made in the wall of the tube which receives the bur.
Fig. 5 shows an example of a lubricator.
CLAIM
Dental turbine, characterized in that it has holes (6) made in the wall of the tube intended to receive the bur, at the height of a groove (14) provided on the periphery, inside this wall, which lead to first conduits (7, 12) formed along the wall of the tube intended to receive the milling cutter, which lead to second conduits (9) formed in the bore of the impeller (10) of the rotor via an orifice ( 8) connecting the first to the second conduits, the path thus obtained being intended to allow the lubrication of the ball bearings by means of a lubricator, the head of which is inserted into the housing intended to receive the cutter.
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